géopolitique - Page 671
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Conférence: La Serbie et l'UE, destin national et perspectives continentales
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La Chine offre son aide financière à la Russie en crise
Pékin met en avant le rôle du yuan comme source de liquidités alternative pour les entreprises russes.
Un accord conclu en octobre, en pleine défiance entre Moscou et l’Occident, permet de changer des roubles contre des yuans sans passer par le dollar. Crédits photo : KIM KYUNG-HOON/REUTERS
La Chine a tendu la main à la Russie, en vue d’enrayer la dégringolade de son économie et de limiter les retombées qui pourraient l’affecter. Pékin est prêt à venir à la rescousse de son voisin frappé par la chute du prix du pétrole et les sanctions internationales en offrant une aide économique « dans la mesure de ses moyens », a déclaré le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi ce week-end. Pour la première fois depuis l’effondrement du rouble, la seconde économie mondiale est sortie de son silence pour officiellement offrir son appui à son allié Vladimir Poutine.
Lundi, le rouble poursuivait sa remontée entamée après la panique de lundi et mardi dernier. Il a repris 24 % depuis le 16 décembre contre le dollar mais perdu 40 % depuis le début de l’année.
L’offre de services chinoise avait d’abord une portée psychologique, visant à rassurer les marchés paniqués par le décrochage de la devise russe. Elle est un appel du pied en direction de Moscou qui refuse de quémander de l’aide. « Le problème c’est que les Russes sont trop fiers ! », juge Ding Yifan, du Centre de recherche pour le développement, à Pékin. La Russie n’a pas encore actionné un accord de « swap » rouble-yuan portant sur 24 milliards de dollars qui pourrait offrir d’urgence des liquidités à l’économie russe. Cet accord conclu en octobre, en pleine défiance entre Moscou et l’Occident, qui permet de changer des roubles contre des yuans sans passer par le dollar, pourrait être élargi, a laissé entendre le ministre du Commerce, Gao Hucheng. Il contribuerait un peu plus à l’internationalisation de la devise chinoise qui joue déjà un rôle clé dans le commerce sino-russe depuis l’imposition de sanctions occidentales. La Chine est le deuxième partenaire commercial de la Russie derrière l’Union européenne. [....]
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http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Chine-offre-son-aide-financiere
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La chute de Mossoul: le complot enfin dévoilé
Un membre de la commission spéciale chargée d’enquêter sur les raisons de la chute de la ville de Mossoul, la capitale de la province de Ninive, au nord de l’Irak, a révélé lundi que certaines personnalités politiques irakiennes ont empêché cette commission d’achever son travail.
Cité par le site d’information iranien Irib, Majed al-Gharawi a expliqué que les personnalités politiques en question ne veulent pas que leur coopération avec le groupe takfiriste Daesh dans la chute de Mossoul soit dévoilée.
Al-Gharawi a fait savoir que cette commission d’enquête, qui a été mise en place sur l’ordre du chef du parlement, a jusqu’à présent interpelé quelques chefs militaires et responsables de la direction de la province de Ninive. Elle doit présenter bientôt les résultats de son enquête au chef du parlement Salim al-Jabouri.
Ce dernier a demandé dimanche à cette commission de faire toute la lumière sur les raisons de la chute de Mossoul, et d’accélérer les efforts pour en trouver les véritables auteurs.
Daesh a pris le contrôle de Mossoul, le 10 juin 2014, avec la coopération du parti Baath (de l’ancien président déchu Saddam Hussein) et du soutien de leurs alliés étrangers, à savoir les Etats-Unis, la Turquie et l’Arabie saoudite.
Avant cette alliance entre Daesh et le parti baathiste, le groupe takfiriste avait essayé de s’emparer de la province d’AlAnbar et de la ville de Samarra, mais ce complot a échoué grâce à la réaction appropriée de l’armée irakienne et des forces populaires.
Mais, selon les rapports irakiens, l’occupation de la ville de Mossoul s’est avérée plus simple, en raison de la trahison du parti baathiste et de quelques militaires corrompus de l’armée irakienne.
Selon Nouri al-Maliki, le vice-président irakien, la chute de Mossoul était le résultat d’un complot, et on ne peut pas dire que l’armée a perdu, mais qu’elle s’est retirée, conformément à des accords passés entre des partis.
Maliki a ajouté que ce qui s’est passé à Mossoul était le résultat d’un accord conclu dans une chambre d’opération commune entre des groupes politiques pour faire tomber cette ville.
Selon ses dires, la tête de cette chambre d’opération commune est Ezzat Ibrahim al-Douri, l’adjoint de Saddam, l’ex-dictateur d’Irak.
A part Al-Douri, quelques responsables de la province de Ninive et des militaires liés au parti baathiste, qui s’étaient infiltrés dans l’armée irakienne sont également accusés de collaboration avec Daesh, dans la chute de Mossoul.
