Europe et Union européenne - Page 807
-
"Migrants" : Les enjeux géopolitiques que cache le torrent de propagande "humanitaire"
Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, géopolitique, immigration, lobby 0 commentaire -
Balayons d'abord devant notre porte
Au soir de la réunion du 14 septembre, il était évident que la réunion des ministres de l’intérieur de l’Union européenne avait échoué. Elle était consacrée en fait à l’immigration illégale, et pas seulement aux cas minoritaires des vrais réfugiés. Ces derniers, rappelons-le, sont estimés officiellement à 120 000 sur un total prévisionnel provisoire de 800 000.
La politique des États l'avait emporté sur la manipulation des émotions. Or, on s'achemine de toute évidence vers de nouvelles négociations, tergiversations, temporisations, au niveau des chefs d'États un jour, des technocrates le lendemain, des ministres un autre jour. Elles se dérouleront dans l'opacité. Mais leur résultat se concrétisera dans la clarté, celle de problèmes qui s'aggraveront alors qu'on se propose de les résoudre.
L'éditorial du "Monde" daté du 16 septembre dénonce en l'occurrence ce que son rédacteur appelle "l'Europe des égoïsmes nationaux".
Voilà qui semble, une fois de plus, bien mal poser le problème. "L'égoïsme national" bien compris, en effet, cela supposerait une considération prioritaire, par les gouvernants, de l'intérêt "national". Or, celui-ci, en France, par exemple, ne doit pas conduire à l'affrontement systématiques avec 27 partenaires, peuples frères et amis. Il commande toujours, au contraire, un rapprochement avec les quelques pays constructeurs de l'Europe dite du traité de Rome de 1956. Toute manipulation des opinions à l'encontre, notamment, de l'entente franco-allemande, mais aussi franco-italienne, etc. piétine cette réalité essentielle qui avait conduit, les pires adversaires des deux guerres à la signature salutaire du traité de l'Élysée.
De ce point de vue, il convient de se souvenir qu'en 2012 la présidence Hollande avait très mal commencé.
La première préoccupation de l'ancien président du conseil général de Corrèze et sa campagne électorale l'avaient conduit à exacerber artificiellement en antagonismes les divergences de vues avec Berlin.
Sa gestion même de la crise grecque, en particulier, avait été clairement inspirée par une crainte de plus en plus notoire de nos dirigeants : celle de voir l'État central parisien rappelé à l'ordre pour son propre surendettement et pour sa propre incapacité à maintenir le cap des réformes timidement et tardivement entreprises les années précédentes.
On doit prendre acte en ce moment que la logique même des dossiers l'amènent à chercher à réparer, hélas bien tardivement, cette mésentente qu'il avait ainsi provoquée. L'urgence, le bon sens et, pour rester dans le vocabulaire du "Monde", "l'égoïsme national" strictement franco-français le commanderaient.
L'éditorial du "Monde" en effet "regrette de se trouver en présence d'une association d’États liés par un accord de marché unique et pas grand-chose d’autre. C’est, poursuit ce texte, une régression par rapport à ses ambitions originelles. C’est aussi un aveu d’impotence collective dangereuse."
Voilà qui est faire, en partie à juste titre, le procès de l'Europe des États, de l'Europe toujours intergouvernementale, telle que conçue par MM. Delors et Lamy dans leurs bureaux de Bruxelles et négociée à Maastricht en 1992. Le passage à l'idée d'une véritable Confédération, – idée que semblèrent partager un temps Helmut Kohl et François Mitterrand, – dépassait le petit entendement et les petits moyens des producteurs parisiens de jus de crânes de technocrates.
Car toutes les erreurs commises depuis 20 ans ont été conçues par les rejetons cette caste hexagonale. Et l'on peut nommer parmi les responsables aussi bien un Giscard, promoteur du traité rejeté par la majorité des Français en 2005, Juppé et Toubon inspirateurs du désastreux accord de Nice de l'an 2000, mais aussi un Barrot, paradigme de l'ectoplasme propulsé à Bruxelles en récompense de sa docilité ministérielle de signataire des ordonnances du plan Juppé, et de tous ceux dont Chirac s'est débarrassé par la même procédure, utilisant les institutions européennes comme dépotoir, sorte de voiture-balai de notre classe politique. Cette procédure a été continuée sous Hollande avec la nomination de l'aimable mollasson Moscovici pour succéder à son confrère Barnier.
En observant par exemple le travail que produisent la plupart des eurodéputés français, on peut en mesurer les dégâts. À quelques exceptions louables ils siègent à ce parlement, élu à la proportionnelle depuis 1979, c'est-à-dire nommés sur les listes confectionées par les états-majors parisiens, en se désintéressant totalement de l'Europe : poubelle des uns, tiroir-caisse des autres.
La classe politique hexagonale, et notre système de partis subventionnaires, portent une responsabilité écrasante dans tous ces reculs, aussi bien ceux de la France en Europe, que ceux de l'Europe face au monde.
C'est là qu'il faut porter le coup de balai.
JG Malliarakis
-
Regard sur l'actu #18: Crise migratoire. Partie 1: Européens contre "réfugiés"
L’arrivée des « migrants » ne nous laisse aucun répit et on sait que les mois qui arrivent seront encore plus durs. Le flot ne fait que commencer et des centaines de milliers d’entre eux n’attendent que l’occasion de débarquer en Europe. D’après les chiffres de Frontex, 500.000 chances pour l’Europe seraient arrivées depuis janvier 2015. On multipliera par x pour avoir une idée réelle… De plus,d’après le renseignement militaire français, un million de pseudo-réfugiés sont prêts à faire la grande traversée pour l’Eldorado européen.
Le nombre d’informations concernant le problème est absolument énorme et en faire une synthèse est relativement peu aisé. Le lecteur m’excusera donc des inévitables oublis qu’il trouvera dans ce regard sur l’actu qui, comme tous les précédents, ne prétend pas à l’exhaustivité sur la question. Exceptionnellement, cet article sera divisé en deux parties pour davantage de clarté. La première concernera les faits les plus visibles et le trouble immense que cause l'arrivée de ces hordes de "migrants" en Europe. La seconde traitera de l'occasion qu'y trouve le Système pour trahir, une fois encore, les populations européennes, des tensions politiques en hausse dans notre continent et enfin de la résistance qui commence à sérieusement se développer, en France comme dans d'autres pays.
