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géopolitique - Page 583

  • Syrie : accusée de bombarder des civils, la Russie exige des preuves

    L'armée russe a convoqué mardi les attachés militaires occidentaux pour leur demander d'apporter des "preuves officielles ou de démentir" les informations diffusées par les médias occidentaux faisant état de bombardements de civils par l'aviation russe en Syrie.

    Au moment où le secrétaire a la défense américaine a annoncé que son pays a l’intention d’intensifier ses raids aériens contre Daesh et de mener d'autres "actions directes au sol" en Irak

    Des preuves ou des démentis

    "Nous avons invité aujourd'hui les attachés militaires américain, britannique, français, allemand, italien, saoudien, turc et celui de l'Otan pour leur demander de fournir des preuves officielles appuyant ces déclarations ou de les démentir", a déclaré aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov.

    "On nous accuse non seulement de viser l'opposition +modérée+, mais aussi des sites civils comme des hôpitaux, des mosquées et des écoles. Selon les médias occidentaux, il y aurait des victimes civiles", a déclaré M. Antonov dans une vidéo diffusée sur le compte Facebook du ministère russe de la Défense.

    "Malheureusement, certains responsables et hommes politiques d'un nombre de pays étrangers font des déclarations similaires", a-t-il déploré, en citant notamment les ministres de la Défense américain, britannique et français.

    Depuis le début de son intervention en Syrie le 30 septembre, Washington et ses alliés mènent campagne contre la Russie, qui ne cache pas ses affinités avec le pouvoir syrien, et l’accablent d’accusations infondées. 

    Moscou quant à elle dit viser la milice wahhabite takfiriste Daesh ainsi que son frère ennemi, le front al-Nosra, branche d’Al-Qaïda, et d'autres groupes terroristes, à la demande des autorités syriennes.

    "Dans le cas où les explications ne sont pas fournies et les accusations ne sont pas réfutées, nous qualifierons ces attaques antirusses d'une partie de la guerre médiatique à l'encontre de la Russie", a conclu M.Antonov.

    La semaine dernière, l’OSDH, ONG basée à Londres, a affirmé qu'au moins 13 personnes avaient été tuées par une frappe russe ayant touché un hôpital de campagne dans la province d'Idleb (nord-ouest), ce que les autorités russes ont démenti.

    Cette ONG accréditée par les puissances occidentales n’évoque que très rarement les pertes humaines et matérielles causées par les frappes aériennes de la coalition internationale, menée par les Etats-Unis

    50 milliards USD de pertes dans les secteurs du pétrole et du gaz

    Or, selon le ministre syrien du Pétrole, les 50 milliards de dollars de pertes essuyées dans les secteurs du pétrole, du gaz et des mines en Syrie depuis le début du conflit en 2011, sont causées entre autre par les frappes américaines .

    Les attaques des groupes "terroristes" ainsi que les frappes aériennes menées par les Etats-Unis contre les jihadistes ont notamment gravement endommagé les infrastructures, a affirmé Souleimane Abbas cité mardi par le quotidien Al-Watan.

    Selon l’AFP, cette estimation représente plus du double de celle annoncée par le gouvernement en juin 2014, lorsque les autorités syriennes avaient indiqué que les industries du pétrole et du gaz avaient perdu 21,4 milliards de dollars.

    Avant le conflit, la Syrie produisait plus de 380.000 barils par jour.

    De janvier à septembre 2015, la Syrie a produit en moyenne 9.688 barils de pétrole par jour et 14,8 millions de m3 de gaz naturel par jour, selon M. Abbas.

    Le ministère du Pétrole syrien avait indiqué qu'en septembre 2014, l'EI produisait 80.000 bpj de pétrole. Et les autorités kurdes disent produire environ 15.000 barils par jour.

    USA: des raids et des actions directes?

    Autres position russe remarquable: le porte-parole du Kremlin a tenu à ne pas prendre au pied de la lettre les déclarations de Washington évoquant la possibilité pour l’armée américaine d’intervenir au sol en Irak et en Syrie.

