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Europe et Union européenne - Page 806

  • D’où vient la crise grecque ?

    Quatre ans d'appauvrissement provoqués en grande partie par des politiciens sans scrupules et soumis de e complice aux ordres conjoints de Bruxelles, de La BCE et du FMI ont eu pour effet politique l'éviction du condominium politique de la Nouvelle Démocratie et du PASOK socialiste qui se partageaient le pouvoir depuis la chute du « Régime des Colonels » en 1974. Au grand dam de Bruxelles, le parti gauchiste Syriza a gagné les élections de février 2015 bien que l'oligarchie européiste se soit sûrement mieux accommodée de cette mauvaise surprise que d'une éventuelle victoire d'Aube Dorée. Et pour cause : l'extrême gauche fait partie du système mondialiste. Il fut un très court temps où elle se désignait comme « anti-mondialiste » ; mais très vite, comme terrifiée par cette qualification qui la présentait comme un ennemi du mondialisme, elle se redéfinit comme « altermondialiste », autrement dit mondialiste, mais d'une autre manière, à savoir socialisante et "trostkisante ». En effet, l'extrême gauche adhère à ces principes de base du mondialisme qui consistent à placer l'homme au centre de toutes choses et à nier la nature culturelle, enracinée des hommes. D'ailleurs, l'expérience montre que gauchistes et mondialistes s'entendent fort bien, le dévoiement et la subversion des mœurs allant de pair avec la recherche de l'accumulation de richesses financières et matérielles. Rien n'est changé.

    D’où vient la crise grecque ?

    En octobre 2009, alors que le déficit grec officiellement publié était de l'ordre de 6 % du PIB, le gouvernement de Georges Papandreou décida de dévoiler la venté dissimulée par ses prédécesseurs un déficit public de 12,9 % et une dette publique équivalente à 115 % du PIB. Il s'engagea à ramener le déficit public à 8,7 % à la fin 2010. Puis, livré à lui-même, incapable d'assurer le service de la dette, le gouvernement grec demanda l'aide de l'U.E. et annonça un plan d'austérité drastique. En février 2010 le Spiegel et le New York Times firent savoir que Goldman Sachs aurait aidé la Grèce à "maquiller" ses comptes, notamment par une levée de fonds hors bilan et par le biais d'instruments financiers mis au point par ses soins, et aurait joué un rôle de conseil jusqu'en 2009, date à laquelle le gouvernement grec aurait refusé un outil financier permettant de repousser à une date plus lointaine le poids de la dette. Malgré d'importantes manifestations populaires, le gouvernement adopta en mai 2010 — sous la contrainte de la « Troïka » constituée par l'UE., la BCE et le FMI - un plan d'aide de 110 milliards d'euros sur 3 ans, cette somme devant lui permettre de faire face à ses obligations, les Etats de la zone euro contribuant à hauteur de 80 milliards d'euros, dont 30 milliards d'euros au cours de 2010, à un taux moyen de 5 %. Dès la première année, la Grèce perçut 45 milliards d'euros de prêts. En contrepartie, Athènes dut adopter un plan de rigueur aux lourdes conséquences pour la population réduction du déficit public de 30 milliards d'euros à l'horizon 2014 pour retrouver les « sacro-saints 3 % de déficit autorises par VUE., (retraites diminuées, baisse des salaires des fonctionnaires, hausse de la TVA, lutte contre l'évasion fiscale) en contrepartie d'une aide financière de 110. milliards sur trois ans, de la part de l'U.E. et du FMI. Toutefois, en dépit de ces mesures qui réduisirent le déficit à 103 % du PIB, la situation du pays continua de se dégrader. Le FMI exigea notamment comme préalable à une nouvelle tranche de prêt de 12 milliards d'euros en juillet qu'Athènes adoptât de nouvelles mesures d'austérité (privatisation à hauteur de 50 milliards d'euros d'ici 2015).

    En janvier 2012, plus de 80 000 personnes défilèrent contre l'austérité à Athènes. Les États-membres de la zone euro s'entendirent sur un nouveau plan de sauvetage de 237 milliards d'euros au total dont 130 milliards d'euros de prêts jusqu'en 2014, tandis que l'on effaçait 107 milliards de dettes.

    Pendant ce temps, la situation économique s'est dégradée : le taux de chômage, qui était de 9 % en 2010, dépassait 15 % en décembre 2011 ; il est de plus de 25 % en 2015, tandis qu'il est supérieur à 50 % chez les jeunes ; nombre de Grecs sont réduits à la misère par la diminution des prestations sociales et la diminution des salaires tandis que les impôts augmentent, que les hôpitaux sont exsangues financièrement.

    Pour sa part, la dette qui devait être résorbée atteint 150 % du PIB en 2012 et 175 % en 2015, soit 320 milliards d'euros, dont 70 % sont détenus par des organismes publics : le FESF (Fonds européen de stabilité financière), dépendant de la BCE, pour 142 milliards ; les États européens pour 53 milliards de crédits ; le FMI pour 32 milliards. Nous pouvons nous demander à quoi servent des «plans de redressements » qui accroissent le mal, à savoir l’endettement ! Notons aussi que les actuelles négociations entre Bruxelles et Amènes portent » sur la capacité d'Athènes à rembourser ses emprunts précédents... pour qu'elle puisse obtenir de nouveaux prêts ! De qui se moque-ton ?

    Mais il y a plus : selon une étude de la fondation allemande Hans Böckler, ce qu'il faut appeler le « plan de redressement mondialiste » a eu des effets sociaux désastreux : le revenu des 10 % des foyers les plus modestes a chuté de 86 % entre 2008 et 2012, tandis que les 30 % les plus riches ont "seulement" perdu 20 % de leurs revenus, les fonctionnaires ne perdant que 8 % de leurs salaires ; et les 50 % des Grecs les moins riches ont vu la pression fiscale subie augmenter de... 337 % ! Il est aisé de comprendre la réaction de rejet des Grecs face à l'inanité scandaleuse de cette politique qui fait reposer sur les plus faibles le poids des erreurs de politiciens véreux, les turpitudes de bangsters sans scrupule et de la rigidité allemande. Évidemment, le travail « au noir » se développe, atteignant le tiers de l'activité économique grecque, amputant les rentrées fiscales espérées de 20 %.

