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géopolitique - Page 718

  • Alain de Benoist L’Europe ne pourra se faire que contre les Etats-Unis !

    Après la chute du Mur de Berlin, les États-Unis sont devenus une « hyperpuissance ». Où en est aujourd’hui la puissante Amérique, entre crises financières et guerres erratiques ?

    Le débat sur le « déclin américain » a été lancé aux États-Unis dès la fin des années 1980, par Paul Kennedy, dont le livre (Naissance et déclin des grandes puissances) est aujourd’hui célèbre dans le monde entier. Beaucoup de ceux qui partagent son point de vue raisonnent à partir de l’adage selon lequel « tout Empire périra ». Les États-Unis n’ont pourtant jamais créé un véritable Empire, mais une zone d’influence, ce qui n’est pas la même chose. Les alliés y sont considérés comme des vassaux, les ennemis comme des figures du Mal (le dernier en date étant Vladimir Poutine). Ces dernières années, la montée en puissance des pays émergents, à commencer par la Chine, le bilan catastrophique des guerres en Irak et en Afghanistan, l’affaiblissement du système du dollar, aujourd’hui ouvertement contesté par les Chinois et les Russes, l’accumulation depuis Reagan de déficits d’une ampleur encore jamais vue, voire l’évolution démographique (la population d’origine européenne ne représente déjà plus qu’une minorité des naissances), ont donné une certaine crédibilité à cette thèse. Cela dit, les États-Unis sont encore la principale puissance du monde, d’autant que la mondialisation crée un environnement favorable au développement de leur « soft power », théorisé en 1990 par Joseph Nye dans Bound to Lead.

    Le fait que l’Amérique du Nord soit la seule nation au monde à avoir vu le jour à la suite d’un génocide peut-il expliquer sa psychologie si spécifique et l’idée que certains Américains puissent se faire de cette « destinée particulière » ?

    J’ai plutôt l’impression que c’est, à l’inverse, cette psychologie qui explique l’extermination méthodique des Indiens. La mentalité américaine est marquée par une conception économique et commerciale du monde, par l’omniprésence des valeurs bibliques et par l’optimisme technicien. Les États-Unis ont une histoire courte, qui se confond avec celle de la modernité ; la civilisation américaine est une civilisation qui se déploie dans l’espace plus qu’elle ne se déploie dans le temps. Au cours de leur brève histoire, les États-Unis n’ont connu qu’un seul grand modèle politique, pratiquement inchangé depuis les origines – d’où leur conformisme (Céline, en 1925, parlait de la « platitude accablante de l’esprit USA »). La pensée des Pères fondateurs est pour l’essentiel inspirée de la philosophie des Lumières, qui implique le contractualisme, le langage des droits et la croyance au progrès. Christopher Lasch dit à juste titre « qu’aux États-Unis, la suppression des racines a toujours été perçue comme la condition essentielle à l’augmentation des libertés ». Les États-Unis sont nés d’une volonté de rupture avec l’Europe. Tocqueville écrivait : « Les passions qui agitent les Américains sont des passions commerciales, non des passions politiques. Ils transportent dans la politique les habitudes du négoce ». La « démocratie en Amérique » n’est que le règne d’une oligarchie financière.

    Mais les premiers immigrants entendaient aussi créer une société nouvelle qui serait susceptible de régénérer l’humanité entière. Ils ont voulu fonder une nouvelle Terre promise qui pourrait devenir le modèle d’une République universelle. Ce thème biblique, qui est au centre de la pensée puritaine, revient comme un véritable leitmotiv dans toute l’histoire des États-Unis. Il constitue le fondement de la « religion civile » et de l’« exceptionnalisme » américains. Dès 1823, James Monroe avait placé sous le signe de la Providence la première doctrine américaine en matière de politique étrangère. Interventionnistes ou isolationnistes, pratiquement tous ses successeurs adopteront la même démarche. Et c’est aussi la théologie puritaine du « Covenant » qui inspire la doctrine de la « destinée manifeste » (Manifest Destiny) énoncée par John O’Sullivan en 1839 : « La nation d’entre les nations est destinée à manifester à l’humanité l’excellence des principes divins […] C’est pour cette divine mission auprès des nations du monde… que l’Amérique a été choisie ». Autrement dit, si Dieu a choisi de favoriser les Américains, ceux-ci ont du même coup le droit de convertir les autres peuples à leur façon d’exister, qui est nécessairement la meilleure.

