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Europe et Union européenne - Page 678

  • La montée des populismes : l'Allemagne

    En Allemagne, les populistes de l’AfD sont apparus dans le paysage politique à la faveur de la crise des réfugiés. Le jeune parti d’extrême-droite pèse 10 à 15%

    En Allemagne, les populistes de l’AfD – Alternativ für Deutschland – sont apparus dans le paysage politique à la faveur de la crise des réfugiés. Le jeune parti d’extrême-droite est crédité de 10 à 15% des intentions de vote aux élections de 2017. Le discours anti-système des populistes est un phénomène nouveau outre-Rhin, où la classe politique est moins décrédibilisée qu’ailleurs en Europe.
    Il y a encore deux ans, le climat politique allemand pouvait sembler paisible par rapport à d’autres pays d’Europe, avec une Chancelière battant des records de popularité et une extrême-droite quasi-inexistante dans les urnes. Mais le vent tourne. La crise migratoire est passée par là, la société allemande est plus divisée, et la parole se libère. On entend aujourd’hui des propos inimaginables auparavant, lorsque l’on interroge les électeurs du parti populiste AfD. Comme Hölm, un retraité de Saxe.
    Le problème, c’est que notre gouvernement ne fait absolument rien pour nous. Il faut qu’ils dégagent ! Ce sont des traîtres à la patrie. Le peuple ne joue plus aucun rôle, on ne nous demande plus notre avis. Et les médias sont à la botte, ils alimentent la haine contre nous. Regardez Pegida, plus personne n’en parle, c’est la loi du silence !
    Les manifestations de Pegida dans l’est de l’Allemagne et la montée du parti populiste AfD témoignent de ce « divorce avec le système ». L’inquiétude face à l’arrivée d’un million de réfugiés en 2015 a beaucoup joué, mais le mal est plus profond estime Henrik Träger, il est chercheur à l’université de Leipzig et spécialiste de l’extrême droite.
    L’AfD profite bien sûr de la question migratoire, mais plus largement de l’insatisfaction d’une partie du peuple vis-à-vis des partis établis, le sentiment de ne pas être pris en considération. C’est un phénomène classique que connaît bien la France avec le Front National. De la même manière, l’AfD se présente comme l’alternative au système.
    Voilà comment en l’espace d’un an, ce tout jeune parti fondé en 2013 est devenue une vraie menace électorale, il devrait faire son entrée l’année prochaine au Bundestag.

    Face à cette menace, comment réagissent les partis établis ?

    Pour l’instant c’est la stratégie du « tout sauf l’AfD » : un front républicain unanime pour rejeter les excès et les provocations de l’extrême-droite, comme au début de l’année, lorsque une porte parole du parti a fait scandale en proposant d’autoriser l’armée à "ouvrir le feu" sur les clandestins à la frontière. Mais le discours des politiques est en train de changer. On l’a vu après les régionales dans 3 Länder au mois de mars, scrutin marqué par une percée de l’AfD. Des voix s’élèvent dans le camp d’Angela Merkel, pour dire qu’il faut "savoir entendre le message des électeurs". La Chancelière elle-même a envoyé un signal dans ce sens après le scrutin.
    Je crois que nous devons clairement nous distancier de l’AfD mais aussi mieux expliquer quelles sont nos solutions. Par exemple, sur l’insécurité : la nuit du Réveillon à Cologne a fait naître beaucoup d’inquiétude, et nous devons savoir apporter des réponses. C’est comme cela que nous ferons reculer ce parti protestataire.
    Pour la CDU, le parti d’Angela Merkel, la menace est bien réelle. L’AfD récupère une partie des électeurs conservateurs, déçus par la Chancelière et sa politique jugée très « libérale » sur les questions de société.

    Malgré tout, l’Allemagne reste un cas à part pour des raisons historiques.

