Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 675

  • Irak : une province autonome pour les chrétiens ?

    C'est ce que demandent 17 sénateurs américains, qui estiment que la situation de souffrance vécue par les chrétiens et par les autres minorités contraintes à fuir la plaine de Ninive rend urgent un engagement direct du Département d’Etat américain pour

    « soutenir l’institution de la part du gouvernement irakien, d’une province administrative autonome dans la plaine de Ninive ».

    Michel Janva

  • Chronique des temps présents : la lente descente aux enfers des peuples d’Ukraine

    Au cours des 3 dernières semaines, on a pu observer dans le Donbass une dégradation significative des conditions du conflit qui oppose les forces loyalistes Ukrainiennes (FU) aux forces séparatistes du Donbass (FD). Le point de rupture de cette dégradation fut la perte par l’armée ukrainienne de l’aéroport de Donetsk entre le 18 et le 21 janvier, qui porta un coup très rude au moral des FU et qui entraina une contre-attaque des séparatistes dont l’issue reste encore incertaine.

    Dans l’état actuel de l’information, il est hasardeux de produire une analyse équilibrée tant les sources d’information se sont polarisées, au point de n’appréhender les évènements que de manière exclusivement téléologique – l’ennemi est coupable des pires crimes par nécessité, car il est l’ennemi – et cela au mépris des règles les plus élémentaires d’objectivité ou de vérification des sources. On peut toutefois observer les faits suivants.

    La perte de l’Aéroport de Donetsk

    Dans les deux premières semaines de janvier et après 4 mois d’une trêve fragile imposée tant bien que mal à la suite de la première débâcle de l’armée ukrainienne de l’été dernier à Ilovaisk et des accords de Minsk du 5 septembre 2014, les autorités de Kiev semblèrent décidées à reprendre l’offensive. En déclarant une nouvelle mobilisation de 65.000 hommes supplémentaires afin de remplacer les forces positionnées dans le Donbass – plus spécialement autour de l’aéroport de Donetsk – et en focalisant sa rhétorique sur une reconquête du Donbass, le président Poroshenko commença à envoyer des signaux clairs : l’option militaire était de retour.

    Parallèlement à cette intensification des préparatifs militaires du coté ukrainien, le groupe de contact de Minsk (France, Allemagne, Russie, Ukraine) continuait la préparation du sommet d’Astana des chefs d’États concernés pour le mois de février, et ce, afin de cimenter une solution négociée à la crise. Les déclarations relativement conciliantes de Mme Mogherini, le Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère et de sécurité commune, ainsi que l’initiative de 7 pays de l’UE – dont la France – de proposer une atténuation des sanctions contre la Russie, tout cela pouvait laisser espérer des signes de bonne volonté de la part des deux parties en présence. La reprise intensive des combats dans la semaine du 12 Janvier a mis un terme à la voie diplomatique dans l’immédiat.

    L’Ukraine lança à partir du 18 janvier une “opération militaire massive” qui se solda par la perte de l’aéroport de Donetsk après 242 jours de combats de plus ou moins grande intensité. À la suite d’intenses tirs d’artillerie ukrainiens sur le centre de Donetsk et d’une petite percée vers le centre de la ville d’une colonne de blindés ukrainiens dont la progression fut stoppée par l’explosion du pont de Putilov, les forces séparatistes lancèrent une contre-attaque vers Piske la base arrière du bataillon du Pravii Sektor (son chef Dimitri Yarosh y fut d’ailleurs blessé au bras et au visage) et de l’armée régulière à l’Ouest de l’aéroport. À l’heure qu’il est les combats s’y déroulent toujours.

    La reprise de l’aéroport par les FD a sérieusement mis à mal des troupes ukrainiennes toujours mal préparées, mal équipées et mal coordonnées. Les chefs des Bataillons Donbass (Semenchenko) et Azov (Beletskii) ont d’ailleurs déjà fait savoir publiquement leur écœurement vis-à-vis de la hiérarchie militaire ukrainienne, ce qui laisse présager des débats à venir houleux à la Rada.

    Le nombre de victimes, tant du côté séparatiste que du côté loyaliste, se chiffre en centaines ou même peut-être en milliers de morts avec la majorité des pertes (morts, blessés, prisonniers) se comptant du coté ukrainien. [....]