    Les « relations internationales » ne signifient alors rien d’autre que la diffusion à l’échelle planétaire du mode de vie américain. Représentant le modèle à la perfection, les Américains n’ont pas besoin de connaître les autres. C’est aux autres d’adopter leur façon de faire. On ne peut s’étonner, dans ces conditions, que les déboires rencontrés par les États-Unis dans leur politique extérieure résultent si souvent de leur incapacité à imaginer que d’autres peuples puissent penser différemment d’eux. En fait, pour beaucoup d’Américains, le monde extérieur (le « rest of the world ») n’existe tout simplement pas, ou plutôt il n’existe que pour autant qu’il s’américanise, condition nécessaire pour qu’il devienne compréhensible.

    Le plus frappant chez les Américains, c’est leur incontestable capacité de rebond…

    Cette capacité de rebond s’explique à la fois par le fait que les Américains n’ont pas d’états d’âme sur la valeur de leur modèle, par l’omniprésence de la violence dans leur culture, et aussi par le fait qu’ils n’ont pas subi au XXe siècle les abominables saignées qu’ont subies les Européens. Les États-Unis ont eu 117.000 morts pendant la Première Guerre mondiale (1,7 million pour la France), 418.000 morts pendant la Deuxième (au moins neuf millions pour l’Allemagne), environ 40.000 au Vietnam, soit au total moins que les pertes humaines enregistrées lors la guerre de Sécession. Les États-Unis ne doivent pas être sous-estimés, non seulement parce que leurs moyens restent considérables, mais parce qu’ils n’ont pas été vidés de leur énergie. Il n’en reste pas moins que, de même que les États-Unis sont nés d’un refus de l’Europe, l’Europe ne pourra se faire que contre les États-Unis.

    source : Boulevard Voltaire 

    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EupypZkyApRejlGJjx.shtml

  • Israël et l'Arabie saoudite : une alliance forgée dans le sang des Palestiniens

     

    Ex: http://zejournal.mobi

     

    Cette alliance israélo-saoudienne est forgée dans le sang, le sang palestinien, le sang, ce dimanche, de plus de 100 victimes dans Shejaiya, écrit David Hearst.

     

    L'Arabie saoudite est dirigée par une clique de vieillards cacochymes, dignes représentants d'une caste qui s'accapare la rente pétrolière et se maintient au pouvoir par tous les moyens...

     

    Il y a beaucoup de mains derrière l'attaque de l'armée israélienne sur la bande de Gaza. L'Amérique n'est pas malheureuse de voir le Hamas devoir supporter tant de coups. Alors que les images des scènes de carnage dans les rues de Shejaiya venaient d'être diffusées, John Kerry a déclaré sur ??Meet NBC le même jour qu'Israël avait le droit de se défendre, et l'ambassadeur américain Dan Shapiro a déclaré sur la chaîne israélienne Canal 2 que les États-Unis feraient en sorte que les forces modérées soient [après le conflit] dominantes dans la bande de Gaza, ce qui veut dire [qu'Israël amènerait dans ses fourgons] l'Autorité palestinienne.

     

    L'Égypte n'est pas non plus écrasée de douleur. Son ministre des Affaires étrangères Sameh Shoukry a tenu le Hamas pour responsable de la mort des civils, après que le mouvement ait rejeté le cessez le feu [concocté par l'Égypte et Israël et totalement à l'écart du Hamas - NdT].

     

    Un troisième partenaire non déclaré dans cette alliance contre nature a cependant donné un feu-vert à Netanyahu, le couvrant à l'avance pour une opération militaire d'une telle férocité. Nous ne parlons pas d'un allié aussi impuissant que les États-Unis, car cette autorisation ne peut venir que d'un État arabe.

     

    L'attaque sur Gaza a été lancée avec une approbation royale saoudienne.

