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géopolitique - Page 630

  • Ukraine : une guerre mondialisée

    Depuis l'entrée en vigueur du protocole de Minsk, le 5 septembre dernier, protocole censé organiser le cessez-le-feu en Ukraine, celui-ci a été violé à diverses reprises. Fin janvier, les combats ont cependant redoublé d'intensité. Une situation qui n'étonne apparemment personne : Minsk ne fut qu'un chiffon de papier, une décision d'ordre humanitaire, ne réglant - et ne voulant régler... - ni les questions de droit, ni les questions politiques. Comme si ce conflit n'était qu'un pion sur un échiquier plus vaste.

    Du redoublement des combats, ces derniers jours, ces dernières semaines, en Ukraine, Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité. « La lumière au bout du tunnel » entrevue à l'automne ne s'est pourtant pas éteinte; mais elle éclaire d'un jour différent la situation, selon qu'on l'observe d'un bout du monde ou de l'autre. La réalité, de fait, veut que la paix proposée il y a cinq mois n'en était pas une - tout juste une parenthèse humanitaire qui ne celait pas le fait que l'opposition demeurait entière. Tant en ce qui concerne la question immédiate de l'indépendance des régions pro-russes de l'Ukraine que de la toile de fond qui oppose chaque jour davantage, sur le plan politique, la Russie de Vladimir Poutine aux Occidentaux.

    Le droit pour la guerre

    Ceux-ci ont immédiatement brandi sous le nez de Moscou la menace de nouvelles sanctions, sans vouloir admettre que cette stratégie, largement dictée par les Etats-Unis, ne pouvait avoir l'effet escompté. Bien au contraire ! En étranglant davantage encore Vladimir Poutine, ce chantage, « absolument destructeur » selon le Kremlin, ne peut le pousser que davantage dans ses retranchements. Surtout que, de part et d'autre, on parle de bon droit - fort éloigné, au demeurant, de celui des Ukrainiens. Un argument qui, comme l'observait Péguy il y a plus d'un siècle, n'est pas générateur de paix, mais bien de guerre...

    C'est la seule évidence de ce conflit : sur le terrain, le sang coule ! Que ce soit à Marioupol, que ce soit à Donetsk, les civils - les civils d'abord - paient le tribut du sang. Les morts s'ajoutent aux morts sans qu'on puisse arrêter un chiffre, avec une espèce de rage systématique. Sans surtout savoir pourquoi ils meurent...

    Une raison anonyme de mourir...

    Ni même par qui ils meurent. Car, de part et d'autre, on se renvoie la responsabilité du massacre. L'état-major de l'armée ukrainienne accuse bien sûr les « rebelles », assurant que ceux-ci ne veulent pas la paix : « Ils exécutent les ordre du Kremlin pour une escalade de la situation dans le Donbass. » Le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense, Olexandre Tourtchnov, va plus loin en accusant Vladimir Poutine d'être personnellement responsable du drame qui se joue en Ukraine. En face, les combattants pro-russes nient avoir ouvert le feu sur Marioupol, ou dans la région. Du moins à ce moment-là. Et même les autorités de Marioupol semblent impuissantes à nommer l'ennemi qui les frappe.

    Cette confusion des responsabilités ne signifie nullement que les adversaires cherchent la paix. Le président de la République populaire autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, l'a clairement affirmé en rejetant l'idée d'une trêve, et en promettant, au contraire, de lancer une offensive dans toute la région pour en chasser son adversaire. Le droit contre la paix encore !

    Moscou se réfugie aussi derrière le droit, celui des Ukrainiens pro-russes, pour dénier toute responsabilité dans cette escalade. Pour autant, la Russie n'entend pas, aujourd'hui plus qu'hier, céder à la pression occidentale.

