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géopolitique - Page 525

  • La syrie / Poutine / l'Europe et le monde par Tepa & Alasso - Meta TV 1/2

  • Les Premiers chantiers de Trump : Qui tient la corde après le terrorisme ?

    Peu à peu Donald J. Trump prend ses marques. Évidemment, beaucoup mieux entouré que l’ont laissé entendre Clinton & ses relais nauséeux de ce côté-ci de l’Atlantique. Volens nolens, l’America first se pose en douceur sur les rives du Potomac.

    « Vous connaissez mes projets. Cela prouve que j’ai raison, à 100% », de vouloir interdire l’entrée des musulmans sur le sol des États-Unis.
    Donald J. Trump, en réaction à l’attentat de Berlin.

    Bon, avec ses 304 Grands électeurs, qu’est-ce qui sépare Trump du pouvoir ?

    Jacques Borde. Rien, techniquement parlant. Sa nomination va être approuvée par le Congrès le 6 Janvier 2017. Une formalité. La cérémonie d’investiture du nouveau président, elle, est prévue pour le 20 janvier 2017.

    Si l’on suit ce qui se dit sur la Toile, ça a plutôt cafouillé pour le clan Clinton lors du vote des Grands électeurs…

    Charlotte Sawyer. Oui. Et pas qu’un peu.

    Au total ce sont sept (7) Grands électeurs qui se sont détournés d’Hillary R. Clinton ; contre deux seulement (2) qui ont lâché Trump. À savoir que c’est la première fois en quarante ans que des Grands électeurs ne votent pas pour le candidat désigné lors des Primaires de leur propre parti. Et comme l’a fait remarquer Dreuz Info, « … les Russes n’ont rien à voir là dedans ! ».

    Dans l’État de Washington, quatre (4) Grands électeurs démocrates ont refusé de voter pour Clinton. Trois (3) ont voté pour Colin L. Powell, et, Robert Satiacum pour l’activiste des Premières nations amérindiennes Faith Spotted Eagle. Satiacum, dans un entretien à Politico en octobre dernier, avait déclaré que Clinton était « un clown », « un rat » et « une criminelle ».

    Tout un programme.

    Vous avez choisi de poster les félicitations du Premier ministre israélien, Binyamin Nétanyahu, à Donald J. Trump, et seulement celles-là, pourquoi ?

    Jacques Borde. Oh, c’est assez simple : je pense que, géopolitiquement et géostratégiquement, il y quelque intérêt à savoir que la 1ère puissance militaire du monde va continuer à s’entendre avec la 1ère puissance militaire du Levant. Ce, quoi que l’on soit en droit de penser de l’une et de l’autre. Maintenant, je vous rappelle que Trump-candidat a aussi eu un long entretien avec le président égyptien, ‘Abdu l-Fattāḥ Sa‘īd Ḥusayn Khalīl as-Sīssī, à la tête, lui, de la 1ère puissance militaire du monde arabe…

    Quant aux relations israélo-américaines justement, autre dossier qui attend le nouveau président, pensez-vous que Trump va valider le transfert de l’ambassade US de Tel-Aviv à Jérusalem ?

    Jacques Borde. Oui, s’il est un président américain capable de réaliser cette gageure, c’est bien Donald J. Trump.

    Et, pourquoi donc ?

    Charlotte Sawyer. Avant tout, parce que Donald J. Trump est un pragmatique. Or, sa directrice de campagne, par ailleurs membre de l’équipe de transition, Kellyanne E. Conway1, a déclaré au micro de Hugh Hewitt2 que le déménagement de l’ambassade était bien une priorité pour Donald Trump, « parce que cela compte beaucoup pour nos amis juifs ».

    « C’est une très haute priorité pour le président élu Donald Trump (…). C’est quelque chose que nos amis en Israël, notre grand ami au Moyen-Orient, Israël, apprécierait, et c’est une chose pour laquelle beaucoup de juifs américains ont exprimé leur préférence », a-t-elle ajouté.

    En fait, des envoyés de l’équipe de Trump ont, déjà, rencontré des responsables du Misrad Ha’Hutz3 et de la mairie de Jérusalem afin de passer en revue les sites possibles pour l’installation de l’ambassade.

    Où donc ?

    Jacques Borde. En fait, deux sites se détachent du lot :

    1- l’Hôtel Diplomate, le gouvernement américain a acheté en 2014 le terrain sur lequel il est bâti. Actuellement loué au ministère de l’Intégration, il héberge 500 personnes âgées immigrants de l’ex-Union soviétique. Le terrain est adjacent à la Section consulaire  de Talpiot. Seul bémol : le bâtiment ne sera pas disponible avant 2020.

    2- Le nouveau Consulat général, 14 rue David Flusser si ma mémoire est bonne. Les Américains ont construit leur nouveau consulat dans l’idée qu’il était destiné, par avance, à être converti en ambassade. Tout ce qu’il y a à faire, comme l’a dit un responsable hiérosolymitain dont le nom m’échappe, désolé, c’est de « changer la plaque qui est sur la porte ».

    Quant aux activités consulaires proprement dites, les États-Unis ont deux autres annexes : une en Judée Samarie et celle d’Agron Road.

    Autant d’éléments pratiques qui devraient séduire Trump.

    Et l’aspect géopolitique ne va pas rebuter Trump ?

    Jacques Borde. Là encore, je crois que le pragmatisme de Trump va l’emporter.

    1- la judéité de Jérusalem ne peut être niée. Tel-Aviv-capitale, quelque part, c’est un peu la relique des premières années du pays.

    2- la création de l’État hébreu remonte à 1948 ! Je sais bien que ma phrase va faire bondir les pro-Arabes. Mais depuis cette date, combien de guerres ont été perdues en vain pour tenter de changer cet état de fait ?

    3- c’est à un État de choisir sa capitale ! Pas à ses ennemis, surtout perpétuels vaincus face au dit État. Pour empêcher ce fait, fallait-il que les Arabes soient capables de s’imposer face à la 1ère puissance militaire du Levant. Ça n’a pas été le cas et, pire pour eux, ça n’est pas demain la veille !

    Vous êtes durs avec les pays arabes ?

    Jacques Borde. Non, réaliste. Il faut toujours savoir ce dont on parle. Une guerre se juge principalement au su des buts de guerre affichés par chacune des parties. Les seules guerres dont des adversaires de Jérusalem peuvent dire qu’elles n’ont pas tourné à son complet avantage sont dans l’ordre :

    1- la Guerre d’octobre 1973. Le Caire en a tiré la récupération du Sinaï et, surtout, une vraie paix avec son puissant voisin. Mais une paix des braves que recherchait également Jérusalem, dont n’exagérons rien non plus sur ce chapitre ;

    2- la Guerre des 34 Jours avec le Hezbollah, au cours de laquelle Tsahal n’a pu réaliser les buts de guerre fantasmés par l’ex-Rosh Ha’Mateh Ha’Klali4, le Rav Alouf5 Dan Haloutz. Aujourd’hui, les deux adversaires se retrouvent face à face sur les mêmes positions. Plus puissants et mieux armés.

    À rappeler qu’aucune de ces deux guerres n’avaient pour but l‘anéantissement d’Israël, mais des buts stratégiques limités :

    – la première : récupérer le Sinaï.
    – la seconde : tenir bon, en position défensive, face à l’ennemi.

    Donc que personne ne prenne ses désirs pour des réalités : la donne n’a pas autant évolué que le croient certains…

    Et la Russie ?

    Jacques Borde. Comme priorité stratégique ? Apparemment, l’administration Trump va effectivement faire un virage important sur ce point.

    Comment cela ?

    Jacques Borde. L’équipe de transition du président élu, a fait savoir la revue The Foreign Policy6, a remis au Pentagone une première note énumérant ses « priorités en matière de Défense ».

    Une liste qui ne fait aucune mention de la Russie. En effet, le document, dont une copie a été obtenue par la revue, ne cite que quatre priorités pour le Pentagone :

    1- liquider tant que faire se peut Al-Dawla al Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (DA’ECH)7 ;

    2- mettre au point une nouvelle conception de la cybersécurité ;

    3- réduire son budget ;

    4- augmenter son efficacité.

