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géopolitique - Page 716

  • Israël, Palestine, la guerre et l’horreur de l’homme sans le Christ

    Le conflit israélo-palestinien est d’une extrême complexité. Il trouve son origine dans des causes historiques, raciales, nationales, ethniques, religieuses, etc… Toutes les lectures simplistes d’une telle tragédie sont les fruits d’une idéologie.

    Un petit retour en arrière honnête demande d’abord de rappeler que l’Etat d’Israël est une fabrication d’après guerre, concrétisation de l’idéologie sioniste qui se fait très pressente dés la fin de la première guerre mondiale. Mais à cette époque, la Palestine est colonie britannique, il n’est donc pas question d’y installer un état.

    La seconde guerre mondiale modifie le cours des événements : l’heure est à la décolonisation. Les persécutions subies par les juifs en Europe semble apporter un argument décisif aux sionistes : il serait nécessaire de rétablir un état juif qui puisse protéger les juifs. C’est naturellement sur Jérusalem et la terre ancestrale du peuple juif que les sionistes jettent leur dévolu.

    Un Etat, construit de toute pièce, se retrouve fondé en quelques mois sur une terre alors occupée par les Palestiniens : qu’à cela ne tienne, ceux-ci sont chassés, et s’en suivent alors différents guerres et conflits. Les Palestiniens se retrouvent aujourd’hui parqués pour la majorité dans la bande de Gaza, sans Etat et sans autre ressources que celles qui passent au compte goutte selon le bon vouloir de l’Etat hébreux.

    Le fait est qu’aujourd’hui il y a une situation réelle : des générations de juifs ont grandi en Israël, une société vit là, qui existe et qui elle aussi veut défendre ce qu’elle considère comme sa terre. Il y a là un antécédent sur lequel il est impossible de revenir de façon pragmatique. Il est vrai aussi qu’Israël continue, malgré toutes les paroles données et les différents engagements publics, de construire des colonies en territoire palestinien.

    Cette guerre qui se prolonge depuis des décennies ne peut être autre chose qu’une vaste horreur : si la guerre n’est jamais belle et si elle constitue toujours une tragédie affreuse, elle peut être menée avec plus ou moins d’honneur et de morale. Ce conflit en est totalement dénué, car les protagonistes adhèrent dans leur majorité à des religions ou des idéologies qui leur permettent toutes les extrémités.

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  • Les États-Unis entrainent le monde vers le chaos et la tyrannie pour ralentir leur déclin

    L’Empire américain est doublement engagé, au plan économique et monétaire d’une part et au plan stratégique et géopolitique d’autre part, pour tenter de ralentir son déclin, dans une entreprise systématique de destruction de ses adversaires comme des ses supposés « alliés ».

    Au plan économique et monétaire, les manipulations domestiques et internationales auxquelles se livrent les USA (via leur Federal Reserve et leurs grandes banques « too big to fail ») sur la plupart des paramètres (statistiques faussées) et des actifs (monnaie, taux d’intérêt, actions, obligations, etc. « dirigés ») ne sont plus à démontrer, de telle sorte qu’il n’y a plus un seul marché libre dans le monde entier dont on puisse connaitre précisément la situation réelle !

    Quant au plan stratégique et géopolitique, les USA, visant à empêcher toute alliance entre l’Europe et la Russie (toujours leur obsession du contrôle du « heartland » eurasien !) comme à saboter l’émergence de toute solution pacifique au Moyen Orient avant que ce soit le tour de l’Asie, installent des conflits régionaux qui nécessairement prendront suffisamment d’ampleur pour qu’ils auto-détruisent les États qui s’y laissent entrainer. [...]

    Nous ne nous prononçons évidemment pas sur le point de savoir qui a raison ou a tort dans ces conflits (les Israéliens ou les Palestiniens, les Russes ou les Ukrainiens) mais seulement sur la méthode employée par les USA pour les créer et les envenimer dans le seul but d’empêcher toute coexistence pacifique internationale selon la pratique vieille comme le monde consistant à diviser pour régner.