    Le particularisme grec

    L'importance prise par la crise grecque se nourrit des doutes qu'ont les créanciers de la Grèce sur sa capacité à rembourser sa dette publique et à en payer les intérêts. La Grèce a été déclarée coupable de négligence et clouée au pilori. Le cas de la Grèce se différencie de celui des autres pays endettés de la zone euro par l'ampleur de ses problèmes structurels relativement aux "normes" occidentales en vigueur, notamment par sa difficulté relative à lever les impôts. Toujours traumatisés par les taxes qu'ils payaient au seul bénéfice des Ottomans durant quatre siècles d'occupation, les Grecs considèrent les impôts comme une charge qui n'influence en rien leur bien-être quotidien et ne voient donc pas l'intérêt de s'en acquitter, attitude somme toute saine lorsque Ton voit comment les Etats occidentaux comme la France pressurent leurs nationaux pour des résultats douteux du point de vue dû bien commun. La corruption de l'État les encourage à persister dans cette attitude, le refus de l'impôt étant alors considéré comme une juste compensation.

    Bruxelles en a tiré prétexte pour ne pas apporter les aides appropriées et a préféré « donner une leçon » à la Grèce qui ne consentait pas à se soumettre perinde ad cadaver aux règles communes de l'U.E., au risque de laisser la crise dégénérer en gangrène mortelle. L'UE. a ainsi imposé à la Grèce la présence de hauts fonctionnaires au service du système, la "troïka" pour contrôler les réformes de l'État grec dans ces domaines, les tranches de prêts à la Grèce n'étant débloquées qu'après que celle-ci eut estimé que le pays respectait ses engagements. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois de son histoire que la Grèce connaît la crise financière, car elle a été en défaut pendant de nombreuses années depuis son indépendance, avec mise sous tutelle de puissances étrangères.

    Il ne s'agit pas d'ignorer les causes propres à la Grèce. Le clientélisme étatique est une entrave à l'efficience économique. Or il vient des origines de la Grèce moderne, dès son indépendance en 1830. Les principales institutions de l'organisation administrative de l'État grec ont été créées de force, sans concertation, par les conseillers bavarois du premier roi de Grèce, Othon, arrivé en 1833. Ils instituèrent un système administratif extrêmement centralisé, toute décision remontant au roi. Cette organisation, qui est restée inchangée jusqu'aux années 1980, rompait avec une organisation séculaire de la vie politique sociale et culturelle établie autour d'une communauté rurale ou urbaine.

    Pour la maîtriser et parvenir à se concilier les notables grecs, Othon les incita à s'installer à Athènes pour faire partie de sa cour et de son administration, les utilisant comme instrument de contrôle entre le centre et les provinces. S'est mis alors en place un système de clientélisme qui constitue la trame de la vie politique de la Grèce. Le notable doit son pouvoir à sa clientèle locale qui, en contrepartie, attend de lui des faveurs, tels des postes dans l'administration.

    Cette situation va gonfler anormalement le poids du secteur public dont l'efficience sera d'autant diminuée. On comptait en 2010 plus de 1,1 million de fonctionnaires pour une population de 11 millions d'habitants. Nombre de services manquent d'efficacité et de qualité ; des fonctionnaires mal payés et frustrés par le manque de perspectives professionnelles résistent mal aux tentations de la corruption...

    L'entrée de la Grèce dans l’U.E. et plus encore dans la zone euro a rendu ces travers insupportables car elle nécessite une « mise à niveau » de la société grecque qui, nonobstant les réserves que suscite l'optique d'exploitation des peuples voulue par le mondialisme, est nécessaire pour assurer un fonctionnement efficient de l'État grec. De ce point de vue, les demandes de la "troïka" de réformes Qu'État en contrepartie d'une aide financière sont donc fondées.

    A cela s'ajoute une charge supplémentaire que supporte la Grèce par rapport aux autres Etats de l’U.E. : l'importance des dépenses militaires (4 % du PIB, contre 2,4 % en France) dues à la position de la Grèce face à la Turquie qui, en dépit des suavités diplomatiques, demeure l'ennemi pluricentenaire. Et il est à observer que la réduction des dépenses militaires grecques n'a jamais été demandée par les gouvernements européens dans le cadre des plans de rigueur, d'autant plus que dans le cadre de l'espace Schengen, la Grèce doit assurer à ses frais la protection de son importante frontière orientale soumise à la pression de l'immigration extra-européenne venue d'Orient.

    André Gandillon, Président des Amis de Rivarol.

     

    Rivarol du 28 mai 2015

  • « N’est-ce pas ? »

    Hier,   la rallonge financière  demandée par la Grèce  l’UE  n’a pas été obtenue et , premier pays industrialisé dans ce cas, a  fait  défaut de sa dette de 1,5 milliards d’euros vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) …. En toute hypothèse, ce défaut  de paiement  pourrait être signifié à Athènes seulement  au bout d’un délai d’un  mois. Sans l’argent de la troïka FMI-BCE-UE   le pays est au bord de « l’asphyxie financière »  explique nos médias. Les plus optimistes  militent encore   pour des négociations de la dernière chance; après tout il est vrai que  depuis six ans, ce pays n’a connu « que »  huit  plans d’austérité…Barack Obama a fait savoir mardi son souhait que la Grèce reste arrimée à la zone euro, avertissant Bruxelles de « l’impact significatif » de cette crise sur « la croissance européenne »…quelle croissance européenne ?

