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géopolitique - Page 745

  • Ukraine : USA et UE qui pleurent et Poutine qui rigole ?

    C’était malheureusement prévisible, mais la tension monte en Ukraine. Ce samedi, à Slaviansk, à l’est russophone du pays, des « milices » d’hommes armés et cagoulés, mais sans uniforme, ont investi les QG de la police locale des services secrets ukrainiens, la SBU. À l’heure où ces lignes sont écrites, un mort et cinq blessés chez les loyalistes ukrainiens et un « nombre indéterminé » chez les séparatistes russophiles et russophones.

    Où sont le droit et la légitimité ? La question mérite d’être posée, le président pro-russe Viktor Ianoukovitch ayant été destitué, non point à la suite d’élections ou de référendum, mais sous la pression de la rue. Rue dont la légitimité peut être, elle aussi, sujette à caution, surtout quand on se rappelle qu’une précédente révolution locale, la « révolution orange », avait été largement manipulée par la CIA et financée par George Soros, milliardaire américain connu pour ses manières singulièrement intrusives.

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  • La fin du dollar, la Russie, la Chine et l’émergence de l’or

    « L’effondrement du dollar se fera en 2 phases : d`abord graduellement, puis soudainement. Cette formule, utilisée par Hemingway pour décrire une faillite, est une description fidèle des dynamiques d`un système complexe subit. De façon graduelle comme un flocon qui recouvre la couche de neige d`un flanc de montagne, tandis que la phase subite est l`avalanche qui finit par en découler. Le flocon de neige est un événement anodin qui ne porte pas à conséquence, pourtant l`avalanche est inévitable.

    Comme j`en ai déjà parlé, les voix qui critiquent l`hégémonie du dollar sont de plus en plus nombreuses. Il semblerait que de plus en plus de pays soient désireux de détrôner le dollar. La Chine, la Russie, l`Inde ainsi que le Japon ont tendance à augmenter les transactions qui sont faites dans leur propre devise afin de se passer du dollar. Cela marque clairement l`émergence d`un nouveau paradigme, d`autant plus important que 2/3 des dollars américains sont détenus à l`étranger.

    Une attaque financière contre les États-Unis pourrait détruire la confiance dans le dollar et dans les obligations américaines. Cela a été clairement confirmé par le conseiller présidentiel russe, Sergei Glazyev, lorsqu`il a mentionné les possibilités de représailles de la Russie si John Kerry mettait à exécution ses menaces de sanctions économiques. Son conseil serait de balancer tous les bons du trésor américain si l’Amérique venait à geler les avoirs russes (de l`État, des entreprises mais aussi des particuliers) sur son sol, de se débarrasser du dollar.

    Nous sommes certains que l`axe Pékin Moscou pourrait encore se renforcer. Les 2 pays ont pour objectif de n`utiliser que leur devise pour leurs échanges bilatéraux. Fin 2010, le renmibi (ou yuan) a fait son entrée sur la bourse des devises de Moscou (MICEX). Pour la première fois, la monnaie chinoise sortait de Chine ou de Hong Kong. Aujourd`hui, son internationalisation grandit de jour en jour.

    La Russie veut que le système financier international attache plus d`importance à l’or. Par exemple, Arkady Dvorkevich, l`ancien conseiller financier numéro 1 du Kremlin et actuellement premier ministre de réserve, a répété que la Russie soutiendrait l`inclusion de l`or dans un panier de devises pour créer une nouvelle monnaie globale. Les droits de tirages spéciaux du FMI sont censés servir de base cette nouvelle monnaie. Il a aussi déclaré qu`il serait logique pour le rouble, le yuan et l’or de jouer un plus grand rôle sur la scène internationale. De notre côté, nous estimons que les droits de tirages spéciaux ne pourraient pas être utilisés en pratique ; s`agissant de dérivés sur des produits dérivés, ils ne disposent pas du capital confiance nécessaire pour remplir ce rôle.

    Pour le moment, nous pouvons assister à de lents progrès de l’or dans sa remonétarisation (rôle en tant que monnaie). Nous pensons que les fondations à un retour d`une monnaie stable sont en train d`être établies.