En réaction, le Premier-ministre irakien, Haïdar Abadi, a procédé à une purge au sein de l’armée irakienne, et a mis à l’écart plusieurs généraux et chefs de l’armée.
Soutenus par des pays étrangers, quelques groupes irakiens ont essayé de profiter de l’occasion de la chute de Mossoul pour déclencher une guerre tribale et religieuse, mais ce complot a été mis en échec lorsque les musulmans sunnites ont été visés par Daesh.
Reste à dire que la chute de Mossoul est sans doute le résultat d’un complot, compte tenu des efforts visant à entraver l’enquête en cours.
al manar avec irib :: lien
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Perte de la nationalité française pour les djihadistes binationaux
Le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI) a publié récemment un rapport intéressant sur la description de l’embrigadement des djihadistes français. Il tendait toutefois à minimiser la part prise par les jeunes binationaux issus de l’immigration. Ce rapport soulève également la question de la responsabilité individuelle des radicalisés, quelle que soit leur origine. Un certain nombre disparaîtra dans les combats, suite aux frappes de la coalition, y compris françaises, ou pour désertion, tués par leurs propres frères du djihad. Mais nous devons aussi prendre des mesures de prévention des risques, notamment l’empêchement juridique au retour et au maintien dans notre pays.
Ces jeunes sont-ils responsables ou victimes ? Sont-ils récupérables et faut-il chercher à les récupérer ? S’il est louable de tenter d’enrayer leur radicalisation et leur départ par une mesure administrative de retrait du passeport, les impétrants doivent, in fine, assumer leur choix.. Ils ne peuvent plus dire aujourd’hui qu’ils ne savaient pas ce qui les attendait en Syrie ou en Irak !
Dounia Bouzar, directrice du CPDSI, dit elle-même qu’il faut compter sur la prévention, « car une fois que le jeune est endoctriné, c’est très difficile de le déradicaliser ».
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Les « hedge funds » impatients d’en finir avec l’assouplissement quantitatif
Critiques à l’égard de la politique de la Réserve fédérale, les fonds ont pourtant largement profité de ses largesses.
L’assouplissement quantitatif ou « QE » fait progresser les performances des actifs de manière uniforme, d’après une logique binaire, selon que le fameux interrupteur des risques (« risk on/risk off ») est allumé ou non. Tous les marchés montent indifféremment quand il est enclenché, et inversement. Dans le cadre de ses opérations de soutien, quand la Fed achetait des obligations d’Etat, ce sont notamment les « hedge funds » qui les lui vendaient, d’après une étude (1) Avec cet argent, les fonds ont acheté des obligations d’entreprises ou municipales, des prêts… En clair, c’est la Fed qui a financé la prise de risque des fonds alternatifs pour la bonne cause…
Pourtant les fonds alternatifs sont loin de lui être reconnaissants, comme en témoigne la levée de boucliers qui n’a cessé d’accompagner ses différentes opérations de soutien. Les « hedge funds » reprochent à la Fed d’avoir annihilé la volatilité des marchés. Ils n’ont d’ailleurs cessé de parier sur son déclin jusqu’à aujourd’hui, le signe qu’ils voient enfin poindre la fin de la politique non conventionnelle de l’institution. De quoi, espèrent-ils, retrouver les « marchés d’antan », plus volatils et moins corrélés entre eux que durant la mainmise de la Fed sur la liquidité mondiale.
Globalement, les « hedge funds » ont mal anticipé la chute des taux longs américains, son ampleur et sa durée exceptionnelles. A l’inverse, ils ont été pris de court par les brusques regains de volatilité qui ont parsemé l’après-crise. Ce fut notamment le cas en mai 2013, quand Ben Bernanke, alors président de la Fed, laissa entendre aux marchés qu’il fallait se préparer à la fin de la perfusion monétaire.
Levée de boucliers
Stanley Druckenmiller, l’ancien bras droit de George Soros entre 1988 et 2000, avait déclaré à CNBC qu’en faisant grimper les prix des actifs financiers, la Fed tentait de mener « un des plus grands transferts de richesse des pauvres vers les riches ». Cette stimulation artificielle de l’économie « n’a pas fonctionné pendant cinq ans » et ce sont les générations futures qui « paieront cher » cette erreur de politique monétaire.
Pour Paul Singer, le gestionnaire du fonds Elliott, « le QE, qui ne prépare pas les conditions d’une meilleure croissance », a en outre « introduit des distorsions majeures dans les valorisations de tous les actifs de telle sorte qu’aucun d’eux n’offre plus un couple rendement-risque attrayant ». Paul Tudor Jones, la star du style « global macro » (qui investit sur tous les marchés) avait été encore plus explicite. La politique monétaire de la Fed en bridant la volatilité des marchés les a rendus trop prévisibles. En clair, « elle est devenue aussi ennuyeuse qu’un discours de Joe Biden (vice-président américain) », selon le fondateur de Tudor.
