Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 684

  • Immigration : la sécurité nationale est le plus sûr rempart de la sécurité personnelle

    Le Pape François a publié son message pour la 104ème Journée mondiale du Migrant et du Réfugié 2018. Dans Le Figarovox, Laurent Dandrieu réagit :

    "[...]  Quand, dans ce nouveau message, François écrit que «le principe de la centralité de la personne humaine (…) nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale», il donne en quelque sorte une version plus théorique de cette précédente déclaration. La question est de savoir si, ce faisant, il ne cède pas à un certain idéalisme, potentiellement désastreux: car c'est oublier que la sécurité nationale est le plus sûr rempart de la sécurité personnelle, et qu'il n'existe aucune sécurité personnelle qui puisse exister en dehors de cadres politiques, juridiques et légaux qui en sont le rempart.Aucune sécurité personnelle ne peut exister si les nations occidentales, par exemple, du fait du terrorisme ou d'une immigration incontrôlée et ingérable, basculent dans l'anarchie.

    Par ailleurs, le principe de la centralité de la personne humaine oblige à considérer, aussi, que les citoyens des nations occidentales ont un droit évident à la sécurité nationale. On attend vainement, tout au long de ce texte, une prise en considération des intérêts des populations des pays d'accueil, qui ont droit, eux aussi, à la sollicitude de l'Église, et dont une partie de plus en plus importante vit, elle aussi, des situations de grande détresse et de grande précarité, matérielle, spirituelle et morale.

    Deuxième élément important et pour le coup très novateur de ce texte: le pape prend position pour «la défense des droits et de la dignité des migrants ainsi que des réfugiés, indépendamment de leur statut migratoire»: ce qui veut dire qu'il réclame des droits égaux pour les clandestins et pour les immigrants légaux, pour les demandeurs d'asile et pour les immigrés économiques. Parmi ces droits figurent «la liberté de mouvement dans le pays d'accueil, la possibilité de travailler et l'accès aux moyens de télécommunication»: ce qui veut dire, concrètement, que le pape réclame un droit d'installation préalable pour tous les migrants, avant même que soit étudié leur cas. Ce qui revient à donner une prime à l'illégalité d'autant plus forte qu'il est évident qu'un clandestin qui, entre-temps, aura trouvé un moyen de subsistance, aura d'autant moins de chance de voir son dossier rejetéCette prime à l'illégalité me paraît une seconde atteinte, très forte, contre les droits des nations et la citoyenneté: car la nation, la citoyenneté n'existent que par un consensus sur la légitimité de la loi. Si on postule que la loi est faite pour être contournée, il n'y a plus de bien commun possible.

    [...] Dernière clarification: en stipulant que les migrants doivent être mis en situation de se réaliser y compris dans leur dimension religieuse, le pape François donne une sorte de blanc-seing à l'entrée massive de populations de religion musulmane et à l'acclimatation de la religion musulmane sur le continent européen, en semblant indifférent aux innombrables problèmes identitaires et sécuritaires que cela pose.

    [...] Le discours de l'Église, en son Catéchisme, reconnaît à la fois le droit de migrer quand la nécessité s'en fait sentir, et le droit des États de limiter les flux quand ils l'estiment nécessaire. Mais, dans les faits, le discours des papes oublie fréquemment ce second aspect. [...]"

    Sous la pression de l'immigration de masse et de l'idéologie multiculturaliste, les sociétés occidentales se réduisent de plus en plus à une juxtaposition de communautés d'origines, de cultures et de religions différentes, qui se regardent en chiens de faïence faute d'avoir de référence commune, autre que de très vagues principes abstraits, tels que cette «culture de la rencontre» à laquelle le pape François tend à réduire l'identité européenne. Le bien commun, faute de valeurs partagées, se réduit ainsi à un vivre ensemble qui, de plus en plus, tourne dans la réalité à un apartheid de fait. Soit le contraire du but recherché, et une catastrophe civilisationnelle majeure en germe tant pour les peuples européens que pour les populations immigrées."

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/08/immigration-la-s%C3%A9curit%C3%A9-nationale-est-le-plus-s%C3%BBr-rempart-de-la-s%C3%A9curit%C3%A9-personnelle.html

  • ALORS, POUR LE PETIT JULIAN, ON LES PREND, CES MESURES, OU ON REGARDE AILLEURS ?

    suicide-tristesse-solitude-1550x660.jpg

    Devant la mort révoltante de toutes ces victimes innocentes, et de ce petit Julian, je n’entends aucune grande voix dire : « Plus jamais ça ! »

    Les enseignements sécuritaires à tirer de ces attentats sont clairs et conformes à ce que cinq ans d’attaques islamistes en Europe nous ont appris.