Comme toujours, il convient de commencer par une question de vocabulaire. J’emploie évidemment dans l’article qui suit les termes « migrants » ou « réfugiés » par facilité. On entend chez les mauvaises langues d’autres mots tels que : clandestins, parasites, envahisseurs... C’est bien loin de la vulgate actuelle prônant l’ouverture à sens unique envers des populations à l’exacte opposé de nous (tant racialement que culturellement) déferlant sur l’Europe à l’aide de faux prétextes, prêtes à tout prendre et surtout à s’imposer avec l’aide de tous les rouages du Système. La prophétie de Khadafi se réalise mais elle pourrait annoncer, à terme, l’unique occasion pour les peuples européens d’enfin sortir de leur dormition.
Partie 1: Européens contre "réfugiés"
Les Européens devant le fait accompli
Comme pour tout ce qui les concerne réellement, on n’a pas demandé l’avis des Européens au sujet de ces arrivées massives de « migrants »… Subissons, subissez ! Le peuple, la démocratie, tout ça, tout ça… Bidonvilles, violences, trafics, passeurs, c’est le tiers-monde chez nous. Et un tiers-monde qui importe sur notre sol ses rivalités. On a l’habitude, je sais… Les « migrants » sont certes tous unis dans le parasitisme mais entre eux, c’est une autre histoire. Voyez la situation à Calais où nombre de rixes éclatent entre les différentes nationalités à l’image de la dernière en date qui a impliqué « 200 ressortissants afghans et soudanais » et qui a fait 9 blessés qui ont été ont été « transportés au centre hospitalier de Calais ». Ils y seront soignés avec vos impôts.
Ils arrivent partout ! De la Macédoine à l’Allemagne en passant par l'Italie et les îles grecques, personne n’est épargné ! Le flot est intarissable. Ils franchissent par milliers les frontières et s’infiltrent dans chaque pays, dans chaque grande ville. Les chiffres parlent par eux-mêmes: dimanche dernier, près de 6.000 nouveaux arrivés en Hongrie en une seule journée! A Lille aussi, nous en avons ! D’autant que Martine Aubry fait tout pour en accueillir ! Un site internet « pour recevoir des dons et propositions d’hébergements de Lillois pour l’accueil des réfugiés et migrants » vient justement de voir le jour ! Les médias ne parlent que de ça en habituant peu à peu les Européens à considérer cette invasion comme inéluctable. Et souhaitable ! La rapidité avec laquelle les évènements se déroulent a comme conséquence principale de déboussoler l’opinion et de l’empêcher de réagir plus promptement. Pendant ce temps, médias et politiques martèlent leur discours larmoyant en en appelant à la « morale ». Cette « morale » culpabilisatrice où l’on vous parle comme si vous étiez des gosses à qui la leçon devait être faite. L’inénarrable Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, n’invite-t-il pas les Européens à «accueillir dans leurs bras» tous les gentils bisounours qui arrivent en masse ? Bisounours que vous verrez en action dans cette vidéo qui dit quasiment tout.
Des manipulations médiatiques qui réussissent de moins en moins…
Les Européens étant de plus en plus hostiles (c’est le moins qu’ils puissent faire, hein ?) à l’immigration, le « quatrième pouvoir », celui des médias, n’a pas cherché loin pour tenter d’inverser la vapeur : l’émotionnel. Ça marche encore un peu même si les grandes heures de ce type de manipulation semblent passées (la « Shoah » fonctionne moins qu’avant par exemple). On a donc décidé de frapper fort avec du haut de gamme : la mort d’un gosse, Aylan. Et une photo, une mise en scène plutôt, pour faire pleurer dans les chaumières. Il ne fallut qu’attendre un peu, quelques jours, pour apprendre à quel point la supercherie était grossière. Sur le sujet, je vous invite à lire le très bon article de Camille Galic, ancienne directrice de Rivarol.
Ne vous inquiétez pas, les rédactions aux ordres ne font que travailler et pondre les mensonges les plus gros pour continuellement occuper votre temps de cerveau disponible par les ficelles les plus usées. Revoici donc -dans Le Monde- le mythe des réfugiés climatiques (qui va de pair avec la religion du réchauffement climatique). Ils vont bien sûr devoir trouver accueil en Europe! La persécution envers ces populations est donc totale : religieuse, politique et maintenant climatique ! Pauvres gens !
Malheureusement pour eux, les Français sont de moins en moins dupes des tromperies médiatiques et une majorité de nos concitoyens se déclare hostile à l’accueil des « migrants ». Libération regrette d'ailleurs que la mort d'Aylan n'ait rien changé... Snif! Entre 56 et 64% des Français sont contre l'invasion selon les sondages. Les médias-menteurs sont bien obligés de s’en rendre compte car même « la poursuite des drames tout le long de l'été n'a pas changé l'opinion des Français quant à l'accueil des migrants sur leur territoire. » Et quelles sont les catégories les plus opposées à l'arrivée des persécutés imaginaires ? On le lit dans le même article : « l'opposition à l'accueil des migrants atteint son maximum chez les 35-49 ans(63 %) et les 50-64 ans (61 %). Seules les personnes âgées de 65 ans et plus se disent majoritairement favorables (à 62 %) à l'accueil de migrants et réfugiés. » Si les ouvriers sont les plus défavorables (à 71%) à cet accueil, «les cadres et professions intellectuelles supérieures, tout comme les retraités, sont à 57 % (pour)»… Etonnés par l'opinion des vieux cons?
Le vrai visage des « migrants »
Loin d’être les pauvres hères que les médias du Système décrivent, les migrants sont avant tout des profiteurs estimant que tout leur est dû. Des réfugiés économiques qui ne font, pour la plupart, qu’affabuler sur de prétendues persécutions politiques ou religieuses afin de se faire accepter dans le continent de la mollesse ! Revendicatifs comme jamais, ils réclament avec fougue que tout leur soit donné sans aucune contrepartie, un peu à l’image de leurs cousins qui sont chez eux chez nous avec des nationalités de papier depuis des décennies. L’habitude. La réputation européenne ! Celle de peuples sans couilles qui filent tout avec le sourire ! La bouffe distribuée doit être meilleure ou on la balance ! Et la connexion wifi aussi ! Pour les vêtements, seulement des marques ou alors on les brûle (comme dans la jungle de Calais dont traite un récent reportage de nos amis de TV Libertés). Sans oublier les logements mis à disposition (auxquels nos SDF n’auront jamais droit) où l’électricité a intérêt à fonctionner ! Comment recharger ces iphones qu’ils possèdent tous sinon? Et qui sont, il faut le dire, un premier pas pour s’intégrer dans notre continent (ils aiment les selfies en plus, comme vous !). Comment les ont-ils achetés ces iphones ? Comment ont-ils fait le voyage ? Qui coûte une fortune… Où ont-ils trouvé l’argent ? Ou alors qui le leur a donné ? De nombreuses questions sont encore à élucider. En voici une dernière et pas des moindres : pourquoi voit-on si peu de femmes et d’enfants parmi eux ? Même Marine le Pen le dit : c’est « une immigration économique et non pas […] une immigration de réfugiés politiques, car si c'était des réfugiés politiques nous aurions 75 % de femmes et d'enfants et 25 % d'hommes, et pas l'inverse ». Ne sont-ils pas censés fuir la guerre, les persécutions, la peste et le choléra, Satan et ses démons, Dracula et Freddy Krueger, l’enfer sur terre ? Si, si… Mais ils laissent femmes et enfants sur place. Logique.
