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Europe et Union européenne - Page 680

  • Cameron, Farage, Johnson, des lâches ? Quand la critique française tourne à la schizophrénie

    Par David Desgouilles           

    Suite aux démissions de Farage, Cameron et Johnson, les critiques  vont bon train : ils quitteraient le navire après l'avoir sabordé. Dans cette humeur intelligente parue sur Figarovox [4.07], David Desgouilles au contraire, souligne que cet esprit de responsabilité manque cruellement aux dirigeants français. Les médias hexagonaux ignorent la tradition politique anglaise, dont les institutions, polies par l'usage - multiséculaire - plus que par l'idéologie, sont, en un sens, plus démocratiques que les nôtres, sous notre funeste République idéologique.  LFAR  

    On les avait accusés de démagogie, de surfer sur les peurs. On les avait accusés d'avoir menti pendant la campagne pour le «leave». On avait même laissé entendre qu'ils avaient armé le bras du meurtrier de Jo Cox.

    De ce côté de la Manche, les médias français ont brillé par leur quasi-unanimisme pour vouer aux gémonies les leaders du «leave», Boris Johnson et Nigel Farage. Mais ils ne les avaient pas encore taxés de lâcheté. C'est chose faite, désormais. Boris Johnson a renoncé à se porter candidat au poste de Premier ministre de Sa Gracieuse Majesté. Quant à Nigel Farage, il abandonne la présidence de son parti, l'UKIP. Et nos médias, encore à l'unisson, de fustiger la trouille du duo. Johnson et Farage n'assumeraient pas leurs responsabilités. Ils quitteraient le champ de bataille piteusement après avoir engagé leurs troupes dans un bourbier. Cameron n'est pas mieux loti. C'est le recours au référendum, qu'on lui reproche, à celui-là. Et il se tire ensuite, l'apprenti-sorcier!

    Le problème, c'est que toutes ces accusations, lorsqu'on prend la peine de les examiner plus de trente secondes - ce qui devrait normalement être à la portée d'un journaliste - tombent à plat. Boris Johnson aurait bien voulu assumer ses responsabilités. Il comptait bien s'asseoir dans le fauteuil de chef du gouvernement, 10 rue Downing Street. Mais il en a été empêché par son parti, un parti dont les trois-quarts des parlementaires étaient favorables au «remain». Quant à Nigel Farage, il avait fait du Brexit le combat de sa vie. Il avait prévenu que c'était la mère des batailles et qu'il ne quitterait la politique que cet objectif réalisé. Président d'un parti qui n'a pas de groupe parlementaire aux Communes, il ne pouvait pas accéder aux responsabilités. Dans ce contexte, accuser Johnson et Farage de les fuir, c'est être soit un imbécile, soit un menteur. Quant à David Cameron, il démissionne parce qu'il menait cette bataille pour le «remain» et que, désavoué par son peuple, il en tire les conclusions qui s'imposent comme l'avait fait le Général de Gaulle en 1969 à l'occasion du référendum sur la régionalisation.

    Au delà de la partialité évidente - et habituelle, s'agissant de la construction européenne - qui transpire de ces accusations sans fondement, on peut aussi voir de la schizophrénie dans l'attitude de la majorité de nos médias. Alors qu'on se plaît à fustiger - souvent à juste titre - le peu de renouvellement de la vie politique française, et qu'on dénonce ceux qui s'accrochent à leurs postes, on critique vertement ceux qui, de l'autre côté de la Manche font passer leurs idées avant leur destin personnel. A cet égard, ce référendum en a dit plus long sur l'état de notre débat public que sur celui de nos amis britanniques. 

    David Desgouilles  

    David Desgouilles est membre de la rédaction de Causeur. Il est l'auteur de Le bruit de la douche, une uchronie qui imagine le destin de DSK sans l'affaire du Sofitel, publiée aux éditions Michalon.     