    D’ailleurs, les USA se moquent évidemment des Israéliens comme des Ukrainiens, qui ne sont que des pions sur leur échiquier, ce qu’ils visent c’est la déstabilisation la plus radicale possible et par tous moyens de l’ensemble des pays arabes du Moyen Orient et de la Russie, en grande partie pour éviter de perdre leur contrôle direct ou indirect des ressources gazières et pétrolières internationales qui sonnerait le glas de leur pétrodollar.

    Ce qui n’est pas nouveau puisque les guerres, les dissimulations et les provocations américaines (qui ont tué des centaines de milliers de personnes) en Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Soudan, ex-Yougoslavie, etc., ont amplement démontré tout cela. Sans oublier l’intérêt plus récemment manifesté par les USA de faire cesser les achats de gaz et de pétrole russes par l’Union européenne, qui pourrait alors constituer un nouveau marché pour les exportateurs de gaz et de pétrole de schistes US permettant ainsi de rentabiliser cette technique qui ne l’est pas encore, tout en accroissant la dépendance globale de l’Europe vis-à-vis des USA et en renchérissant très fortement le coût de l’énergie en Europe (ce qui la fera se tenir « tranquille » et permettra ensuite à Washington de s’occuper du « cas » chinois !).[...]

    Il n’y a rien à attendre de l’ONU, de l’OSCE et autre « machin » (pour reprendre l’expression gaullienne) qui ne servent à rien dans la prévention ou la résolution des conflits puisque, comme la plupart des autres organisations internationales (FMI, Banque mondiale, etc.), elles sont alignées sur les USA (sur le territoire desquels elles sont généralement installées et qui payent l’essentiel de leur budget ou bien obtiennent la majorité de leurs droits de vote).

    Nous allons donc assister à de plus en plus de coups tordus [...] et au développement de conflits de toutes natures dans l’ensemble Afrique, Moyen Orient, Balkans, Caucase, Europe, Russie, dont les USA espèrent rester relativement indemnes puisque leur « pays-continent » largement sanctuarisé (sauf du terrorisme international) en est suffisamment éloigné. Mais qui nécessairement provoqueront chez eux une rechute en récession, laquelle est probablement à leurs yeux secondaire par rapport au risque de perdre leur hégémonie mondiale.

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  • Un pilote ukrainien avoue avoir abattu le Boeing malaisien

    L'information est parue dans la presse allemande. Le pilote ukrainien du Su-25 a admis hier avoir abattu l'avion avec son canon.

    Michel Janva

  • Vers une possible annexion de 44 % du territoire de Gaza

    Les « Forces de défense israéliennes » (sic) préviennent les habitants de Gaza qu’ils vont bombarder leur quartier. Ceux-ci abandonnent tout et cherchent refuge où ils peuvent. Parfois dans des bâtiments gérés par les Nations unies (UNRWA).

    Les chars des « Forces de défense israéliennes »(sic!!) viennent alors les attaquer à nouveau et les repousser plus loin.

    Au 25 juillet 2014 (c’est-à-dire 43 jours après l’enlèvement de trois jeunes Israéliens attribué sans preuve par le gouvernement Netanyahu au Hamas et revendiqué par le seul Émirat islamique), les « Forces de défense israéliennes » ont déclaré inhabitable 44 % du territoire de Gaza.

    Plus de 1,5 million de personnes s’entassent sur les 158 km² qu’Israël n’a pas encore attaqués. La densité y avoisine les 10 000 habitants au km², soit la plus importante au monde.

    Initialement lancée par le général Moshe Yaalon, devenu ministre de la Défense, pour « déraciner le Hamas » , l’opération pourrait changer d’objectif. Une partie des dirigeants israéliens entend en finir avec le problème palestinien en expulsant la majorité de la population vers l’Égypte et la Jordanie et en annexant partiellement, voire totalement Gaza. Si ce clan l’emportait à Tel-Aviv, Israël pourrait donc annexer aujourd’hui sans difficulté 44 % du territoire de Gaza.

