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Europe et Union européenne - Page 811

  • « Aux sources de la russophobie occidentale », entretien vidéo avec Guy Mettan, député suisse, et journaliste

    Guy Mettan est député, ancien président du Grand Conseil Genevois, ancien rédacteur-en-chef de la Tribune de Genève et directeur du Club Suisse de la Presse. Il vient de publier un ouvrage d’Histoire  intitulé: « Russie-Occident, une guerre de mille ans. La russophobie de Charlemagne à la crise ukrainienne.«  Il a écrit plusieurs ouvrages sur la Suisse et la Genève internationale.

    Durée de l’entretien: 33 minutes:

    Pourquoi les États-Unis et l’Europe détestent-ils tant la Russie ? Alors que la Russie ne représente plus une menace, que ses missiles ne sont plus pointés sur Berlin, que, fait sans précédent dans l’Histoire, elle a dissous son empire sans effusion de sang, rendu leur liberté aux pays occupés d’Europe centrale et permis l’indépendance pacifique de quinze nouveaux États? La haine et le dénigrement de la Russie atteignent des proportions inouïes dans les médias, les cercles académiques et les milieux dirigeants occidentaux. Pour comprendre cet acharnement, devenu hystérique avec la crise ukrainienne, Guy Mettan remonte loin dans l’histoire, jusqu’à l’époque de Charlemagne. Il examine sans tabou ni a priori les lignes de forces religieuses, géopolitiques et idéologiques dont se nourrit la russophobie occidentale. Et démonte les ressorts du discours antirusse et anti-Poutine qui ont pour effet de repousser toujours plus loin les chances d’une vraie réconciliation.

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  • Michel Onfray et le Titanic occidental

    Levons-nous, sortons de notre chambre, constatons que nous sommes sur la terre ferme et armons-nous pour le combat : la crainte de l’effondrement ou du naufrage disparaîtra aussitôt.

     

    De façon récurrente ces derniers mois, dans ses conférences ou ses débats, Michel Onfray affirme que la civilisation occidentale « est effondrée », qu’il s’agit là d’une fatalité et que tenter de la sauver est aussi vain que d’essayer « d’arrêter la chute d’une falaise ». Il oppose cette civilisation moribonde à la vitalité présumée de l’islam ou des civilisations indienne et chinoise, et achève sa démonstration en conseillant à ses auditeurs de s’en tenir à une digne résignation : « Je prends souvent l’exemple du Titanic – répète-t-il à l’envi -, grand sourire, soyons élégants, buvons des bons vins avec des gens qu’on aime, le bateau coule et ça ne sert à rien de vouloir mettre des rustines. » « Le bateau coule, restez élégants, mourez debout », confirme-t-il dans son débat avec François-Xavier Bellamy publié récemment sur le site du Figaro.

    Avec tout le respect que l’on doit à un homme qui a su rester honnête intellectuellement alors que cette qualité a quasiment disparu au sein de la gauche culturelle, il faut affirmer que Michel Onfray rend là un bien mauvais service à ses contemporains, dès lors que notre pathologie la plus manifeste est précisément le manque de combativité et la surévaluation des forces de nos adversaires.

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  • «Le grand problème de l’Europe, c’est l’occupation américaine»

    En Europe, c’est l’été

    L’été règne sur toute l’Europe, de la Grèce jusqu’à la Suède. Les vacances ont vidé les bureaux, et rempli les plages. Des fleurs partout, des fleuves de parfums. Des festivals sans fin, des performances et autres installations artistiques agrémentent les anciennes cités désuètes. Mais ça ne se passe pas comme d’habitude. Le vieux continent est malade. La vie est belle, mais pas pour vous. Les bonnes choses vous passent sous le nez, et le chômage est au plus haut.

    L’austérité pour tous sauf les banquiers et les politiques corrompus, c’est le mot d’ordre. La protection sociale rétrécit, mais les budgets militaires grossissent, et l’Otan n’en finit pas de s’étendre. En dehors de l’Allemagne, les pays européens membres sont désindustrialisés, leurs travailleurs perdent leur savoir-faire et finissent dans les services. Un caddie de golf risque moins de créer des problèmes qu’un ouvrier de l’industrie, certes. La démocratie n’est jamais tombée aussi bas.

    Après la débâcle Syriza, en Grèce, on ne fait plus guère confiance à la rhétorique gauchiste. De toute l’histoire moderne européenne, on n’avait jamais vu une reddition aussi honteuse, une  telle trahison. « Alexis Tsipras » est une traduction grecque de « Vijkum Quisling », ou « Maréchal Pétain ». Il a reçu le plein soutien de son peuple, et il s’est dégonflé ! La première décision de Syriza après son fiasco a été d’entamer une coopération militaire avec Israël. Aube Dorée, le mouvement d’extrême-droite, n’est plus seul à clamer contre cet abaissement devant les banquiers, mais c’est un parti dans l’opposition, et il ne risque rien à pousser des coups de gueule.