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La guerre en Ukraine va-t-elle reprendre ?

    Pour rappel, car cela a été bien mis sur le côté par nombre de médias depuis quelques temps, une véritable guerre a éclaté en Ukraine en 2014. Elle oppose les forces du gouvernement ukrainien (pro-OTAN et soutenu par les BHL et consorts) à ce qu’on appelle les rebelles « pro-russes » et qui sont en fait les populations russophones de l’Est de l’Ukraine (le Donbass).
    Un cessez-le-feu très fragile a été signé en 2015 et est régulièrement violé par les belligérants qui continuent à se faire face.
    Mais les violations du cessez-le-feu ont rarement eu lieu au niveau de ce qu’on connaît actuellement. Les forces ukrainiennes ont effectué de nombreux bombardements et d’importantes concentrations de blindés ont été observées à certains endroits de la « ligne de front ».
    Alors, on peut se demander pourquoi les autorités ukrainiennes voudraient reprendre des hostilités qui, jusqu’à maintenant, ont souvent tourné au désavantage d’une armée démoralisée et de groupes para-militaires plus mafieux que nationalistes.
    Il est possible que ce soit une sorte de fuite en avant du régime ukrainien dont la gouvernance est calamiteuse et qui pourrait relancer une guerre afin de détourner la colère de la population.
    Il est possible que ce soit lié au sommet de l’OTAN qui vient d’avoir lieu afin de donner des raisons à l’OTAN d’encore renforcer son dispositif militaire contre la Russie.
    Il est tout aussi possible que les Ukrainiens, en faisant monter la tension, espèrent recevoir plus de soutien financier de l’UE et de l’OTAN.
    Ou peut-être un peu des trois à la fois ! Mais quoi qu’il en soit, il s’agit d’un jeu très dangereux qui pourrait relancer, voire aggraver un conflit armé au cœur de l’Europe !
    Pour sa part, le Mouvement NATION :
    déplore toute guerre entre peuples européens.
    soutient le droit à l’autodétermination des populations du Donbass.
    condamne les agissements du gouvernement mafieux d’Ukraine qui est totalement sous le contrôle des forces mondialistes.

    Nation :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuylkkVZkESpMGNwiz.shtml

  • L’ancien président de la Commission européenne José Manuel Barroso travaille pour Goldman Sachs

    Le collusion entre les politique et la haute finance se montre de plus en plus au grand jour. En France nous avons Emmanuel Macron,  ancien banquier d’affaires chez Rothschild. Désormais, José Manuel Barroso, ex-président de la Commission européenne, travaille pour Goldman Sachs. C’est cette banque qui avait aidé le gouvernement grec à truquer ses comptes, masquant son déficit pour rester dans la zone euro dans les années 2000…

    « Evidemment, je connais bien l’UE et relativement bien aussi l’environnement britannique. Si mes conseils peuvent être utiles dans de pareilles circonstances, je suis prêt à aider »

    On s’en doutait, M. Barroso n’a pas été recruté pour des compétences qu’il n’a pas ! Le recrutement n’est ici qu’un jeu d’influence qui sera sans doute bien cher payé ! José Manuel Barroso est une caricature de cette élite mondialiste et technocrate : il fut pendant 10 ans le président de la Commission européenne de 2004 à 2014.

    http://www.medias-presse.info/lancien-president-de-la-commission-europeenne-jose-manuel-barroso-travaille-pour-goldman-sachs/57727

  • Pas de TAFTA pour l’Europe ! par Georges FELTIN-TRACOL

    Europe Maxima a le plaisir de mettre en ligne l’éditorial du n° 53 (été 2016) de la revueRéfléchir & Agir dont le dossier s’intitule « Contre l’islam ? ».

    Il est important de s’y abonner en allant sur son site rénové et opérationnel, car en octobre prochain, les abonnés à jour recevront le n° 2 Hors Série consacré aux écrivains et penseurs.