    On découvre en effet que la cellule djihadiste de Catalogne se déplaçait comme elle le voulait entre le Maroc, l’Espagne, la France, la Suisse et la Belgique. Que la voiture de l’un de ses membres a même été flashée en région parisienne. Qu’elle avait été louée, comme toutes ces voitures-béliers qui sèment la terreur dans nos villes. Que ces mêmes terroristes s’étaient procurés plus de 120 bonbonnes de gaz. Avec leurs cartes de crédit. Sous leurs noms. Même pas besoin de se cacher. Même pas besoin de voler une carte de crédit ou une carte d’identité. Et ils avaient un compte bancaire bien approvisionné…

    Tout cela commande d’instaurer des contrôles, des interdictions, des restrictions fortes sur le commerce de ces biens qui sont des armes de destruction massive, sur certains déplacements, sur certains flux financiers. Louer une voiture, acquérir une bonbonne de gaz, des couteaux ne peuvent plus être des actes automatisés, anodins, et doivent faire l’objet d’un questionnement, d’une attention particulière, notamment pour certains « clients ».

    Ne parlons pas, non plus, de la facilité de déplacement des terroristes, avant comme après les attentats, entre le pays d’origine et toute l’Europe : certains sont d’ailleurs toujours introuvables. Et on nous a dit bien hâtivement que la cellule avait été démantelée alors que le sinistre conducteur de la fourgonnette n’a été neutralisé que lundi soir… Et l’on ne peut s’empêcher de penser que si des frontières dignes de ce nom, à la fois intra et extra-européennes, existaient encore, ils n’auraient pas nagé comme des poissons dans l’eau sur nos autoroutes en se payant le luxe d’être flashés…

    Quand je vois le degré de technologie atteint pour qu’on puisse me localiser, me contrôler, me surveiller dans mes déplacements, mes transactions, les sites Internet que je consulte, etc., je me dis que tout cela est possible. À condition de le vouloir.

    Si, depuis cinq ans, de jeunes catholiques français avaient tué des milliers de personnes innocentes, je suis certain que les catholiques français seraient sévèrement contrôlés dans leurs activités de location de voitures, de bonbonnes de gaz, dans leurs déplacements, dans leurs migrations saisonnières, dans leurs activités culturelles ou cultuelles. Et je suis tout aussi certain qu’en tant que catholiques français, nous accepterions de bonne grâce de nous conformer à ces restrictions de nos libertés nécessaires à la sécurité de tous.

    Alors, on les prend, ces mesures ? Nécessairement il y aura des restrictions de nos libertés, mais les groupes concernés, s’ils sont de bonne foi, les accepteront sans problème. Encore faut-il que nous ayons la ferme volonté de les demander et de les faire appliquer, avec pédagogie certes, mais avec détermination. Désormais, après Barcelone, nous sommes au pied du mur. L’impératif sécuritaire doit l’emporter. Voulons-nous, oui ou non, protéger nos enfants ?

    Car on aura beau nous raconter des histoires, on voit bien que tout n’est pas fait pour garantir notre sécurité. Parce qu’une maire de grande métropole, obnubilée par son idéologie d’extrême gauche, a refusé ici d’installer des plots en béton. Ou parce qu’un juge ou une loi permettront à des assassins de circuler comme et quand ils le veulent. Et la liste serait trop longue de toutes ces tolérances, ces démissions, ces complicités.

    C’est curieux, mais devant la mort révoltante de toutes ces victimes innocentes, et de ce petit Julian, je n’entends aucune grande voix dire : « Plus jamais ça ! »

    http://www.bvoltaire.fr/alorspour-petit-julian-on-prend-mesures-on-continue-a-regarder-ailleurs/

  • NE PAS SE TROMPER D’ENNEMI (3) : LE GÉNÉRAL LEE ?

    http-o.aolcdn.com-hss-storage-midas-d57e029a486fc36bdb7673bd9d2ec30c-205564922-Robert_Edward_Lee.jpg

    À travers l’idéologie antiraciste, pourchassant les « phobies » en tout genre, l’intolérance a subrepticement changé de côté. La tolérance, aujourd’hui, ne se limite pas à l’acceptation de l’autre, elle exige de ceux qui sont plus réticents qu’ils renoncent à leur résistance et même à toute affirmation trop visible de leur identité. Le politiquement correct a métamorphosé la tolérance en intolérance, notamment à l’encontre des nostalgiques de l’identité autochtone.

    Ainsi, un événement malheureux mais très secondaire dans la situation mondiale actuelle a cependant bénéficié d’une audience planétaire. Une poignée d’extrémistes qui veulent protéger une statue du généralissime sudiste dans une petite ville de Virginie ne menace pas la démocratie américaine, ni n’attente aux droits des Noirs qui ont, fort heureusement, progressé. Sans la contre-manifestation, cette réunion de nostalgiques serait passée inaperçue. Malheureusement, au milieu de la confrontation que la police n’a pas évitée, un extrémiste a été tué.