    L’or, à l`opposé des monnaies fiduciaires, reste une excellente protection contre les pires scénarios. Les taux d`intérêt bas et les risques élevés fournissent un environnement parfait pour l`or. Nous sommes exactement dans une telle situation, et nous pensons qu`elle va durer. Vu les taux actuels, l`or est une alternative évidente au dépôt sur compte en banque et obligation d`État à court terme. Après une si longue période de taux d`intérêt plancher, nous ne voyons pas comment elle pourrait augmenter substantiellement sans provoquer l`effondrement du système. »

    Source : http://or-argent.eu/la-fin-du-dollar-la-russie-la-chine-lemergence-de-lor/#.U0oImaJWgr4

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFAZFypVuuzVuSIGBZ.shtml

  • La stratégie de l’Anaconda

    Pour le géopoliticien allemand Karl Haushofer les Anglo-saxons pratiquent la politique de l’Anaconda, consistant à enserrer progressivement sa proie et à l’étouffer lentement. – Article rédigé par Édouard Rix, pour la revue Réfléchir & Agir, automne 2012, n°42, pp. 45-47.

    Dans “Terre et Mer“, Carl Schmitt rappelle que les cabalistes du Moyen-Age interprétaient l’histoire du monde comme un combat entre un animal marin, une puissante baleine, le Léviathan, et un animal terrien, éléphant ou taureau, le Behemoth (1). Ce dernier essaie de déchirer le Léviathan avec ses défenses ou ses cornes, tandis que la baleine s’efforce de boucher avec ses nageoires la gueule du terrien pour l’affamer ou l’étouffer.

    Pour Schmitt, derrière cette allégorie mythologique se cache le blocus d’une puissance terrestre par une puissance maritime. Il ajoute : « l’histoire mondiale est l’histoire de la lutte des puissances maritimes contre les puissances continentales et des puissances continentales contre les puissances maritimes » (2), axiome que reprendront les géopoliticiens anglo-saxons.

    Le Sea Power de Mahan

    Premier d’entre eux, l’amiral Alfred T. Mahan (1840-1914), qui estime que la puissance maritime (Sea Power) s’est révélée déterminante pour la prospérité des nations. Pour lui, la Mer peut agir contre la Terre – alors que l’inverse n’est pas vrai – et finit toujours par l’emporter. Profondément persuadé que la maîtrise des mers assure la domination des terres, il énonce : « L’Empire de la mer est sans nul doute l’Empire du monde » (3).

    Dans The problem of Asia (1900), il applique à l’Eurasie son paradigme géopolitique, insistant sur la nécessité d’une coalition des puissances maritimes pour contenir la progression vers la haute mer de la grande puissance terrestre de l’époque, la Russie.

    En effet, sa position centrale confère un grand avantage stratégique à l’Empire russe car il peut s’étendre dans tous les sens et ses lignes intérieures ne peuvent être coupées. Par contre, et là réside sa faiblesse, ses accès à la mer sont limités, Mahan ne voyant que trois axes d’expansion possibles: en Europe, pour contourner le verrou des détroits turcs, vers le Golfe persique et sur la Mer de Chine.

    C’est pourquoi il préconise un endiguement de la tellurocratie russe passant par la création d’un vaste front des puissances maritimes, des thalassocraties, qui engloberait les USA, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Japon.

    Heartland contre World Island

    L’universitaire britannique Halford John Mackinder (1861-1947) s’inspirera de Mahan. Une idée fondamentale traverse toute son œuvre : la confrontation permanente entre la Terre du Milieu ou Heartland, c’est-à-dire la steppe centre-asiatique, et l’Île du Monde ou World Island, la masse continentale Asie-Afrique-Europe.

    C’est dans sa célèbre communication de 1904, « The geographical pivot of history » (Le pivot géographique de l’histoire), qu’il formule sa théorie, que l’on peut résumer ainsi : 1°) la Russie occupe la zone pivot inaccessible à la puissance maritime, à partir de laquelle elle peut entreprendre de conquérir et contrôler la masse continentale eurasienne; 2°) en face, la puissance maritime, à partir de ses bastions (Grande-Bretagne, Etats-Unis, Afrique du Sud, Australie et Japon) inaccessibles à la puissance terrestre, encercle cette dernière et lui interdit d’accéder librement à la haute mer.