Au moins, les envahisseurs ne se cachent pas sous de beaux masques : ils salissent et pètent tout, ne respectent rien et ne craignent absolument pas les autorités (complices de toute façon) des pays où ils arrivent. C’est zéro risque, man ! Voyez l’exemple boulonnais qui démontre bien qu’ils ont fort peu à craindre d’Etats dépassés et désarmés moralement ! Dégradations, pillages et vols au mieux ; viols et meurtres au pire. Les exemples fourmillent de partout et les plus marquants de ces derniers temps sont réellement ignobles. Cette pauvre enfant violée à Chemnitz par un individu « de type nord africain » déjà. Et ces deux retraités siciliens massacrés par le charmant Mamadou Kamara qui s’est même payé le luxe de violer la vieille dame ! Ils arrivent chez vous.
Chez vous, oui. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker invite d’ailleurs les Européens à «accueillir dans leurs bras» et, dès cette semaine, 160 000 réfugiés ayant fui la guerre et venant d'Irak ou de Syrie. Il souligne que la peur n'est pas bonne conseillère. «Il est temps de faire preuve d'humanité et de dignité.» Quand même ! Surtout pour les 4000 djihadistes liés à l’Etat Islamique qui en auraient profité pour débarquer chez nous où ils sauront apprécier le sens de jolis concepts tels que l’humanité et la dignité ! Des milliers d’autres seraient en attente en Libye, l’EI ayant renouvelé des menaces en ce sens depuis des mois.
A suivre dès lundi prochain. Nous parlerons de tous ceux (politiques français ou étrangers, grandes entreprises etc) qui encouragent et/ou aident et/ou profitent de ces arrivés de "migrants". La situation et les tensions causées dans la politique européenne seront également au programme, de même que les différentes formes de résistance à cet afflux de non-Européens, en France et ailleurs.
Rüdiger/C.N.C.
-
[Éditorial de L’Action Française 2916] Les migrants ressuscitent les frontières
La gestion par l’Allemagne des flux migratoires en provenance de Syrie, lesquels ne font que s’ajouter à ceux de la Libye, qui ne se tarissent pas, témoigne, s’il en était besoin, du fait que, contrairement à ce qu’on entend ici ou là, loin de penser « européen »,...
…chaque Etat membre de l’Union conduit en temps de crise la politique qui lui semble, à tort ou à raison, c’est une autre affaire, la plus conforme à son intérêt — du moins lorsque cet Etat est gouverné par des dirigeants dignes de ce nom, ce qui n’est plus, depuis bien longtemps, le cas de la France. Les media de l’oligarchie ne cessent de déplorer l’attitude des pays qui refusent d’accueillir ces « migrants », dont ils doutent à bon droit, du reste, de la qualité de réfugiés, et déplorent leur prétendu égoïsme, avec ce moralisme propre au projet européen — ainsi Juncker, le président de la Commission européenne, a déclaré dans son discours « sur l’état de l’Union », le 9 septembre, qu’ « il est temps de faire preuve d’humanité et de dignité », en accueillant tous les réfugiés qui se présentent.
Accuser d’égoïsme les gouvernants qui pensent en premier lieu au bien de leur peuple, comme c’est leur devoir, et le proclament ouvertement, c’est oublier un peu vite que c’est l’Allemagne, qui, la première, a donné le signal d’une attitude strictement nationale en décidant unilatéralement d’un accueil massif dont elle savait fort bien que ses partenaires auraient ensuite à supporter les conséquences en termes d’appel d’air et de masse. Oui, Merkel a cherché et cherche toujours à imposer sa politique aux Vingt-Huit, pensant, à tort manifestement, que parce qu’elle a à sa botte le dirigeant de la première puissance militaire et de la deuxième puissance économique de l’Union — en l’occurrence Hollande —, elle ne ferait qu’une bouchée d’Etats plus petits. Que Merkel ait été la plus nationaliste dans l’affaire, il ne viendrait à l’idée ni de nos journalistes béats devant la nouvelle icône des droits de l’homme, ni évidemment à des hommes politiques complices de sa politique, de le dénoncer. Merkel accueille : tous les Etats européens doivent accueillir ; Merkel ne peut ou ne veut plus accueillir et suspend Schengen en rétablissant des contrôles à ses frontières : c’est la faute de ses partenaires qui ne l’ont pas suivie et refusent la politique des quotas, c’est-à-dire de répartition obligatoire des clandestins, politique qu’Hollande avait dans un premier temps lui-même refusée, avant de se coucher, comme d’habitude. Et dès lors de brandir des menaces, avec une suffisance qu’on n’aurait plus cru possible — ou du moins que n’imaginaient plus possible les naïfs qui croient encore à un quelconque progrès moral de l’humanité, y compris dans les relations entre Etats, un progrès moral qu’incarnerait justement l’Europe institutionnelle. N’a-t-elle pas osé répondre, le 31 août, avec un humour typiquement germanique, semble-t-il, lors d’une conférence de presse, à une question sur d’éventuelles sanctions contre les pays réticents à une répartition : « Je ne veux pas sortir maintenant tous les instruments de torture » ? Or ces pays, situés essentiellement en Europe centrale et orientale, sont ceux qui ont toujours le plus souffert de l’expansionnisme allemand et dont un des prédécesseurs de Merkel avait fait, en quelques années, des protectorats avec la même passive complicité d’une république française, incapable à l’époque comme aujourd’hui, de concevoir les rapports internationaux comme des rapports de forces — ce que, pourtant, ils n’ont jamais cessé et ne cesseront jamais d’être —, rapports dans lesquels l’idéologie, hier le pacifisme bêlant du briandisme, aujourd’hui le droit-de-l’hommisme mercantile de l’oligarchie européiste, jouent le rôle d’anesthésiants.