    Le président a alors été sommé de choisir son camp. Il ne l’a pas fait clairement contre la volonté de l’Establishment. Il a pensé, en effet, que l’Amérique était le pays du pluralisme et de la tolérance, avec le droit d’exprimer des idées minoritaires et révoltantes, mais sans user de violences. Il a aussi insisté sur l’importance d’affirmer l’unité du pays dans sa diversité. L’identité du « Sud profond » fait aussi partie des États-Unis. Lee, le « déboulonné » qui avait été l’un des héros de la guerre contre le Mexique, avait moins défendu l’esclavage que la liberté des États. La suprématie du Nord industriel sur le Sud des grandes plantations ne signifiait pas seulement la libération des esclaves, mais aussi l’écrasement d’une économie moins avancée par une autre qui l’était davantage.

    La victoire de l’Union sur un Sud courageux et plein de panache, et la domination très dure des vainqueurs, avec l’arrivée des « carpetbaggers », ont laissé des traces. Le cinéma américain a le mérite d’évoquer cette histoire sans se limiter à une lecture, même si, avec le temps, l’élégance sudiste s’est estompée, et si la question de la ségrégation est devenue plus lancinante. Naissance d’une nation, de Griffith, est à la fois l’un des grands films de l’histoire du cinéma et une apologie du Ku Klux Klan ! Faut-il le censurer ou, au contraire, faire le pari de la liberté et de l’éducation ? L’acharnement de la gauche à tuer deux fois les morts – les Vendéens massacrés par la Terreur, les pieds-noirs chassés d’Algérie, les sudistes du Dixieland – n’est pas à l’honneur de la démocratie. Le Sud esclavagiste était démocrate. Le Sud conservateur vote républicain. Le gouverneur Wallace, qui s’opposait à l’égalité raciale dans l’éducation, y a été contraint par le président républicain Eisenhower.

    La démocratie facilite ces évolutions « en douceur » quand elle tolère la pluralité des idées et des familles de pensée issues de l’Histoire. Le véritable ennemi est celui qui veut détruire en totalité cette histoire, et c’est lui qu’il faut combattre.

    http://www.bvoltaire.fr/ne-se-tromper-dennemi-3-general-lee/

  • QUELLE GUERRE ?

    7199277_barcelone_1000x625.jpg

    Pieter Kerstens 

    Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Contre qui ? Combien ?

    Autant de questions auxquelles les responsables politiques répondent inlassablement et sans variante : « nous sommes en guerre contre le terrorisme ! ».

    De Nice à Londres, de Stockholm à Barcelone, en passant par Berlin, les tueries barbares se succèdent.

    On nous parle de voitures « folles » ou de camions « béliers ». Les conducteurs sont « déséquilibrés », sous l’emprise de médicaments ou alors totalement « bourrés ». La piste psychiatrique est maintenant systématiquement privilégiée…

    En conclusion, depuis 2 ans, de plus en plus de piétons sont des victimes malheureuses des accidents de la circulation.

    Mais, prudence, prudence, on doit absolument sanctifier le « Vivr’ensemble ».

    Il ne faudrait tout de même pas jeter de l’huile sur le feu… Et c’est pourquoi la mafia politico-médiatico-financière impose dès lors une langue de bois, alors que pour toutes ces tueries, les assassins sont dans une très large majorité des musulmans et que la comédie atteint le grotesque quand la presse Internet/TV /Radio nous diffuse les témoignages des voisins ou de la famille vantant les qualités (il était « si gentil », « travailleur », « sans problèmes », « timide ») de chacun des terroristes, sans que les journaux écrivent leurs prénoms : Saïd, Mohamed, Hassan , Abdeslam, Younes, Abdul ou Fayçal…

    Quand NKM avait prise une claque à Paris durant la campagne des législatives, TOUS LES MEDIAS se sont empressés de diffuser le nom, le prénom et l’adresse du coupable, qui a été jugé en 4ème vitesse : mais lui, ce n’était pas un rebeu !

    Les gouvernements nous prennent pour des imbéciles.

    Si tous ne s’en rendent pas encore compte, les électeurs restent chez eux, écœurés par les bassesses et la veulerie des pourriticards du « politiquement correct ».

    Une réaction des mougeons * n’est pas à exclure. Certains d’entre eux ouvrent lentement les yeux et découvrent que depuis des années nos gouvernants, nos politiques, nos institutions et la majorité de nos concitoyens font preuve de déliquescence morale, de décadence intellectuelle et d’un aveuglement prononcés.

    Une minorité grandissante estime nécessaire la restauration des valeurs ancestrales qui ont permis à l’Europe de diffuser sa culture et de défendre sa civilisation, par-delà les mers et au travers des siècles, à l’opposé de ce que l’on nous apprend.

    Un peuple qui se respecte, venge ses morts.

    Et ce n’est pas avec des pleurnicheries, des repentances, des fleurs, des devoirs de mémoires, des flagellations, des bougies, des culpabilisations et des doudous que l’on se débarrassera des fanatiques musulmans qui tuent nos enfants !

    *½ mouton ½ pigeon « En marche ».      

