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géopolitique - Page 715

  • “Al-Qaïda en France”, le livre choc de Samuel Laurent

    Haletant, le nouveau livre de Samuel Laurent, “Al-Qaïda en France”, se lit comme un roman d’espionnage. Consultant international et homme de terrain, l’auteur s’était tout d’abord lancé dans une enquête sur les djihadistes français partis en Syrie. Mais il va rapidement découvrir l’existence d’un réseau bien plus large qu’il ne l’aurait imaginé, et qui va l’emmener jusqu’en Somalie pour finir dans les cités françaises où règnent en maître les salafistes.

    Profitant de ses contacts au Sahel et en Lybie, il va réussir à s’introduire dans la brigade de Mohammed Fizourou ou auprès de l’émir de Jabhat al-Nosra, au bout de plusieurs mois de négociations. C’est là qu’il va comprendre ce qui se trame…

    Constatant la disparition de certains français du camp où il réside du jour au lendemain, il en vient à découvrir que certains djihadistes français, ceux qui forment l’élite d’Al-Qaïda, après avoir passé un processus de sélection rigoureux sont envoyés en Somalie.

    Ni une ni deux, l’auteur s’envole pour la suite de son enquête à Mogadiscio puis dans les repaires de shebabs. Il découvre alors le point clé de ces réseaux: ceux ayant été identifiés comme les meilleurs français djihadistes sont exfiltrés dans ces camps islamistes afin de préparer leur retour en France où ils seront des agents dormants d’Al-Qaïda, prêt à frapper lorsque l’ordre leur sera transmis. Après des semaines de jeu de piste, il finira par rencontrer en France “l’émir” d’Al-Qaïda en charge de ce groupe terroriste.

    Décrivant dans le détail le fonctionnement de cette structure, ces méthodes, à grand renfort d’interviews exclusives et de témoignages passionnants, l’auteur fait des révélations fracassantes sur ces réseaux de l’ombre présents à l’heure actuelle en France. Glaçant.

    http://fr.novopress.info/173369/al-qaida-en-france-le-livre-choc-de-samuel-laurent/

  • Irak : le risque d'extinction des chrétiens n'a jamais été aussi fort

    Professeur honoraire de l’université catholique de Lyon et spécialiste des Droits de l’homme, des minorités ethniques, linguistiques et culturelles, des peuples autochtones et des chrétiens d’Orient, Joseph Yacoub déclare à Lyon capitale :

    "Il y a ce paradoxe dans l'attitude de la France qui, d'un côté, porte secours à ces chrétiens d'Irak et, de l'autre, participe à dépeupler le pays de cette même population. Cette communauté va de dispersion en dispersion. Certes, ces populations vont s'acculturer à la culture de leur pays d'accueil (États-Unis, Canada, Australie, Europe, Moyen-Orient), mais il y aura également un phénomène de déculturation. Quel sera alors l'avenir de la langue araméenne, celle que parlait Jésus, et transmise de génération en génération depuis deux mille ans ? Il s'agit d'un patrimoine culturel et cultuel universel. C'est dans cette région du monde qu'est né le christianisme, les musulmans ne sont arrivés qu'au Ve siècle [un peu plas tard même... NDMJ]. Ce mélange de cultures, de religions et de civilisations a donc toujours existé.

    En 2005, vous avez publié un livre intitulé Menaces sur les chrétiens d’Irak. Dix ans après, quel regard portez-vous sur leur situation ?

    Mon livre est sorti un mois avant l'intervention américaine en Irak. À l'époque, j'avais mis en garde sur une intervention militaire : le risque de chiitisation du pays serait alors très fort et le danger pour les chrétiens immense. Je ne m'étais malheureusement pas trompé. Dès 2004, les attentats et les attaques contre les églises et le clergé ont commencé, suivies par la guerre civile. Quand on fait le bilan, c'est désastreux. Il y avait alors 1,2 million de chrétiens, soit 6 % de la population. Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'entre 300 000 et 400 000. Entre 65 et 75 % de la population chrétienne est partie !

    Existe-t-il un risque de disparition des chrétiens d’Irak ?

    Ce n'est pas un risque, c'est LE risque. Ce qui se passe sous nos yeux, c'est l'agonie d'une présence humaine et civilisationnelle très forte. Le risque d'extinction n'a jamais été aussi fort qu'aujourd'hui. Imaginez, les chrétiens vivent là depuis deux mille ans et il est possible que d'ici peu de temps il n'y en ait plus un seul ! Ceux-là mêmes qui ont contribué, depuis que le pays est devenu musulman, au dialogue et à la renaissance arabe irakienne et à sa modernité sont chassés par des ultra-radicaux qui ne veulent pas entendre parler de diversité. [...]

    Comment expliquer que cette “extinction humaine et civilisationnelle”, pour reprendre vos termes, se fait dans une indifférence générale ?