    La suite sur realpolitik

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Chronique-des-temps-presents-la

  • Le 20 novembre 2013, à la Rada (parlement) le député Oleg Tsarev faisait d’étonnantes révélations…

    TRANSCRIPTION :
     
    - Le député Oleg Tsarov a la parole! 
     
    Honorables collègues,
    Honorable Vladimir Vasilievitch,
     
    Dans mon rôle en tant que représentant du peuple ukrainien, des militants de l’organisation se sont adressés à moi et m’ont fourni des preuves claires que sur notre territoire, avec le soutien et la participation directe de l’ambassade américaine à Kiev le projet « TechCamp » est mis en place en vertu duquel des préparatifs sont en cours pour une guerre civile en Ukraine. 
     
    Le projet « TechCamp » prépare des spécialistes pour une guerre de l’information utilisant les médias modernes pour discréditer les institutions étatiques et des révolutionnaires potentiels pour organiser des manifestations et le renversement de l’État de droit. 
     
    Le projet est actuellement supervisé et sous la responsabilité de l’ambassadeur américain en Ukraine: Geoffrey R. Pyatt. 
     
    Après ma conversation avec l’organisation « Volya », j’ai appris qu’ils ont réussi à accéder aux installations du projet  » TechCamp » en se faisant passer pour une équipe de spécialistes de l’informatique.À leur grande surprise, des séances d’information sur les particularités de l’utilisation des médias modernes ont eu lieu.
     
    Des instructeurs américains leur ont expliqué comment les réseaux sociaux et les technologies de l’Internet peuvent être utilisés pour la manipulation ciblée de l’opinion publique ainsi que pour activer le potentiel de protestation et pour provoquer des troubles violents sur le territoire de l’Ukraine par la radicalisation de la population et le déclenchement de luttes intestines.
     
    Les instructeurs américains montrent des exemples d’utilisation réussie des réseaux sociaux pour organiser des manifestations en Égypte, Tunisie et Libye.

     

    Les représentants de « TechCamp » délivrent actuellement des conférences à travers toute l’Ukraine.

    Un total de cinq événements ont eu lieu jusqu’à présent.

    Environ 300 personnes ont été formées comme agents, et sont maintenant actifs dans toute l’Ukraine.

    La dernière conférence « TechCamp » a eu lieu les 14 et 15 Novembre 2013 en plein cœur de Kiev sur le territoire de l’ambassade des États-Unis!

    Vous me dites quel pays dans le monde permettrait à une ONG de fonctionner à l’ambassade des États-Unis? C’est irrespectueux envers le gouvernement ukrainien et envers le peuple ukrainien !

    Je lance un appel aux autorités constitutionnelles de l’Ukraine avec la question suivante:

    Est-il concevable que des représentants de l’ambassade des États-Unis organisent les Conférences « TechCamp » en abusant ainsi de leur mission diplomatique ?

    Laissez-le parler!

    continuez!

    La Résolution de l’ONU du 21 Décembre 1965 réglemente le caractère inadmissible de toute ingérence dans les affaires intérieures d’un État de façon à protéger son indépendance et sa souveraineté conformément aux paragraphes un, deux et cinq.

    Je vous demande de considérer cela comme une requête de mener une enquête sur cette affaire.

    Merci!

    Source -
  • Stop Djihadisme ? Vraiment ?

    Pour lutter contre le terrorisme, notre gouvernement ouvre... un site internet. Il est ici. Il s'agit de "comprendre, agir, décrypter et se mobiliser". Dans le décryptage, se trouve la lutte contre la propagande sur internet. Et le site gouvernemental rappelle que

    "La  loi du 13 novembre 2014 prévoit la possibilité de fermeture administrative de ces sites par l’État."

    Soit. Mais comme le note l'Observatoire de l'islamisation, les livres djihadistes sont toujours en vente dans les librairies.

    "L'Etat Islamique peut se féliciter d'avoir son livre de chevet vendu à la FNAC. Malgré le reportage de LCI , malgré la Une du Figaro en Juillet, l'enseigne persiste: le livre "La Voie du Musulman" , best-seller écrit par le cheikh algérien al Djazairi (né en 1921) connu pour ses prédications à la mosquée du Prophète à Médine, est toujours en vente ce mercredi 28 janvier à la Fnac rue de Rennes à Paris. Que lit-on à l'intérieur (avec cette édition aussi vendue en Fnac) ?