  • Attentats en Catalogne: la cellule neutralisée - Journal du Mardi 22 Août 2017

  • Prière à la mairie d’Oldham : Le double message de l’imam qui salue en réalité le djihadiste mort à Manchester

    Screenshot-275.png

    Suite à la publication par mes soins d’une vidéo montrant le maire musulman d’Oldham (Manchester), Shadab Qumer, imposer le récit d’une prière islamique par un imam lors du conseil municipal de la ville, les gens ont découvert avec stupéfaction la rapidité avec laquelle l’ennemi infiltre les institutions des états ouest-européens, même à l’échelle locale.

    Cette vidéo est un désastre en termes de communication, tant pour la gauche pro-musulmane que pour ses alliés musulmans. Il suffit pour s’en convaincre de lire les réactions stupéfaites des gens. Le journal d’extrême-gauche 20 Minutes a bien tenté, maladroitement, de se livrer à une intoxication en forme de “désintoxication”, rien n’y fait : tout le monde a vu ce qu’il fallait voir. Plus d’un demi-million pour ma seule page Facebook et bien plus par la suite puisqu’elle est reprise ailleurs.

    Je veux maintenant revenir sur un point crucial : la symbolique occulte qu’utilisent les islamistes et qui leur permet d’envoyer un message de mobilisation à leurs troupes tout en subvertissant leur ennemi. C’est-à-dire ici les Blancs de religion chrétienne ou agnostiques.

    Cette vidéo a été filmée le 12 juillet 2017, deux mois après l’attentat-suicide commis par un djihadiste à Manchester, le 22 mai. Officiellement, comme s’en flatte 20 Minutes, il s’agit de rendre “hommage” aux victimes :

    Dans la vidéo complète, qui est disponible sur le site de la ville, on entend la prière de l’imam, qui prie pour « se souvenir de ceux qui ne sont plus avec nous ». Une allusion aux victimes de l’attentat de Manchester, mais aussi à celles de l’attentat survenu au London Bridgeet à celles de l’immense incendie de la tour Grenfell à Londres. Après la prière, Shadab Qumer invite à respecter une minute de silence en leur mémoire.

    Posons-nous d’abord cette question très simple : est-il normal qu’après chaque attentat, il y ait toujours plus de manifestations de religiosité islamique en place publique et de discours expressément islamophiles de la part des autorités ? Non, bien sûr. Le réflexe humain le plus naturel, guidé par l’instinct de conservation, est de s’éloigner de la source de la menace.

    Or, plus la violence islamique se manifeste, plus les médias et les politiciens vantent les mérites de l’islam et de ceux qui s’en revendiquent.

    Alors, pourquoi ? Que se passe-t-il ?

    Eh bien c’est très simple : le terrorisme fonctionne.

    Lire la suite sur RETOUR D'AVALON

  • Terrorisme : l’inaction des dirigeants de l’Union européenne

    6a00d83451619c69e201b8d2a214c9970c-250wi.png

    Dénoncée par Nigel Farage, ancien leader de l’UKIP et chef de file de la campagne pour le Brexit, dans un entretien sur Fox News. L’inaction des dirigeants de l’Union européenne est responsable de la poursuite des actions terroristes dans l’UE revendiquées par l’Etat islamique. Ils se contentent d’affirmer leur « solidarité » face au terrorisme, « mais pas une seule fois nous n’entendons un seul dirigeant de l’Europe proposer quelque solution politique que ce soit ».

    « Ils sont toujours dans le déni parce qu’ils sont tellement gênés par le fait qu’ils sont à la racine de tout cela ». « Il y a un lien direct et une relation entre le nombre de personnes de religions et de cultures différentes que vous faites entrer et le nombre d’attaques terroristes ».

    Nigel Farage a rappelé que l’Europe centrale et orientale est à l’abri des attaques terroristes de l’Etat islamique, car les gouvernements s’opposent aux quotas de migrants que tente de leur imposer Bruxelles. La Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie refusent d’accueillir les migrants islamiques d’origine africaine et proche-orientale qui réussissent à pénétrer dans les pays frontaliers de l’Union – Italie, Espagne, Grèce…

    Les Britanniques ont choisi le Brexit pour des raisons de protection et de sécurité :

    « En réalité, nous voulons contrôler nos frontières, non parce que nous en avons contre tel ou tel, mais parce que nous croyons avant toute chose au contrôle sensé des frontières. » « On peut dire que l’Union européenne a payé le prix politique fort à travers le Brexit ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Quand le sage désigne la lune…

