Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 741

  • Alexandre Latsa : « Le grand basculement du monde vers l’Asie est quasiment inévitable »

     Alexandre Latsa est Chef d’entreprise français en Russie où il réside depuis 2008. Il anime le site Dissonance, destiné à donner un “autre regard sur la Russie” et qui traite principalement de géopolitique, du traitement médiatique français sur la Russie, des relations Russie-Occident ou encore de la démographie en Russie. Il participe à de nombreuses autres publications et intervient également régulièrement dans les médias russes et français. Il a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir.

    R&N : Alexandre Latsa bonjour, vous êtes parti vivre en Russie en 2008. Pourquoi avoir quitté la France ?

    A. Latsa : Je suis parti vivre en Russie pour un ensemble de raisons, avant tout personnelles et professionnelles. On pourrait citer l’opportunité de m’y installer, la volonté de rejoindre un marché en croissance ou plus simplement la nécessité morale de fuir la France occupée, comme du reste l’illustre général De Gaulle l’avait fait bien avant moi.

    Ces choix personnels sont ceux d’un français trentenaire moyen patriote pour qui la vie au Poutinistan de 2014 est bien plus cohérente et logique que celle au sein de la France d’aujourd’hui, défigurée par quarante ans de destruction organisée comme vient de parfaitement le synthétiser Éric Zemmour dans son dernier ouvrage. Et ce même si la vie en Russie présente des difficultés réelles pour un étranger, administratives ou climatiques par exemple.

    Mon cas n’est pas unique et je ne suis qu’une statistique, partie d’une évolution sociologique de plus grande ampleur assez facile à vérifier si l’on étudie les chiffres de l’émigration française hors de France au cours de ces dernières années. Cette hémorragie qui ne fait que commencer d’après moi est due aux raisons que l’on connait tous : destruction organisée de l’économie et de l’État, dilution de la nation au sein du grand magma Bruxellois, anéantissement du vivre-ensemble par un remplacement de population et l’arrêt autoritaire de l’assimilation, mise en place d’un cadre sociétal totalement américanisé ayant permis la prise de pouvoir des minorités sur la majorité etc.

    Ces processus ne sont pas hasardeux mais volontaires. La situation que nous connaissons résulte de choix politiques conscients fait par des élites politiques dont la médiocrité n’est égalée historiquement que par leur incompétence et leur lâcheté. La fin de la raison d’État, pour citer un de mes amis, aura probablement pour corolaire historique la fin de la France telle que nous la connaissons. A moins d’un miracle et qu’une Jeanne d’Arc 2.0 ne survienne de nouveau pour sauver notre nation.

    R&N : Athée mais de culture catholique, vous vous êtes converti à l’orthodoxie. Pouvez-vous nous expliquer votre cheminement spirituel ?

    A. Latsa : Oui il est fondé sur un axiome simple que Benoît XVI a parfaitement résumé « La rationalité est l’amie de Dieu ». Mon rejet personnel et instinctif de la décadence environnante que je qualifie de moderno-consumériste (au cœur du processus d’occidentisme totalitaire de la France des années 90) ne s’est pas traduit chez moi par une conversion à l’Islam et un engagement militaire au sud de la Méditerranée mais plutôt par un attrait vers les antimodernes européens, les Serbes d’abord, puis logiquement les Russes ensuite, et donc, au centre spirituel de ces territoires, l’orthodoxie [....]

    La suite sur le Rouge et le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Alexandre-Latsa-Le-grand

  • 2000 tués par Boko Haram : le président de la conférence des évêques du Nigeria reproche son silence et son inaction à l'Occident

    ici en VO : Un des plus hauts dirigeants religieux de l'Afrique a accusé l'Occident d'ignorer la menace du groupe islamiste Boko Haram, quelques jours seulement après le massacre de 2000 personnes.

    La différence de traitement choque l'Afrique. 

    Le Salon Beige

  • La France, championne du paiement des rançons à al-Qaida

    Les enlèvements d’otages ont rapporté au moins 125 millions de dollars aux groupes terroristes affiliés à al-Qaida depuis 2008. La France en a payé près de la moitié, selon une enquête du New York Times.

    «Prendre des otages est une ressource que je décrirais comme un commerce lucratif et un précieux trésor», a écrit Nasser al-Wuhayshi, le chef d’al-Qaida dans le péninsule arabique .(et supposé  cerveau des frères Kouachi, ndlr Fortune).

    Le commerce des otages est une activité lucrative. Les rançons ont rapporté près de 125 millions de dollars à al-Qaida et ses groupes affiliés depuis 2008, selon une longue enquête du New York Times.

    Selon le journal, la France est le principal payeur de rançons. Elle le fait directement ou par des intermédiaires comme Areva ou certains pays du Golfe.

    Paris a versé 58,1 millions de dollars depuis 2008 pour libérer ses ressortissants retenus par al-Qaida au Maghreb islamique. Mais le chiffre pourrait être plus élevé, dans la mesure où le quotidien américain mentionne également une rançon de 9,5 millions de dollars pour libérer trois ressortissant français, sans avoir établi qui l’avait payé.

    Arrive ensuite la Suisse avec 12,4 millions de dollars et l’Espagne avec 10,1 millions de dollars. Le Qatar et Oman ont également payé des rançons à al-Qaida dans la péninsule arabique. Entre 2012 et 2013, ils ont versé 20,4 millions de dollars pour libérer deux Finlandais, un Australien et un Suisse. Ces deux pays du Golfe sont souvent utilisés comme intermédiaires par les occidentaux.