    Les partis de gauche et de droite sont maintenant bien semblables. L’Europe n’a plus ni vraie droite ni vraie gauche. La pseudo gauche soutient les guerres impérialistes et émascule l’homme. La pseudo droite soutient les guerres impérialistes et supprime les impôts pour les riches. C’était plus drôle avec les partis traditionnels, avec la droite qui haïssait les financiers et maintenait la tradition, l’Eglise et la famille, tandis que la gauche attaquait la bourgeoisie, se souciait des travailleurs, et se battait pour la justice sociale. Dans les termes de Douglas Adams, « les hommes étaient de vrais hommes et les femmes de vraies femmes, et les petites bestioles fourrées d’Alpha du Centaure de vraies petites bestioles fourrées d’Alpha du Centaure. » Maintenant tous poussent les femmes dans les conseils d’administration des multinationales, se disputent les donations juives et  rivalisent de risettes pour se faire bien voir des gays.

    Sur des questions importantes, c’est du pareil au même, comme disait, perspicace, ma logeuse chinoise. La gauche veut plus d’immigration, pour des raisons humanitaires et par antiracisme, tandis que la droite est d’accord, pour avoir une main d’œuvre moins chère et pour forcer les natifs à plus de docilité. Le résultat est le même.

    Les gens qui se voient menacés par l’immigration votent souvent pour la droite,  parce qu’ils pensent qu’une petite dose de racisme débouchera sur de réelles actions. Mais c’est en vain. Prenez Nicolas Sarkozy, ex-président français. Il flatte son électorat avec une ligne raciste, mais c’est lui qui a bombardé la Libye et envoyé plus d’immigrants en France qu’aucun gauchiste ne l’a jamais fait. A moins, bien sûr, que le président actuel François Hollande ne parvienne à le surpasser, puisque son soutien aux rebelles syriens a déjà envoyé un million de réfugiés en Europe.

    Au Royaume Uni, Tony Blair a détruit le parti travailliste. Il a fait du vieux parti des ouvriers et des mineurs des éclaireurs des tories. Il a soutenu   absolument toutes les campagnes militaires US et y a gagné le titre honorable de caniche britannique. Favori d’Israël et du lobby israélien, c’est un autre de ses titres de gloire. Il n’est plus au pouvoir, mais ceux qui le soutenaient dans son parti sont toujours là. Et ils continuent à perdre…

    Les travaillistes voudraient que ce soit Jeremy Corbyn qui soit leur chef. Blair le déteste, ce qui est sûrement une excellente recommandation. On s’attend à ce qu’il  soit un nouveau Michael Foot, qui était un grand homme à l’ère pré-thatcherienne. Il veut le  désarmement nucléaire, il a parlé en termes positifs du Hamas et du Hezbollah, il a voté contre la Marche vers l’Est des guerres américaines.  Littlewood l’a appelé « l’antidote à l’emprise sioniste ». Il pourrait changer la donne, s’il parvenait au pouvoir. Mais les autres vont le maintenir à l’écart, parce que les gens qui sont derrière les partis préfèrent des politiciens faibles et perméables.

    Le parti d’extrême-droite BNP se veut l’héritier des vrais travaillistes. Ils disent que les ouvriers anglais votent pour le BNP. Ce qui ne manque pas d’un certain fondement. Car la vraie gauche, qu’il s’agisse de la variété chinoise, soviétique ou cubaine, était strictement anti-immigration. Mais l’immigration n’est qu’une question parmi d’autres, alors que le BNP a rétréci son horizon pour ne développer qu’une politique antimusulmane. Ils n’essayent même pas d’affronter le vrai problème, qui est la richesse démesurée de quelques uns, édifiée sur l’appauvrissement de vastes majorités.