    Les Etats-Unis  détiennent  le triste record du nombre d’ homicides et des violences au sein des pays occidentaux, mais il y a des décès plus médiatiques que d’autres. C’est le cas avec  la mort d’une militante d’extrême gauche tuée à Charlottesville (Virginie) le 12 août. Un drame intervenu lors d’une contre-manifestation organisée par la nébuleuse antifa, notamment des membres des Black  Lives Matter, organisation très trouble  financée par le sinistre George Soros,  contre un rassemblement dénonçant la campagne visant à  déboulonner les statuts du (populaire) général  Lee.  Rassemblement au sein duquel, c’est vrai, étaient aussi visibles avec leurs panoplies folkloriques   quelques militants-provocateurs de groupuscules extrémistes, des suprémacistes blancs. Héros confédéré de la guerre de sécession, Lee est (était?) une figure suffisamment consensuelle -les amateurs  s’en souviendront- pour que  Général Lee  soit le surnom donné à la voiture flanquée du drapeau sudiste (une Dodge charger 1969) dans  la série télévisée à succès des années 80,  Duke of Hazzard (Shérif fais-moi peur) qui voyait  les deux cousins de la famille Duke au volant de leur bolide faire la nique au shérif du Comté de Hazzard dans l’Etat de Géorgie… Sud profond ou non, il est établi que le général Lee était tout sauf une brute sanguinaire pétrie de haine raciale comme l’ont rappelé fort justement Pierre Terrail sur boulevard voltaire ou encore un communiqué de l’Agrif.

    Invité de RTL matin  la semaine dernière, Bruno Gollnisch a été interrogé sur cet incident dramatique de Charlottesville. Il a refusé de hurler avec les loups,  de se servir de ce drame pour débiter les poncifs habituels, accabler Trump qui a eu le front de condamner toutes les violences d’où qu’elles viennent,  ou de ressasser les formules incantatoires  sur les abrutis de petits blancs et autres red neck qui n’ont pas voté pour Hillary Clinton… « Je condamne évidemment le meurtre. Je le condamne de la façon la plus claire qu’il soit »; pour autant « quand on connaît les faits, l’initiative des violences a appartenu aux contre-manifestants »  a  noté le député frontiste. « Mais je ne suis pas là pour arbitrer les conflits ethniques ou politiques extrêmement violents aux États-Unis», « J’essaye d’éviter à la France les problèmes que connaît la société multiculturelle, multiethnique et multiconflictuelle des États-Unis ! ».

    L‘amalgame est paraît-il un travers qui touche tous les mauvais esprits qui osent rappeler le lien entre immigration de peuplement et échec de l’assimilation, développement de foyers islamistes et de cellules djihadistes dans toute l’Europe. La  Finlande dans la ville de Turku avec une attaque au couteau le 18 août et, pire encore, l'Espagne la veille à Barcelone avec un véhicule fonçant dans la foule, viennent d’en payer le prix fort. Les  adversaires de l’opposition nationale et les progressistes de tout poil ne s’en privent pourtant pas.  Bel exemple en date,  la compilation  commise par Cécile De Sèze , «journaliste RTL », qui apprenait à ses lecteurs sur le site de la station qu’une même infamie, les mêmes relents nauséabonds  de la  bête immonde relient les défenseurs de la mémoire du général Lee à Charlottesville et les partisans Américains, Européens, Français  de la République  arabe syrienne, du  maintien au pouvoir de Bachar-el-Assad.

    « Selon le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie – et militant antinational de gauche ce qui n’est pas précisé ici, NDLR- (Bachar el-Assad) représente une figure, il est devenu le modèle de cette extrême-droite occidentale (…). Cette frange pense alors, selon le politologue, que le régime en place impose l’ordre et la stabilité face à des indigènes de couleur, de race inférieureL’extrême droite française est aussi concernée (…)  lors de la campagne présidentielle, Marine Le Pen avait déclaré dès le début du conflit syrien que contribuer à la chute de Bachar el-Assad, c’est permettre à l’EI de gouverner la Syrie. » Quant à  Jean-Marie Le Pen,  il  « louait déjà les qualités de l’héritier syrien (…).  Précédemment, il avait également regretté le temps où Kadhafi était à la tête de la Libye ou avait encore soutenu Saddam Hussein. (…).   Sylvain Crépon, spécialiste de l’extrême droite française et chercheur à Sophiapol -lui aussi un sociologue  juge et partie clairement marqué à gauche, NDLR- , explique qu’à la fin des années 1980, le Front National s’est posé  comme défenseur de l‘Occident chrétien  face au communisme. Quand le communisme s’est effondré, il a fallu trouver une nouvelle stratégie internationale et puiser dans les pensées de groupes qui développent la pensée du différencialisme culturel et s’opposent au métissage ».

    Ce mélange d’approximations, de raccourcis biaisés, de mauvais fantasmes, de duplicité intellectuelle et de simplisme bêta prêterait presque à rire s’il n’y  avait pas encore quelques lecteurs de bonne foi pour prendre pour argent comptant ce type d’élucubrations. Mais ce qui est une incontestable  réalité dont il faut se réjouir, c’est le recul constant de  l’Etat Islamique sur le terrain en Irak comme en Syrie ces derniers mois. Une  République arabe syrienne qui est en passe, fort du soutien déterminant  de ses alliés,  de gagner la bataille de sa survie face à l’hydre islamiste.

    Une dépêche de l’AFP rapportait notamment que si «6 millions de Syriens restent déplacés à l’intérieur du pays alors que plus de 5 millions ont trouvé refuge à l’étranger »,  « l‘Organisation internationale des migrations (OIM) a déclaré le 14 août que plus de 600 000 Syriens qui avaient quitté leur foyer en raison de la guerre, étaient rentrés chez eux entre janvier et juillet 2017 (…). En 2016, la moitié des retours avait eu lieu dans le gouvernorat d’Alep, et selon l’OIM, des tendances similaires ont été observées en 2017. La libération d’Alep en décembre 2016 et sa reprise aux terroristes de Daesh, ainsi qu’à d’autres forces rebelles djihadistes par les forces de l’armée syrienne, appuyées par l’aviation russe, a joué un rôle crucial pour le retour des déplacés au sein de la deuxième ville du pays. »

    Il faut aussi le noter, un certain nombre de vérités sur le conflit syrien finissent aussi par affleurer même dans les médias relayant habituellement la doxa officielle… et certaines hautes autorités morales ont été contraintes de lâcher du lest vis-à-vis de la propagande officielle. C’est (en partie) le cas de Carla Del Ponte ancienne présidente du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et membre jusqu’à une date toute récente  de la  Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie,   qui a annoncé  le 6 août qu’elle allait en démissionner. Dans le journal helvétique Blick, Mme Del Ponte confie : « Je ne peux plus être dans cette Commission qui ne fait absolument rien ».  « Au début il y avait le bien et le mal. L’opposition du côté du bien et le gouvernement dans le rôle du mal », et si  le gouvernement syrien affirme t-elle a  « perpétré de terribles crimes contre l’humanité », désormais « tous en Syrie sont du côté du mal ». 

    Sur le site de RT Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France,  estime que Mme Del Ponte « est loin d’adopter une approche équitable à l’égard de Bachar el-Assad et de son gouvernement, reprenant les poncifs ou mensonges des révolutionnaires et de leurs parrains occidentaux ou islamistes. Il est étonnant que cette femme de haut vol soit si obtuse, après six ans et demi d’une tragédie dont la véritable nature, les mobiles et objectifs, sont affichés par les agresseurs de la Syrie avec tant de cynisme (…).  Je suis frappé de constater que madame Del Ponte, membre d’une commission onusienne censée être impartiale, partage apparemment sans réserve la position des responsables et intellectuels occidentaux. Elle est venimeuse concernant Bachar el-Assad, chef d’un Etat agressé, qui défend la souveraineté, l’intégrité et l’indépendance de son pays ; elle est aveugle et sourde face aux voix venant de Syrie. »

    Reste que Mme Del Ponte admet cependant dans son entretien dans la presse suisse que «l’opposition (au gouvernement de Bachar el-Assad)  n’est désormais composée que d’extrémistes et de terroristes ». Une prise de conscience (partielle) dont  elle fit également  preuve  en admettant  l’utilisation de gaz sarin par les terroristes islamistes en Syrie en 2013. Quelques années auparavant , en 2008,  dans un livre coécrit avec Chuck Sudetic, un américain d’origine croate, Carla  Del Ponte,  avait aussi pris à  rebrousse-poil  le discours dominant en accusant  les chefs Albanais duKosovo, les islamo-mafieux de l’UCK, de s’être livrés, entre autres monstruosités,  au  trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes. Certes, à  l’époque où elle poursuivait de sa vindicte  les méchants serbes, relevait alors Bruno Gollnisch, Mme Del Ponte était « une vraie pasionaria dans sa traque et sa condamnation acharnée des patriotes serbes et croates alors que demeure une impunité plus que douteuse des criminels de guerre et mafieux bosniaques ou albanais. »

    D‘impunité  il est encore question aujourd’hui affirme Michel Raimbaud quand il souligne que Carla Del Ponte  « n’évoque aucunement l’urgence de traduire devant les tribunaux tous ceux qui, en Occident ou en Orient, dans les cercles d’influence et les rouages de l’Etat profond de leurs pays respectifs, ont conçu, financé, soutenu, armé les opérations de déstabilisation, de destruction et de mise à mort en Syrie comme tant d’autres pays. » Nous savons en effet que l’élimination  de la République arabe syrienne avait été planifiée et décidée par des commanditaires d’un tout autre calibre que les décérébrés sanglants des milices islamistes qui occupent le devant de la scène médiatique.  Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt…

    https://gollnisch.com/2017/08/22/sage-designe-lune/

  • ON REGARDE BARCELONE… ET ON OUBLIE SAINT-DENIS !

    PHO9d5a4322-c3f8-11e4-859e-0362b8a24416-805x453.jpg

    1 lance-roquettes anti-char, 3 pains d’explosif, 2 fusils à pompe, des munitions de 12 et 9 mm, 40 kg de résine de cannabis, des gyrophares et des gilets pare-balles.