     

    Ce mandat royal n'est rien de moins qu'un secret de polichinelle en Israël et l'ex-ministre de la défense comme celui qui est en fonction en parlent de façon très ouverte. L'ancien ministre israélien de la Défense Shaul Mofaz a surpris le présentateur sur Canal 10 en disant qu'Israël devait attribuer un rôle à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis dans la démilitarisation du Hamas. Interrogé sur ce qu'il entendait par là, il a ajouté que des fonds de l'Arabie saoudite et des Émirats devraient être utilisés pour reconstruire Gaza une fois le Hamas anéanti.

     

    Amos Gilad, homme-clé au ministère israélien de la défense dans les relations avec l'Égypte de Moubarak et aujourd'hui directeur du département israélien des relations politico-militaires, a déclaré récemment à l'universitaire James Dorsey : « Tout est souterrain, rien n'est public, mais notre coopération sécuritaire avec l'Égypte et les États du Golfe est unique. C'est la meilleure période de sécurité et de relations diplomatiques avec les pays arabes ».

     

    Les félicitations sont réciproques. Le roi Abdallah a fait savoir qu'il avait téléphoné au président Abdel Fattah El-Sisi pour approuver une initiative égyptienne de cessez-qui n'avait même pas soumise au Hamas, ce qui a incité des analystes cités par le Jerusalem Post à se demander si un cessez-le feu avait été sérieusement proposé.

     

    Le Mossad et les responsables saoudiens du renseignement se réunissent régulièrement. Les deux côtés se sont concertés lorsque l'ancien président égyptien Mohamed Morsi était sur ??le point d'être déposé en Égypte, et ils sont main dans la main en ce qui concerne l'Iran, à la fois dans la préparation d'une attaque israélienne qui traverserait l'espace aérien saoudien, et dans le sabotage du programme nucléaire.

     

    Il y a même été dit de bonne source que les Saoudiens financent l'essentiel de la très coûteuse campagne d'Israël contre l'Iran.

     

    Pourquoi l'Arabie Saoudite et Israël font-ils à ce point bon ménage ? Pendant des décennies, les deux pays éprouvaient une sensation identique quand ils regardaient autour d'eux : la peur. Leur réaction a été similaire. Chacun sentait qu'ils ne pouvaient se prémunir contre ses voisins en les envahissant (Liban, Yémen) ou par le financement de guerres et coups d'État (Syrie, Égypte, Libye). Ils ont des ennemis ou rivaux en commun : l'Iran, la Turquie, le Qatar, le Hamas dans la bande de Gaza, et les Frères musulmans ailleurs. Et ils ont des alliés communs : les lobbys militaro-industriels américains et britanniques, l'homme fort du Fatah et l'atout des États-Unis Mohammed Dahlan qui a essayé autrefois de prendre le contrôle de Gaza et qui serait probablement prêts à le faire à nouveau.

     

    La différence aujourd'hui, c'est que pour la première fois dans l'histoire de leurs deux pays, une coordination militaire a été mise en place. Le prince Turki, neveu du roi Abdallah, est le visage public de ce rapprochement rendu visible par la publication d'un livre sur l'Arabie écrit par un universitaire israélien. Le prince s'est rendu à Bruxelles en mai pour rencontrer le général Amos Yadlin, l'ex-chef du renseignement israélien qui a été inculpé par un tribunal en Turquie pour son rôle dans l'abordage du Mavi Marmara.

     

    On pourrait faire valoir qu'il n'y a rien de sinistre dans l'implication du prince Turki dans le débat israélien et que ses motivations sont à la fois paisibles et louables. Le prince est un fervent partisan d'une initiative de paix proposée par le roi saoudien Abdallah. L'Initiative de paix arabe soutenue par 22 États arabes et 56 pays musulmans aurait effectivement été une base pour la paix si Israël ne l'avait pas ignoré il y a quelques 12 ans.

     

    Le prince Turki est très lyrique sur les perspectives de paix dans un article publié par Haaretz. Il y écrit : « Et quel plaisir ce serait d'être en mesure d'inviter non seulement les Palestiniens mais aussi les Israéliens que j'allais rencontrer de venir me rendre visite à Riyad, où ils pourraient alors visiter ma maison ancestrale dans Dir'iyyah, qui a souffert aux mains de Ibrahim Pacha le même sort qu'a subi Jérusalem aux mains de Nabuchodonosor et des Romains ».

