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Europe et Union européenne - Page 681

  • Seul le Front National récuse le nouvel impôt européen

    Communiqué de presse de Bruno Gollnisch,
    Député européen et membre du bureau politique du Front National

    Les groupes PPE (Les Républicains) S&D (Parti Socialiste) et ALDE (UDI) ont présenté une résolution commune hier, mercredi 6 juillet 2016, au Parlement européen sur les priorités stratégiques du programme de travail de la Commission pour 2017.

    Tous unis, ils ont, par un vote public (appel nominal) dont la preuve existe au procès-verbal, voté au paragraphe 34-1 un texte de leur cru demandant de financer rapidement l’Union européenne par de « véritables ressources propres ou en en mettant en place de nouvelles », c’est à dire la création d’un impôt européen qui se rajoutera aux charges démentielles déjà supportées par nos compatriotes.

    Cette nouvelle attaque contre les contribuables et leur pouvoir d’achat dans les enceintes parlementaires est très révélatrice. Avec les députés du Front National nous avons bien évidemment refusé de soutenir cette politique anti économique et anti nationale de matraquage fiscal toujours plus opaque, incohérent et injuste.

    http://gollnisch.com/2016/07/07/seul-front-national-recuse-nouvel-impot-europeen/

  • Autriche : les raisons de l’annulation du second tour de la présidentielle

    Dans sa livraison d’aujourd’hui, l’hebdomadaire Minute revient, sous la plume de son correspondant en Autriche, Karl Taïdic, sur les raison de l’annulation, par la Cour constitutionnelle, du second tour de l’élection présidentielle qui avait vu la victoire du candidat écologiste, Alexander Van der Bellen, sur celui du FPÖ, Norbert Hofer.

    Minute-Couv-Autriche-Français-souche-251x350.jpg« Au total, raconte Minute dans cette enquête particulièrement détaillée et longue de deux pages, ce sont 77 926 bulletins de vote par correspondance qui sont non valables, soit plus du double de la différence de suffrages entre les deux candidats (30 863 voix) et surtout, comme l’a remarqué la Cour, plus de cinq fois le nombre de suffrages qui auraient suffi à inverser le résultat de l’élection s’ils s’étaient prononcés différemment ! 30 863 voix d’avance pour un candidat, ce sont en effet seulement 15 432 suffrages qui se sont portés sur l’un plutôt que sur l’autre. »

    L’hebdomadaire explique aussi pourquoi il a été impossible de n’annuler que certains suffrages : « Par un travail d’une rigueur exemplaire dont ferait bien de s’inspirer, en France, le Conseil constitutionnel, la Cour a minutieusement identifié toutes les circonscriptions d’où émanaient ces bulletins litigieux à l’unité près. Elle a également motivé, exemples à l’appui tant c’est compliqué, l’impossibilité devant laquelle elle se trouvait de n’annuler que les votes par correspondance. En effet, un électeur d’une région peut tout à fait voter directement dans un bureau de cette région… tout en ayant la possibilité de voter par correspondance à partir d’un bureau d’une autre région ! Autrement dit, un tricheur peut voter deux fois, sans grand risque de se faire prendre ! Etant donnée la désinvolture qui a présidé au contrôle des cartes de vote par correspondance, il fallait procéder à l’invalidation de l’ensemble du scrutin pour être certain d’avoir annulé les votes doubles. »

    Le nouveau scrutin présidentiel aura lieu le dimanche 2 octobre prochain et opposera à nouveau, puisque les résultats du premier tour, eux, sont validés, les deux candidats arrivés en tête, Norbert Hofer (35,05 %) et Alexandre Van der Bellen (21,34 %).

    http://fr.novopress.info/

  • Fronts du Donbass et de Syrie : deux théâtres d’une même guerre

    Dans plusieurs articles et dans deux conférences données pour les « Journées eurasistes », patronnées par Laurent James à Bruxelles puis à Bordeaux, j’ai eu l’occasion de dire et de répéter que ces deux théâtres de guerre sont liés sur le plan stratégique. Je le répéterai ici car la prise de conscience de ces tragiques faits d’actualité peut contribuer à redonner aux Européens (et aux Russes) la conscience d’un destin commun : celui d’une civilisation bicéphale, ottonienne et rurikide en ses premiers fondements, non plus triomphante mais assiégée, martyre, conspuée comme un Heliand non reconnu par les homme triviaux, sans foi ni loi.