Certes, l’échec, ce lundi 14 septembre, de la réunion des ministres européens de l’intérieur sur les quotas, montre que Merkel a sous-estimé la résistance de nations qui ne s’en laissent pas compter, au regard tant de leur histoire que de leur capacité d’absorption : une capacité d’absorption non seulement économique, mais également culturelle et religieuse, de flux d’allogènes disposés à tout, sauf à s’intégrer à des pays qui, en les accueillant avec une générosité confinant à la niaiserie, ne pourraient susciter que leur mépris. Toutefois, Merkel n’a rien lâché : Thomas de Maizière, son ministre de l’intérieur, a déclaré à la chaîne publique allemande ZDF, mardi 15 septembre, que les pays qui refusent les quotas, « souvent [...] reçoivent beaucoup de fonds structurels » européens. « Je trouve aussi juste (...) qu’ils reçoivent moins de moyens », a-t-il poursuivi en approuvant la proposition formulée en ce sens par Juncker.
De fait, si Juncker et Merkel sont la main dans la main, Hollande jouant les utilités, c’est que l’idéologie de l’accueil leur sert à tous deux d’anesthésiant pour contraindre les peuples à accepter une politique d’immigration qu’ils jugent conforme, la seconde à l’intérêt d’une Allemagne vieillissante mais encore forte de plus de 80 millions d’autochtones et qui, pense-t-elle, saura sans trop de préjudice, absorber cette main-d’œuvre étrangère, le premier à celui d’une Union européenne sans autre identité que le consumérisme. En bon négrier mondialiste, Juncker, toujours dans son discours sur l’état de l’Union, n’a pas omis de préciser : « La migration doit cesser d’être un problème pour devenir une ressource bien gérée ».
L’Europe n’existe pas. Elle est et demeure un mythe. La Pologne, la Hongrie, la Tchéquie ou la Slovaquie — le groupe de Visegrad — mais aussi le Danemark, la Lettonie ou la Roumanie, ne doivent pas être montrés du doigt : leur refus ou leur manque d’empressement est le témoignage d’une identité forte, qu’ils doivent à une histoire riche, souvent dramatique. Leur nationalisme défensif face à l’invasion n’est que l’expression de leur bonne santé morale. Persévérer dans l’être, tel est aussi l’objectif de Merkel, mais avec ce nationalisme agressif propre à la culture allemande qui, le plus souvent, fut aveugle sur ses propres intérêts. Bruxelles, qu’elle co-dirige avec la Commission européenne, tout à son universalisme matérialiste hors-sol, sert pour l’instant sa politique. La Grèce et l’Italie, quant à elles subissent, avec pour seul objectif de s’en sortir le plus rapidement possible. Seule la France, asthénique, joue un jeu « européen », l’Europe ayant toujours été, pour ses élites, l’autre nom du renoncement.
François Marcilhac - L’ Action Française 2916
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,9392
-
Le chaos
Près de dix millions de personnes en France sont en situation de grande fragilité par rapport au logement selon la Fondation Abbé Pierre. 700 000 personnes n’ont pas de toit du tout et plus de 200 000 dorment dans la rue. Des centaines de milliers de Français et d’immigrés légaux sont sur liste d’attente pour des logements sociaux. Et là, la présidente du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, Marie-Arlette Carlotti, nous sort de son chapeau 77 310 logements sociaux miraculeusement « vacants »… Précisant qu’en raison de leur statut, les « réfugiés » (comme il convient de les considérer tous) « ne se posent pas en concurrence avec d’autres publics en grande précarité ». Une énormité de plus, on n’est plus à ça près.
Depuis des mois, on nous serine que l’austérité est là, que les Français doivent faire des efforts, encore et encore, qu’il n’y a plus d’argent nulle part, qu’on en cherche partout, on divise les allocations familiales par deux, on alourdit les taxes, on rogne sur tout, mais Michel Sapin l’affirme : « C’est juste une question de quelques millions, à la mesure de ce que nous pouvons faire et qui ne se fera pas au détriment du reste. »
Ils nous disent absolument n’importe quoi.
Ils nous mentent à longueur de journée, totalement débordés qu’ils sont par la violence de l’invasion, paniqués par les conséquences, ligotés par leur idéologie, totalement à genoux. À l’image de Najat Vallaud-Belkacem qui affirme tout sourire que « c’est une chance pour les communes rurales puisque leurs enfants vont permettre de gonfler les effectifs des classes évitant ainsi la fermeture des écoles ». On sait en effet comme c’est une chance pour les élèves quand 70 % des effectifs d’une classe ne parlent même pas le français. Pierre Bernard le maire de Montfermeil avait témoigné à ce sujet il y a 30 ans appelant les pouvoirs publics à l’aide. À l’époque, le problème ne concernait que quelques rares secteurs en France, dont le sien, on sait comme ça a été une réussite. Là où 100 clandestins de plus posent déjà un problème, ils en font entrer au forcing 20 000, 50 000, 100 000.Le gouvernement nous entraîne à court terme vers le chaos social, sécuritaire, terroriste, humain. Avec la complicité de l’intox médiatique quotidienne. Mais la propagande marche de moins en moins. À tel point qu’il se trouve aujourd’hui une courte majorité de Français, 51 % selon OpinionWay, pour déclarer que le Front national a raison dans sa position ferme face aux migrants. Comme le fait justement remarquer un internaute, 51 % osent le dire, mais 90 % sont d’accord. Sur cette question, une consultation nationale est une urgence.
Hollande qui connaît déjà la réponse, s’en gardera bien.Caroline Parmentier
-
Un référendum pour sortir de Schengen, signez la pétition du SIEL
Le SIEL, mouvement souverainiste associé au Rassemblement Bleu Marine,lance une pétition pour appeler le gouvernement à organiser un référendum sur la sortie de l’espace Schengen. La question en serait : Voulez-vous ou non sortir de l’espace Schengen pour rétablir rapidement les frontières territoriales de la France ?. Face à l’ampleur de la crise migratoire que nous traversons, tous les moyens sont bons pour faire entendre la voix de Français qui refusent le Grand Remplacement favorisé par les instances européennes et facilité par l’espace Schengen. Ci-dessous, quelques extraits de la lettre ouverte au Président de la République appelant à ce référendum.
Monsieur le Président de la République,
Des centaines de milliers de “migrants” clandestins, venus d’Afrique ou du Moyen-Orient, submergeront cette année le sol européen, avec la complicité objective des autorités de Bruxelles dont la politique migratoire suicidaire agit comme un formidable appel d’air pour tous les parias de la Terre.
[…]
tous les Etats de l’Union européenne, y compris les plus récalcitrants, se verront imposer bientôt l’obligation de recevoir sur leur sol des quotas permanents de ‘‘migrants’’, au risque de déstabiliser progressivement l’identité des sociétés d’accueil. Anticipant ces choix politiques inavoués, votre gouvernement s’est organisé discrètement depuis plusieurs mois pour répartir partout en France le flot incessant de ‘‘migrants’’, assurer méthodiquement leur hébergement et garantir leur prise en charge par la collectivité, aux dépens du contribuable français.
