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géopolitique - Page 480

  • DE L’EUROPE FÉDÉRALE AU GOUVERNEMENT MONDIAL (Jean Goychman)

    Emmanuel Macron ne nous dit pas tout. Il borne volontairement l’horizon de ces discours à celui de l’Union Européenne. C’est dans la logique des choses. L’Europe s’est construite depuis le départ sur du « non-dit ». On nous a vendu le produit sans nous dire à quoi, dans la réalité, il allait servir. C’est ce manque de transparence qui est un des facteurs principaux de la désaffection des peuples envers cette entité qui leur inspire une certaine méfiance. À la longue, elle se transforme en défiance. Bien sûr, c’était difficile de dire de-but-en-blanc que la construction européenne visait à la création d’une Europe intégrée dans laquelle les peuples allaient perdre leur souveraineté et voir disparaître les États-Nation qu’ils avaient souvent mis plusieurs siècles à construire.

    La destination doit rester secrète

    Ne pouvant affronter, il a fallu « contourner ». C’est ce qui explique les différentes phases du discours de propagande dans lequel les arguments se sont succédé au fil du temps. Néanmoins, le petit peuple a fini par s’apercevoir que quelque chose ne « tournait pas rond » dans cette mécanique qu’on voulait leur imposer par petites touches successives. Car l’ambiguïté s’était généralisée comme mode de communication. Bref, on nous faisait de la réclame pour l’Europe sans nous dire à quoi elle allait servir. La conclusion est toujours la même : quelle que soit la raison invoquée, nous devons nous unir. Pris indépendamment, nous sommes trop petits, nous ne comptons pas, seule la masse compte…

    Si on n’est pas « pour », on est « contre »

    Et ce discours est le même depuis plus de quarante ans. Vous remarquerez que personne ne s’aventure dans le fédéralisme où l’intégration, termes considérés non-politiquement-corrects en ce sens évident que les peuples risqueraient de comprendre. On nous dit simplement « il faut plus d’Europe », ce qui ne veut strictement rien dire. Et pour cause ! Cela laisse une porte ouverte à des interprétations différentes, voire divergentes… Encore la technique du contournement !

    Plus vicieux encore est le manichéisme des partisans de l’Europe fédérale. Si vous n’êtes pas pour l’Europe (la leur) vous êtes donc contre l’Europe.

    C’est de la manipulation mentale.

    « L’Europe des Nations » : tabou

    Tout le monde sait, au moins depuis de Gaulle : il existe deux façons totalement différentes de construire l’Europe (tout comme il existe toujours plusieurs façons de s’associer pour réaliser un projet).

    Les différents pays constituant l’Union Européenne sont tous des « États-Nation ». À la base, il y a unpeuple avec un territoire et un système qui s’appelle l’État chargé d’administrer les gens à l’intérieur de ce territoire. C’est par la volonté de ce peuple souverain qu’est né cet État, du moins dans la plupart des cas.

    La première question à laquelle les peuples européens auraient dû répondre est : « voulez-vous, dans le cadre d’une Union avec vos voisins européens, conserver votre souveraineté ou bien préférez-vous un État supranational qui exercerait une partie de cette souveraineté à votre place ? »

    N’éclairons que ce qui doit être vu

    Or, cela ne doit rien au hasard.

    L’Europe devait être construite d’une façon telle que, le moment venu, son extension puisse se faire sans limite aucune. Une Europe « confédérale », dans laquelle chaque État (et surtout chaque Peuple) aurait conservé sa souveraineté, aurait condamné le projet que les banquiers internationaux avaient la ferme intention d’imposer depuis des décennies. De Gaulle, dans une conférence de presse de 1962, émettait l’hypothèse que le « fédérateur » du projet de l’« Europe intégrée et supranationale » ne soit pas lui-même européen…

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  • Le Samedi Politique avec Alain Juillet (ex-DGSE) : Guerre économique : Qui a désarmé la France ?

  • Des églises en Arabie Saoudite ?