    Un exemple : après le Brexit, les partis d’extrême-droite de toute l’Europe ont réclamé des référendums : pas l’AfD. Pas officiellement en tout cas. Le sujet reste délicat en Allemagne… depuis Hitler, qui usait et abusait des référendums. Une preuve parmi d’autres que le poids de l’’Histoire reste très lourd. Emmanuel Droit est historien, directeur adjoint du Centre Marc Bloch à Berlin.
    La société allemande dans son ensemble est solidement attachée aux valeurs démocratique. La Seconde guerre mondiale en tant que spectre est toujours très présente dans les consciences historique. L’héritage négatif du national-socialisme continue à peser et protéger l’Allemagne, c’est une dige morale encore très solide
    Malgré cette "spécificité allemande", l’extrême-droite a choisi d’axer son discours sur les questions d’identité, sur la place de l’islam en Allemagne. Mais l’AfD est régulièrement secoué par des querelles internes et la dirigeante du parti Frauke Petry, passe l’essentiel de son temps à rattraper les écarts de langage de ses lieutenants les plus extrémistes.
    Cyril Sauvageot
    France inter 

    http://populismes.blogspot.fr/

  • Une armée pénètre sur notre continent et l’UE surveille nos légumes…

    70 % des Européens considèrent que l’Union est une source de « tracasseries administratives »

    Connaissez-vous le règlement d’exécution n° 543/2011 du 7 juin 2011 ? Il prévoit des « normes obligatoires pour dix produits normalisés » (sic). Ces « normes de qualité » fixent des règles de calibrage pour toute une série de fruits et de légumes, prévoyant l’obligation de respecter des calibres minima et maxima, ou des échelles de calibrage. Obsédés par les normes, les hiérarques européens mesurent tout : diamètre, longueur, largeur, poids…
     
    Bien entendu, la France doit se conformer aux normes voulues par l’Union européenne, et les diverses institutions qui lui sont liées. Nous sommes les obligés d’une machine kafkaïenne, plus préoccupée par le diamètre des tomates que par la guerre qui menace. Vous pourrez, d’ailleurs, retrouver toutes les informations relatives au règlement susmentionné dans le Guide d’achat public de fruits, légumes et pommes de terre à l’état frais, publié  par le ministère de l’Économie et des Finances en avril 2012.

    Lire la suite 

  • La Hongrie dénonce le leurre de l’« asile politique »

    Philippe Randa

    EuroLibertés cliquez ici

    Il faut distinguer « l’invasion » de la « colonisation » : une invasion est une action sinon militaire, tout au moins violente, agressive… la « colonisation », elle, est non-violente ; elle n’en est que plus perverse.

    Ainsi, l’Europe ne subit-elle pas depuis plusieurs décennies une quelconque invasion migratoire, mais une réelle colonisation, débutée avec une immigration de main-d’œuvre et accélérée par des lois comme celle du regroupement familial. Soutenue par les partisans du « Village mondial » et de la repentance obligatoire de l’homme blanc pour son « lourd fardeau » d’un passé colonialiste mensongèrement présenté comme d’exploitation, cette colonisation est désormais ouvertement prônée depuis l’année dernière par Angela Merkel, la chancelière allemande, qui a imposé à son pays d’accueillir un million de migrants, prétendument réfugiés politiques.

    Mais tous les gouvernements européens ne sont pas complices de cette imposture de langage ; ainsi Zoltán Kovács, porte-parole du gouvernement hongrois, a dénoncé en juin dernier, lors d’une conférence de presse, que « les réfugiés syriens arrivant en Hongrie ne sont plus qu’à la troisième, quatrième, ou même cinquième place des arrivées en Hongrie, en fonction des jours. Cela prouve bien que les migrants viennent d’autres régions du monde et que l’Europe n’est plus face à une crise des réfugiés, mais à un gros problème d’immigration » (propos rapporté par le site Euractiv).

    Zoltán Kovács a par ailleurs dénoncé la duplicité de l’Union européenne dans l’aide apportée à la lutte contre cette colonisation avérée de notre continent : « Notre collaboration avec la Macédoine et la Serbie a été plus fructueuse que l’ensemble de l’approche européenne (…) Les mécanismes efficaces de gestion de la crise ne sont pas des actions communes ou plus de solutions européennes, mais des efforts des États membres eux-mêmes. »

    La Hongrie n’a désormais de cesse de dénoncer les pays qui ont capitulé face au tsunami migratoire : « Nous estimons que les propositions de la Commission, des institutions européennes, tentent de gérer des conséquences de ce qui nous arrive. Leur formulation elle-même est parlante. Ces propositions tentent de suggérer que nous devrions gérer la migration, au lieu de stopper la migration. »

    Et pour preuve de leurs accusations, les Hongrois indiquent que c’est plus de 100 nationalités différentes qui ont été répertoriées parmi les flots de migrants : preuve que l’asile politique a bon dos, qu’il n’est qu’un leurre, la réalité est bien celle d’une arrivée massive de colons extra-européens, comme l’a déjà démontré le nombre extrêmement faible de personnes âgées, d’enfants et de femmes parmi les colonnes de « réfugiés ».

    Une fois acceptés en Europe, nul doute que ces hommes jeunes exigeront un regroupement familial pour les leurs et que dans un long sanglot de charité mal-ordonnée, l’Union européenne accèdera à leurs desiderata.

    « Nous estimons que le système de quotas est une fausse mesure de solidarité. Est-il vraiment conseillé de forcer un État membre ou des États membres à accepter des politiques à cause de l’échec d’autres États ? Je fais ici référence au comportement de certains grands États membres l’an dernier, quand ils ont refusé d’appliquer le système de Dublin et les protocoles de Schengen, sans consulter les autres États », a encore ajouté Zoltán Kovács.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les slogans clairs et nets de la campagne hongroise contre l’immigration

    A deux mois et demi du référendum sur la politique d’immigration, le gouvernement hongrois a diffusé les premiers slogans de sa campagne d’information en faveur du rejet des quotas d’immigrés voulus par l’Union européenne. Ça dépote ! A se demander si le gouvernement de la Hongrie ne s’est pas inspiré de la communication directe de Robert Ménard à Béziers !

    Articulés autour de « Tudta ? » (« Le saviez-vous ? »), les slogans clament : « Le saviez-vous ? Les attentats de Paris ont été commis par des migrants », « Le saviez-vous ? Les abus contre les femmes ont augmenté de manière exponentielle depuis le début de la vague migratoire en Europe », « Le saviez-vous ? Depuis le début de la vague migratoire, plus de 300 personnes sont mortes du terrorisme en Europe », « Le saviez-vous ? Bruxelles veut que nous recevions un nombre de migrants équivalant à la taille d’une ville », etc. Le référendum est fixé au 2 octobre.

    Hongrie immigration

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  • La CEDH interdit à la France de lutter contre la GPA

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    "La Cour Européenne des Droits de l'Homme faillit à sa mission en empêchant la France de faire respecter les droits de la femme et de l'enfant

    La CEDH vient une nouvelle fois de condamner la France pour avoir refusé de retranscrire à l'état civil français les actes de naissance d'enfants nés de mères porteuses à Bombay (Inde) en 2009 et 2010.

    Alors que la mission de la CEDH est de défendre les droits de l'homme, cet arrêt confirme que la Cour accepte le principe de la GPA alors même qu'elle consiste à louer des femmes et à opérer un trafic international d'enfants. Les filières économiques de la GPA sont évidemment à but lucratif pour les nombreux intermédiaires : agences, personnel médical, avocats...

    Le 3 octobre 2014, Manuel Valls déclarait au quotidien La Croix que «La GPA est, il faut le dire, une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes». Et il assurait que «En tout état de cause, le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA.»

    Constatant que les décisions de retranscriptions commencent à se succéder, La Manif Pour Tous appelle le Premier ministre à mettre enfin en acte ses paroles en faisant appel de cette décision de la CEDH.

    Par ses propos, Manuel Valls dénonçait à juste titre l'imposture des"fantômes de la République" : ce mythe développé par les partisans de la GPA consiste à faire croire que les enfants issus de GPA sont condamné à ne pas avoir d'identité civile en l'absence de transcription de leur acte de naissance à l'état civil français. Cette imposture doit cesser car ces enfants - et heureusement - ont bien des actes de naissance. Certes, ils sont établis à l'étranger mais cela n'a rien d'extraordinaire : des dizaines de milliers de personnes vivent en France alors que leur acte de naissance a été établi à l'étranger et ne sont pas retranscrits en France.