    Le Front national en France a des côtés plus reluisants, et plus de soutiens. En fait, le FN est probablement le seul parti bien vivant en France, les autres sont morts. Il veut sortir la France de l’Otan et de l’Union européenne, pour retrouver l’amitié avec la Russie et la souveraineté nationale. Leur arrivée à l’Elysée changerait bien des choses en Europe, mais cela arrivera-t-il un jour ? [L'auteur doit ignorer que la ligne politique de Marine le Pen n'est pas si différente, au sujet d'Israël notamment, des autres grands partis - Ndlr]

    Le grand problème de l’Europe, c’est l’occupation américaine. Elle est là, la source des problèmes. En 1945, le continent a été partagé entre US et URSS. En 1991, les Russes se sont retirés, mais aucune liberté ne s’en est suivie : ce sont les US qui ont pris la place, occupant toute l’Europe, depuis Narva en Estonie jusqu’à Oeiras au Portugal, depuis la Baie de Souda en Crète jusqu’à Orland en Norvège. Sur ces fondements militaires, ils ont renforcé la pression politique. Et leur joug pèse sur les pierres grises de la vieille Europe. Les mesures qu’ils forcent les dirigeants européens à prendre nuisent  au continent. Les dirigeants prennent les mauvaises décisions, et c’est le peuple qui trinque.

    L’Europe avait un excellent client pour sa production. La Russie lui achetait machines-outils, fromages, vins et voitures, et fournissait du gaz et de pétrole à bon marché. Les US ont mis fin à ces échanges profitables. Et maintenant les Européens bradent leurs pommes et leurs fromages, dépensent plus en achats militaires, et importent du gaz américain cher.

    L’Europe avait un ami quelque peu excentrique, Kadhafi  le colonel à la retraite. Il vendait du pétrole bon marché, importait des marchandises européennes pour sa petite population prospère, et donnait du travail à des millions d’Africains. Sous la houlette US, l’Otan a bombardé la Libye, sodomisé le colonel avec un flingue, l’ont lynché, et ont anéanti son pays. Les Africains déferlent, depuis, en Europe, sur tout ce qui peut flotter sur mer.

    L’Europe pouvait compter sur l’amitié de l’ex-ophtalmologiste de Londres, qui était à Damas. Il y ramenait des marchandises européennes, gardait son pays à flot, fréquentait Paris. Sous la direction US, cet homme aimable s’est vu traité de « génocideur », et ils ont armé ses ennemis, les takfiristes fanatiques. Son pays a été dévasté et des millions de réfugiés syriens ont fui en Europe.

    Ils y ont retrouvé les irakiens, dont le pays a été ruiné par l’invasion US de 2003. Le pays le plus avancé du Proche Orient, avec un système d’éducation et de santé gratuites, avec les meilleurs ingénieurs et une armée solide, est devenu un nid de bagarres sectaires, tandis que des millions d’Irakiens rejoignaient l’Europe. Les Afghans, Palestiniens, Arabes, Africains se retrouvent en Europe, s’ils parviennent à échapper au poing d’acier qui écrase leurs pays.

    Mon ami Roger van Zwanenberg, éditeur de la maison Pluto, estime que l’effroyable dévastation du Proche Orient du fait des guerres commandées par les US s’explique par l’influence sioniste et correspond au souhait israélien de voir la région fragmentée et soumise dans le cadre du paradigme d’un Grand Israël du Nil à l’Euphrate.

    C’est tout à fait plausible, si on garde à l’esprit la scène récente de Netanyahu devenu objet de vénération au Congrès US. Les promoteurs des guerres étaient principalement les néocons archisionistes, Wolfowitz, Perle et consorts. Ils ont poussé à l’invasion de l’Irak et voulaient en faire autant en Iran. Mais pourquoi ces mégalomaniaques borneraient-ils leurs rêves de suprématie au Proche Orient ? Pourquoi ne pas viser la domination mondiale ? S’ils veulent mettre en pièces les vieilles sociétés orientales, ils peuvent le faire aussi en Europe, et y mettre le paquet. L’Europe est bel et bien une victime du conflit. Sans ces guerres, les vagues d’immigrants ne recouvriraient pas l’Europe comme le Proche Orient. Par conséquent, quels que soient les commanditaires de ces guerres, ils ont probablement essayé de démolir l’Europe comme le Proche orient, et l’Europe était la plus importante des victimes visées, parce qu’il fallait lui briser la nuque, la faire rentrer dans le droit chemin de la domination mondiale. Et le Proche Orient n’est pas la seule source de réfugiés et d’immigrants.

    Jadis, l’Union européenne était une union des Etats issus de l’empire de Charlemagne, et peut-être une idée qui se tenait. Mais les US ont pris le contrôle de Bruxelles et les ont forcés à accepter les Etats de l’Est européen, sous la coupe de dévots de l’Amérique furieusement anticommunistes. A l’intérieur de l’UE, les pays développés de l’ancienne union ont dévoré les pays périphériques moins développés. Les Etats baltes ont perdu environ un tiers de leur population ; la Lettonie est passée de 2,7 millions d’habitants à la fin de l’époque soviétique à 1,9 millions aujourd’hui, la Lithuanie est passée de 3,7 millions à 2,9 millions. La Roumanie, alors que la poigne d’acier de Nicolas Ceausescu l’avait libérée de ses dettes, se retrouve maintenant à nouveau endettée jusqu’au cou. Et les citoyens appauvris de tous ces pays se précipitent en masse dans les villes de l’Ouest.