    Revenons aux deux fronts de la guerre en cours : il serait sot d’imaginer que la situation en Syrie n’a rien à voir avec celle, bloquée, qui afflige les régions de l’Est de l’Ukraine. L’histoire nous enseigne que les deux régions sont des « régions-portails », des « gateway regions » sur les « rimlands » entourant le « heartland », la terre du milieu, dominée par la Russie. La notion géopolitique de « gateway région » ou « région-portail » a été mise en exergue par le stratégiste américain Saul B. Cohen dans plusieurs de ses essais et ouvrages. L’importance d’immobiliser, de détruire ou de bloquer les régions-portail est cruciale pour la stratégie globale actuelle et passée des Etats-Unis puisque celle-ci a toujours consisté à interdire le déploiement de synergies continentales sur la masse territoriale eurasiatique, dans le Vieux Monde ou sur l’Ile-monde du géopolitologue britannique Halford John MacKinder. Cette stratégie globale implique d’empêcher toute coopération sur le long terme entre l’Europe centrale et la Russie. La pratique consiste dès lors à créer artificiellement des conflits dans les régions-portail afin qu’elles ne puissent plus jouer leur rôle d’interface entre grandes régions d’Eurasie. On y créera des turbulences permanentes ou des guerres de longue durée en appuyant indirectement des intermédiaires, des « proxies », dont l’idéologie est toujours farfelue, délirante, criminelle et fanatique. Pendant des décennies, les régions-portail seront inutilisables, ne pourront plus servir à joindre des énergies constructives.

    La partie de l’Ukraine située à l’Est de la Crimée a relié jadis l’Europe (représentée par les comptoirs génois et partiellement vénitiens) au reste de l’Asie aux temps de Marco Polo, des grands khans mongols et plus tard encore, bien que dans une moindre mesure. La côte syrienne était la porte d’entrée des longues routes terrestres vers l’Inde et la Chine. La nécessité vitale de contrôler cette voie d’accès a amené l’Europe occidentale à lancer huit croisades durant notre moyen-âge (Spengler nous expliquait toutefois que la notion de « moyen-âge » n’est valide que pour nous).

    Les réalités géographiques sont stables et permanentes. Elles seules sont significatives, au-delà des régimes ou des personnalités politiques, des idéologies ou même des religions. Tous les oripeaux idéalistes, utilisés pour susciter des guerres inutiles ou, pour être plus exact et précis, des guerres retardatrices (Carl Schmitt), sont autant de dérivatifs lourds et parasitaires pour aveugler les naïfs. MacKinder a voulu nous l’expliquer dans son livre magistral et plus ou moins oublié aujourd’hui, Democratic Ideals and Realities, qui a connu plusieurs éditions, chaque fois remaniées, entre 1919 et 1947.

    Aujourd’hui, si les deux régions-portail en ébullition étaient pacifiées, les puissances économiques situées à l’Est et à l’Ouest de celles-ci, pourraient permettre l’acheminement de biens et de matières premières par voies terrestres, oléoducs et gazoducs, chemins de fer entre l’Asie orientale, l’Iran et l’Europe (dans le cas de la Syrie) et entre la Chine, la Russie et l’Allemagne (dans le cas de l’Ukraine). Ce qui est important aujourd’hui, et donc ne pourrait subir d’entraves artificielles, ce sont les projets postmarxistes et « listiens » de la Chine : elle les a imaginés et a commencé à les mettre en œuvre grâce aux surplus qu’elle a pu engendrer en devenant le principal atelier du monde. Elle envisage de les réaliser dans le cadre des BRICS et/ou du Groupe de Shanghai, avec l’assentiment de la Russie et du Kazakhstan.

