Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 674

  • Présence russe en Syrie : beaucoup de bruit médiatique pour pas grand-chose

    Source : RT en FrançaisTandis que les médias occidentaux parlent de l’intensification de la présence militaire russe en Syrie, l’analyste américain en politique étrangère Derek Monroe, interrogé par RT, estime que cela ne fait que dramatiser ce qui se passe vraiment.

    RT : Pourquoi cette histoire provoque-t-elle autant de battage médiatique ? Est-ce qu’il existe des preuves de l’implication russe en Syrie ?

    Derek Monroe : Je crois que le gouvernement russe, comme tout autre gouvernement qui fournit des armes, ne faisait pas grand secret de ses rapports commerciaux avec la Syrie, ainsi qu’avec d’autres. Une chose dont il faut bien se rappeler, nous sommes au milieu d’une campagne électorale aux États-Unis où les problèmes de politique étrangère, tel que l’implication en Syrie ainsi que l’implication russe dans d’autres endroits sont assurément considérées comme une question cruciale.
    Ainsi, ce qui se passe en ce moment n’est pas extraordinaire, puisque nous avons connu des situations similaires qui ont enflammé les médias occidentaux qui ont fait monter la sauce là où il n’y avait rien. En prenant un peu de recul, cela sert surtout à attirer l’attention du public qui va bientôt se rendre aux urnes.

    Lire la suite

  • Vers une 3e Guerre Mondiale ?

    Pour comprendre le monde qui nous entoure, il ne suffit pas de lire les ouvrages de ses exégètes préférés. Il faut aussi sortir de son confort de secte recluse et confronter ses idées à celles qui leur sont radicalement opposées. Nous proposons ici un exercice périlleux.

    http://www.les7duquebec.com/7-au-front/vers-une-3e-guerre-mondiale/

    (Pour comprendre le monde qui nous entoure, il ne suffit pas de lire les ouvrages de ses exégètes préférés. Il faut aussi sortir de son confort de secte recluse et confronter ses idées à celles qui leur sont radicalement opposées. Nous proposons ici un exercice périlleux. Nous présentons le texte d'un "économiste" - professeur à l'université Paris-Dauphine, président du Cercle des économistes - ayant convaincu quelques hobereaux que son coeur de droite saigne à gauche. Le docteur Jean-Hervé Lorenzi est un national-socialiste universitaire sans complexe, présentant des sophismes pour des vérités révélées, et déclinant des apparences comme des évidences. D'une plume acerbe le professeur résume en quelques libelles la planification politique que cogite les ploutocrates pour les trente prochaines années, un chemin de Calvaire devant nous mené à la Troisième Guerre nucléaire (TGM), notre destiné assurée selon Hervé Lorenzi. La classe prolétarienne a intérêt à connaître ces élucubrations métaphysiques afin d'éviter d'y sombrer. Nous parsemons les allégations de l'universitaire de nos commentaires. En annexe, nous présentons un texte de Paul Craig Roberts confirmant les plans de guerre de la puissance impérialiste américaine. Robert Bibeau. Directeur, LES7DUQUEBEC.COM).

     Pour commencer une citation de Karl Marx à propos de l'organisation et de la consicince de classe du prolétariat : “L’organisation du prolétariat en classe, donc en parti politique, est sans cesse détruite par la concurrence que se font les ouvriers entre eux, mais elle renaît toujours, toujours plus forte, plus ferme, plus puissant.” Karl Marx.

     La Troisième guerre mondiale : prédictions

    Jean-Hervé Lorenzi 

    Une Troisième guerre mondiale, d’une ampleur probablement égale ou supérieure aux deux précédentes est en préparation et éclatera dans la première moitié de ce siècle. Voici pourquoi et voici quels seront ses protagonistes. La guerre de 1914-1918 dont nous fêtons le centenaire et qui fut une catastrophe majeure pour l’Europe était prévisible bien des années auparavant. La Seconde Guerre mondiale ne fut que son prolongement et, elle aussi, était prévisible dès la signature du Traité de Versailles et surtout dès l’arrivée de Hitler au pouvoir et du parti belliciste au Japon (1).

    La Guerre froide (1945-1991) qui opposa les Alliés, sous direction américaine, au camp soviétique (et, partiellement communiste chinois) ressembla à un avortement. Parce que c’était un affrontement sans enjeux forts. L’URSS s’est effondrée comme un soufflet, sans violences. Pourquoi la guerre froide, communisme contre monde libre, n’a-t-elle jamais débouché sur une guerre chaude ? Parce qu’elle était idéologique et non ethnique, religieuse ou économique. Les trois ressorts passionnels et belliqueux de l’humanité, ceux qui donnent naissance aux guerres, sont le nationalisme ethnique, la religion et l’intérêt économique sous toutes ses formes. La sacralité et le matérialisme vital. L’affrontement communisme/capitalisme, purement idéologique, relevait d’une forme froide de conflit qui n’a jamais débouché sur une confrontation générale, mais seulement sur des guerres limitées (Corée, Vietnam). C’est cette raison, et non pas la crainte d’une apocalypse nucléaire, qui a évité la guerre généralisée entre l’OTAN et l’URSS. Dans l’Antiquité, les guerres puniques étaient prévisibles parce que Rome et Carthage étaient dans une rivalité économique vitale pour le contrôle des circuits économiques de la Méditerranée occidentale. La Première Guerre mondiale était prévisible (et tout le monde s’y préparait) à cause de l’exacerbation nationaliste des États européens et de leurs peuples, opinions publiques chauffées à blanc. De même, aujourd’hui, une troisième grande confrontation mondiale est prévisible, nous allons le voir. 