    Deux collaborateurs de votre site préféré y participeront : Daniel Cologne évoquera René Guénon et Georges Feltin-Tracol traitera de Georges Sorel. Abonnez-vous donc !

    Malgré l’échéance présidentielle US de novembre 2016 et dans un silence médiatique plus qu’assourdissant, les négociations autour du TAFTA (ou Traité transatlantique) se poursuivent entre Washington et Bruxelles dans une complète opacité.

    À l’heure où la transparence s’érige en vertu publique suprême et que les États occidentaux surveillent les appels téléphoniques et les messageries numériques de millions de leurs résidents, le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement déroge à cette lourde tendance. Est-il acceptable qu’un député laisse son téléphone à l’entrée, ne puisse prendre aucune note, ni la moindre photographie, et consulte dans un anglais juridique abscons cet accord commercial dans une pièce fermée sous la stricte vigilance de gardes ? Pire, s’il évoque la moindre clause, il risque des poursuites judiciaires en dépit de son immunité parlementaire !

    L’Europe à l’encan

    Si ce funeste traité était entériné, l’agriculture française déjà bien mal en point disparaîtrait définitivement. Mais la faillite de la ferme préfigurerait celle de l’atelier, de l’usine et de la boutique et le passage total de l’ensemble des activités économiques européennes aux mains des ploutocrates yankees. En France comme ailleurs dans l’UE, de nombreuses PME sont rachetées par des fonds de pension prédateurs et des multinationales voraces qui prélèvent outillages, techniques et savoir-faire avant de délocaliser et de licencier leurs personnels.

    Au-delà des conséquences humaines de vies réduites en miettes par la « mondialisation heureuse » et outre un abaissement prévisible des normes sociales, préfiguré par la loi El Khomri, écologiques (hum ! le bon poulet aux hormones…) et juridiques (un tribunal d’arbitrage privé bien apprécié des contribuables français depuis le fiasco Adidas – Tapie trancherait les litiges entre États et entreprises), Washington aura le droit d’exiger que l’UE adopte toutes leurs lois. Ce partenariat prépare donc la dissolution définitive du Vieux Monde dans un pandémonium occidental made in Hollywood

    Coup d’État commercial

    Les transnationales du fric et de la malbouffe soutiennent sa conclusion rapide. En brisant le droit continental d’origine romaine, elles lorgnent sur la privatisation du vivant (GPA, organes humains, semences) et incitent les populations à s’endetter par une consommation futile. L’actuelle campagne contre l’argent liquide au profit d’une monnaie électronique sous couvert de lutte contre la criminalité et le terrorisme participe à ce putsch marchand. Mais ce coup d’État ira encore plus loin dans l’asservissement de nos vies. Déjà, certains endroits aux USA interdisent la détention de… jardins potagers ! Il s’agit d’empêcher à terme toute autonomie collective et personnelle.

    Le Traité transatlantique représente notre pire menace. Front paneuropéen du bien commun contre l’Ennemi !

    Georges Feltin-Tracol

    http://www.europemaxima.com/

  • Délinquants étrangers : le Sächsische Zeitung veut la vérité

    Source : OJIM

    Le quotidien allemand Sächsische Zeitung va désormais publier systématiquement la nationalité des délinquants ! C’est Oliver Reinhard, le « Kultur-Redakteur » du quotidien saxon, qui l’explique dans un long éditorial, publié sur le site du journal, sous le titre « les faits contre les rumeurs ».

    Le but de cette nouvelle pratique semble double : renouer avec la confiance des lecteurs et « protéger les minorités ». Il est vrai qu’au lendemain de l’affaire des viols de Cologne, le 31 décembre dernier, les médias allemands avaient été montrés du doigt, pour avoir minimisé, quand ce n’est pas occulté totalement, les faits.