    Il y a effectivement une extrême timidité dans le discours politiques de la France, et des Occidentaux plus généralement. Cela s'explique par différentes raisons, plus ou moins complexes. Il y a d'abord ce terme de “chrétien” qui dérange un peu dans un pays habitué à raisonner en termes de “citoyenneté” et de “laïcité”. Il y a aussi le fait que cette communauté chrétienne vit un peu en marge sur le plan politique. Pour les Occidentaux, il est donc difficile d'aller plus loin que l'attitude paternaliste et humanitaire."

    Michel Janva

  • Abdel Bari Atwan, célèbre éditorialiste de la presse arabe: "Certains dirigeants arabes sont pires que Netanyahou" (vidéo)

  • Vidéo choc : opération d’infiltration du Hamas et attaque d’une base israélienne

    Le Hamas s’est battu et a éliminé des soldats. Les sionistes ont tué 1670 personnes depuis le début de l’opération dont 90% de civils.

    http://www.contre-info.com/

  • Gaza : la Bolivie déclare Israël État terroriste

    « Nous déclarons (Israël) État terroriste », a déclaré le président bolivien Evo Morales , indiquant que l’offensive sur Gaza « démontre qu’Israël n’est pas un garant des principes de respect de la vie et des droits élémentaires qui régissent la coexistence pacifique et harmonieuse de notre communauté internationale »

    Après le Brésil et l’Équateur la semaine dernière, le Chili, le Pérou et le Salvador ont quant à eux rappelé mardi  « pour consultation » leur ambassadeur en Israël. Le Chili a notamment qualifié les opérations militaires israéliennes de « châtiment collectif à l’encontre de la population civile de Gaza. »

    http://www.contre-info.com/

  • Avec ou sans sanctions, les affaires des Européens en Russie en souffrance

    Adidas manquera ses objectifs cette année, les fabricants allemands de machines-outils aussi: le mal est déjà fait pour beaucoup d’entreprises actives en Russie, avant même l’entrée en vigueur de sanctions économiques contre Moscou dont l’impact supplémentaire est difficile à évaluer.

    Sur fond de crise ukrainienne, l’Union européenne a décidé d’interdire à partir de vendredi d’exporter certains produits vers la Russie et de bloquer l’accès aux marchés financiers européens à certaines banques russes.

    Mais pour les entreprises implantées en Russie, cela fait déjà des mois que les affaires sont en souffrance, souligne la fédération allemande VDMA des fabricants de machines-outils.

    Pour ce secteur, l’un des plus importants de l’économie allemande, la Russie est un gros client, gourmand en centrales électriques, en machines agricoles. Or les commandes russes de machines avaient déjà plongé au seul premier trimestre de plus de 17%, et l’ensemble des exportations allemandes de 14% vers le pays entre janvier et avril.

    L’Allemagne la plus exposée

    Les sanctions financières imposées à Moscou vont renforcer cette tendance en empêchant potentiellement les clients russes d’accéder à des financements. Qui plus est, le conflit avec la Russie «freine la demande dans plusieurs gros marchés pour notre secteur», expliquait jeudi Ralph Wiechers, économiste de la VDMA.

    En conséquence, les fabricants de machines-outils ne sont plus en mesure d’atteindre leur objectif de production pour cette année, selon la fédération.

    «Parmi les grands pays européens, l’Allemagne est la plus exposée au risque russe», souligne Holger Schmieding, économiste en chef de la banque Berenberg.

    L’équipementier sportif allemand Adidas a nettement revu à la baisse jeudi ses prévisions de bénéfices pour cette année, citant notamment le cours du rouble et les risques pesant sur la confiance des consommateurs en Russie, un gros débouché pour lui, avec plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel.

    Pour le fabricant de baskets, les sanctions – qui visent des technologies sensibles dans l’énergie et le secteur de la défense – n’auront un impact que par leur effet de ricochet sur la conjoncture russe et le pouvoir d’achat des ménages. Et éventuellement par le biais de mesures de rétorsion russes.

    Cela vaut aussi pour beaucoup d’autres acteurs européens, par exemple le distributeur Metro, ou les constructeurs automobiles. Selon Ferdinand Dudenhöffer, expert automobile de l’université de Duisbourg-Essen, ce sont les fabricants généralistes, comme Ford ou Opel, qui seront en première ligne. Le français Renault a jugé cette semaine très difficile d’évaluer l’impact des sanctions.

    Risque de débordement

    De manière générale même ceux qui pourraient être touchés directement par celles-ci répugnent à pronostiquer quoi que ce soit. Le pétrolier français Total, qui est en train de construire une usine géante de liquéfaction de gaz naturel en Russie, explique qu’il est «prématuré» d’évaluer l’effet des mesures décidées cette semaine.

    L’énergéticien allemand EON préfère rester muet sur le sujet, de même que Wintershall, filiale du chimiste BASF très implantée en Russie. Chez le conglomérat Siemens, qui exporte vers la Russie trains et turbines à gaz pour 2 milliards d’euros par an, le patron Joe Kaeser ne voit pas d’effet notoire sur les résultats cette année mais ne se prononce pas sur l’année prochaine. Le britannique BP, partenaire du russe Rosneft, s’est tout de même ouvertement inquiété pour «(sa)situation financière et le résultat de (ses) opérations».