    (Une pose s'impose. Le docteur universitaire a totalement raison d'affirmer que la Première et la Seconde Guerre mondiale étaient parfaitement prévisibles, mais les motifs qu'il invoque en sont les conséquences et non pas les contingences. Exemple, ce n'est pas la montée en puissance de ses amis nationaux-socialistes qui a entraîné la guerre, mais les nécessités de la guerre impérialiste incontournable qui ont amené au pouvoir les nazis allemands et les militaristes japonais. Par contre, l'érudit économiste ment effrontément quand il présente l'affrontement URSS - OTAN comme une bataille entre deux idéologies opposées. L'URSS était une puissance capitaliste monopoliste d'État, leader du camp social impérialiste soviétique, affrontant les États-Unis, chef du camp impérialiste occidental plus puissant économiquement et donc militairement. L'alliance impérialiste la plus puissante l'emporta comme elle l'avait fait dans l'affrontement contre l'alliance Allemagne-Italie-Japon quelques années auparavant. Une guerre, petite ou grande, est d'abord et toujours l'aboutissement d'un affrontement économique entre diverses puissances. La guerre est le prolongement du politique, qui est lui-même le prolongement des tensions dans l'instance économique. Robert Bibeau). 

    Depuis l’Antiquité, le déclenchement des guerres est, au fond, prévisible. Il repose sur les mêmes mécanismes que les lois de la physique : une tension finit toujours par éclater en déflagration. La montée en température d’un gaz donne lieu à une explosion, la poussée de plaques tectoniques se termine en séisme, l’accumulation de cumulo-nimbus finit par provoquer un orage, des précipitations trop fortes provoquent des inondations, etc. On peut parfaitement prévoir, donc, le déclenchement des guerres. En revanche, on ne peut pas pronostiquer la forme qu’elles prendront.

    Comme l’éthologie humaine le démontre, l’état de paix ne correspond pas à la nature humaine. L’agressivité intra spécifique est la règle dans notre espèce. L’idéal kantien ou chrétien moderne de la paix perpétuelle n’a jamais fonctionné. L’histoire humaine est véritablement structurée par la guerre. L’état de paix n’est qu’une transition passagère entre deux états de guerre. La guerre est très ambiguë, ambivalente plutôt, comme la fameuse innovation destructrice de Schumpeter. Elle est à la fois un facteur de destruction et d’évolution. Contrairement à une idée reçue, depuis la fin du néolithique les guerres n’ont représenté qu’une cause marginale de la mortalité. Vouloir éliminer la guerre (idéologie pacifiste), c’est aussi stupide que de vouloir éliminer la sexuation (idéologie du genre), la religion et l’économie privée (idéologie marxiste) ou le sentiment d’appartenance et d’identité ethniques (idéologie cosmopolite).

    Le problème n’est pas d’éliminer les guerres, c’est de les gagner ; et le plus rapidement possible, pour que les effets positifs de la victoire l’emportent sur les effets négatifs de l’effort guerrier trop prolongé. L’auteur de cette vision de la guerre n’est ni Sun-Tzu ni Clausewitz, c’est un certain Jules César.

    Pourquoi parler de guerre mondiale ? Depuis 1945, on s’imagine qu’il n’y aura plus jamais de guerre mondiale, mais seulement des guerres locales et régionales, et que l’ONU parviendra à éviter une Troisième guerre mondiale. On avait commis la même grave erreur après 14-18 qu’on appelait d’ailleurs la Der des Ders et la création de la SDN. Or, dans un environnement mondialisé, ce qui est le cas, en gros, depuis 1880, il est inévitable qu’éclatent des guerres mondiales. Dire il n’y aura plus jamais de guerre mondiale, c’est comme dire je ne mourrai jamais ou l’été durera éternellement. Étudions maintenant le scénario de la future Troisième guerre mondiale, la TGM. Les foyers de tensions sont multiples et ne cessent de s’aggraver. Jamais, dans toute l’histoire de l’humanité, d’une humanité devenue globalisée et de plus très nombreuse (9,5 milliards bientôt), sur une planète rapetissée, les risques d’un incendie général n’ont été aussi forts. 