    Pour lui, la steppe asiatique, quasi déserte, est la Terre du Milieu (Heartland), entourée de deux croissants fortement peuplés: le croissant intérieur (inner crescent), regroupant l’Inde, la Chine, le Japon et l’Europe, qui jouxte la Terre du Milieu, et le croissant extérieur (outer crescent), constitué d’îles diverses.

    Le croissant intérieur est soumis régulièrement à la poussée des nomades cavaliers venus des steppes de la Terre du Milieu. L’ère « colombienne » voit l’affrontement de deux mobilités, celle de l’Angleterre qui amorce la conquête des mers, et celle de la Russie qui avance progressivement en Sibérie.

    Avec le chemin de fer, la puissance terrestre est désormais capable de déployer ses forces aussi vite que la puissance océanique. Obnubilé par cette révolution des transports, qui permettra à la Russie de développer un espace industrialisé autonome et fermé au commerce des thalassocraties, Mackinder conclut à la supériorité de la puissance tellurique, résumant sa pensée dans un aphorisme saisissant : «Qui tient l’Europe continentale contrôle le Heartland. Qui tient le Heartland contrôle la World Island ».

    Effectivement, toute autonomisation économique de l’espace centre-asiatique conduit automatiquement à une réorganisation du flux des échanges, le croissant interne ayant alors intérêt à développer ses relations commerciales avec la Terre du Milieu, au détriment des thalassocraties anglo-saxonnes.

    Dans Democratic Ideals and Reality (1919), Mackinder rappelle l’importance de la masse continentale russe, que les thalassocraties ne peuvent ni contrôler depuis la mer ni envahir complètement. Concrètement, il faut selon lui impérativement séparer l’Allemagne de la Russie par un « cordon sanitaire», afin d’empêcher l’unité du continent eurasiatique.

    Politique prophylactique suivie par Lord Curzon, qui nomme l’universitaire Haut commissaire britannique en « Russie du Sud », où une mission militaire assiste les Blancs de Dénikine et obtient qu’ils reconnaissent de facto la nouvelle république d’Ukraine…

    Pour rendre impossible l’unification de l’Eurasie, Mackinder préconise la balkanisation de l’Europe orientale, l’amputation de la Russie de son glacis baltique et ukrainien, le « containment » des forces russes en Asie.

    Le Rimland de Spykman

    L’idée fondamentale posée par Mahan et Mackinder, interdire à la Russie l’accès à la haute mer, sera reformulée par Nicholas John Spykman (1893-1943), qui insiste sur l’impérieuse nécessité de contrôler l’anneau maritime ou Rimland, cette zone littorale bordant la Terre du Milieu et qui court de la Norvège à la Corée. Pour lui, « qui maîtrise l’anneau maritime tient l’Eurasie, qui tient l’Eurasie maîtrise la destinée du monde » (4).

    Alors que chez Mackinder le croissant intérieur est un espace de civilisation élevé mais fragile, car toujours menacé de tomber sous la coupe des « barbares dynamiques » du Heartland, chez Spykman le Rimland constitue un atout géopolitique majeur, non plus à la périphérie mais au centre de gravité géostratégique.

    Pour lui, la position des territoires du Rimland « par rapport à l’Équateur, aux océans et aux masses terrestres détermine leur proximité du centre de puissance et des zones de conflit; c’est sur leur territoire que se stabilisent les voies de communication; leur position par rapport à leurs voisins immédiats définit les conditions relatives aux potentialités de l’ennemi, déterminant de ce fait le problème de base de la sécurité nationale » (5). Après 1945, la politique extérieure américaine va suivre exactement la géopolitique de Spykman en cherchant à occuper tout le Rimland et à encercler ainsi le cœur de l’Eurasie représenté désormais par l’URSS et ses satellites. Dès le déclenchement de la Guerre froide, les Etats-Unis tenteront, par une politique de « containment » de l’URSS, de contrôler le Rimland au moyen d’une longue chaîne de pactes régionaux : OTAN, Pacte de Bagdad puis Organisation du traité central du Moyen-Orient, OTASE et ANZUS.

    Toutefois, dès 1963, le géopoliticien Saül B. Cohen proposera une politique plus ciblée visant à garder uniquement le contrôle des zones stratégiques vitales et à remplacer le réseau de pactes et de traités allant de la Turquie au Japon par une Maritime Asian Treaty Organization (MATO) (6).