    Source : Réseau Voltaire

  • Le prétexte d’Israël pour bombarder Gaza est un mensonge…

    Malheureusement ça n’a rien d’étonnant… Leur cynisme n’a pas de limite. Même  l’histoire de la cellule autonome du Hamas ne semble pas tenir la route compte tenu que les seuls à avoir revendiqué le meurtre des trois jeunes juifs ne sont ni plus ni moins qu’un groupe de djihadistes liés … à l’Etat Islamique… (voir ici)

    Est-ce que le Hamas est bien derrière le kidnapping et l’assassinat de trois adolescents israéliens au mois de juin? Quand leurs corps avaient été retrouvés, le premier juillet, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait promis de « faire payer le Hamas ». Le premier bombardement de la bande de Gaza avait suivi peu après. Ce lundi, le conflit a déjà fait 1.030 morts.Mais le Hamas, qui a toujours nié sa culpabilité, pourrait ne pas être impliqué dans le kidnapping. Le porte-parole de la police israélienne a déclaré à un journaliste de la BBC que les responsables étaient définitivement une « cellule isolée », affiliée au Hamas mais n’agissant pas à leurs ordres.

    Le journaliste de la BBC explique également quele Hamas revendique toujours ses actions, y compris les plus violentes, ce qui n’a pas été le cas cette fois-ci. Et, comme le rappelle Rue89, le Hamas était le mois dernier en pourparlers avec le parti laïque du Fatah…Donc plutôt dans une logique de modération.

    Source :BFM

    http://www.contre-info.com/

  • Fortaleza : le Bretton Woods du pauvre

    Par Jean-Pierre Béguelin, ancien économiste au sein de la Banque nationale suisse, ancien économiste en chef de la banque Pictet & Cie (Suisse)

    À Fortaleza et contrairement à l’avis de beaucoup, le récent sommet des BRICS a tout au plus accouché d’un «Bretton Woods» du pauvre.

    À Fortaleza, le récent sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) vient de créer une banque de développement, la NDB (New Development Bank ou Nouvelle banque de développement) à laquelle il a ajouté un mécanisme d’entraide sur le change, le CRA (Contigency Reserve Arrangement, quelque chose comme Accord d’aide monétaire d’urgence en français), quasiment un «Bretton Woods bis» pour de nombreux commentateurs.

    Si, grâce à l’air conditionné, les politiciens réunis dans la station balnéaire brésilienne ont certainement moins souffert de la chaleur que les hauts fonctionnaires isolés dans les montagnes du New Hampshire il y a 70 ans, les résultats des deux conférences ne sont cependant pas comparables et les institutions nouvellement nées ne semblent pas appelées de longtemps à concurrencer sérieusement celles situées à Washington, 19th street.

    D’abord, un jour – deux, tout au plus pour ceux d’entre eux qui aiment le football – leur a suffi pour aboutir alors que les experts négocièrent pendant plus de trois semaines dans le palace blanc au toit rouge des White Mountains. Ensuite, ils n’ont certainement pas bouleversé de fond en comble le régime des paiements internationaux comme l’avait fait Keynes et White en 1944. Enfin, ils n’ont fait que copier partiellement, et sur une petite échelle, des institutions qui ont pour la première fois vu le jour au pied du mont Washington.

    C’est que les banques de développement multilatérales, qui ressemblent presque toutes comme deux gouttes d’eau à la Banque mondiale – officiellement, rappelons-le, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement – leur grand-mère septuagénaire, sont déjà une quinzaine dans le monde. Nombre d’entre elles rendent d’ailleurs de très utiles services.

    Leurs actionnaires sont en général des pays souverains, déléguant chacun un Gouverneur à leur Assemblée générale, certains pouvant être représenté dans leur Conseil d’administration, le tout étant mené effectivement par un Directeur général et ses adjoints, l’ensemble de ces droits et devoirs résultant de négociations presque toujours longues et byzantines.

