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Europe et Union européenne - Page 683

  • La Lettre d’Allemagne N°17

    C’est avec effroi que les médias allemands ont découvert les résultats d’une étude conduite par l’Université de Leipzig. Visiblement, il est des mauvaises herbes qu’aucun « round-up » idéologique ne peut anéantir. Ainsi, la société allemande ne ferait pas exception : comme les autres sociétés européennes, elle serait traversée des mêmes courants mortifères, xénophobes et homophobes qui agitent les autres nations de l’espace européen.

    La volée de bois vert essuyée par les Jeunes Ecologistes après qu’ils eurent imprudemment exigé des supporters allemands qu’ils remisent leurs drapeaux et s’abstiennent d’arborer les couleurs nationales, signe évident du chauvinisme le plus crasse et du nationalisme le plus abject, ne peut que renforcer cette impression pénible et inquiétante que les effets de la rééducation s’estompent.

    « Elle est tombée par terre, c’est la faute à Juncker, le nez dans le ruissel c’est la faute à … »

    Les médias allemands n’ont pas été lents à trouver des raisons au Brexit. Les mêmes explications délivrées avec componction et commisération par les journalistes français ont servi ici : on plaignait à l’envi le travailleur immigré polonais et le jeune banquier londonien citoyen d’une ville ouverte sur le monde, tous les deux victimes d’un vieil Anglais au front bas, à l’esprit épais, racorni et poussiéreux, mais à la xénophobie vivace. Des voix, pourtant, se sont élevées pour rendre à la chancelière et à son proconsul de Bruxelles ce qui revenait à César. Si l’AfD, avec Alexander Gauland – visiblement plus et mieux inspiré avec Angela Merkel qu’avec Jérôme Boateng – a affiché la couleur très tôt et sans surprise, les forums des journaux en ligne ont laissé paraître, de manière évidente, qu’une fraction très largement majoritaire de leur lectorat partageait cette opinion. L’argument principal de tous ces obscurs, sans-grade et sans-dents : avec sa politique des migrants, la chancelière n’a pas convaincu 52% des Britanniques de voter contre le « Remain », bien évidemment ; mais elle a, efficacement, fait basculer les 5% nécessaires à la victoire du Brexit du côté obscur. Et c’est bien l’immigration d’origine extra-européenne qui a fait pencher la balance. Quoi qu’en pensent et quoi que fassent les faiseurs d’opinion – il faudrait dire faisans – il semble qu’il reste encore assez d’esprit et de bon sens dans ce pays.

    Brexit : l’alliance des droites nationales à l’épreuve de l’Europe

    Paradoxalement, le Brexit – ou plus exactement le référendum qui vient d’avoir lieu – pourrait affaiblir la dynamique actuellement à l’œuvre de rapprochement des partis de droite européens. Le point d’achoppement principal est évidemment la question européenne, et celle du marché intérieur européen. Autour de l’AfD et du FPÖ – évidemment avec des nuances, y compris internes aux partis – se constitue un pôle résolument favorable à une Union européenne où s’appliquerait dans toute sa force le principe de subsidiarité, garant des libertés locales, et compatible avec le maintien du marché intérieur. Pour ceux-là, il importe d’abord que le Royaume-Uni soit traité convenablement lors des négociations de sortie de l’UE, et que lui soit assuré l’accès au marché intérieur. L’UE devrait ensuite évoluer vers une union plus lâche d’états-nations souverains, les parlements nationaux détenant un droit de véto sur toutes les décisions de Bruxelles. Le recours au référendum sur une sortie de l’UE ne serait, dans cette logique, que l’ultima ratio, après avoir épuisé tous les recours. La compatibilité de cette approche avec celle du Front national n’est pas garantie, lui qui en tient pour le rétablissement de barrières douanières, y compris avec les voisins européens.

    François Stecher
    28/06/2016

    Revue de Presse

    • Une étude de l’université de Leipzig

    Spiegel Online – 15.06.2016 – Une étude sur l’extrémisme de droite
    La face hideuse de l‘Allemagne
    Haine des musulmans, mots d’ordre contre les demandeurs d’asile : une étude montre le potentiel extrémiste de droite et antidémocratique au sein de la société. De nombreux citoyens pensent « völkisch » et se sentent chez eux à l’AfD.

    http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/rechtsextremismus-studie-die-enthemmte-mitte-a-1097321.html

    FAZ – 15.06.2016 – Une étude
    L’islamophobie en Allemagne croît
    Contre les musulmans et d’autres minorités : une nouvelle étude révèle les tendances extrémistes de droite et autoritaires en Allemagne. Elles sont particulièrement présentes dans les rangs des électeurs de l’AfD.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/leipziger-mitte-studie-islamfeindlichkeit-in-deutschland-waechst-14288458.html

