Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 586

  • La Lorraine au carrefour de l’Europe : un destin historique entre Rhin et Meuse

    Il existe à propos de la Lorraine, ainsi que de l’Alsace, une vision simpliste communément admise, qui réduirait leurs existences historiques à de simples jouets ballottés entre les mains des deux puissances allemande et française. Pourtant s’il fut nécessaire à la Lorraine de toujours composer avec les ambitions de ces deux encombrants voisins, sa position géographique et historique lui permit de jouer un rôle souvent déterminant dans l’histoire de l’Europe et donc du monde. Située (avec d’autres) à la jonction des mondes thiois et romans, entités charnelles dépassant largement le cadre des États allemands et français, la Lorraine par l’oubli de sa propre Histoire et par l’idée de son impuissance face à son destin, se condamne à rester confinée dans le rôle stérile et annihilant de frontière éternelle alors qu’elle est un centre. Si avec l’Alsace, on la prétend l’enjeu d’une réconciliation entre Allemagne et France, ce n’est en réalité qu’avec sa propre réconciliation entre ce qu’elle a d’allemand et ce qu’elle a de français, ou plutôt ce qu’elle a de Teutsch et de Frank, la traduction de ces deux mots franciques mis ensembles signifiant “peuple libre”, que la Lorraine peut renouer avec son destin de moteur d’une coopération thioise et romane sans l’intermédiaire d’une tutelle protectrice.

    De la Lotharingie au Duché de Lorraine

    La naissance de la Lorraine se confond avec la création du Saint Empire Romain et Germanique, puisqu’elle en fut un des duchés constitutifs. Pourtant, le mythe fondateur de son indépendance remonte incontestablement à la création, en 843 lors du traité de Verdun, du Lotharii regnum, domaine de Lothaire, l’aîné des trois petits-fils de Charlemagne. La Lotharingie que beaucoup ont considéré par intérêt comme une aberration géographique tirait pourtant sa légitimité de la réunion des anciens royaumes Burgonde incorporé aux conquêtes franques en 534 et d’Austrasie séparé en 511 de la Neustrie. Mais la mort sans descendance de Lothaire II, fils du précédent, allait rapidement sonner le glas du royaume et entre 870 et 879, aux traités de Meersen et de Ribemont la Lotharingie du Nord, menacée d’annexion simple par Charles le Chauve, amputée de la Bourgogne et de la Provence érigées temporairement en un royaume indépendant, allait être entièrement cédée aux héritiers de Louis le Germanique et transformée en duché. Rattachée au royaume de Germanie, la noblesse lotharingienne, déjà soucieuse du maintien de son autonomie fait appel à l’arbitrage du roi de France Charles le Simple qui annexe tout simplement le duché en 911. Après le revirement des nobles, elle sera réintégrée en 925 à la Germanie par Henri Ier l’Oiseleur qui fait nommer duc en 928, son gendre Gilbert, fils de l’un des plus puissants hommes de Lotharingie, Rainier de Hainaut. En 959, le duché est séparé en deux : la Basse et la Haute-Lorraine qui deviendra la Lorraine proprement dite. En 1048, Gérard d’Alsace, devenu premier duc héréditaire de Lorraine allait permettre au pays de connaître une relative stabilité puisque sa dynastie allait se maintenir en ligne directe pratiquement sans interruption pendant plus de 700 ans.

    Des liens indéfectibles avec le Saint-Empire

    Bâtie sur le même modèle que les autres duchés impériaux, la puissance lorraine est modérée par des terres épiscopales : Metz, Toul et Verdun dont les évêques nommés par l’Empereur lui sont dévoués, et par des puissants comtés : Bar, Vaudémont, Salm, échouant d’une manière générale aux branches cadettes. Les liens des ducs de Lorraine avec l’Empire semblent indéfectibles au cours des 300 premières années ; soutien de Thierry Ier de Lorraine à l’empereur Henri IV, liens matrimoniaux entre Mathieu Ier et la sœur de Frédéric Barberousse, alliance militaire avec Othon IV à Bouvines, soutien de Ferry II et Mathieu II à Frédéric II lors de sa déposition papale, soutien de Ferry III à Albert d’Autriche.