     Dans cette affaire l’idéologie a prévalu sur le bon sens. C’est   l’imprégnation des esprits bruxellois par la  doxa euromondialiste, qui a conduit à faire entrer la Grèce, mais pas seulement elle, dans une zone euro aux économies extrêmement dissemblables,  ce qui laissait présager dès le départ de sérieux doutes sur la viabilité de ce système. Le FN l’avait dit d’ailleurs, à l’instar de  certains   économistes,  dés la création  de la zone euro, vox clamentis in deserto…  Une opposition nationale  accusée alors, comme  d’habitude note Bruno Gollnisch, de n’avoir rien compris et de  jouer  sur les peurs…

    Sur L’AURORE.overblog.fr,  Manuel Gomez l’affirmait comme beaucoup d’autres le 26 juin, « l’intérêt de l’Europe, l’intérêt de la Grèce même, serait qu’elle quitte l’euro (…) la Grèce dépense moins aujourd’hui que les impôts et taxes qu’elle encaisse. Donc elle ne pourra que remonter la pente avec des sacrifices moins contraignants que l’austérité que l’Europe veut lui imposer, notamment sur les retraites et la TVA. La dévaluation de sa monnaie relancera les 33% de ses exportations et les 14% de son tourisme (…).  Evidemment la grande peur de l’Union européenne est l’effet domino que cette sortie de la Grèce pourrait accélérer : il est tout au aussi certain que ni le Portugal, ni l’Espagne, ni l’Italie ni, bien entendu la France, ne rembourseront jamais leur dettes. La crainte est également qu’en sortant de l’euro la Grèce se relève doucettement, ce qui donnerait des idées à d’autres nations…n’est-ce pas ? »

    Si les banques grecques resteront fermées jusqu’au 6 juillet,  d’autres fermetures, définitives celles-là ( ?), ont été  annoncées, concernant en France des  mosquées suspectes de propager le fondamentalisme djihadiste a affirmé Manuel Valls lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Aprés l’attentat commis en Isère vendredi,  « le ministre de l’Intérieur agit et agira avec d’abord les armes du droit (…) pour fermer les mosquées quand il faut les fermer, s’attaquer aux commerces qui alimentent financièrement ce terrorisme », a affirmé M Valls.  Invité du « Grand Rendez-Vous » iTélé-Europe 1- Le Monde ce dimanche, le Premier ministre a estimé « entre 10 000 et 15 000 » le nombre de « salafistes » implantés sur notre territoire. Avec un peu de chance le chiffre que M Valls nous indique est moins bidouillé que ceux des demandeurs d’emploi…

    Ce qui est certain c’est que par rapport aux 4, 5, 6, 7, 8( ?) millions de Musulmans vivant en France – M. Valls est incapable de nous le dire ou ne  souhaite pas le faire- il s’agirait d’une très petite minorité.   Ce dont peuvent parfois douter les Français vivant dans des quartiers pluriels et qui nous font part de leurs témoignages. 

    Reste que la pseudo fermeté affichée par M. Valls achoppe sur l’angélisme multiculturaliste, immigrationniste,   de la gauche, dont  il est aussi un prosélyte. Lors de son discours  en clôture de la réunion de l’Instance de dialogue avec le culte musulman, le 15 juin, le  ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve nous a refait le coup de Jacques Chirac sur les « racines  musulmanes » de la France et de l’Europe. Il a voulu comme  preuve de cette «vieille histoire que celle de la présence des musulmans en France », l’implantation  de  petites communautés mahométanes  prés de Bordeaux, de Bayonne,  en Provence, « jusqu’au XIIe siècle».  

    Passons par charité (chrétienne)  sur la pertinence  de cet argument pour nous arrêter sur  l’essentiel,  à savoir la lutte renforcée  contre l’explosion, paraît-il,  des actes et des agressions islamophobes,  en y consacrant  de nouveaux  moyens financiers pour et pédagogiques. Il a été promis pareillement  d’accélérer la construction de lieux de culte, via les « collectivités locales », par la « mise à disposition des terrains dans le cadre de baux emphytéotiques », la garantie  « des emprunts », « en contribuant au financement de la partie culturelle de projets immobiliers à caractère mixte ».

    «  L’Etat veillera scrupuleusement » à ce « que les musulmans de France puissent bénéficier de lieux de culte irréprochables sur le plan de l’architecture et de la sécurité (…)  je n’accepterai jamais que des projets de construction de lieux de culte soient bloqués par des élus au mépris du droit, ou en utilisant le droit de l’urbanisme comme un prétexte, par calcul politique » a encore déclaré M. Cazeneuve.

    Bref,  pas un mot du ministre  sur le problème de  la formation des imams, le  financement des mosquées par des pays et des officines  étrangères extrémistes,  l’entrisme salafiste dans des mosquées, la radicalisation d’une partie de la jeunesse mahométane  vivant  sur notre  sol…

    C’est cette politique de l’autruche matinée de  clientélisme  qui indigne nos compatriotes.  Français qui  ont été plus de 500 000 à visionner dernièrement  une vidéo publiée par l’association Contribuables Associés montrant Angelo, jeune père de famille français mis à la rue avec sa famille suite à la perte de son emploi et  réduit à la mendicité. Toutes les structures vers lesquelles il s’est tourné lui ont  adressé une fin de non recevoir. Il explique :  « Si j’avais été demandeur d’asile ou personne en situation irrégulière, on m’a dit qu’il y aurait eu une solution pour un hôtel, mais qui n’héberge que des immigrés ».

    Aveuglement européiste, lâcheté  immigrationniste, préférence étrangère… oui, les Français en ont  vraiment le ras-le-bol!

    http://gollnisch.com/2015/07/01/nest-ce-pas/

  • Suède multiculturelle et tolérante : il viole et défigure une enfant, 180 heures de TIG pour le musulman somalien

    « La Suède incarne probablement le laboratoire le plus avancé de la destruction de la race blanche mise en oeuvre au nom du marxisme culturel. Ce que l’on nomme la « démocratie multiculturelle ».

    En Suède, selon les statistiques gouvernementales, 77% des viols commis en Suède sont le fait de musulmans.

    C’est dans ce contexte apocalyptique qu’une nouvelle affaire de viol défraye la chronique en Suède.

    Un jeune somalien musulman, fraîchement arrivé dans le pays, a brutalement violé une enfant de 12 ans à Sundsvall. Le 10 novembre 2014, le musulman avait entraîné Ida, la jeune fille, dans son appartement, affirmant détenir des photos d’elle qu’il voulait lui rendre.

     

    Là, il l’avait sauvagement violée et battue à coups de poing, [répétant des propos à connotation raciale].

    Après le viol, selon le tribunal, l’enfant « saignait abondamment des parties génitales », la laissant traumatisée physiquement et psychologiquement.

    Arrêté récemment, Muhamad, le sauvage musulman impliqué, affirma qu’il ne pensait pas que l’enfant était mineure et ajouta qu’elle était consentante. Ce que la cour considéra comme faux.