    Que faut-il déduire de ce document ?

    Charlotte Sawyer. Pas plus qu’il n’en dit, déjà. Il s’agit, selon toute vraisemblance d’un teaser, pour tester les réactions de l’establishment militaire, qui est lui-même très divisé sur ces questions. Après, Donald J. Trump fera preuve du pragmatisme qui fait sa force et tranchera.

    Pour la petite histoire, la note a été rédigée par le n°2 de la Défense Brian P. McKeon, ou plus précisément Principal Deputy Under Secretary of Defense for Policy, conseillé par Mira Ricardel, une des conseillère de l’équipe Trump qui n’est pas, non plus, née de la dernière pluie : ex-Assistant Secretary for International Security Policy de George W. Bush et ancienne Executive director chez Boeing.

    Toutefois, l’équipe de transition du nouveau président américain a appelé à ne pas considérer le document comme « exhaustif » et « définitif » quant aux priorités en matière de Défense.

    Cela vous fais sourire, pourquoi ?

    Jacques Borde. Ce qui me fait sourire c’est l’abyssale stupidité de nos media germanopratins, qui, des mois durant, ont colporté la thèse clintonienne de l’amateurisme de Trump et les siens en matière de Défense.

    Comment peut-on être si veule ou kollabo. On n’avait plus vu ça depuis l’Occupation, Radio Paris, Gringoire ou Je Suis Partout et ces media français (sic) passés dans l’escarcelle hitlérienne…

    Sur les questions de Défense, tout va être chamboulé, selon vous ?

    Charlotte Sawyer. Non, plutôt ajusté. Donald J. Trump n’a encore rien tranché et, assurément, c’est lui le boss.

    « Pour les media, il serait absolument erroné de présenter le mémo comme une liste de toutes les priorités du président élu », a commenté une autre représentante de l’équipe, Jessica Ditto.

    Même prudence au Pentagone où l’on souligne simplement qu’il est encore trop tôt pour parler de cap dans le domaine de la Défense de la part de la nouvelle administration, le nouveau US Secretary of Defense, James Mad Dog Mattis8, n’étant pas encore entré en fonction.

    Une manière élégante de botter en touche. Mais l’establishment militaire suivra les ordres, les États-Unis ne sont pas le Chili à l’époque du golpe de Pinochet.

    Notes

    1 Une pro des media. A été commentatrice politique chez CNN, Fox News, Fox Business, notamment.
    2 Anime le… Hugh Hewitt Show.
    3 Ministère israélien des Affaires étrangères.
    4 Ra’Mat’Kal, chef d’état-major israélien.
    5 Lieutenant-général.
    6 Bimestriel fondé en 1970 par Samuel P. Huntington et Warren Demian Manshel. Il était publié jusqu’à fin 2009 par le Carnegie Endowment for International Peace (Fondation Carnegie pour la Paix Internationale) à Washington DC. Il a été racheté par The Washington Post Co., fin septembre 2009.
    7 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
    8 Contrairement aux fantasmes colportés par les Démocrates et leurs relais divers et variés, Mattis est considéré comme un intellectuel par ses pairs, notamment en raison de sa bibliothèque personnelle comptant plus de 7.000 volumes. Il a toujours avec lui, lors de ses déploiements, un exemplaire des Pensées pour moi-même de Marc Aurèle. Le major-général Robert H. Scales le décrit comme « … l’ un des hommes les plus courtois et polis que je connaisse ».

    Jacques Borde

    http://www.voxnr.com/7257/les-premiers-chantiers-de-trump-qui-tient-la-corde-apres-le-terrorisme

  • Eric Denecé : « On se fait rouler dans la farine avec Alep »

     Invité par Yves Calvi sur le plateau de LCI, Eric Denecé l’affirme : « On se fait rouler dans la farine avec Alep. » Or Eric Denecé n’est pas n’importe qui : il est le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). Parlant de « falsification de l’information qui est énorme » au sujet de la Syrie, il précise qu’il n’y a qu’un tiers de la ville d’Alep qui est victime de bombardements, la partie depuis laquelle les djihadistes tirent sur les quartiers chrétiens depuis des années, « ce dont on ne parle jamais ». « Pour un jeune djihadiste aujourd’hui, explique-t-il, la façon dont les médias occidentaux présentent la crise d’Alep est un motif pour passer à l’action. »

    Il ajoute notamment :

    « Nos médias en France sont un peu suivistes du mainstream médiatique qui est impulsé et imposé par les médias anglo-saxons et par les médias arabes. »

    http://fr.novopress.info/

  • Un résumé de la guerre civile en Syrie, ou le djihadisme au Conseil européen

    La guerre civile en Syrie est extrêmement complexe, en raison de sa nature, avec des parties opposées pas toujours identifiables, des pays alliés ou carrément ennemis des unes et des autres et ceux qui jouent, de l’extérieur, de leur influence tantôt auprès des unes, tantôt auprès des autres.

    Polémia a reçu d’un lecteur un article, dont il est l’auteur, qui peut servir d’éclairage aux non-initiés des conflits moyen-orientaux. Pour une meilleure compréhension de ce conflit, il nous paraît utile de le reprendre du site Le Nœud Gordien.

    Il s’agit d’une part de la traduction en français d’un résumé très éclairant de la guerre civile syrienne par l’essayiste américano-libanais Nassem Taleb, d’autre part de notes et de commentaires sur l’invitation assez extraordinaire d’un représentant djihadiste au Conseil européen, à la demande de la France.
    Polémia.

    La guerre civile en Syrie, à la fois très violente et très complexe, peut apparaître impossible à bien résumer. C’est pourtant ce que réussit le tableau synthétique de Nassim Taleb, confirmé par les évaluations officielles de la Défense française.

    On constate que le soutien aux rebelles d’Alep, ayant passé depuis longtemps les bornes de la décence, dépasse maintenant celles de la folie, pendant que le silence officiel est de règle sur le crime de masse commis par l’Arabie saoudite contre la population du Yémen

    L’écrivain Nassim Nicholas Taleb, penseur rigoureux et original, analyste des probabilités et de la gestion des risques est à l’origine notamment du concept de « cygne noir » depuis largement popularisé pour désigner les événements dont la probabilité avait été si totalement négligée que leur possibilité même n’avait pas été aperçue.

    Américain d’origine libanaise orthodoxe, c’est aussi quelqu’un qui connaît très bien le Proche-Orient. Le résumé qu’il propose du conflit syrien pourra certes surprendre, il est d’autant plus crédible que Taleb n’a vraiment aucune raison de porter le régime syrien dans son cœur, étant donné que sa famille a eu à en souffrir au moment de la guerre civile libanaise.

    La guerre syrienne résumée, ou comment regarder le conflit de manière plus rigoureuse

    Original en anglais – Nassim Nicholas Taleb, 15 décembre 2016

    Traduction en français et notes – Alexis Toulet pour le Noeud Gordien, 16 décembre 2016

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  • La mort de l’ambassadeur russe, acte de naissance d’un nouvel empire

    Selon Thomas Flichy sur Aleteia :

    "Il ne se passe pas une semaine sans que la Russie ne vienne nous donner une leçon d’intelligence politique. Celle d’aujourd’hui est absolument magistrale. Au lieu de céder à ce qu’il aurait pu aisément concevoir comme une provocation, Vladimir Poutine prend immédiatement appui sur l’assassinat de son ambassadeur en Turquie pour officialiser une collaboration — tenue jusqu’à présent discrète — entre trois puissances majeures d’Asie centrale : la Russie, la Turquie et l’Iran. L’assassin d’Andreï Karlov, souhaitait, tel une guêpe, piquer au vif l’ours Russe, or la guêpe est morte sans que rien de tel ne se produise.