    Concrètement, seuls les parents d'intention sont gênés administrativement quand ils ont besoin d'obtenir un extrait d'acte de naissance attestant de la filiation de l'enfant. Autrement dit, cette affaire de retranscription à l'état civil français n'est qu'une manière de faire avancer la cause de la GPA pour ceux qui osent y recourir ou la défendre tout en prétendant être favorable à l'égalité homme-femme ! "De telles retranscriptions ne sont en rien une nécessité impérative" dénonce Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. "Ces recours devant la CEDH n'ont pour seul objectif que de faire avancer à petits pas la légalisation de la GPA en France. Ca suffit ! La marchandisation des femmes et des enfants, ça ne s'encadre pas, ça s'abolit" poursuit-elle.

    Pour toutes ces raisons, La Manif Pour Tous appellent les candidats à la prochaine échéance présidentielle à considérer la possibilité d'inclure dans leur programme la dénonciation du protocole liant la France à la Cour européenne des droits de l'homme, celle-ci trahissant gravement la mission qui est sa raison d'être.

    Quelques jours après les annonces du gouvernement sur la "PMA sans père", le risque d'une reconnaissance progressive du "droit à l'enfant" est une menace pour l'intérêt supérieur de l'enfant et la famille en général. La Manif Pour Tous sera attentive à la réaction du gouvernement qui doit impérativement faire appel de cette décision de la CEDH. Dans le cas contraire, ce serait un signal majeur en faveur du développement de la GPA, pratique sordide et intolérable. "C'est pourquoi nous étudions toutes les formes de mobilisation à la rentée, sans écarter l'hypothèse de nouvelles manifestations massives" conclue Albéric Dumont, Coordinateur général de La Manif Pour Tous."

    Marie Bethanie

  • La dictature Merkel : non l’Allemagne n’est pas une démocratie ! [rediffusion]

    Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia ♦ Angela Merkel a pris la décision de laisser entrer en Allemagne 800.000 immigrés supplémentaires (plus qu’il n’y a de naissances en Allemagne) – des immigrés appelés pour la circonstance « réfugiés » – et d’imposer aux Länder et aux communes de les accueillir en échange d’une aide du budget fédéral.

    Même s’il y a aussi derrière ce choix politique une opération de propagande internationale (montrer que cette fois l’Allemagne est dans le camp du bien !), cette décision ne manque pas de surprendre.

    En 2010, l’ancien ministre des Finances du Land de Berlin et membre du collège des directeurs de la Bundesbank, Thilo Sarrazin, a publié un livre choc consacré à l’immigration : L’Allemagne disparaît a été vendu à 2 millions d’exemplaires, preuve de l’ampleur des préoccupations du peuple allemand à propos de l’immigration. (*)


    A la même époque la construction d’une immense mosquée-cathédrale à Cologne a suscité d’intenses débats et de nombreuses manifestations.

    En 2014, le mouvement PEGIDA (Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident) a multiplié les marches de protestation en Allemagne.

    Malgré cela Angela Merkel, utilisant la sidération provoquée par l’image d’un enfant mort sur la côte turque, impose une vague d’immigration supplémentaire.

    La raison est simple : l’Allemagne n’est pas une démocratie.

    • Malgré la préoccupation des Allemands à propos de l’immigration, aucun parti politique n’est en mesure de tenir un discours critique sur le sujet. Les grands partis se l’interdisent. Les petites formations – électeurs libres ou Alternative pour l’Allemagne – osent aborder la question de l’euro mais pas celle de l’immigration qui mobiliserait davantage d’électeurs mais les exposerait au risque d’être qualifiées « d’extrême droite », voire de « nazies ». Or la reductio ad hitlerum est particulièrement redoutable en Allemagne.
    • Le risque est d’autant plus grand pour des partis politiques alternatifs ou un mouvement comme PEGIDA que le gouvernement a à sa main une puissante police politique : « l’Office fédéral de protection de la constitution ». Cette police politique, qui emploie 3000 personnes (et qui a des relais dans les polices des Länder), utilise massivement l’infiltration et la provocation. Comment se développer quand il faut en permanence chercher à distinguer le militant de bonne foi de l’agent provocateur qui s’infiltre ?
    • En 2001, le gouvernement, le Bundestag et le Bundesrat avaient tenté d’obtenir la dissolution du parti nationaliste NPD. La Cour fédérale de Karlsruhe avait refusé de suivre les ministres et les parlementaires car le dossier visant à prouver le caractère subversif du NPD était constitué de déclarations… d’agents infiltrés par la police ! De telles méthodes – filles de la GESTAPO et de la STASI – rendent difficile toute démarche tant soit peu politiquement incorrecte.
    • L’opération Merkel d’accueil de 800.000 immigrés supplémentaires met aussi en œuvre l’art allemand de la propagande : elle est rendue possible par un battage médiatique hallucinant accompagnant les mises en scène d’accueil des réfugiés. Quand on voit les haies d’honneur organisées dans les gares on se dit que Merkel a de beaux restes de son passé militant comme pionnière de la RDA !
    • La démocratie c’est le pluralisme, la liberté d’expression, la prise en charge des préoccupations des citoyens par les représentants politiques, l’absence de police invasive dans la vie des citoyens : aucune de ces conditions n’est remplie en Allemagne.