    Die Welt – 15.06.2016 – Une étude sur l’extrémisme de droite
    Le rejet par les Allemands des homosexuels et des musulmans grandit
    Selon une étude, l’hostilité de la population à l’égard de certains groupes augmente. Deux cinquièmes seraient favorables à une interdiction d’immigrer pour les musulmans. Cependant, la méthode-même de l’étude est discutable.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article156214422/Ablehnung-der-Deutschen-gegen-Schwule-und-Muslime-waechst.html

    Die Welt – 15.06.2016 – Une étude
    L’hostilité à l’égard des musulmans augmente visiblement
    Berlin/Leipzig – L’hostilité à l’égard des musulmans, en Allemagne, s’est visiblement accrue. C’est ce que révèle une étude représentative, présentée par des chercheurs de l’Université de Leipzig mercredi à Berlin. Selon celle-ci, la moitié de la population admet « à cause de la présence de nombreux musulmans (…) se sentir parfois étrangère sur son propre sol ». En 2014, ce n’était encore que 43%.

    http://www.welt.de/regionales/berlin/article156244174/Ressentiments-gegen-Muslime-nehmen-deutlich-zu.html

    FAZ – 16.06.2016 – Chancelière fédérale
    Merkel exprime son inquiétude sur la haine des homosexuels
    De plus en plus de personnes, en Allemagne, considèrent l’homosexualité comme immorale. La chancelière Merkel exprime son inquiétude sur ce point. Samedi, à Berlin, un signal de tolérance doit être envoyé.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/bundeskanzlerin-merkel-aeussert-sich-besorgt-ueber-hass-auf-homosexuelle-14291209.html

    • Patriotisme & drapeaux

    Die Welt – 11.06.2016 – « Patriotisme festif »
    Les Verts ne veulent voir aucun drapeau allemand à l’occasion de l’Euro
    Il fait désormais parti d’un championnat de football, au même titre que la bière, les chips et les scènes de foule en liesse : le débat sur la fierté nationale. Les Jeunes Verts demandent qu’on range les drapeaux. Et le justifient.

    http://www.welt.de/politik/article156147946/Gruene-wollen-keine-Deutschland-Flaggen-zur-EM-sehen.html

    FAZ – 13.06.2016 – Débat stratégique à la CDU
    « Cohésion par le patriotisme »
    Plus un pays devient hétérogène, plus il est important de promouvoir la cohésion également par le patriotisme. Une contribution.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/strategiedebatte-in-cdu-zusammenhalt-durch-patriotismus-14283244.html

    Die Welt – 13.06.2016 – Appel à renoncer aux drapeaux
    Les Verts prennent leurs distances vis-à-vis des Jeunes du mouvement dans la querelle du drapeau
    http://www.welt.de/regionales/rheinland-pfalz-saarland/article156166673/Gruene-distanzieren-sich-im-Fahnen-Streit-vom-Jugendverband.html

    • Crise des réfugiés

    Die Welt – 17.06.2016 – Etats du Maghreb
    Voilà pourquoi les Nord-Africains fuient leur patrie
    Torture dans les prisons, corruption, persécution des journalistes critiques : malgré cela, le gouvernement fédéral veut déclarer le Maroc, la Tunisie et l‘Algérie « pays d’origine sûrs ». Cela est discutable.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article156289606/Darum-fliehen-Nordafrikaner-aus-ihrer-Heimat.html

    Die Welt – 17.06.2016 – Hamburg
    L’hébergement de réfugiés d’un quartier huppé à nouveau bloqué
    Les habitants du riche quartier de Blankenese, à Hambourg, estent en justice – et obtiennent gain de cause : la construction est à nouveau arrêtée grâce à une procédure d’urgence.

    http://www.welt.de/regionales/hamburg/article156297408/Fluechtlingsheim-im-Nobelviertel-erneut-gestoppt.html

    Die Welt – 15.06.2016 – Rapport de Frontex
    L’Europe est à peine prête à affronter la prochaine vague de migrants
    Dans une analyse des risques, l’agence européenne de protection des frontières Frontex arrive à la conclusion suivante : l’Europe n’a pas beaucoup appris de la crise des réfugiés – les plus grands dangers et les points faibles n’ont pas disparu.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article156228627/Auch-auf-den-naechsten-Fluechtlingsschub-ist-Europa-kaum-vorbereitet.html

    Die Welt – 15.06.2016 – Rhénanie du Nord-Westphalie
    Le nombre des réfugiés fond
    Les chiffres des migrants nouvellement arrivés fondent comme neige au soleil. Pour les communes, cela ne signifie pas pour autant que tous les problèmes sont réglés : des milliers de gens légalement à expulser ne peuvent simplement pas être renvoyés chez eux.

    http://www.welt.de/regionales/nrw/article156250449/Zahl-der-Fluechtlinge-sinkt-drastisch.html