    « Beaucoup de gens, regrette Oliver Reinhard, doutent que les journalistes recherchent vraiment la réalité des faits. Au contraire, ils croient que les journalistes manipulent », constatant qu’ «on a beaucoup parlé de la baisse de confiance dans les médias depuis la crise des réfugiés ». « Il n’est un secret pour personne, continue-t-il, qu’un certain nombre d’Allemands pensent que les médias dissimulent l’origine des criminels étrangers dans leur couverture des faits ».

    Actuellement, le code de la presse, établi par le Conseil de la presse allemande, interdit de préciser la nationalité ou la religion des délinquants, parce que « cette mention pourrait alimenter les préjugés à l’égard des minorités ».

    Faux, répond Oliver Reinhard ! « De nombreux collaborateur du SZ (Sächsische Zeitung, ndlr) sont, au contraire, convaincus que de ne pas spécifier la nationalité des délinquants et des suspects peut créer un espace pour les rumeurs, qui nuisent, précisément, à ceux que nous voudrions protéger ». Pire, selon lui, « cette surestimation des crimes commis par des étrangers est à l’échelle nationale, un problème grave, car elle peut favoriser les préjugés racistes ».

    Bref, en publiant la nationalité des délinquants et criminels, le SZ entend donc « protéger les minorités ». « Nous allons continuer à indiquer l’origine des délinquants ou des suspects dans chaque cas, qu’ils soient allemands ou étrangers ». Et de conclure : « ce que nous voulons est la vérité » ! Espérons que le même journaliste fasse le bilan dans quelques mois.

    Source : Sächsische Zeitung

    http://fr.novopress.info/202379/delinquants-etrangers-sachsische-zeitung-veut-verite/#more-202379

  • Les composants de missiles de Daech venaient de Turquie

    De Georges Malbrunot dans Le Figaro :

    "Des missiles étaient testés dans un «département recherches et développement», puis produits en série dans des fabriques clandestines, où les artificiers djihadistes confectionnaient de grandes quantités d'explosifs. Les composants venaient de Turquie, révèlent au Figaro les démineurs.

    En deux ans et demi de contrôle de Faloudja, Daech a eu le temps de mettre en place une mini-industrie de l'armement, avec des chaînes de production standardisée, une division du travail et même un «département recherches et développement». Les experts de l'ONG Conflict Armament Research (CAR) en ont acquis la certitude. Mandatés par l'Union européenne, ils viennent d'inspecter plusieurs des quatorze ateliers de fabrication d'armes que l'État islamique (EI) avait cachés dans des maisons, situées près des mosquées ou des hôpitaux de Faloudja, ce bastion djihadiste à 50 km à l'ouest de Bagdad"

    Michel Janva

  • ÉDITORIAL de L’Action Française 2935 - BREXIT : LA BELLE INSOLENCE DES PEUPLES

    Sale temps pour l’oligarchie. En huit jours à peine, voici que les Britanniques ont voté pour sortir de l’Union européenne et que son candidat à la tête de l’Autriche a vu son élection invalidée pour « irrégularités  ». Si différents soient ces deux événements, ils n’en reflètent pas moins les lézardes grandissantes qui fissurent cette Europe dont les peuples ne veulent ouvertement plus ou qui ne sait plus faire élire ses thuriféraires qu’en truquant les élections.

    Belle leçon de démocratie ! Fort heureusement pour les Autrichiens, leur Cour constitutionnelle n’est pas le Conseil constitutionnel français. Elle ne valide pas des élections dont le dépouillement s’est déroulé dans des conditions discutables. L’ancien président du Conseil constitutionnel Roland Dumas ne se disait-il pas, lui, « convaincu d’avoir sauvé la République » — rien que moins ! — en ayant validé, en 1995, les comptes de campagne présidentielle « manifestement irréguliers » de Jacques Chirac ? Autres pays, autres mœurs... La Cour constitutionnelle autrichienne se contente, elle, de faire son travail.

