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géopolitique - Page 670

  • Reportage : Deir Ezzor, le point de chute des djihadistes de France

    Reportage de France 2 au cœur des combats entre l’armée arabe syrienne et les « français » de l’Etat Islamique dans la ville de Deir Ezzor.

     

    http://www.contre-info.com/

  • État Islamique : L’apocalypse au nom d’Allah – 1e partie

    Nous publions ici l’article d’un journaliste américain, Graeme Wood de la revue The Atlantic, relatif aux objectifs et à la nature profonde du groupe l’État islamique. Comme il est de coutume sur le site, cette publication ne constitue pas l’expression de notre adhésion aux analyses et aux conclusions de l’auteur, mais son approche peu commune et plutôt originale dans le paysage médiatique français nous est apparue digne d’intérêt et propre à nourrir la réflexion sur une question qui demeure, quoiqu’il en soit, des plus complexes. Extrêmement (sic!) long et détaillé, il fera l’objet de 6 articles distincts. Fortune.

    L’État Islamique est sans conteste un ramassis de psychopathes. Mais c’est aussi un groupe religieux avec des croyances très spécifiques, parmi lesquelles la certitude de l’imminente fin des temps. Une certitude qui imprègne fortement sa stratégie mais qui nous offre également des pistes pour la mettre en échec.

    Par Graeme Wood – Traduction libre réalisée par Fortune.

    D’où vient l’État islamique et quelles sont ses intentions ?

    La simplicité de ces questions peut être trompeuse, et il est probable que seuls quelques dirigeants occidentaux soient en mesure d’y répondre.

    Au mois de décembre, le New York Times publiait des propos confidentiels du général de division Michael K. Nagat, commandant des opérations spéciales américaines pour le Moyen-Orient :

    ” Nous n’avons pas vaincu l’idée… Nous ne l’avons même pas comprise“, illustrant ses difficultés à seulement pouvoir donner du sens à l’appel de l’État islamique.

    Au cours de l’année écoulée, le président Obama l’a, quant à lui, défini comme n’étant “pas islamique” ou encore l’a qualifié “d’équipe junior” d’al-Qaeda.

    Autant de déclarations qui reflètent la confusion régnant à propos de ce groupe, une confusion qui est sans doute à l’origine d’importantes erreurs stratégiques.

    En juin dernier, le groupe s’est emparé de Mosoul, en Irak, et contrôle depuis lors une zone plus étendue que le Royaume-Uni. Abu Bakr al-Baghdadi est à sa tête depuis mai 2010.

    Jusqu’à l’été dernier, sa plus récente image connue était celle d’une photo de mauvaise qualité, prise par l’identité judiciaire américaine au cours de sa captivité au camp de Bucca, durant l’occupation de l’Irak.

    En apparaissant le 5 juillet dernier à la mosquée al-Nuri de Mossoul pour y délivrer le sermon du Ramadan en tant que premier calife depuis des lustres, il a réalisé une mise à jour haute définition de cette image, en passant du statut de rebelle pourchassé à celui de commandeur de tous les musulmans.

    Depuis, on observe l’arrivée d’un flot continu et sans précédent de djihadistes venant du monde entier.

    Notre méconnaissance de l’État islamique est, par certains côtés, compréhensible: il s’agit d’un “Royaume Hermite” où peu de gens se sont rendus et d’où peu sont revenus. Baghdadi ne s’est exprimé qu’une seule fois devant une caméra. Mais les partisans du califat ont œuvré puissamment à la promotion de leur projet et son allocution ainsi que les encycliques et les autres innombrables vidéos de propagande de l’État islamique se trouvent en ligne.

    Leur étude nous permet d’en déduire que leur État rejette, par principe, la paix, qu’il est génocidaire, que ses opinions religieuses le rende par essence incapable d’évolution sur certains points, même si sa survie devait en dépendre, et qu’il se considère comme un élément précurseur, et même un acteur majeur, de l’imminente fin du monde.

    L’État islamique, également connu sous le nom d’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), suit une version très particulière de l’Islam, où les croyances relatives au jour du jugement dernier influencent directement sa stratégie.

    Elles peuvent en cela aider l’Occident à mieux le connaître à anticiper ses actions.