    FAZ – 16.06.2016 – Pays d’origine sûrs
    Pratiquement pas d’expulsion vers l’Afrique du Nord
    Vendredi, le Bundesrat va décider de la classification du Maroc, de la Tunisie et de l’Algérie comme pays d’origine sûrs. Bien que très peu de migrants en provenance de ces pays obtiennent l’asile, le taux de retour est dérisoire.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/sichere-herkunftslaender-kaum-abschiebungen-nach-nordafrika-14291253.html

    FAZ – 28.06.2016 – Hébergements pour migrants
    Toutes portes closes
    Sur les sites d’hébergement de migrants de la Hesse, les cellules de presse décident de ce que les journalistes voient. Et de ce qu’ils ne voient pas.

    http://www.faz.net/aktuell/rhein-main/fluechtlingsunterkuenfte-hinter-verschlossenen-tueren-14312377.html

    • Europe & droites nationales

    Wiener Kurier – 08.06.2016
    Strache dit « oui et non » à Le Pen
    Il ne veut pas du crash total de l’UE, comme Marine Le Pen le souhaite. Le chef du FPÖ partage pourtant sa critique radicale de Bruxelles.

    http://kurier.at/politik/strache-sagt-jein-zu-le-pen/789.810

    Wiener Kurier – 08.06.2016 – Le Pen
    « Je souhaite l’effondrement de l’UE »
    Marine Le Pen va à la pêche aux voix selon une démarche résolument anti-UE. La patronne du Front national en entretien avec le Courrier de Vienne.

    http://kurier.at/politik/le-pen-ich-wuensche-zusammenbruch-der-eu/789.715

    Wiener Kurier – 17.06.2016 – Rencontre à Vienne
    Les droites d’Europe ne sont pas hostiles au Brexit
    Le Pen et Strache tiennent un sommet des droites à Vienne.

    http://kurier.at/politik/inland/fp-chef-strache-gegen-eu-suizid-le-pen-fuer-eu-austrittsreferenden/205.029.298

    FAZ – 15.06.2016 – Nouvelle étude
    Une Europe sans Européens convaincus
    Les Européens sont divisés en ce qui concerne la relation de leur pays avec l’UE. Ils sont nombreux à privilégier une politique nationale forte, mais veulent également que l’UE prenne plus de poids sur la scène internationale. La communauté des Etats peut-elle le supporter ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/europaeische-union/europaeer-gespalten-ueber-verhaeltnis-ihrer-staaten-zur-eu-14286377.html

    FAZ – 17.06.2016 – L’Europe s’effondre-t-elle ? (10) par Hubert Védrine
    Changement radical ou déclin
    L’Union européenne, qui s’est mise en place sur des décennies, n’a pas d’avenir. Les propositions de ceux qui la dénigrent comme de ceux qui la respectent ne mènent à rien. Il faut, à l’intention des sceptiques, enthousiasmer pour l’Europe avec des idées courageuses.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/die-gegenwart/zerfaellt-europa-10-radikaler-wandel-oder-untergang-14283038.html

    • Politique intérieure

    Die Welt – 16.06.2016 – Les adversaires de Petry
    La lutte pour le pouvoir au sein de l’AfD bat son plein
    Les opposants à la patronne de l’AfD Frauke Petry luttent contre sa candidature comme tête de liste du parti. Même Gauland en fait les frais. On évoque déjà le nom d‘un [une] possible successeur.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article156287231/Der-Machtkampf-bei-der-AfD-ist-voll-entbrannt.html

    FAZ – 16.06.2016 – Policiers auxiliaires en Saxe
    Utiliser une arme après une formation de trois mois
    D’ici la fin de l’année prochaine, 550 policiers auxiliaires doivent être embauchés en Saxe. Le ministre de l’Intérieur de Maizière y voit un modèle d’avenir. Pourtant ce projet fait l’objet de vives critiques.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/hilfspolizisten-in-sachsen-waffeneinsatz-nach-dreimonatiger-ausbildung-14291563.html

    Die Welt – 17.06.2016 – Deutschlandtrend
    Pour l’Union, depuis février, c’est toujours plus bas
    La grande coalition est toujours en chute libre : dans un nouveau sondage, elle atteint un nouveau record vers le bas. Même l’AfD perd de ses soutiens. Seuls les Verts et les Libéraux progressent.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article156299666/Fuer-die-Union-geht-es-seit-Februar-nur-noch-abwaerts.html

    Die Welt – 20.06.2016 – Culture du macho
    Pourquoi les hommes de gauche n’ont-ils pas de couilles ?
    D’une façon ou d’une autre, les forces réactionnaires ont réussi à se faire passer pour « cool ». Au contraire, à gauche, il n’y a que des hommes en voie d’affaiblissement. Avons-nous besoin d’un machisme « éclairé » ? Un manifeste.