    6a00d83451619c69e20224e0378ecd200d-800wi.jpgC'est ce qu'on lit ici et  :

    "Pour la première fois de son histoire, l’Arabie Saoudite a signé un accord de coopération avec le Vatican pour construire des églises pour les citoyens chrétiens résidant dans le royaume.

    L'accord, qui vise à inciter à la tolérance religieuse prévoit également la création d'un comité mixte de coordination composé de deux représentants des deux parties pour organiser les prochaines réunions. Le comité devrait avoir lieu une fois tous les deux ans et ses réunions seront alternées entre Rome et une ville choisie par la Ligue islamique mondiale, selon la presse saoudienne.

    Cet accord a été signé par le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Cheikh Mohammed Ben Abdel Karim Al-Issa et le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux au Vatican et le cardinal français de l'Église catholique Jean-Louis Tauran. Il a été conclu lors de la visite effectuée par le cardinal Tauran à Riyad du 13 au 20 avril."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’armée de l’air russe attaque les djihadistes le long de la frontière turque

    Sans relâche, l’aviation russe traque les terroristes 

    By Leith Aboufadel

    BEYROUTH, LIBAN, 19h40 – Les forces aérospatiales russes ont repris leurs frappes aériennes sur le district de Jisr Al-Shughour, ce soir, en frappant plusieurs zones contrôlées par les djihadistes étrangers du Parti islamique du Turkestan TIP.

    Selon un rapport militaire de Lattaquié, les forces aérospatiales russes ont ciblé spécifiquement les bases du Parti islamique du Turkestan dans la campagne de Jisr Al-Shughour.

    Parmi les localités visées par les frappes aériennes des Forces aérospatiales russes se trouvaient les villes de Jisr Al-Shughour, d’Al-Shughur, d’Al-Ghassaniyeh, de Halouz et d’Ishtabraq.

    Dans le même temps, cinq combattants de la TIP auraient été blessés vendredi soir lorsque leurs véhicules auraient été percutés par un engin explosif improvisé placé le long de la route menant à Tal Dahab, au nord de Jisr Al-Shughour.

    La raison de l’augmentation de l’activité aérienne dans cette zone par les forces aérospatiales russes est due à la prochaine offensive de l’armée syrienne qui devrait avoir lieu après avoir terminé leur tâche dans le nord de Homs.

    almasdarnews.com

    Cette après-midi, les Forces aérospatiales russes ont poursuivi leurs bombardements intensifs sur le nord de Hama, ciblant plusieurs zones contrôlées par Jaysh Al-Izza, à l’intérieur de leurs bastions d’Al-Lataminah et de Kafr Zita.

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2018/05/05/larmee-de-lair-russe-attaque-les-djihadistes-le-long-de-la-frontiere-turque/

  • L’IRAN ET LA COREE DU NORD, CHAUD, CHAUD DEVANT ….

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Le Président Macron semble-t-il, a le « devoir de mémoire » sélectif. A Washington, il y a deux semaines, à l’invitation de Donald Trump, notre fringuant Président a sacrifié, bien sûr, aux traditionnelles cérémonies protocolaires. Mais on a pu observer avec regrets que s’il avait consacré beaucoup de temps pour honorer la mémoire de Martin Luther King, le célèbre pasteur militant de la cause des Noirs au profil tout de même assez ambigu, il n’avait pas daigné se rendre au mur du Vietnam veterans mémorial où sont gravés les noms des 58 000 combattants US morts pour défendre la liberté en Asie du Sud-Est, face à l’impérialisme des communistes vietnamiens.

    Des « papouilles » très démonstratives !