    Mais avec le début de la colonisation allemande à l’Est et la reprise du commerce maritime, la Lorraine cesse d’être un important lieu d’échange, de plus la montée en puissance et le rayonnement de la France allait influencer profondément les populations romanophones de l’Empire (Ferry IV périt pour la France devant Cassel et Raoul le Vaillant s’en alla mourir avec la Chevalerie française à la bataille de Crécy) et bientôt Philippe le Bel put prendre Toul sous sa protection et imposer sa suzeraineté sur les territoires barrois de la rive ouest de la Meuse (NDLR : Dont le fief de Domrémy, qui en 1412 dépendait de la châtellenie de Vaucouleurs, propriété de la couronne de France depuis 1365 et faisait de ses habitants des sujets du roi, sans aucun rapport avec la Lorraine !!!). Cette terre dite “Barrois mouvant” allait être le levier du Drang nach Osten des ambitions françaises (NDLR : stratégie qui sera reprise par Richelieu qui avec l’Alsace put intervenir dans les affaires impériales et par le Komintern dont les soviets d’ouvriers placés dans les pays voisins purent appeler l’URSS à l’invasion ; faut-il aussi rappeler les mafias albanaises qui ont permis aux mafias social-démocrates d’occident d’envahir une partie de la Yougoslavie : Droit d’ingérence, quand tu nous tiens !!!) et dès lors les appétits des rois de France n’auront plus aucune satiété jusqu’à l’éradication totale de l’indépendance lorraine.

    La politique française en Lorraine a permis à l’aîné d’une dynastie cadette de la Maison royale, René d’Anjou, duc de Bar par sa mère Yolande d’Aragon héritière du comté de Bar, d’épouser la fille de Charles Ier, mort sans héritier mâle, et de devenir duc de Lorraine. La France saura immédiatement tirer profit de cette alliance car René Ier est hostile aux Bourguignons autant par adhésion aux nécessités lorraines que par atavisme français : Autre Maison cadette des Valois, remontant à Philippe le Hardi, les ducs de Bourgogne s’éloignent de la France et nient leur vassalité d’autant plus que le duché devient une puissance de renommée internationale et acquière des terres dans le Saint Empire. La Bourgogne est une menace pour l’existence même de la France. Battu à Bulgueville en 1431, le duc de Lorraine et de Bar est fait prisonnier. Prétendant venir à son aide, le roi de France intervient mais est bloqué en 1468 devant Metz par les troupes lorraines refusant plus que jamais de tomber sous le joug français.

    Le “Grand Duc d’Occident”

    Le règne des Anjou en Lorraine ne sera qu’un intermède de trois générations et de la même façon qu’ils avaient acquis la Lorraine par alliance, la dignité ducale échoit au fils de Ferry II de Vaudémont, d’une branche cadette de la Maison de Lorraine, qui épouse Yolande d’Anjou. Mais la Lorraine est menacée par la politique anarchique du nouveau duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, qui après avoir visé la couronne impériale, veut réunir ses terres éparpillées en annexant la Lorraine. Cette politique du grand duc d’Occident visait à terme le rétablissement d’une nouvelle Lotharingie érigée en royaume indépendant. Mais le duc, mauvais diplomate et exécrable tacticien profite de l’inexpérience du jeune duc René II pour parader à Nancy et entre en Alsace en conquérant, bafouant les droits des Suisses dans le Sundgau. Rapidement une coalition armée réunit ces trois nations humiliées et en 1477 le Téméraire est battu et tué devant Nancy par les troupes du comte de Sohn, maréchal de Lorraine. Ainsi ce sont paradoxalement les principales nations concernées qui anéantissent la réalisation d’une ouvre lotharingienne qui aurait totalement changé la face du monde. Et ceci pour le plus grand bénéfice des Capétiens qui annexent les territoires de Bourgogne et tentent de faire subir le même sort mais sans y parvenir pour l’instant à ceux qui se trouvent en territoire impérial. La France vient d’augmenter son territoire à moindre frais et surtout, une fois La Bourgogne disparue les Français voient se prolonger devant eux un pont d’or qui les mènera jusqu’aux portes de Lorraine, le prochain objectif du nord-est.

    Un duché “libre et non incorporable”

    En revendiquant la couronne impériale, François Ier, qui s’alliera à la Turquie pour attaquer l’Empire sur deux fronts, ne fit qu’annoncer la couleur de ses ambitions à l’Est alors que les ducs de Lorraine avaient eu soin d’annoncer leur neutralité. Les événements leur permettront même d’obtenir leur indépendance totale vis-à-vis de l’Empire en déclarant à Nuremberg en 1542 le duché “libre et non incorporable”, seul un devoir de fidélité le lie encore à l’Empire, à l’instar de la ville de Metz qui avait accueilli en ses murs Charles-Quint en 1541. Pourtant l’indépendance du duché lorrain n’empêchera pas les troupes d’Henri II de s’emparer des évêchés lorrains par surprise, profitant de la brouille survenue entre l’Empereur et l’électeur Maurice de Saxe. Elles bénéficieront même de la trahison d’un Lorrain, puisque ces troupes seront commandées par le duc François Ier de Guise, duc d’une branche cadette des Lorraine et dont les ambitions françaises ne seront pourtant pas à la hauteur du destin impérial des aînés lorrains.

    Pendant la guerre de Trente ans, le duc Charles IV refuse de s’allier à la France contre l’Empire. Richelieu ne lui pardonnera pas. L’occasion prétexte en sera les combats menés par le duc contre les Suédois, alliés protestants des Français catholiques et ennemis de l’Empereur, venus ravager la région. Ce sera le prétexte à l’invasion notamment par le sinistre Henri de Turenne qui aura lieu en 1633. Réfugié de l’autre côté du Rhin, Charles IV devient maréchal d’Empire et tente en vain de libérer son duché occupé par les armées de Louis XIII. La Lorraine est saccagée et perd 50 % de sa population. Le désastre est tel qu’un chroniqueur de cette l’époque déclare : « La Lorraine était le seul pays du monde qui eut donné à l’univers un spectacle plus horrible que celui du dernier siège de Jérusalem ». Si le traité de Saint-Germain-en-Laye lui restitue en partie ses possessions en 1641, Charles IV doit encore mener une guerre larvée. Seuls quelques îlots de résistance persistent (Cf. article de V. Lalevée). En 1647, tout est fini. Si le traité de Westphalie reconnaît l’indépendance de la Lorraine — mais l’occupation française durera treize ans encore —, en accordant à la France la possession de l’Alsace, de la Sarre et des places fortes de Longwy et de Sierck ainsi que des trois évêchés, il enfermait la Lorraine dans un étau. Le répit ne durerait que le temps mis pour annexer la Franche-Comté entre autres. C’est ensuite le traité de Vincennes en 1661 qui rend au duc ses États mais le répit sera de courte durée. Charles IV refuse le protectorat que Louis XIV avait cru pouvoir lui imposer et les guerres et l’occupation du duché reprennent. Charles IV avait dû abdiquer en faveur de son frère Nicolas François et à la mort de celui-ci, Charles V, également maréchal du Saint Empire devient le nouveau duc titulaire mais ne mettra jamais les pieds dans son duché. Mort en 1675, Charles IV aura toutefois la satisfaction de battre à Konzerbrücken le maréchal de France Turenne venu ravager le Palatinat et l’Alsace révoltée et ralliée à l’Empire après l’annexion par la France de la ville libre de Strasbourg. De son côté, Charles V en tant que maréchal des armées impériales ira également défendre les frontières orientales. Les Turcs, encore une fois alliés objectifs du royaume de France, assiègent Vienne et menacent toute la Chrétienté. À la tête d’une coalition d’armées germano-slave et en compagnie du prince Eugène de Savoie, autre fidèle de l’Empire originaire d’une région romanophone également issue de la mythique Lotharingie, il délivre Vienne en 1683 puis Bude en 1686 amorçant un recul des bandes musulmanes qui ne prendra fin qu’en 1922 (NDLR : mais il existe un mouvement inverse depuis les années cinquante avec pour point culminant la triste date de 1999 où la valetaille social-démocrate encourage une invasion américano-turque de l’Europe).

    La fin de l’indépendance lorraine

    Enfin en 1697, le traité de Ryswick rend le duché de Lorraine au fils de Charles, Léopold après vingt-sept ans d’occupation française. Le duc est accueilli dans la liesse générale, incontestable témoignage de l’attachement des Lorrains à leur indépendance et leurs ducs. Mais la guerre de succession d’Espagne, de 1701 à 1714 fournira le prétexte à la France pour encore une fois pénétrer sur le territoire ducal afin d’apporter des troupes dans la place forte de Sierck et combattre Les armées coalisées anglaises et impériales commandées par le duc de Marlborough et Eugène de Savoie. En 1728, la neutralité perpétuelle du duché est reconnue par la France, le Saint Empire et l’Angleterre. Mais la guerre de succession de Pologne fournira un nouveau prétexte à Louis XV pour fouler la neutralité lorraine qu’il avait lui-même reconnue — comme l’avait été avant la neutralité perpétuelle de la Franche-Comté. Pour se venger des Autrichiens et des Russes qui avaient préféré installer Auguste III de Saxe sur le trône polonais plutôt que son beau-père, Stanislas Leszcsynski, Louis XV occupe la Lorraine à titre de terre d’Empire alors que son indépendance avait été assurée en 1542. Obligé de fuir, le jeune duc François III se réfugie en Autriche puis épouse en 1736 Marie-Thérèse d’Autriche future héritière de la couronne impériale. Sur intervention de la France, le prochain empereur sous le nom de François Ier de Habsbourg-Lorraine doit abandonner en 1735 son duché au profit du roi sans royaume Stanislas devenu le nouveau duc de Bar et de Lorraine. Simple pantin entre les mains françaises, la baudruche polonaise transmettrait en viager “son” domaine à la France à l’heure de sa mort qui surviendra en 1766. En réalité le pays était commandé par un Français, Chaumont de la Galaizière, Stanislas se contentant d’être le paravent pour préparer calmement la domination française. Certains Lorrains refusent d’être “vendus comme porcelets” aux Français. À leur tête, Charles Alexandre frère du dernier véritable duc lorrain. En 1744, il épouse Marie-Anne, sœur de Marie-Thérèse et gouvernante des Pays-Bas mais auparavant et pendant deux ans, il va profiter de l’attaque coalisée des Français et des Prussiens contre l’Autriche pour tenter de récupérer son bien. D’autres résistants Lorrains l’accompagneront dans sa tentative désespérée comme le colonel Jean-Daniel de Menzel, qui rêvait de lancer ses hussards. sur Paris mais mourra d’une blessure reçue sur les bords du Rhin en 1744. Le roi de Pologne fuit rapidement vers Paris et le sort des armes semble d’abord favorable au prince Charles Alexandre. Mais, malgré la défection des Prussiens, Charles qui s’apprêtait à déferler sur la Lorraine est rappelé en Bohème et doit abandonner définitivement sa terre natale.

    Ainsi se termine l’histoire de la Lorraine indépendante. Une nouvelle phase, celle de l’assimilation à la France tant combattue va s’enclencher et le résultat sera finalement assez probant, vu le nombre de Lorrains érigés en défenseurs sincères de la République française. La Maison de Lorraine, elle, est retournée à sa source, puisque le fondateur Gérard d’Alsace était issu d’une branche cadette de la Maison de Habsbourg, faisant d’eux La plus ancienne famille régnante en ligne directe. Mais, comme le rappelle Jean-Marie Cuny dans l’entretien qu’il nous a accordé, jamais les descendants des ducs de Lorraine n’ont oublié leur ancienne patrie.

    ► Frédéric Schramme, Nouvelles de Synergies Européennes n°51, 2001

    http://www.archiveseroe.eu/lorraine-a118131586

  • L’armée irakienne trouve des missiles américains abandonnés par les djihadistes de l’Etat Islamique

    L’armée irakienne a découvert un hangar rempli d’armes américaines, notamment des missiles TOW-2, dans une zone venant d’être libérée des djihadistes de l’Etat Islamique.

    C’est loin d’être la première fois que du matériel de pointe américain se retrouve chez les djihadistes. Des missiles TOW-2 ont déjà été découverts tant chez les fanatiques de l’Etat Islamique que chez leurs concurrents du Front al-Nosra.

    Le Pentagone prétend que ces armes « ont disparu l’année dernière ».

    Les médias irakiens rapportent toutefois que les munitions et les roquettes avaient été parachutées par les Américains.

    « Il est dommage que nos collègues américains ne se mettent pas du côté de ceux qui se battent contre le terrorisme et qui condamnent les attaques terroristes. Deux poids deux mesures ! Nous devons malheureusement le constater de nouveau. », a commenté le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

    http://www.medias-presse.info/larmee-irakienne-trouve-des-missiles-americains-abandonnes-par-les-djihadistes-de-letat-islamique/41243

  • Que de mensonges sur les destinataires des armements us en Syrie !

    Entre les mains de qui donc ont atterri la cinquantaine de tonnes d’armes et de munitions américaines larguées par avion, et les centaines d’antichar TOW dépêchés par d’autres voies. 

    Une question légitime sachant que la plupart des milices en Syrie combattent soit avec Daesh, soit avec le front al-Nosra, toutes deux émanation de la nébuleuse wahhabite takfiriste Al-Qaïda.

    Une question dont la réponse peut paraitre difficile car les protagonistes concernés, les envoyeurs, lui donnent des réponses contradictoires, voire mensongères.

    FSD ou Coalaition arabe

    Curieusement, depuis la nouvelle du largage, de nouvelles milices ont vu le jour. Celle qui revient le plus souvent est la coalition des Forces de la Syrie démocratique (FSD).

    La chaine satellitaire pro saoudienne al-Arabiyyat a fait état qu’elle était la destinataire des armements américains largués dimanche dernier.

    Justement, ce jour-là, les dirigeants militaires de cette pseudo-coalition se sont manifestés. 

    Elle serait formée de quelque 13 factions, kurdes, syriaques et arabes.

    Une source informée a assuré pour al-Akhbar que ce sont les unités kurdes qui en constituent la colonne vertébrale, et qu’elles ont décidé de faire participer dans ses rangs des groupuscules arabes pour lui donner un caractère syrien et alléger les pressions que les Turcs pourraient exercer sur les USA.

    Déclaration qui va dans le même sens que les propos du porte-parole du Pentagone Peter Cook qui a supposé qu'une partie des munitions larguées dans la province syrienne d'Hassaké aurait pu tomber entre les mains des Kurdes combattant Daesh.

    Un peu de tout

    Dans les noms de ces milices publiés par le journal libanais al-Akhbar, elle comporte un peu de tout : la milice kurde Unités de protection du peuple (kurde), celle du Conseil militaire syriaque et de la Brigade des Seljukides. Elles semblent être destinées à représenter les minorités syriennes. Et il y a aussi celle baptisée Unités de la protection de la femme, censée représenter les femmes syriennes (faut-il supposer).

    Sont également cités Chams al-Chamal (soleil du nord), Souwwar Raqqa (les révolutionnaires de Raqqa), Brigade de la libération, Bataillon-99. Des milices inconnues ou sans assise et qui devraient a fortiori servir à remplir la liste.

    Quatre autres milices ont également été signalées séparément ce dimanche-là : Forces Sanadid, Bourkane al-Fourat (Volcan de l’Euphrate), Rassemblement des brigades al-Jazira, et l’Armée des révolutionnaires (qui comprend le front des Kurdes, le bataillon 99, les Opérations spéciales 455, Ahrar alZawiya, Bataillon Sultan Selim, Brigade des martyr d’Atareb, ).

    Coalition arabe à composante kurde

    Or dans sa réunion de jeudi, FSD est sortie avec une autre version de la distribution de ses milices, rendant compte de la présence d’une formation qui s’appelle la Coalition arabe syrienne. Il s’avère que celle-ci rassemble les quatres milices précitées et où la composante kurde est importante: dans l’Armée des révolutionnaires, et dans les Brigades d’al-Jazira au moins.

    On ne comprend pas comment se fait il qu’elle soit arabe. 

    Le contenu du communiqué fondateur qui a indiqué comme objectif des FSD de combattre les forces qui sont l’ennemi du peuple syrien et à leur tête Daesh et de remercier la coalition internationale et à sa tête les États-Unis, n’explique pas assez les raisons de ce remaniement des milices. 

    il faut croire que les avertissements kurdes peuvent le faire. En effet, au lendemain du largage des armements us, Ankara a haussé le ton, mettant en garde aussi bien les Américains que les Russes contre toute tentative d’armer les Kurdes.

    C’est au lendemain de ces avertissements que la Coalition arabe syrienne a vu le jour, dans les déclarations des dirigeants américains .

    Mensonges us et mensonges saoudiens

    "Les munitions larguées depuis des avions cargo C-17 ont été reçues par des groupes arabes, dont les chefs ont été soigneusement vérifiés. Ces groupes font partie de la +Coalition arabe syrienne+ qui mène des combats dans le nord-est de la Syrie où se trouve le bastion de l'EI", a annoncé à RIA Novosti un représentant du service de presse du Pentagone sans mentionner les peshmergas (combattants kurdes).

    On se sait qui des reponsables américains faut-il croire.

    Concernant les TOW, on constate la même approche mensongère de la part de l’Arabie saoudite qui les envoie avec le feu vert américain.

    « Les bénéficiaires seront l’Armée de la conquête, l’Armée syrienne libre et le Front Sud, mais pas Al Nosra (= Al-Qaïda) ni l’Etat Islamique (Daesh) », a dit un responsable saoudien pour la BBC sous le couvert de l'anonymat. (Source RT)

    Or la milice du front al-Nosra combat aussi bien dans l’armée de la conquête dont l’appellation arabe est Jaïch al-Fateh que dans le front du sud.

    Alors que l'Armée syrienne libre, n'existe presque plus. la preuve, elle n'a même pas été signalée dans la coalition FSD.

    Une fois les mensonges décortiqués, il devient certes facile de deviner qui sont les destinataires des armements américains en Syrie !

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuVEAEpVplOGvZZfm.shtml

     

  • Frappes de drones US : un nouveau lanceur d’alerte déballe

    C’est l’une des toutes dernières scènes de « Citizen Four », le documentaire de Laura Poitras sur Edward Snowden, oscarisé l’an passé. On y voit le lanceur d’alerte se faire expliquer par le journaliste Glenn Greenwald la teneur de nouvelles informations obtenues par une personne présentée comme une source inédite.

    Un autre « whistleblower ». Qui lèverait, cette fois, le voile sur les frappes de drones américaines menées à l’étranger, notamment à partir d’une base située en Allemagne.

    Lire la suite sur Rue89…

    http://www.contre-info.com/

  • Guerre en Syrie : l’autre propagande

    La majorité des commentaires journalistiques sur la guerre en Syrie s’accompagne de doigts pointés sur des cartes permettant, paraît-il, de se faire une idée précise sur la situation des combats. Des cartes faussées, selon le docteur et chercheur associé à l’université d’Aix-Marseille, Olivier Hanne.

     

    Généralement, les zones contrôlées par le régime de Damas sont en rouge, celles de Dae’ch en noir (forcément), les espaces kurdes en violet, et enfin les zones rebelles en jaune. On nous propose ainsi une géographie militaire et politique à peu près claire. Les nombreuses critiques formulées contre les frappes aériennes russes des 30 septembre et 1er octobre s’inspiraient de ces mêmes cartes montrant, de toute évidence, que les Russes avaient ciblé des zones rebelles et non les espaces de Dae’ch.

    En réalité, cette cartographie courante n’a qu’une seule source : l’Institute for the Study of War (ISW), un think tank américain fondé en 2007 visant, sous couvert d’études stratégiques objectives et argumentées, à fournir des éléments justificatifs à la diplomatie militaire américaine.

    C’est ce même institut qui, dans ses cartes d’implantation de l’État islamique (EI), présente généralement les territoires concernés sous trois appellations : “zones sous contrôle de l’EI”, réduites à de minces fils comme ceux d’une toile d’araignée ; “zones d’attaques récurrentes de l’EI” et “zones de soutien de l’EI”. Or, personne d’autre que Dae’ch n’a d’autorité sur ces deux derniers espaces. Ces “zones de soutien” sont plus qu’un réservoir de terres à conquérir, elles sont de facto les territoires de Dae’ch. Les réduire à de simples lignes le long des axes n’a aucun sens, puisque les espaces interstitiels ne relèvent ni de Bagdad ni de Damas, mais seulement du califat. Ce faisant, l’ISW minimise l’influence réelle de Dae’ch.

    Concernant la guerre en Syrie, cette cartographie fautive ignore totalement la réalité : chaque katiba (groupe combattant), chaque village et même chaque individu, obéit à plusieurs allégeances à la fois et à plusieurs intérêts. Sur le terrain, les djihadistes ferment les yeux sur leur idéologie et se font payer pour laisser passer du matériel ou des gens, même armés. Des soldats de l’armée syrienne passent d’un camp à l’autre pour protéger leur famille, sans être des fidèles du régime ni du parti Baas. Enfin, les fameuses zones “jaunes”, où les rebelles sont tous mis sous une même étiquette par l’ISW, correspondent à des nébuleuses infinies de djihadistes, de mercenaires, parfois liés à Jabhat al-Nosra, parfois à des milices formées par l’armée américaine ayant aussitôt [....]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Guerre-en-Syrie-l-autre-propagande

  • Irak: Les chasseurs russes de l’armée irakienne bombardent l’EI

    Un Su-30 a détruit trois abris de l'EI dans la province Salah-ad-Din, selon les médias.

    Les chasseurs Su-30 que la Russie a fournis à l'Irak frappent les positions des combattants du groupe wahhabite-takfiriste l'Etat islamique, annoncent les médias locaux se référant au service de presse de l'armée irakienne Media War Cell (MWC).

    Selon MWC, un chasseur de type Sukhoï a détruit trois abris de combattants de l'EI dans la province Salah-ad-Din et une colonne automobile.

    L'assistant du président russe Vladimir Kojine a auparavant déclaré que la Russie continuerait sa coopération militaro-technique avec l'Irak. Il s'agit en premier lieu de la livraison d'armes d'infanterie légère, de véhicules blindés, d'avions, a-t-il précisé. Le montant des livraisons s'élève à plusieurs centaines de millions de dollars, selon lui.

    Par ailleurs,des sources de sécurité en Irak ont fait part de la destruction d’un drone appartenant au groupe terroriste wahhabite-takfiriste EI ou Daech.

    Selon la chaine satellitaire iranienne alAlam, le commandement des opérations de Bagdad a annoncé, dans un communiqué, que les forces de sécurité avaient réussi, vendredi, à abattre un drone de Daech, dans la région d’Al-Karama, dans la province d’Al-Anbar, à l’ouest du pays.

    Il a également rapporté que dans le cadre d’une autre opération, les forces de sécurité irakiennes étaient parvenues à tuer pas moins de 15 terroristes à Al-Karama. Elles ont aussi démoli deux véhicules transportant des armes et des équipements militaires appartenant au groupe terroriste Daech.

    Pour ce qui est de l'opération de libération à Al-Anbar, les forces de sécurité et les forces populaires irakiennes ont réussi à libérer la région al-Tamim au Sud de Ramadi qui était sous l’occupation des daechistes.

    Les forces irakiennes ont également pris en main le contrôle des dépôts d’aliments appartenant au ministère du commerce. Elles ont hissé le drapeau irakien sur les bâtiments administratifs de cette région.

    Les militaires irakiens ont également tué 15 terroristes lors d’une opération dans la région d’Albu Faraj. Dix véhicules des terroristes ont été détruits.

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuVpZVlFyfiTxOJhp.shtml

  • Un coup de téléphone enflammé entre Erdogan et Poutine s’est terminé par des menaces mutuelles

    Le teigneux président turc a fait un appel de téléphone exceptionnel à son homologue russe pour discuter des derniers développements régionaux, notamment du conflit qui fait rage en Syrie. 
    Selon le Moscow Times, un quotidien russe (en anglais) de renom, le Président Recep Tayyip Erdoğan qui a intensifié sa rhétorique belliqueuse coutumière contre le gouvernement syrien de Bachar al-Assad, a déclaré à son homologue russe que la Turquie aurait atteint un seuil où elle ne peut rester indifférente envers le « carnage humain » dans le pays arabe déchiré par la guerre, mais à la surprise d’Erdogan, Poutine était furieux et, avec véhémence, a prévenu le Président de la Turquie de ne pas intervenir davantage dans les affaires intérieures syriennes, sinon la Russie était prête à empêcher la Turquie de déclencher une guerre catastrophique dans la région.
    Le président turc, sidéré, a alors demandé à Poutine si ses remarques enflammées signifiaient une menace directe contre la Turquie et Poutine a répondu: « Monsieur le Président, vous pouvez tirer l’interprétation que vous souhaitez de mes propos. »
    Le Président russe a également rappelé à Erdoğan le constat amer que ce sont les politiques erronées et belliqueuses de la Turquie vis à vis de la crise syrienne, qui ont coûté la vie à des dizaines de milliers de civils innocents et, plus loin, a exhorté le président turc de s’abstenir de soutenir les terroristes djihadistes pour lesquels il a mis en place des camps d’entraînement et des refuges sûrs à l’intérieur du territoire turc.
    Dr İsmet Bayraktar, un éminent professeur d’université, spécialisé dans l’histoire politique et sociale de l’Empire Ottoman et de la Turquie moderne, croit que Erdogan, lors de son appel téléphonique, a tenté, en quelque sorte, de dissuader Poutine de continuer le soutien politique et militaire considérable de la Russie au président syrien assiégé, mais en vain, car il apparaît que Moscou ne peut pas trouver une alternative plus loyale et digne de confiance au régime d’Assad.
    Les deux pays voisins de la mer Noire diffèrent radicalement pour ce qui concerne leur approche du conflit syrien. La Turquie n’aspire qu’à un changement de régime en Syrie, tandis que la Russie reste l’un des plus fervents partisans du régime de Bachar al-Assad.

  • Pourquoi le suicide de la Turquie ?

    Ex: http://www;europesolidaire.eu

    On peut se demander par quelle pathologie sociale un peuple de 77 millions d'habitants, jouissant de potentialités qui pourraient faire envie à la plupart des Etats européens, se laisse emporter par des réflexes venus du fond des âges, dont on pensait qu'avec Ataturk et surtout depuis les dernières années, quand il postulait l'entrée dans l'Union européenne, il avait commencé à se débarrasser.

    La question se pose plus particulièrement à l'égard des 15 à 20% de turcs occidentalisés qui auraient parfaitement leur place dans l'Union européenne, et qui se laissent entrainer comme les autres au désastre.

    Lors d'un séjour au Japon le 7 octobre, suivant un passage en France et en Belgique, le président Recep Tayyip Erdogan avait affirmé qu'il était préparé à se confronter avec la Russie, non seulement au sujet de violations supposées de son espace aérien, mais concernant l'intervention russe en Syrie, coupable de soutenir Bashar al Assad dans sa lutte contre l'Etat islamique (EI). Erdogan aurait ce faisant, a-t-il dit, le plein soutien des Etats-Unis et de l'Otan. Entre les lignes, on pouvait lire qu'il était ainsi prêt à provoquer un affrontement entre les deux plus grandes puissances nucléaires mondiales.

    Mais dans quels buts? Les attentats ayant frappé des manifestants pro-kurdes du parti Démocratique du Peuple (HDP), les 10 et 11 octobre peuvent peut-être suggérer quelques réponses. Il a été peu observé par la presse internationale que la police turque avait dès après les attentats puis lors des défilés de deuil ultérieur , attaqué aux gaz lacrymogènes les militants du HDP. De même le premier ministre intérimaire Ahmet Davutoglu avait interdit tout reportage sur ces attentats, ce qui ne fut d'ailleurs pas observé.

    Manifestement, pour Erdogan, l'ennemi à combattre sont les Kurdes. C'est d'ailleurs contre eux en Syrie qu'il réserve ses frappes aérienne, ménageant soigneusement les combattants de l'EI.  Il a été dit que ce faisant, il espère rallier les éléments turcs les plus conservateurs en vue de redonner une majorité absolue à son parti, l'AKP, aux prochaines élections du 1er novembre. Mais faire porter à Erdogan, autocrate mégalomane, la responsabilité du désastre menaçant aujourd'hui la Turquie, ne suffit pas. Ni Erdogan, ni son parti l'AKP, représentant les intérêts des riches industriels simultanément avec ceux des musulmans les plus arriérés, ne suffit pas. Il faut voir dans tout ceci la main, non comme l'on disait jadis de Moscou, mais de l'Amérique. 

    La main de l'Amérique

    Là encore, comme dans d'autres parties du monde, notamment en Ukraine, la responsabilité de cette descente aux enfers repose essentiellement sur la politique américaine. On dira qu'il est facile de faire des Etats-Unis la cause de tous les maux qui accablent l'Europe et le Proche -Orient. Cependant, il est difficile de nier que depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'Empire américain avait décidé de lutter par tous les moyens, hors l'affrontement atomique, contre l'URSS d'abord, la Russie ensuite.

    Ce furent d'abord la création de l'Union européenne puis de l'Otan, utilisées comme bastion avancés pour contenir puis faire reculer la Russie. Ce fut plus récemment l'embrigadement de la Turquie dans cette lutte. Si celle-ci, avec sa position géographique et ses richesses potentielles, avait rejoint la couronne d'Etats musulmans plus ou moins sensibles à l'influence de Moscou, une bonne part de la ceinture de sécurité, potentiellement offensive, dont l'Amérique avait réussi à entourer la Russie s'effondrait.

    Pour cela la diplomatie, l'armée et la CIA firent tout ce qu'elles pouvaient pour soutenir en Turquie des archaïsmes dont la plupart des Etats européens avaient réussi à se débarrasser: illusion de pouvoir créer un Etat islamique turc lointain successeur de l'Empire ottoman, refus d'une fédéralisation entre l'Etat turc et le Kurdistan turc, maintien de l'influence d'un islam rétrograde, anti féministe et anti-ouverture, acceptation de la domination au plan gouvernemental de partis directement représentants des maffias, répression de la minorité sociologique moderne proche de l'Europe à tous égards...Ajoutons que sous la pression américaine la Turquie avait du renoncer à servir de "hub" au gazoduc proposé par la Russie, prématurément nommé Turkishstream.

    Plus récemment, l'Amérique avait quasiment obligé la Turquie à servir de base arrière à l'Etat islamique (EI) lorsqu'il lui était devenu impossible de financer ouvertement celui-ci. Ceci au moment où les Kurdes du Parti de l'Union Démocratique, le PYD - le parti kurde syrien, qui administre le Kurdistan syrien depuis trois ans et qui est proche du Parti des Travailleurs du Kurdistan, le PKK en Turquie - combattaient l'EI à Kobané.

    Les Etats-Unis acceptèrent de laisser faire les bombardements turcs contre les positions kurdes en Syrie au moment où ils avaient prétendu inclure la Turquie dans la coalition d'Etats arabes initialisée par Obama et prétendant frapper l'EI en Irak et en Syrie. Dans le même temps, la Turquie était implicitement encouragée à faire passer renforts en matériels et combattants djihadistes destinés à l'EI, par sa frontière plus que poreuse avec la Syrie. Il y a tout lieu aussi de penser qu'elle a été incitée à abriter plus de 2 millions de réfugiés, non pas en vue de sauver ces derniers, mais d'en faire à terme la source de flux de migrants destinés à déstabiliser ceux des Etats européens qui montraient, telle l'Allemagne et la France dans la formation dite « Normandie », des velléités de rapprochement avec la Russie.

    Quant aux causes précises des derniers attentats, elles demeureront sans doute toujours ignorées, même si certains groupes manipulés les revendiquaient dans quelques jours. Disons que les manifestants démocratiques à Ankara, il est vrai petite minorité pourchassée, en butte elle-même à des attentas fomentés par le régime, comme l'est Selahattin Demirtas, co-dirigeant du HDP, tiennent clairement Erdogan et ceux qu'ils appellent sa clique de tueurs en série, responsables d'avoir provoqué l'attentat. Ceci afin que les forces conservatrices, effrayées , se rapprochent de l'AKP, le parti « islamo-conservateur » d'Erdogan, notamment lors des élections du 1er novembre, ou mieux encore, afin que ces élections soient reportées indéfiniment.

    Comment, a dit Demirtas, admettre qu'un Etat tel que l'Etat turc, disposant d'un réseau d'informateurs considérable (ndlr. directement informés du reste par la CIA et la NSA), n'ait pas eu vent de la préparation d'un attentat de cette ampleur. Aucun orateur du HDP, non plus qu'à ce jour du PKK, n'est allé cependant jusqu'à mettre en cause, comme nous le faisons ici, sinon directement, du moins indirectement, la responsabilité de Washington. Une certaine prudence reste nécessaire en Turquie.

    Notes

    Pour mieux s'informer sur la Turquie et sur le Kurdistan turc, on lira les articles de Wikipedia, qui semblent à première vue très objectifs

    Jean Paul Baquiast

    http://euro-synergies.hautetfort.com/