    http://www.welt.de/kultur/article156325398/Warum-haben-linke-Maenner-keine-Eier.html

    Die Welt – 23.06.2016 – Extrémistes de gauche à Berlin
    Incendies volontaires après une opération de police rue de Riga
    Des voitures ont été incendiées dans la nuit après que 300 policiers ont dû intervenir pour assurer la protection d’ouvriers dans la rue de Riga à Berlin. Des agences bancaires ont également été prises pour cibles.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article156481163/Brandanschlaege-nach-Polizeieinsatz-in-Rigaer-Strasse.html

    Die Welt – 23.06.2016 – Associations étudiantes
    A Göttingen, les « Burschenschafter » [membres d’une « Burschenschaft », association étudiante] vivent dangereusement
    Coups de pied, incendies volontaires, matières fécales : nulle part les associations étudiantes et leurs membres ne sont l’objet d’attaques plus souvent qu‘à Göttingen. La police a constitué un groupe spécial d’enquête.

    http://www.welt.de/regionales/niedersachsen/article156482400/In-Goettingen-leben-Burschenschafter-gefaehrlich.html

    • Brexit

    FAZ – 24.06.2016 – Référendum
    L’AfD attribue la responsabilité du Brexit à Merkel
    Selon Gauland, vice-président de l’AfD, la chancelière Merkel aurait poussé les Britanniques hors de l’UE. Il rend la politique du gouvernement fédéral responsable du Brexit. Le parti veut-il désormais pousser au « Dexit » ?

    http://www.faz.net/aktuell/afd-gibt-angela-merkel-schuld-an-brexit-referendum-14306077.html

    Spiegel Online – 27.06.2016 – L’Angleterre et les raisons [du Brexit]
    La chancelière est-elle coupable du Brexit ?
    Ceux qui ont voté pour le Brexit, soit sont de vieux cons, soit se sont plantés – c’est ainsi que les médias allemands expliquent le résultat du référendum. Tout aussi débile est leur réponse au départ des Britanniques : encore plus de pouvoir pour Bruxelles.

    http://www.spiegel.de/politik/deutschland/ist-angela-merkel-schuld-am-brexit-kolumne-a-1099970.html

    Die Welt – 28.06.2016 – Après le Brexit
    C’est ainsi que l’AfD veut changer l’Europe, désormais
    Quelle UE veulent les partis de droite [populiste] européens : ce n’est pas encore clair. Alice Weidel, membre de la direction de l’AfD vient d’élaborer un plan en trois étapes. Mais ce plan n’est pas compatible avec le Front national.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article156620853/So-will-die-AfD-jetzt-Europa-veraendern.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n17/

  • Brexit... (partie 2) Le fort abstentionnisme des jeunes Britanniques.

    La réaction des jeunes Britanniques en défaveur du Brexit ne surprend guère au regard des promesses toujours renouvelées de la mondialisation et de l’individualisme libéral dominant parmi les jeunes générations : on peut le regretter mais c’est un fait, non un bienfait sans doute, et aucune politique ne peut négliger cette appétence apparente des étudiants et de la jeunesse dorée (mais pas seulement) envers les avantages supposés des libres Marché et échange. Pour autant, faut-il se contenter ou se satisfaire de ce constat ? Ce n’est pas obligatoire…

    Quelques commentateurs et hommes politiques, dont MM. Moscovici et Juppé parmi les plus virulents, ont vanté la jeunesse et dénoncé ces « vieux » qui ont, selon eux, « gâché l’avenir des nouvelles générations » en votant pour le Brexit. L’âge du second pourrait le desservir, néanmoins, dans cet hymne jeuniste : a-t-il oublié que les « anciens » sont les plus mobilisés durant les élections, y compris en France durant l’élection présidentielle ? D’ailleurs, c’est ce que confirme l’étude de l’âge des électeurs britanniques s’étant déplacés l’autre jeudi, et que rapporte La Croix dans son édition du lundi 27 juin : « 75 % des 18-24 ans et 56 % des 25-49 ans ont voté en faveur du maintien dans l’UE. A l’inverse, 56 % des 50-64 ans et 61 % des plus de 65 ans se sont prononcés pour le Brexit. (…) Ces jeunes ne peuvent pourtant s’en prendre qu’à eux-mêmes : seuls 36 % des 18-24 ans et 58 % des 25-49 ans se sont rendus au bureau de vote contre 83 % des plus de 65 ans… », pour un taux de participation générale de plus de 72 %. 

    Ainsi, les classes les plus « mobiles » et, souvent, les plus instruites ou, du moins, les plus diplômées, si l’on en croit les instituts de sondage, seraient à la fois les plus europhiles et les moins « démocrates », au moins électoralement parlant, préférant l’abstention à l’expression du suffrage.