    (Voici que l'économiste se révèle être aussi un éthologue malthusien qui ressort de l'enfer nazi les théories eugéniques, l'arianisme, la guerre des races et le nationalisme bourgeois réactionnaire. Ceci donne un aperçu du désespoir de la classe au pouvoir pour qu'elle déterre ces rengaines éculées ayant déjà servi à provoquer les deux premières guerres mondialisées. Cependant, ne nous faisons aucune illusion, compte tenu du rapport de force des classes en présence la bourgeoisie a les moyens d'imposer sa Troisième Guerre mondiale, quels que soient les prétextes qu'elle invoquera. Il nous revient à nous communistes révolutionnaires de trouver la façon de transformer l'insurrection que cette guerre ne manquera pas d'engendrer en une révolution prolétarienne qui devrait mettre fin aux guerres de partage et de rapine. Robert Bibeau). 

     

    La globalisation est un facteur de confrontation géante, plus que de création d’un État universel qui n’aurait que des problèmes de police à régler. Cette globalisation (ou mondialisation poussée au maximum) n’est pas un facteur de paix, mais de guerre généralisée. Voici quels sont les foyers de tension qui risquent d’interagir et de provoquer un embrasement général :

    1) L’immigration massive en Europe (surtout de l’ouest) sous la bannière de l’islam va progressivement dériver vers une guerre civile ethnique. L’incapacité de l’Europe à endiguer l’immigration invasive en provenance du Maghreb et de l’Afrique continentale en explosion démographique débouchera inévitablement sur un conflit majeur. (2) La présence en Europe de très fortes masses de jeunes, d’origine arabo-musulmane, de plus en plus islamisées, avec une minorité formée militairement et voulant en découdre dans un djihad d’émeutes insurrectionnelles et de terrorisme, sera le facteur déclencheur d’une spirale incontrôlable. 

    (Les communistes révolutionnaires doivent prendre acte du projet de guerre civile qui est mis de l'avant au point précédent. L'immigration massive en provenance d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient est le résultat de trois facteurs combinés soient : a) les guerres de rapines où s'affrontent différentes puissances impérialistes concurrentes en Afrique et au Moyen-Orient ; b) la crise économique systémique qui détruit les moyens de production, les forces productives, et les rapports de production capitalistes dans les pays de la périphérie impérialiste ; c) la volonté des capitalistes européens d'accroître la concurrence dans les rangs de la classe ouvrière européenne. Ce dernier objectif est toutefois difficile à rencontrer, car les travailleurs immigrés qu'ils importent ou qu'ils forcent à se déplacer sont souvent non qualifiés - catégories de salariés déjà surreprésentés sur le marché alors que les ouvriers spécialisés font défaut. Les communistes révolutionnaires devront imaginer de nouvelles tactiques de lutte insurrectionnelle. Robert Bibeau). 

    2) La confrontation globale entre islam et Occident (y compris Russie) en dépit de la guerre de religion entre sunnites et chiites va peu à peu dominer le paysage et prendre une forme militaire, avec conflits interétatiques. Impossible actuellement de prévoir leur forme. À l’échelle du monde, l’islam, qui est une idéologie-religion, ou idéaux-religion fortement ethnicisée, ne cesse de se renforcer et de s’extrémiser dans le monde entier. L’islam est un facteur majeur de l’explosion mondiale inévitable.

    Lire la suite 

  • Les responsables de la situation catastrophique des migrants, ce sont nos gouvernants !

    Messieurs les gouvernants français et européens, nous en avons assez de votre lâcheté, de votre faiblesse qui conduisent ces centaines de milliers de migrants, et demain des millions, à envahir un espace où tant de « souchiens » ont déjà peine à vivre. 


    Chaque jour, de frêles embarcations font naufrage entre la Libye et l’Italie, noyant leur lot d’Africains venus tenter d’atteindre un eldorado qui leur est interdit, mais dont on leur a tant vanté les fabuleux avantages sociaux. Chaque jour, sur les îles grecques, débarquent, de zodiacs ou autres engins flottants, des centaines, des milliers de Moyens-Orientaux ayant fui les horreurs de la barbarie islamique. Et de là, ils se répandent par colonnes entières à travers l’espace Schengen, dans l’espoir de gagner l’Allemagne puisque Mme. Merkel a offert le gîte et le couvert à 800.000 d’entre eux !

    Ceux qui traversent la Méditerranée n’ont pas toujours les mêmes raisons de tenter l’émigration que ceux qui arrivent des zones en guerre de Syrie ou d’Irak. Les premiers qui le font pour des causes économiques n’auront, en principe, aucun droit à demander l’asile et devraient par conséquent être refoulés et renvoyés chez eux. Je dis bien en principe car, malgré les mensonges de notre ministre de l’Intérieur, proférés encore cette semaine, la France ne renvoie que 1 % des déboutés du droit d’asile. Bien souvent, ce sont des hommes seuls, vigoureux, parfois diplômés qui sont nécessaires à la construction de leur pays.

    Lire la suite 

  • Des technologies russes protègeront la Chine d’éventuelles attaques US

    Selon le Centre d'études internationales et stratégiques (CSIS) américain, la Chine cherche à égaler la Russie dans le domaine militaire, mais beaucoup dépend toujours de Moscou et Pékin comptera sur la coopération avec les Russes à l'avenir.