    C’était jeudi dernier, le 17 août, le jour où le fascisme islamiste a frappé sur les Ramblas de Barcelone et à Cambrils, monopolisant totalement l’attention et les médias.

    L’horreur une fois encore, la folie criminelle, la guerre civilisationnelle, mais surtout les images qui font vendre, l’immédiateté des reportages qui n’en sont pas, « l’information en continu » qui ne s’attache qu’au spectaculaire, à l’émotion qui fouaille les ventres et les cœurs mais se garde bien de parler à la tête.

    En réalité, dans ces moments de pseudo-communion, l’information n’existe simplement plus. La réflexion encore moins. Ça évite d’établir entre les faits des liens qu’on pourrait juger « dérangeants ». Ainsi a-t-on passé sous silence ou presque la saisie qui a eu lieu ce jeudi 17 août à Saint-Denis, en banlieue parisienne, dans la cité Jacques-Duclos qu’on dit gangrenée par le trafic de drogue, en omettant que celui-ci est aussi le terreau où prospèrent les islamo-délinquants.

    Ont donc été saisis, nous dit Le Parisien : un lance-roquettes antichar et trois pains d’explosif tolite, deux fusils à pompe, des munitions de calibre 12 et 9 mm, 40 kg de résine de cannabis, de l’argent liquide, des gyrophares de police et des gilets pare-balles. Deux hommes de 30 et 40 ans ont été mis en examen et écroués pour trafic d’armes et de stupéfiants.

    Le bailleur, Plaine Commune Habitat, qui gère cette cité (et plus de 18.000 logements sur le département), écrit dans un communiqué avoir « à maintes reprises » alerté la préfecture sur « la situation grave » de cette cité, loin d’être un cas isolé à Saint-Denis. L’un de ses gardiens, récemment embauché, a été entendu dans cette affaire et l’on rappellera qu’un camion en provenance d’Espagne et transportant 500 kg de cannabis avait été intercepté par les douanes en novembre dernier alors qu’il entrait dans un local municipal de Saint-Denis…

    On peut, certes, se rassurer en feignant de croire que crime organisé et terrorisme sont des univers distincts, mais tout démontre le contraire. Nos terroristes « français » sont, sans exception aucune, des individus passés par la délinquance et le banditisme, et les jeunes qui se radicalisent en prison n’y sont pas arrivés en se trompant de porte avec les cours du soir.

    L’arsenal saisi jeudi n’était peut-être destiné qu’à attaquer des fourgons blindés ou faire exploser des guichets bancaires, mais rien n’est moins sûr. Et même dans cette hypothèse, on sait que l’argent des trafics finance le terrorisme de par le monde.

    Saint-Denis, l’une de ces cités radieuses de la France communiste d’après-guerre, est aujourd’hui un véritable abcès, un membre gangrené de la République française. C’est là que s’est achevée la cavale de Chakib Akrouh et d’Abdelhamid Abaaoud après les tueries des terrasses et du Bataclan en novembre 2015. Là où Salah Abdeslam, l’organisateur et dernier survivant du commando, avait déposé ses troupes à l’entrée du Stade de France.

    Un Salah Abdeslam qui conserve son mutisme face à la justice et dont le retour dans l’actualité n’intéresse curieusement pas les médias français, à l’exception du journal Ouest-France qui a rapporté l’information publiée par le quotidien hongrois Magyar Idök. On savait, à ce jour, qu’Abdeslam avait rapatrié depuis Budapest les trois auteurs de la tuerie du Bataclan qui arrivaient de Syrie. On apprend, aujourd’hui, qu’il aurait en fait rapatrié treize personnes en tout, des terroristes « infiltrés dans la zone Schengen par la frontière entre la Hongrie et la Serbie, dissimulés parmi les flots de migrants ». Mais le plus gênant, qui explique sans doute ce silence pudique des médias, c’est que « le réseau pourrait aussi avoir profité de l’assistance involontaire des nombreux bénévoles qui venaient en aide aux migrants : Salah Abdeslam a séjourné à deux reprises dans l’appartement d’un membre d’une organisation humanitaire ».

    Mais, chut ! En France, on ne critique pas les ONG.

    http://www.bvoltaire.fr/on-regarde-barcelone-on-oublie-saint-denis/

  • «Le patriotisme économique partout en vigueur... sauf en Europe !»

    Ex: http://www.lefigaro.fr/vox

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La question du «Made in France» a été au coeur des débats des primaires, à droite et à gauche. Eric Delbecque regrette que les pays européens, au nom du libre-échange, refusent le patriotisme économique que pratiquent pourtant Washington, Pékin ou Moscou.

    2364620465.pngEric Delbecque est président de l'Association pour la compétitivité et la sécurité économique (ACSE) et directeur du département intelligence stratégique de SIFARIS. Avec Christian Harbulot, il vient de publier L'impuissance française: une idéologie? (éd. Uppr, 2016).