[…]
Cet exode migratoire n’aurait pas prospéré à ce point s’il n’avait pas été facilité par l’espace Schengen, cet écosystème institutionnel ultra-libéral qui a dépouillé les Etats européens de la maîtrise de leurs frontières territoriales au bénéfice d’une technocratie européenne autoritaire.
[…]
Nous refusons d’accepter votre fuite en avant migratoire qui traumatise notre société, paupérise notre économie et cautionne la politique néo-libérale de Bruxelles, sans pouvoir nous exprimer démocratiquement à son sujet. C’est pourquoi nous vous demandons solennellement d’en appeler au peuple français, dans la clarté, en organisant au plus vite un référendum par lequel nos compatriotes seront amenés à se prononcer sur la seule question qui vaille : Voulez-vous ou non sortir de l’espace Schengen pour rétablir rapidement les frontières territoriales de la France ?http://fr.novopress.info/192318/referendum-sortir-schengen-signez-petition-du-siel/
-
Marine Le Pen contre l’immigration : Vidéo & communiqué sur la suspension des accords de Schengen par l’Allemagne
Le Front national est le seul parti français qui se positionne sans ambiguïté contre l’immigration.
-
La vidéo qui choque la Hongrie : un jeune « réfugié » menace d’égorger devant une équipe de télévision
Voilà une vidéo qui fait le tour de la Hongrie mais que vous ne verrez pas au journal télévisé d’une chaîne française. Une équipe de télévision hongroise filme un centre d’accueil pour réfugiés mis dans un état épouvantable par les immigrés qui y transitent. Devant l’équipe de télévision, un jeune « réfugié » fait un geste menaçant : il mime un égorgement. C’est sa façon à lui de remercier l’Europe qui l’accueille…
Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, insécurité, islamisme, lobby 0 commentaire -
Libertés, libertés chéries
La réunion extraordinaire, hier à Bruxelles, des ministres de l’Intérieur de l’UE pour répartir dans nos pays, de manière contraignante, comme l’exige la Commission européenne et l’Allemagne, les torrents migratoires qui ont pénétré en Europe a été un échec. Les Etats membres ont certes confirmé qu’ils acceptaient de se répartir 40 000 immigrés, comme cela avait été convenu fin juillet mais ils ne désirent pas aller au-delà. Alors que Berlin et Vienne, « face à l’inaction de l’UE », dixit le gouvernement allemand, ont rétabli des contrôles à leurs frontières, mettant fin ainsi à la libre circulation prévue par les accords de Schengen, le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, s’est ému de ce qu’«un certain nombre de pays ne veulent pas adhérer à ce processus de solidarité». Notamment «les pays du groupe de Visegrad» (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie).
Dans cette Europe des lâches, qui a refusé pour ne pas froisser l’Oncle Sam d’accorder l’asile politique à Julian Assange et Edward Snowden, Angela Merkel voulait faire déferler un nombre sans limite de migrants. Elle se rend compte aujourd’hui que les capacités d’accueil de son pays sont saturées mais entend imposer sa xénomanie aux autres.
Elle qui clamait que les Allemands ne voulaient plus mettre la main à la poche pour aider les Grecs, va débourser 10 milliards d’euros pour l’accueil des immigrés non européens, les 800.000 à un million de « migrants » supplémentaires qui vivront en Allemagne en 2015. Pour contraindre plus globalement les nations rétives à leur installation, elle a agité la menace de ne plus accepter les travailleurs détachés venant des pays qui refuseraient l’invasion migratoire, comme la République tchèque, la Hongrie, la Slovaquie ou la Pologne…Travailleurs européens qui pourraient être demain remplacés par des réfugiés Kurdes ou Somaliens qui coûteront encore moins cher à leurs employeurs…
En Allemagne même, les Allemands, quoi qu’en disent les médias occultant les manifestations anti-immigration à Dresde et Munich ces derniers jours, mais nous abreuvant a contraro d’images de braves Teutons applaudissant les colonnes d’immigrés sortant des gares et leur souhaitant la bienvenue, les craintes sont réelles.
Un récent sondage indiquait que 46% d’entre eux, malgré le lavage de cerveau auquel ils sont soumis depuis des lustres, s’opposaient à cette politique de substitution de population. Ces mêmes allemands qui avaient fait du livre de Thilo Sarrazin, Deutschland schäft sich ab (L’Allemagne court à sa perte) sur les conséquences de l’immigration-invasion, un phénomène de société et un énorme succès de librairie en 2010… Encore faudrait-il, certes, que nos voisins d’outre-Rhin aient la volonté de se donner un avenir notamment en faisant des enfants. Le taux de natalité en Allemagne (1,41 enfants par femme en 2014), comme celui de la France d’ailleurs (1,99 enfants par femme l’année dernière), soutenu artificiellement par l’immigration, n’assurant pas le renouvellement des générations.
La France qui rien que sous le quinquennat Sarkozy a vu s’installer un million d’immigrés « légaux » supplémentaires » se rebiffe elle aussi contre cette folle politique. Selon le sondage OpinionWay pour Metronews et LCI publié aujourd’hui, 51% des personnes interrogées estiment que le FN a « raison de défendre une position ferme », 48% jugent cependant qu’il « manque d’humanité ».
Pour faire barrage à cet éveil des consciences, à ce réveil populaire, les partis du Système s’interrogent sur la marche à suivre. Dans un entretien à Libération paru lundi, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a enterré l’idée même d’un front ripoublicain en décembre, jugé désormais contre- productif : « Dans les régions Nord-Pas-de-Calais et PACA, les listes menées par le PS ne se désisteront pas pour le candidat républicain le mieux placé entre les deux tours s’ils sont derrière LR et le FN.»
D’autres proposent une fusion de la liste du PS et celle des Républicains au second tour en cas de score très élevé du FN. D’après France Info il s’agit de la suggestion d’un ministre influent, seule solution pense-t-il, pour que la gauche ne soit pas chassée des exécutifs régionaux.
Une proposition qui a reçu l’aval sur France Info ces dernières heures de Christophe Caresche, député socialiste de Paris : « Si au soir du premier tour, on constate qu’il y a dans un certain nombre de régions un risque sérieux que le Front National l’emporte il faut envisager cette hypothèse » . « Face à ce risque, il faut que ceux qui sont attachés à la République s’unissent pour faire barrage à l’arrivée éventuelle du FN à la tête d’un certain nombre de régions. Personne ne peut nier aujourd’hui que le Front National est en dynamique. Donc la question est de savoir comment on s’oppose au fait que le FN puisse arriver au pouvoir dans un certain nombre de régions, qu’il puisse mettre en place un projet profondément destructeur pour la République (sic) . C’est de cela dont il s’agit ».