    A moins qu’il n’y ait un malentendu : si le vote avait été obligatoire, est-on sûr que les 64 % d’abstentionnistes de moins de 25 ans du jeudi 23 juin auraient forcément voté comme ceux qui se sont déplacés ? Rien n’est moins sûr, en définitive… Peut-être l’abstention signifie-t-elle un désaveu encore plus net de l’Union européenne de la part de cette jeunesse qui pratique l’abstinence des urnes ou, et ce n’est pas forcément plus rassurant pour les européistes même si c’est souvent plus confortable pour ceux-ci et leur pouvoir, une indifférence teintée de fatalisme ou de mépris. Mais l’on peut évidemment avancer l’explication inverse : l’Union européenne serait une telle évidence pour ces jeunes générations qu’elles n’éprouveraient pas le besoin de se déplacer pour le dire par le bulletin de vote. Dans ce dernier cas, c’est bien la démocratie comme mode d’expression électorale et politique qui est en cause…

    En somme, ce Brexit mérite une attention toute particulière pour tout ce qu’il révèle, au-delà même des faits et de leurs conséquences, et cela non seulement sur la question européenne mais aussi sur les questions politiques et civilisationnelles. Se contenter d’une lecture « unique » serait, à coup sûr et à coût élevé, ne rien comprendre de ce qui s’est passé et, bien plus encore, de ce qui se passe aujourd’hui. « L’Europe légale » aurait grand tort de ne pas entendre ou de se contenter de quelques préjugés rassurants pour elle, mais c’est aussi vrai pour ses opposants…

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/

     

  • Alain Soral sur le Brexit et la mort de Maurice Dantec

  • Abattoirs : peut nettement mieux faire !

    Le 29 juin dernier, des vidéos d’animaux victimes de maltraitance dans les abattoirs ont circulé sur les réseaux sociaux.
    Le 29 juin dernier, des vidéos d’animaux victimes de maltraitance dans les abattoirs ont circulé sur les réseaux sociaux. Diffusées par l’association L214, ces vidéos mettent directement en cause deux établissements : celui de Pézenas (Hérault) et celui du Mercantour à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes). Sur ces vidéos, on voit clairement des animaux, mal étourdis, reprendre conscience lors de la saignée, un mouton cherchant à fuir alors qu’il a la gorge ouverte ou encore un veau à moitié décapité tentant de se relever.

    C’est la quatrième fois, en huit mois, que cette association diffuse de telles images pour sensibiliser tout un chacun sur le bien-être animal et sur les conditions de mise à mort de ces veaux, vaches, cochons… La première fois, c’était en octobre 2015. L’association en question avait diffusé une première vidéo tournée dans l’abattoir d’Alès, dans le Gard. Puis avaient suivi celle du Vigan (Gard), un abattoir certifié bio, dénoncé juste avant le Salon de l’agriculture, et une troisième, tournée à Mauléon-Licharre, dans les Pyrénées-Atlantiques. Cette dernière était sortie à quelques jours des fêtes de Pâques.

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  • Brexit... (partie 1) Ce Brexit inattendu.

    Le Brexit a eu lieu contre toute attente et à rebours des derniers sondages, ce qui confirme, une fois de plus, que « sondage n’est pas suffrage ». Ce qui a suivi n’a pas clarifiée la situation, bien au contraire, et il faudra sans doute attendre que soit retombée la fumée pour mieux saisir les perspectives de cet événement qui sort des schémas les mieux établis par Bruxelles et par le monde de la Finance :parler trop tôt sur tous les sujets serait parler trop vite, avec tous les risques de dérapage que cela peut entraîner. 

    Ce qui est certain, pour l’heure, c’est la réalité du vote majoritaire des Britanniques pour la sortie de l’Union européenne, après 43 ans d’un mariage peu sentimental entre le Royaume-Uni et le continent bruxellois. Un vote qui reflète aussi les paradoxes de la mondialisation et la complexité, parfois antagoniste, des rapports entre les sociétés et en leur sein face à ce grand remue-ménage mal ordonné par la « gouvernance mondiale », autre nom de la domination de l’Economique sur le Politique.