    L’avènement de sa puissance s’apparente moins au succès des Frères Musulmans en Égypte (un groupe dont les dirigeants sont considérés comme des apostats par l’EI) qu’à la réalisation d’une réalité alternative dystopique où David Koresh ou encore Jim Jones auraient survécu et où ils exerceraient un pouvoir absolu, non sur quelques centaines de personnes, mais sur près de 8 millions.

    Nous nous sommes trompés sur la nature de l’État islamique sur au-moins deux points.

    Tout d’abord, nous voyons le djihadisme comme un bloc monolithique et nous essayons d’appliquer, à une organisation qui a fermement éclipsé al-Qaeda, la même logique qu’à cette dernière. Les partisans de l’État islamique avec qui j’ai discutés évoquent encore Ousama ben laden sous le titre honorifique de“Sheikh Ousama”.

    Mais le djihadisme a évolué depuis les grandes heures d’al-Qaeda, entre 1998 et 2003, et de nombreux djihadistes dédaignent désormais les priorités du groupe ainsi que son actuel commandement.

    Ben Laden considérait le terrorisme comme le prologue d’un califat qu’il ne s’attendait pas à voir de son vivant. Son organisation était flexible, opérant comme un réseau de cellules autonomes, géographiquement dispersées.

    L’État islamique, au contraire, a besoin d’un territoire afin de demeurer légitime et d’une structure verticale pour l’administrer.

    (Son administration se divise en une branche civile et une branche militaire et le territoire est scindé en provinces.)

    Nous nous sommes également trompés lorsqu’au moyen d’une campagne bien intentionnée mais, malhonnête, nous avons nié la nature religieuse et médiévale de l’EI.

    Peter Bergen, qui a réalisé la première interview de Ben Laden en 1997 avait intitulé son premier livre “Guerre Sainte, Inc.” pour bien marquer que Ben Laben était une créature du monde séculier actuel. Ben Laden a transformé la terreur en entreprise et l’a franchisée. Il exigeait des concessions politiques telles que le retrait des forces américaines d’Arabie Saoudite. Ses fantassins étaient à l’aise dans le monde moderne. Mohammed Atta a ainsi consacré la dernière journée de son existence à faire du shopping chez Walmart et à dîner chez Pizza Hut.

    Il est tentant de conserver cette vision selon laquelle les djihadistes sont des gens modernes et séculiers, avec des préoccupations politiques actuelles, arborant seulement des déguisements religieux médiévaux pour faire en sorte que l’État islamique corresponde à cela.

    En fait, nombre des actes du groupe semblent absurdes, sauf à les considérer attentivement à la lumière de son engagement à ramener la civilisation dans son environnement légal du VIIème siècle, pour finalement provoquer l’apocalypse.

    Les plus parlants sur cette question sont encore les autorités et les militants de l’État islamique eux-mêmes. Leurs références aux “modernes” sont dérisoires. Pendant les conversations, ils insistent sur le fait qu’ils ne veulent pas – ne peuvent pas – s’écarter de préceptes de gouvernance intégrés dans l’Islam par le prophète Mohammed et ses premiers compagnons.

    Ils utilisent souvent des formules codifiées, aux sonorités étranges et surannées pour des non-musulmans, mais qui se rapportent à des textes et des usages spécifiques aux premiers temps de l’Islam.

    Pour prendre un exemple: au mois de septembre, Sheikh Abu Muhammad al-Adnani, le porte-parole en chef de l’EI, a appelé les musulmans des pays occidentaux, tels que la France et le Canada, à trouver un infidèle et à “frapper sa tête à coup de pierre“, à l’empoisonner, à lui rouler dessus avec une voiture, ou à “détruire ses récoltes”.

    Pour des oreilles occidentales, la juxtaposition de châtiments d’aspect biblique, telles que la lapidation ou la destruction de récoltes avec un appel au meurtre à l’aide d’une voiture résonne de manière étrange. (Adnani n’hésite pas non plus à employer de simples métaphores comme lorsqu’il évoque le secrétaire d’État John Kerry en le qualifiant de “vieillard incirconcis“).

    Mais les mots d’Adnani ne relevaient pas du simple dérapage verbal. Ses propos étaient parsemés de réflexions juridiques et théologiques et son exhortation à s’en prendre aux récoltesfaisaient directement écho aux commandements de Mohammed de ne toucher ni à l’eau, ni aux récoltes – à moins que les armées de l’islam ne soient plus sur la défensive, auquel cas, les musulmans se trouvant sur la terre du “kouffar” , ou infidèle, devaient être sans pitié et les empoisonner.