    Le Grand Échiquier

    La géopolitique classique tenait l’Eurasie pour le pivot du monde. Avec la disparition de l’URSS en 1991, la superpuissance unique que constituent désormais les USA est devenu le pivot géopolitique mondial et l’arbitre du continent eurasiatique. L’on aurait pu s’attendre à un redéploiement stratégique de l’Amérique et à une rupture avec la vulgate mackindérienne. Il n’en a rien été.

    A tel point qu’aujourd’hui encore, le conseiller officieux de politique étrangère le plus écouté du président Obama se révèle être un disciple zélé de Mackinder. Il s’agit de Zbigniew Brzezinski, ami de David Rockefeller avec qui il cofonda la Commission Trilatérale en 1973, et ex conseiller à la sécurité nationale du président Carter de 1977 à 1980. Son œuvre théorique majeure, Le Grand Echiquier (1997), reprend la doxa géopolitique anglo-saxonne. En prélude, Brzezinski rappelle que « l’Eurasie reste l’échiquier sur lequel se déroule la lutte pour la primauté mondiale » (7).

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes : « On dénombre environ 75% de la population mondiale en eurasie, ainsi que la plus grande partie des ressources physiques, sous forme d’entreprises ou de gisements de matières premières. L’addition des produits nationaux bruts du continent compte pour quelque 60% du total mondial. Les trois quarts des ressources énergétiques connues y sont concentrées » (8).

    Pour que la suprématie américaine perdure, il faut éviter qu’un État ou un groupe d’États ne puisse devenir hégémonique sur la masse eurasiatique. Considérant que la principale menace vient de la Russie, Brzezinski préconise son encerclement – toujours cette stratégie de l’Anaconda – par l’implantation de bases militaires, ou à défaut de régimes amis, dans les ex- républiques soviétiques. Selon Brzezinski, l’effort américain doit porter sur trois régions clés. D’abord l’Ukraine, car écrit-il « Sans l’Ukraine la Russie cesse d’être un empire en Eurasie » (9).

    Il ajoute : « Pour Moscou, en revanche, rétablir le contrôle sur l’Ukraine – un pays de cinquante-deux millions d’habitants doté de ressources nombreuses et d’un accès à la mer Noire -, c’est s’assurer les moyens de redevenir un État impérial puissant » (10). Autre cible, l’Azerbaïdjan qui, « en dépit de ses faibles dimensions et de sa population limitée, recouvre une zone névralgique, car elle contrôle l’accès aux richesses du bassin de la Caspienne et de l’Asie centrale » (11).

    Brzezinski précise les enjeux : « Un Azerbaïdjan indépendant, relié aux marchés occidentaux par des pipelines qui évitent les territoires russes, permet la jonction entre les économies développées, fortes consommatrices d’énergie, et les gisements convoités des républiques d’Asie centrale » (12).

    A ces deux pivots géopolitiques sensibles, il ajoute l’Asie centrale musulmane qu’il s’agit de désenclaver afin de transporter vers l’ouest et vers le sud le gaz et le pétrole du Turkménistan et du Kazakhstan sans passer par la Russie, l’État-clé de la région étant l’Ouzbékistan. Ce dernier, « le plus dynamique et le plus peuplé des pays d’Asie centrale serait l’obstacle majeur à une restauration du contrôle russe sur la région. » (13). Il ne s’agit plus pour l’Amérique de pratiquer l’endiguement de la guerre froide mais le refoulement (roll back).

    Conclusion de Brzezinski : « Pour la première fois dans l’histoire, la scène principale du monde, l’Eurasie, est dominée par une puissance non eurasienne » (14), l’Amérique. Cependant « un scénario présenterait un grand danger potentiel » pour le Grand Jeu américain, « la naissance d’une grande coalition entre laChine, la Russie et peut-être l’Iran » (15). N’assiste-t-on pas à la naissance d’une telle coalition « anti-hégémonique » à l’occasion de la crise syrienne ?

    Notes:

    (1) Les noms de Léviathan et de Behemoth sont empruntés aux chapitres 40 et 41 du Livre de Job.

    (2) C. Schmitt, Terre et Mer, Le Labyrinthe, Paris, 1985, p. 23.