    [...] "Il faut que tous les musulmans, formant un seul ou plusieurs états séparés, s'équipent de toutes sortes d'armes. Ils doivent aussi se perfectionner et s'améliorer dans l'art militaire défensif et offensif, pour défendre ou attaquer au moment opportun pour que le verbe de Dieu triomphe" page 267

    "Avant d'entreprendre la guerre contre les infidèles, il faut les convier à l'islam, s'ils refusent on les invite à payer un tribut, s'ils refusent finalement, on recourt aux armes" page 269

    "Celui qui renie les décrets divins concernant la prière, le jeûne, le pèlerinage, l'obéissance aux parents ou le Jihad est un renégat (…) Peines infligées aux renégats: Durant trois jours, on incite le renégat à renoncer à sa croyance et à demander grâce à Dieu, s'il n'accepte pas, il est passible de la peine capitale " page 395

    "Kharaj ou impôt foncier: C'est un tribut que les musulmans imposent sur les terres conquises par la force" page 273

    "Le Prophète est formel: "On ne doit ni édifier d'églises en terre d'islam ni les restaurer" page 271

    "Dieu veut que les musulmans exterminent les polythéistes sans leur donner l'avantage d'être considérés comme prisonniers" page 274"

    Sans parler des prêches dans les mosquées, souvent construites grâces aux municipalités.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Iran quitte le dollar pour ses échanges internationaux

    Le dollar ne tient encore que sur la puissance militaire américaine et les réseaux pétroliers d’Arabie saoudite et le Qatar au Moyen-Orient.

    Toujours monnaie mondiale indispensable pour acheter du pétrole, le dollar perd de plus en plus pied dans les échanges internationaux. Sa valeur dégringolant, après la Russie, la Chine et l’Inde, c’est au tour de l’Iran de se séparer, au moins en partie, du billet vert.

    « Dans ses échanges commerciaux avec l’étranger, l’Iran se sert désormais d’autres monnaies, notamment du yuan chinois, de l’euro, de la livre turque, du rouble russe et du won sud-coréen », a déclaré Gholamali Kamyab, vice-gouverneur de la banque centrale du pays.

    Lire la suite

  • L’Etat islamique perd la ville de Kobané mais promet de nouvelles attaques en Europe

    L’Etat islamique freiné dans son expansion

    Après 4 mois de combats violents entre les troupes de l’Etat islamique et les forces kurdes soutenues logistiquement par les forces de la coalition internationale, la ville de Kobané est sous contrôle kurde. Cette victoire des forces kurdes et la débandade des jihadistes a une haute valeur symbolique et marque la fin de l’expansion syrienne de l’Etat islamique, du moins pour le moment. Après de rudes combats qui ont fait plus de 1 600 morts depuis la mi‑septembre, les unités de protection du peuple kurde se sont rendues maîtres de la ville et ont repoussé les assaillants hors de la ville où ils les poursuivent encore. Ce revers pourrait marquer la première étape de la reconquête des territoires syriens actuellement sous contrôle de l’Etat islamique. Malgré tout, les jihadistes contrôlent encore quelques villages en périphérie de Kobané.

    L’Etat islamique se réduit sur deux fronts

    En effet, en plus de la victoire kurde à Kobané, l’expansion de l’Etat islamique se voit également réduite à l’Est. Le commandement de l’armée irakienne a annoncé ce lundi que ses troupes avaient récupéré le contrôle total de toutes les entités territoriales, villes, cantons et districts, de la province de Diyala. Les forces de la coalition estiment donc avoir réussi à endiguer l’expansion de l’Etat islamique en Irak, même si une grande partie du pays, dont la ville de Mossoul, est toujours sous le contrôle des jihadistes. L’expansion de l’Etat islamique a donc été arrêtée pour le moment sur les deux fronts avec des victoires hautement symboliques.