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  • La campagne de Crimée, une opération informationnelle exemplaire

     
    Par Alice Lacoye Mateus
     
  • Général US Bob Scales : «le seul moyen de mettre un terme au conflit en Ukraine, c’est de tuer les Russes»

    Les déclarations du Général Bob Scales n’en finissent pas de susciter des remous.

    http://www.medias-presse.info/general-us-bob-scales-le-seul-moyen-de-mettre-un-terme-au-conflit-en-ukraine-cest-de-tuer-les-russes/27593

  • Le Syriac Military Council enterre ses héros après la bataille de Khabour

    funérailles-syriac-military-council

    Les combattants du Syriac Military Council ont repris aux djihadistes de l’Etat Islamique une partie de la région de Khabour. Cela ne se fait pas sans pertes.

    Il y a quelques jours, le Syriac Military Council enterrait trois de ses combattants.

    http://www.medias-presse.info/le-syriac-military-council-enterre-ses-heros-apres-la-bataille-de-khabour/27558

  • Jacques Myard : « Avec Assad qui comprend le français, c’était direct ! »

    De retour de Damas, le député UMP des Yvelines raconte son entretien avec Bachar al-Assad et expose les raisons qui l’ont poussé à partir. 
    Votre visite n’a-t-elle pas été mise en scène par le régime syrien ? 
    Évidemment, c’était son jeu. Notre échange a duré une heure et demie. Le président syrien comprend le français. Il était d’un grand calme, maîtrisait parfaitement la situation, avec un discours structuré. Nous avons posé toutes les questions que nous souhaitions, sans aucun filtre. C’était direct. Nous avons parlé des gestes que Damas doit faire en matière de droits de l’homme. Sans savoir s’il y a un lien avec cette conversation, l’opposant Louay Hussein a été libéré sous caution, le 25 février. C’est un premier pas. Il y aura d’autres suites bénéfiques à notre voyage. 
    Soutenez-vous Bachar al-Assad ? 
    Je ne suis pas son avocat ! Il a sa part de responsabilité dans le conflit, mais il n’est pas le seul. La diplomatie, c’est l’art de parler, y compris avec les gens que l’on n’aime pas. Nous nous sommes illusionnés sur les opposants dits “modérés”. On nous a dit qu’Assad allait tomber. Il est toujours là. Qu’on le veuille ou non, il est devenu un élément incontournable pour trouver une solution. Je viens d’apprendre que le groupe Hazm, qui a bénéficié de l’aide des États-Unis et vraisemblablement de la France, a rallié les terroristes islamistes du Front al-Nosra. Si la France refuse de changer de politique, elle ira dans le mur. 
    La situation évolue-t-elle vraiment ? 
    Oui, les choses bougent. Des contacts sont noués entre les autorités syriennes et les Américains. J’ai même croisé un procureur américain sur place. Nous avons également appris qu’un État arabo-musulman emblématique va bientôt renouer ses relations avec la Syrie. D’autres pays sont en contact avec Bachar al-Assad. À terme, si la France continue de s’obstiner, elle sera le seul pays à ne pas pouvoir dialoguer avec Damas. Si elle continue de parier sur l’élimination d’Assad, ce sera le chaos dans toute la région. Le Liban sera balayé. 
    Le gouvernement a-t-il été prévenu de votre initiative ? 
    Toutes les personnes qui devaient être informées l’ont été. Nous avons donné un coup de pied dans le politiquement correct. S’il fallait retourner à Damas, je le ferais immédiatement. Lors de la guerre d’Algérie, on avait reproché à de Gaulle de traiter le FLN de « terroriste ». C’était vrai, mais nous avons été obligés de négocier avec lui. On ne conduit pas la politique étrangère au nom d’une posture morale mais au nom de nos intérêts. 
    Comment comptez-vous maintenir la pression ?
    Elle se maintiendra d’elle-même, car rien n’est résolu. En fermant toute porte de sortie et en vociférant, le gouvernement a montré un manque d’intelligence face à la situation. En politique étrangère, il faut toujours avoir un plan B. Certains disent que Laurent Fabius commence à bouger. La balle est dans son camp. 