    (3) A.T. Mahan, The problem of Asia an its effect upon international policies,, Sampson Low-Marston, London, 1900, p.63.

    (4) N. Spykman, The geography of the peace, Harcourt-Brace, New-York, 1944, p. 43.

    (5) Ibid, p.5.

    (6) Saül B. Cohen, Geography and politics in a World divided, Methuen, Londres, 1963, 2e édition 1973, p.307.

    (7) Z. Brzezinski, Le Grand Échiquier, Bayard éditions, Paris, 1997, p. 24.

    (8) Ibid, p. 59.

    (9) Ibid, p. 74.

    (10) Ibid, p. 75.

    (11) Ibid.

    (12) Ibid.

    (13) Ibid, p. 160.

    (14) Ibid, p. 253.

    (15) Ibid, p. 84.

    http://fortune.fdesouche.com/335901-la-strategie-de-lanaconda#more-335901

  • La France est-elle responsable du génocide rwandais ?

    C’est comme si l’on imputait à un gendarme faisant un constat l’accident pour lequel il a été dépêché.   

    L’interventionnisme de la France sur le continent noir est bien mal payé de retour ! Tout juste si le président du Rwanda ne demande pas à 6 ministres et généraux de venir implorer le pardon du peuple réconcilié, en camisole et corde au cou, sous les flashes de la presse internationale. Prélude, évidemment, à l’envoi d’un pactole en résolution des graves dommages de guerre…

    C’est la raison qui a convaincu l’icône noire de notre République de renoncer au déplacement spectaculaire de la réconciliation. Pourtant, le symbole eût été grand et très bénéfique à cette diversité ouverte au monde. Autre mesure discriminatoire : l’ambassadeur de France est déclaré persona non grata pour la cérémonie, décision cohérente du président Paul Kagame, qui pouvait ainsi fustiger la France publiquement, librement et en anglais, pour être entendu du monde entier, à défaut de son propre peuple à majorité francophone.

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    http://www.bvoltaire.fr/henrigizardin/france-responsable-du-genocide-rwandais,55996

  • Pierre Hillard présente son nouveau livre : Chroniques du mondialisme


    Pierre Hillard est un chercheur en géopolitique, jouissant désormais d’une notoriété certaine.

    Nous relayons régulièrement l’actualité et les travaux de ce spécialiste du mondialisme.

    Le dernier ouvrage de cet auteur catholique vient de paraître :

    Chroniques du mondialisme. 212 p. Ed. Retour aux sources. 19 €.
    Pour l’acheter, c’est par ici.

    Pierre Hillard le présente dans cette vidéo :

    http://www.contre-info.com/

  • Attentats du 11 septembre : "Architectes et ingénieurs face au Mystère du WTC7"


    "Architectes & Ingénieurs face au Mystère du... par ReOpen911

  • L'Ukraine au bord de la Guerre civile : le Donbass russophone déclare son Indépendance

     Ce qui devait arriver arriva. Depuis le coup d'état ultranationaliste à Kiev, le nouveau pouvoir multiplie les propos russophobes et les menaces contre les russophones – la majorité de la population à l'est du pays. Privés de médias en russe (interdits), submergés par une propagande quotidienne, ils fuient un pays dont la situation économique est de plus en plus désastreuse. Ou se révoltent. Hier, Donetsk et Kharkov ont déclaré leur indépendance. Et souhaité l'entrée des troupes russes pour protéger les populations; les villes de l'est s'embrasent les unes après les autres. L'Ukraine est au bord de la guerre civile.

      Depuis plusieurs semaines, des milliers de personnes se rassemblent quotidiennement sur les places des principales villes de l'est de l'Ukraine – ainsi à Kharkov, Donetsk, Lugansk ou encore Zaporojie. Plusieurs fois, des affrontements ont opposé la foule russophone à l'administration mise en place par le nouveau pouvoir ; cette dernière est pour l'essentiel constituée d'oligarques mafieux, comme Sergueï Taruta à Donetsk, et de leurs obligés.
     