    Mais, une fois terminé le temps des agapes, des tapes dans le dos, des mains sur la cuisse et des embrassades à n’en plus finir, que reste-t-il de concret de cette visite d’Etat de l’autre côté de l’Océan ? ( Trump aurait pu montrer à son ami « Emmanouwel » à Mount Vernon, les cases où vivaient les esclaves de ce bon Monsieur Georges Washington, lequel combattit, on l’oublie trop souvent, dans les rangs de la milice anglaise contre les Français du marquis de Montcalm au Québec). Pas grand-chose en vérité, si ce n’est la confirmation que la France reste un zélé partenaire membre de l’Alliance Atlantique, alors que cette dernière n’a plus la même nécessité qu’à l’époque de la « Guerre froide ». Il reste des divergences sur au moins deux dossiers :

    - celui de la célèbre COP-21 et ses suites, la fameuse conférence sur les dérèglements climatiques qui prétendait être, par ses attendus, plus forte que la nature et redresser ses cycles immuables ;

    - le nucléaire iranien. A ce sujet il serait tout de même incongru qu’un seul signataire de l’accord passé avec Téhéran par cinq puissances majeures, fasse tout capoter. Rappelons que l’Iran s’est engagé à cesser d’enrichir son uranium à des fins militaires en échange d’une progressive levée des sanctions. On n’a pas demandé la même chose à l’Etat d’Israël qui dispose d’un arsenal nucléaire conséquent, lui assurant une domination géostratégique sur le Proche-Orient. Mais, tant que des pays lui contesteront le droit à l’existence, quelque part, n’est pas justifié ?

    Qui détient « La » vérité ?

    Il serait d’ailleurs scandaleux que les partenaires de l’ex-Empire perse puissent tenir compte des dernières élucubrations de Benyamin Netanyahu brandissant les « preuves » que l’Iran, malgré les contrôles de l’AIEA de Vienne et les observations satellitaires, continuerait à travailler, secrètement, sur la bombe. Où est la vérité en ce domaine ? Un bref rappel. L’Iran du Shah qui entretenait de bonnes relations avec l’Etat juif, s’est mué en un farouche ennemi des Sionistes dès la prise de pouvoir par Khomeiny et sa clique d’Ayatollahs. Le Président Ahmadinejad, prédécesseur de Rohani, - plus modéré dans son expression -, par ses prises de paroles malheureuses sinon scandaleuses, annonçant qu’il voulait détruire l’Etat hébreu, a poussé ce dernier dans l’intransigeance et dans une surenchère anti-iranienne meurtrière : assassinats de savants, sur terre et dans les airs*, sabotages divers et variés, lobbying actif pour isoler commercialement l’Iran etc… Légitime défense diront certains, simples mesures de précaution diront d’autres. Peut-être. Il n’en est pas moins vrai que les Israéliens ne plaisantent pas, et qu’il faut aussi se rappeler que leur aviation bombarda, en Irak ,les installations OSIRAK au grand dam d’un Saddam Hussein qui ne put, modestement, que riposter bien plus tard ,en lâchant quelques missiles SCUD sur la Terre Sainte pendant la première « Guerre du golfe ».

    La paix menacée ?

    Donald Trump aurait pris sa décision, encore qu’avec lui, il  faut attendre la contre-réaction à sa première prise de position, à savoir qu’il ne veut pas déplaire à ses alliés israéliens, - le tiendraient-ils par la barbichette ou serait-ce l’influence de son gendre ? -, et qu’il souhaite faire capoter l’accord en exigeant PLUS des Iraniens, ce que le régime de Téhéran par la bouche même de son ministre des affaires étrangères, Mohamed Javad Zarif, a d’ores et déjà refusé : « Si les Etats-Unis renoncent à l’accord de 2015, l’Iran reprendra plus vite que jamais son programme nucléaire ». Les accusations d’Israël dans ce scénario-catastrophe, viennent à point nommé pour dramatiser la tension, sauf qu’apparemment, ni les Français, ni les Britanniques, ni les Allemands dont le Parlement vient de condamner le raid américano-français sur la Syrie, encore moins les Russes, ne souhaitent cautionner ce schéma. L’Iran a besoin pour se développer d’une levée de l’embargo et il n’a pas d’autre choix, pour l’instant, que de s’exécuter et de respecter les clauses du traité, même s’il n’en pense pas moins. Nous, Français, nous avons besoin de retrouver notre place sur un marché de 80 millions d’âmes, notamment pour notre industrie automobile.