    Prenez le cas de la Suède. C’est l’été le plus froid depuis plusieurs années, en Suède. Le mois de juillet a été aussi frais qu’un mois d’avril, mais cela n’a nullement arrêté l’afflux des réfugiés. Devant chaque supermarché, chaque station de train ou de métro en Suède, depuis Kiruna jusqu’à Luind, vous tombez sur un mendiant rom avec une soucoupe en plastique à la main. Ils sont venus de Roumanie et de Hongrie, les Etats qui font partie de l’UE, qui ont certes un niveau de vie assez bas, mais qui appartiennent à l’espace Schengen, ce qui les dispense de visa. Ils ne sont pas venus de leur plein gré, mais ont été expédiés par leurs  barons qui se sont construit de grands châteaux dans le plus pur style tzigane tape-à-l’oeil, sur la redevance que les mendiants leur versent. Après trois mois à battre le pavé suédois, ils rentrent chez eux, remplacés par d’autres arrivages de mendiants.

    La police suédoise n’interfère pas avec ces mendiants. Ils disent qu’il n’y a pas de loi pour chasser les gitans. Ils ont peur de se voir condamnés pour racisme s’ils le faisaient. Les romanichels sont hauts en couleur, hommes et femmes, âgés ou plus jeunes, et ne sont jamais plus que deux à chaque emplacement. La logistique ne peut pas être facile, avec tant de gens à répartir si uniformément, mais les barons roms savent s’y prendre : je n’ai jamais observé de bagarre, ou même d’altercation, entre les mendiants. Ils ont même été entraînés à sourire ; quelque chose que vous ne verrez jamais en Europe de l’Est, où les mendiants sont aussi sinistres que les immeubles des années 1950.

    Les réfugiés de Somalie et du Soudan, victimes des interventions US précédentes, ne mendient pas. Ils se regroupent dans des villes suédoises plus petites ; l’Etat suédois paye pour leur hébergement et leur donne quelques subventions pour vivre. Ils ne sont pas autorisés à travailler, et de toute façon personne n’a besoin d’eux comme ouvriers. Ils restent là, simplement, en attendant que leurs demandes d’asile aboutissent, généralement sur un refus. Après quoi ils disparaissent des radars.

    Mais ne versez pas trop de larmes sur les Suédois. Les tauliers se font beaucoup d’argent dans ce système de même que les fonctionnaires. L’Etat suédois paye 500 couronnes (50 euros) par nuit et par chambre. C’est une excellente affaire dans les petites villes reculées. Habituellement, l’Etat préfère des hôtels avec beaucoup de chambres à offrir, et ils renvoient l’ascenseur au fonctionnaire chargé de l’hébergement. Curieusement, un individu considéré comme le plus ouvertement raciste de toute la Suède, qui se bat contre l’immigration, a fait des profits rondelets avec l’hébergement  des Somaliens ; il s’appelle Bert Karlsson.

    Outre les réfugiés et immigrants fournis par les guerres US et l’élargissement de l’UE dicté par les US, la Suède et les autres pays de l’Ouest se trouvent minés par la campagne, en provenance aussi des US pour réorganiser la vie en termes de gender. Il y a peu d’enfants ; des écoles ont été fermées, les gays ont absolument tous les droits ; les femmes sont prioritaires pour les emplois. Les garçons ont moins d’opportunités : depuis les chaînes publiques de télé jusqu’aux coiffeurs, les emplois sont pris par les femmes. Les prêtres de l’église suédoise sont principalement femmes ; l’Etat choisit  et rémunère les évêques connus pour leur soutien au sacerdoce féminin.

    « La Suède est l’Arabie saoudite du féminisme », a conclu Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, bouclé pour la troisième année consécutive à l’ambassade d’Equateur à Londres ; C’est un expert en la matière : deux petites Suédoises avaient porté plainte pour viol, simplement parce que dans le cadre d’une relation pleinement consentie, elles avaient eu un rapport sexuel non protégé. La procureuse Marianne Ny a  dit qu’en de tels cas, l’homme doit faire de la prison, même s’il s’avère qu’il était innocent. La Suède a le taux de plaintes pour viol le plus élevé au monde, et le taux le plus élevé de plaintes fallacieuses pour viol rejetées. Ce qui ne fait pas la promotion de l’amour entre personnes de sexe opposé.