    Mais la guerre risque de se globaliser

    En effet, l’Etat islamique vise à établir un califat global, et pour parvenir à ses fins, il n’hésite pas à exporter la guerre. Ainsi, dans une communication de ce lundi, le porte‑parole de l’Etat islamique a salué les attentats contre Charlie Hebdo et a appelé « les musulmans en Europe et dans l’occident infidèle à attaquer les croisés où qu’ils soient ». Cette véritable déclaration de guerre, dans une période de défaites militaires pour l’Etat islamique, laisse penser que nous devons nous attendre à l’arrivée d’un conflit asymétrique sur notre sol et que dans une société mondialisée, il est normal que les conflits soient mondialisés. Si les victoires militaires en Syrie et en Irak sont importantes, elles ne suffiront pas à gagner cette guerre d’un genre nouveau que nous promettent les jihadistes sur notre sol.

    http://fr.novopress.info/181651/letat-islamique-perd-ville-kobane-promet-nouvelles-attaques-en-europe/#more-181651

  • Le Qatar ne finance pas le terrorisme, selon Fabius (Màj : le ministre a menti)

    Màj : Laurent Fabius assure que le Qatar ne finance pas le terrorisme : le ministre a menti

    Le 21 janvier, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a déclaré sur RTL qu’il « n’était pas exact » que le Qatar finance le terrorisme islamiste. Plus précisément :

    « Nous avons fait faire par nos services des enquêtes précises qui ont montré que cela n’était pas exact. »

    Et d’ajouter :

    « S’il était avéré que les choses changent, nous changerions nos modes de relations. Mais il n’est pas question, n’y d’accuser injustement, ni si peu que ce soit d’être complaisant avec le terrorisme qui est notre adversaire. »

    Il faut être clair : Laurent Fabius a menti.

    Fabius ne peut pas ignorer…

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que, le 8 octobre 2012 sur « C dans l’air », Louis Caprioli, ancien sous-directeur de la lutte contre le terrorisme à la DST, a déclaré publiquement ceci :

    « Des Français vont en Tunisie s’entraîner dans des camps djihadistes tunisiens financés par le Qatar, ou en Libye, notamment dans la région de Derna, où des gens s’entraînent avant d’aller faire le djihad en Syrie. »

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que, le 8 octobre 2012 dans un entretien à « La Dépêche du Midi », Yves Bonnet, ancien directeur de la DST, a déclaré publiquement ceci :

    « Il y a aussi le problème de l’argent qui est alloué par des pays salafistes. »

    Puis, plus précis :

    « On n’ose pas parler de l’Arabie saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d’alimenter de leurs fonds un certain nombre d’actions préoccupantes. »

    Il ment sur les responsabilités qataries

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que le 4 mars 2014, David Cohen, sous-ministre des Finances pour le terrorisme et le renseignement financier, a publiquement constaté ceci : le Qatar et le Koweït laissent opérer sur leur territoire les collecteurs de fonds du terrorisme.

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que le 30 septembre 2014, dans la revue de référence « Foreign Policy », un article d’investigation d’Elizabeth Dickinson expose ceci : en Syrie, le Qatar a directement financé les combattants islamistes parmi les plus radicaux jusqu’en 2013 ; et depuis 2013, il sous-traite ce financement.

    Laurent Fabius ne peut pas non plus ignorer que le Qatar est sponsor notoire du Hamas. Pour mémoire, à son article 9, la charte de ce mouvement armé palestinien islamiste prévoit la mise en place d’une théocratie. Or, dans une interview accordée à CNN le 25 septembre 2014, il a été demandé à l’actuel émir du Qatar si son pays continuerait à soutenir le Hamas. (…)

    Source

    lire la suite

  • Débâcle des troupes de Kiev qui reculent sur tous les fronts tandis que le régime ukrainien poursuit ses attaques sur la population

    L’armée ukrainienne sous l’autorité de la junte de Kiev est une fois encore en débandade sur de nombreux fronts autour de Donetsk et de Lougansk, les deux républiques indépendantes de l’Est de l’Ukraine. Sur la photo ci-dessus, Alexandre Zarkhachenko, le chef de la République de Donetsk, au centre.

    Pertes ukrainiennes

    Kiev a volontairement boudé le dernier rendez-vous des pourparlers de paix de Minsk, et a en plus rompu la fragile trêve en lançant une offensive contre les civils de Donetsk après une tentative avortée de reprise de l’aéroport. Aéroport très disputé depuis le début du conflit, mais passé entièrement sous contrôle des Novorusses, depuis plus d’une semaine.