    La Chine utilise des technologies militaires russes pour augmenter le potentiel de ses navires en matière de défense contre les frappes aériennes et les attaques de missiles balistiques à longue portée américains, estime le Centre d'études internationales et stratégiques (CSIS) basé à Washington.

    Les technologies de défense antiaérienne russes permettent notamment aux bâtiments de surface chinois de nouvelle génération d'effectuer des missions hors de la zone protégée par le système terrestre chinois de défense antiaérienne et loin des côtes chinoises, a indiqué le CSIS dans un rapport publié en août dernier.

    Le CSIS étudie les succès de l'Armée populaire de libération chinoise dans le contexte d'un éventuel conflit contre les Etats-Unis.

    Les nouveaux missiles de croisière antinavires chinois, dont beaucoup utilisent des technologies russes, ainsi que les systèmes antiaériens à long rayon d'action "représentent une menace pour les navires de surface de la Marine américaine opérant dans le Pacifique ouest", lit-on dans le rapport.

    D'après le CSIS, la Chine se montre plus indépendante à l'égard de la Russie, mais les meilleurs missiles antinavires chinois sont soit produits en Russie soit fabriqués selon des projets russes (P-270 Moskit, Kalibr, Kh-31). Mais l'armée chinoise dépend toujours de Moscou dans le domaine de la reconnaissance aérienne et navale, de la défense antiaérienne et des systèmes de gestion de combat. Ces prochaines années, la Chine continuera de compter sur l'aide militaire et technique de Moscou dans plusieurs domaines, notamment dans les missions de lutte anti-sous-marine, conclut le Centre.

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuEyAyAVVFEBjqBFq.shtml

  • Hollande repart en guerre ?

    Notre inénarrable président, tout juste auréolé des médailles décernées aux héros du Thalys veut reprendre cette croisade névrotique et compulsive en Syrie. Oubliant sa dernière déconvenue belliciste contre Bachar Al-Assad, Hollande rappelle au monde que la crise syrienne ne peut être circonvenue que par le départ du président alaouite.

    Déjà, après la crise du 21 août 2013 concernant l’usage de l’arme chimique, il avait failli engager la France dans une attaque directe contre le régime syrien alors que le parlement britannique avait infligé un camouflet à David Cameron en refusant d’intervenir. Malgré ce désistement, il se disait prêt à passer outre le conseil de sécurité de l’ONU et même à engager la France en vertu de l’article 35 de la Constitution sur sa seule détermination. Quand on connait l’état de nos armées et la considération que nos politiques ont pour eux, il y a de fortes chances que l’on assiste avec « guimauve le conquérant » au même spectacle affligeant que nous avait offert Sarkoléon 1er devant les cercueils de nos militaires, morts pour… on ne sait pas qui !

    Nos chers amis terroristes

    Il n’aura échappé à personne que toutes les attaques terroristes survenues en France, depuis l’affaire Merah, ont été le fait de personnages nébuleux mais qui sont tous allés faire du « tourisme » chez ces gentils révolutionnaires qui mettent actuellement le Moyen-Orient à feux et à sang ; largement soutenus par tous les services secrets occidentaux, nos trafiquants d’armes, nos généreux donateurs, à la sauce Soros, harangués par le non moins brillant philosophe BHL. Sans aucun parti pris, heureusement que le président Al-Assad tient encore sa place et occupe ces « gentils terroristes » sous peine de voir la Syrie subir le même sort que les Libyens qui sont les acteurs d’un drame encore jamais vu en Méditerranée. Même du temps des grandes invasions vandales en Afrique du nord, au Ve siècle, jamais les autochtones ne se jetèrent de désespoir à la mer ainsi.

    L’effet Thalys

    Pourquoi la première personne qui se soit jeté sur Ayoub El-Khazzani n’a pas eu droit aux éloges planétaires ? Pourquoi la presse a tout juste évoqué cette personne ? Pourquoi dans son discours de remise de médaille, Hollande l’a discrètement occulté ? Peut-être parce qu’il était français et qu’il a préféré garder l’anonymat.

    François Hollande a salué le courage et l’héroïsme des trois Américains et du Britannique, qui incarnent « le bien » de « l’humanité » face au « mal qui est le terrorisme » lors de la cérémonie de remise de légion d’honneur. Ils « ont, par leur courage, permis d’éviter un carnage » a estimé François Hollande. « Face au mal du terrorisme, il y a un bien, vous l’incarnez ».

    Ce discours, digne d’un George W Bush Jr, résume à lui seul la dépendance idéologique, ainsi que ses conséquences, à la diplomatie américaine. Il ne faut pas s’étonner que dans la droite ligne de ses propos soit évoquée de nouveau une intervention française en Syrie au nom des « forces du bien ».

    Cette hyper dépendance de nos « zélites » aux doctrines économiques étatsuniennes comme le démontre la loi Macron, transfrontalières comme le traité transatlantique que nos « zélus » nous imposeront sans aucun moratoire et belliciste qui ne nous a rapporté que des déboires depuis l’accession au pouvoir d’un certain Sarkozy, ne s’explique que dans cette France américaine qui se renie et nous détruit.

