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géopolitique - Page 673

  • Vaste manœuvre diplomatique pour la paix en Ukraine

    Hollande à Kiev pour éviter la guerre : comme Daladier à Munich ?

    Eviter une guerre totale dont la ligne de front se situerait à deux heures d’avion de la France. Le président de la République s’est rendu hier à Kiev avec la chancelière allemande, Angela Merkel, pour rencontrer le président ukrainien (photo). Les trois dirigeants devaient se mettre d’accord sur une « nouvelle proposition  » de règlement du conflit en Ukraine orientale. Ce conflit a fait 5 300 morts en neuf mois et est susceptible de dégénérer à tout moment en un conflit ouvert entre l’Ukraine et la Russie. Angela Merkel et François Hollande doivent en discuter aujourd’hui avec Vladimir Poutine à Moscou. Angela Merkel, qui ne s’est plus rendue à Moscou depuis 2013, est attendue à Washington lundi.

    Le gouvernement américain soutient cette initiative, mais n’exclut pas le conflit armé

    Après plusieurs victoires des forces pro‑russes, les Etats‑Unis ont même évoqué l’idée d’armer directement le gouvernement pro‑Occidental. Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, était à Kiev hier : il a annoncé qu’il ne voulait pas d’une “paix à sens unique”et voulait “mettre un terme” à “l’agression russe”, “nous voulons une résolution pacifique” du conflit en Ukraine, a toutefois souligné le secrétaire d’Etat américain. A Washington, le sénateur John McCain a déclaré que la chambre haute du Congrès se chargerait de rédiger un projet de loi pour livrer des armes à Kiev si le président américain ne le faisait pas. Si les Etats‑Unis envisagent d’armer l’Ukraine, la France rejette, pour l’heure, catégoriquement cette option.

     

    L’OTAN se prépare au pire : vers un retour de la guerre froide ?

    La tension monte entre l’OTAN et la Russie. Les intrusions aériennes se multiplient, créant des incidents diplomatiques. Deux bombardiers russes ont notamment été interceptés sur la Manche la semaine dernière. Dans ce contexte, l’initiative franco‑allemande, la plus importante depuis le début de la crise, a été saluée par l’organisation de défense comme un “nouvel effort”. Mais l’OTAN prépare déjà une solution plus musclée. Elle a décidé ce jeudi de renforcer ses forces de 5 000 hommes dans l’Est de l’Europe. Le secrétaire général de l’Alliance a affirmé que c’était “une réponse aux actions agressives de la Russie, qui a violé la loi internationale et annexé la Crimée”. Ces forces resteront stationnées en dehors des pays de l’ex‑URSS, mais pourraient être déployées rapidement.

    http://fr.novopress.info/182134/vaste-manoeuvre-diplomatique-paix-en-ukraine/

  • Géopolitique et Mitteleuropa

    Contribution au XXIIIième Colloque du G.R.E.C.E. , Paris, Dimanche, 3 décembre 1989

    Mesdames, Messieurs, Chers amis et camarades,

    Quand, le soir du 9 novembre, une voix a interrompu le journaliste sportif, qui relatait les exploits d'une équipe de football, pour annoncer que le Mur de Berlin venait d'être ouvert, que sa sinistre existence avait cessé, que la rue avait arraché cette mesure aux gouvernants communistes de la RDA, j'ai su d'emblée qu'une ère historique nouvelle venait de naître, que l'Europe ne serait plus celle, manichéenne, de mon adolescence, que l'Europe de mon fils serait autre, que nous ne serions plus enfermés dans le ronron de notre Occident et que nos frères à l'Est ne seraient plus prisonniers de la logique communiste, logique sèche, froide, absconse et obsolète.