    L’éducation fait tout ce qu’elle peut pour émasculer les hommes, et les splendides Suédoises préfèrent souvent des mâles étrangers plus masculins (je le sais, étant précisément un mâle étranger basané et moustachu qui plus est, j’avais épousé une ravissante Suédoise il y a bien longtemps). Les Suédois se marient de moins en moins, et ont de moins en moins d’enfants, malgré les aides gouvernementales très généreuses.

    Bien des observateurs conservateurs accusent les féministes. Même si les hommes ont certainement perdu la guerre, la victoire des femmes ne résiste pas à l’examen. Jadis les femmes avaient le choix : rejoindre le monde des gens très occupés ou rester à la maison avec les enfants. Jadis, les femmes pouvaient élever une famille sans se sentir coupables. Jadis les femmes pouvaient aimer être courtisées. Tout ça c’est fini, la dévirilisation des hommes a rapidement entraîné la déféminisation des femmes.

    Il y a un sous-entendu commun aux tenants du pouvoir : c’est que les hommes féminisés sont plus faciles à contrôler, et c’est pour  cela qu’ils encouragent l’homosexualité. Déviriliser l’homme est un pivot dans la reprogrammation de l’humanité pour qu’elle devienne horde obéissante, parce que les hommes entiers sont imprévisibles.  Ils sont prompts à la rébellion, prêts au sacrifice et à l’action. Ce n’est pas une coïncidence si les ennemis de l’empire sont tous des mâles très virils, qu’il s’agisse de Kadhafi, de Castro, de Chavez, de Loukachenko, de Poutine, ou de Julian Assange. Tout devient clair : les hommes sont ciblés pour l’élimination, et les fourmis au travail n’ont pas besoin de sexe.

    Les Suédois ont le culte des « blacks », qui vient  aussi des Usa, à en croire Rachel Dolezal, la militante blanche pour les droits des noirs qui se faisait passer pour  noire. Les noirs sont censés être meilleurs et plus beaux que les blancs. Dans le film Terminator, c’est un savant noir qui invente le truc merveilleux ; il se bat aux côtés de la guerrière blanche contre les méchants hommes blancs. Morpheus, noir, dans Matrix, est un opérateur de Zion, et il sauve la race humaine. Il y avait un président noir dans Le Cinquième Elément, avant Obama. Bien des Suédois en manque d’enfants ont importé des enfants noirs et asiatiques, autre ligne culturelle instaurée par Angelina Jolie. Ce racisme à l’envers n’est pas différent de la variété ordinaire. Les noirs sont des gens très bien, mais nullement meilleurs que les Suédois roses.

    Les Suédois ordinaires sont malheureux. Dans une petite ville avec un haut pourcentage de réfugiés et d’immigrants, ils sont 40% à voter pour le parti d’extrême droite, les Démocrates suédois. Ils sont 12% à l’échelle du pays malgré une campagne féroce contre eux dans les médias.

    La gauche a obtenu une majorité relative des sièges au Parlement, après des années de droite au pouvoir. Après l’élection, les gauche et droite officielles ont uni leurs forces sur un programme commun dans le seul but de maintenir les Démocrates suédois en marge,  ostensiblement. Les électeurs de gauche se sont sentis bernés. Pourquoi s’en faire et pourquoi voter, si le résultat, c’est un arrangement entre les partis ?

    Ne versez pas une larme sur le sort des Démocrates suédois non plus. Il y a un timide parti pro-sioniste dont l’action la mieux connue en matière politique a été d’installer une parade gay dans un quartier musulman. Ils s’extasient devant l’Etat juif, comme leurs frères dans les autres pays d’Europe. Ils acceptent l’emprise de l’idéologie gender, qui est le programme du nouvel ordre mondial. Ils sont contre les immigrants et les réfugiés, mais jamais contre ceux qui envoient les vagues déferler sur la Suède. Au contraire, ils soutiennent le régime de Kiev, bande de bâtards à la botte des néocons, et détestent la Russie comme se doit de le faire tout défenseur du Nouvel Ordre Mondial.

    Voilà pourquoi il est bien difficile de voir d’où pourra venir la libération du continent, et si même il en est encore question.

    Israël Adam Shamir

    Article initialement publié dans Unz Review.