    Ces destructeurs de l’identité française se retrouvent de droite comme de gauche dans ces cercles discrets, mais ô combien puissants et consanguins que sont les Young Leaders et la Franc-maçonnerie. Quoi qu’ils en disent, ils forment l’ossature de nos gouvernements et de nos parlements. Certains bien connus en arrivent même, comme Louis Sarkozy, à déclarer « Je suis plus fier d’être un patriote américain et pas français  ». Malheureusement pour le vrai héros de cette aventure, il avait le mauvais goût d’être français et humble car le vrai courage c’est de passer devant, comme le signalait Henri IV. Dans cette affaire, Hollande avait besoin de héros « pipolisés » pour redorer son blason et rappeler combien nous sommes éternellement redevable à nos chers amis américains.

    Cpt Anderson Administrateur du site d’information www.agenceinfolibre.fr 26/08/2015

    Source : Agoravox

    http://www.polemia.com/hollande-repart-en-guerre/

  • Poutine : « les USA sont responsables de la crise migratoire en Europe »

    Vladimir Poutine pointe du doigt la responsabilité des Américains dans la définition d’une politique migratoire qui s’opère au « mépris des particularités historiques, religieuses, nationales et culturelles » de l’Europe, qui suit aveuglément cette ligne. On ne saurait mieux dire.

    http://fr.novopress.info/

  • Occupation Islamiste criminelle c’est trop, en Syrie, il est urgent d’aider Bachar Al ASSAD

    Résultant de la guerre menée depuis 2011 par les Islamistes sunnites, avec la bienveillance des USA et de ses alliés, au premier rang desquels la France, en août 2015, le nombre de morts en Syrie est estimé à 240 000 avec 2 millions de blessés, 4 millions de réfugiés et 11 millions de déplacés. Beaucoup risquant, par ailleurs leur vie pour traverser la Méditerranée, des drames quotidiens, tel le cadavre de cet enfant échouant sur la côte, faisant la une de certains journaux.

    L’UNHCR estime également que sur les 23 millions d’habitants syriens, plus de la moitié de la population a du fuir son lieu de vie : 7,6 millions de personnes se sont déplacées à l’intérieur de la Syrie et 3,9 millions de personnes se sont réfugiées dans les pays limitrophes de la région. La Turquie accueille 1,7 millions de Réfugiés, le Liban 1,2 millions, la Jordanie 625.000, l’Iraq 245.000 et l’Egypte 136.000. Toujours selon l’UNHCR, au 31 décembre 2014, 217.724 Syriens avaient trouvé asile en Europe, dont 203.028 dans l’Union européenne. Ce nombre reste faible, même si le nombre de Syriens qui cherchent une protection en Europe augmente chaque année et s’est amplifié dans la dernière période. 

    Surprenante et scandaleuse déclaration de François HOLLANDE

    Il y a environ une semaine, plusieurs villes Syriennes sont tombées aux mains de DAECH, obligeant par ailleurs des dizaines de milliers de personnes à fuir vers l’Europe. Alors que les égorgeurs de DAECH massacrent et détruisent un patrimoine historique de plusieurs millénaires à Palmyre, Hollande déclarait : « Nous devons réduire les emprises terroristes sans préserver ASSAD. Les deux ont partie liée. En même temps, il nous faut chercher une transition politique en Syrie, c'est une nécessité. » Et de poursuivre … « un dialogue peut être engagé, faut-il en fixer les conditions. La première, c'est la neutralisation de Bachar AL ASSAD, La seconde, c'est d'offrir des garanties solides à toutes les forces de l'opposition modérée, notamment sunnites et kurdes, et de préserver les structures étatiques et l'unité de la Syrie. »

    En clair, neutralisation signifie son élimination au moins politique, voire physique, si on se réfère à FABIUS qui affirmait en parlant du Président Syrien « il ne mérite pas de vivre ». C’est une déclaration de guerre et c’est d’autant plus grave que c’est un Ministre d’Etat Français qui appelle à assassiner un chef d’Etat dans un pays en guerre contre les Islamistes. Le Président le plus guerrier de la 5° République est de tous les coups belliqueux et le pire, c’est qu’il s’immisce dans les affaires intérieures de la Syrie en soutenant l’un des belligérants à savoir les Islamistes du font Al Nosra. C’est bien le seul axe récurrent de sa politique en trois ans de présidence. Il faut se rendre à l’évidence : Avec François HOLLANDE, la France est devenue un nain politique sur la scène Mondiale qui s’efforce de paraître au travers de ce type d’intervention ou par de telles démonstrations verbales, dont fort heureusement il n’a pas les moyens de ses désirs…

    Considérer Bachar AL ASSAD et DAECH de façon identique est particulièrement choquant et inadmissible

     