    D'une hégémonie l'autre

    On ne peut rien comprendre, en fait, à la situation en demeurant au niveau local de l'Ukraine. Les antagonismes vont bien au-delà. L'Amérique dénonce clairement, par la voix de son ambassadeur aux Nations unies, Samantha Power, une volonté hégémonique de la Russie: « (...) l'objectif final de la Russie reste le même : accaparer davantage de territoires, et déplacer la ligne des territoires qu'elle contrôle de plus en plus loin dans le territoire ukrainien. »

    Une question de droit encore, qui justifie toutes les extrémités. Le président polonais Bronislaw Komorowski n'a pas hésité à le dire : « La riposte du monde occidental doit être très ferme. »

    Sans hésiter, la Russie renvoie la balle. Son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, accuse : « Nous observons des tentatives visant à faire dérailler le processus de paix, et des tentatives menées encore et encore par la direction de Kiev pour résoudre le problème par un recours à la force. »

    Un conflit mondialisé

    Tout cela signifie clairement que le conflit s'est internationalisé. Sinon sur le terrain, du moins en droit. Le pape François n'a pas hésité à le dire à plusieurs reprises ces derniers mois en évoquant « une troisième guerre mondiale par morceaux ». Vladimir Poutine ne dit pas autre chose lorsqu'il dénonce l'existence d'une « légion étrangère de l'OTAN » engagée aux côtés de l'armée ukrainienne. En deux mots, le président russe souligne les raisons américaines d'aller au clash : l'Ukraine est, à l'est, le dernier point où s'exerce l'influence des Etats-Unis, le dernier où ils défendent leurs « valeurs ».

    Dans ce conflit généralisé, les questions du gaz ou du pétrole ne sont que des épiphénomènes. Chaque bloc en présence semble convaincu qu'il ne peut vivre, ni même survivre, sous les ambitions, les revendications de son adversaire. C'est la seule raison sans doute pour laquelle Vladimir Poutine, à la limite de l'asphyxie économique, ne peut accepter, comme l'y engage Bruxelles, de condamner les agissements des « rebelles » pro-russes. Les questions nationales, en l'affaire, et pour estimables qu'elles soient par ailleurs, ne sont qu'un paravent...

     

    Olivier Figueras monde & vie 4 février 2015 

  • Lutte contre les filières djihadistes : entre incompréhensions et interrogations

    Regard critique sur les propositions du Sénat.

    Le Sénat a publié début avril, dans un rapport intitulé « Filières "djihadistes" : pour une réponse globale et sans faiblesse », ses propositions visant à lutter contre la radicalisation, nouvel ennemi désigné du gouvernement Valls, suite aux attentats contre l’hebdomadaire Charlie Hebdo perpétrés en janvier dernier.

     

    Si l’Exécutif semble découvrir ce phénomène, le rapport sénatorial, quant à lui, s’inscrit dans la logique républicaine scandée par"Charlie" , la "fée Zizolée" et le "Pasdamalgame", au point que tout être sensé peut y apercevoir le franchissement absurde du point Godwin. Alors que l’écrivain Albert Camus disait : « mal nommer les choses, c’est ajouter du malheur au monde », la commission d’enquête du Sénat a cru bon, en guise de préambule, de donner quelques précisions d’ordre sémantique au goût de la novlangue. On parlera, en effet, de terroristes « se réclamant de l’islam », et non « d’essence islamique », de « mouvance radicale salafiste », voire de « salafisme djihadiste », et l’on mettra un point d’honneur à ne pas froisser les musulmans. Loin de nous, cependant, l’idée de faire peser une quelconque responsabilité sur tous les musulmans. Mais il n’est pas sans intérêt de rappeler que la mouvance djihadiste prône une lecture littérale du Coran, une lutte acharnée contre les « infidèles » (1), l’instauration du califat (2), l’application de la charia, etc.

    S’agissant des propositions proprement dites, elles se répartissent principalement en deux axes, promouvant notamment une action a priori mais également a posteriori. Leur mise en œuvre présenterait le danger de conforter l’omniprésence de l’État dans les affaires privées et de remettre en question des libertés individuelles, passant par un renforcement accru du renseignement intérieur et de la censure. Cela fait écho à la loi "Renseignement" de Bernard Cazeneuve, dont la finalité ne semble pas tout à fait claire.

    Il s’agit également de promouvoir l’enseignement laïque et la laïcité, alors que le djihad est, en lui-même, une contestation de la laïcité – si bien que cela reviendrait, en définitive, à conforter les candidats au djihad dans leur voie.