     

    C'est les moyens utilisés, pas la fin en soi qui exposent le véritable coût humain de ces alliances. La promotion par le prince Turki de l'Initiative de paix arabe se fait au prix de l'abandon par le royaume de son soutien historique à la résistance palestinienne.

     

    L'analyste saoudien Jamal Khashogji fait ce même constat quand il parle en langage codé du nombre d'intellectuels qui attaquent la notion de résistance : « Malheureusement, le nombre de ces intellectuels ici en Arabie Saoudite est plus élevé que la moyenne. Si une telle tendance se poursuit, elle va détruire la louable prétention du royaume d'avoir soutenu et défendu la cause palestinienne depuis l'époque de son fondateur, le roi Abd Al-Aziz Al-Saoud ».

     

    La paix serait en effet la bienvenue pour tout le monde, et surtout pour Gaza en ce moment. Mais les moyens par lesquels les alliés d'Israël en Arabie saoudite et l'Égypte veulent y arriver, en encourageant Israël à donner au Hamas un coup fatal, amènent à douter de ce qui se trame vraiment. Le père de Turki, le roi Faisal bin Abdulaziz se retournerait dans sa tombe s'il voyait ce que son fils fait en son nom.

     

    Cette alliance israélo-saoudienne est forgée dans le sang, le sang palestinien, le sang, ce dimanche, de plus de 100 victimes dans Shejaiya.

     

    Source : David Hearst

     

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/07/23/israel-et-l-arabie-saoudite-une-alliance-forgee-dans-le-sang-des-palestinie.html

     

  • Irak : les Etats-Unis partagent une lourde responsabilité

    Communiqué de l’Action française :

    "Alors qu’Abou Bakr Al-Baghdadi, le chef djihadiste qui se prétend le « calife Ibrahim », a menacé de mort les chrétiens d’Irak, notamment de Mossoul, s’ils se ne convertissaient pas à l’islam ou ne quittaient pas le territoire du prétendu califat,...

    ...l’Action française dénonce avec consternation le manque de réactivité du gouvernement français et de la communauté dite internationale devant ce que le conseil de sécurité de l’ONU a qualifié à juste titre de possible « crime contre l’humanité » dont les auteurs devront « rendre des comptes ».

    Il n’en reste pas moins que la situation actuelle, qui a vu en vingt ans chuter de moitié la population chrétienne d’Irak, où elle est chez elle depuis les origines du christianisme, est principalement due à la politique américaine dans la région qui a visé, comme en ex-Yougoslavie, à favoriser délibérément les islamistes aux dépens de la stabilité et de l’entente entre toutes les communautés.

    L’Action française estime donc que les dirigeants américains et ceux des Etats complices de cette politique attentatoire à la paix partagent une lourde responsabilité dans ce « crime contre l’humanité » et devront être jugés aux côtés de ceux qui l’ont directement exécuté."

    Michel Janva

  • Les Cristeros de Mossoul (Présent n° 8152)

    Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve (PS) a fait très fort dans le sectarisme républicain de gauche dont les gens de sa famille politique sont coutumiers. Le ministre français, dans un tweet (rapidement retiré) a manifesté sa « solidarité pour les enfants de Gaza, les Chiites de Mossoul et les jeunes Syriens ». Oubliant ou balayant au passage les chrétiens d’Irak. En réponse, l’écrivain Christian Combaz s’est fendu d’une excellente lettre ouverte dans laquelle il le sèche sur place, en beauté.

    Le tweet de Bernard Cazeneuve

    Le tweet de Bernard Cazeneuve

    Lisez-la en entier sur le site Figarovox, elle vaut le coup de clic : « Visiblement quand on est Républicain à votre manière on n’honore que le malheur musulman, servilement, au moment où des milliers de Chrétiens fuient la ville de Mossoul après avoir été placés devant le choix de l’abjuration ou de l’exil ».

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  • Nazaréen !