    Entre deux maux, plutôt que de choisir le moindre, monsieur HOLLANDE choisit le pire en voulant éliminer Bachar AL ASSAD et son régime. Certes Bachar AL ASSAD n’est pas un parangon de vertu démocratique au sens où nous l’entendons et dans la situation de guerre que vit le pays depuis 2011, des excès par l’utilisation de l’armée contre des civils ont probablement été commis, c’est hélas le tribu que payent les peuples en guerre, souvenons-nous de la guerre en Yougoslavie. Mais, ce n’est pas le régime Syrien qui massacre des populations de toutes confessions, en égorgeant, décapitant, enterrant vivant des enfants ou détruisant un patrimoine millénaire à Palmyre, mais bien les Islamistes de DAECH. Les centaines de milliers de migrants Syrien qui fuient les zones de combat vers l’Europe, ce n’est pas pour éviter les massacres dont ils seraient victimes de la part de Bachar AL ASSAD, mais ceux de DAECH…

    La déclaration scandaleuse et belliqueuse de HOLLANDE à l’égard du Président Syrien sonne aussi comme l’expression d’une rancune contre Barack OBAMA qui l’avait lâché en 2013, quand le « minus de l’Elysée » avait envisagé des frappes contre le régime d’ASSAD suite aux révélations d’attaques chimiques attribuées au pouvoir, ce qui n’a pas été prouvé et même démenti par des observateurs internationaux. On a appris depuis que DAECH est très fortement soupçonné de détenir, d’utiliser et d’avoir utilisé des armes chimiques…

    En 2013 une coalition se dessinait contre Bachar Al ASSAD, alors que l’on savait déjà que la rébellion syrienne était largement noyautée par les islamistes, en particulier par l’organisation du front Al Nosra, filiale locale D’Al Qaïda, généreusement financée et armée par la France, au prétexte, comme le déclarait FABIUS en 2012 au Maroc, ou plus récemment à l’assemblée Nationale à une question d’un député du Rhône « parce qu’ils sont efficaces contre Bachar AL ASSAD »... Eliminer ASSAD et son régime aurait ouvert toute grande la porte aux Islamistes de DAECH, ils auraient eu un pays entier à disposition, avec son armée, son pétrole et son gaz, l’accès à la mer, le Liban tout près, bref l’un des pires scénarii envisageable si l’on considère également la vulnérabilité, à ce moment là, des régimes politiques de pays tels que l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie, sans oublier la Libye. Le veto de la Russie à l’ONU, son soutien à Bachar Al ASSAD, ainsi que celui de L’Iran ou du Venezuela ont probablement empêché ce plan promis au désastre. Mais pour combien de temps ?

    On peut toutefois s’interroger pour quelles raisons DAECH n’a pas été éliminé dans le désert avant leur arrivée à Palmyre

    Il est tout de même incroyable qu’avant d’atteindre Palmyre, lorsque les Djihadistes égorgeurs de DAECH, se trouvaient dans le désert et qu’ils étaient vulnérables, l’on ait pas voulu les éliminer par une intervention aérienne ou des drones … De là à suspecter les USA de faire le service minimum pour vouloir maintenir leur leader chip Mondial en laissant se créer une ceinture Islamiste au sud de la Méditerranée, avec les conséquences que l’on peut imaginer pour l’Europe qui, par ailleurs, est à la fois empêtrée dans la gestion des centaines de milliers de migrants et dans une querelle économico-politique avec la Russie, via l’Ukraine… les concurrents économiques Européens (maillon faible) et Russes ainsi affaiblis mutuellement, les USA peuvent momentanément neutraliser la Chine en passant des accords…Sur l’environnement…

    Après tout OBAMA est Président Américain et défend les intérêts du peuple qui l’a élu. On ne peut pas en dire autant pour le Président Français qui a réduit notre pays à une fonction de serpillière au service de la politique US et des dictatures Arabo-pétrolières, ce qui est pire…

    Le coût, l’impact humain et écologique aux conséquences dramatiquement catastrophiques

    Lorsque le très belliqueux François HOLLANDE qui veut éliminer Bachar AL ASSAD en donnant le pouvoir à « l’opposition modérée » des Islamistes Sunnites imagine-t-il les conséquences ? C’est à croire que les centaines de milliers de migrants fuyant vers l’Europe en laissant tout ce qu’ils avaient n’est pas un drame humain dont les responsables sont précisément des Islamistes Sunnites. A la veille de la comédie Parisienne COP 21 M. HOLLANDE a-t-il envisagé de faire une étude sur le bilan énergétique et carbone des conséquences dramatiques d’une guerre imposée par les Djihadistes barbares Sunnites de DAECH à laquelle tous les pays sont confrontés et doivent déployer des moyens militaires de plus en plus importants… Il est vrai que pour HOLLANDE le pire des maux, ce n’est pas DAECH et ces jeunes Français(e)s qui vont les rejoindre pour faire leur » Djihad » en Syrie, mais Bachar AL ASSAD et son armée qui résiste de plus en plus difficilement…Peu importe si en France la lutte contre le terrorisme Islamique, selon le Ministre des Finance, va coûter un milliard d’euros au contribuables…

    Pour conclure

    Les soutiens Français à la rébellion syrienne ont surtout servi les islamistes. Comment François Hollande peut-il imaginer qu’abattre ASSAD ne sera pas une manière d’ouvrir un boulevard à DAECH, en direction d’Israël, via le Liban et au-delà vers tous les pays du Nord de l’Afrique ? Est-il sérieux quand il parle ? Veut-il surfer sur le terrorisme pour détourner l’attention de son échec politique grave, tant sur le plan politique National qu’international, en instillant la peur par la menace de guerre et celle du terrorisme en France ?

