Voici notre quatrième intervenant, l'écrivain, chroniqueur et éditeur Philippe Randa que l'on ne présente plus aux lecteurs de Synthèse nationale...
S.N.
Philippe Randa
Le terme « mondialisme » prête souvent à confusion à notre époque où la circulation à travers le vaste monde, en durée comme en moyens, est aussi simple qu’ancrée désormais dans les habitudes des plus riches comme dans les rêves des plus pauvres. À moins d’être fou ou particulièrement mauvais de nature, on ne saurait, à l’évidence, le déplorer… et encore moins vouloir l’empêcher.
Définissons donc d’emblée le « mondialisme » : une idéologie politique visant à instaurer un État mondial, ayant aboli toutes notions de frontières, appelé parfois « village mondial » et sensé représenter un Eldorado de prospérité économique, de concorde entre tous les humains, d’accès à la consommation pour tous et surtout, béatitude suprême ! de surconsommation… Bref, une sorte de retour de l’Homme, de la femme et du transgenre si affinité au Jardin d’Eden, terrestre celui-là, mais sans l’interdit de manger les fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, puisqu’ils seront génétiquement modifiés aux normes de la Pensée unique.