    Comment ne pas citer Bossuet, selon lequel « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » ? En effet, le Sénat préconise ce à quoi les partis souverainistes appellent depuis des années, à savoir un meilleur contrôle aux frontières. De la même façon, la politique pénale en vigueur, observée dans sa globalité, véritable fontaine de clémence, témoigne d’une incohérence flagrante – « on prend plus soin des auteurs que des victimes », rappelait un général de gendarmerie (3).

    Nous nous attacherons également au traitement psychiatrique des individus à risque en prison, car ces derniers, loin d’être des déséquilibrés, sont souvent des jeunes en manque de repères, qui cherchent, dans le combat que propose l’islam, une voie existentielle supérieure à ce que leur offre le monde marchand et matérialiste.

    En définitive, même si ce rapport propose de bonnes solutions en matière de renseignement intérieur et quant au milieu carcéral, celles-ci sont généralement déconnectées de la réalité du terrain, et souvent noyées dans les méandres idéologiques de la classe politique. De plus, elles sont présentées dans l’urgence, alors qu’une véritable réflexion de fond serait nécessaire afin d’apporter à l’islamisme une réponse efficace et soucieuse du bien commun.

    Louis de la Fère

    (1) « Lorsque les mois sacrés seront terminés, tuez les polythéistes là où vous les trouvez ; capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. » Sourate 9, verset n° 5.

    (2) « Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah seul. » Sourate 3, verset n° 193.

    (3) Audition du général de corps d’armée Bertrand Soubelet, directeur des opérations et de l’emploi de la Gendarmerie nationale, commission de lutte contre l’insécurité de l’Assemblée nationale, 18 décembre 2013.

    NB – A lire également, « Insécurité : le rapport des préfets qui dénonce le laxisme judiciaire », Le Figaro, 29 janvier 2014.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lutte-contre-les-filieres

  • RSA : l’échec sanglant de la société « post raciale »

    En Afrique du Sud, les dernières violences « xénophobes » ont pris une telle ampleur que le Malawi a décidé d’évacuer ses ressortissants et que le Mozambique a demandé fermement aux autorités sud-africaines d’assurer la protection de ses nationaux. Quant au président Zuma, il vient d’annuler une visite officielle à l’étranger afin de suivre l’évolution de la situation.

    « Un peu plus d’un an après la mort de Nelson Mandela, le culte planétaire quasi religieux rendu à sa personne apparaît donc en total décalage avec les événements. »

    Un peu partout dans le pays, notamment au Natal et dans la région de Johannesburg, les immigrés africains, qu’ils soient Malawites, Mozambicains, Somaliens, Zimbabwéens, Soudanais ou encore Nigérians, sont en effet pris pour cibles, lynchés ou forcés à se réfugier dans les camps militaires cependant que leurs biens sont systématiquement pillés. Au Natal, les pogroms ont été encouragés par le roi des Zulu et ailleurs dans le pays par le propre fils du président Zuma… Dans la « nation arc-en-ciel », au pays de Nelson Mandela, des Noirs massacrent donc d’autres Noirs, et qui plus est, des Noirs immigrés… Voilà de quoi déstabiliser les bonnes âmes qui pensaient, la main sur le cœur et abreuvées de certitudes morales, qu’une fois le régime blanc d’apartheid balayé, les fontaines sud-africaines allaient laisser couler le lait et le miel de la société post-raciale…

    Un peu plus d’un an après la mort de Nelson Mandela, le culte planétaire quasi religieux rendu à sa personne apparaît donc en total décalage avec les événements. Le réel est en effet de retour – une fois de plus et comme toujours –, balayant au passage le mythe-guimauve de la « nation arc-en-ciel » fraternelle et ouverte au monde.

    Dans un pays où le chômage touche environ 40% des actifs et où le revenu de la tranche la plus démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994, dans un pays où 18 millions de Noirs, sur une population de 53 millions d’habitants, ne survivent que grâce aux aides sociales, le Social Grant, quoi d’étonnant à ce qu’éclatent des violences xénophobes, les étrangers étant accusés de prendre le travail des plus pauvres ?