    Ainsi, les Anglais et les Gallois ont voté pour la sortie de l’Union quand les Ecossais et les Irlandais ont voté contre ; même dissensus entre les classes aisées, urbaines et mondialisées, favorables au maintien dans l’UE, et les classes populaires, hostiles à celui-ci, sans oublier la fracture générationnelle entre la jeunesse dorée de Londres, europhile, et ses géniteurs, moins enthousiastes devant l’Union européenne… Certains y voient les signes probants d’un « royaume désuni », en oubliant, un peu vite, que le trait d’union entre toutes ces différences (ou diversités de situation et d’appréciation) est, lui, toujours là et a encore plus de raisons d’exister, à bien y regarder… Un ami britannique me confiait il y a peu : « la famille royale unit ceux qui, aujourd’hui, ne veulent plus (ou ne peuvent plus) se parler en face. Tant qu’elle est là et qu’elle assume sa tâche historique et symbolique, le Royaume-Uni a un lendemain ». Et il ajoutait que, même si l’Ecosse s’émancipait du Royaume (ce qui n’est pas fait), c’est encore la famille régnante qui servirait d’intermédiaire pour nouer des relations « sentimentales » durables et apaisées entre les deux pays… 

    En tout cas, le jour d’après le référendum, la Bourse de Londres n’a pas dévissé au contraire des bourses du continent, et la dépréciation de la livre sterling n’a pas forcément affolé les entrepreneurs anglais qui y voient, en fait, le moyen de gagner en compétitivité à moindre frais, leurs produits étant désormais moins chers pour les clients étrangers. En revanche, les touristes britanniques ou les expatriés sont désormais moins à l’aise, mais cela pourrait aussi favoriser Londres aux dépens de Paris, désormais trop cher pour les touristes d’Outre-Manche et moins sûr en raison des menaces d’attentats, sans oublier que Londres aura toujours la relève de la Garde (royale) et le trésor de la Tour de Londres, entre autres, pour satisfaire les étrangers férus d’exotisme européen : verdict dans six mois, lorsque la saison estivale sera passée…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Le cerveau de l’attentat de l’aéroport d’Istanbul avait reçu le statut de réfugié en Autriche

    L’attaque contre l’aéroport d’Istanbul, qui a fait 44 morts et plus de 230 blessés, aurait été organisée par Ahmed Tchataev. Ce ressortissant russe d’origine tchétchène a rejoint Daesh en 2015 et, pour l’heure, combat en Syrie.

    Ahmed Tchataev commandait en Syrie une unité composée d’émigrés du Caucase du Nord. Les autorités russes l’ont pendant longtemps recherché pour faits de terrorisme, mais il avait fui en Europe, où il avait reçu l’asile et ainsi réussi à éviter l’extradition en Russie.

    Le suspecté cerveau de l’attentat d’Istanbul figurait sur les listes russes depuis 2003 pour financement de terrorisme, recrutement d’extrémistes et adhésion à un groupe terroriste. Tout cela ne l’a pas empêché de recevoir l’asile la même année en Autriche. En 2010, Ahmed Tchataev a été arrêté en Ukraine. Dans son portable, il y avait des instructions quant à une technique de démolition et des photos des gens tués lors d’une explosion. La Russie a alors demandé son extradition pour faits de terrorisme, mais la Cour européenne des droits de l’Homme a ordonné l’Ukraine de ne pas le remettre à la Russie.

    Il a été à nouveau incarcéré un an plus tard, alors qu’il franchissait la frontière turco-bulgare, mais a de nouveau échappé à l’extradition grâce à l’intervention des organisations de droits de l’homme qui ont indiqué que Tchataev bénéficiait du statut de réfugié en Autriche. En février 2015, il s’est rendu en Syrie, où il a rejoint les combattants de Daesh, et rapidement grimpé les échellons dans la hiérarchie de l’Etat islamique. 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un deuxième scrutin sera bien organisé...

    ...en Autriche :

    "La Cour constitutionnelle autrichienne a annoncé vendredi l'invalidation du résultat de la présidentielle qui a vu l'écologisteAlexander Van der Bellen battre de peu le candidat d'extrême droite Norbert Hofer en mai, en raison d'irrégularités dans le dépouillement de certains suffrages.

    Cette décision sans précédent, qui valide le recours déposé par le parti FPÖ de Norbert Hofer, ouvre la voie à un nouveau scrutin, sans doute à l'automne. Alexander Van der Bellen, qui l'avait emporté avec 50,3% des voix, devait prendre ses fonctions le 8 juillet. L'intérim à la tête de l'Etat sera assuré par la présidence de la chambre basse du parlement."

    Nos grands démocrates qui veulent faire revoter les Britanniques, le résultat du référendum ne leur plaisant pas, vont finir par s'étrangler de ce trop plein de vraie démocratie en Europe.

    Rappel des faits ici et ici.

    Philippe Carhon

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  • Immigration, la catastrophe. Que faire ? (1/3) Le choc des faits

  • L'après-Brexit (Franco)-Allemand

    Les résultats du Brexit, inattendus et malvenus auprès des élites de l'Union Européenne ne se seront pas fait attendre d'une réponse rapide et virulente concernant le futur envisagé par l'Allemagne et la France de ce que devrait devenir l'Union Européenne. En effet, un média d'Europe Centrale Polonais a révélé le document de neuf pages(1) qui a été soumis le lundi 27 juin au groupe de Visegrád(2) par les Allemands(3). Il est déjà important de noter que ce document n'a été diffusé à aucun moment avant qu'il ne soit transmis aux pays d'Europe Centrale du V4. Il s'agit ici de présenter les points centraux du document de 9 pages et leurs conséquences.