Ce dont il s’agit en fait constate Bruno Gollnisch, c’est bien en effet de poser les termes d’une alternative très claire entre d’un côté un projet frontiste de rénovation de la France, de libertés retrouvées, de renaissance nationale et de l’autre l’inféodation sans cesse accrue de la France aux dogmes mortifères de l’euromondialisme. Alors oui M. Caresche, vous pouvez juger notre programme profondément destructeur, mais il l’est seulement pour la Caste qui a confisqué le pouvoir, pour cette pseudo république hors-sol, sans frontières, anti-française, où les vœux des Français sont bafoués.
-
Invasion migratoire. Capitulation suicidaire de l’Europe – par Guillaume Faye
Cet article est la suite du précédent. Déferlante migratoire : la vague des ”réfugiés” s’ajoute, comme un raz-de-marée, à l’inondation en cours depuis plusieurs décennies. Alors que la majorité des peuples européens autochtones la refuse, la gauche et la droite, en France et ailleurs en Europe, comme la plupart des institutions médiatiques ou religieuses, comme aussi la Commission européenne non élue et coutumière de l’excès de pouvoir permanent, imposent aux populations, de manière dictatoriale, l’ ”accueil” de centaines de milliers de nouveaux immigrés. Sans aucun référendum. Au non d’un devoir moral qui est à la fois une perversion de la morale et un suicide. Mais aussi un exemple de mépris de la démocratie et de divorce irrémédiable entre les peuples et de pseudo élites. Prélude à une explosion.
Le jeu trouble de la pauvre Allemagne
C’est un jeu stupide et nuisible, irréfléchi. Les premiers ”réfugiés” de la nouvelle vague invasive (13.000) sont arrivés en Allemagne le 6 septembre, accueillis par des banderoles ”welcome in Germany” et des milliers de citoyens qui applaudissaient, hilares. Des milliers d’autres sont attendus en septembre. 150.000 places d’hébergement d’urgence sont ouvertes. Scènes pitoyables d’humanitarisme naïf où une partie d’un peuple se réjouit de sa propre invasion et de sa propre disparition, détruit à terme par cette migration de masse. Ce genre d’image, très médiatisée, est un encouragement fort à de nouveaux flux d’entrées de ”réfugiés”. L’Allemagne, avec une natalité ultra-basse et des flux migratoires considérables, peut vivre un changement de population, peuplée à la fin du siècle par une majorité de musulmans qui ne parleront même plus allemand. Ce ”nouveau pays”, devenu moyen-oriental et non plus germanique, à l’image de ses voisins béatement envahis, ne connaîtra pas la prospérité ni la paix mais, à terme, le désordre et le déclin. Il y a une bêtise politique allemande, insondable. Un oubli de soi.
Pour se faire pardonner et faire oublier le nazisme (qui continue d’obséder et de culpabiliser le psychisme collectif allemand) et pour donner au monde l’image d’une Allemagne exemplaire, le cœur sur la main, le gouvernement allemand se veut ouvert à toutes les immigrations. Thilo Sarrazin a fait scandale en écrivant L’Allemagne disparaît, best-seller paru en 2010, contre l’immigration et l’islamisation. 40 % des Allemands sont opposés à l’accueil de nouveaux immigrés, mais ils sont une minorité….
On a l’impression que l’âme allemande profonde, incapable d’équilibre, passe d’un excès à l’autre, sans souci du juste milieu (mésotès aristotélicien), par romantisme dépourvu de raison : de la brutalité raciste impitoyable à l’antiracisme le plus délirant. Deux stupidités parallèles : c’est l’extrémisme allemand. Ce romantisme, intéressant en art (jadis, plus aujourd’hui…) est débile en politique. L’Allemagne et la politique : incompatibilité absolue, ainsi que Nietzsche l’avait vu.
Comme une catharsis (”purification”), pour se faire pardonner les catastrophiques excès passés (de 1870 à 1945), les dirigeants allemands et une partie de leur peuple militent maintenant pour imposer à l’Europe une ouverture totale des frontières à l’inondation migratoire, sous prétexte de ”morale”.
Pascal Bruckner relève cette hypocrisie : « nous retrouvons chez les Allemands les arguments habituels des défenseurs de l’immigration : un ton humanitaire un peu bêlant doublé d’un calcul économique qui l’est moins. Les patrons allemands le disent explicitement : nous avons besoin de main d’œuvre. Pour eux, un tel afflux est une aubaine. Collusion entre l’ultra-gauche sans-frontiériste et le grand patronat » (Le Figaro, 04/09/2015). Les élites allemandes sont égoïstes à court terme mais suicidaires à long terme.
Questions sur la politique allemande
L’Allemagne et la Commission de Bruxelles – par l’intermédiaire de Jean-Claude Junker, une créature de Mme Merkel– fixent autoritairement des quotas d’accueil de ”réfugiés” aux pays européens, ce qui constitue un viol de souveraineté, un de plus, non prévu par les traités : la Hongrie, la Pologne, l’Espagne, la Grande Bretagne, la République tchèque tentent de résister – jusqu’à quand ? La France de Hollande, elle, a cédé.
Sigmar Gabriel, vice – chancelier et ministre de l’Économie, n’a pas hésité à sortir cette énormité, parlant des ”réfugiés”, le 8 septembre : « nous pouvons certainement gérer un chiffre de l’ordre du demi-million chaque année » : calcul purement économique dans un pays à faible taux de chômage, en déclin démographique et donc en déficit croissant de population active. L’économie allemande a donc besoin d’une main d’œuvre importée à bon marché. Cette alliance de bons sentiments chrétiens et de calcul financier, assortie d’une politique volontariste d’assimilation à la culture allemande, relève d’une démarche stupide, profitable à très court terme mais suicidaire et impraticable à moyen terme. Pour trois raisons : 1) avec l’interminable chaos guerrier du Moyen-Orient et de l’Afrique (tous liés à l’islam), les masses de ”réfugiés” ne vont cesser de croître, faisant exploser tous les ”quotas”. 2) La politique allemande d’assimilation de populations allogènes croissantes, musulmanes à 80% et prolifiques, va inévitablement échouer et déboucher sur l’importation du chaos ; et sur la dégermanisation du pays. 3) Plutôt que de relancer sa natalité (comme essaie d’y parvenir la Russie de Poutine) ou de refuser toute immigration et de miser sur la robotisation (comme le tente le Japon qui est, lui, pourvu d’une conscience ethnique et nationale), l’Allemagne, hallucinée, choisit la pire des solutions ; qui, paradoxalement, va ruiner à terme sa prospérité économique en créant le chaos ethnique. Une fois de plus, et pour des raisons différentes, depuis la fin du XIXe siècle, la politique allemande est nuisible pour l’Europe. Tout autant, sinon plus, que la politique américaine. Et la France ?