    En réponse à la mauvaise volonté évidente des autorités de Kiev, le 23  janvier le chef de la RPD, Alexandre Zakhartchenko a fait une déclaration par laquelle il montre que cette fois-ci, les Novorusses n’entendent plus se faire voler leurs victoires :

    Lire la suite

  • Le Congrès américain, une autre Knesset ?

    L’Etat d’Israël, Etat particulièrement agressif comme en attestent aussi bien les bombardements des civils palestiniens l’été dernier qui ont fait plusieurs milliers de morts, que plus récemment le bombardement en territoire libanais (et donc à l’encontre total du droit international) de membres du Hezbollah, semble bénéficier d’une impunité totale. Ce n’est pas nouveau puisque certaines résolutions de l’ONU ne sont toujours pas appliquées dans l’indifférence générale concernant ce pays (telle par exemple, la résolution 497 qui remonte à 1981…) et il faudrait alors se poser la question de savoir pourquoi cet Etat est au-dessus des autres. Nous vous livrons le point de vue de Michel Colomès paru dans Le point et qui permet de comprendre :

    « C’était lors d’un des nombreux bras de fer du président Carter avec le Premier ministre israélien Menahem Begin, avant que le président des États-Unis ne réussisse à le forcer à signer la paix des braves avec l’égyptien Anouar el-Sadate. Déjà, le lobby juif du Congrès américain avait mis tous les bâtons possibles dans les roues du projet en essayant de faire capoter le rapprochement, arrachant à un ambassadeur de France qui avait servi aux États-Unis, cette exclamation : « Mais ce Congrès, c’est une autre Knesset ! »

    La remarque pourrait resservir telle quelle aujourd’hui avec l’invitation surprise à Benyamin Netanyahou, lancée par John Boehner, le leader de la majorité républicaine de la Chambre des représentants, à venir s’exprimer devant les deux chambres réunies. Une invite rendue officielle au lendemain du discours sur l’état de l’Union du président des États-Unis et qui constitue évidemment un camouflet à un Obama manifestement pris de court et publiquement contré sur l’un des points les plus délicats de son allocution : son souhait que les parlementaires américains n’entravent pas, en votant de nouvelles sanctions contre l’Iran, les délicates négociations qui déboucheront peut-être sur des garanties suffisantes de Téhéran d’abandonner ses ambitions de se doter de l’arme nucléaire et sur le retour de ce pays dans le camp des nations fréquentables. (…)

    « Si (Obama) espère que nous resterons apathiques et sans rien faire alors qu’il concocte un mauvais accord avec l’Iran, par l’enfer il se trompe » s’est exclamé John Boehner. Et avec le nouveau chef de la majorité du Sénat, le républicain Mitch Mc Connell, il a annoncé que les deux chambres allaient mettre en place de nouvelles sanctions. « Qu’Obama le veuille ou non. » C’est là la confirmation que le Congrès, issu des élections de novembre, s’aligne sur les thèses belliqueuses de Netanyahou – qui viendra sans doute répéter devant les parlementaires américains qu’il faut lui donner les moyens de détruire les centres de recherche iraniens qui travaillent sur le nucléaire.

    La date de cette visite à Washington, prévue le 3 mars, a toutefois donné à Obama le prétexte idéal pour ne pas recevoir ce chef d’un gouvernement étranger, qui, au mépris de toutes les règles diplomatiques, accepte l’invitation du Parlement, sans que ni la Maison-Blanche ni le Département d’État aient été avertis. « Comme le veut notre pratique, a dit le porte-parole du Conseil national de sécurité, Bernadette Mechan, nous ne recevons jamais les chefs d’État à proximité d’une élection pour ne pas interférer dans le processus démocratique d’un pays étranger. » Or, les élections israéliennes auront lieu quinze jours plus tard. »

    Lire la suite sur Le point.

    On notera qu’en France aussi ce lobby juif sioniste est particulièrement puissant puisque le premier ministre se déclare lui-même éternellement lié à Israël (par sa femme), et, autre exemple, ce post que nous avions publié en son temps.

    http://www.contre-info.com/