    Quant au Brexit, à peine connus, les résultats étaient déjà contestés. Non pas quant à leur régularité, mais pour leur teneur même. Juncker, contre les Grecs, n’avait-il pas prévenu en 2015 qu’ « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » ? John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, auquel ce camouflet à l’ingérence d’Obama dans les affaires britanniques n’a manifestement pas servi de leçon, s’est aussitôt empressé de déclarer qu’ « il existe des moyens » pour que le Brexit ne se réalise jamais. Une intervention armée, comme en Irak ?... ou une pétition demandant un second vote, dont Marion Maréchal-Le Pen démontrait aussitôt l’imposture ...en la signant elle-même, mais relayée le plus sérieusement du monde par nos médias officiels, les bobos cosmopolites de Londres ne supportant pas que le peuple ait voté différemment d’eux.

    UNE VAGUE DE MÉPRIS SOCIAL ET ETHNIQUE

    C’est une vague de mépris, à la fois social et ethnique, qui a subitement déferlé sur les patriotes anglais. Être un Anglais de souche et un travailleur est devenu une tare irrémissible. Encore, au XIXe siècle, la bourgeoisie ne reprochait-elle aux classes laborieuses que leur « dangerosité » sociale, les privant sous ce prétexte du droit de vote... Mais notre époque a fait des progrès. C’est leur enracinement qui leur est maintenant reproché, c’est-à-dire leur appartenance au pays réel et non à une hyperclasse mondiale friquée et hors sol. Bernard-Henri Lévy, qui appelle à un second vote, n’a pas hésité à écrire : « C’est la victoire des casseurs et des gauchistes débiles, des fachos et hooligans avinés et embiérés, des rebelles analphabètes et des néonationalistes à sueurs froides et front de bœuf. » Tout y est, dans cette prose nauséabonde : la disqualification non seulement sociale et économique, mais aussi intellectuelle et physique de l’homme du peuple, ramené à une bestialité phantasmée qui, évidemment, est faite pour déshumaniser le tenant du Brexit, décrit comme un sous-homme, et donc disqualifier son choix. Et de poursuivre sur plusieurs paragraphes cette prose aux relents putrides qui rappellent les heures les plus sombres de notre histoire. Car c’est le 25 juin dernier dans Le Monde qu’est paru ce texte, non dansGringoire entre les deux guerres. Tel est le discours de haine des tenants du mondialisme. Mais plus que leur arrogance, il traduit leur panique de voir le principe de réalité des nations resurgir dans une tranquille affirmation de soi.

    Ah ! La belle insolence des peuples. Partout en Europe, ils rappellent, par leur vote, leur droit à exister. Le mensonge européen fait de moins en moins illusion, à l’exemple du mensonge soviétique dans les années 70, lorsque Soljenitsyne écrivait sa célèbre Lettre aux dirigeants de l’Union soviétique. Oui, c’est vraiment un sale temps pour la nomenklatura mondialiste ! Et elle a beau, avec la complicité d’une presse dont les titres mangent tous au même râtelier, en rajouter sur le catastrophisme ou la volonté de punir les Britanniques de leur sacrilège, chacun sait que ces prophéties ou ces menaces que d’aucuns voudraient autoréalisatrices ne visent qu’à faire peur et à dissuader d’autres peuples d’imiter la perfide Albion. Quelle leçon pour les Vingt-Sept restants, si jamais le Royaume de Sa Gracieuse Majesté s’effondrait sur lui-même ! N’a-t-on pas ressasser que ce vote des losers de la mondialisation volerait son avenir à la jeunesse britannique ? Laquelle a surtout montré son désintérêt pour la question en s’abstenant à 70%.