    Avec la Corée du Nord, le scénario iranien sera obsolète

    Si les USA se retiraient de l’accord, ou si l’Iran refusait d’avantages de concessions, nous reviendrions à la case départ, avec tous les risques que ce panorama géopolitique bouleversé comporterait : une course effrénée au nucléaire militaire, Iran, Turquie, Arabie Saoudite, Egypte cherchant à « avoir la bombe ». Et, en face, un Etat d’Israël le doigt crispé sur la queue de détente  au cas où….Dans cette région particulièrement explosive où toutes les haines et les rancœurs du passé se sont accumulées, Juifs contre Arabes, Sunnites contre Chiites, Kurdes contre Arabes et Turcs, Sémites contre Indo-Aryens, tous les raisonnements rationnels qui ont accompagné la confrontation entre les deux blocs durant la « Guerre froide » ne résisteraient pas aux pulsions des uns ou des autres. C’est dire s’il est urgent de neutraliser les « allumettes » ! Tel ne sera pas la tournure prise, par analogie, avec le dossier coréen. Kim-Jung-Un a réussi son coup : il détient l’arme suprême, il n’y renoncera pas, même si le gel provisoire des essais nucléaires et l’abandon, tout aussi temporaire de ses recherches balistiques, sont mis sur la table des négociations en échange d’une levée de l’embargo et de l’insertion de la Corée du Nord dans le concert mondial. Il a gagné la course dans le « rapport du faible au fort » théorisé jadis en France, par le général Gallois. La réunification n’est pour l’héritier de la dynastie des Kim qu’un hypothétique objectif, contrairement aux vœux à long terme du pacifiste Président Sud-Coréen Moon-Jae-In. Kim a vu ce qui est arrivé à Saddam Hussein et à Kadhafi. Il ne désarmera pas, même si sa panoplie ne s’enrichit plus, provisoirement. Aussi hermétique qu’inhumain soit son régime, il ne lâchera que l’accessoire pour conserver l’essentiel. A moins, à moins qu’une révolution de Palais ne l’emporte. Mais ça, c’est une autre histoire….

    * « L’avion, ce mystérieux tueur de célébrités », édité à l’Atelier Fol’Fer.

  • "INTERNATIONALISTES", "ALTERMONDIALISTES", "MONDIALISTES" : LEURS OBJECTIFS SONT LES MÊMES !

    2018 05 GAUCHISTES.jpg

    Aujourd'hui, le choix est simple : soit on accepte le mondialisme avec tout ce que cela représente, à savoir la destruction des nations, des civilisations et des identités... soit on le refuse et on se bat aux côtés des nationalistes et des identitaires.

    Les gauchistes, rebaptisés "black bloc", veulent finalement exactement les mêmes choses que les tenants de la finance apatride puisqu'ils préconisent eux aussi la destruction des nations et le brassage généralisés des populations. Ils ont aussi une particularité, c'est qu'ils sont totalement manipulés puisqu'ils servent benoitement, en se livrant à une violence inconsidérée, les intérêts du pouvoir en place.

    De plus, la grotesque campagne menée depuis quelques jours par les média et certains politicards sur le retour style Mélenchon visant à assimiler les courageux militants identitaires qui ont dénoncé récemment, dans les Hautes-Alpes, l'incapacité (ou le manque de volonté) du gouvernement d'arrêter l'immigration clandestine aux casseurs parisiens, montre la duplicité des valets du Système.

    Il n'y a que les naïfs pour voir en Mélenchon et sa clique les "insoumis" qu'ils prétendent être. Comme toujours ces prétendus révolutionnaires ne sont que les petits serviteurs de la finance. "Casseurs altermondialistes", "insoumis internationalistes" ou "banquiers mondialistes", leurs objectifs sont les mêmes.

    L'un des premiers devoirs de l'Etat nationaliste et populaire que nous voulons édifier sera de dissoudre toutes ces bandes de thuriphéraires de l'anti-France.

    Synthèse nationale

    Tract à imprimer et à diffuser cliquez ici

  • Livraisons de S300 russes à Damas ou la subtile diplomatie de Poutine

    Missiles russes sol-air S300  

    3034693255.pngPar Antoine de Lacoste

    La Russie a annoncé il y a quelques jours la livraison de missiles sol-air S300 à l’armée syrienne.

