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géopolitique - Page 421

  • Vers un nouvel ordre mondial. Pour une communauté européenne de destin

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    Auteur de nombreux ouvrages et chroniqueur régulier sur le site EuroLibertés, militant depuis toujours du combat nationaliste et européen, Richard Dessens nous apporte aujourd'hui sa contribution à notre enquête sur "l'après crise du coronavirus".

    S.N.

    Richard Dessens

    La globalisation financière du début des années 1980, a reposé sur la déréglementation (disparition dès 1971 du système des parités stables entre les monnaies), puis sur la désintermédiation bancaire, enfin sur le décloisonnement des marchés bancaires. Le trading haute fréquence qui automatise à la nanoseconde les transactions grâce à des algorithmes mathématiques  en a rendu l’application effective.

    Cette globalisation financière a entraîné la mondialisation des échanges à tous les niveaux, en faisant passer les préoccupations économiques au second plan, sans parler des impératifs sociaux qui devenaient peu à peu une variable d’ajustement au service des intérêts financiers et non plus économiques. L’économie s’est financiarisée en opérant une distinction effective entre l’économie réelle, celle des qui préoccupe les chefs d’entreprise, et l’économie financière devenue une économie virtuelle dominée exclusivement par le seul profit financier. Cette dichotomie a entraîné une course aux profits déconnectée des réalités de la production des entreprises et de leur développement. Des entreprises saines économiquement ont été détruites parce qu’elles ne versaient pas des dividendes suffisants à des actionnaires attirés exclusivement par un taux de rentabilité de leurs investissements.

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  • L’Afghanistan, ou 1.000 milliards de dollars pour rien, par Antoine de Lacoste.

    Crédit photo : Boulevard Voltaire

    La plus longue guerre de l’histoire de l’Amérique est-elle en train de se terminer ? Le 29 février dernier, à Doha, l’Américain (d’origine afghane) Zalmay Khalilzad et le mollah Abdul Ghani Baradar, cofondateur des talibans, ont signé un accord prévoyant le retrait définitif de toutes les troupes étrangères d’, et notamment des 12.000 soldats américains.

    C’est en 2001 qu’une coalition internationale menée par les États-Unis envahissait ce pays pour en chasser le régime des talibans, au pouvoir depuis 1996. C’était, bien sûr, une des conséquences du 11 septembre et de l’affront subi par l’Amérique. Deux coupables furent désignés et châtiés : l’Irak, qui n’avait rien à voir dans l’histoire (d’ailleurs, les motifs avancés pour son invasion évolueront largement ensuite), et l’Afghanistan, qui abritait de nombreuses cellules d’Al-Qaïda.

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  • Le « Monde d’après » : un Nouveau monde ou une illusion de changement ?

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    Bernard Plouvier

    On peut espérer que les sujets dotés d’un minimum de jugeote (intelligence + esprit critique) auront compris que nul ne sait ce que sera le Monde d’après la panique stupidement déclenchée par les politiciens de presque tous les pays de l’hémisphère Nord, effrayés par la pandémie de coronavirus exportée de Chine.

    L’on imagine que les individus sains d’esprit auront pesé à leur juste valeur les avis « d’experts » en économie comme en médecine, à l’occasion des indécents shows télévisés ou tenus sur le Net. En France – et l’on imagine que ce ne fut pas un cas isolé -, l’on a souri de nos « inexperts » politiques et « techniciens », tous plus perdus les uns que les autres, marchant sans oser l’avouer dans le brouillard le plus opaque.

    Leur brillante prestation se soldera par un coût pharaonique, soit une crise économique et financière, non justifiée – loin de là – par une mortalité très modeste si on la compare aux grandes pandémies grippales des XXe et XXIe siècles. Et l’on a même entendu des pitres oser comparer au désastre démographique majeur que fut la Grande Peste du milieu du XIVe siècle  la mortalité de ce Covid-2019, qui est de type sélection naturelle : portant sur des consommateurs âgés et respectant l’écrasante majorité des producteurs potentiels placés stupidement en état de non-activité forcée.

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  • Le Coronavirus Covid-19 peut dire merci à la mondialisation, à l'Union européenne, et à Macron

  • Covid-19, Europe, mondialisation : et si nous achevions “l’ordre libéral international” ?, par Pierre-Yves Rougeyron.

    Source : https://www.valeursactuelles.com/

    La pandémie mondiale de Covid-19 semble avoir emporté avec elle, le libre-échange, les mythes européistes et la mondialisation. Pierre-Yves Rougeyron, conférencier et spécialiste des relations internationales, fait le deuil de cet ordre international qui depuis 30 ans allait à sa perte.

    Il y a des morts que l’on ne compte pas dans la pandémie actuelle, de peur peut-être que nul ne les pleure. Parmi ces défunts ou ces cacochymes, on trouve la mondialisation, le mythe européen, et maintenant « l’ordre libéral international », selon les mots d’Henry Kissinger en début de mois dans le Wall Street Journal. Le grand historien et praticien des relations internationales exhortait les États du monde à ne pas tourner le dos à la prospérité qui se trouverait au coin de la rue, entre le libre-échange mondialisé et la mobilité internationale.