Naïvetés et démissions françaises
Et la France, qui renonce à sa souveraineté, oubliant tous les principes ”gaullistes” dont on se réclame avec une hypocrisie ridicule, s’aligne, surtout avec le gouvernement socialiste, sur les ordres de Bruxelles, de Berlin et de Washington. François Hollande, la girouette, qui prônait en mai 2015 un accueil des seuls vrais réfugiés, en refusant les quotas obligatoires pour chaque pays européen, vient de céder aux injonctions de la chancelière Merkel et d’accepter ces quotas. De ce fait, 24.000 ”réfugiés” attribués à la France (sur les 160.000 à répartir) vont entrer en septembre, en plus des 6.800 autorisés à venir en juillet, dans un pays qui compte 5 millions de chômeurs en chiffres réel et qui est endetté à 100% du PIB.. Selon Yves Thréard (Le Figaro, 08/09/2015), il s’agit d’un « engrenage » : « les réfugiés, combien seront-ils demain ? Sans doute des millions, fuyant la terreur islamiste. L’avenir le montrera, ce témoignage de générosité se révèlera une erreur irréversible. Combien de migrants dits économique vont continuer à s’engouffrer dans la brèche ? Comment raccompagner chez eux ceux qui ne sont pas éligibles au droit d’asile ? » En effet, 350.000 ”réfugiés” ont déjà pénétré en Europe depuis janvier, chiffre qu’il faudra tripler en décembre ! Et 4 millions sont en attente dans les camps de déplacés du Moyen–Orient.
Et ces nouveaux migrants sont tous musulmans, alors que 62% des Français estiment qu’il y a beaucoup trop de musulmans en France et que l’islam représente un danger. Selon la Cour des comptes, seuls 1% des déboutés du droit d’asile quittent le territoire. Réussir à entrer, c’est rester.
Le PS, dont l’idéologie fabrique à la fois le chômage de masse et l’immigration de masse, propose par le ”Réseau de villes solidaires”, que chaque commune accueille un quota de ”migrants réfugiés” (donc de clandestins), aux frais du contribuable. La droite LR (ex-UMP) est exactement sur la même position idéologique : l’initiative « J’accueille » lancée par le maire LR de Saint-Étienne vise à obliger, même les petites communes, à recevoir son quota de migrants illégaux ”réfugiés”. Le ministre de l’Intérieur, M. Cazeneuve, est d’accord et va coordonner cette initiative immigrationniste droite–gauche. Accepter et organiser l’invasion au nom de la charité.
Les propos d’Alain Denis, président des maires ruraux du Maine–et–Loire, empreints de bon sens populaire, ont horrifié l’oligarchie politico-médiatique parisienne : « il faut être cohérent : si aujourd’hui 10.000 réfugiés sont accueillis, demain il en arrivera 100.000 et après-demain un million ! La mesure d’urgence, c’est de lutter contre les fous, les guerres et le réchauffement climatique, pour que les gens puissent rester chez eux ! Nos politiques ne font que déplacer les problèmes. Alors on va bétonner la France pour faire des lotissements, et quand il n’y aura plus de terres agricoles, comment est-ce qu’on se nourrira ? Et le jour où le chaos s’installera dans notre pays, qui accueillera les Français ? »
Seul le FN reprend l’opinion de la majorité des Français. À l’Université d’été du FN, à Marseille, le 6 septembre, Marine Le Pen a osé énoncer l’évidence : « l’immigration, n’est pas une chance, c’est un fardeau », sans aller jusqu’à avouer que c’était une catastrophe. « Notre pays n’a ni les moyens, ni l’envie ni l’énergie d’être plus généreux avec la misère du monde ». Elle a justement dénoncé la « lourde responsabilité de l’Allemagne », qui s’engage à accueillir 800.000 migrants, ce qui va constituer un énorme appel d’air pour de futures vagues invasives. (Il semblerait d’ailleurs que Marine Le Pen, sous la pression de l’urgence de la crise migratoire et pour apaiser son grave conflit avec son père, revienne aux fondamentaux du FN.)
Nicolas Sarkozy, le faux dur, politicien calculateur, a commenté en ces termes démagogiques et superficiels les propos de MLP, leur « inhumanité », leur « absence de compassion » : « j’ai eu honte pour Mme Le Pen, de cette brutalité ! Quelle absence du moindre sentiment ! On n’a vraiment pas envie de faire partie de la famille Le Pen ! Nous sommes des êtres humains, nous avons des racines chrétiennes. Qui n’a pas été bouleversé par ces images ? »
En finir avec l’humanitarisme et le chantage émotionnel
Quelles images ? On ne raisonne, plus, on ne fait plus de politique, on fait de l’iconophilie ou culte des images médiatiques émotionnelles. Ces images racoleuses sont celles d’une manipulation médiatique mondiale, de nature marketing et commerciale, montrant un enfant syrien kurde noyé sur une plage de Turquie. Message subliminal pervers : c’est nous les coupables ! Une répugnante manœuvre de culpabilisation émotionnelle des opinions européennes a été entreprise depuis deux ans, à grande échelle à la suite de photos, de reportages – ad nauseam – de noyés en Méditerranée ou de ”réfugiés” retrouvés morts dans des camions ou ailleurs. Tout cela a été démultiplié par les réseaux sociaux Internet. Ce chantage moral a pour effet de dissuader les Européens de se défendre de l’invasion ; c’est une véritable manipulation mentale, un lavage de cerveau soft.
Au nom d’une charité chrétienne mal comprise, l’Église catholique sermonne et demande d’accueillir tous les migrants, exactement comme le parti pseudo écologiste mais vraiment trotskiste EELV. Le Pape François, dans la lignée de son discours culpabilisateur de Lampedusa, exige d’ouvrir toutes les frontières. Et il demande à chaque paroisse d’Europe d’accueillir des ”réfugiés” (pas des chrétiens d’Orient en priorité) mais tout le monde, sans distinction. Folie pure, dans la lignée d’une ”charité chrétienne” franciscaine et jésuitique qui perd la raison et oublie les fondements thomistes et aristotéliciens du bon sens. Tous, inconscients, oublient les avertissement solennels aux Européens des évêques de Syrie et d’Irak dont les fidèles sont persécutés : ce qui nous arrive, disent-ils, va vous arriver si vous continuez, par une charité dévoyée, à laisser s’installer chez vous des centaines de milliers d’immigrés, en majorité musulmans. Ce bon sens n’est pas entendu par les fous.