    Au premier abord cette nouvelle est logique : face à la dernière agression américano-franco-anglaise contre la Syrie, le Kremlin décide de renforcer la défense aérienne de son allié afin de décourager toute nouvelle tentation belliqueuse.

    La défense anti-aérienne de la Syrie n’est certes pas catastrophique comme l’a prouvé la destruction en vol de plus de 70 des missiles américains lancés vers Damas et Homs. De plus, chacun a encore en mémoire la destruction d’un F16 israélien en février dernier à la suite d’un énième raid en Syrie de l’aviation de l’Etat hébreu. C’était la première fois depuis trente ans qu’Israël perdait un avion.

    Depuis, celle-ci ne s’y est d’ailleurs plus risquée et la dernière attaque contre une base syrienne s’est faite depuis le Liban, l’aviation israélienne se gardant bien de s’aventurer à nouveau dans le ciel syrien. On notera à ce propos que ces violations répétées de l’espace aérien de ses voisins par Israël n’émeuvent pas beaucoup les pays occidentaux : il semble aujourd’hui acquis qu’Israël se situe au-dessus du droit international…

    La livraison de ces S300 est en fait une vieille histoire. Voilà plusieurs années que Damas les espère et qu’Israël les redoute. C’est d’ailleurs à la demande de l’Etat hébreu que Poutine a accepté à plusieurs reprises d’en différer la livraison. La diplomatie de Poutine est très différente de celle du monde occidental qui ferait bien parfois de s’en inspirer : pas de leçons de morale et les dirigeants ne sont pas classés en bons et en méchants ; il y a des alliés que l’on ne lâche pas, mais on parle avec tout le monde, même à ceux qui attaquent son allié. Nous sommes loin des postures idéologiques des Américains et des Européens.

    Mais aujourd’hui la donne a changé et cette annonce est une réponse envoyée à la coalition. Que les Occidentaux continuent à prendre pour argent comptant toute provocation d’attaque chimique en Syrie doit engendrer une parade. Il serait d’ailleurs intéressant de savoir qui finance ces fameux casques blancs, toujours présents dans les grands moments de manipulation et parfaitement relayés par les medias occidentaux.

    Cela étant, ce n’est pas Poutine lui-même qui annoncé cette livraison, ce qui signifie qu’un différé est encore envisageable.

    Un autre élément important est à noter : les bases russes de Tartous et Hmeimim sont dotées de missiles S400, extrêmement performants. Il n’a jamais été question que les bases syriennes en soient dotées : les Israéliens en feraient un casus belli et donc les Américains aussi. Avec les S300, nous sommes à la lisière.

    Poutine sait jouer aux échecs mais ne veut mettre personne mat, hormis les islamistes bien sûr.

    C’est grâce à cette subtile diplomatie qu’il est aujourd’hui le seul chef d’Etat qui peut parler avec tous les acteurs du dossier syrien. 

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La France outragée, brisée, martyrisée (Macron se rend à Canossa)

  • Washington joue toutes ses cartes en Syrie

    Le plan diabolique US est de regrouper des forces, turques, kurdes, sionistes, Daech, Nosra, pays arabes pour torpiller la sécurité du pays

    zarei1.jpgSaadollah Zareï, professeur en sciences politiques à l’Université Allameh Tabatabai, a écrit pour le journal iranien Keyhan un article intitulé « Nous et le nouveau complot des USA en Syrie » dont voici ici un aperçu.

    Les États-Unis ont toujours les yeux rivés sur la Syrie et veulent créer une coalition formée de troupes arabes dans la région en vue de concrétiser leur plan de démembrement du pays.

    Mission possible ou impossible ? Là, n’est plus la question. Ce qui compte assurément, c’est plutôt l’importance qu’a acquise la Syrie d’une part, et le front de la Résistance de l’autre, depuis ces dernières années.

    Les récentes tensions survenues entre les pays occidentaux et l’Iran s’inscrivent aussi dans le brouhaha actuel ; car la sphère d’influence de l’Iran dans la région du Moyen-Orient s’agrandit, ce qui dérange les personnes les plus éprises de ce monde.