    L’échec économique sud-africain est en effet total ; je développe ce point dans le chapitre IV de mon dernier livre Osons dire la vérité à l’Afrique. Selon le Rapport économique sur l’Afrique pour l’année 2013, rédigé par la Commission économique de l’Afrique (ONU) et l’Union africaine (en ligne), l’Afrique du Sud s’est en effet classée parmi les 5 pays « les moins performants » du continent sur la base de la croissance moyenne annuelle, devançant à peine les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland.

    Pris dans la nasse de ses propres mensonges, de ses prévarications, de ses insuffisances, le parti gouvernemental, l’ANC – le parti de Nelson Mandela –, ne pourra pas éternellement mettre en accusation le « régime d’apartheid » afin de tenter de dégager ses responsabilités dans la faillite de ce qui fut un pays prospère.

    D’autant plus qu’en Afrique du Sud, une presse libre existe. Et elle ne se prive pas d’écrire qu’en deux décennies, l’ANC a dilapidé le colossal héritage laissé par le régime blanc et a transformé le pays en un Etat du « tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences, réalité encore en partie masquée par quelques secteurs ultraperformants, mais de plus en plus réduits.

    En France, faire un tel constat est considéré comme une insulte à la Nation arc-en-ciel et à la mémoire de Nelson Mandela.

    Bernard Lugan, 18/04/2015

    Source : L’afrique réelle – Bernard Lugan

    http://www.polemia.com/rsa-lechec-sanglant-de-la-societe-post-raciale-4/

  • La France est devenue un satellite de la politique américaine

    Bachar Al-Assad était interviewé par France 2. Extrait de son intervention :

    "Il y a des contacts [avec la France,ndlr]  mais il n’y a pas de coopération. Nous avons rencontré certains responsables de vos services de renseignement mais il n'y pas de coopération, ni d'échanges d'informations. [Ils] sont venus en Syrie mais nous ne sommes pas allés en France. Ils sont peut-être venus pour échanger des informations mais quand vous voulez avoir ce type de collaboration, il faut de la bonne volonté des deux côtés.  Nous sommes toujours intéressés au dialogue avec quiconque.Mais comment peut-on établir un dialogue avec un régime qui soutient le terrorisme dans notre pays? (...) Les fers de lance contre la Syrie ont été : un la France, deux le Royaume-Uni. Personne ne prend plus au sérieux les déclarations des responsables français. La France est devenue en quelque sorte un satellite de la politique américaine dans la région. Elle n'est pas indépendante, et n'a aucun poids, elle n'a plus aucune crédibilité.

    L’EI a été créé en Irak en 2006 sous la supervision des Américains. Je ne suis pas en Irak. Je n’y ai jamais été. Je ne contrôlais pas l’Irak. C’était les Américains qui contrôlaient l’Irak. L’EI est venu d’Irak en Syrie, car le chaos est contagieux (...) Si vous comparez le nombre de frappes aériennes effectuées par les forces de la coalition composée de 60 Etats à celles que nous avons effectuées, nous petit Etat, vous constaterez que nous bombardons parfois dix fois plus que la coalition en une journée"

    Philippe Carhon

  • Neutraliser l'Etat islamique dans les plus brefs délais

    Communiqué de Mgr Pascal Gollnisch, Directeur Général de l'Œuvre d'Orient :

    "Une fois de plus, le DAECH manifeste sa cruauté en assassinant 28 chrétiens éthiopiens.

    L’Œuvre d’Orient  appelle solennellement la Communauté Internationale à prendre les moyens  voulus pour neutraliser le DAECH dans les plus brefs délais.

    Tout retard ne fait qu’encourager de nouveaux actes barbares et nuit à la pacification de la région."

    Michel Janva 

     http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Assad s’explique sur l’impossible coopération avec la France dans le renseignement

    Dans un entretien accordé à France 2 et diffusé, lundi 20 avril, dans le journal télévisé de 20 heures, le président syrien, Bachar Al-Assad, indique que des « contacts » ont eu lieu entre les services de renseignement français et leurs homologues syriens sans préciser la date ou le nom des organes en question.

    Il précise, cependant, qu’il n’y a pas eu pour autant « de coopération ». Les conditions d’un éventuel échange d’informations entre la France et la Syrie dans la lutte antidjihadiste, a-t-il précisé, n’étaient pas réunies. La France, a-t-il expliqué, ne voulait rien donner en échange et continuait de soutenir « les terroristes » [terme employé par Damas pour désigner l’opposition modérée à son régime].

    De fait, M. Al-Assad confirme, ainsi, côté syrien, les informations du Monde, publiées le 7 octobre, révélant que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avait tenté, à la fin du premier trimestre 2014, de rétablir un lien direct avec les services de Damas afin d’obtenir des informations sur les djihadistes français présents en Syrie.

    Exigences inacceptables

    Le régime de Bachar Al-Assad avait répondu à ce souhait en indiquant qu’il était prêt à coopérer dès lors que la France déciderait de rouvrir son ambassade en Syrie, fermée depuis le 6 mars 2012. Cette éventualité a été rejetée par le président français, François Hollande, qui reste très engagé contre le régime de Damas tout en ayant rejoint la coalition internationale contre l’organisation Etat islamique (EI), la principale force djihadiste en Syrie, opposée tant à l’Occident qu’à Bachar Al-Assad.

    Après les attaques de janvier à Paris, les responsables des services de sécurité en France, lors de réunions interministérielles auxquelles participait l’actuel patron de la DGSI, Patrick Calvar, ont, de nouveau, mis sur la table la question de la reprise de la coopération avec la Syrie en matière de renseignement pour optimiser la lutte antidjhadiste. Mais le pouvoir politique français n’a pas modifié sa ligne de conduite. [....]

    La suite sur Le Monde

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Assad-s-explique-sur-l-impossible

  • Radio Courtoisie en couleurs, c'est sur Le Salon Beige !

    Le Salon Beige est heureux de vous présenter cette première émission filmée et réalisée en commun avec Radio Courtoisie. Voici en exclusivité un extrait du dernier Libre journal de Lumière de l’Espérance, la Radio du dimanche de Radio courtoisie, dirigé par Grégoire Boucher.

    Émission du dimanche 19 avril 2015, consacré au thème d’actualité : être missionnaire de la Miséricorde divine face à la montée de l’Islam. Grégoire Boucher reçoit :

    • L’Abbé Fabrice Loiseau, Fondateur et supérieur de la Société des Missionnaires de la Miséricorde divine
    • Virginie de Préval, Mère veilleuse, catholique et missionnaire
    • Mgr Dominique Rey, Évêque du Diocèse de Fréjus-Toulon

    Nous espérons que vous apprécierez ce nouveau format d’émissions réalisées en collaboration avec radio Courtoisie. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et vos suggestions. Nous travaillons sur l’amélioration de ces entretiens originaux, et nous espérons pouvoir vous proposer très rapidement ces émissions en direct sur votre Salon préféré !

    Durée 27mn :

     

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Qui est derrière Boko Haram et l'Etat islamique? Réponse du président du Tchad

    La France sous Sarkozy n'est naturellement pas épargnée : 

    Id"Jusqu’en 2013, les actions de Boko Haram visaient le Nigeria. A partir de fin 2013, Boko Haram a commencé a étendre ses actions au-delà, en particulier au Cameroun et au Niger. Et Boko Haram a fini évidemment aussi par s’attaquer au Tchad. C’est une organisation extrêmement dangereuse, qui a eu le temps de s’organiser, de recruter des jeunes qui n’ont pas de travail. Elle a aussi des liens très étroits avec Daech et avec AQMI (...)

    Je crois qu’il faut bien comprendre que cela fait 60 ans – depuis pratiquement les indépendances des pays africains – que nous devrions être capables de nous prendre en charge, de gérer nos crises et de faire face à des mouvements terroristes en unissant nos efforts, les efforts africains (...)

    Boko Haram n’est pas, comme on le dit, une organisation locale au niveau de l’Afrique, au niveau du Nigeria, mais une organisation qui a des liens avec d’autres organisations terroristes de par le monde, en particulier l’EI. Voilà son visage réel. Il faut se demander qui est derrière Boko Haram (...)

    Boko Haram est soutenu, Boko Haram est financé, Boko Haram a reçu du matériel, y compris du matériel blindé sur le terrain. De qui ? Je ne le sais pas. Mais ces soutiens sont puissants, c’est une certitude (...)