    Ces faits, très graves, n’ont cependant entraîné que 180 heures de Travaux d’Intérêt Généraux. Suite à la polémique engendrée, la justice suédoise a maintenu son verdict, expliquant que le musulman somalien « avait des problèmes d’anxiété et de sommeil » et n’avait que 17 ans en novembre dernier. »

    Source

    http://www.contre-info.com/suede-multiculturelle-et-tolerante-il-viole-et-defigure-une-enfant-180-heures-de-tig-pour-le-musulman-somalien#more-38587

  • Traité transatlantique : la France tente d’imposer son idée d’alternative au tribunal d’arbitrage privé

    La France, par le biais de son Secrétaire d’État en charge du Commerce extérieur, a remis à la Commission européenne ses propositions de modifications du Traité transatlantique. Elle propose notamment la création d’une Cour permanente indépendante et souveraine qui aurait comme objectif de régler de façon transparente et éthique les litiges.

    Atlantico : Le gouvernement français a proposé son contre-projet aux tribunaux d’arbitrage tels qu’ils sont proposés dans le TTIP. La France propose notamment la création d’une Cour permanente indépendante et souveraine composée de personnalités avec comme objectif de régler de façon transparente et éthique les litiges. Le projet prévoit notamment de nombreux garde-fous pour éviter les conflits d’intérêts. Qu’y a-t-il de novateur et d’intéressant dans le projet français ?

    Sébastien Jean : Le premier élément vraiment novateur est de proposer de passer de ce qui est actuellement une instance d’arbitrage de nature privée à une institution publique, composée de magistrats qui seraient désignés par les États.

    Donc un système qui aurait un ancrage, un socle institutionnel plus fort que celui existant actuellement. Étant donné l’augmentation des enjeux liés à l’investissement international, le système actuel est problématique parce que l’on peut s’inquiéter des éventualités de conflits d’intérêts qui semblent difficiles à exclure d’emblée au vu des sommes en jeu.

    C’est d’autant plus intéressant que ça peut initier une évolution des institutions relatives au règlement des contentieux liés à l’investissement internationaux. L’Europe est un acteur de premier plan, les pays européens sont les premiers à avoir signé des traités bilatéraux d’investissement, ce sont eux qui ont le plus de traités en vigueur actuellement.

    Ils en ont également entre eux. Ils peuvent montrer l’exemple et faire évoluer le système. Il semble qu’une initiative de ce type soit de nature à poser des jalons pour progresser et évoluer en direction d’institutions qui pourraient avoir un champ d’application assez large, bien au-delà de l’UE.

    Le Secrétaire d’État au Commerce extérieur Mathias Fekl, a même affirmé :”Si la France n’est pas entendue sur le règlement des conflits ou sur d’autres ponts très importants comme l’ouverture des marchés publics aux États-Unis, où la protection des indications géographiques, elle ne signera pas le traité transatlantique”. C’est une affirmation lourde de conséquences, pourquoi la France tient-elle à ce point à ce volet-là ?

    On voit actuellement et depuis quelques mois déjà, que c’est un sujet particulièrement brûlant dans les débats politiques qui entourent la négociation transatlantique. Pas seulement en France, il est encore plus débattu et polémique en Allemagne et en Autriche. Même aux États-Unis, il y a des débats assez houleux avec des critiques virulentes émises contre ces règlements. Il y a une forte sensibilité politique, c’est clair pour tout le monde actuellement.

    Donc ce n’est pas une lubie française, c’est un sujet qui est de premier ordre dans cette négociation. C’est une première raison de la motivation française, la deuxième se fondant sur une certaine convergence avec les Allemands sur ce sujet.

    Est-ce une menace crédible? Quels sont les leviers d’action dont dispose la France pour se faire entendre ?

    Les déclarations de Mathias Fekl ne me semblent pas être une menace mais une façon de souligner l’importance du sujet pour la France. Dans une négociation comme celle-là, il y a beaucoup de sujet sur la table, et il faut arriver à un accord entre toutes les parties prenantes.

    S’il y a vraiment un pays important opposé à la conclusion du traité, il sera alors vraiment difficile d’aller au bout. Pour le moment, on ne sait pas si le traité nécessitera une ratification par les parlements nationaux, c’est la cour de justice européenne qui statuera sur ce point, mais il est probable que ce sera nécessaire. Le processus de négociations va chercher un terrain d’entente.

    C’est une négociation politique, quels en seront les leviers? Ils seront liés au poids de la France dans la discussion, on peut peser sur un point, mais il y aura des contreparties dans d’autres dossiers.

    C’est un revirement de position de la part de la France, auparavant plus favorable au TTIP. Comment l’expliquer ?

    Cela fait longtemps qu’il y a pas mal de réserves émises au sujet de ce dossier. Je pense que l’évolution des sensibilités est liée à la prise de conscience de l’importance potentielle de ce sujet et du fait que la solution qui est sur la table n’est ni satisfaisante,ni viable politiquement.

    Cela peut paraître un peu tardif, dans la mesure où les traités d’investissement bilatéraux sont une création européenne. Les européens sont partie prenante de  la moitié environ des traités existants dans le monde. Ce sont les Allemands qui ont signé le premier traité avec le Pakistan à la fin des années 50.

    Le fait qu’il y ait ce changement de position s’explique par deux points. D’abord, la nature même des accords a évolué depuis la fin des années 80, sous l’impulsion des Américains. L’ALENA inclut notamment un chapitre qui porte sur la protection de l’investissement qui est beaucoup plus stricte avec des dispositions bien plus fortes que ce n’était le cas dans les accords précédents, et qui a fait école.

    Deuxième point, pendant longtemps, les règlements des différends investisseur-État ont été relativement peu utilisés. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, où les différends sont plus nombreux, et les montants en jeu nettement plus élevés. Le dossier, auparavant très technique, est de ce fait devenu politique.

    Soutenue par l’Allemagne mais seule face à la Grande-Bretagne et la plupart des états européens, la France a-t-elle une chance de voir ses propositions retenues ? Comment peut-on penser que vont réagir les États-Unis et le Canada à cet ultimatum français ?

    Dans un premier temps, la discussion doit se dérouler entre européens. La défiance par rapport à ce système est partagée par différents partenaires, on peut mentionner l’Autriche par exemple. Un certain nombre d’autres pays européens également. La France n’est pas aussi isolée que ça.