    Mais ce n’est pas le manque à gagner des industries sous le coup des sanctions qui pèsera le plus, juge Marcel Fratzscher, de l’institut économique allemand DIW. «Le plus gros facteur de coût c’est l’incertitude» qui diffère commandes et projets d’investissement, ce qui «peut rapidement déborder de secteurs précis à l’ensemble de l’économie», dans une zone euro en convalescence.

    Moscou a également agité cette semaine la menace de prix de l’énergie en hausse, une éventualité qui serait lourde de conséquences pour l’économie européenne. Mais le gros des contrats d’approvisionnement en gaz russe sont des contrats de long terme à prix fixe.

    AFP (via 20 minutes)

    http://fortune.fdesouche.com/349861-avec-ou-sans-sanctions-les-affaires-des-europeens-en-russie-en-souffrance#more-349861

  • Les sanctions d’Obama contre la Russie sont vouées à l’échec

    Une nouvelle Guerre Froide était bien la dernière chose qu’Obama avait encore à l’esprit lorsque la nuit tombait sur le campus universitaire de l’université Lynn, en Floride, le 22 octobre 2012. C’était la nuit des longs couteaux, celle du fameux débat de politique étrangère de la campagne présidentielle, durant lequel Obama a vertement mouché son opposant républicain, Mitt Romney, en ridiculisant son assertion selon laquelle la Russie constituait la plus grande menace géopolitique pour les Etats-Unis au 21ème siècle.

    Voici comment Obama administra sa fameuse rebuffade à Romney : « Monsieur le gouverneur, je suis content que vous reconnaissiez qu’al-Qaïda est une menace, car lorsque que l’on vous demandait, il y a quelques mois, quelle était la plus grande menace pour les Etats-Unis, vous avez répondu la Russie – et non pas al-Qaïda – vous avez dit la Russie. Et les années 1980 n’appellent pas au retour de leur politique étrangère parce que, savez-vous, la Guerre Froide est terminée depuis plus de 20 ans. Mais, Monsieur le gouverneur, lorsqu’il s’agit de politique étrangère, vous semblez vouloir importer la politique étrangère des années 1980 ».

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  • Libye : le bilan BHL / Sarkozy

    Pas foutus de faire respecter la loi dans les « quartiers », ils estimaient établir un ordre nouveau au sud de la Méditerranée. On voit le résultat. En Libye, on en a pendu pour moins que ça.

    C’était il y a trois ans ; autant dire hier pour les médias français, mais une éternité pour le peuple libyen. Le début des « Printemps arabes », l’armée française, bras armé de la démocratie à Tripoli, Kadhafi le monstre et Sarkozy le sauveur. Bon, certaines mauvaises langues prétendent que le premier aurait un peu financé le second à l’occasion de sa campagne présidentielle de 2007. Ce que les gens peuvent être méchants…

    Aujourd’hui ? Aujourd’hui le chaos. À en croire l’agence Reuters : « En raison de l’insécurité à Tripoli, l’ambassade américaine a été évacuée ce samedi. 70 diplomates ont été transférés en Tunisie. Pour les habitants de Tripoli, cette situation de guerre replonge la ville à l’été 2011 lorsque les insurgés anti-Kadhafi avaient repris la capitale. “On manque de fioul, depuis une semaine. Il y a une pénurie d’eau. Il n’y a plus d’eau dans les robinets. […] La différence avec 2011, c’est qu’on était sûrs qu’on n’allait pas avoir un canon sur la tête”, rapporte un habitant. »

    Dans le même temps, selon Le Parisien : « Plus de cent morts en deux semaines d’affrontement, des combats qui s’intensifient près de Tripoli et à Benghazi. […] La Libye est entrée dans un conflit d’autant plus menaçant qu’il présente des dimensions multiples, mélangeant facteurs locaux et internationaux. »

    Il est donc un peu loin, le temps où Bernard-Henri Lévy posait devant les photographes, lors du Festival de Cannes, flanqué de deux « démocrates » libyens d’opérette, affublés de lunettes noires et de keffiehs, façon Dupond et Dupont dans les aventures de Tintin au pays de l’or noir. Même silence radio chez les protagonistes de l’époque, cette UMP donnée pour être parti de gouvernement ; voire chez les socialistes d’alors, et pas seulement ceux victimes de l’ouverture sarkozyste, qui applaudissaient la politique de la canonnière.[...]

    Nicolas Gauthier

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Libye-le-bilan-BHL-Sarkozy

  • Il a tout fait pour se retenir…

     Mais le responsable des réfugiés palestiniens pour l’ONU n’a pas pu.

    (Suite au nouveau bombardement d’une école dans la bande de Gaza)

    http://www.contre-info.com/