    Siégeant au centre, encadré par l’Iran et la Turquie, la Russie peut aujourd’hui proposer un plan de paix au Levant avec d’autant plus de facilité qu’elle est devenue l’arbitre de toute la zone. Andreï Karlov sera donc mort pour permettre le triomphe diplomatique des intérêts qu’il défendait si âprement. Tout se passe finalement comme si la pression financière et géopolitique exercée à l’encontre de la Russie l’amenait à se renforcer. Ceci ne concerne d’ailleurs pas exclusivement le domaine diplomatique. Hier, la France décidait de suspendre certaines exportations agricoles vers la Russie. Aujourd’hui la Russie, fortifiée par ce jeûne forcé, est en passe de redevenir la grande puissance agricole qu’elle avait été avant 1917 : ses exportations agricoles lui rapportent davantage que les ventes d’armes. Pour M. Obama, qui a soutenu avec une grande constance les groupes jihadistes du Moyen-Orient à l’encontre de la Russie, le bilan de la fin de règne est pour le moins amer : non seulement les États-Unis ont échoué à se rapprocher efficacement de l’Iran, mais encore, ils ont perdu leur seule carte maîtresse dans la région : la Turquie. Plus rien ne s’oppose donc à l’unification d’une Eurasie sous contrôle russe et chinois.

    Un diplomate a été assassiné hier. Sa mort sera l’acte de naissance du nouvel empire mongol."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jean-Michel Vernochet - Syrie- Les journalistes ont vendu leur âme au diable!

  • Alep : la bataille de l’information fait rage

    (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie)

    Le 15 décembre, le gouvernement syrien a repris les bombardements sur la dernière poche rebelle qui contrôle encore la zone Est d’Alep

    Condamnation unanime de par le monde : pour le ministre britannique de la Défense, « Il n’y a pas d’avenir pour le président Assad en Syrie », la France demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, la maire socialiste de Paris fait éteindre la Tour Eiffel, L’Express évoque Sarajevo et Marianne se demande : « Après Alep, comment peut on être démocrate ?».

    Et la source exclusive des médias de l’oligarchie est le dénommé « Observatoire syrien des droits de l’homme »

    Une officine basée à Londres. A sa tête, un homme seul, au parcours controversé, Rami Abdel Rahmane. Nombre de spécialistes considèrent cette ONG, subventionnée par le Qatar, l’Union européenne, ou encore le Congrès américain par l’intermédiaire du National Endowment for Democracy, comme un instrument de propagande favorable aux Frères musulmans.

    D’autres sources sont passées sous silence par la grosse presse

    C’est ainsi que lors d’une conférence de presse qu’il a tenue vendredi dernier, le représentant du Haut Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Rupert Colville, a indiqué que l’ONU, n’ayant pu avoir accès à la zone, « ne dispose pas de preuves attestant que les militaires syriens auraient perpétré des atrocités sur les civils à Alep Est ». Ruppert Colville a précisé : « Certains civils qui tentent de s’enfuir sont apparemment bloqués par des groupes armés de l’opposition (…) notamment le front Fateh el Cham ». Et le diplomate de préciser que le front Fateh el Cham n’est autre que l’ex Front al Nosra, soit al Qaëda en Syrie. La Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie va dans le même sens, affirmant que des groupes rebelles se serviraient des civils comme boucliers humains.

    Les médias français opposent les gentils rebelles au méchant Bachar…

    Ils osent présenter le groupe « Ahrar al Sham » comme fréquentable, oubliant qu’il s’agit de salafistes armés par le Qatar et l’Arabie saoudite. Ils déplorent la défaite de la brigade turkmène « Sultan Mourad », armée par la Turquie et les Etats Unis. Or une récente vidéo mise en ligne sur l’Observatoire de l’islamisation donne une idée de la radicalité des chefs de cette brigade. Quant à « Fastaqim Kama Amrit », elle même fraction de l’Armée syrienne libre, et elle même armée par les Américains, elle professe un islam pur et dur. Des réalités que les médias préfèrent ignorer…

    http://fr.novopress.info/202400/alep-la-bataille-de-linformation-fait-rage/

  • GéoPôles N°10 La France face à la nouvelle géopolitique du monde actuel avec Bernard Antony

  • Qui a laissé Daech regrouper 5.000 djihadistes près de Palmyre… en passant inaperçus?