    Traduit par Maria Poumier le 17/08/2015

    Lire également: http://arretsurinfo.ch/chaos-au-moyen-orient-objectif-voulu-ou-erreur-politique/

    Arrêt sur info n’est pas tenu pour responsable des déclarations inexactes ou incorrectes contenues dans les articles publiés

    Source: http://plumenclume.org/blog/30-en-europe-c-est-l-ete-par-israel-adam-shamir

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • La Slovaquie prête à accueillir des réfugiés syriens chrétiens, mais pas de musulmans

    Lu ici :

    "La Slovaquie a néanmoins accepté de recevoir 200 syriens issus de camps de réfugiés installés en Turquie, en Italie et en Grèce dans le cadre d’un plan de l’Union européenne qui ambitionne de mettre 40 000 personnes à l’abri. Mais à une seule condition : qu'ils soient chrétiens et non musulmans, a pris soin de préciser le gouvernement slovaque. (...)

    Cette décision fait écho aux propos du Premier ministre slovaque, le social-démocrate Robert Fico, qui avait déclaré en janvier : « La Slovaquie est un pays chrétien depuis toujours, nous ne pouvons accepter une arrivée de 300.000 ou 400.000 migrants musulmans qui construiraient des mosquées partout dans le pays et tenteraient de changer la nature, la culture et les valeur de notre Etat. »

    Les musulmans, rappelle le « Washington Post » , représentent seulement 0,2 % de la population slovaque, qui compte un peu plus de cinq millions d’habitants. L’an dernier, le pays a accordé l’asile à 14 personnes."

    Louise Tudy

  • Projet des banksters: suppression de la monnaie physique (billets & pièces) en cours…

    La dictature absolue des banques sur les peuples avance à grands pas. La suppression définitive de toute monnaie sonnante et trébuchante est l’aboutissement recherché. Mais il faut surmonter les obstacles pour ce faire, et là, les banksters ne manquent pas d’imagination.

    les banquiers planchent depuis des années sur le moyen de supprimer complètement toute liquidité, afin de mieux asservir les populations aux banques. Sans liquidités impossible d’échapper au système bancaire. Le gouvernement français a encore récemment descendu le montant en espèces par lequel les biens et services peuvent être réglés: Au nom de l’antiterrorisme, les paiements en espèces sont interdits au-delà de 1.000 euros. Et la République a également mis en place le contrôles des comptes bancaires, ce qui, pour l’instant, ne concerne qu’une catégorie de la population, mais qui pourraient s’étendre. Toujours au nom de notre bien, évidemment!

    Mais la France n’est pas le seul Etat a mettre en place la dictature des banksters. Au niveau mondial divers projets sont examinés dont la mise en place d’une taxe sur les espèces, ce qui conduirait les billets physiques (extérieurs aux banques par définitions) à perdre peu à peu de leur valeur pour finir par en éradiquer totalement l’utilisation. Il ne resterait plus que les paiements numériques, entièrement contrôlés par le système bancaire et donc par Big brother. Impossible, par ce moyen, de sortir nos avoirs de la banque pour en disposer selon nos envies, en toute discrétion, pour des raisons qui ne regardent que nous.

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  • Suède : l'extrême droite en tête d'un sondage pour la première fois

    Pour la première fois, le parti d'extrême droite des Démocrates de Suède, opposant véhément à la politique d'immigration généreuse de Stockholm, est arrivé en tête d'un sondage d'opinion.

    Le parti d'extrême droite suédois, les Démocrates de Suède, est arrivé en tête d'un sondage d'opinion pour la première fois. Selon ce sondage réalisé par l'institut Yougov pour le quotidien Metro, 25,2% des Suédois ont l'intention de voter pour cette formation, qui dépasse les sociaux-démocrates du Premier ministre Stefan Löfven (23,4%). Les Modérés, parti conservateur d'opposition, sont troisièmes avec 21,0%.   
     
    Les Démocrates de Suède (SD), qui ont leurs racines dans l'extrême droite radicale mais ont policé leur discours, sont entrés au Parlement suédois pour la première fois en 2010 et se sont hissés à la troisième place des élections législatives de 2014.
     
    Ostracisés au sein du système politique suédois, aucun des sept autres partis parlementaires ne dialoguant avec eux, ils se présentent comme "le seul vrai parti d'opposition" au gouvernement de gauche.
     
    "Il y a une assez grande insatisfaction chez les gens vis-à-vis du gouvernement, surtout dirigée contre sa politique d'immigration et d'intégration, et sur la question de la mendicité. Beaucoup ne considèrent pas les Modérés ou les autres partis comme une alternative sur ces questions et se tournent plutôt vers nous", a estimé le secrétaire des SD, Richard Jomshof.
     