    A partir du moment où elle est dans une position conjointe avec l’Allemagne, cela donne un poids politique important à ses positions. Ensuite vient la question de savoir ce que l’on peut proposer à la place de ce qui existe, et quelles concessions il faudra faire en échange, notamment vis-à-vis des États-Unis et du Canada.

    De ce point de vue, et même dans le principe général, il est intéressant d’aller au delà du simple refus de ce qui est sur la table, et de faire des propositions constructives pour réinventer le système de règlement des contentieux liés à l’investissement étranger.

    Atlantico

    http://fortune.fdesouche.com/386097-traite-transatlantique-la-france-tente-dimposer-son-idee-dalternative-au-tribunal-darbitrage-prive#more-386097

  • TVL : Grand Angle - Pierre-Yves Rougeyron: "L'Euro est un rêve mortifère !"

  • La Grèce a officiellement fait défaut sur sa dette vis-à-vis du FMI

    Alors que le délai de remboursement accordé à la Grèce par le Fonds monétaire international (FMI) prenait fin ce mardi soir à minuit, Athènes a fait défaut sur sa dette. Et devient ainsi le premier pays développé à accumuler des arriérés de paiement vis-à-vis de l'institution de Washington.

    Au terme d'une journée riche en rebondissements, la Grèce a fait défaut sur sa dette vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI), ce mardi. Comme attendu, Athènes n'est pas parvenu à honorer le remboursement de 1,5 Mds€ dû avant minuit (heure de Paris), ce mardi, à l'institution de Washington.

    Dans le courant de la journée, le gouvernement grec s'était avoué incapable de rembourser, demandant soudainement (et in extremis) l'extension pour deux ans de l'aide européenne et la reprise des négociations, mais aussi un report du paiement dû au FMI. Le première requête à donné lieu à une réunion de l'Eurogroupe, qui reprendra ses discussions ce mercredi. La seconde sera examinée par le conseil d'administration du FMI «en temps utile». 

    Athènes demande une extension du plan d'aide européen... Dans le courant de l'après-midi, après avoir reconnu qu'elle ne réglerait pas l'échéance qui échoit ce mardi minuit, la Grèce a soudainement demandé l'extension pour deux ans de l'aide européenne et la reprise des négociations, créant une confusion totale chez ses créanciers. Dans un communiqué intitulé «requête au MES» (mécanisme européen de stabilité), le gouvernement de la gauche radicale d'Alexis Tsipras a affirmé souhaiter «rester à la table des négociations». Plus particulièrement, Athènes demande un accord sur deux ans «pour la couverture complète de ses besoins financiers et la restructuration de la dette». Dans la foulée, l'Eurogroupe s'est réuni en urgence lors d'une téléconférence extraordinaire. Les ministres des Finances de la zone euro, qui ont discuté par téléphone de cette nouvelle demande de la Grèce, reprendront leurs travaux mercredi matin. Mais selon le ministre slovaque des Finances, la zone euro a d'ores et déjà refusé d'étendre le programme d'aide financière à la Grèce.

    ... et fait défaut sur sa dette vis-à-vis du FMI. Lors de cette téléconférence, la Grèce a par ailleurs demandé au FMI un report du remboursement de quelque 1,5 Mds€ dû d'ici minuit ce mardi. «Nous avons déposé au FMI une demande afin qu'il prenne l'initiative de reporter le paiement au mois de novembre», a confirmé le vice-Premier ministre grec Ioannis Dragasakis, au cours d'une intervention télévisée. Athènes utilise ainsi une disposition de la charte du FMI qui permet «à la demande d'un Etat-membre» et sans vote de «reporter» la date d'un remboursement dans la limite de 3 à 5 ans. Le conseil d'administration du Fonds se réunira «en temps utile» pour approuver ou non ce report. En attendant, la Grèce a fait défaut sur sa dette vis-à-vis du Fonds monétaire international, en n'honorant pas le remboursement dans le délai imparti. Athènes devient ainsi le premier pays développé à accumuler des arriérés de paiement vis-à-vis du FMI et n'a désormais plus accès aux ressources financières de l'institution qui, de son côté, essuie le plus grand défaut de son histoire.

    Vers une suspension du référendum ? Selon le Premier ministre de Malte, Jospeh Muscat, Athènes a proposé de suspendre son référendum si les négociations reprenaient avec l'Union européenne. Le quotidien Die Welt, qui ne cite pas ses sources, affirme pour sa part que le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a indiqué à ses partenaires de l'Eurogroupe, lors de la téléconférence de ce mardi soir, que la Grèce était prête à suspendre son référendum «si ses collègues des finances s'entend(aient) rapidement avec lui». Une source européenne proche des discussions a par ailleurs indiqué qu'Athènes n'excluait pas une telle suspension. «Le gouvernement grec cherchera jusqu'au bout à obtenir une solution viable à l'intérieur de l'euro», précisait le communiqué des services du Premier ministre grec diffusé dans l'après-midi. Dans la journée, la chancelière Angela Merkel avait fait savoir que l'Allemagne n'était pas prête à discuter d'une nouvelle demande d'aide d'Athènes avant la tenue d'un référendum en Grèce dimanche.

    Manifestation à Athènes en faveur du «oui». Alors que se tenait la téléconférence de l'Eurogroupe, au moins 20 000 personnes, selon la police, étaient rassemblées à Athènes pour soutenir le «Oui» au référendum. Ces manifestants, la plupart hostiles au gouvernement de gauche radicale du parti Syriza, se sont réunis sur la place du Parlement à l'appel d'une initiative baptisée «Nous restons en Europe». Ils ont également exprimé également leur crainte d'une sortie de la Grèce de la zone euro en cas d'échec du gouvernement à s'accorder avec ses créanciers UE et FMI.

    Les marchés européens restent très méfiants. Les Bourses européennes ont clos la séance de ce mardi en baisse, toujours méfiantes sur la situation en Grèce malgré de possibles tractations de dernière minute. Au lendemain d'une séance de très nette baisse, la Bourse de Paris a de nouveau perdu du terrain. L'indice CAC 40 a perdu 79,62 points à 4790,20 points (-1,63%). La veille, il avait chuté de 3,74%, déjà plombé par les incertitudes grecques. Parmi les autres marchés européens, Francfort a lâché 1,25% et Londres 1,50%. L'euro aussi s'affichait lui aussi en recul, ce mardi. Aux environs de 23 heures (heure de Paris), la monnaie unique européenne valait 1,1139$, contre 1,1247$ lundi à la même heure.