    La destruction du Mur de Berlin annonce la guérison de l'Europe, son recentrage géographique et géopolitique. Si l'univers communiste a tenté en vain, pendant 40 ans, d'empêcher les Européens qui croupissaient sous son knout de recevoir des informations de l'Ouest, l'univers de la société marchande nous a gavé de sous-culture à profusion, de films idiots, de feuilletons d'une bêtise ahurissante et a sournoisement et systématiquement éradiqué en nous la fibre historique. A cette heure, nous nous trouvons donc en présence d'une moitié d'Européens qui peuvent dire tout ce qu'il veulent, mais si ce qu'ils veulent est important, on l'occultera et on le noiera sous une masse d'informations périphériques. Et en présence d'une autre moitié d'Européens qui ne peuvent en théorie rien dire, mais qui ont su garder au fond de leur cœur le souvenir de l'histoire, et qui savent transformer ce souvenir en force, en une force imperméable aux dogmes, en une force qui balaie les dictatures, les régimes sclérosés, les polices anti-émeutes.

    Les peuples de l'Est de la Mitteleuropa sont debout sur leur sol, sur leur glèbe et, faute de dialoguer dans un parlement, dialoguent avec l'immémorial de leur histoire. Une histoire qui a été mouvementée, qui est d'une complexité inouïe, où ne se mêlent pas seulement les souvenirs des Germains et des Slaves, des Magyars et des Daces romanisés, mais aussi ceux des ethnies indo-européennes dont il ne reste plus de traces linguistiques comme les Celtes, les Illyriens et les Vénètes. Cette richesse (S3) constitue un remède contre les simplifications abusives: le cocktail ethnique de la Mitteleuropa est infiniment productif, en créations culturelles et en tragédies politiques, parce qu'il a été buriné par des millénaires. La césure de l'Europe n'a duré que 40 ans. Qu'est-ce que c'est face à des millénaires d'histoire commune? De quel poids pèse la sécheresse marxiste face à l'incommensurable richesse culturelle de l'Europe centrale, face au sublime de la culture baroque et au génie des mélodies populaires, qu'à l'aube du siècle des musiciens hors pair ont sublimées en musique classique (H4)? Pour l'écrivain hongrois György Konrád (K9, K10, K11), c'est ce formidable kaléidoscope de créations immortelles que Yalta a voulu fourrer dans sa camisole de force, c'est cette matrice qu'il a voulu stériliser, en imposant, depuis Washington et Moscou, une métaphysique paralysante de nature idéologique; un manichéisme lourd, porté par d'impavides idéologues ou militaires, incapables de relativiser quoi que ce soit et réduisant la mosaïque centre-européenne à un terrain d'exercice pour armées étrangères, pour un champ de tir destiné aux ogives nucléaires.

    Mais le déclin de la Mitteleuropa, depuis la dissolution de la monarchie austro-hongroise, jusqu'à son absorption par l'Allemagne nationale-socialiste puis à la conquête soviétique, relève de la responsabilité des peuples centre-européens eux-mêmes: ils ont voulu bâtir des Etats-Nations homogènes à la mode jacobine sur un territoire aux contours si flous qu'aucune frontière ne pouvait jamais y être juste. En conséquence, la logique qui convient au cœur de notre continent est une logique des fluidités, des réseaux, des rhizomes et non pas une logique équarissante, homogénéisante, rigide et arasante (H4) qui blesse les âmes, aigrit les cœurs, provoque les massacres et l'irréparable. Et c'est exactement une logique souple de ce type que suggère pour la nation allemande l'enfant terrible de la social-démocratie autrichienne, Günther Nenning, un écrivain original ne s'encombrant d'aucun conformisme (N2). La nation allemande et l'esprit allemand, dit-il, transcendent toutes les frontières que l'histoire leur a assignées. De même pour les Hongrois, les Polonais et les Tchèques. 

    La Mitteleuropa est donc un espace qui échappe à toutes les logiques cartésiennes. Mais qui n'en garde pas moins une originalité partagée par plusieurs peuples, une originalité telle qui fait qu'elle n'est pas saisissable à l'aide de quelques pauvres concepts étriqués mais seulement par l'âme et le cœur. Dans la sphère du concret, et plus précisément dans le domaine du droit, le professeur Wilhelm Brauneder (B9), constate que le droit autrichien, codifié dès la fin du XVIIIième siècle, sert de modèle à l'ensemble du monde slave et germanique et déborde en Lombardie. La Révolution française et l'épopée de Bonaparte mettront un terme à l'extension dans toute l'Europe de ce code de droit forgé dans les chancelleries viennoises. Mais la nostalgie de certaines mesures prévues, plus respectueuses des collectivités locales ou professionnelles, plus attentives aux phénomènes associatifs, durera jusqu'à la deuxième guerre mondiale.