    Communiqué du député Gilbert Collard :

    "En Irak, à Mossoul, en ce moment, dans ce drôle d’été des haines et des guerres, les djihadistes exterminent des chrétiens, nos frères d’âme, seuls au monde dans les vacances de l’imprévisible, et cela en toute impunité, en toute indifférence des consciences, des micros, des caméras, des sermonneurs en onde. C’est ici, un jour ce sera là, il en est ainsi des horreurs qu’on laisse faire et qui sonnent le glas sans qu’on l’entende.

    L’ONU dénonce un crime contre l’humanité ! Quelle humanité ? Elle ne préoccupe personne, c’est une humanité humble, silencieuse, massacrée, persécutée, humiliée : même une partie des chrétiens est en vacances, même les belles âmes habituellement prolixes se taisent, occupées, sans doute, à préparer les indignations de la rentrée, un petit billet par ci, une petite chronique par-là, un bon point ici, un mauvais point là, un fasciste ici, un raciste là. Et les républicains toujours en train de républicaniser que font-ils à l’image de Bernard Cazeneuve le républicain d’office des sacristies médiatiques où il récite ses patenôtres républicains ? Un tweet ainsi rédigé, puis effacé : « Quand on est républicain, on ne distingue pas entre les enfants de Gaza, les chiites de Mossoul et les jeunes syriens. » Et les chrétiens persécutés, les milliers qui fuient Mossoul, le républicain, il s’en moque, il les oublie !

    En application de la charia le « califat » impose des choix inhumains aux chrétiens : partir en abandonnant tout, payer l’impôt des dhimmis, les non-musulmans en pays islamique, les inférieurs, se convertir ou mourir « par le glaive » ! Les stigmates de l’épouvante se répètent, différents selon les victimes, mais toujours les bourreaux ont les mêmes manies, marquer l’autre d’une étoile, d’une lettre, d’un repérage dont le chasseur d’humain a besoin pour loger sa proie. Sur chaque maison de chrétien, les assassins tracent un N pour « Nazaréen ». Les maisons délaissées par les fuyards ou les morts sont saisies par l’État islamique. Cette persécution s’étendrait à la banlieue d’Alep en Syrie et à celle de Bagdad en Irak, occupée par les factions islamiques. Et dire qu’on a tué les tyrans…

    Que faire? Impuissance des droits de l’homme quand l’homme ne compte pas dans le commerce médiatique et commercial. On pourrait au moins crier ! Non, même pas, plus de voix, aphonie des cordes vocales des pendus à la potence des peuples persécutés. Il est où BHL ? Ils sont où les professeurs de morale politique ? Pardon pour ces quelques lignes inutiles, mais que faire ? Que faire ?
    Se taire c’est se terrer. Au moins, crions ! Faisons honte au silence. On tue plus tranquillement avec un silencieux…"

    Michel Janva

  • La haine à l’état pur ou l’appel au génocide de la Palestine

    Jacques Kupfer, membre de l’Organisation sioniste mondiale et du Bétar et co-président du Likoud Mondial a écrit un texte à peine croyable. Il faut le lire pour bien saisir l’état d’esprit des sionistes et ainsi bien comprendre la situation à Gaza. Nous savions déjà que des juifs se délectaient en venant assister le soir au bombardement de Gaza avec pop corn et chaises de jardin (voir ici), mais ce texte confirme la haine profonde de nombreuses personnalités politiques juives. Nous avons souligné les passages les plus ahurissants. A noter que le texte n’a suscité aucune indignation…

    « La protection divine dont nous bénéficions, le génie de la technologie juive du « Dôme d’Acier » et le courage de nos soldats ne peuvent compenser ni remplacer une détermination politique qui semble faire défaut et une direction gouvernementale faible.

    Nous parlons en hébreu à des barbares criminels qui ne comprennent que l’arabe. Les 150 à 200 missiles quotidiens lancés par le Hamas sur Israël sont destinés à tuer. Le commando maritime des terroristes arabes qui a tenté de pénétrer sur le territoire israélien, était destiné à tuer. Pour ces fanatiques du Coran, peu importe qu’ils tuent mais de préférence leurs tirs sont dirigées sur des villes où les femmes, les enfants et civils risquent d’être atteints.