    ça suffit, plutôt que d’aider une pseudo opposition « modérée » dominée par les Islamistes Sunnite du « Front Al Nosra » il est urgent d’aider le régime Syrien pour éliminer les égorgeurs de DAECH. Dans le cas contraire si la Syrie venait à tomber leurs mains, dont les conséquences seraient dramatiquement catastrophiques, HOLLANDE mériterait d’être poursuivi pour complicité de crimes contre l’humanité… Un mea culpa en 2017, ce serait trop tard…

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/occupation-islamiste-criminelle-c-171398

  • « Nécessité de l’anti-américanisme » – Emmanuel Ratier recevait Martin Peltier

    Le 19 août 2015, Radio Courtoisie diffusait le dernier Libre journal de la résistance française d’Emmanuel Ratier, décédé ce même jour.
    Dans la seconde partie de l’émission, enregistrée le 15 juin, le journaliste recevait Martin Peltier pour évoquer son livre 20 bonnes raisons d’être anti-américain (que l’on peut acheter en ligne ici).

    Partie 1 :

     

    Partie 2 :

    Source E&R

    http://www.contre-info.com/necessite-de-lanti-americanisme-emmanuel-ratier-recevait-martin-peltier#more-39108

  • Le triomphe américain sur le reste du monde

    L’Europe fait ce que l’oncle Sam lui dit de faire, y compris de détruire la Syrie et la Lybie et de se faire envahir, y compris de signer un traité de commerce qui achèvera son économie, y compris de se préparer à une nouvelle guerre froide.

    Je ne suis pas vraiment pro-américain, mais je dois pourtant reconnaître une chose : je n’ai jamais vu le pouvoir américain aussi dominant dans le monde. C’est le talon de fer. Quels artistes !

    L’Europe fait ce que l’oncle Sam lui dit de faire, y compris de détruire la Syrie et la Lybie et de se faire envahir, y compris de signer un traité de commerce qui achèvera son économie, y compris de se préparer à une nouvelle guerre froide.

    La danseuse Merkel a gardé la Grèce dans l’euro pour faire plaisir à son maître Obama. La France a pris son coup de Mistral, et en réalité les Européens n’ont jamais été aussi disciplinés de leur histoire, car ils obéissent au dollar, « vrai Saint-Esprit, plus précieux que du sang », a dit mon Céline.

    C’est l’Amérique de l’Atlantique à l’Oural.

    Lire la suite 

  • « La Russie, un ours malade selon Le Point. » de Alexandre Latsa

    Alexandre Latsa, journaliste, analyste, écrivain et consultant français vivant à Moscou.

    Il est de bon ton, dans la bien-pensance européenne et particulièrement française, de dénigrer la Russie. Il est vrai que ce pays, dans sa politique intérieure en infraction totale avec le politiquement correct des 28 européens, se démarque complètement de celles menées par ces derniers.

    On le voit tous les jours avec les commentaires accompagnant l’arrivée, pas toujours désirée du grand public, des « migrants » appelés par les journalistes en cour sur un ton très protecteur« réfugiés ». Le Point, sous la plume de Michel Colomès, vient de se signaler en développant l’antienne de la « pitoyable » démographie russe (1).

    Alexandre Latsa, contributeur régulier de Polémia et grand connaisseur de la Russie et de son peuple, pour vivre à Moscou depuis de nombreuses années, répond à l’hebdomadaire. On trouvera en notes toutes les références nécessaires à son argumentation.

    Polémia

    La question de la démographie russe a durant la dernière décennie été l’une des thématiques les plus fréquemment associées à l’effondrement inévitable de la Russie, un effondrement prophétiquement annoncé en 2001 par un Américain vivant et travaillant en Russie (2).

    Par inertie et sans doute surtout par manque de recherches sérieuses et documentées, la thèse de l’effondrement démographique du pays s’est répandue au sein du mainstream médiatique et au sein des différents instituts d’analyse stratégiques, hormis l’IRIS qui a publié en 2011 une note d’analyse prévisionnelle à contre-courant mais qui avec le temps s’avère totalement juste (3).

    Le catastrophisme accompagnant l’évolution démographique russe a pourtant de façon incompréhensible continué alors même que dès l’année 2000, le nombre de naissances ré-augmentait et que dès 2005 le nombre de décès diminuait.