    La Mitteleuropa par sa diversité, par la superposition de ses multiples cultures nationales, parce qu'elle est synthèse de tant de contraires, s'oppose diamétralement à la culture atlantique qu'ont imposé nos suzerains américains. Outre-Atlantique, l'uniformisation est aisée, la mise au pas des cerveaux est facile: chaque immigrant est arrivé les mains vides, dans des villes sans histoire, face à une nature vierge, sans un ancêtre qui puisse lui rappeler la généalogie de chaque chose. Une telle uniformisation est impossible en Mitteleuropa: chaque maison, chaque chaumière, chaque autel, chaque forêt bruisse du murmure des siècles et des millénaires. Le communisme a tenté une uniformisation: il a échoué. Entre l'Amérique et la Mitteleuropa, incarnée par l'Autriche-Hongrie, une vieille haine couve et l'affaire Waldheim n'en est que le dernier et ridicule avatar. Une nation pluri-ethnique, soucieuse de respecter chaque spécificité populaire ou religieuse, soucieuse de forger un droit adapté à la mosaïque européenne, ne pouvait apparaître que comme "réactionnaire" aux yeux de ceux qui dominaient le Nouveau Monde après avoir éliminé les autochtones et obligé les immigrants à oublier ce qu'ils avaient été.

    Pour échapper aux logiques de l'arasement, portée par les deux super-puissances, pour restaurer dans la foulée toutes les identités de l'Europe Centrale, pour leur assurer une indépendance politique et un développement autonome, un nombre impressionnant de projets ont été lancés dans le débat. Ces projets sont l'œuvre d'essayistes et d'écrivains issus de toutes les nationalités: Tchèques (K18), Polonais (K13), Croates, Hongrois (H4, H5, K9, K10, K11, S21, V1), Autrichiens (N2, D10, B9) , Allemands (A1, B7, W2), Slovaques. Certes, ces projets varient, sont chaque fois marqués par la nationalité de leurs auteurs. Le Hongrois György Konrád souhaite une confédération de la Pologne, de la Tchécoslovaquie et de la Hongrie, parce qu'il estime que l'expérience du socialisme réel et de la répression soviétique est une condition sine qua non pour définir la "culture du milieu". Dans la tradition de Masaryk, quelques essayistes pensent que la Mitteleuropa ne comprend que les pays qui ne sont ni allemands ni russes, de la Scandinavie à la Grèce. Mais peut-on exlure les deux Allemagnes et l'Autriche du débat sur la Mitteleuropa? Peut-on en exclure la Vénétie et la Lombardie, la Suisse, les Pays du Bénélux et, même, la France du Nord-Est voire le Sud-Est de l'Angleterre?

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  • Pourquoi pointer les chrétiens du doigt pour les exactions des terroristes islamistes?

    Quelques extraits d'un très beau plaidoyer pour la liberté d'expression et de conscience, dans le Figarovox. (Le texte vaut la peine d'être lu en entier).

    [...]"Vous avez dit «pas d'amalgames», ne demandons pas aux musulmans de se désolidariser du terrorisme. «Pas d'amalgames», et vous demandez aux chrétiens de se désolidariser de leurs bourreaux.[...] Les chrétiens n'ont pas attendu les pétitions parisiennes pour verser le sang et donner des martyrs de la liberté de conscience.[...]

    Il a fallu que les tenants d'une idéologie bien identifiée commettent un carnage comme la France n'en a pas connu depuis des dizaines d'années pour que des laïcistes empressés tiennent l'occasion d'accuser «les religions». A la pointe, Elisabeth Badinter explique dans Le1 que «la religion doit se limiter à l'espace familial et aux lieux de culte. La religion, c'est une affaire personnelle». RSF, Elisabeth Badinter en tête, somme les religions de s'engager pour la liberté de les offenser. Et dans Marianne, elle rappelle son combat contre la polygamie et l'excision avant d'enchaîner sur le fait qu'elle ne «pardonne pas à la gauche d'accorder un tel pouvoir aux curés, aux imams et aux rabbins: c'est religieux, c'est sacré!», passant sans sourciller de la polygamie et l'excision au pouvoir des curés. Par un même mystérieux saut dans le raisonnement, les chrétiens se retrouvent ainsi pointés du doigt pour les exactions des terroristes islamistes.[...]