    PRAGMATISME CONTRE IDÉOLOGIE

    Certes, Bruxelles trouvera dans le pays légal britannique ses meilleurs alliés pour voler leur vote aux Anglais, comme elle les a trouvés dans le pays légal français pour annuler notre non au traité constitutionnel. Avec une différence de taille : contrairement au pays légal français qui a fait le deuil de la France, le britannique choisira ce qu’il pensera être le meilleur pour les Anglais. C’est l’avantage du pragmatisme sur l’idéologie. A l’heure où nous écrivons, tout est encore ouvert. Et bien malin serait le commentateur qui projetterait en ce début de juillet 2016 l’avenir de l’Union européenne sur la comète du Brexit. N’oublions pas, en effet, le statut très particulier que le Royaume-Uni a(vait) dans l’Union, à la fois dedans et dehors, en raison des multiples exceptions (Schengen, l’euro, notamment) dont il a agrémenté son adhésion.

    C’est pourquoi, réclamer dès aujourd’hui un référendum en France sur le même sujet ou le promettre en cas de victoire aux présidentielle et législatives prochaines est plus qu’imprudent. La France, pays fondateur de l’Union, n’est pas le Royaume-Uni, qui ne s’y est rattaché que pour le seul enjeu économique. La chape morale d’une Europe facteur de paix n’a guère de prise sur la conscience britannique, contrairement aux Français qui ont subi, depuis des décennies, un véritable matraquage d’Etat sur le sujet, que toutes les institutions, école et media compris, ont relayé, en vue de faire de l’Europe un réflexe conditionné. L’aliénation est la pire des servitudes. Ne pas tenir compte de l’état moral du pays et jouer son avenir à la roulette référendaire serait évidemment le plus mauvais service à lui rendre car, en cas d’échec, la légitimité de notre appartenance à ce monstre froid en sortirait renforcée. A moins que faire cette proposition anxiogène ne soit la meilleure façon de ne pas être élu parce qu’on ne se sent pas prêt. C’est tout d’abord de l’intérieur, en aggravant ses contradictions internes, qu’un gouvernement patriote devra s’employer à détruire l’Europe.

    QUELLE « DÉRIVE TECHNOCRATIQUE » ?

    Pour Jean-Pierre Chevènement, patriote de gauche, le Brexit peut-être « une deuxième chance donnée à l’idée européenne : celle d’une refondation démocratique qui articulerait la démocratie qui vit dans les nations avec une démocratie européenne qui reste à construire. » Son communiqué a inspiré l’appel de vingt intellectuels eurocritiques, paru dans Le Figaro, dont Michel Onfray, Natacha Polony ou Jacques Sapir qui, pourtant, dans notre dernier numéro, rappelait qu’un projet « démocratique » européen suppose l’existence d’un peuple européen, qui ne se décrète pas. Ce volontarisme consubstantiel à la gauche oublie qu’il n’y a jamais eu de « dérive technocratique » de l’Europe, comme le prétendent les auteurs de l’appel : le technocratisme est à la source du projet des « pères fondateurs », contre les souverainetés nationales et populaires. Contre la politique et la liberté des nations. Contre l’histoire. Dissipons les nuées d’une autre Europe pour mieux préparer un avenir de liberté et de paix reposant sur le dialogue d’Etats souverains.

    François Marcilhac - L’ACTION FRANÇAISE 2936

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?EDITORIAL-de-L-Action-Francaise,10768

  • Référendum en Hongrie: Viktor Orban veut envoyer un non à Bruxelles en signe d’avertissement

    « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois?« 

    C’est la question qui sera posée aux citoyens hongrois le 2 octobre prochain. Le gouvernement, qui est contre l’instauration de quotas décidés par l’Union Européenne, a déjà installé des pancartes dans les rues, sur lesquelles on peut lire: « envoyons un message à Bruxelles, pour que ce soit clair pour eux aussi« .

    http://www.medias-presse.info/referendum-en-hongrie-viktor-orban-veut-envoyer-un-non-a-bruxelles-en-signe-davertissement/57629

  • Le Brexit un symptôme, pas un remède !