Bien entendu, les ”élites” immigrationnistes refusent de recevoir les ”réfugiés” chez eux : c’est au ”peuple” d’accomplir ce devoir d’accueil, dans les villages et les petites villes. La droite LR (ex-UMP) essaie de conjuguer l’accueil des ”vrais réfugiés” et le rejet des clandestins économiques. Pas crédible : quand elle était au pouvoir, elle a laissé filer, tout comme la gauche, les flux migratoires. Paroles, paroles…
M. Victor Orban, le Premier ministre de Hongrie, a choqué l’oligarchie politico-médiatique européenne en érigeant un mur de barbelés entre son pays et la Serbie et en déclarant : « aujourd’hui, nous parlons de centaines de milliers, l’an prochain nous discuterons de millions et, d’un seul coup, nous nous retrouverons en minorité sur notre propre continent ».
L’antidémocrate Fabius a dénoncé l’attitude « scandaleuse » de la Hongrie, qui tente de se défendre. L’Australie et Israël font de même, en beaucoup plus fort, mais le grand donneur de morale Fabius ne les condamne pas. Diplomatie ? La république tchèque, la Slovaquie et la Pologne semblent s’aligner sur la Hongrie pour s’opposer à l’invasion migratoire. Le premier ministre slovaque (de gauche), Robert Fico, a scandalisé les vierges effarouchées de l’Union européenne en déclarant, en accord total avec son opinion publique : « Je ne veux pas voir mon pays se réveiller un beau matin avec 100.000 personnes venues du monde arabe ».
Imposteurs et menteurs
Dans l’immédiat, c’est plus de 30.000 ”réfugiés” que la France devrait immédiatement accueillir (nourrir, entretenir, payer, loger) d’ici octobre si les quotas imposés par Bruxelles et l’Allemagne sont entérinés. En plus de tous les autres… La France ? Et pourquoi pas les richissimes pays du Golfe, qui accueilleraient ainsi leurs coreligionnaires – sauf les chrétiens, évidemment.
Les intellectuels et les inévitables ”artistes” ou pseudo artistes, population bien protégée, ne sont pas en reste de fausse générosité. Comme toujours, que ce soit en France ou aux USA, le milieu du show business, immigrationniste et bourgeois gauchisant, joue, pour des raisons médiatiques et commerciales, la carte de l’humanitarisme larmoyant.
Une cinquantaine d’ ”artistes” de cour, dont Line Renaud, Daft Punk, Dany Boon, Nicolas Canteloup, etc. ont signé un appel bidon intitulé « Une main tendue » pour exiger de l’Europe d’« assumer aujourd’hui le devoir d’asile ». Ils obéissent à l’idéologie dominante qui les entretient. Aucun de ces saltimbanques hypocrites et surpayés n’accepterait d‘héberger chez lui le moindre ”réfugié”. Leur générosité est un simulacre qui a ses limites.
M. Raffarin, le représentant de ”l’aile humaniste” des Républicains est favorable à une politique des quotas pour les réfugiés et estime que « la peur » du peuple (propos méprisants d’un grand bourgeois protégé et engraissé) face à l’afflux massif d’immigrés « vient de ce que la politique d’immigration n’est pas maîtrisée ». De qui se moque-t-il ? Il a été Premier ministre, aux manettes de l’État Que ne l’a-t-il maîtrisée ? Même remarque pour les donneurs de leçons, les politiciens Sarkozy et Juppé. Sarkozy, d’ailleurs, a lancé une proposition délirante et totalement inapplicable : il propose de créer des « centres de rétention au Maghreb » pour les migrants clandestins en provenance d’Afrique. On est sidéré par un tel niveau d’idiotie et d’irréalisme. Ce Sarkozy, qui est en partie à l’origine du chaos avec son intervention en Libye…
Pour l’instant, ils sont tranquilles dans leurs beaux quartiers, les politiciens, les journalistes, les ”artistes”, favorables à l’immigration massive, supportée par le peuple. Tant que l’inondation n’est pas arrivée chez eux. Patience, ça va venir. Et là, avec leur lâcheté habituelle, ils retourneront leur veste. Mais il sera trop tard.
Évacuer la mauvaise conscience
Ni la France ni l’Europe n’ont aucun ”devoir d’asile”, n’en déplaise à l’oligarchie politique et médiatique ni aux sermons froids des prélats catholiques. Assez de larmes et de faux gémissements. Pourquoi les millions de vrais ou faux réfugiés du monde entier se déverseraient-ils en Europe ? Ce devoir d’accueil universel, quel droit le fonde ? Parce que nous devons payer pour les ”crimes” de la colonisation ? On a l’impression que l’Europe est sommée de devenir le déversoir du monde. L’oligarchie culpabilise le peuple, le fait pleurer par une propagande médiatique et lui enjoint de s’ouvrir à une hospitalité illimitée qui signifie en réalité : invasion et colonisation forcée.
Nous n’avons pas à nous sentir coupables des noyés de Méditerranée auxquels nous portons assistance alors que nous devrions les refouler. Non, nous n’avons pas à nous laisser impressionner par les larmes de crocodiles des présentateurs télé et des politiciens. Et les autres pays du monde, que font-ils ?
Nous ne devons pas être paralysés par la pitié pour les autres, mais, comme n’importe quel autre peuple dans le monde, préoccupés par notre survie. Chacun chez soi, chacun responsable. Nous ne devons pas nous soumettre aux injonctions d’une Allemagne inconséquente qui manipule les institutions européennes en oubliant d’être véritablement ” européenne” dans l’âme et qui se livre à un égoïsme suicidaire pour se racheter une bonne conscience et une virginité morale.
Est-ce que les Indiens, les Chinois, les Japonais, les monarchies arabes accueillent les ”réfugiés” ? Les Etats-Unis, en quatre ans, n’ont accueilli que 1.500 réfugiés syriens ! Et pourtant, c’est en grande partie à cause de leurs interventions militaires déstabilisatrices au Moyen–Orient, avec leurs supplétifs britanniques, que nous en sommes là. C’est aux Européens de payer leurs pots cassés.
Le prochain et dernier article de cette série, à paraître très prochainement, s’intitulera : Invasion migratoire 3. Pour un remède de cheval.
Guillaume Faye
http://fr.novopress.info/192145/invasion-migratoire-capitulation-suicidaire-leurope-guillaume-faye/