    Dans cette bande de Gaza où sont distribuées des friandises pour célébrer un drame en Israël, où les enfants sont éduqués dans la haine la plus féroce par des maîtres musulmans fanatiques, où les programmes télévisés exaltant le meurtre des Juifs, où la population a voté unanimement pour le Hamas, où les défilés militaires sont quotidiens avec des volontaires pour devenir « martyrs », je ne vois pas de « civils innocents » mais des ennemis à éliminer.

    C’est pourquoi, j’aimerais que l’on m’explique pourquoi nous avons laissé le temps aux terroristes de Gaza de se procurer ou de fabriquer des milliers de missiles sans intervenir. J’aimerais comprendre pourquoi encore aujourd’hui nous envoyons par le poste-frontière de la nourriture et des biens d’équipement dans la bande de Gaza.

    Pourquoi nous envoyons des centaines de milliers de tracts et d’appels téléphoniques pour dire à l’ennemi d’abandonner ses maisons avant le bombardement.

    Si je dois choisir entre le fait de détruire tous les missiles et de laisser vivant ceux qui les envoient, je préfère que les missiles rouillent sur place mais qu’il n’y ait plus personne pour les manier.

    Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. À juste titre. Lorsque les États-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique. À juste titre. Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza.

    Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémissements.

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  • Dhimmitude : pas seulement à Mossoul

    Lu ici :

    • "Le 6 juin, un État islamique "auto-proclamé" s'empare de Mossoul (Irak). Le 16 juillet, il décrète, avec hauts parleurs et minarets,
    • que les chrétiens de Mossoul ont à choisir entre trois possibilités :
    • - soit de se convertir à l'Islam,
    • - soit de payer la jiziah (impôt d'assujettissement imposé aux dhimmis),
    • - soit d'être tués "par l'épée" s'ils ne partent pas.
    • Leurs maisons sont "taguées" avec un "N" (nazaréen !).
    • Les chrétiens qui n'étaient pas encore partis (entre 100 et 200 familles… ils étaient 100000 il y a dix ans !) ont quitté la ville précipitamment. Ce qui n'a pas empêché qu'ils soient molestés aux barrages en sortant de la ville. Certains ont été pillés, frappés, dépouillés de leurs argent, bijoux, téléphones portables. Des passeports ont été déchirés… [...]

    Où sont les réactions des organismes officiels de l'islam ? Entend-on la voix des musulmans "modérés" ?  En fait l'épuration de "Mossoul" est tout à fait conforme aux "us et coutumes" de l'islam. Entre la conversion forcée et l'élimination physique ou l'obligation de fuir, il est proposé le statut de dhimmi : celui qui n'a pas voulu se convertir, on le "protège" à condition qu'il paie un impôt spécial (jiziah) et subisse discriminations, vexations, restrictions de libertés (à géométrie variable selon que l'on a plus ou moins besoin des dhimmis…).

    Un musulman, même plus on moins modéré, ne peut pas aller franchement contre cette stratégie que l'islam applique depuis quatorze siècles en s'appuyant sur ses textes de référence. D'où ces silences.

    Ici : incubation

    Il faut savoir que cette stratégie est déjà appliquée de façon feutrée en France. Ainsi, dans certaines zones urbaines (grands ensembles, zones pavillonnaires...) où musulmans et non musulmans cohabitent, la dhimmitude se met en place en douceur. Une opération "porte à porte". Deux ou trois musulmans sonnent chez des non-musulmans avec un Coran. Proposition faite : "vous vous convertissez... en échange, nous allons vous protéger". Exactement le schéma "protection-assujettissement" de la dhimmitude."

    Michel Janva

  • L’incroyable double discours de François Hollande sur le conflit israélo-palestinien

    Le chef de l’Etat aurait-il des problèmes de cohérence pour donner la position de la France sur le conflit israélo-palestinien ?

    Quand le chef de l’Etat conseillait à Israël de se défendre par tous les moyens

    Il semblerait que François Hollande oublie un peu vite le contenu de ses communiqués de presse. Dans un communiqué publié sur le site de l’Elysée le 9 juillet intitulé « entretien avec le Premier ministre israélien », il est écrit : « Le Président de la République a eu ce soir un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benyamin NETANYAHOU (…) Il ui a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza. Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces ». Certains mots ne laissent pas indifférents. « Toutes les mesures » … dont une offensive armée ?

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