    «Pour le moment, il faut juste regarder les détails et comprendre ce que le Pentagone veut vraiment dire», a déclaré Dmitri Peskov, selon l'agence d'information Tass, lors d’une allocution face aux journalistes.

    Il a averti que ce qui a été déclaré dans les médias américains n’est pas l’annonce d’une opération prochaine, mais bien que les Etats-Unis considèrent en ce moment la possibilité de lancer des opérations au sol contre Daesh.

    Un peu plus tôt dans la journée, le secrétaire d’Etat américain à la Défense Ashton Carter avait annoncé face au Congrès la volonté des Etats-Unis de soutenir leurs partenaires dans leur combat contre l’Etat Islamique, y compris au sol.

    "Nous prévoyons d'intensifier notre campagne aérienne, y compris avec des appareils supplémentaires de la coalition et des Etats-Unis, pour cibler l'EI avec des frappes plus nombreuses et plus fortes", a déclaré Carter, devant la commission des forcées armées du Sénat.

    "Cela comprendra davantage de frappes contre des cibles de grande valeur de l'EI à mesure que notre renseignement s'améliore", a-t-il précisé.

    "Nous ne nous interdirons pas de soutenir des partenaires capables de mener à l'occasion des attaques contre l'EI, ou de mener ces missions nous-mêmes, que ce soit par des frappes aériennes ou des actions directes au sol", a ajouté le secrétaire à la Défense.

    M. Carter n'a pas précisé si ces actions seraient menées par des forces conventionnelles ou par des forces spéciales, mais il a répété qu'il ne soutenait pas l'idée de zones d'exclusion aérienne en Syrie.

    Vendredi, M. Carter avait laissé entendre que des militaires américains pourraient de nouveau participer en Irak à des opérations terrestres contre l'EI, comme celle menée jeudi par des forces spéciales pour libérer des prisonniers du groupe jihadiste. Cette opération a coûté la vie à un soldat américain, le premier à mourir en Irak depuis 2011.

    M. Carter a précisé que Washington se concentrerait désormais sur "trois R": Raqa, Ramadi et raids.

    Ramadi est la capitale de la province d'Anbar, dans l'ouest de l'Irak, que les forces irakiennes tentent de reprendre à Daesh, avec l'aide des forces volontaires , le soutien des frappes aériennes de la coalition.

    Le ministre américain de la Défense a fait cette annonce alors que la coalition militaire semble mener moins de frappes qu'auparavant en Syrie contre l'EI, ce que les responsables du Pentagone attribuent au manque de cibles et non à la campagne aérienne lancée récemment par la Russie en Syrie.

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuypEuAuFekXIZiUL.shtml

     

  • Racines de la géopolitique, géopolitique et fascisme, retour de la géopolitique

    Analyse : Claude Raffestin, Dario Lopreno, Yvan Pasteur, Géopolitique et histoire, Payot, 1995.

    Au cours des années 70, le déclin intellectuel du marxisme et les affrontements internes du monde communiste se sont conjugués pour rendre nécessaire le recours à la géopolitique. À l'évidence, la seule prise en compte des facteurs socio-économiques et idéologiques ne suffisaient à comprendre et interpréter litiges nationalitaires et territoriaux. Les problématiques espace et puissance ne pouvaient plus être ignorées d'où le recours à une géographie comprise comme “science des princes et chefs militaires” (Strabon). Professeur de géographie humaine à l'université de Genève, Claude Raffestin ne l'entend pas ainsi. Avec l'aide de 2 chercheurs en sciences sociales, il se fait fort de prouver que la géopolitique n'est pas une science ni même un savoir scientifique (1). « Production sociale marquée du sceau de l'historicité », la géopolitique ne serait qu'une superstructure idéologique légitimant le nationalisme et l'impérialisme de l'Allemagne du XXe siècle commençant. Pour en arriver à cette affirmation abrupte, C. Raffestin procède à une démonstration en 3 temps.

    Dans une première partie (“Racines de la géopolitique”), il décrit et explique le rôle d'intermédiaire joué par Friedrich Ratzel (1844-1904) entre une géographie allemande marquée par les philosophies de Herder et Hegel — la géographie est l'élément de base de l'histoire des peuples, des nations, de États — et l'œuvre de Rudolf Kjellen (1864-1922), professeur et parlementaire suédois, créateur du néologisme de “géopolitique” en 1916. Héritier de Humboldt et Ritter, F. Ratzel est à l'origine d'une géographie humaine fortement structurée par une vision darwinienne du monde (vision organiciste de l'État, individu géographique ; thème de la lutte de l'espèce-État pour l'espace). S'il n'est pas indifférent aux problèmes de son temps, l'ensemble de son travail est tourné vers la connaissance de la Terre et des connexions entre les sociétés humaines et leur milieu de vie. Cette géographie, que l'on peut qualifier d'académique, n'est donc pas de la géopolitique. C'est avec R. Kjellen que se développe une géographie active, applicable aux rapports de puissance du moment (cf. L'État comme forme de vie, publié en 1916 et traduit l'année suivante en Allemagne) alors même qu'en Grande-Bretagne Halford John Mackinder (1861-1947), en développant et affinant ses thèses exposée dans sa célèbre conférence de 1904, s'inscrit dans la postérité de l'Américain Alfred T. Mahan (1840-1914). La géopolitique naît donc avec la Première Guerre mondiale.

    La seconde partie, “Géopolitique et fascisme”, est construite autour de la personne et l'œuvre de Karl Haushofer (1869-1946). C'est à ce général bavarois qu'il revient de continuer la lignée Ratzel-Kjellen en faisant de la géopolitique une science appliquée et opérationnelle. Après avoir tenté de démonter le travail de réhabilitation de K. Haushofer, Raffestin montre le peu d'impact de ses efforts intellectuels sur le cours des choses (2). La “saisie du monde” qu'il assigne comme but à la géopolitique laisse place à la propagande. D'habiles constructions graphiques “mettent en carte” les ambitions expansionnistes du IIIe Reich et assurent l'endoctrinement des masses. La Zeitschrift für Geopolitik n'en inspire pas moins les géopolitiques franquiste et mussolinienne caractérisées par le décalage entre leur discours, global et impérial, et la réalité des États espagnol et italien.

    La troisième partie, “Le retour de la géopolitique”, porte sur les recompositions de ce discours dans l'après-Deuxième Guerre mondiale. Une partie beaucoup trop courte pour emporter la conviction du lecteur. Le pragmatisme anglo-saxon, dont font preuve Nicholas J. Spykman (1893-1943) et de ses successeurs, — Robert Strausz-Hupé est le seul qui soit cité ! — ne trouve pas grâce aux yeux de Raffestin. Il n'y voit qu'une resucée de la vieille et infâme Geopolitik. Idem pour les publications de l'Institut international de géopolitique, dirigé par Marie-France Garaud, pour les travaux de la revueHérodote, emmenée par Y. Lacoste, ou encore ceux de sa consœur italienne Limes, dirigée par Michel Korinman et Lucio Caracciolo. À ce stade du livre, on ne prouve plus quoi que ce soit, on anathémise ! Raffestin peut conclure : la géopolitique est le “masque” du nationalisme, de l'impérialisme, du racisme. Il en arrive même à renverser ces rapports de déterminant à déterminé puisqu'en visualisant divers litiges territoriaux, « la démarche de la géopolitique serait très proche de celle d'une prophétie autoréalisatrice » (p. 307-308).

    Cet ouvrage a le mérite d'adresser de justes critiques à ce que l'on appellera le géopolitisme : regard olympien négligeant les échelles infra-continentales, affirmations péremptoires, proclamation de lois, volonté de constituer la géopolitique en un savoir global couronnant l'ensemble des connaissances humaines. Scientiste et déterministe, cette géopolitique est datée. Elle a déjà fait place à une géopolitique définie non plus comme science mais comme savoir scientifique (cf. note n°1), prenant en compte les multiples dimensions d'une situation donnée et les différents niveaux d'analyse spatiale attentive aux “géopolitiques d'en bas” (celles des acteurs infra-étatiques). Modeste, cette géopolitique post-moderne est celle d'une planète caractérisée par la densité des interactions (flux massifs et divers), par l'hétérogénéité des acteurs dusystème-Monde (le système interétatique est doublé et contourné par un système transnational : firmes, maffias diverses, églises, sectes groupes terroristes...), et l'ambivalence des rapports entre unités politiques (relations de conflit-coopération, disparition des ennemis et par voie de conséquence des amis désignés). Cette géopolitique est celle d'un système-Monde hyper-complexe, multirisques et chaotique (3). Mais ces renouvellements sont tout simplement ignorés par Raffestin. Parce que son objectif est le suivant : disqualifier à nouveau la géopolitique en pratiquant la reductio ad Hitlerum.

    ► Louis Sorel, Nouvelles de Synergies Européennes n°20, 1996.

    Notes :

    (1) Selon le géopolitologue Y. Lacoste, directeur de la revue Hérodote, la géopolitique n'est pas une science ayant vocation à établir des lois mais un savoir scientifique qui combine des outils de connaissance produits par diverses sciences (sciences de matière, sciences du vivant, sciences humaines) en fonction de préoccupations stratégiques. Sur ces questions épistémologiques, cf. « Les géographes, l'action et le politique », Hérodote n° 33-34, 2°/3° trimestre 1984 (numéro double) ainsi que le Dictionnaire de géopolitique publié sous la direction d'Y. Lacoste chez Flammarion en 1993.

    (2) Cf. la préface de Jean Klein à Karl Haushofer, De la géopolitique, Fayard, 1986. Lire également les pages consacrées par Michel Korinman à K. Haushofer in Quand l'Allemagne pensait le monde, Fayard, 1990.

    (3) Cf. Lucien Poirier, La crise des fondements, Economica/Institut de stratégie comparée, 1994. 

    http://www.archiveseroe.eu/recent/15

  • Syrie, intervention russe. Daesh : début de débandade !

    Depuis quelques jours, vous n’entendez plus rien à propos des frappes russes en Syrie, dans les médias occidentaux. Des consignes strictes ont été imposées à ceux-ci : plus question de relater les victoires russes, cela mettrait à mal la propagande distillée pendant plus d’un an, par les forces « occidentales ». C’est bien la preuve d’une censure de nos médias. 
    La réalité est que la Coalition bombardait daesh, juste pour maintenir la pression et pour démontrer à l’opinion publique qu’ils étaient le rempart contre les djihadistes, mais rien de plus. Car éliminer daesh, aurait aidé Bachar Al Assad. Or le régime d’Assad devait tomber. Cet allié des russes devait être éliminé. Le prétexte répété ad nauseam, était que Bachar était le barbare tuant son peuple. 
    L’ensemble des occidentaux bienpensants omettant d’expliquer que la férocité, la barbarie, avait commencé par des boucheries perpétrées par les « rebelles » au régime syrien. 
    Loin de nous l’idée de défendre un Bachar Al Assad, innocent et pacifique. Reconnaissons que le carnage se trouve autant du côté d’Al Nostra et des rebelles syriens qui font partie d’Al- Qaïda. Les médias occidentaux semblent frappés d’une amnésie grave à ce sujet. 
    Pire, ils mentent effrontément pour servir des causes qui veulent la disparition des valeurs européennes. 
    En même temps la gentille coalition fermait les yeux sur les crimes génocidaires des Turcs bombardant des Kurdes. 
    Tout ceci est de la géopolitique, le citoyen occidental lambda n’a qu’une solution : avaler les mensonges ou omissions de nos médias subsidiés et vérolés par un bobo-socialisme atlantiste dont le seul crédo sont des choix politiques contraires aux intérêts des peuples européens. 
    Au début la Coalition avait donné de la voix pour condamner les bombardements des « bons rebelles » par les Russes. Entendez les djihadistes rebelles syriens. 
    La Russie a répliqué avec un humour noir extraordinaire : « Surtout ne vous en faites pas pour vos bons rebelles, nous ne lançons sur eux que des bombes très peu létales : elles font moins de morts et de blessés que les bombes classiques». 
    Puisque les médias ne veulent plus vous informer sur la situation réelle, en Syrie et au Proche-Orient, nous vous dévoilons une nouvelle passée sous-silence par nos bons médias menteurs : Les Etats-Unis retirent leur porte-avions, « Theodore Roosevelt » du golfe Persique….. Est-ce le début d’un désengagement des USA, face à la montée en puissance russe ? Simple rappel : ce porte-avions abrite 65 avions de combats …. 
    L’excuse officielle américaine : notre navire doit réaliser des réparations et des maintenances …. Cela tombe bien. Continuons sur les informations qui rendent neurasthéniques les chefs de l’OTAN et de la Coalition en général. 
    Les bombardements russes opérés par des appareils ultra-performants que sont les Sukhoï plongent dans l’effroi les QG militaires de la Coalition, car les résultats sur le terrain sont patents. Peu d’experts ne connaissaient les performances de ces avions d’une efficacité hallucinante. 
    Il y a encore mieux : les hélicoptères de combat MI24 HIND sont devenus la terreur absolue des combattants de daesh. Ces appareils sont dotés d’un armement exceptionnel, dotés de contre-mesures anti-missiles et déboulant sans prévenir sur les positions des djihadistes vitrifiant toutes les casemates et grillant sur place les combattants.
    La débâcle commence à l’Ouest de la Syrie. 
    C’est tellement vrai qu’un mouvement se dessine au sein de daesh et d’Al Nostra : les combattants se rasent la barbe, suprême insulte au Djihad, et s’enfuient par milliers vers la Turquie et l’Irak.
    Certains sont déjà de retour, imberbes, en Lybie et en Tunisie. Dans six mois les Russes et leurs alliés Syriens auront expulsés daesh de Syrie, en laissant des dizaines de milliers de morts sur le théâtre des opérations. Restera tous ces déserteurs errants dans les différents pays du Moyen-Orient qui devront être éliminés par les différents pouvoirs. 
    Les Russes sont des gens déterminés, nous en voyons les premiers résultats !

  • Un colonel de l’armée russe : «Nous avons la confirmation que les Etats-Unis ont créé Daech»

    Le contraste entre les résultats de l’opération militaire menée par l’armée russe, depuis le 30 septembre, contre Daech puis contre le Front Al-Nosra, branche d’Al-Qaïda, et d’autres groupes terroristes en Syrie, et ceux des raids aériens de la coalition constituée par les Etats-Unis, contre Daech, et qui ont duré des mois, est frappant.

    Les experts ont noté que dès la première semaine de l’opération russe ciblant les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d’armes, de munitions et de combustible appartenant à Daech, les pertes de ce groupe terroriste se comptaient par milliers et, sans doute, autant de déserteurs fuyant vers l’Irak, la Turquie, la Jordanie, ainsi que des infrastructures détruites, alors que la «coalition» agissant derrière les Américains a donné l’impression de «faire semblant» de s’attaquer à Daech, au vu du bilan dérisoire de leurs frappes.

    C’est ce qu’affirme à hакануне.ru., un média russe, le colonel Alexander Zhilin, expert militaire : «Frappant des cibles insignifiantes ou le désert, même les missions officielles de la coalition anti-Etat Islamique (EI) ressemblent à une simulation (…), les pilotes américains luttant contre le terrorisme se sont montrés pitoyables, leurs raids ayant détruit deux tractopelles de l’EI.» Il fait observer que «jusqu’à présent, l’avancée de l’EI en Irak et Syrie était due en grande partie au fait que personne n’opposait de résistance à ses combattants, qui ont à leur disposition l’espace, le renseignement et l’analyse militaro-technique américains». Tout en estimant qu’il était trop tôt pour tirer des conclusions de l’opération militaire russe en Syrie, le colonel Alexander Zhilin constate qu’«en réalité toutes les déclarations faites aux Etats-Unis corroborent le fait que l’Etat Islamique est une subdivision informelle de leur pays.

    Cette armée terroriste a été créée pour éviter les forces de défense (notamment les forces nucléaires), afin de mener des opérations à différents endroits du globe». Il note que «dès que l’armée de l’air russe a commencé à infliger des coups sérieux, les Américains ont commencé à piquer une crise, les miliciens de l’EI leur demandant de l’aide». Pour le colonel Alexander Zhilin, «les agissements américains ont montré qui fournit la « couverture » et qui a besoin de ce cancer terroriste. Le monde entier a vu le visage des parrains du terrorisme mondial et constaté que la coalition dirigée par les Etats-Unis est une imposture sur la toile de fond de la scène mondiale».

    On sait que les Etats-Unis ont poussé le cynisme jusqu’à former et armer des pseudo «opposants modérés» alors qu’en réalité, il s’agit de membres de groupes terroristes comme cela a été dévoilé par les informations sur la livraison de leurs armes à Daech et au Front Al-Nosra. La vraie offensive antiterroriste en Syrie menée par l’armée russe, et qui a donné immédiatement des résultats probants, a affolé la France, l’Allemagne, le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, qui se sont empressés de faire des déclarations hostiles à la Russie relayées par leur appareil médiatique de propagande.

    Une campagne de désinformation a été déclenchée contre l’action de l’armée russe, qui aurait fait des victimes parmi les civils, suggérant ainsi que les frappes russes seraient imprécises. L’expert Alexander Zhilin leur a répondu : «La Russie est le seul pays du monde où les soldats sont tenus responsables de leur action militaire à l’étranger. Installés sur les avions, des moyens de contrôle concrets surveillent l’action des équipages, y compris quand ils frappent des cibles. Notre pays s’est en principe engagé à cela, tandis que tous les autres pays, l’Otan et les Etats-Unis en particulier, laissent les mains libres à leur armée et ne sanctionnent même pas les mutilations.»

    source : france-algerie.com/ :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuVAuyVVklMdBtPqF.shtml

  • Bachar El-Assad revient sur le devant de la scène politique

    Assad est au centre des débats. Samedi dernier, Jean-Pierre Chevènement déclare que « Son élimination aboutirait à ouvrir les portes de Damas à Daech ». Il souligne ainsi la nécessaire collaboration avec le dirigeant syrien. De son côté, Dimitri Sabline membre du Conseil de la Fédération russe qui est la chambre haute du Parlement russe a annoncé qu’« Il était prêt à participer à des élections présidentielles anticipées si nécessaire. Il n’a pas peur de la concurrence politique, car il sent le soutien de son peuple ».

    Comment ce représentant de la Douma est-il au courant de cette information ? 
    Bachar El-Assad a reçu une délégation russe dans sa résidence à Damas. Lors de la rencontre, le président syrien a évoqué la tenue d’élections anticipées.

    Bachar El-Assad a-t-il posé des conditions pour la tenue d’élections anticipées ? 
    Le dirigeant syrien pense que l’heure sera propice aux élections quand les islamistes de Daech seront expulsés du pays. La tenue des élections présidentielles anticipées est conditionnée par la victoire contre L’État islamiste.

    Des élections législatives sont-elles aussi prévues ? 
    Oui. Le chef de l’État syrien a évoqué cette possibilité d’organiser des élections législatives avec toutes les forces politiques qui souhaitent la paix et la stabilité en Syrie.

    http://fr.novopress.info/194200/bachar-el-assad-revient-devant-scene-politique/

  • Socialisme soviétique et mondialisme, mêmes méthodes ?

    En 1985, Youri Bezménov, qui avait fait carrière à l’agence de presse soviétique Novosti – paravent du KGB – et était passé à l’Ouest en 1970, expliquait lors de son interview sur le sol américain le processus de mise en place du système marxiste-léniniste auquel œuvrent les gauchistes, des « prostitués politiques », selon ses dires.

    Il passe par la « subversion idéologique » qui doit infiltrer tous les secteurs de la vie : édition, journalisme, cinéma, éducation, politique et finance, unis comme en un seul pour répandre la bonne parole vantant les bienfaits d’un « paradis sur terre » qu’apportera une société socialiste ou communiste, « quel que soit le nom », précise-t-il. C’est la phase 1 de démoralisation : changer la perception de la réalité de la population afin de détruire ses mécanismes de défense à l’égard de « ses propres intérêts, ceux de sa famille, de sa communauté […] »

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  • Le traité transatlantique - enjeux et menaces - Michel Drac - Maurice Gendre