    Mais à ceux-là, ceux qui soumettent à l'Église une pétition pour le blasphème, ceux qui veulent confiner la foi à l'intime et au culte, je veux dire simplement: cela n'arrivera pas.[...] Nous ne serons pas réduits au silence, nous ne nous tairons pas, nous ne cantonnerons pas notre foi à l'intime parce que vous voulez nous y contraindre. Des régimes s'y sont essayés par la voie autoritaire: la foi a toujours retrouvé l'air libre. L'Homme est spirituel, il faut vous y faire. [...]

    Plus encore, le chrétien qui cantonnerait sa foi à l'intime serait un piètre chrétien. Nous croyons en un Dieu incarné, par Son Fils. Pas éthéré, pas confiné, pas cantonné: incarné. Il a pris chair. Il est venu dans la chair des Hommes, venu dans le malheur du monde, venu prendre sa part du fardeau et soulager leur épreuve.[...] Nous ne cesserons pas, avec l'Église de toujours et avec le pape d'aujourd'hui, d'en appeler sans cesse publiquement au respect de la sacralité de la personne humaine et de sa dignité, en tous temps et en tous lieux, depuis la conception jusqu'à la fin de la vie, depuis les trottoirs de Manille jusqu'aux barques en Méditerranée.

    Ce n'est pas sans raisons d'ailleurs que l'on n'a guère entendu les tenants de la laïcité sommer le Père Riffard, qui héberge des demandeurs d'asile dans son église, de confiner sa foi à l'intime. Ce n'est pas sans raisons que l'on n'a jamais entendu quiconque intimer à Mère Teresa, à Sœur Emmanuelle, au Père Pedro et à tous les religieux anonymes publiquement engagés chaque jour de par le monde auprès des plus fragiles, de «limiter la religion à l'espace familial et aux lieux de culte». Ce sont exclusivement les positions de l'Église sur le respect de l'enfant à naître et de la personne en fin de vie, ou sur les mœurs, qui posent problème et incitent à vouloir la faire taire. Ce n'est donc pas l'expression publique des religions qui pose problème, c'est la contradiction. Et rejeter la contradiction au nom de la République, de la démocratie et de la liberté d'expression, voilà qui a de quoi interpeller.

    Au bout du compte, la laïcité est ainsi réduite à un artifice, et même à une lâcheté, lorsque l'on prétend incriminer les religions dans leur ensemble plutôt que les comportements précis que l'on dénonce, et que l'on ne sait pas, collectivement, affirmer nettement les valeurs que l'on porte et qui s'y opposent.

    Je veux dire aussi, avec respect, à Elisabeth Badinter quel'universalisme qu'elle revendique n'est pas une génération spontanée, hors sol. Si la France porte une tradition universelle, ce n'est pas tout à fait étranger à la contribution du christianisme, et singulièrement du catholicisme (étymologiquement universel) à l'édification de ce pays. Un christianisme qui, même lorsqu'il n'est pas identifié ainsi, est aussi dans l'ADN de ce pays, dans sa chair et son esprit et ce, notamment depuis que des moines copistes, dotés d'une forte inclination à ne pas cantonner la religion à la sphère intime, ont diffusé la culture, que d'autres ont ouvert des hospices ou créé l'Université.[...]

    Aussi bien, plus encore aujourd'hui qu'hier, vous ne me ferez pas taire, au nom de la liberté d'expression."

    Marie Bethanie

  • Vladimir Fédorovski : Grèce et Russie, la Sainte Alliance

    Après la victoire de Syriza, le gouvernement grec a amorcé un rapprochement avec la Russie. Vladimir Fédorovski analyse les tenants et aboutissants de cette alliance.