    Mais quel est le plan des Américains ? Le plan que poursuit l’armée américaine est basé sur l’idée qu’il ne peut y avoir aucun impact sur le champ de bataille syrien sans une évolution sérieuse. Une évolution qui a besoin, selon eux, de l’engagement solide de six groupes, réunis dans une coalition : la coalition des forces américaines présentes dans les bases en Syrie ; les forces turques déployées en Syrie ; les résidus de Daech en Syrie réunis sous une nouvelle bannière ; les Kurdes syriens ; le régime d’Israël ; les forces symboliques des pays arabes.

    L’objectif principal de cette coalition « hexagonale » est de remodeler le système régnant en Syrie et de torpiller la sécurité du pays.

    Washington envisage de remplacer son contingent militaire en Syrie par des troupes arabes qui constitueraient une « Force de sécurité aux frontières », sur les territoires contrôlés par les Kurdes dans le nord de la Syrie, à la frontière avec la Turquie et l’Irak. Les conséquences de cette action seront multiples :

    1. Contrairement à ce qui a été dit, aucun plan ne prévoit un retrait de Syrie de l’armée américaine, qui compte actuellement environ 3 000 hommes répartis dans dix régions syriennes. Au contraire, il se pourrait même que ses effectifs augmentent.

    2. Les Américains ont exercé ces deux derniers mois une pression énorme sur l’Arabie saoudite et l’Égypte pour qu’elles interviennent directement contre le gouvernement de Bachar al-Assad. L’issue de leur démarche n’est pourtant pas claire. Pour l’heure, l’Égypte regimbe. Pour persuader l’Arabie saoudite, ils ont eu recours à des « options alléchantes » : en acceptant d’intervenir en Syrie, le dossier sur le Yémen s’en trouverait réhabilité.

    Cependant, la question est maintenant de savoir si l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar et la Jordanie enverront leurs forces militaires, même de manière symbolique, en Syrie, comme le prévoit le plan américain. La réponse est claire : ces États ne sont pas en mesure de répondre à une demande des États-Unis par la négative.

    Mais en même temps, nous avons été témoins de querelles au sein de l’administration américaine et des pays arabes à propos de ce nouveau plan.

    La réticence de l’Égypte, entre autres, montre que la réussite du plan est douteuse et que le front de la Résistance pourrait l’emporter.

    En effet, après la libération d’Alep et les victoires successives du front de la Résistance, la donne a changé en l’espace de deux ans, alors que durant cette période les troupes américaines étaient présentes près d’Alep et de Deir ez-Zor.

    3. Les États-Unis estiment que la présence des forces arabes en Syrie est urgente et indispensable à l’envoi de nouvelles troupes. Cette présence éclipserait celle de l’armée US qui se ferait plus discrète et réduirait les dépenses militaires américaines.

    4. La Turquie poursuit deux objectifs stratégiques à travers le plan américain : enraciner sa présence en Syrie et en chasser l’axe de la Résistance. Elle n’est pas contre le retrait des troupes américaines et arabes de la Syrie, mais ne semble pas non plus irritée par leur présence.

    Ankara essaie donc de bénéficier du plan américain et de la présence militaire symbolique de plusieurs pays arabes pour stabiliser et renforcer sa position militaro-sécuritaire en Syrie. Et de la même manière, les Américains se serviront de l’occupation turque d’une partie du territoire syrien dans le nord du pays pour créer une coalition américaine, arabe, turque et même kurde.

    Maintenant, les États-Unis et la Turquie vont tenter leur chance. Les pays arabes n’ayant pas la capacité d’envoyer de nombreux soldats, ils leur restent les derniers éléments de Daech et du Front al-Nosra. Et le front de la Résistance ne devrait pas trop en souffrir.

    presstv.com

    Saadollah Zarei, spécialiste des questions internationales et professeur en sciences politiques à l’Université Allameh Tabatabai. ©Tasnim News

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2018/05/04/washington-joue-toutes-ses-cartes-en-syrie/