    Toute la rhétorique du texte tourne autour de l'importance capitale de la France et (surtout) de l'Allemagne pour mener de futurs projets européens au sein de l'UE, le premier étant ici la mise en place d'une construction supranationale étatique remplaçant à minima partiellement les instances politiques, économiques et sécuritaires des États-nations historiques engagés dans l'intégration à l'Union Européenne. Mais cette condition s'accompagne de clauses, et pour les États européens qui refuseraient cet état de fait au sein de l'UE, une place de pays de seconde zone clairement mentionnée leur serait réservée. En effet « La France et l'Allemagne reconnaissent leurs responsabilité de renforcer la solidarité et la cohésion au sein de l'Union Européenne. A ce titre, nous devons reconnaître que des États-membres diffèrent dans leur niveau d'ambition comme État-membre quand on en vient au projet d'intégration Européenne. »

    Le premier volet de supranationalité présenté concerne la sécurité européenne, vu comme un élément essentiel pour assurer la pérennité de l'Union Européenne(4). Devant des succès supposés de la diplomatie de l'UE comme en Libye (pays en ruine, plus aucune force politique, des islamistes et des migrants qui traversent jusqu'en Europe) ou en Ukraine avec les Accords de Minsk (le conflit dure toujours avec son lot de morts quotidien, l'Ukraine n'a récupéré aucun des territoires qu'elle a perdu du fait de l'ingérence Russe et les accords de Minsk concernant le cessez-le-feu n'ont jamais été appliqués)(5). L'Union Européenne devrait mettre en place des réformes pour promouvoir une « Union sécuritaire » qui inclurait à terme une intégration complète d'une sécurité des États-nations vers la sécurité d'un État Européen. Est également évoqué dans ce cadre sécuritaire la mise en place d'une véritable armée européenne pour remplacer les armées nationales (Armée qui serait donc bien entendu centrée autour des intérêts Allemands). Sans compter une ingérence dans les choix militaires de toutes les anciennes structures étatiques dans le processus pour répondre aux intérêts de la « défense européenne » en priorité(6).

    Le deuxième volet traité est celui du droit d'asile et de la question de la politique migratoire. Le ton est donné sous forme de menace quant aux choix concernant leur politique migratoire des pays d'Europe Centrale dans l'actualité récente. « Il n'y aura pas de réponses unilatérales nationales au défi de la migration, qui est véritablement le défi Européen du XXIème siècle. » Les propositions de ce volet sont donc tout simplement un rattachement unilatéral à la politique migratoire allemande depuis maintenant le début de la « crise des migrants » mais à une échelle européenne, sous prétexte de renforcer l'Europe avec une ligne commune(7). Le texte reste donc clair sur le fait d'accueillir sans hésitation les migrants arrivant en Europe, et qui continueront d'affluer dans le futur(8). A ce titre, il se permet d'ailleurs même d'affirmer que c'est l'expérience en terme d'intégration des migrants de la France et de l'Allemagne qui « bénéficieront » aux autres pays européens sur cette même voie. Des viols, des agressions et des Cologne bis seraient donc potentiellement à prévoir à une plus large échelle pour plus d'intégration et d'acceptation. A ce phénomène de politique migratoire est par ailleurs ajouté la perte de la gestion de ses frontières au profit de l'instance supranationale européenne et aussi comme justificatif d'une sécurité européenne.

    Le troisième et dernier volet du texte concerne l'économie et les politiques monétaires qui devraient être mises en place pour garantir une meilleur intégration européenne et une économie stable en Europe d'après les politiciens Allemands et Français. Dans la lignée de la fusion en un seul État européen tournant autour de l'Allemagne et de la France, le texte évoque le besoin « d'organiser un processus de convergence économique et de gouvernance politique », donc garder l'€uro comme monnaie unique et faire en sorte qu'elle soit avant tout une monnaie qui servirait des intérêts franco-allemands, tout en continuant de garder les autres États européens dans son giron(9). Il est également expliqué qu'il faudrait encore d'avantage accentuer la politique économique européenne par un renforcement du marché unique en Europe (à mettre en corrélation avec le TAFTA qui est toujours d'actualité), ainsi qu'une gestion monétaire transférée entièrement des États-nations aux instances de cette nouvelle structure européenne, notamment dans le cadre de la fiscalité(10). C'est ainsi la chambre du parlement Européen qui détiendrait toutes les directives concernant les décisions monétaires autour de l'€uro. (11)

    En définitive, ce texte « franco-allemand » s'apparente plutôt à un texte dont les intérêts sont avant tout Allemands, pour faire pression sur le reste de l'Europe, et notamment l'Europe Centrale et orientame en tentant d'aligner tous les acteurs européens aux positions des élites allemandes actuelles en matière politique, migratoire et économique. Un tel projet est un danger pour les États-nations historiques et pour les peuples Européens. Si l'Allemagne n'est plus la même entité et ne possède plus les mêmes élites que sous le IIème et le IIIème Reich, l'impérialisme allemand comme affirmation politique est loin d'être enterré, et constitue aujourd'hui une menace grave pour les Européens.