    Il en est sans doute allé de même pour la nouvelle banque, même si celle-ci ne compte pour l’instant que cinq actionnaires. Son siège central sera à Shanghai, un sous-siège à Johannesburg; elle n’aura pas moins de trois présidents: un Russe pour les gouverneurs, un Brésilien pour les administrateurs et un Indien pour couronner le tout, ce qui fait tout de même beaucoup pour un si petit nombre d’actionnaires, d’autant qu’on ne sait pas encore – tout moins c’est le cas pour votre serviteur – qui en sera le futur Directeur général.

    Une même complication existe quant à la répartition et au versement des fonds propres, un point toujours délicat dans ce type d’institution multilatérale. Contrairement aux nombreux titres de la presse, le capital-action de la NDB ne s’élèvera pas à 100 milliards de dollars – c’est là le maximum autorisé – mais à la moitié seulement, soit 50 milliards, répartis également entre les cinq pays fondateurs.

    En outre, le 80% de ce montant – 40 milliards – sera laissé sous forme de garanties des actionnaires si bien que seuls 10 milliards seront versés en devises convertibles, ces versements devant être échelonnés sur sept ans. Chaque partenaire devra donc virer annuellement 286 millions de dollars à la banque, une part infime de ses réserves de change pour la Chine, entre 0,7 et 1‰ des leurs pour la Russie, l’Inde et le Brésil, mais 5‰ tout de même pour l’Afrique du Sud, l’égalité des droits de vote revenant relativement cher pour une petite économie.

    Ainsi, la NDB ouvrira ses portes avec seulement 1,4 milliards de dollars en caisse, mais cela ne l’empêchera pas de commencer à opérer. C’est qu’une banque de développement finance la très grande majorité de ces prêts non pas sur ses fonds propres, mais en empruntant, essentiellement sous la forme d’obligations à moyen et long terme, sur les divers marchés financiers internationaux, y compris en Suisse.

    En 2012, par exemple, la CAF – la banque de développement latino-américaine dont tous les actionnaires, sauf l’Espagne, sont des pays émergents de la région, soit une constellation proche de la NDB – a émis pour 2,7 milliards de dollars d’obligations dans diverses devises, dont le quart sur le marché suisse. Elle place d’autant plus facilement ses emprunts qu’elle est notée AA ou équivalent parce qu’elle est bien gérée et depuis longtemps et bien qu’aucun de ses actionnaires ne dépasse la note BBB, huit d’entre eux n’étant même plus «investment grade», c-à-d. suffisamment sûrs pour être recommandés aux placeurs prudents.

    En ira-t-il de même avec la nouvelle banque des BRICS? Probablement oui car, malgré son très jeune âge, tous les spécialistes sont persuadés que le gouvernement chinois fera tout pour conserver le renom de cette institution.

    C’est d’ailleurs vraisemblablement en partie pourquoi le sommet de Fortaleza a créé simultanément le CRA. Quelle que soit sa forme exacte, ce mécanisme d’entraide est un réseaux mutuels de lignes de crédits en devises pour un montant total de 100 milliards de dollars, à raison de 41 milliards pour la Chine, de 5 milliards pour l’Afrique du Sud et de 18 milliards pour chacun des trois autres pays.

    Pékin est ainsi certain qu’en cas de très grandes difficultés chacun de ses quatre partenaires pourra honorer sa garantie à la NDB, quitte à lui prêter les devises nécessaires pour ce faire. Fait piquant à noter, pour les décisions du CRA, les votes ne seront pas égaux, mais proportionnels au fonds mis dans le pool, soit un système proche de celui de Bretton Woods si décrié par certains.

    On oublie en effet trop souvent pourquoi le FMI et la Banque mondiale sont, à côté du Conseil de sécurité, les seules institutions de l’ONU où chaque pays n’a pas le même droit de vote quelle que soit sa taille. C’est que cette égalité est fort dangereuse dans un organisme qui, à l’instar du Fonds ou de la Banque, accorde des crédits à ses membres, le poids des petits débiteurs potentiels pouvant très facilement pousser les créanciers à trop s’engager, d’où le système des quotas instauré en 1944.