    En dépit du résultat du premier tour, la primaire de la gauche a de nouveau projeté de la lumière sur la thématique du patriotisme économique, en particulier à travers la promotion du «made in France» par Arnaud Montebourg. Le sujet est capital et il est essentiel d'en débattre. Toutefois, il apparaît assez clairement que l'on continue à se tromper d'approche, chez les commentateurs comme au sein de la classe politique. Nombreux sont ceux qui persistent à associer «patriotisme économique» et «protectionnisme». Cette confusion fausse l'ensemble de l'argumentation autour d'une formule globalement travestie. Le patriotisme économique n'est ni un nationalisme économique, ni un repli frileux derrière nos frontières.

    Correctement entendu, il est une autre manière d'appeler à un retour du politique dans la sphère économique. Il revendique une stratégie nationale en matière de développement, une vision de notre futur industriel (travaillé en profondeur par l'ère digitale) et une implication publique intense dans la conquête de nouveaux marchés. La France et l'Europe sont loin du compte en la matière.

    Il suffit d'observer la machine d'assaut économique de l'Oncle Sam pour s'en convaincre. En premier lieu, ce dernier sélectionne drastiquement ses partenaires étrangers. A cette fin, les Etats-Unis créèrent le CFIUS (Committee on foreign investment in the United States: comité pour l'investissement étranger aux Etats-Unis). Et l'administration américaine ne se prive pas de l'utiliser, ou plutôt de faire comprendre aux investisseurs étrangers que cette menace plane sur eux. Ils sont donc fortement portés à la négociation… A travers cette structure et le texte de l'Exon-Florio (amendement au Defense Production Act de 1950, adopté en 1988), Washington pratique une politique que l'Union européenne ne peut même pas envisager: imposer un certain nombre d'administrateurs de nationalité américaine ou encore exiger que le choix de la stratégie de l'entreprise rachetée échappe partiellement ou totalement aux investisseurs étrangers. D'un point de vue plus offensif, les Américains mènent une véritable diplomatie économique (depuis l'ère Clinton) visant à imposer des groupes portant la bannière étoilée dans les pays «alliés» ou «amis», ceci en utilisant toutes les ressources disponibles de l'administration, y compris des services de renseignement. La Chine fait exactement la même chose.

    Notre continent, lui, joue les bons élèves de l'orthodoxie libérale (que n'aurait certainement pas validé Adam Smith). Le patriotisme économique - tel que la France peut le concevoir en restant fidèle à ses valeurs - milite pour la réciprocité dans les relations d'échange de biens et de services entre les nations. Bref, il faut se battre à armes égales, et pas avec un bras attaché dans le dos. Cette inconfortable posture résume pourtant notre situation. Alors que les Etats-Unis, la Chine ou la Russie mettent en œuvre de véritables dispositifs d'accroissement de puissance économique, nous nous accrochons à l'orthodoxie libre-échangiste. L'Hexagone, en deux décennies, n'a toujours pas réussi à construire une politique publique d'intelligence économique (c'est-à-dire de compétitivité et de sécurité économique) à la hauteur des défis qui se posent à nous.

    2848209307.gifLe problème vient du fait que l'Union européenne jouent les intégristes du droit de la concurrence, alors que les autres nations pensent d'abord à maximiser leur prospérité, même si cela implique de fouler au pied les principes de base du libéralisme. D'une certaine manière, Donald Trump explicite la philosophie des Américains, y compris celle des Démocrates: «Acheter américain, embaucher américain».

    Certes, notre pays a mis en place un premier dispositif entre 2004 et 2005 afin de fournir au gouvernement l'outil juridique pour autoriser ou refuser les investissements de groupes étrangers dans la défense et quelques autres secteurs stratégiques. Il fut complété par Arnaud Montebourg avec un décret permettant d'étendre cette possibilité aux secteurs de l'énergie, des transports, de l'eau, de la santé et des télécoms. Mais c'est la volonté qui nous manque, pas les outils juridiques. De surcroît, à l'exception des louables efforts législatifs du ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas (à l'origine de travaux importants sur cette question lorsqu'il présidait la Commission des lois), et de ceux - opérationnels - de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, il faut bien constater que nos gouvernants n'ont pas la moindre petite idée de ce que signifie et implique une authentique stratégie de diplomatie économique, fondée sur une alliance étroite entre le public et le privé (au bénéfice de l'emploi, des PME, et pas exclusivement à celui des grands actionnaires).

    Nos élites jugent la nation obsolète, comment pourraient-elles sérieusement concevoir une véritable doctrine en matière de patriotisme économique, et ensuite l'appliquer? Il faudrait affronter Bruxelles, remettre en cause certains dogmes de la «mondialisation heureuse», imaginer une politique économique qui ne sombre pas dans un protectionnisme idiot tout en refusant la mise à mort de nos industries, bref, il faudrait déployer une vision de l'avenir égale en créativité et courage politique à celle dont fit preuve le Général de Gaulle en son temps. Vaste programme!

    http://euro-synergies.hautetfort.com/