    Comment pouvez-vous imaginer qu’une organisation terroriste arrive à conquérir aujourd’hui un tiers d’un grand pays comme le Nigeria avec une armée organisée, avec des blindés, avec des modes d’action qui ressemblent à ceux d’une armée régulière ? On ne fabrique pas de blindés au Nigeria, on ne fabrique pas d’armes. Donc, tout ça n’est pas tombé du ciel, et tout cela ne vient pas non plus des populations pauvres et paysannes (...)

    En 2011, quand l’Occident et l’Otan ont déclenché leurs opérations militaires en Libye, j’avais mis en garde. Je n’avais pas un amour particulier pour Kadhafi, mais on n’a pas pris la précaution de gérer l’après-Kadhafi de telle sorte que les armes ne sortent pas de la Libye. Or, ce pays était super équipé du point de vue militaire, super armé. Donc, depuis l’assassinat de Kadhafi, nous sommes sur le pied de guerre, au Nord comme à nos autres frontières. Les armes circulent en Libye, l’EI s’y développe. Il y a réellement une menace physique sur les pays africains au sud du Sahara".

    Lahire  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • En attendant le matin du grand soir...

    Tout d'abord je vous prie d'excuser ce moment de silence indépendant de ma volonté, mais engagé avec 2 camarades au sein d'une unité de reconnaissance depuis 2 semaines, mais il me fallait d'abord retourner à Donetsk pour faire l'acquisition d'une clé 3G permettant de maintenir le contact. C'est maintenant chose faite, et malgré une connexion poussive la communication est désormais rétablie.
     
    Les français déployés dans la région de Donetsk ont été engagé la semaine dernière sur des missions opérationnelles. 
     
    - Le premier groupe, intégré dans une unité de mêlée, bataillon des cosaques du Don, a été engagé dans le secteur Nord de Donetsk. 
    - Le deuxième groupe, dans une unité de reconnaissance dans le secteur Ouest, a réalisé des missions d'observations d'objectif, de sécurisation de zone et d'intervention rapide en protection rapprochée. 
    - La dernière équipe intégrée dans une unité humanitaire en formation a déjà commencé son travail d'évaluation sanitaire sur le front. 
    - Et il ne faut pas oublier non plus Cécile, notre volontaire infirmière qui à l'hôpital a vu son travail s'amplifier suite à la reprise des bombardements ukrainiens notamment sur les secteurs Nord et Ouest de la cité républicaine assiégée.
     
    Comme déjà évoqué précédemment, les Républiques naissantes du Donbass sont progressivement en cours de structuration et modernisation et ceci est d'ailleurs un sujet passionnant, car nombre de responsables cherchent ici au coeur de la tourmente, à imaginer une nouvelle vision sociétale, adaptée aux défis du présent et évitant les erreurs du passé. 
    La Novorossiya est à ce titre le laboratoire d'une organisation métapolitique novatrice articulée autour de la réalité et résolument tournée vers l'avenir. Un défi à relever et un exemple pour les peuples d'Europe désirant se libérer de l'hégémonie étasunienne.
     
    Coté militaire, au moment où la menace d'une nouvelle offensive ukrainienne se confirme chaque jour un peu plus (hier par exemple des colonnes importantes de matériels ukrainiens ont été observés à Vinnitsa progressant vers Dniepropetrovsk, à l'Ouest du Front) les unités se restructurent également pour répondre plus efficacement à la menace de l'OTAN.
    Si le temps des milices autonomes est achevé, l'esprit populaire et rebelle qui animait les premiers volontaires sortant des mines et défendant l'orée de leurs villages reste comme une flamme qui rayonne les coeurs et les regards. 
     
    Aujourd'hui  les unités d'autodéfense se structurent sur un modèle conventionnel, tant dans les organigrammes, les réseaux de commandement unifiés, que dans les équipements, procédures et instructions. 
     
    Les Forces Armées de Novorossiya, défenseurs des jeunes Républiques de Novorossiya, sont à leur image : 
    fidèles au passé et exemples pour l'avenir...
     
    Erwan Castel