    Je parle ici très spécifiquement de projets « listiens » dans le cadre de cette grande organisation continentale car Friedrich List fut le principal théoricien du développement dans l’histoire du monde. Il demeure un classique de la pensée politique concrète et reste d’une grande actualité. Il ne faut jamais oublier que List impulsa le développement des chemins de fer dans l’Allemagne non encore industrialisée de la première moitié du 19ème siècle, initiative qui a permis l’unification territoriale des Etats allemands (du Zollverein à la proclamation du II° Reich à Versailles en 1871) et leur industrialisation fulgurante. Sans List, personne n’aurait jamais parlé d’une puissance allemande, politique et économique. Ce fut aussi List qui dressa les plans du creusement de canaux économico-stratégiques aux Etats-Unis (il fut fait citoyen américain), de façon à relier les régions des Grands Lacs aux ports de la côte est. En Allemagne encore, il propose aux cercles d’avant-garde politique, qui ne souhaitaient pas végéter dans l’aimable désordre de la Kleinstaaterei, de relier par canaux les bassins fluviaux de la Vistule à la Meuse dans la plaine nord-européenne alors dominée par la Prusse. Sans le génie de List, personne n’aurait jamais pu parler de la puissance agricole globale des Etats-Unis : en effet, l’Etat américain n’aurait jamais pu exploiter correctement le « wheat belt », la « ceinture de blé », du Middle West sans l’existence précoce d’un moyen de transport de masse vers les ports de l’Atlantique. De plus, l’approvisionnement aisé des grandes villes de la côte atlantique a permis d’attirer une immigration de grande ampleur venue d’Europe. Le ravitaillement était assuré.   

    Selon List, qui songeait en termes de multipolarité continentale et favorisait les projets d’unification pacifiques sous l’égide du développement technologique, le rôle de l’Etat est justement de soutenir et de subventionner les moyens de communication pour susciter le développement de forces créatrices, industrielles, techniques et privées, appelées à croître. En ce sens, Joseph Schumpeter est son disciple. List appartient donc à une école libérale constructive, non handicapée par un fatras de notions idéologiques nauséeuses, présentées comme eudémonistes. Il est la figure de proue d’une école pragmatique efficace et non stupidement conservatrice de statu quo handicapants, qui a pu, dans le cadre des Lumières actives et non des Lumières bavardes, rejeter les aspects négatifs de l’idéologie libérale vulgaire qui oblitère l’Europe et l’eurocratisme aujourd’hui.

    Les pionniers chinois du développement de l’Empire du Milieu se réclamaient de List, à la fin de l’ère impériale moribonde à la fin des années 1890 et aux débuts du défi lancé par les Républicains nationalistes de Sun Yatsen (qui réussit sa révolution en 1911). List a eu beaucoup de disciples chinois. Après les crises subies par la Chine au cours de la première moitié du 20ème siècle, les guerres civiles, les troubles provoqués par les « warlords » en lutte les uns contre les autres, l’occupation japonaise, l’ère communiste et la révolution culturelle, la Chine a décidé de se débarrasser tacitement du marxisme de l’époque maoïste, sans faire trop de tapage pour ne pas ameuter les masses auparavant conditionnées et les membres du parti. Cette « dé-marxisation » silencieuse est en fait une redécouverte de List et de ses disciples actuels, des plans qu’ils ont pensés et qui ressemblent à ceux que le maître initial avait forgés pour l’Allemagne ou pour les Etats-Unis.

    Ces plans ont donné la puissance économique, industrielle et agricole à ces deux pays. Les divagations idéologiques actuelles créent la confusion et font émerger des conflits empêchant l’éclosion et la mise en œuvre de développements utiles dans le domaine des communications, dont l’humanité toute entière pourrait bénéficier. C’est une politique belliciste et retardatrice (Carl Schmitt) qui a provoqué les guerres horribles et inutiles de Syrie et du Donbass. Et ces conflits pourraient, on l’imagine bien, être rapidement étendu au Caucase (Tchétchénie, Daghestan, Ossétie), aux provinces de l’Est de la Turquie (les Kurdes contre l’établissement turc), bloquant pour de longues décennies toute possibilité d’étendre les voies de communication ferroviaires, les oléoducs et gazoducs et les routes terrestres.

    Robert Steuckers.  

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • L’effet Brexit : référendum anti-UE en Hongrie

    Après des années de directives, sanctions et autres diktats, c’est à un terrible retour de bâton que doit se préparer aujourd’hui Bruxelles. Encouragés par le retentissant retrait britannique de l’Union, les pays membres qui ne supportent plus les oukazes de cette « nouvelle URSS » entendent bien secouer leur joug. Dernier exemple en date : celui de la Hongrie qui, refusant de se voir « colonisée », a annoncé mardi qu’elle organiserait le 2 octobre un référendum sur le plan européen de répartition des 160 000 demandeurs d’asile arrivés en Grèce et en Italie en 2015.