    Par ailleurs les ultra-nationalistes ukrainiens sont la principale force d'un pays en décomposition. Issus de l'ouest du pays – économiquement pauvre et russophobe – ils se lâchent quasi-quotidiennement sur les populations de l'Est (plus riche, industrialisé et majoritairement russophone) où ils sont envoyés pour tenter de « tenir » le pays. Ainsi, à Zaporojie, ils onttabassé des citoyens qui organisaient une manifestation de soutien à la Crimée indépendante. La police et la justice aux ordres de Kiev préfèrent regarder ailleurs. Les russophones sont pour ce nouveau pouvoir des citoyens de seconde zone.
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  • L’or ukrainien : disparu et retrouvé en Irak – par Laurent Glauzy

    « Nuit du 7 mars 2014 : à Borispol, aéroport de Kiev, quarante caisses de lingots d’or sont chargées en secret dans un avion non immatriculé, entouré d’une impressionnante escorte.

    Tous les médias occidentaux ont observé le plus grand silence sur cette affaire. Seule la presse russe a évoqué l’évènement. Les journaux moscovites supposent que l’Oncle Sam aurait pris livraison des caisses de lingots d’or de l’Ukraine, par crainte d’une improbable invasion russe.

    Ainsi, quarante caisses de lingots, constituant peut-être la quasi-totalité de la réserve d’or de l’Ukraine, ont quitté le pays en une seule nuit ! Le World Gold Council estime à 42,3 tonnes les réserves d’or de l’Ukraine. D’après les experts, une caisse de lingots portés par une palette standard contient 900 kg. Quarante caisses représentent donc environ 36 tonnes d’or.

    Par ailleurs, le 27 mars 2014, selon l’organe économique Les Échos, « l’Irak double ses réserves d’or ». L’Irak, qui possédait déjà 29,8 tonnes d’or, a acheté 36 tonnes d’or, au prix de 1,5 milliard de dollars. Par conséquent, ce pays possède à présent 65,8 tonnes d’or qui, d’après les déclarations officielles de Bagdad, servent à stabiliser la monnaie nationale, le dinar. Les Échos affirment qu’aucun gouvernement n’avait acheté autant d’or depuis trois ans.

    Les experts se demandent comment une acquisition aussi importante n’a pas altéré les cours du métal jaune. En effet, en 2013, lorsque Chypre avait été contrainte de mettre en vente une grande partie de ses réserves, soit 13,9 tonnes d’or, les valeurs avaient chuté et le marché avait été saisi d’un vent de panique inédit depuis trente ans.

    Curieusement, à présent, la banque centrale de Bagdad achète une quantité trois fois plus importante, sans que le marché n’enregistre aucune baisse. Sachant que l’Ukraine est presque devenue un satellite des États-Unis, et que Bagdad est sous « libération » américaine, cette transaction demeure bien suspecte.

    Celle-ci aurait pu servir de paiement anticipé à une future livraison de pétrole, car Moscou a doublé ses prix à Kiev.

    Et, pendant que les Ukrainiens sont dépossédés de leurs réserves (bienvenu en Occident, mes frères !), l’Amérique poursuit ses provocations en envoyant un navire de guerre en mer Noire « en réponse à la situation ukrainienne », mais aussi en déployant des F-15 et des F-16 en Pologne et dans la Baltique pour patrouiller dans l’espace aérien. Washington offre aussi de protéger militairement l’Arménie et l’Azerbaïdjan, terres d’exercices militaires pour la Russie. Les États-Unis agissent comme si l’Ukraine était déjà membre de l’OTAN. En fait, Washington, qui veut toujours sa guerre, entend y parvenir par des provocations.

    De plus, les vingt-huit ministres des Affaires étrangères de l’OTAN ont choisi (pour satisfaire l’oncle Sam) de suspendre toute forme concrète de coopération civile et militaire avec la Russie. L’Alliance atlantique est en train de renforcer les dispositifs militaires dans tous les pays limitrophes de la Russie, proposant de les défendre contre l’envahisseur. Enfin, via la banque JP Morgan, ils ont bloqué un virement émanant de l’ambassade russe à Astana[1] en faveur de la compagnie d’assurance russe Sogaz. Cette manière de procéder constitue bien un acte contraire à la civilité diplomatique.