    La dévotion légitime à l’une des intelligences les plus pénétrantes du XXe siècle ne doit pas nous empêcher de prendre du recul face à une défense sans mesure d’un ordre international qui n’en fut pas un. Au lieu de lui tresser des éloges funèbres ou de penser devoir le « préserver », peut-être est-il temps de l’achever ou de le laisser mourir.

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  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, Mathieu Auzanneau :"Le pétrole, c'est le sang de l'économie mondiale, or le système sanguin est attaqué".

    Matthieu Auzanneau, auteur et blogueur spécialiste d'écologie et d'économie, directeur du Think Tank de la transition énergétique The Shift Project et ancien journaliste au micro d'André Bercoff.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Mutation du mondialisme et réaction de Gaïa

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    Nous publions aujourd’hui le septième volet de notre enquête. Co-fondateur et rédacteur en chef du site Europe Maxima, rédacteur à Synthèse nationale et chroniqueur habdomadaire du « Village planétaire » sur la web-radio de TVLibertés, auteur de plusieurs essais de géopolitique et d’histoire des idées dont Pour la Troisième Voie solidariste (Bouquins de Synthèse nationale), Georges Feltin-Tracol vient de diriger un travail collectif à paraître, une fois le confinement fini, chez le même éditeur, Réflexions pour un nouveau corporatisme.

    S.N.

    Georges Feltin-Tracol

    L’idéologie mondialiste peut-elle vraiment détester le coronavirus ? Quelle étrange question : un ensemble d’idées, de concepts et de théories qui supposent une unité du genre humain n’éprouve aucun sentiment pour une souche virale et réciproquement. Et pourtant ! Avec le rétablissement des frontières, y compris intra-régionales, l’assignation à résidence pour tous, l’insistance à respecter la « distanciation sociale », la valorisation des « gestes-barrières » qui auraient pu aussi s’appeler « gestes-frontières », la volonté manifeste de « fliquer » malades et porteurs asymptomatiques ainsi que la petite musique lancinante en faveur de la « renationalisation » et de la « relocalisation » des économies, il serait facile d’imaginer que le cosmopolitisme vient de subir une lourde défaite.

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  • Coronavirus et Gouvernement Mondial : l’analyse de Valérie Bugault

    Valérie Bugault répond aux questions du youtubeur Silvano Trotta sur l’utilisation du coronavirus pour imposer l’idée d’un gouvernement mondial.

  • « Comprendre l'Empire » Entretien avec Alain Soral (mai 2011)

    Comprendre l'Empire.jpegFut un temps où on voyait régulièrement Alain Soral à la télévision. On ne l’y voit quasiment plus. L’affaire Dieudonné est passée par là. Il s'est réfugié sur Internet et à Egalité & Réconciliation, association qu’il anime Dans son dernier opus, qui rencontre un public assez large, il s'efforce de « comprendre l’Empire ». Ou comment on est passé de l’universalisme républicain, égalitaire et national, au cosmopolitisme impérial, inégalitaire et déraciné. C'est un succès de librairie d’autant plus inattendu que le livre s'est heurté à une conspiration du silence de la presse mainstream. C’est pour nous l’occasion de lui donner la parole.

    Le Choc du mois : Votre ouvrage représente une sorte « d'histoire de France et du monde de 1789 à nos jours » vue au travers de votre grille d'analyse politique, économique et sociale. Pour atteindre ce but ambitieux tout en restant dans le format d'un ouvrage grand public, vous avez recours à une multitude de courts paragraphes, condensés et incisifs. Cette formule donne une grande densité et une indéniable facilité d'accès à l'ouvrage, mais ne vous a-t-elle pas parfois contraint à un excès de « simplification » des problématiques traitées qui peut être « frustrant » pour un auteur ?

    Alain Soral : Je ne pense pas que le synthétique soit simplificateur. Je pense même que mes chapitres, additionnés les uns aux autres, produisent une analyse des plus complexe de la réalité. Mais l'habitude de la lourdeur universitaire et de sa poudre aux yeux bibliographique peut donner, c'est vrai, cette impression de légèreté au lecteur influençable.

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  • L'héritage pourri du maoïsme

    6a00d8341c715453ef0240a4fe97dc200d-piOn devrait toujours se méfier quand les hommes de l'État parlent de pédagogie. Or un certain catastrophisme ambiant semble encouragé par une partie des pouvoirs publics. Cette tendance se voit aggravée par les médias. Elle incite hélas trop de nos contemporains à attendre leur salut des autoritarismes... à commencer par celui de Pékin pour faire face à cette crise actuelle du virus chinois où ce régime porte pourtant la plus grande part de responsabilité.

    Gardons nous donc d'envier en quoi que ce soit les pouvoirs totalitaires. Leurs réussites, apparentes et mensongères, fugaces et factices se payent toujours au prix fort.

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