    Rappelons que, dès l’adoption de ce texte par les 28 en septembre, la Hongrie, qui se voyait imposer un quota de 1 300 clandestins, avait immédiatement dit « non », jugeant fort justement que celui-ci violait non seulement sa souveraineté mais mettait également en danger sa sécurité, du fait notamment de la présence de terroristes parmi les « réfugiés ». Refusant formellement de le mettre en application, Budapest avait même déposé en décembre un recours devant la justice européenne, et brandi la menace du référendum. Emporté depuis par l’effet Brexit, Orban a fini par mettre sa menace à exécution. De sorte que, début octobre, les Hongrois seront appelés à répondre à la question suivante : « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? »

    Une décision qui a bien sûr fortement déplu au Moloch bruxellois, dont les suppôts se sont empressés de rappeler que la Hongrie, comme les autres pays de l’UE, était « tenue de respecter les traités internationaux qui intiment aux Etats signataires l’obligation d’accueillir les personnes en quête de protection internationale et de leur accorder si besoin l’asile »…

    Avertissement qui n’est cependant pas du genre à intimider des Hongrois qui, il n’y a pas si longtemps, affrontaient quasiment à mains nues les blindés de l’Armée rouge !

    Dans la capitale magyare d’ailleurs, on a même déjà collé ici et là des affiches proclamant : « Envoyons un message à Bruxelles, pour que ce soit clair pour eux aussi. » Et Antal Rogan, chef de cabinet de Viktor Orban, annonçant que les patrouilles seraient doublées le long de la frontière sud avec la Serbie, rappelait encore cette semaine : « Seuls les Hongrois peuvent décider avec qui ils veulent vivre en Hongrie. »

    Franck Delétraz

    Article paru dans Présent daté du 7 juillet 2016

    http://fr.novopress.info/

  • L’effet Brexit : référendum anti-UE en Hongrie

    Après des années de directives, sanctions et autres diktats, c’est à un terrible retour de bâton que doit se préparer aujourd’hui Bruxelles. Encouragés par le retentissant retrait britannique de l’Union, les pays membres qui ne supportent plus les oukazes de cette « nouvelle URSS » entendent bien secouer leur joug. Dernier exemple en date : celui de la Hongrie qui, refusant de se voir « colonisée », a annoncé mardi qu’elle organiserait le 2 octobre un référendum sur le plan européen de répartition des 160 000 demandeurs d’asile arrivés en Grèce et en Italie en 2015.

    Rappelons que, dès l’adoption de ce texte par les 28 en septembre, la Hongrie, qui se voyait imposer un quota de 1 300 clandestins, avait immédiatement dit « non », jugeant fort justement que celui-ci violait non seulement sa souveraineté mais mettait également en danger sa sécurité, du fait notamment de la présence de terroristes parmi les « réfugiés ». Refusant formellement de le mettre en application, Budapest avait même déposé en décembre un recours devant la justice européenne, et brandi la menace du référendum. Emporté depuis par l’effet Brexit, Orban a fini par mettre sa menace à exécution. De sorte que, début octobre, les Hongrois seront appelés à répondre à la question suivante : « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? »

    Une décision qui a bien sûr fortement déplu au Moloch bruxellois, dont les suppôts se sont empressés de rappeler que la Hongrie, comme les autres pays de l’UE, était « tenue de respecter les traités internationaux qui intiment aux Etats signataires l’obligation d’accueillir les personnes en quête de protection internationale et de leur accorder si besoin l’asile »…

    Avertissement qui n’est cependant pas du genre à intimider des Hongrois qui, il n’y a pas si longtemps, affrontaient quasiment à mains nues les blindés de l’Armée rouge !