    Jean-Yves Le Gallou
    8/09/2015

    Article paru le 8 septembre sur Bd Voltaire

    (*) Note de la rédaction :

    Voir aussi : « L’Allemagne disparaît » de Thilo Sarrazin. Note de lecture de Michel Geoffroy.

    http://www.polemia.com/la-dictature-merkel-non-lallemagne-nest-pas-une-democratie-rediffusion/

  • Les 8 mesures de Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard contre l’islamisme

    Marion Maréchal-Le Pen, député (FN) du Vaucluse, et Gilbert Collard, député (RBM) du Gard, ont présenté aujourd’hui les huit « mesures parlementaires » qu’ils vont mettre en œuvre et qui devraient permettre, selon eux, de « lutter efficacement contre l’islamisme ». Les voici ci-dessous.

    Mesures Marion Collard islamisme

    http://fr.novopress.info/

  • Paris, Bruxelles, Magnanville, Nice : des multirécidivistes fichés d’origine étrangère tolérés par l’idéologie droit-de-l’hommiste

    Connus pour faits de délinquance ou liens évidents avec l’islamisme radical, ils n’ont pas été expulsés et/ou déchu de la nationalité française (lorsqu’ils l’ont acquise par le droit du sol ou une naturalisation). La fin de l’automaticité de la « double peine » décidée en 2003 par Nicolas Sarkozy alors à l’Intérieur, fait que nombre de délinquants étrangers restent en France malgré une condamnation pénale. La Cour européenne des droits de l’homme  (CEDH) interdit l’expulsion des terroristes dans leurs pays d’origine car ils y risquent des mauvais traitements, notamment au Maroc, Algérie et Turquie. Ce laxisme conduit à des attentats à répétition.

    Voici les profils des terroristes ayant frappé la France et la Belgique depuis le début 2015 :