     

    source : Le Parisien ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFVZEAVkZbavdkoSC.shtml

  • Pétrole / Gaz : les Européens doivent fermer les robinets des Américains et des pays musulmans

    La disparition soudaine de Christophe de Margerie le 20 octobre 2014 a profondément attristé l’ensemble des Français. Elle a aussi brutalement fait prendre conscience à beaucoup l’importance d’une société comme Total pour l’indépendance de la France et de l’Europe, qui doivent se dégager de la tutelle énergétique des USA et des pays musulmans.

    Une Europe agressée par l’alliance américano-musulmane
    Depuis plusieurs décennies, et cela s’accentuant gravement il n’est plus possible pour nos « élites » collaboratrices et leurs médias de le cacher aux peuples européens, l’Europe est en guerre sur deux fronts contre deux civilisations impérialistes que sont la civilisation américaine (à travers l’idéologie du Mondialisme) et la civilisation islamique. L’analyste Guillaume Faye qualifie d’« alliance américano-musulmane » cette convergence d’intérêts. Concrètement, les dollars d’un côté servant à racheter les entreprises européennes, la construction de mosquées sur le sol européen de l’autre ; une guerre économico-religieuse livrée aux Européens et à leur civilisation, mais une guerre menée par des colonisateurs d’une lâcheté historique, car celle-ci, menée en douceur depuis des décennies de façon à ne pas éveiller les soupçons, n’a jamais été officiellement déclarée aux Européens.

    Le pétrole, principale cause du malheur des Européens
    Pilier de l’économie contemporaine, le pétrole est une source d’énergie vitale pour la France et l’Europe. « Les produits pétroliers couvrent 97 % des besoins de carburant. Le pétrole est donc indispensable dans le secteur du transport et sans lui aucune activité économique n’est possible », explique Jean-Pierre Favennec, directeur expert à l’IFP, dans son livre Géopolitique de l’énergie.
    Or, « le pétrole est une des bases économiques de l’hégémonie américaine et des moyens financiers des États musulmans », remarque quant à lui Guillaume Faye dans Pourquoi nous combattons – manifeste de la Résistance européenne ;

    l’industrie pétrolière est détenue à 80 % par des sociétés anglo-saxonnes. […] Le soutien américain objectif, comme celui de la gauche européenne pro-US, aux musulmans tchétchènes est lié à la volonté américaine de contrôler la route pétrolière des champs de la Caspienne. De même, les principaux producteurs de gaz (Algérie, Indonésie, Asie centrale) sont des pays musulmans. La production pétrogazière est entre les mains des intérêts américano-musulmans.

    De tous les pays musulmans producteurs de pétrole, l’Arabie saoudite est celui qui représente le mieux cette « alliance américano-musulmane ». Jean-Pierre Favennec écrit qu’« avec 15 % des importations américaines de pétrole brut, l’Arabie saoudite est un partenaire-clé des États-Unis. Elle s’est ainsi alignée sur la politique de sécurité américaine et admet une présence militaire dans trois bases sur son sol afin d’atténuer l’instabilité de la région et l’impact sur les prix du brut. Les deux pays sont en effet fortement liés par des intérêts stratégiques et énergétiques communs. Depuis la fondation du royaume dans les années 1930, les termes du contrat sont clairs : les États-Unis assurent la sécurité du royaume wahhabite, en échange de quoi ce dernier s’engage à approvisionner l’Occident en pétrole. » Le pétrole est le cœur de cette alliance, ne parle-t-on pas de « pétrodollars » ?

    Concrètement dit, en achetant quotidiennement du carburant pour leurs véhicules les Européens alimentent eux-mêmes le remplacement de leur propre civilisation, car cet argent finance les expansions des civilisations américaine et islamique sur le sol européen. Il finance également le terrorisme islamiste :

    De façon plus indirecte, on a aussi vu lors des attentats du 11 septembre que les pétrodollars en provenance de la péninsule arabique peuvent, à travers différentes organisations tampons (sociétés-écrans, œuvre de charité…), contribuer à financer l’activisme terroriste. révèle Jean-Pierre Favennec.

    Alors si le pétrole extrait dans les pays musulmans et vendu par les groupes pétroliers américains finance cette alliance économico-religieuse dirigée contre l’Europe, faut-il arrêter de rouler avec du pétrole ? Bien sûr que non. Voici ci-dessous les trois solutions au problème pour mettre fin à ce puits sans fond.

    Première solution :
    Contrer les Américains en achetant son carburant quotidien chez un pétrolier français
    Plusieurs sociétés pétrolières Atlantistes sont implantées dans l’Hexagone, comme l’américaine Esso, l’anglaise BP ou l’anglo-néerlandaise Shell. Il ne s’agit pas de leur interdire le marché français, mais plutôt de favoriser les entreprises pétrolières françaises, au premier rang desquelles Total, et également d’inciter les Français à consommer patriote auprès de ces dernières.
    D’un point de vue individuel, les particuliers patriotes ne sont pas obligés d’attendre sagement l’arrivée d’un gouvernement identitaire au pouvoir. Chaque Français peut agir dès maintenant non pas en « boycottant » les stations-service atlantistes, mais en « privilégiant ses achats » auprès de stations-service françaises, en l’occurrence Total, ce que personne ne peut leur reprocher, car le client est roi comme se plaisent à le dire les marchands.
    Pour aller plus loin, Total propose une carte de fidélité destinée à récompenser les achats réguliers ainsi qu’un programme de parrainage de son entourage, des outils que les militants patriotes et identitaires doivent s’approprier et diffuser autour d’eux, car ceux-ci ont le devoir de se comporter comme des missionnaires et des exemples à suivre pour le peuple français.
    Deuxième solution :
    Se passer du pétrole musulman en important du pétrole russe
    Comme expliqué plus haut, l’Europe de civilisation chrétienne ne doit absolument plus dépendre d’un pétrole produit par des pays de civilisation musulmane sinon elle risque de continuer à creuser sa tombe en remplissant les caisses des impérialistes islamiques et de l’islamisme. La France ne doit donc plus importer son pétrole de pays tels que l’Algérie et l’Arabie Saoudite, mais plutôt de pays européens de civilisation chrétienne en premier lieu desquels la Russie. « L’Europe n’a nullement besoin des pays africains et proche-orientaux, qui sont une charge, un poids financier, économique, humain, et maintenant une menace. Même leurs matières premières ne sont pas indispensables. La Russie, comme toutes nos mers, regorge de pétrole, de gaz, et nos mines d’uranium sont inépuisables. C’est vers l’Est, vers le soleil levant, que nous devons nous tourner » invite Guillaume Faye.
    La Russie fait partie du trio de tête des pays producteurs de pétrole avec l’Arabie saoudite et les USA. Côté gaz, elle dispose des plus grandes réserves mondiales prouvées (26,6 % du total), loin devant l’Iran et le Qatar (respectivement 14,9 % et 14,3 %), d’après Jean-Pierre Favennec, lequel souligne que de nombreuses régions n’ont encore été que relativement peu explorées.