    Lilian / C.N.C.

    Notes :

    (1)http://s.tvp.pl/repository/attachment/d/5/1/d51736df11c6a...

    (2) http://www.radio.cz/fr/rubrique/infos/le-brexit-au-coeur-...

    (3) http://www.tvp.info/25939371/nasz-news-superpanstwo-zamia...

    (4) “Dans ce contexte, la France et l'Allemagne se réengagent à partager une vision de l'Europe à travers une Union dans la sécurité, basée sur la solidarité et l'assistance mutuelle entre les Etats membres, en soutien de la sécurité commune et de la politique de défense. Assurer la sécurité pour l'Europe ainsi que contribuer à la paix et la stabilité à l'échelle mondiale est au coeur du projet Européen."

    (5) “L'engagement Européen dans le processus de Minsk a aidé à contenir une confrontation militaire dans l'Est de l'Ukraine qui aurait pu facilement échapper à tout contrôle. Nos efforts diplomatiques ont pavé la voie pour un réglement politique dans le conflit qui continue de se poursuivre. En Libye, nous soutenons le gouvernement sortant des accords nationaux cherchant à répondre aux risques posés par la fragilité de l'Etat et par l'instabilité dans le Sud Méditerranéen.”

    (6) "L'une des principales caractéristiques de l'environnement de sécurité d'aujourd'hui est l'interdépendance entre la sécurité intérieure et la sécurité extérieure, étant donné que les risques les plus dangereux et déstabilisants émanent de l'interaction entre les menaces externes et les faiblesses internes. Pour répondre à ce défi, l'Allemagne et la France proposent un Pacte de Sécurité Européen qui englobe tous les aspects de la sécurité et de la défense traités à un niveau Européen et qui doit donc répondre à la promesse de l'UE de renforcer la sécurité pour ses citoyens.

    [...]

    La stratégie globale de l'Union Européenne est une première étape dans cette direction. Mais nous avons besoins de pousser plus loin : sur une plus contestée et compétitive scène internationale, la France et l'Allemagne vont promouvoir l'UE comme un acteur indépendant et global capable de tirer parti de sa game unique de compétences et d'outils, civils et militaires, afin de défendre et de promouvoir les intérêts de ses citoyens. La France et l'Allemagne vont promouvoir la politique étrangère et sécuritaire intégrée de l'UE pour rassembler tous les instruments politiques de l'UE."

    (7) "Les demandeurs d'asile atteignant l'Europe ont le droit d'être traité selon la Convention de Genève, peu importe où ils atteignent nos côtes. A cette fin nous devons continuer d'harmoniser et de simplifier nos normes et procédures dans des régions spécifiques.

    [...]

    Dans un premier temps, le système de Dublin doit être amélioré pour faire face à des circonstances exceptionnelles au moyen d'un mécanisme permanent et contraignant qui prévoit le partage des charges entre tous les Etats membres. Si nécessaire, l'Allemagne et la France sont prêtes à procéder à ce sujet avec un groupe de partenaires aux vues similaires."

    (8) "L'Europe devrait rester ouverte à ce que la migration et la mobilité peuvent contribuer à nos sociétés dans les domaines de l'économie, de la culture et de la diversité."

    (9) "Nous avons donc l'intention de procéder sur trois fronts simultanément : Le renforcement de la convergence économique, l'amélioration de la justice sociale et la responsabilité démocratiques.

    [...]

    Les pays exédentaires et déficitaires devront bouger, comme un alignement unilatéral est politiquement irréalisable."

    (10) "Par conséquent, en tant que principe général, toute démarche visant à approfondir l'Union économique et monétaire devrait être accompagnée par des progrès dans le domaine de la fiscalité commune, notamment en ce qui concerne les sociétés transnationales, ainsi que le développement d'une union sociale soutenue par des normes sociales minimales communes."

    (11) "Par conséquent, en tant que principe général, toute démarche visant à approfondir l'Union économique et monétaire devrait être accompagnée par des progrès dans le domaine de la fiscalité commune, notamment en ce qui concerne les sociétés transnationales, ainsi que le développement d'une union sociale soutenue par des normes sociales minimales communes."

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2016/06/29/l-apres-brexit-franco-allemand-5820573.html