    Peu de temps avant leur victoire, le directeur du département des affaires étrangères de Syriza a déclaré que le parti d’extrême gauche avait l’intention « de coopérer partout où nous avons des intérêts communs avec les pays BRICS et surtout la Russie ». A peine élu, Alexis Tsipras rencontrait à Athènes l’ambassadeur russe. Cette position pro-russe va-t-elle changer la donne en Europe ?

    Il ne faut ni exagérer, ni sous-estimer la coopération actuelle entre ces deux pays. Je ne pense pas qu’il s’agira d’un changement radical, mais il y aura certainement une coopération plus poussée entre la Grèce et la Russie, qui va surtout peser d’un point de vue diplomatique. La Russie va, en effet, représenter une alternative de développement, à la fois économique, politique, et même civilisationnelle pour la Grèce.

    Poutine propose une sorte de concept de défense du monde occidental, du monde chrétien face à l’islam mais aussi face au monde anglo-saxon, protestant. Beaucoup d’affinités unissent ces deux pays : la religion orthodoxe, tout d’abord. Cette religion qui est commune à une grande partie de leurs populations est un facteur important dans le contexte actuel. Ensuite le fait que les russes adorent la Grèce comme destination touristique. Elle les attire pour leurs similitudes culturelles, religieuses et touristiques. Considérable, le tourisme russe représente une véritable manne financière pour la Grèce.

    Cette proximité n’est pas à sous-estimer car elle souligne, à mon sens, la tentative de Poutine de montrer qu’il n’est pas isolé sur le plan international.

    Traditionnellement, le parti de la gauche grec était lié avec l’URSS. Au-delà de cela, la posture des grecs face à la bureaucratie de Bruxelles et l’intransigeance allemande les rapproche de la Russie. La semaine dernière, la Grèce, à l’instar de Chypre, s’est opposée à un renforcement des sanctions de l’Union européenne envers la Russie. Cette position accroit les divisions au sein de l’organisation, ce qui n’est pour déplaire à Poutine. La Grèce peut ainsi devenir son allié pour peser sur la politique européenne.

    Pour autant, La Grèce va-t-elle aller jusqu’à une exécution de sa menace de changement de cap et se désolidariser de l’UE ? Je ne pense pas. Elle reste pour l’instant aux côtés de l’UE. Cette alliance entre la Russie et la Grèce va donc essentiellement jouer sur le plan diplomatique et pas forcément de façon définitive. [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Vladimir-Fedorovski-Grece-et

  • Le pilote jordanien, brûlé vif dans une cage par l’État islamique

    L’État islamique a revendiqué l’exécution sommaire et barbare du pilote jordanien qu’il avait pris en otage fin décembre 2014. Dans une vidéo diffusée mardi, les images montrent un homme portant une combinaison orange enfermé dans une cage, et des flammes qui consument ses vêtements jusqu’à ce qu’il devienne une boule de feu.

    L’armée jordanienne a promis de venger sa mort.

    http://fr.novopress.info/

  • "Comment se fabriquent les terroristes ?"

    Extrait de l'éditorial d'Eric Letty dans le nouveau numéro de Monde et Vie :

    "Pour fabriquer un futur terroriste, la recette est simple. Prenez un gamin de huit ans, prénommé Ahmed, grandi dans un de ces quartiers de banlieue qui constituent des zones de non-France, probablement insupportable, aimant jouer au dur, se bagarrer et défier l’autorité. Surtout, de famille musulmane « très pratiquante. » Organisez dans son école, au lendemain des attentats que l’on sait, une minute de silence à la mémoire des victimes, en insistant sur la mort de caricaturistes connus pour avoir insulté sa religion. S’il vient à déclarer « Je ne suis pas Charlie, je suis avec les terroristes », faites en sorte que la direction de l’école, conformément aux instructions données par le ministère, signale « l’incident » aux services de protection de l’enfance, qui ouvriront une enquête sur sa famille et transmettront à leur tour l’information aux services de police. Ceux-ci convoqueront alors le vaurien au commissariat, pour lui reprocher – en présence de son avocat… – de s’être livré à « l’apologie d’actes de terrorisme ». C’est prêt : vous avez tous les ingrédients d’un cocktail du genre molotov, qui deviendra explosif dans une dizaine d’années.
                N’étant pas socialiste, je n’ai pas l’habitude de rejeter sur la société la responsabilité des exactions commises par les voyous, comme le fait si bien Christiane Taubira ; mais la responsabilité des périls qui menacent notre pays n’incombe pas aux enfants de huit ans. Les vrais coupables doivent être recherchés au plus haut niveau de l’Etat et de la classe politique : parmi ceux qui, depuis cinquante ans, ont sciemment travaillé au remplacement de population en encourageant l’immigration de masse, alors qu’au même moment la légalisation de l’avortement privait notre pays de 200 000 enfants par an ; or, le gouvernement actuel poursuit sur la même voie.
                Parmi ceux, aussi, qui n’ont eu de cesse de dresser le procès de la France et de dénigrer son histoire, en dissuadant ainsi les nouveaux venus de s’assimiler à cette nation de « salauds » et en les persuadant que notre pays a une dette envers eux. C’est cette politique que conduit encore François Hollande, par exemple en inaugurant le musée de l’histoire de l’immigration, symboliquement installé dans les locaux de l’ancien musée des colonies."[...]