    Le lancement en 2005 d’une grande politique composée d’un volet financier (versements d’allocations importantes) et moral (promotion de la famille traditionnelle et incitation forte à faire des enfants) achevait le renversement de la situation démographique du pays au-delà de toutes les prévisions les plus optimistes.

    En conséquence la baisse continue des avortements et du nombre de décès pour causes extérieures (alcools, suicides, accidents de la circulation…) ainsi que la diminution de la mortalité infantile traduisaient l’amélioration des infrastructures médicales et par conséquent la rapide normalisation de la situation sanitaire et démographique du pays. Une normalisation qui n’a visiblement échappé qu’aux « experts » et autres « spécialistes ».

    Dans ce contexte, l’article publié dans Le Point ce 27/08/2015 et intitulé : « La Russie un ours dangereux mais malade » semble être extrait de la presse française de 2003 ou 2004 et traduit surtout la forte méconnaissance par l’auteur du sujet qu’il aborde. Celui-ci nous indique en effet que :

    • la population de la Russie se monte à 143,5 millions d’habitants mais diminue à une allure record (…) Et devrait diminuer de moitié au cours de la prochaine génération (!) (…) Mais atteindre 80 millions vers 2050 ;
    • la hausse constante de la mortalité due à l’alcoolisme et la diminution dramatique des naissances sont provoquées par le manque de confiance des Russes dans l’avenir ;
    • l’espérance de vie en Russie est tombée à 63 ans.

    La réalité est en fait toute autre et les lecteurs intéressés peuvent trouver de nombreuses analyses documentées à ce sujet ici (4).

    Concrètement :

    • la population de la fédération de Russie ne se monte pas à 143,5 millions d’habitants, ce qui était sa population en 2013, mais à 146,3 millions d’habitants au 1er janvier 2015 ;
    • la population totale de la Russie ne diminue plus depuis 2009 où elle avait atteint 141,9 millions d’habitants. Au contraire elle augmente depuis 2009 et depuis 2012 la population augmente même naturellement et sans l’immigration, le nombre de naissances étant désormais supérieur à celui des décès ;
    • la mortalité n’est pas en hausse mais en baisse puisque le nombre de décès annuel est passé de 2,37 millions en 2004 à 1,91 millions en 2014 ;
    • la Russie ne connait pas un effondrement des naissances mais au contraire une incroyable hausse puisque le nombre de naissances est passé de 1,2 millions en 1999 à 1,94 millions en 2014. Dans le même temps le taux de fécondité est lui passé de 1,1 à 1,75 enfant par femme soit un taux supérieur à celui de l’Union européenne ;
    • la hausse des naissances est précisément survenue durant les années Poutine, traduisant tant l’amélioration du niveau de vie mais aussi des infrastructures que le retour de la morale et de la confiance des Russes dans l’avenir ;
    • l’espérance de vie n’est pas de 63 ans mais de 71 ans pour 2015 ;
    • l’auteur de l’article semble être le seul à imaginer que la population puisse diminuer de 50% sur une génération pour malgré tout se maintenir à 80 millions en 2050, c’est totalement incohérent.

    En réalité les prévisions démographiques les plus sérieuses et qui sont consultables envisagent à ce jour une population allant de 147 à 152 millions d’habitants en 2031 (5).

    Quant à l’alcoolisme, problème historique grave en Russie, les indicateurs sont cependant plutôt positifs sur la longue durée. La mortalité par empoisonnement lié à l’alcool est passé de 37,8/ 100.000 en 1994 à 6,5/ 100.000 en 2014 tandis que suicides et homicides connaissaient la même tendance, comme on peut le constater ici (6). Malgré tout la consommation d’alcool joue un rôle direct dans de nombreuses autres causes de décès que sont les homicides, les suicides, les accidents de circulation ou encore les décès pour causes de maladies cardio-vasculaires.

    En résumé la situation démographique de la Russie, si elle pouvait laisser imaginer le pire à la fin des années 90, s’est très rapidement normalisée et stabilisée au cours de la dernière décennie comme les lecteurs de Stratpol ont pu s’en rendre compte dans cet article (7) publié en octobre 2014 et qui retrace l’évolution démographique incroyable du pays de la sortie de l’URSS à nos jours.

    Une évolution démographique dont contrairement à ce que Le Point prétend, le président Vladimir Poutine se vante régulièrement en confirmant que la bataille démographique est la principale des batailles et le principal succès des autorités russes.

    Alexandre Latsa, 28/08/2015

    Notes de la rédaction :

    (1) « La Russie, un ours dangereux, mais malade » Michel Colomès, Le Point.fr, 27/08/2015
    (2) « Russia is finished »
    (3) « Déclin démographique russe : la solution sera dans la croissance » Alexandre Latsa – septembre 2011.
    (4) « Où en est la démographie russe à la mi-2015 ? »
    (5) « Statistiques »
    (6) « Evolution des facteurs de mortalité en Russie de 1990 à 2014 »
    (7) « Regard sur la démographie de la fédération de Russie » par Alexandre Latsa

    http://www.polemia.com/la-russie-un-ours-malade-selon-le-point-de-alexandre-latsa/