    Bruno Mégret Polémia cliquez ici

    Le Brexit est sans conteste un événement politique important mais, au-delà des polémiques qu’il suscite, il convient de s’interroger sur sa portée réelle. A l’évidence, il s’agit d’abord d’une nouvelle et puissante manifestation populaire de rejet de la classe dirigeante et de l’idéologie qu’elle véhicule, la revendication identitaire face au danger migratoire ayant sans doute été le facteur le plus déterminant du vote pour la sortie de l’Europe. Malgré une campagne massive organisée par tous les tenants du politiquement correct, les Britanniques ont exprimé clairement leur refus d’une Europe mondialisée qui bafoue les identités, les Etats et les peuples.

    A ce titre, leur vote s’inscrit dans le vaste courant qui se développe un peu partout en Europe, comme encore récemment lors de l’élection présidentielle en Autriche.

    Une catastrophe (?)

    A cet égard, on ne peut qu’être choqué par la propagande du Système présentant cette sortie de l’Union comme une catastrophe pour la Grande-Bretagne. A entendre les thuriféraires de l’Europe bruxelloise, celle-ci va connaître des troubles économiques, monétaires et commerciaux majeurs. Gageons qu’il n’en sera rien. Certes, la période d’incertitude ouverte par ce vote continuera pendant quelque temps à perturber les milieux économiques et financiers mais elle n’aura que peu de conséquences d’envergure. On voit déjà que l’impact sur la livre sterling est des plus modérés. Certes, la devise britannique a perdu près de 10% de sa valeur depuis le jour du référendum, mais il s’agit là d’une évolution qui se stabilise et qui se révèle, somme toute, bien modeste au regard de la baisse, au demeurant bénéfique, de l’euro qui a perdu quant à lui 20% de sa valeur au cours des douze derniers mois.

    La vérité est que, si ce Brexit ne conduit pas aux catastrophes annoncées par les tenants du maintien du Royaume-Uni dans l’Union, il risque de ne pas apporter non plus les avantages promis par les partisans de sa sortie et de ne pas changer grand-chose dans la vie quotidienne des Britanniques. Sur le plan commercial, n’oublions pas que le Système bruxellois est dominé par le libre-échange. Il n’y a plus de frontières commerciales entre les pays d’Europe mais il n’y en a pas davantage entre l’Europe et le reste du monde. Sous une forme ou sous une autre, les droits de douane ne seront donc pas rétablis entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne et le commerce entre ces deux ensembles continuera comme avant. Sur la question de l’immigration, le Royaume-Uni ne faisait pas partie de l’Espace Schengen et, la classe dirigeante étant toujours très ouverte à l’immigration du Commonwealth, celle-ci se poursuivra comme auparavant et d’autres grandes villes britanniques finiront elles aussi par se doter, comme Londres, d’un maire musulman.

    Et si la France suivait la Grande Bretagne ?

    Cette observation doit conduire à s’interroger sur ce qui se produirait si la France sortait à son tour de l’Union européenne. La réponse serait la même : cela ne résoudrait rien. Les entreprises françaises seraient toujours soumises aux mêmes charges qui pénalisent leur compétitivité. En matière d’immigration, les gouvernements du Système acquis au politiquement correct ne feraient rien de plus qu’aujourd’hui pour arrêter la déferlante migratoire. Quant à la bureaucratie, faisons confiance à l’administration française pour concocter des règles aussi complexes et pénalisantes que celles imposées par Bruxelles.

    Le Brexit est un symptôme de la maladie bruxelloise

    En réalité, ce ne sont pas les structures institutionnelles, qu’elles soient nationales ou supranationales, qui déterminent la politique, mais leurs dirigeants et l’idéologie qui les anime. Placez des responsables acquis aux idées de la droite nationale à la tête et dans les rouages des institutions bruxelloises et l’Europe changera radicalement : de bureaucratique et mondialisée elle deviendrait protectrice de nos identités et de nos intérêts. A l’inverse, maintenez des dirigeants comme Hollande à la tête d’une France même sortie de l’Union et rien ne s’améliorera. Le Brexit est un symptôme de la maladie bruxelloise, pas un remède.