    Front pionnier de l’ensemble de l’Europe, l’espace sibérien permettrait, si nos techniques le mettaient en valeur, de nous passer de tout concours extérieur en énergie et en matières premières écrit Guillaume Faye

    Un État patriote devra inciter Total à investir principalement en Russie. Dans le cas où cette entreprise pétrolière refuserait de mener cette politique énergétique, peut-être faudra-t-il alors que le peuple français en prenne le contrôle par le biais d’une nationalisation. Cette solution de dernier recours n’est pas aberrante puisqu’elle s’inscrirait dans le cadre de la mise en place en France d’une « Économie patriotique » comme système économique.

    Troisième solution :
    Imposer une traçabilité du pétrole
    Avant d’arriver dans les stations-service auprès des consommateurs, l’or noir est vendu sur des marchés où interviennent de multiples acteurs tels que des traders ou des courtiers indépendants ce qui a pour conséquence de brouiller les pistes et de méconnaître son origine, à tel point que l’on se doute que la France achète du pétrole à l’État Islamique (Daech). Il faut donc mettre en place une traçabilité du pétrole consommé en France pour ne pas s’approvisionner auprès de nos adversaires et ennemis.
    Créer un marché pétrolier Franco-Russe contournant les marchés internationaux de New-York et de Londres, ou établir des relations d’État à État entre la France et la Russie, peut aussi garantir l’origine « amie » du pétrole.

    Jean de Baillieud

    http://fr.novopress.info/190007/petrolegaz-les-europeens-doivent-fermer-les-robinets-americains-pays-musulmans/

  • La crise grecque sera bénéfique si elle rend nos dirigeants avisés avant d'emprunter

    D'Alain Dumait dans Les 4 vérités à propos de la crise grecque :

    "[...] Si la Grèce n’honore pas les échéances de remboursement de ses prêts et des obligations émises à son profit par le FMI et la BCE, elle ne sera pas la première dans l’histoire, mais elle sera la première au sein de la zone euro. Ce qui aura un coût, au final, pour les contribuables de la zone. La solidarité n’est jamais gratuite… Cela constituera aussi une première : sortir de l’euro ne sera plus tenu pour impossible, ni forcément épouvantable. La première victime de cette crise – après les contribuables – est donc l’idée même de l’euro, dont la pérennité est contestée dans l’esprit de tout un chacun. Que pèsent d’ailleurs 13 ou 14 années de monnaie commune à l’échelle de l’histoire ? Dont on sait qu’elle se venge toujours de ce qu’on prétend bâtir sans elle…

    La seconde victime est cette notion, sans légitimité, de crédits faits à des États, qui plus est malhonnêtes. Le gouvernement grec consulte ses concitoyens sur l’austérité. Bien.Mais ont-ils été consultés sur les engagements que prenaient en leur nom les politiciens précédents ?Pour que ces emprunts fussent légitimes, il eût fallu qu’ils soient avalisés par chaque citoyen grec, qui aurait été alors responsable en dernier ressort sur ses biens propres… Il ne faut prêter aux États qu’autant que ceux-ci sauront, pour rembourser, fouiller dans les poches de leurs contribuables. Ce que les gouvernements grecs ont toujours fait assez mal…

    Mais au fait, à quoi ont servi ces 250 milliards d’euros de dettes accumulées, d’abord par les banques commerciales, puis reprises par des entités dont les caractéristiques communes sont d’être désincarnées ?Pour l’essentiel, à booster la consommation et l’investissement public.Et presque pas à booster l’investissement productif. Quand un particulier ou une entreprise cherche un crédit, sa banque veut en connaître l’usage. Elle veut un « business plan ». Quand il s’agit d’un État, des pseudo-économistes, toujours keynésiens, prennent leurs règles à calcul, font des hypothèses de croissance, échafaudent des scénarios de prélèvements obligatoires, et font signer des politiciens qui risquent à tout moment d’être renversés, mais qui prétendent engager plusieurs générations de leurs concitoyens. Prêteurs et emprunteurs sont également coupables d’engagements abusifs, sans légitimité réelle pour signer…

    Au-delà de cette crise – qui pourrait être salutaire, si elle rendait nos dirigeants plus avisés –, le problème qui point est celui de la monnaie : sa création, sa gestion, son échange… Deux observations crèvent les yeux des observateurs lucides : une monnaie internationale est encore plus utile au temps de la mondialisation qu’avant ; une telle monnaie doit échapper aux manipulations des États et être rendue aux citoyens. Seul l’or répond à ces deux exigences. Il suffit de cesser d’interdire aux banquiers de demain de faire des opérations de crédit « en or ». Ce serait assez comique qu’un gouvernement grec d’extrême gauche ouvre la voie à la banque libre et à la monnaie d’or ! D’une façon ou d’une autre, les monopoles monétaires tomberont. Comme celui des taxis et pour les mêmes raisons !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Crise grecque et acharnement "thérapeutique" du système financier

    De Guillaume de Prémare, d'Ichtus, à propos de la crise grecque :