    Après avoir regroupé leurs forces, plus de 5000 djihadistes, dont certains en provenance de Mossoul, sont entrés dans Palmyre en utilisant des voitures piégées et des kamikazes. Le directeur de l'Institut des études stratégiques de Damas dévoile à Sputnik à qui sont les satellites et le matériel militaire qui leur ont permis d'entrer dans la ville. 
    Plus de 5 000 djihadistes, avançant dans trois directions, du nord, de l'est et du sud, sont entrés dans Palmyre, une cité reprise à Daech en mars 2016. La manœuvre de djihadistes est devenue possible notamment parce que les frappes de la coalition sur Raqqa ont été suspendues cette semaine.
    À l'heure actuelle, l'armée syrienne se trouve près de la ville, les forces gouvernementales ayant également réussi à évacuer la plupart des civils de Palmyre et se regrouper. Les troupes syriennes mènent en ce moment des combats défensifs et dans les heures qui viennent l’armée va passer à la contre-attaque, raconte à Sputnik le Dr Taleb Ibrahim, directeur adjoint de l'Institut des études stratégiques de Damas.
    Même si la plupart des civils ont été évacués par l’armée gouvernementale, il reste selon ses estimations entre 300 et 500 personnes sur place.
    D’où viennent ces 5 000 djihadistes? 
    Les terroristes se sont réunis près de Palmyre en provenance de lieux différents, y compris de Mossoul, une ville qui n'a d’ailleurs pas encore été reprise par la coalition menée par les États-Unis alors même qu'ils projetaient d'y lever le drapeau du vainqueur le 8 novembre, jour de l’élection américaine, et l'envisagent maintenant pour le 20 janvier, jour de l’investiture de Donald Trump. Du coup, détail intéressant pour les terroristes s’abritant dans Palmyre, la coalition a ouvert un corridor grâce auquel ils se sont retrouvés… justement dans Palmyre.
    Quant à l’attaque, elle a été soudaine selon le spécialiste. Près de 5 000 combattants de Daech sont entrés dans la ville et l’armée syrienne s'est montrée incapable de repousser l’attaque tout de suite, toutes ses forces étant centrées sur Alep.
    Mais le facteur principal de la défaite a été, selon Taleb Ibrahim, la stratégie de Daech: les djihadistes l’appellent « l’attaque des frelons ». Au début, ils forment de petits groupes pour ensuite entamer des séries d’attaques jusqu’à ce qu’ils prennent le contrôle de l’armée.
    Mais alors que Daech est confronté à au moins deux grandes offensives dans Mossoul, au nord de l’Irak et à Raqqa, la « capitale » des terroristes en Syrie, d’où viennent ces 5 000 combattants ? 
    « Je crois que Daech coopère avec le renseignement. Il y a quelques jours seulement, ils n'auraient pas pu organiser une telle offensive. Tout le monde sait que les Forces démocratiques syriennes s’apprêtaient à attaquer Raqqa. Alors, ils ont organisé une rencontre avec les représentants des États-Unis pour discuter d'un plan d’action. Et soudain, tout a été annulé et Daech a reçu le feu vert pour la prendre Palmyre. 
    Et d’ajouter: « Je pense que l'attaque contre Raqqa a été annulée suite à l’ordre de quelqu'un au sein des services de renseignement américain ou du Moyen-Orient ».
    « Entre 4 et 5 000 personnes ainsi que des centaines de chars et de matériel militaire ont été impliqués dans l’offensive. Mais c’était impossible à faire, car des avions, des satellites et d'autres outils d'observation de la coalition se trouvaient à Raqqa. Comment les combattant de Daech ont-ils réussi à passer inaperçus? Je suis sûr que Daech coopère avec la CIA et d'autres agences de renseignement au Moyen-Orient », conclut le directeur adjoint de l'Institut des études stratégiques de Damas. 
    Source
    http://www.oragesdacier.info/2016/12/qui-laisse-daech-regrouper-5000.html