    Dans la capitale magyare d’ailleurs, on a même déjà collé ici et là des affiches proclamant : « Envoyons un message à Bruxelles, pour que ce soit clair pour eux aussi. » Et Antal Rogan, chef de cabinet de Viktor Orban, annonçant que les patrouilles seraient doublées le long de la frontière sud avec la Serbie, rappelait encore cette semaine : « Seuls les Hongrois peuvent décider avec qui ils veulent vivre en Hongrie. »

    Franck Delétraz

    Article paru dans Présent daté du 7 juillet 2016

    http://fr.novopress.info/

  • La grande dissimulation : l’histoire secrète de l’UE révélée par les Anglais (Christopher Booker et Richard North)

    Christophe Booker est journaliste. Richard North est ancien directeur de recherches au Parlement européen.

    la-grande-dissimulation.jpgCe livre est la traduction d’un ouvrage publié en anglais en 2003. Il donne une lecture britannique de la construction européenne et en établit de manière rigoureuse la généalogie. Le calendrier de l’éditeur de cette traduction française ne pouvait pas mieux tomber. Le Brexit lui donne une saveur toute particulière.

    Les cercles européistes tentent fréquemment de faire croire que cette construction européenne est un objet « sui generis » dont l’origine est relativement récente. Ce mensonge a pour but de masquer des origines plus que discutables, notamment le projet des Etats-Unis de contrôle indirect du continent. Les auteurs de cet ouvrage retracent le rôle des agences de renseignement américaines dans le processus de création des institutions européennes, ainsi que les liens que certains des acteurs européens, dont Jean Monnet, avaient avec ces services secrets américains.

    Dès lors, il n’est plus possible de croire que l’Union européenne « défend » l’indépendance des Européens.

    D’autre part, cet ouvrage démontre comment, sous prétexte de nous assurer la paix, cette Union européenne s’est développée sur un modèle d’abandon des souverainetés au profit d’une entité supranationale selon un plan conçu dès les années 1920 par Monnet et Salter.

    Pour les auteurs de ce livre, cela ne fait aucun doute : l’Union européenne s’est construite sur une succession de tromperies. Et c’est une véritable entreprise de propagande mensongère qui a été utilisée depuis des décennies pour obtenir l’assentiment des populations à ce projet devenu un dogme. 

    La grande dissimulation, Christophe Booker & Richard North, préface de Jacques Sapir, éditions de l’Artilleur, 832 pages, 27 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/la-grande-dissimulation-lhistoire-secrete-de-lue-revelee-par-les-anglais-christopher-booker-et-richard-north/57543

  • Présidentielles en Autriche : bien sûr qu’ils ont triché

    Pendant la soirée électorale du second tour de l’élection présidentielle autrichienne, le vote par correspondance était devenu pour les commentateurs télés « l’ultime espoir et l’ultime pensée ».
    Le candidat de l’opposition nationale au système européïste classé à l’extrême droite ne pouvait être battu sur le fil, par celui soutenu par les écolos bobos et les frileux des partis traditionnels étrillés au premier tour, que grâce aux 900.000 votes par correspondance. Entendez les Autrichiens de l’étranger, plus jeunes, ouverts et diplômés qui allaient barrer la route à l’Autriche en culotte de peau, rance et xénophobe. Déjà une présentation d’un vote supérieur à un autre, qu’on retrouve pour la Grande Bretagne.
    Et bien il n’y eut au final que 30.000 suffrages d’écarts.
    Il est évident qu’il y a eu des tripatouillages pour faire gagner Alexander Van der Bellen. La Cour constitutionnelle autrichienne a, fort justement, invalidé, ce vendredi 1er juillet, les résultats du second tour de la présidentielle du 22 mai. L’écologiste Van der Bellen, 72 ans, l’avait emporté sur le fil (30 863 voix d’avance, sur 4,3 millions de votants) devant le candidat d’extrême droite, Norbert Hofer, 45 ans.
    Il y a donc eu des …. Irrégularités. Si le scénario contraire s’était produit, on aurait bien entendu parlé de fraudes. Mais ceux qui s’opposent au camp identitaire ne peuvent tricher, ils commettent sans le vouloir des irrégularités, ils fraudent mais « à l’insu de leur plein gré. » C’est beau tout de même, l’analyse politique objective des médias idéologiques.
    Le président sortant, Heinz Fischer relativise à sa manière : «Au moins, maintenant, c’est clair. Ce sont des choses qui arrivent.» Normalement pas en démocratie, cher président.
    Ces «choses qui arrivent» en Autriche, ce sont ces irrégularités constatées dans quatorze circonscriptions. Dans la région de Graz, les enveloppes des votes par correspondance ont été «pré-ouvertes» la veille du décompte. A Villach, en Carinthie, le dépouillement avait commencé avant l’heure légale de 9 heures. Dans de nombreux cas, les assesseurs n’étaient pas présents, ce qui ne les avait pas empêchés de signer les procès-verbaux…
    On est consterné par le manque de sérieux, le désordre électoral, mais on n’évoque pas ce qui est évident, une manipulation du suffrage pour aboutir au résultat souhaité par le système.
    Le mouvement national autrichien va pouvoir récupérer une victoire qui de toute évidence lui a été volée. Ce déni démocratique donne un argument de poids au FPÖ ( Parti de la Liberté d’Autriche), qu’il ne manquera d’utiliser dans son argumentaire. Victimes d’un «système» politico-médiatique corrompu, les «Bleus» sont les seuls à dénoncer certaines pratiques . L’argument a déjà été utilisé en 1970 et en 1985, lorsque certaines circonscriptions avaient dû revoter pour des législatives, après des plaintes du FPÖ. Leur chef, Heinz-Christian Strache, en a ainsi profité vendredi pour enfoncer le clou. «La Cour n’a pas constaté une absence de manipulation, constate-t-il. Elle n’a tout simplement pas recherché de manipulation.»
    Les Autrichiens le savent bien et ne sont pas dupe des irrégularités sémantiques médiatiques qui sont des fraudes pour dissimuler la vérité. Certains notamment aux commandes sont prêts à tout pour fausser le vote du peuple, quand celui selon eux vote mal.
    Après la Grande Bretagne et l’Autriche, qui peut croire encore que les démocrates autoproclamés le soient vraiment ? Moins en tout cas que l’ancien président iranien Ahmadinejad, qui lui s’est présenté devant les électeurs et a accepté sa défaite. On notera tout de même que seuls les «mondialistes» remettent régulièrement en question le vote quand ils n’ont pas réussi à le manipuler suffisamment pour qu’il leur donne satisfaction.
    Ils devraient un un peu nous lâcher la grappe avec les valeurs universelles qui s’arrêtent de plus en plus au résultat du scrutin.