    Ce sondage, réalisé en ligne auprès de 1.527 personnes entre les 14 et 17 août, est publié quelques jours après qu'un demandeur d'asile érythréen avoue le meurtre à l'arme blanche de deux Suédois dans un magasin Ikea. Ce qui avait amené l'un des dirigeants des Démocrates de Suède, Björn Söder, à critiquer la politique d'ouverture du pays aux réfugiés.
     
    La Suède a reçu 81.000 demandes d'asile en 2014, soit le nombre le plus élevé de l'Union européenne par rapport à sa population (9,7 millions).

    http://lci.tf1.fr/monde/europe/suede-l-extreme-droite-en-tete-d-un-sondage-pour-la-premiere-fois-8646514.html

  • Le Foll veut une levée de l'embargo russe sur le porc

    Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a assuré mercredi qu'il comptait mener des "discussions solides et sérieuses" avec ses alliés européens pour tenter de venir à bout de l'embargo sanitaire russe sur le porc.

     

    Dans l'embargo russe, il y a une partie diplomatique liée à la question de l'Ukraine, "mais avant cela il y avait un embargo sanitaire lié à la peste porcine qui avait été détectée dans l'est de l'Europe", a rappelé le ministre interrogé sur France 2.

    Même les pays qui ne sont pas touchés par la peste porcine ne peuvent pas aujourd'hui exporter leur viande porcine vers la Russie.

    M. Le Foll qui doit rencontrer ses homologues européens lors de deux sommets à Madrid et Berlin d'ici la fin août, va "essayer de faire en sorte qu'il y ait des discussions solides et sérieuses" à ce propos.

    "Même si l'Europe a augmenté ses exportations vers la Chine le fait que le marché russe soit fermé fait qu'il y a 100.000 à 150.000 tonnes de porc supplémentaires sur le marché européen", a-t-il ajouté.

    La cotation au marché du porc breton a repris mardi après une suspension d'une semaine suite au refus de deux des principaux acheteurs, Cooperl et Bigard/Socopa, de payer le prix préconisé par le gouvernement pour les éleveurs, 1,40 euro le kilo. Les deux entreprises ont indiqué qu'elles ne reviendraient pas au MPB tant que son fonctionnement n'aura pas été revu.

    Parmi les mesures que le syndicat national des industries de la viande (Sniv) exige du gouvernement figure la demande d'"un engagement de reprise des négociations pour une exportation de gras et d?abats de porc (produits non soumis à l?embargo diplomatique, NDLR) vers la Fédération de Russie".

    source : Afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFAAZpVlpPNYSCXab.shtml

  • L’Europe : directement responsable de l’afflux de clandestins en Grèce et à Lampedusa

    En juillet, le nombre de migrants recensés aux frontières européennes a pour la première fois dépassé le cap des 100 000 en un mois (340 000 depuis janvier). Et en août, pas moins de 20 000 sont arrivés sur les seules côtes Grecques en une seule semaine. Une conséquence directe de Schengen. 

    La logique du maillon le plus faible
     
    Sur le mois de juillet, sur les 107 500 migrants recensésplus de 50 000 sont arrivés en Grèce par la mer. Même si l’origine des migrants, mais aussi la position géographique de la Grèce expliquentla concentration de près de 50% des flux de migrants illégaux dans ce pays, on peut aussi y voir la conséquence directe de Schengen. En effet, dans un espace européen où il n’y a plus le moindre contrôle aux frontières, plus besoin pour les migrants illégaux d’arriver dans le pays où ils souhaitent résider. Il suffit de choisir le plus simple d’accès, celui où il y a potentiellement le plus de chances de passer à travers les mailles du filet pour pouvoir ensuite voyager assez simplement dans toute l’Europe.
    Car il est évident que s’il y avait toujours des contrôles sérieux aux frontières de chacun des pays de l’UE, alors, autant de migrants illégaux ne viendraient pas spécifiquement en Grèce, sachant que ce pays seul ne pourrait pas en accueillir autant. La suppression des contrôles aux frontières à l’intérieur de l’UE a un rôle direct dans l’accélération des flux de migrants illégaux dans les pays de la Méditerranée car chaque pays de l’espace Schengen est un peu une porte d’entrée sur tous les pays de l’espace… Ce traité est un immense appel d’air pour les habitants des pays environnants et porte donc une part de responsabilité dans tous les drames des dernières années à Lampedusa ou ailleurs.