    Dans un tel système, la répartition des votes entre pays membres peut devoir s’adapter à l’évolution et à la richesse des économies, mais pas le principe fondamental qui est sain en lui-même.

    Il est ainsi amusant de voir que ce dernier a été réintroduit par la bande dans le «Bretton Woods bis» de Fortaleza, ce qui rassure dans un sens quant à la solidité future des institutions naissantes, d’autant que toutes ces procédures se réfèrent toujours au dollar US, qui reste ainsi et plus que jamais la monnaie véhiculaire mondiale de prédilection, même si nombreux sont ceux qui le vouent aux gémonies.

    Mais on a souvent besoin d’un plus grand que soi…

    Le Temps

    http://fortune.fdesouche.com/349537-fortaleza-le-bretton-woods-du-pauvre#more-349537

  • Mossoul : les jihadistes obligent les habitants à leur offrir leurs jeunes filles

    Le Père Anis Hanna, dominicain, dresse un bilan détaillé de la situation à Mossoul au 28 juilleExtraits :

    "Lundi 28 juillet 2014 c’est le ‘aïd el-fitr (fête de la rupture du jeûne), la fin du Ramadan. Ce n’est pas une grande joie pour les habitants de Mossoul car les nouvelles lois de l’Etat islamique seront appliquées et sans que le peuple puisse donner son avis.

    Des familles musulmanes quittent régulièrement la ville de Mossoul. Ces gens racontent ce qui se passe sur place. Un avocat qui s’occupait des propriétés immobilières des archevêchés de Mossoul n’a pas caché sa peur personnelle. Il raconte le drame que vivent les habitants de Mossoul, surtout les modestes gens, les modérés, les intellectuels, avocats, médecins, lettrés, professeurs, etc.

    Actuellement, les musulmans de Mossoul sont tous de confession sunnite car les chiites ont pris la fuite de peur d’être massacrés par l’EIIL. Les chrétiens ont été dépouillés et expulsés. Tous les habitants de Mossoul ont été informés des nouvelles lois et de toutes les informations provenant du quartier générale de l’EIIL à partir des mosquées, lieux privilégiés que l’Etat islamique possède.

    Parmi les nouvelles lois, les hommes et les femmes seront interdits de s’habiller à l’occidentale. Les pantalons sont interdits et toute mode occidentale interdite. Les hommes s’habilleront à la manière afghane, d’une sorte de chemise longue jusqu’aux genoux et d’un sarwal (ou sarouel, sorte de pyjama). Ils devront se laisser pousser la barbe et se raser la tête et les moustaches.

    Quant aux femmes qui n’ont plus le droit de travailler à l’extérieur de leur maison, elles doivent être voilées de la tête aux pieds. Et si jamais une femme désire sortir de chez elle, un homme de sa famille doit l’accompagner, sinon elle n’a pas le droit d’être dehors.

    Les magasins vendant de l’alcool, les salons de coiffure, de beauté, les magasins de produits de beauté sont désormais interdits. La télévision ne peut plus diffuser ni des programmes culturels, ni des comédies. Pas de chaînes télévisées, pas de chanson ni de musique, pas de théâtre, pas d’artistes, ni de poètes. Bref, tout art est interdit. Aucune place pour les artistes dans l’Etat islamique de Mossoul! Un de mes amis de faculté, Wathiq, a été mis à mort avec d’autres personnes parce qu’ils travaillaient pour une chaîne de télévision à Mossoul.

    En outre, l’État islamique a aboli le système judiciaire de la ville.C’est la loi de la charia qui désormais vaut.

    Pire encore, les mariages forcés. Les jihadistes de l’Etat islamique obligent les habitants de Mossoul de leur offrir leurs jeunes filles. Les parents doivent obéir sans poser de question ; les jeunes filles ne doivent absolument pas donner leur avis.