George Soros, le parrain des « hedge funds », s’est déclaré inquiet face à l’adoption « systématique et unanime de l’assouplissement quantitatif », qu’il voit comme des « dévaluations compétitives » déguisées.
Le QE s’avère un « bouc émissaire » commode des contre-performances des fonds alternatifs depuis la crise de 2008. Une contre-performance qui fait débat dans le secteur. Est-ce un tournant historique ou un simple passage à vide ? En faisant diversion, le débat autour du QE évacue cette question de fond.
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Notes :
(1) « Analysing Federal Reserve asset purchases : from whom does the Fed buy ? », Federal Reserve Board
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Bernard Lugan : Afrique, la guerre en cartes (Audio)
Le mardi 2 décembre 2014, dans l’émission “Libre Journal des historiens” sur Radio Courtoisie, Philippe Conrad, assisté de Nicolle, recevait Bernard Lugan, historien, pour une émission consacrée aux guerres d’Afrique en cartes.
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Xavier Raufer : « Chaos mondial, psychose et menaces réelles »
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Le Mossad avait infiltré un espion au commandement du Hezbollah
Le Hezbollah a confirmé l’arrestation de Mohammad Chawraba, un très haut cadre du parti, chef de l’unité 910 responsable des opérations externes.
L’homme aurait fait échouer par cinq fois des tentatives de riposte à l’assassinat du chef militaire du Hezbollah, Imad Moughniyé, en 2008. L’espion aurait également fourni des informations permettant au Mossad de faire croire à une implication du Hezbollah dans l’attentat de 2012 en Bulgarie. Il aurait aussi fait arrêter un émissaire du Hezbollah au Pérou, Mohammad Amadar, en octobre 2014.
Selon la presse libanaise, Mohammad Chawraba aurait été recruté par le Mossad durant un voyage à l’étranger. Il aurait été payé plus d’un million de dollars par les services spéciaux israéliens.
C’est la première fois qu’un agent israélien est arrêté à ce niveau de commandement au sein du réseau de résistance. Depuis plusieurs années, la rumeur s’était répandue d’une source israélienne au sein du commandement du Hezbollah. Peu avant l’arrestation de l’espion, le Comité militaire secret avait décidé de créer une nouvelle unité en parallèle de la 910, incluant des Gardiens de la révolution iraniens.
Cette arrestation porte un coup très dur à Israël qui ne dispose probablement plus d’aucune source significative au sein de la Résistance libanaise.
Source : Réseau Voltaire
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L’Onu inflige à «Israël» une amende de plus de 850 millions USD à verser au Liban
Pour la première fois depuis l'agression israélienne contre le Liban en 2006, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté vendredi une résolution non contraignante imposant à l'entité sioniste de payer au Liban une indemnité de 856,4 millions de dollars, pour les dégâts occasionnés par la marée noire ayant frappé les côtes libanaises durant cette guerre.
170 pays sur 179 ont voté en faveur de la résolution. «Israël», les États-Unis, le Canada,L’Onu inflige à «Israël» une amende de plus de 850 millions USD à verser au Liban l'Australie, la Micronésie et les îles Marshall ont voté contre.
L'ONU a déjà demandé qu'«Israël» compense le Liban pour le déversement, mais c'est la première fois qu'une valeur monétaire a été fixée par le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Cette marée noire avait été causée par le bombardement des réservoirs de fuel de la centrale électrique de Jiyeh (sud de Beyrouth) par l'aviation de l'ennemi israélienne au tout début de son offensive. La nappe de pétrole s'était étendue sur tout le littoral au sud de la ville, emportée par les courants marins et amplifiée par l'incapacité des autorités libanaises à traiter ce problème durant la trentaine de jours qu'a duré la guerre.
L'ambassadeur permanent du Liban aux Nations unies, Nawaf Salam, a noté dans son communiqué de presse que «le Liban considère cette décision comme une importante réalisation, en raison du fait qu'un chiffre précis a été adopté comme base de l'indemnité». Selon lui, la méthode de calcul est claire et fondée sur des bases juridiques prenant en compte les impacts directs et indirects des dégâts occasionnés par la marée noire, ainsi que l'inflation depuis février 2007.
Il a précisé par ailleurs que la somme fixée découle des conclusions du secrétaire général des Nations unies dans son rapport du 14 août dernier, qui s'était lui-même fondé sur des rapports d'organisations internationales indépendantes.
M. Salam ajoute que «le Liban emploiera tous les moyens, notamment juridiques, pour faire appliquer cette décision et obliger Israël à payer ces indemnités le plus rapidement possible».
alahednews :: lien
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Bassam Tahhan : « Les Frères Musulmans sont une organisation terroriste »