    S’il faut donc refuser l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui, il est vain de chercher la solution dans une sortie mécanique de l’Union. Il faut, au contraire, imaginer une autre Union, une Union qui rende aux Etats toutes les prérogatives qu’ils peuvent parfaitement gérer à leur niveau. Une Union qui soit dirigée par les nations et elles seules. Une Union qui se prémunisse de la concurrence sauvage par une régulation des échanges commerciaux à ses frontières. Une Union qui assure son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis en rejetant le TAFTA et en créant une Alliance militaire européenne se substituant à l’Otan. Une Union dont la monnaie servirait les économies européennes comme le dollar sert l’économie américaine. Une Union qui mettrait un terme à l’invasion migratoire et qui aiderait les Etats à organiser la réémigration. Bref, une Union qui se préoccuperait de l’identité, de l’indépendance et de la puissance collective de l’Europe.

    L’Europe se doit être une cohérence entre les nations composantes, défenseurs en commun de leur civilisation européenne

    Dans le monde multipolaire qui est dorénavant le nôtre, marqué par le choc des civilisations et la montée des puissances anti-occidentales comme le monde chinois ou le monde musulman, il est essentiel que l’Europe impose à nouveau la puissance de sa commune civilisation. Et ce ne sont pas des nations isolées, divisées, envahies et culpabilisées qui peuvent nous rendre notre place dans ce monde-là.

    La sortie de la Grande-Bretagne, laquelle a toujours voulu une Europe de l’atlantisme et du libre-échange, pourrait faciliter l’émergence d’une Europe de l’identité, de l’indépendance et de la puissance. Le choc politique du Brexit pourrait par ailleurs créer l’occasion de refonder l’Europe sur de tout autres principes que ceux qui ont prévalu jusqu’à présent. Les tenants de la classe politique reconnaissent aujourd’hui que l’Europe bruxelloise est discréditée et qu’il faudrait la rénover. Pourtant, ils ne semblent pas voir les fondements sur lesquels elle devrait être reconstruite et se contentent de proposer des modifications abstraites, voire absconses.

    Une nouvelle Europe

    Expliquons-leur, alors, que, si l’Europe s’affirmait demain comme le rempart contre l’invasion migratoire, si elle abandonnait son emprise bureaucratique sur les Etats, si elle assurait par sa monnaie et sa politique commerciale la réindustrialisation du continent et si elle rendait aux Européens leur fierté par une indépendance et une puissance retrouvées face aux Etats-Unis, les institutions européennes deviendraient enfin populaires.

    Encore faudrait-il qu’au lieu de se réjouir passivement du Brexit, ceux qui s’opposent au Système en place fassent comprendre aux Français que l’Europe peut être tout autre chose que ce que les Européistes en ont fait et qu’elle pourrait constituer un puissant instrument pour combattre le politiquement correct et assurer la renaissance de notre nation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La 5e colonne rebeu existe, la preuve par l’Eurofoot !

    On se rappelle – enfin certains ! – de la polémique d’avant le début de l’Euro Foot 2016 provoquée par l’ancien champion de football Éric Cantonna contre le sélectionneur de l’équipe de France Didier Deschamps : il le soupçonnait ni plus ni moins d’avoir écarté Karim Benzema de sa sélection parce qu’il aurait « cédé à une partie raciste de la France. »

    Certains joueurs de l’équipe de France aux origines africaines ou dom-tomesques assez évidentes, ont aussitôt volé au secours de l’accusé : juré, craché, ce dernier n’était pas raciste. À les voir, et aussi nombreux dans la sélection, on ne pouvait que le reconnaître aisément.

    On pensait l’affaire terminée, mais non !

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