    [...]Après avoir détruit la statue de la très sainte vierge Marie qui surplombait l’évêché des Chaldéens, les terroristes de l’Etat islamique ont incendié l’archevêché des Syriaques Catholiques avec tout ce qu’il contenait. Ils ont mis la main sur la très belle église de saint Ephrem des Syriaques Orthodoxes et ils l’ont convertie en mosquée, après l’avoir profanée et dépouillée de tous les objets sacrés. Ils ont pris le monastère des saints martyrs Bihnam et Sarah. Ils ont chassé les moines qui y vivaient. Les moines sont sortis seulement avec leurs vêtements. Le couvent saint Georges (Mar Guéwargues) au nord de Mossoul a été pris par les terroristes.

    Mais les terroristes ne s’arrêtent pas là. Ils détruisent aussi lesmosquées chiites. Trois mosquées chiites ont été dynamitées.

    Et ce qui est très étrange aux yeux des habitats sunnites de Mossoul, c’est de voir leurs propres lieux de culte sunnite eux aussi démolis. La mosquée de Nabi Yonis (une ancienne église), la mosquée de Nabi Girgis, la mosquée de Nabi Chit, la mosquée d’ l’imam Salih, la mosquée de l’Imam Aoun Elddin et d’autres.

    [...]L’Etat islamique propage des informations selon lesquelles le premier jour de la fête d’el-fitr, ce 28 juillet 2014, sera celui dela conquête des villes et des villages chrétiens de la plaine de Mossoul. Parmi ces villes et villages il y a Qaraqosh (45.000 habitants), Barttillah (entre 20 et 30.000 habitants), Karemlesse (5.000 habitants), Telkeff (30.000 habitants), Tellesqif (8.000 habitants), Batnayia (5.000 habitants), Alqoch et d’autres villes importantes. [...]"

    Michel Janva

  • Radio Courtoisie : « Retour sur la question ukrainienne » (Audio)

    Le samedi 26 juillet 2014, dans le Libre journal des lycéens sur Radio Courtoisie, Pascal Lassalle, assisté de Xavier Delaunay, recevait Pierre-Alexandre Bouclay, journaliste, sur le thème : « retour sur la question ukrainienne ».

  • Chrétiens d’Orient : Fabius et Cazeneuve se réveillent !

    Assez improbable pour être remarqué,  le ministère de l’intérieur a fait paraître ce jour un communiqué de presse en soutien aux chrétiens d’Orient :

     » La situation des Chrétiens d’Orient est malheureusement dramatique. L’ultimatum lancé contre ces communautés à Mossoul par l’EIIL est le dernier exemple tragique de la terrible menace que font peser les groupes jihadistes en Irak, mais aussi en Syrie et ailleurs, contre ces populations historiquement partie intégrante de cette région.

    La France est révoltée par ces exactions qu’elle condamne avec la plus grande fermeté. Nous avons obtenu du Conseil de sécurité des Nations Unies qu’il condamne les persécutions menées par l’Etat islamique contre les minorités en Irak. Nous venons en aide aux déplacés qui fuient les menaces de l’Etat islamique et se sont réfugiés au Kurdistan. Nous sommes prêts, s’ils le souhaitent, à en favoriser l’accueil sur notre sol au titre de l’asile. Nous avons débloqué, une aide humanitaire exceptionnelle pour leur porter assistance. La France continuera de mobiliser dans les prochains jours la communauté internationale pour que soit assurée la protection de ces populations, qui est une condition de la stabilité de la région. Nous sommes en contact constant avec les autorités locales et nationales pour que tout soit mis en oeuvre afin d’assurer leur protection. « 

    Il est également annoncé que Laurent Fabius et Bernard Cazeneuve recevront prochainement les représentants en France des communautés chrétiennes d’Irak. Il semble alors qu’enfin le « grand silence sur le massacre des chrétiens d’Orient » qu’avait dénoncé le député UMP de Paris Claude Goasguen en interpellant le gouvernement, prenne fin.

    http://www.contre-info.com/