    Jean Bonnevey : Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuyZyAAlAEblEZcSKG.shtml

  • La voix du peuple La voie de la liberté

    Consternation de toutes celles et de tous ceux qui, à un titre ou à un autre, sont partie prenante dans le fonctionnement du Système : le peuple anglais et le peuple gallois ont osé l’impensable. Ils ont osé dire non au Système, dont une des illustrations majeures est l’Union Européenne.
    Pourtant tout avait été fait pour les dissuader de ce crime de lèse-majesté, tous les épouvantails avaient été brandis. En vain : avec flegme et bon sens, les « gens d’en bas » ont envoyé « les gens d’en haut » se faire foutre. C’est donc possible et ce premier enseignement du référendum britannique met la panique au sein de l’Etablissement car il démontre la force du populisme.
    Un populisme qui dit non à la City et donc au pouvoir du fric, non à Bruxelles et donc à la tyrannie bureaucratique et technocratique prétendant penser et décider à la place du peuple. Non à l’immigration et à la destruction des identités nationales. Et les gens du Système avouent redouter l’onde de choc : les Anglais montrent aux autres peuples d’Europe qu’il est possible de se libérer et de choisir une Europe des peuples et des patries.
    Et l’appel à un référendum se répand comme une traînée de poudre de pays à pays. Car il est temps de mettre au pied du mur ceux qui se gargarisent en permanence avec le mot « démocratie » : « Vous êtes démocrates ? Alors donnez la parole au peuple ». Un refus montrerait que les populistes ont raison et qu’ils représentent donc l’avenir.
    Décidément le 23 juin 2016 s’inscrit d’ores et déjà comme un grand jour dans l’Histoire du combat pour la liberté et l’identité.

    http://www.terreetpeuple.com/282-reflexion/actualite/1421-la-voix-du-peuple-la-voie-de-la-liberte.html

  • Réveil des peuples européens et prospectives

    L’élite globalisée qui nous mène tranquillement vers le grand carnage ne s’attendait guère à l’apparition d’une nouvelle réalité : le réveil des peuples européens. Car, oui, même si ce réveil a tardé à se réaliser force est d’admettre qu’il est désormais en train de s’opérer. Et à une vitesse insoupçonnée…

    Plusieurs témoignages concrets viennent corroborer ce constat.