    "Il est vrai que le peuple grec n’est pas l’innocent aux mains pures. Il a péché par insouciance, cru trop longtemps que pourrait perdurer cette folie qui consiste à vivre à crédit de manière démesurée, le cas échéant en comptant sur la solidarité supposée de ses voisins de l’Union. Rattrapé par la réalité, il est entré dans une phase d’intenses souffrances. Mais cette insouciance grecque n’est-elle pas la nôtre aussi, à un degré peut-être moindre ? Croyons-nous que nous soyons, en France, à l’abri d’un scénario comparable, dans sa nature sinon dans son ampleur ? Comme les choses seraient simples s’il s’agissait simplement d’un « mauvais élève » qui a triché aux dépens des autres et mis ainsi en danger un système prospère et pérenne. Non, le fond de l’affaire n’est pas là, il est bien plus large : non seulement ce système économique et financier n’est pas pérenne, mais encore est-il fou et prédateur, pas seulement à l’échelle de l’Union européenne, mais à l’échelle mondiale. Nous le savons au fond de notre conscience mais nous acceptons, selon les mots du pape, « son empire sur nos êtres et nos sociétés ». Le pape est pourtant explicite quand il écrit, au paragraphe 61 de Laudato si’ : « Il est certain que l’actuel système mondial est insoutenable de divers points de vue, parce que nous avons cessé de penser aux fins de l’action humaine ». Mais peut-être avons-nous peur de ce que pourrait-être la vie sans ce « système mondial », sans la dette, sans cette incessante injection massive de liquidités fabriquées, éventuellement sans l’Euro etc.

    [...] Haro sur les Grecs, haro sur la Grèce : le processus du bouc émissaire est en marche. Ce n’est pas raisonnable car le problème de fond est ailleurs : l’affaire grecque est le symptôme d’un dérèglement global. [...] Ce système est en soins intensifs depuis 2008, sous perfusion, en situation active d’acharnement thérapeutique. Et la poursuite de cet acharnement se pratique au prix d’une tyrannie : quand un « patient » mal en point demande l’arrêt de soins dépourvus de sens, on voudrait les lui imposer. [...]

    Ce qui se passe avec la Grèce est à observer avec attention : c’est un laboratoire vivant d’une tentative de retour du politique face à l’économique, face au technocratique. Que Tsipras échoue ou réussisse, il y aura des leçons à tirer pour tous les pays aujourd’hui soumis à « la dictature d’une économie sans visage », parce qu’il n’y aura pas de solution sans un retour puissant du politique. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Après sa visite à Poutine, Giscard prend tout le monde à contrepied

    Roland Hureaux, universitaire, ancien diplomate.

    ♦ « Vieux motard que jamais », VGE devient lucide sur le tard !

    En prenant une position favorable à Poutine dans l’affaire ukrainienne, Valéry Giscard d’Estaing a pris tout le monde à contrepied.

    La grande presse s’est contentée de signaler la rencontre entre Giscard et Poutine le 28 mai dernier et ses déclarations les plus générales : « Les relations entre l’Europe et la Russie seraient meilleures si Bruxelles était réellement indépendant ». On n’a guère répercuté que l’ancien président est allé beaucoup plus loin dans un entretien avec Politique internationale, une revue pourtant atlantiste : il y justifie l’annexion de la Crimée qui, selon lui, a toujours été russe, et pense que « probablement » les événements de la place Maïdan et le renversement du président Ianoukovitch, il y a un an, sont le résultat d’une manipulation de la CIA.

    Il considère que les sanctions, non seulement ne sont pas dans l’intérêt de l’Europe, mais sont contraires au droit international.

    Valéry Giscard d’Estaing prend ainsi à revers une classe politique française et européenne tellement tétanisée qu’aucune figure de premier plan n’y ose encore critiquer la ligne aveuglément proaméricaine de l’Europe occidentale à l’égard de la Russie. La servilité des dirigeants européens au dernier G7 est à cet égard significative. Une ligne proche de l’assujettissement dans le cas de Hollande qui, en refusant de livrer les Mistral sur ordre de Washington, discrédite la parole de la France.

    L’ancien président prend aussi à contrepied tous ceux qui le tenaient depuis toujours, à tort, pour un « libéral atlantiste ». C’est oublier qu’en 1981, il fut vaincu par une coalition de la gauche unie et de l’ambassade des Etats-Unis et qu’il avait en revanche reçu, contre le parti communiste, l’appui discret de l’ambassade d’URSS. Ses positions de fin de mandat où il avait cherché à jouer un rôle d’intermédiaire entre l’Est et l’Ouest (le « petit télégraphiste » dit Mitterrand) n’étaient guère appréciées à Washington. On peut certes discuter leur opportunité à un moment où la menace venant de Moscou était bien plus sérieuse qu’aujourd’hui. Mais elle témoignait d’une indépendance dont nous avons perdu l’habitude.

    Différence de posture, différence d’envergure aussi avec tous ceux qui prétendent aujourd’hui à la magistrature suprême. Le président académicien n’envisagerait-il pas de  se présenter à la primaire de droite ?

    La position de Giscard est proche, ce n’est sans doute pas un hasard, de celle de son vieil ami Helmut Schmidt qui, il n’y a pas si longtemps, vitupérait la politique irresponsable de la commission de Bruxelles, à la fois incompétente et belliciste, faisant courir, selon lui, à l’Europe le risque de la guerre mondiale.

    En prenant cette position audacieuse, Valéry Giscard d’Estaing va dans le sens de l’opinion française éclairée, celle qui ne se laisse pas influencer par le matraquage anti-Poutine des médias, une opinion de plus en plus décalée par rapport à la positon officielle de Hollande et de la direction de l’UMP. Il y a un ou deux ans, les pro-russes se trouvaient isolés dans les dîners en ville. Aujourd’hui c’est inverse : presque personne, en dehors de quelques intellectuels ne prend plus parti pour les Etats-Unis dans les affaires de l’Ukraine.

    Il ne s’agit bien entendu pas d’être pro-ceci ou pro-cela. Il s’agit que notre diplomatie soit celle de nos intérêts et non pas des intérêts de quelqu’un d’autre. Cela suppose qu’on évacue toutes considérations infantiles sur « qui est le bon ? » et « qui est le méchant ? » auxquelles se résume aujourd’hui la diplomatie dite des droits de l’Homme. En d’autres circonstances cela pourrait nous conduire à être antirusse ou antisoviétique, mais en aucun cas à l’alignement absurde sur les Etats-Unis dont nous sommes aujourd’hui les témoins.

    Roland Hureaux, 21/06/2015

    Source : atlantico.fr

    http://www.polemia.com/apres-sa-visite-a-poutine-giscard-prend-tout-le-monde-a-contrepied/