  • Irak : la première brigade chrétienne officiellement créée

    La première brigade des forces régulières irakiennes composée uniquement de combattants chrétiens a été officiellement créée jeudi, avec pour tâche de reprendre les villes et villages chrétiens aux mains des jihadistes du groupe Etat islamique (EI).

    Cette nouvelle brigade est placée sous le commandement du gouvernement de la région autonome irakienne du Kurdistan, dont les forces de sécurité, les peshmergas, jouent un rôle essentielle dans la lutte contre l’EI.

    Ses nouveaux soldats ont paradé et sauté jeudi à travers des pneus enflammés devant une rangée de responsables kurdes et assyriens à Fishkabur, dans le nord-ouest de l’Irak, près des frontières turque et syrienne, a constaté un journaliste de l’AFP.

    Une grande majorité des chrétiens d’Irak vivait dans la plaine de Ninive, une zone courant de la capitale du Kurdistan, Erbil, à Mossoul, deuxième ville d’Irak pris en juin par l’EI. Mais l’avancée des jihadistes en août a poussé à la fuite des dizaines de milliers d’entre eux.

     

    « Environ 600 frères chrétiens de la plaine de Ninive ont participé à la formation, qui consistait essentiellement en un entraînement physique, des cours d’art militaire et des exercices de tir », explique le commandant de l’académie militaire, le général Abou baker Ismail. « Tous les participants sont des volontaires, et il veulent libérer leur terre des jihadistes, puis la protéger ».
    Cette nouvelle brigade, baptisée « Les gardes du Tigre », a été fondée sur les reste d’une force assyrienne créée en 2004 pour protéger les églises de la région.

    Les chrétiens d’Irak n’ont jamais vraiment formé de milices, et ont plutôt choisi d’adopter un profil bas lorsque le pays a plongé dans les violences confessionnelles après l’invasion américaine de 2003. Et nombre d’entre eux ont choisi de quitter l’Irak.

    Mais ceux qui sont restés ont ces derniers mois décidé de prendre les armes. Plusieurs milices chrétiennes se sont ainsi formées, qui ne répondent pas du commandement militaire des peshmergas, mais sont soutenues par le Kurdistan.

    http://www.contre-info.com/irak-la-premiere-brigade-chretienne-officiellement-creee#more-37176

  • TVL : Pierre Jovanovic, les effets dévastateurs de la planche à billet américaine.

  • Crimée : «Je préférerais être en prison que travailler pour des fascistes»

    Le procureur général de Crimée, Natalia Poklonskaïa, a déclaré que les responsables du service ukrainien de mise en application des lois l’ont menacée de prison et de mort si elle acceptait le poste, mais ils ne sont pas parvenus à l’intimider.

    «Les agents du Parquet ukrainien me contactaient et me menaçaient en déclarant qu’ils me mettraient en prison, qu’ils me tueraient, me mettraient en pièces», a reconnu Natalia Poklonskaïa dans une interview à l’agence TASS un an après sa nomination. Le Conseil suprême de la République de  a nommé Natalia Poklonskaïa au poste de procureur général le 11 mars 2014.

    «Ils ont dit ouvertement et directement que si je quittais le bureau du procureur général à ce moment-là, ils le percevraient comme une décision volontaire pour arrêter les activités criminelles. Ils ont ajouté qu’un camion avec un groupe d'élite était en route pour m’arrêter et qu’ils allaient me jeter en prison», a-t-elle annoncé aux journalistes. «J’ai répondu que je préférerais être en prison que travailler pour des fascistes», a-t-elle poursuivi.

    En savoir plus : Poutine : la Russie n’a pas pu laisser la Crimée et ses habitants aux mains nationalistes (VIDEO)

    Le procureur général a aussi révélé les détails non divulgués de sa nomination à ce poste, déclarant qu’elle avait reçu une proposition du Premier ministre de la Crimée Sergueï Aksionov qui la connaissait depuis quelques jours seulement. Le Conseil de la Crimée avait d’abord approuvé la nomination d’un autre candidat à ce poste, mais ce dernier l’a refusée au dernier moment.

    Elle a ajouté que quand le Premier ministre lui a dit qu’il était nécessaire d’occuper le poste de procureur général de la Crimée, elle a répondu qu’elle ferait tout ce que la population de la République exigeait d’elle, de devenir procureur général ou de simplement préparer des bulletins de vote.

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