    Il faut mettre fin à Schenghen

    Bien sûr, la liberté de circulation des personnes est un pillier idéologique de cette Union Européenne. Mais après tout, il n’est quand même pas bien compliqué de passer par la douane et montrer ses papiers quand on va en Grande-Bretagne. Ce que montrent tous ces drames et ces flux, désastreux économiquement (du fait du chômage dans les pays européens, des difficultés d’intégration des immigrés et de la perte que cela est pour leurs pays d’origine), que socialement (par les tensions que cela créé), c’est qu’il faut démanteler purement et simplement Schengen et revenir à des contrôles aux frontières, ce qui pourrait aussi améliorer notre sécurité en compliquant les flux de criminels.
    Malheureusement, il est probable que nos dirigeants n’en feront rien. Nicolas Sarkozy, jamais à cours de démagogie, et qui n’a absolument rien fait, au gouvernement, puis comme président, malgré la négociation qui aurait été possible pour le traité de Lisbonne, a flirté avec l’idée, mais difficile de ne pas y voir seulement une nouvelle agitation politicienne. Pourtant, ce serait un service à rendre aux peuples des pays européens, car cela limiterait des flux inacceptables pour les populations en cette période de crise, cumulant chômage et baisse de pouvoir d’achat, et de questionnement sur nos identités. Mais ce serait un service rendu aux migrants, dont moins perdraient la vie dans l’aventure.

    Alors que l’immigration est un souci constant des peuples européens, il ne serait pas compliqué de revenir à de simples contrôles aux frontières pour garantir un meilleur contrôle des flux migratoires et notre sécurité. Mieux, cela permettrait sans doute de réduire le nombre de drames dans la Méditerranée

    Laurent Herblay

    http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/l-europe-directement-responsable-170926

  • Allemagne : un maire veut réquisitionner des maisons privées pour loger des immigrés !

    En Allemagne, le maire de Salzgitter, Frank Klingebiel (CDU, « droite »), a décidé de restreindre « temporairement » le droit fondamental à la propriété. En raison de l’afflux massif de demandeurs d’asile, le maire a l’intention de réquisitionner des maisons privées vides.

    Le maire promet que les propriétaires seront indemnisés. Combien ? Par qui ? Pendant combien de temps ? Comment ferait un propriétaire qui voudrait récupérer l’usage de son bien ? Dans quel état le propriétaire va-t-il retrouver son bien immobilier et qui va payer les frais de remise en ordre après saccage ?

    Cette mesure qui relève du « totalitarisme démocratique » est soutenue par le gouvernement fédéral qui a estimé qu’il fallait adapter les lois « à une situation d’urgence ». Il est notamment question de modifier les exigences légales en matière de construction pour faire bâtir de nouveaux logements destinés aux demandeurs d’asile.

    Le maire de Salzgitter a également demandé que les villes puissent se lancer dans de nouveaux emprunts pour financer l’asile des migrants !

    Le scandale est d’autant plus grand que l’Europe compte de nombreux citoyens qui vivent dans la précarité et qui n’ont pas accès aux services offerts aux immigrés.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Des trafiquants albanais empochent 9.800 euros par personne pour faire passer des immigrés clandestins de France en Angleterre

    Un réseau de « passeurs » albanais vient d’être démantelé par la brigade mobile de recherche (BMR) à Calais et à Dunkerque. Ces trafiquants organisaient les passages d’immigrés clandestins vers l’Angleterre.

    Les sommes en jeu sont énormes. Le forfait à acquitter au réseau albanais se paie entre 6500 et 7000 livres (jusqu’à 9.800 euros) par personne.

    Pour ce montant, les réseaux albanais assurent à leurs clients d’être pris en charge, jusqu’au franchissement des 35 kilomètres séparant Calais de Douvres, quel que soit le nombre de tentatives nécessaires pour y arriver.

    Les réseaux albanais fonctionnent avec des poids lourds dont les chauffeurs sont complices.

    Les intermédiaires perçoivent de 700 à 1400 euros par personne.

    Les passages se font souvent dans les cargaisons de légumes frais, de choux ou de pommes de terre, car ils dégagent une telle quantité de CO2 que les détecteurs de gaz carbonique censés repérer la respiration humaine sont inopérants.

    Les enquêteurs ont estimé que le bénéfice du trafic du réseau arrêté atteindrait un minimum d’1,4 million d’euros pour un passage de 255 immigrés clandestins depuis le mois de mars.

    Mais d’autres Albanais devraient rapidement remplacer ceux arrêtés…

    Il reste un point à éclaircir : comment ceux qui composent ces marées d’immigrés clandestins sont-ils capables de payer près de 10.000 euros pour arriver jusqu’en Europe puis presqu’encore autant pour passer de la France à l’Angleterre ?

    Beaucoup de Français, d’Européens, vivent dans la misère et sont loin d’avoir 20.000 euros d’économies.

    Alors, d’où vient l’argent ? De quoi alimenter certains propos