    Toutes ces provocations ont un but évident : obliger Moscou à réagir en maintenant les tensions. En outre, la disparition de l’or ukrainien constitue surtout le vol d’un État.   »

    Laurent Glauzy 

    http://www.contre-info.com/lor-ukrainien-disparu-et-retrouve-en-irak-par-laurent-glauzy

    [1] Une capitale dédiée à Satan : Il est intéressant de noter qu’Astana [anagramme de Satan(a)] est la capitale du Kazakhstan depuis 1997. Auparavant, elle s’est appelée Akmolinsk jusqu’en 1961, Tselinogradjusqu’en 1992 et Akmola jusqu’en 1997. Toutes ces nouveautés sont d’autant plus intrigantes qu’Astana accumule les symboles maçonniques (multiplication de globes et de triangles, comme la tour d’observation de Bayterek), à tel point que de nombreux observateurs s’interrogent sur cette prolifération de signes ésotériques. Quel rôle pourrait remplir Astana dans les plans mondialistes ?

  • Les USA et Israël se sont mis d’accord sur le principe d’une frappe contre l’Iran

    Un false flag que l’on attribuera à l’Iran servira de prétexte au déclenchement des hostilités. 

    Le chef d’état-major américain a confirmé que Washington n’écartait pas l’option militaire contre l’Iran

    Le chef d’état-major des États-Unis, Martin Dempsey a affirmé mardi que Jérusalem était maintenant convaincu que Washington n’écartait pas l’option militaire « si l’Iran sortait des sentiers diplomatiques », selon le journal américain USA Today.

    « Israël et les Etats-Unis ont atteint des points de convergence sur la menace potentielle que représente le programme nucléaire pour la région et sur ce qu’il doit être fait à ce « sujet » a confié le chef d’état-major américain à des journalistes dans l’avion qui le ramenait aux Etats-Unis, après une visite de trois jours en Israël, selon le quotidien américain.

    Les tensions qui ont agité les relations entre Washington et Jérusalem après les déclarations du ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon accusant les Etats-Unis de faiblesse, se sont atténuées après que le ministre a présenté ses excuses au chef d’état-major américain au cours d’une réunion entre les deux hommes.

    Dimanche après-midi Dempsey a rencontré le chef d’état-major israélien, Benny Gantz. Les deux généraux ont fait un point sur la coopération militaire entre les deux pays.

    Malgré les divergences passées, Martin Dempsey s’est dit convaincu que Jérusalem était maintenant rassuré sur l’éventualité que les Américains puissent recourir à l’action militaire, si nécessaire.

    Lors sa visite en Israël, Dempsey a rencontré plusieurs responsables militaires et politiques, et a évoqué avec eux la possibilité d’une coopération sécuritaire entre Israël et ses voisins arabes du golfe Persique.

    Des relations « plus solides que jamais »

    Interrogé sur les récentes critiques émises par le ministre israélien de la Défense, Moshe Ya’alon, à l’encontre des Etats-Unis afin de savoir si elles avaient affectées les relations militaires des deux pays, Gantz s’est empressé de répondre : « nos relations sont sans aucun doute plus solides que jamais ».

    Dempsey a pour sa part parlé de « moment de grande clarté et de franchise », avant de déclarer « pouvoir toujours compter sur la candeur du partenaire israélien ».

    Concernant l’Iran, Gantz a tenu à souligner que « la capacité nucléaire était bien là ». Ce à quoi Dempsey a ajouté : « le président américain Barack Obama a pris un engagement très clair vis-à-vis de l’Iran et mon rôle est de lui fournir les options militaires à la hauteur de cet engagement (…) et nous le ferons ».

    L’option d’une attaque contre l’Iran a par ailleurs trouvé un autre soutien de poids aux Etats-Unis. L’ancien vice-président américain Dick Cheney a ainsi exprimé son soutien à une frappe israélienne sur les installations nucléaires de l’Iran ce week-end, dans un discours prononcé lors de la réunion annuelle de la coalition juive républicaine.

    Dans son allocution, Cheney a également stigmatisé la politique étrangère du président américain Barack Obama et a dénoncé les négociations en cours entre les pays du 5 +1 et Téhéran sur le programme nucléaire de l’Iran.

    L’Iran était au centre des préoccupations aux Etats-Unis ces derniers jours

    Source : http://www.wikibusterz.com/les-usa-et-israel-se-sont-mis-daccord-sur-le-principe-dune-frappe-contre-liran/

     

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFAylkkllZxmkOSLWr.shtml