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géopolitique - Page 580

  • CETTE DÉBÂCLE DE DAESH QUI DÉRANGE LES OCCIDENTAUX (par Jacques d’Éville)

    Depuis quelques jours, vous n’entendez plus rien à propos des frappes russes en Syrie, dans les médias occidentaux. Des consignes strictes ont été imposées à ceux-ci : plus question de relater les victoires russes, cela mettrait à mal la propagande distillée pendant plus d’un an, par les forces « occidentales ». C’est bien la preuve d’une censure de nos médias.

    La réalité est que la Coalition bombardait Daesh, juste pour maintenir la pression et pour démontrer à l’opinion publique qu’ils étaient le rempart contre les djihadistes mais rien de plus. Car éliminer Daesh aurait aidé Bachar Al-Assad.

    Or le régime d’Assad « devait tomber ». Cet allié des Russes devait être éliminé. Le prétexte répété ad nauseam était que Bachar était le barbare tuant son peuple, l’ensemble des Occidentaux bienpensants omettant d’expliquer que la férocité, la barbarie, avait commencé par des boucheries perpétrées par les « rebelles » au régime syrien. Loin de nous l’idée de défendre un Bachar Al-Assad innocent et pacifique. Mais reconnaissons que le carnage se trouve autant du côté d’Al-Nosra et des rebelles syriens qui font partie d’Al-Qaïda.

    Les médias occidentaux semblent frappés d’une amnésie grave à ce sujet.

    Pire : ils mentent effrontément pour servir des causes qui veulent la disparition des valeurs européennes. En même temps la gentille Coalition fermait les yeux sur les crimes génocidaires des Turcs bombardant les Kurdes.

    Tout ceci est de la géopolitique. Le citoyen occidental lambda n’a qu’une solution : avaler les mensonges ou omissions de nos médias subsidiés et vérolés par un bobo-socialisme atlantiste (« La Voix du Minotaure ») dont le seul crédo sont des choix politiques contraires aux intérêts des peuples européens.

    Au début, la Coalition avait donné de la voix pour condamner les bombardements des « bons rebelles » par les Russes. Entendez : les djihadistes rebelles syriens. La Russie a répliqué avec un humour noir extraordinaire : « Surtout ne vous en faites pas pour vos bons rebelles. Nous ne lançons sur eux que des bombes très peu létales : elles font moins de morts et de blessés que les bombes classiques».

    Puisque les médias ne veulent plus vous informer sur la situation réelle, en Syrie et au Proche-Orient, nous vous dévoilons une nouvelle passée sous-silence par nos bons médias menteurs : Les États-Unis retirent leur porte-avions « Theodore Roosevelt » du Golfe Persique… Est-ce le début d’un désengagement des USA, face à la montée en puissance russe ? Simple rappel : ce porte-avions abrite 65 avions de combats… L’excuse officielle américaine : notre navire doit réaliser des réparations et des maintenances… Ça tombe bien !

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    Continuons sur les informations qui rendent neurasthéniques les chefs de l’OTAN et de la Coalition en général.

    Les bombardements russes opérés par des appareils ultra-performants que sont les Sukhoï, plongent dans l’effroi les QG militaires de la Coalition, car les résultats sur le terrain sont patents. Peu d’experts ignorent les performances de ces avions d’une efficacité hallucinante.

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    Il y a encore mieux : les hélicoptères de combat MI24 HIND sont devenus la terreur absolue des combattants de Daesh. Ces appareils sont dotés d’un armement exceptionnel, dotés de contre-mesures anti-missiles et déboulant sans prévenir sur les positions djihadistes, vitrifiant toutes les casemates et grillant sur place les combattants.

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    cliquez sur l’image pour visionner la vidéo (01:49)

    La débâcle commence à l’ouest de la Syrie. C’est tellement vrai qu’un mouvement se dessine au sein de Daesh et d’Al-Nosra : les combattants se rasent la barbe (suprême insulte au Djihad) et13s’enfuient par milliers vers la Turquie et l’Irak. Certains sont déjà de retour, imberbes, en Lybie et en Tunisie.

    Dans six mois les Russes et leurs alliés Syriens auront expulsé Daesh de Syrie, laissant des dizaines de milliers de morts sur le théâtre des opérations. Resteront tous ces déserteurs errants dans les différents pays du Moyen-Orient qui devront être éliminés par les différents pouvoirs.

    Les Russes sont des gens déterminés, nous en voyons les premiers résultats. 

    JACQUES D’ÉVILLE

    http://www.minurne.org/?p=4673

  • Gouvernance mondiale : l’étau se resserre

    Cela commence en avril 1945 avec la création des Nations unies, moins de trois mois après le partage du monde à Yalta….

    Redisons-le une nouvelle fois à ceux auxquels cela aurait pu échapper : « Nous aurons une gouvernance mondiale, j’ignore si cela sera avant ou après la Troisième Guerre mondiale, mais nous l’aurons. »


    Tel est l’oracle de notre gourou cosmoplanétaire, conseiller très prisé de nos derniers présidents, Jacques Attali. Pour ce qui est de la gouvernance mondiale, nous en voyons se déployer tous azimuts depuis quelques décennies des pseudopodes particulièrement actifs. Cela commence en avril 1945 avec la création des Nations unies à la conférence de San Francisco, moins de trois mois après le partage du monde à Yalta. Les vainqueurs ne perdent pas de temps et la course à la domination mondiale est engagée (1).

    Car l’ONU, derrière sa façade de verre new-yorkaise, est l’atelier du Nouvel ordre mondial qui, sous couvert de « construire la paix » (le peacebuilding), vise en réalité au grand remplacement des États souverains par la chimère d’une souveraineté collective. Autrement dit, l’établissement d’une bureaucratie céleste à échelle planétaire. Ce worldbuilding s’édifie pas à pas et sous nos yeux. Dépourvus d’une vision panoramique, nous n’en percevons que des segments discontinus sans liens immédiatement discernables entre eux. Mais en se donnant la peine de rétablir la séquence historique, il est aisé de voir où nous allons et où l’on nous conduit. Un mot, un seul, définit alors ou désigne le paradis qui nous est promis : totalitarisme !

    Ayons à l’esprit que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dispose de moyens juridiques et coercitifs de nature dictatoriale pour faire massivement vacciner contre leur gré ou confiner manu militari des nations entières sur la simple présomption de risque épidémique (2). Dans le même ordre d’idée, le super-groupe de pression international des tenants du réchauffement climatique d’origine anthropique va à grands frais tenir sa grand-messe à Paris fin novembre. Avec pour objectif d’aboutir à un accord applicable à tous les pays afin de limiter le réchauffement mondial à 2 °C.

    Le dérèglement climatique est, certes, indéniable, il est cependant facile de discerner ce qui se profile derrière les intentions affichées de réduire l’empreinte carbone de tout un chacun. Se dessinent, en effet, de nouveaux moyens, au nom du bien commun et du salut écologique, d’engraisser quelques oligopoles, de servir de prétexte indiscutable à de nouvelles taxations et, pire, à une mise sous tutelle renforcée de nos activités industrielles et individuelles.

    Notons, au passage, sans en tirer aucune conclusion prématurée, que si les glaces terrestres régressent, ce n’est pas toujours le cas sur les mers et océans polaires. Ainsi, en 2013, la calotte glaciaire arctique avait augmenté au cours de l’été de près de 60 %, soit 2 383 000 km2, l’équivalent de la moitié de l’Europe ! Rebond spectaculaire après la fonte record de 2012 et six ans après que la BBC eut annoncé que, justement en 2013, le réchauffement devait avoir fait disparaître complètement les glaces estivales. C’est dire la complexité de phénomènes dont l’instrumentation est orchestrée à des fins d’ingérence croissante dans les affaires des peuples, avec pour destination finale leur étroit corsetage par d’intransgressibles lois supranationales.

    Quant à la Troisième Guerre mondiale, elle n’est évidemment pas à venir puisqu’elle a déjà commencé. En Syrie, ce sont au bas mot quarante nationalités dans les divers camps qui s’affrontent. À telle enseigne qu’au sein de l’État islamique, des takfiristes tchétchènes combattent aux côtés d’Ouïgours turcophones venus des steppes asiatiques. D’où l’engagement de la Russie et la vigilance rapprochée de la Chine. La gouvernance mondiale avance donc sur deux fronts, celui de la République universelle par le truchement des Nations Unies et des conférences internationales, et sur celui des guerres chaudes, lesquelles dessinent une ceinture de feu, de la mer du Japon au golfe de Guinée.

    Jean-Michel Vernochet
    30/10/2015

    Notes:

    1. James Burnham, proto-idéologue du néo-conservatisme, The Struggle for the World, 1947, New York, et à Paris sous le titre de Pour la domination mondiale.
    2. L’OMS ne vient-elle pas de décréter, ce 26 octobre 2015, que la consommation de produits carnés transformés (charcuteries, etc.) ou non est fondamentalement carcinogène ! La tyrannie hygiéniste avance à grands pas.

    Source : Boulevard Voltaire
    http://www.bvoltaire.fr/jeanmichelvernochet/gouvernance-mondiale-letau-se-resserre,214919

    http://www.polemia.com/gouvernance-mondiale-letau-se-resserre/

  • Le Réseau des Solutions pour le Développement Durable : un programme de gouvernement mondial

    Soit, la Théorie du Complot est un mythe imaginé par des cerveaux malades d'extrême droite et, tous les gens intelligents le savent, cela n'existe pas. M Jeffrey Sachs, par exemple, n'appartient à aucune cabale et sans doute est-il un personnage fictif inventé pour les besoins de la cause. En tout cas, cette espèce de Henry Kissinger, qui appartient d'ailleurs à la même confrérie, que l'on voit glisser depuis des années dans toutes les lignes de fracture d'un monde incertain et se mêler de toutes les situations troubles de la planète, de tous les forums, de tous les conclaves, de toutes les conférences, ombre discrète que très peu soupçonnent, est à la fois un des personnages les plus mystérieux et un des plus importants de la planète onusienne. Au point de mériter enfin qu'on braque sur lui les projecteurs qu'il abhorre.

    Voici ce qu'en août 2012 il disait du réseau des Solutions pour le Développement Durable dont Ban Ki Moon venait de le charger dans le cadre de sa fonction de directeur du Programme de Développement du Millenium : « Depuis 1992, date à laquelle s'était tenu le Sommet de la Terre à Rio, le monde n'a pas réussi à répondre à certains des problèmes sociaux et environnementaux les plus pressants auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés. » Ce qui n'était pas pour lui plaire, l'incitant à ajouter : « On ne peut continuer à ignorer cette situation. Nous devons faire participer la communauté scientifique et technique et tirer parti de l’expertise technologique du secteur privé et de la société civile afin de trouver et de mettre en œuvre des solutions pratiques. »

    A la suite de quoi il allait publier les 17 chapitres qui composent cet incroyable agenda de domination bureaucratique et autocratique mondiale en cours d'exécution à travers le monde, sans que nous en ayons la moindre idée. Le 25 septembre 2015, les dirigeants des 193 Etats membres, dans l'ignorance absolue de leurs citoyens, ont ainsi adopté ce qui est présenté par ses auteurs eux-mêmes comme « un agenda véritablement universel de développement global transformatif ». Un agenda « qui va s'étendre sur 15 ans et a pour but de guider la communauté internationale et les gouvernements nationaux sur un chemin menant vers un développement durable qui ne laissera personne à la traîne ».

    Voici les 17 règles auxquelles l'ONU entend soumettre au cours des quinze prochaines années tous les peuples de la terre.

    1. Mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes et en tous lieux.

    2. En finir avec la faim, réaliser la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable.

    3. Assurer une vie saine et promouvoir le bien-être pour tous et à tous les âges.

    4. Assurer une éducation de qualité et achevée.

    5. Compléter l'égalité des sexes et donner du pouvoir à toutes les femmes et toutes les filles.

    6. Assurer l'approvisionnement et l'administration durable de l'eau et de l'assainissement pour tous.

    7. Assurer l'accès pour tous à une énergie abordable, sûre, durable et moderne.

    8. Promouvoir une croissance économique soutenue, complète, durable, un plein emploi productif et un travail décent pour chacun.

    9. Construire une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation complète et durable et favoriser l'innovation.

    10. Réduire l'inégalité dans et entre les pays.

    11. Rendre les villes et les agglomérations humaines auto-suffisantes sécurisées, résilientes et durables.

    12. Assurer des schémas de consommation et de production durables.

    13. S’engager dans une action urgente pour combattre le changement climatique et ses impacts. (« Note : étant admis que la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique est le premier forum international et intergouvernemental pour la négociation de la réponse globale au Changement Climatique ». Ne pas oublier par conséquent que tout cela relève d'une globalisation autoritaire placée sous le diktat de l'ONU).

    14. Protéger et utiliser de façon soutenable les océans, les mers et les ressources maritimes pour un développement durable.

    15. Protéger, restaurer et utiliser de façon durable les éco-systèmes terrestres, administrer les forêts de façon durable, combattre la désertification, arrêter et inverser la dégradation des terres et stopper les pertes de biodiversité.

    16. Promouvoir des sociétés pacifiques et autonomes dans le cadre du développement durable Donner à tous un accès à la justice. Et construire à tous les niveaux des institutions efficaces, responsables et indépendantes.

    17. Renforcer les moyens de sa mise en œuvre et revitaliser le partenariat global pour le développement durable.

    On pourrait rire de ce charabia de bureaucratie mondialiste, railler ces lapalissades en filées comme des perles. On pourrait même ajouter quelques articles du genre « poursuivre l'émancipation des peuples colonisés dans la voie du développement durable, par une aide technique adaptée au changement climatique, dans le cadre d'une globalisation résiliente, soutenable,  inclusive  et équitable ». Eté... gardons-nous en. Tout cela est très sérieux. Derrière ce qu'on pourrait prendre pour une mauvaise plaisanterie, des forces considérables sont au travail : ils entendent imposer au monde ce programme. Peut-être pas en quinze ans, comme ils le braillent, mais ils s'y efforceront. Il faut d'ailleurs savoir qu'il ne s'agit là que des 17 têtes de chapitres. Derrière lesquelles défile ce qui est un véritable programme de gouvernement et d'administration mondiaux qu'il n'est pas question pour les pays, les nations et les peuples de contester en quoi que ce soit Pourtant il est intéressant de constater que le maître d’oeuvre de ce factum, Jeffrey Sachs, ne dit pas un mot de ce qui est au cœur de la plupart de ses interventions dans les débats, conclaves et conférences globalistes auxquels il participe : la réduction autoritaire de la natalité du Tiers Monde et le reflux draconien de la démographie mondiale qu' il tient avec ses amis socialistes internationaux comme une des causes majeures de la pollution planétaire et du changement climatique anthropique.

    Un discours pour les élites, un autre pour la populace. Ainsi parle le Jiminy Cricket de Bergoglio. Celui qui depuis quelques mois lui souffle le programme Climat, anti-capitaliste et escrologique qui surprend de plus en plus de gens. Lesquels croient entendre de cette bouche de Jésuite célébrer la Théologie de la Libération si chère à don Helder Camara, l'évêque rouge de Rio.

    René BLANC. Rivarol du 22 octobre 2015

  • De retour de Syrie, une députée affirme que La France "soutient indirectement l'EI"

    "La France soutient des groupes modérés - soit-disant modérés - mais qui sont proches d'Al-Qaïda et donc proches de l'État islamique", a assuré à RMC, la députée Véronique Besse, à son retour de Syrie. 
    La France "soutient indirectement (le groupe) État islamique" en Syrie, a affirmé jeudi Véronique Besse, députée non-inscrite de Vendée et membre du Mouvement pour la France (MPF), qui vient de rencontrer Bachar al-Assad à Damas avec deux autres députés chrétiens de droite. 
    "Aujourd'hui on soutient indirectement l'État islamique. (...). C'est ce qu'on nous a dit en tout cas là-bas" 
    "La France soutient des groupes modérés - soit-disant modérés -, mais qui sont proches d'Al-Qaïda et donc proches de l'État islamique", a-t-elle assuré à RMC, à son retour de Syrie. "La France soutient notamment Al-Nosra", a-t-elle ajouté, pressée d'apporter des précisions à cette affirmation... "Aujourd'hui on soutient indirectement l'État islamique. (...). C'est ce qu'on nous a dit en tout cas là-bas". 
    Choisir entre Assad ou Daech 
    Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, a pour sa part déclaré sur RTL que Bachar al-Assad "considère en tout cas que la passivité de la France à se bagarrer effectivement et réellement contre Daech (...) lui donne l'impression que la France soutient d'une manière indirecte l'État islamique". "La situation en Syrie, c'est soit Daech soit Assad. La France n'a pas fait de choix clair dans cette alternative. Elle essaie d'inventer une tierce solution qui n'existe pas en disant 'il faut d'abord qu'Assad s'en aille pour qu'on fasse quelque chose'. Je pense qu'il ne partira pas. Bachar al-Assad est au pouvoir, il ne le quittera pas, il n'est pas aux abois, il faut discuter avec lui", a affirmé M. Poisson. 
    Des "allégations scandaleuse" selon Elisabeth Guigou 
    Ces propos ont fait bondir la présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, Elisabeth Guigou (PS), qui a "condamné avec force les allégations scandaleuses" des deux parlementaires. Leurs propos "indignes" sont "la preuve directe de leur instrumentalisation par le chef du régime syrien, co-responsable de la poursuite de la guerre et de son cortège d'atrocités", a-t-elle jugé dans un communiqué. 
    Invité de Radio Orient, le président de l'Assemblée Claude Bartolone a désapprouvé "à la fois les mots qui ont été prononcés" et "ce voyage". "Je pense qu'il crée beaucoup plus de difficultés qu'il n'apporte de solutions pour permettre à la fois aux pro-gouvernementaux et à ceux qui sont dans la rébellion et appartiennent à des milieux modérés de pouvoir se retrouver pour pouvoir se représenter pour trouver une solution pour la Syrie", a estimé M. Bartolone. 
    Mme Besse et M. Poisson ont également plaidé en faveur du rétablissement d'une représentation diplomatique française en Syrie. "En dépit de tout le mal que les Européens disent de lui, le président Assad est prêt à ce que, si jamais la France en faisait la demande, nous rétablissions une représentation diplomatique en Syrie", a déclaré M. Poisson. "Il faut discuter avec ceux qu'on considère comme ses adversaires. C'est ça la diplomatie, non ?" Outre M. Poisson, seul parlementaire du Parti chrétien-démocrate, un parti affilié aux Républicains, et Mme Besse, coprésidente du groupe d'études sur les Chrétiens d'Orient à l'Assemblée, faisait également partie du voyage en Syrie Xavier Breton, député LR de l'Ain, qui dirige le groupe d'études sur le Vatican à l'Assemblée.

  • Les Russes en Syrie : Moscou cherche une issue politique et militaire

    Grâce aux bombardements russes, les discussions internationales reprennent sur la Syrie. En un mois, cette intervention militaire a changé la donne politique, débloquant une situation que personne ne semblait plus maîtriser. Certes, rien n’est réglé, mais ce qui était jugé hier impossible, comme de mettre les Saoudiens et les Iraniens autour d’une même table, ne l’est plus.

    Totalement inattendue avant début septembre, l’opération russe en Syrie a surpris le monde entier. Alors que ce samedi marquera le premier mois des frappes aériennes qui ont débutées le 30 septembre, un premier constat s’impose  : les Russes frappent fort. Bien plus, en tout cas, que la « coalition internationale » essentiellement américaine. Selon les statistiques du Pentagone, depuis le début de l’opération Inherent Resolve, il y a 13 mois, les alliés ont procédé à 2680 frappes en Syrie, soit environ 7 par jour, le rythme s’étant considérablement ralenti (2 par jour) durant le mois d’octobre. De son côté, l’aviation russe indique procéder à plusieurs dizaines de frappes chaque jour, assurant même avoir atteint un chiffre record, le 27 octobre, avec 71 sorties aériennes et 118 cibles touchées. Ces chiffres, alliés ou russes, sont toujours à prendre avec prudence. Que mesure-t-on en effet  : le nombre de missions aériennes, de munitions délivrées, de cibles visées, d’objectifs effectivement détruits  ?

    (Actualisé : le 3 novembre, le ministère russe de la Défense annoncaient que les avions russes avaient effectué 1.631 sorties et atteint 2.084 objectifs depuis le 30 septembre).

    La Russie a engagé des moyens militaires conséquents. Elle a d’abord « sanctuarisé » la région côtière, avec d’importants moyens de défense aérienne – dont un croiseur et des intercepteurs Su-30 – et une brigade d’infanterie navale, l’équivalent des Marines américains. A partir de là, une grosse quarantaine d’avions d’attaque au sol (Su-24, Su-25 et Su-34) frappent des cibles souvent très peu éloignées de la base principale de Hmeimim, proche de Lattaquié. Le 7 octobre, la marine a aussi tiré une salve de 26 missiles de croisière Kalibr depuis la Caspienne, mais il s’agissait plus d’une démonstration de puissance vis-à-vis de l’Otan que de la recherche d’un effet sur le terrain. L’essentiel des bombardements russes est concentré dans le nord-ouest de la Syrie et vise les forces qui menaçaient réellement le régime d’Assad. Daech n’est pas, pour l’heure, l’ennemi principal. Les troupes ciblées sont en majorité celles de Jaish al-Fatah (l’Armée de la conquête), qui regroupent plusieurs organisations et milices, dont le Front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda, et les salafistes d’Ahrar as-Sham. Ils sont soutenus par la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar. Leurs combattants, ainsi que ceux de l’Armée syrienne libre (modérés), ont reçu des missiles antichars TOW de fabrication américaine, qui localement donnent du fil à retordre aux blindés syriens. En revanche, ils sont dépourvus de missiles sol-air – le seul véritable Game Changer – les Américains refusant toute livraison. [....]

    La suite sur secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-Russes-en-Syrie-Moscou-cherche

  • 4e édition de Chronique du choc des civilisations, d'Aymeric Chauprade

    La première édition de Chronique du choc des civilisations datait de 2008.Minute présente la 4e :

    Couverturelivre"[...] La 4e édition de Chronique du choc des civilisations, qui vient de paraître, intègre les évolutions considérables survenues en sept ans dans un monde complexe sans que les thèses défendues à l’époque par le géopoliticien soient invalidées. La relecture de son ouvrage de 2008, qui, avec le recul, aurait pu être cruelle pour Aymeric Chauprade, montre que la réflexion de l’auteur s’inscrit bien dans « le temps long des civilisations » et que, à ce titre, sa pensée reste valable au-delà des développements intérieurs et extérieurs de la politique des États qui, loin d’invalider ses thèses, viennent au contraire les conforter.

    Le temps était néanmoins venu de procéder à une refonte de Chronique du choc des civilisations afin d’analyser les phénomènes émergents. Aymeric Chauprade s’y est attelé au point de livrer une édition actualisée et augmentée qui est quasiment un nouvel ouvrage et qui permet, avec une clarté remarquable, de comprendre les lignes de force des mouvements à l’œuvre sur l’ensemble des conti- nents. De sorte que « le Chauprade » – comme les latinistes parleraient du Gaffiot – est un manuel de lecture aisée qui offre les clefs de compréhension d’une actualité dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’est que rarement conceptualisée."

    Aymeric Chauprade est longuement interrogé dans ce numéro de Minute. Extrait :

    "Vous racontez, exemples à l’appui, que les décapitations commises par des islamistes ne datent pas de la création de l’État islamique mais qu’il y en a eu de nombreuses, en Europe, au début des années 1990, durant la guerre de Bosnie. Comment se fait-il qu’on ne découvre cette effroyable pratique que maintenant ?

    Mon atlas de géopolitique révèle en effet de nombreuses choses sur l’État islamique, ses spécificités, ses modes de financement, mais il inscrit le retour de ce califat islamique dans la continuité de l’Histoire. C’est d’ailleurs ce qui caractérise mon travail. Je suis un géopolitologue du temps long. Ce qui est nouveau, ce n’est pas la pratique de l’État islamique, laquelle s’appuie déjà sur la pratique des premiers siècles de l’islam ; ce qui est nouveau, c’est la médiatisation des crimes et l’utilisation de la terreur comme arme d’influence et de recrutement.

    En quoi la création d’un califat, par l’État islamique, est-elle différente des actions terroristes menées par Al Qaida ?

    Il y a une différence de stratégie entre Al Qaïda et l’État islamique : Al Qaïda pensé par Ben Laden menait un combat global, transnational, déterritorialisé. L’État islamique d’Al Baghdadi mène une stratégie radicalement différente : le combat est territorialisé. Il faut construire un État islamique fort, posé sur un immense territoire à cheval sur la Syrie et l’Irak, puis prendre les deux grandes capitales de l’histoire islamique (ommeyade et ab- basside), Damas et Bagdad, et s’étendre ensuite sur le reste du monde à partir de cette base étatique forte.

    La génération Al Qaïda du début des années 2000 étant encore influencée par l’idéal du mondialisme transnational, des réseaux, la conviction que les États étaient finis. La nouvelle génération de djihadistes est à l’image du monde multipolaire : elle est marquée partout par le retour des États et des souverainetés. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/11/4e-%C3%A9dition-de-chronique-du-choc-des-civilisations-daymeric-chauprade.html

  • «Brzezinski, Obama, l’Islamisme et la Russie»

    Auteur : Bruno Adrie 

    « Qui domine l’Europe orientale, domine le Heartland, qui domine le Heartland domine l’île mondiale », c’est à-dire l’Eurasie. C’est grâce à cette phrase, écrite en 1904, que le géographe Halford Mackinder est devenu célèbre. Or le Heartland (la zone pivot), lorsqu’on regarde la carte publiée dans l’article de Mackinder, c’est grosso modo la Russie actuelle, européenne et asiatique, le Caucase, l’Asie Centrale et l’Iran.

    Dans le numéro de septembre/octobre 1997 du magazine Foreign Affairs, Zbigniew Brzezinski signe quant à lui un article intitulé « A Geostrategy for Eurasia » dans lequel il prétend pousser plus loin la pensée hégémonique de son prédécesseur.

    Pour lui, la Russie vit actuellement recluse dans la nostalgie de son passé impérial, une nostalgie qui l’empêche de voir le présent et d’envisager l’avenir avec pragmatisme. Plutôt que de faire preuve de réalisme, la Russie est régulièrement tentée de « s’engager dans un effort futile afin de regagner son statut de puissance mondiale ». Or ça, pour Zbigniew Brzezinski, c’est du passé, et la Russie doit cesser de vivre dans la contemplation de ce passé doré comme les cieux des vieilles icônes. D’abord, la Russie souffre d’une perte de vitesse démographique qui ne lui permettra pas de continuer à gouverner un pays de 17 millions de kilomètres carrés. Ensuite, sa bureaucratie, trop lourde et centralisée, n’a pas permis à cet immense territoire de se développer. Aussi, pour que l’ensemble reste tenable et évolue, le pays doit-il « se moderniser » et se décentraliser. Zbigniew Brzezinski, que rien n’arrête et qui pense à tout, prend la carte de la Russie et, en deux traits pointillés, nous fabrique une « confédération » de trois Etats: à l’ouest, la Russie d’Europe, au centre, une République sibérienne et une République extrême orientale donnant sur l’océan Pacifique (voir l’image d’en-tête), un découpage qui, selon lui, permettra de libérer les forces vives trop longtemps contenues et d’accroître les relations commerciales de ces territoires nouveaux avec leurs voisins. Et il ne s’arrête pas là. Dans un ouvrage intitulé The Choice: Global Domination or Global Leadership (2004), il approfondit son idée en prétendant qu’« un effort international pour développer et coloniser la Sibérie pourrait stimuler un authentique rapprochement entre les Européens et les Russes ». Pour lui, la Sibérie est une nouvelle « Alaska », une nouvelle « Californie », « un Eldorado pour des pionniers aventuriers », une « source de grande richesse » et d’« investissements profitables ». Pris dans son élan géopolitique, il envisage même la transformation de la Sibérie en un bien commun eurasiatique exploité dans un esprit de partage. Pour lui, cette évolution aurait l’avantage de « stimul[er] une société européenne repue » grâce à cette « excitante nouvelle frontière » à conquérir. Une sorte de « Drang nach Osten pour le développement » en quelque sorte. Mais, précise-t-il, on n’y parviendra pas facilement car il faudra passer par un changement intérieur, par la consolidation d’ « un pluralisme géopolitique en Russie ». C’est d’ailleurs là que réside, selon lui, « une des principales tâches qui incombent à la société euro-atlantique » qui va devoir lutter contre les « ambitions impériales résiduelles de la plus grande partie de [l’] élite politique [russe] ». Par quel moyen? En plaçant « des obstacles à toute tentative de restauration impériale » (The Choice). Une idée très ancrée dans la tête du Doctor: une Russie décentralisée « serait moins susceptible de se mobiliser en tant qu’Empire » (Foreign Affairs).

    En ajoutant quelques détails pris dans ses écrits, nous pensons pouvoir résumer ainsi le credo de Zbigniew Brzezinski. Il se décline en trois nécessités fondamentales que nous explicitons :

    - La Russie doit cesser de vouloir être un challenger des Etats-Unis et se laisser inféoder par l’Union Européenne et par l’OTAN. Ainsi, elle ne constituera plus une menace pour les Etats-Unis qui pourront sans doute, on le devine, exercer leur pression militaire ailleurs, pourquoi pas en mer de Chine.

    - La Russie doit se démocratiser, selon la définition qui confond démocratie et adhésion au système occidental du suffrage universel. Cette démocratisation permettra, on le voit partout en Europe et aux Etats-Unis, de porter au pouvoir des technocrates opportunistes, des membres des réseaux atlantistes, pas vraiment intéressés par la question des libertés fondamentales et plutôt indifférents aux questions environnementales. Ces agents agiront conformément aux intérêts des oligarques locaux et étrangers et seront rémunérés par leurs lobbies. Ils fermeront les yeux sur la régulation des opérations des marchés bancaires, accueilleront les délocalisations dans un cadre propice où le code du travail ne mettra pas de barrière à l’exploitation de la main-d’œuvre et feront pression pour que la politique fiscale ne nuise jamais aux profits de ceux qui ont toujours profité. Dit simplement, afin d’augmenter les bénéfices des actionnaires locaux et envahisseurs, ils répandront partout la corruption.

    - La Russie doit accepter d’être démantelée et de devenir une terre d’accueil de pionniers pour permettre de tirer plus de profits des richesses que recèle un sous-sol inexploité qui deviendra, dès lors, puisque tous les hommes sont frères dans l’extraction, un terrain neutre, une sorte de zone de partage économique. Or, ça tombe bien parce la République de Sibérie, la partie centrale du découpage, correspond précisément au bassin de Sibérie occidentale qui détient, selon un rapport de l’USGS de 2003 (Petroleum, Geology and Resources of the West Siberian Basin, Rusia, par Gregory F. Ulmishek), le plus grand bassin pétrolier du monde, un bassin couvrant une superficie de 2,2 millions de kilomètres carrés, exactement situé entre l’Oural et le fleuve Ienisseï et délimité au nord par la mer de Karal. Comportant plusieurs dizaines de champs pétroliers et gaziers géants et super-géants, il produit les ¾ du pétrole et du gaz de Russie et, en dépit du forage de gros volumes, il reste modérément exploré. Si nous nous tournons maintenant vers le BP Statistical Review of World Energy de 2015, pour nous faire une idée de cette manne à l’échelon mondial, nous découvrons qu’aujourd’hui, la Russie possède 6,1% des réserves mondiales prouvées de pétrole (contre 2,9% pour les Etats-Unis) et qu’elle possède aussi 17,4% des réserves mondiales prouvées de gaz (contre 5,2% pour les Etats-Unis). Remarquons d’autre part que l’Iran détient 18,2% des réserves mondiales de gaz, 9,3% pour le Turkménistan. Inutile de préciser que ces deux pays sont situés dans le Heartland de Mackinder.

    On sourit quand on voit la liste des abandons que le Dr. Brzezinski exige de la Russie, tant sur le plan politique (abandon du régime qui permet au pays de garder son indépendance pour le remplacer par un régime apparemment démocratique mais en réalité uniquement électif et, par conséquent, poreux à tout le lobbying et à toutes les corruptions dont sont porteuses les multinationales), qu’économique (abandon de sa souveraineté sur des territoires qui offrent de nombreux avantages économiques grâce à leurs ressources, à leurs infrastructures, et à leurs voies de communication) et stratégique (perte de bases militaires, de bases nucléaires, et d’ouverture sur les mers).

    Il est donc difficile de garder son sérieux devant une telle plaisanterie si sérieusement adressée à un lectorat qu’on imagine uniquement préoccupé par l’accroissement de sa puissance et de ses revenus, plus précisément de sa puissance par ses revenus. Un lectorat à l’esprit « pionnier » et qui voit dans la Sibérie une nouvelle Californie, une nouvelle Alaska, l’occasion d’une nouvelle ruée vers l’or, d’une nouvelle Drang nach Osten qui n’aura rien de pacifique mais qui sera, au contraire, un pillage de plus, un pillage en grand, le pillage en technicolor d’un Heartland définitivement conquis et dont la soumission signifiera sans doute, pour ceux qui y croient encore, la fin de l’Histoire.

    Rappelons-nous ce qu’a dit le président Obama au sujet du Doctor: que celui-ci a, pendant des décennies, formé les spécialistes de la politique étrangère dans les deux partis (c’est le cas de Madeleine Albright) et que cet universitaire exceptionnel, ce penseur exceptionnel, cet ami exceptionnel lui a personnellement beaucoup appris en plus de le soutenir pendant sa campagne présidentielle (les deux allant de pair, évidemment).

    Il semble très cohérent que cet Obama-là, poupée politique façonnée et portée à la présidence par les puissants que représente Zbigniew Brzezinski, mène aujourd’hui une guerre contre la Russie, une guerre qui a commencé par un coup d’Etat en Ukraine, qui s’est poursuivie par l’application de « sanctions » et a fini par une tentative de déstabilisation de l’allié syrien, favorisée il est vrai par l’apparition opportune d’une organisation terroriste justifiant l’ingérence étasunienne dans un Etat souverain, à travers des bombardements et un soutien apporté à une armée de libération composée d’islamistes dits modérés, des islamistes bien utiles et peut-être pas si modérés qu’on le dit, comme ceux que le Doctor avait armés dès 1979 en Afghanistan afin d’offrir aux Russes leur « guerre du Vietnam ».

    Le but de l’Amérique d’Obama, qui est celle de Brzezinski et qui est celle des élites qui décident de la politique étrangère depuis le Council on Foreign Relations, c’est de faire reculer la Russie, de l’enfermer dans ses frontières afin de l’assiéger, de la soumettre et de la faire éclater en trois blocs affaiblis, plus faciles à écraser sous les grosses pattes des dinosaures de la mondialisation.

    En espérant que ces réflexions permettront au lecteur indécis de mieux comprendre M. Poutine, sa défense de la Syrie, sa résistance devant l’Ukraine, son invasion de la Géorgie et sa politique face aux mouvements « islamistes » dont il conviendrait de connaître les sources de financement avant de clore toute analyse.
    - Source : Bruno Adrie

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • L’Arctique, nouvelle zone stratégique

    On voit l’émergence d’une nouvelle zone stratégique
    Outre la Syrie et l’Ukraine, une autre zone stratégique cristallise, petit à petit, les futurs enjeux de demain : il s’agit de la région arctique. L’Arctique, qui entoure le pôle Nord de la planète, touche cinq pays : les États Unis, le Canada, le Danemark (via le Groenland), la Norvège et la Russie.

    Que signifie l’émergence de cette zone stratégique ?
    La fonte des glaces rend la zone arctique de plus en plus praticable pour les navires, jusque là empêchés par la glace. De fait, de nouvelles routes commerciales voient le jour : si, en 2011, un million de tonnes de marchandises a transité par la région, c’est 20 millions de tonnes qui sont attendues pour 2018. De plus, de nouvelles exploitations d’hydrocarbures vont être découvertes dans les années à venir. Or, il se trouve qu’aucun droit international ne délimite un partage de l’Arctique entre ses voisins. Aussi, des tensions commencent à poindre à ce sujet. D’autres pays, tels que la Chine, la Corée du Sud, ou même l’Inde et le Brésil, s’intéressent aussi au potentiel de ces routes commerciales en devenir. Pour la Russie, passer par l’Arctique rendrait son commerce moins dépendant des pays baltes et de l’Ukraine. Quant à la Chine, elle envisage, au vu de la reconfiguration régionale, de faire de l’Islande un futur partenaire privilégié pour répandre ses marchandises en Europe.

    Les enjeux sont également militaires
    Comme on pouvait s’y attendre, le potentiel militaire de l’Arctique intéresse principalement les États Unis et la Russie. D’ici 2020, cette dernière a pour projet de construire sur sa côte nord des ports, des brise glaces à propulsion nucléaire, ainsi qu’un satellite de surveillance maritime.
    Les États Unis, via l’Alaska, sont concernés de près par les tensions nouvelles qui voient le jour. La Russie semble jouer un jeu provocateur dans la région : en 2014, dix vols russes ont été opérés dans la zone d’identification de défense aérienne américaine de l’Alaska. En avril dernier, deux bombardiers russes ont aussi survolé la zone. En outre, le 2 septembre, cinq navires de guerre chinois ont été localisés dans les eaux internationales, non loin des côtes de l’Alaska, et ce pour la première fois. Ces considérations ne sont sans doute pas étrangères à la récente décision étatsunienne de conserver des effectifs militaires conséquents dans la région.

    http://fr.novopress.info/

  • Bagdad autorise la Russie à mener des frappes en Irak.

    Bagdad autorise la Russie à mener des frappes en Irak.
    Cherchant à échapper aux frappes aériennes russes, les terroristes de Daech s'enfuient en masse de la Syrie vers l’Irak. Dans ce contexte, Bagdad a autorisé Moscou à les frapper sur le territoire irakien.

    Les djihadistes de l'Etat islamique (Daech) ont beau chercher refuge en Irak, le parlement irakien a donné son feu vert à l'aviation russe pour les frapper en Irak, a annoncé dimanche Hakem al-Zameli, président de la commission de la sécurité nationale et de la défense du parlement, cité par l'agence iranienne Fars.

    "L'Irak s'est mis d'accord avec la Russie, qui dirige le centre d'information conjoint de Bagdad, pour qu'elle frappe les combattants de Daech fuyant de la Syrie vers l'Irak", a déclaré M. al-Zameli. Il a ajouté que ces frappes permettraient également de couper les voies utilisées pour approvisionner les terroristes syriens depuis l'Irak.

    bSelon le parlementaire irakien, Damas a également apporté des informations très précieuses sur les positions de l'Etat islamique.

    Depuis le début de son opération en Syrie, l'aviation russe a effectué près de 1.000 raids sur les positions de l'Etat islamique, détruisant des postes de commandement, des centres de transmissions, des abris souterrains et des dépôts de munitions utilisés par les terroristes.
    Lire la suite:

    http://fr.sputniknews.com/international/20151025/1019082885/bagdad-autorise-russie-mener-frappes-irak.html#ixzz3pfKIiiqh

  • Crash Airbus A321 : La piste terroriste de plus en plus plausible

    Deux jours après le crash d’un Airbus d’une compagnie russe dans le Sinaï égyptien, et alors que l’enquête ne fait que commencer, de plus en plus d’éléments rendent plausible la piste de l’attentat terroriste.

    http://www.contre-info.com/