    • Mohamed Lahouaiej Bouhlel : Tunisien de 31 ans ayant bénéficié d’un titre de séjour de 10 ans en 2009, époque où le gouvernement Sarkozy décida de porter à 80 000 le nombre de visas annuels pour les tunisiens. Condamné pour vol, puis agression d’un automobiliste avec une planche cloutée en janvier 2016 (6 mois avec sursis), il a pu rester sur le territoire à cause de la fin de l’automaticité de la « double peine » décidée par Sarkozy en 2003, permettant aux délinquants étrangers condamnés de rester en France.
    • Larossi Abballa, 25 ans, célibataire et né à Meulan (Yvelines), était connu pour de nombreux faits de droit commun (vol, recel, violences). Surtout, il avait déjà été condamné à trois ans de prison, dont six mois avec sursis en 2013 pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ». Mis en examen en 2011 par les juges d’instruction antiterroristes Marc Trévidic et Nathalie Poux aux côtés de sept autres personnes originaires de la banlieue parisienne, Larossi Abballa était accusé d’avoir recruté des candidats, de les avoir endoctrinés et de s’être préparé physiquement avec eux pour aller mener le djihad dans la zone tribale entre le Pakistan et l’Afghanistan. Entre le 5 décembre 2010 et le 26 février 2011, les huit hommes s’étaient retrouvés régulièrement en fin de semaine pour s’entraîner physiquement dans les parcs de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et d’Argenteuil (Val-d’Oise).
    • Les frères El Bakraoui : En octobre 2010, Ibrahim avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour avoir tiré sur des policiers à la kalachnikov. Avec un complice, Ibrahim commet alors un braquage chez un agent de change. Ibrahim reste dans la voiture et fait le guet. Une fois le braquage commis, les auteurs s’en vont, à trois, dans la voiture. La police tente de les intercepter mais Ibrahim El Bakraoui fait feu à plusieurs reprises sur les agents et blesse l’un d’entre eux de trois projectiles. Ibrahim avait été reconnu coupable et condamné à une peine de 9 ans de prison. En février 2011 cette fois, c’est Khalid El Bakraoui qui s’est retrouvé devant la justice. Il a été condamné à 5 ans de prison sans sursis pour des car-jackings. Lors de son arrestation à l’époque, il détenait des kalachnikovs avec ses complices. Pourquoi les deux frères sont libres en mars 2016 pour commettre leur massacre ?
    • Samy Amimour Le Figaro du 23 novembre dernier notait à son endroit : « c’est le symbole de l’inertie judiciaire et administrative qui confine à la cécité ». Ce tueur du Bataclan a été inculpé en 2012 pour un projet de départ au  Yémen, base arrière bien connue d’Al Qaida. Son passeport et sa carte d’identité lui sont retirés. Mais il a suffit à un de ses complices de  déclarer la perte de ses papiers à sa place, et on lui a réédité des originaux. Aussi, Amimour « devait » pointer au commissariat chaque semaine, chose qu’il ne faisait plus depuis septembre dernier. Ce qui n’a pas interpellé la « vigilance » des policiers chargés de le suivre.
    • Omar Ismael Mostefai : Il fait partie des terroristes du Bataclan. Condamné 8 fois pour des délits de droit commun entre 2004 et 2010, sans jamais être incarcéré! Fiché S pour radicalisation depuis 2010, sa fiche fut renouvelée un mois avant les attentats de Paris ! C’est la Turquie qui a prévenu la France en septembre 2013, qu’il serait en Syrie probablement. La police savait qu’il avait coupé les ponts avec son entourage, qu’il priait dans les mosquées tablighi de Lucé et Chartres. Mais laissé sans surveillance…
    • Abdelhamid Abaoud: Dès 2014 , ce belgo-marocain est repéré dans un vol Cologne-Istanbul, les policiers le soupçonnent d’aller faire le djihad. En janvier 2015, il échappe au démantèlement de la cellule terroriste de Verviers, la police belge est certaine qu’il en fait partie. Il a traversé les frontières européennes depuis la Syrie, en passant par Athènes où son portable est géolocalisé, pour revenir tranquillement dans sa ville natale de Molenbeek. A cause du refus idéologique de contrôler les frontières par les gouvernements eurofédéralistes, il peut aller à Paris et en revenir après avoir tué des dizaines de parisiens, victime du sans-frontiérisme.
    • Mohammad Al Mahmod et Ahmad Al-Mohammad: Le premier a  été contrôlé en Grèce le 3 octobre 2015 sur l’ile de Léros. Autorisé à entrer en Europe comme des centaines de milliers d’hommes seuls en provenance de Syrie, d’Afghanistan, du Soudan et d’Erythrée. Alors que l’Etat Islamique se vante d’infiltrer les migrants, il est entré dans l’espace Schengen de manière formelle tout comme son comparse Ahmad Al-Mohammad, lui aussi Syrien.
    • Jawad Bendaoud: Condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué au hachoir un adolescent de 16 ans, il sort déjà en septembre 2013 pour reprendre son activité de caïd.
    • Fabien Clain Condamné en 2009 pour être le chef d’un groupe de djihadistes voulant se rendre en Irak, il est condamné à 5 ans de prison mais ressort déjà en 2012. Il s’envole aussitôt pour la Syrie où il dirige la communication francophone de l’Etat islamique.

    http://islamisation.fr/2016/07/18/paris-bruxelles-magnanville-nice-des-multirecidivistes-fiches-dorigine-etrangere-toleres-par-lideologie-droit-de-lhommiste/