    En premier lieu, de manière très prosaïque, les résultats des derniers scrutins s’étant déroulés en Europe : le vote autrichien et son annulation, les élections municipales italiennes et le référendum britannique.

    Sur ce plan, il faudrait remercier Angela Merkel pour ses décisions concernant les « migrants »…

    Mais d’autres observations peuvent se faire, hors du champ purement politique. Partout, le succès des « œuvres enracinées » ne se déments pas. Les émissions de télévision traitant de l’histoire battent des records d’audience et des centaines de milliers de personnes se pressent au Puy du Fou, parc où l’on ne trouve aucun manège (si ce n’est un carrousel) mais essentiellement des spectacles exaltants les grandeurs passées de la France. On ne parle pas suffisamment du succès des sites de généalogie.

    Une prise de conscience accélérée et globale semble ainsi se produire autour de thèmes tels que le localisme, l’alimentation, l’écologie, la décroissance, etc.

    Un ré-enracinement des peuples semble s’opérer.

    La méga-machine tente de récupérer pour son compte une part de ce mouvement mais n’y parvient que difficilement. Cette dynamique est bien trop étrangère à son logiciel cosmopolite et marchand.

    La question qui commence donc à se poser pour l’oligarchie est donc la suivante : comment endiguer le retour de l’Histoire et se maintenir en place ?

    Plusieurs scénarios semblent se dessiner, plus ou moins heureux.

    La stratégie de la tension (après nous le déluge)

    Le système pousse la logique de l’état d’urgence à son paroxysme.

    Un système répressif et tyrannique inouïe se mets en place, avec un contrôle poussé d’internet, des moyens de communication et de l’ensemble de la population. Les discours alarmistes se succèdent. Les instances internationales grondent et des menaces d’interventions militaires pèsent sur les Etats désirants quitter l’Union Européenne. Les élections où les « populistes » l’emportent, véritables dangers pour la démocratie, sont invalidées.

    La submersion migratoire se poursuit et s’accélère.

    La récupération (le « populisme bis »)

    L’oligarchie parvient à construire un discours alliant libéralisme et autoritarisme, une sorte de « populisme bis ».

    Les populations se tournent vers les leaders incarnant cette voie. Ces derniers semblent être enfin en phase avec leurs préoccupations (remplacement de population, emploi, avenir des futures générations, etc.). Le système feint et parvient à récupérer à son avantage les crises qui se succèdent. Néanmoins rien ne change sur le fond, l’UE se maintien malgré quelques soubresauts.

    Surtout, l’invasion migratoire se poursuit malgré quelques restrictions « cosmétiques » et les effets d’annonce.

    L’abdication (les peuples reprennent la main)

    La méga-machine ne contrôle plus la situation.

    Les attentats se succèdent à une cadence de plus en plus rapide. La crise économique et financière s’aggrave. Les forces de l’ordre abandonnent progressivement les populations à leurs sorts. Elles se concentrent sur la garde des grandes métropoles, des lieux de pouvoir, des infrastructures et surtout sur leur propre sécurité. Plusieurs nations quittent l’Union Européenne. Partout les mouvements populistes prennent le pouvoir, tant au niveau local que national. L’oligarchie abandonne le navire et les peuples d’Europe reprennent peu à peu les rênes de leurs destinées.

    La remise en place de frontières strictement contrôlées tarie le flux migratoire. Des politiques de remigration sont mises en œuvre.

    Un impératif : quitter le bocal et se mêler au peuple

    Pour l’heure il semble délicat d’envisager laquelle de ces voies historiques sera empruntée. Il est néanmoins certain, dans l’interrègne que nous traversons, que les trois sont en train de se dessiner.

    Les « radicaux », opposés frontalement au système, portent une grande responsabilité car ils ont la capacité de comprendre et surtout d’expliquer les enjeux de l’époque. Jamais, depuis ces 60 dernières années, les peuples européens n’ont été aussi réceptifs et ouverts à un discours de ré-enracinement et de réappropriation identitaire.

    L’enjeu consiste à savoir si ces radicaux, qui ont beaucoup réfléchi et qui sont en mesure de proposer de nombreuses pistes, sauront quitter le bocal de laboratoire où ils ont été enfermés et converger vers les peuples. Vers ces peuples qui n’ont jamais été aussi menacé et qui ne sont jamais posé autant de questions…

    Jacques Thomas pour le C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/