    (la suite )

    Marie Bethanie

  • « Un petit millier » de militaires russes en Ukraine

    Avertissement : Ce que raconte Jean-Dominique Merchet surSecret Défense n’est pas parole d’Évangile. Néanmoins ce journaliste très introduit dans le milieu militaire a accès à de nombreux renseignements. Ce qu’il raconte semble cohérent : pas de présence de bataillons russes en Ukraine mais un soutien tactique et logistique du Kremlin aux séparatistes.

    Selon nos informations de source française, il y aurait «un petit millier» de militaires russes en Ukraine, qui assistent les séparatistes et les volontaires en provenant de Russie. Ces derniers se recrutent dans les milieux nationalistes grand-russes, chez les cosaques ou les Tchétchènes, ainsi qu’en Serbie. Ils sont formés dans des camps d’entraînement – deux au moins ont été identifiés – par l’armée russe. Aucune unité constituée de l’armée russe n’a été identifiée en Ukraine, alors qu’une petite dizaine de bataillons sont stationnés juste de l’autre côté de la frontière. Du matériel moderne russe a été livré en grande quantité – avec les spécialistes pour le mettre en œuvre – aux séparatistes, notamment dans le domaine de l’artillerie et de la défense sol-air.  

    Source : Secret Défense

    http://www.contre-info.com/

  • Les Etats-Unis envisagent de livrer à nouveau des armes à Kiev

    Alors que la situation en Ukraine ne cesse de se détériorer depuis quelques semaines, le gouvernement des Etats-Unis pourrait à nouveau fournir aux forces ukrainiennes des armes et des équipements défensifs, affirme dimanche 1er février The New York Times (NYT).

    Le « New York Times » a rapporté, dimanche 1er février, que Washington étudiait cette possibilité face à l’intensification des combats dans l’est de l’Ukraine. | AFP/OLEKSANDER STASHEVSKY

    Selon le quotidien, huit anciens hauts responsables américains doivent publier lundi un rapport demandant à Washington d’envoyer à Kiev pour 3 milliards de dollars (2,6 milliards d’euros) de matériel militaire, notamment des missiles antichars et des drones de reconnaissance. Cette mesure serait prise en réaction à l’intensification des combats contre les séparatistes prorusses dans l’est du pays.

    « SOLUTION NÉGOCIÉE DE LA CRISE »

    Le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le chef d’état-major interarmés, le général Martin Dempsey, se sont dits ouverts à la discussion sur le sujet, tandis que le commandant des forces de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) en Europe, le général Philip Breedlove, est désormais favorable à la fourniture d’équipements à destination létale, affirment les sources du NYT.

    La conseillère nationale à la sécurité, Susan Rice, jusqu’ici réticente à la fourniture de ce genre d’aide, serait, elle aussi, prête à revoir sa position. « Bien que nous restions concentrés sur la recherche d’une solution par les moyens diplomatiques, nous évaluons sans cesse d’autres options afin de créer un espace pour une solution négociée de la crise », a déclaré au quotidien la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Bernadette Meehan.

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-Etats-Unis-envisagent-de