    Une rançon peut atteindre 10 millions de dollars

    Cette manne financière est progressivement devenue l’une des principales ressources des organisations terroristes.

     

    «Prendre des otages est une ressource que je décrirais comme un commerce lucratif et un précieux trésor», a écrit Nasser al-Wuhayshi, le chef d’al-Qaida dans le péninsule arabique (et supposé  cerveau des frères Kouachi, ndlr Fortune).

    Des documents internes cités par le New York Times montrent que le commandement central d’al-Qaida, installé au Pakistan, supervisait déjà, il y a cinq ans, les négociations pour les rançons d’otages capturés dans des coins reculés d’Afrique.

    Les trois principaux groupes affiliés à l’organisation terroriste – al-Qaida au Maghreb islamique, al-Qaida dans la péninsule arabique et les Shébabs en Somalie – ont développé un protocole commun pour les enlèvements et le processus de négociation.

    Ils vont jusqu’à sous-traiter les prises d’otages à des groupes criminels qui toucheront une commission de 10% sur la rançon. Une forme d’intéressement au résultat…

    Le commerce de la prise d’otage est florissant: en 2003, la première rançon jamais versée s’élevait à 200.000 dollars par otage. Aujourd’hui, elles peuvent atteindre les 10 millions de dollars. Le second du commandement central d’al-Qaida a récemment estimé que ces versements représentent désormais la moitié des revenus opérationnels de l’organisation.

    Seuls quelques pays ont toujours refusé catégoriquement de payer des rançons.

    Les États-Unis et la Grande-Bretagne sont les fers de lance de cette doctrine qui peut coûter cher en vie humaine. Le seul espoir de l’otage reste alors l’intervention de forces spéciales, ou l’évasion. Sinon, ils peuvent être détenus indéfiniment, quand ils ne sont pas exécutés. En 2002, le reporter du Wall Street Journal Daniel Pearl sera décapité par Khalid Shaikh Mohammed, considéré comme l’un des architectes des attaques du 11-Septembre, neuf jours après sa capture au Pakistan.

    Mais cette stratégie semble porter ses fruits sur le long terme. Sur les 53 otages enlevés par al-Qaida, qui ont été recensés ces cinq dernières années, il n’y avait que trois Américains.

    En revanche, un tiers d’entre eux étaient français, les ressortissants de nations comme l’Autriche, la Suisse ou l’Espagne représentaient 20% des personnes enlevées.

    «Les Européens auraient beaucoup de choses à dire sur le sujet»,

    estime Vicki Huddleston, ancienne diplomate américaine au Mali.

    «C’est une politique à double-face. Ils payent des rançons, puis nient les avoir payées. Le danger, ce n’est pas seulement de renforcer les groupes terroristes, c’est aussi de rendre nos ressortissants vulnérables.»

    Mais la plupart des pays européens confrontés à ce dilemme ont choisi la moins pire des solutions: payer la rançon, plutôt que de voir son otage exécuté publiquement.

    lefigaro.fr

    http://fortune.fdesouche.com/371019-la-france-championne-du-paiement-des-rancons-al-qaida#more-371019

  • Israël profite des attentats pour justifier ses agressions contre la Palestine et l’Iran

    Les israéliens mettent volontairement dans le même sac les mouvements d’islamistes fanatiques et les mouvements de nationalistes musulmans comme le Hamas et le Hezbollah qui défendent leurs terres face aux agressions juives. Netanyahu en profite également pour refaire le coup du choc des civilisations… Les forces décadentes atlanto-sionistes doivent s’unir contre le moyen et l’extrême orient musulman.

    Benjamin Netanyahu a déclaré lors d’une visite à la résidence de l’ambassadeur de France Patrick Maisonnave :

    « Nous réaffirmons notre engagement à travailler ensemble pour vaincre les ennemis des valeurs démocratiques que nous chérissons tous. Nous devons lutter contre ces ennemis de notre civilisation commune. Ces terroristes qui ont abattu des journalistes à Paris ; ils décapitent les travailleurs humanitaires en Syrie ; ils enlèvent écolières au Nigeria ; ils détruisent des églises en Irak ; ils égorgent les touristes à Bali ; ils tirent des roquettes sur des civils depuis Gaza, ils s’efforcent de construire des armes nucléaires en Iran. Ils peuvent avoir des noms différents : ISIS, Boko Haram, Hamas, al-Shabab, Al-Qaïda, ou Hezbollah. Mais tous sont entraînés par la même haine et le même fanatisme sanguinaire. Et chacun d’entre eux cherchent à détruire nos libertés et à nous imposer à tous une violente, la tyrannie médiévale. C’est une lutte mondiale. Et ce n’est que le début… Cela doit être suivi par un assaut, dans le monde entier, contre les forces de l’Islam radical. C’est le combat de tout le monde. Les terroristes ont montré qu’ils ont la volonté de nous écraser, mais ils n’ont pas cette capacité. À présent, nous devons montrer que nous avons la volonté de les vaincre et de les écraser. C’est l’essence de la bataille que nous livrons : la liberté contre la barbarie. La liberté doit gagner, mais pour gagner, nous devons être ensemble et combattre ensemble.  »

    http://www.contre-info.com/

  • C'est une vraie guerre : la guerre du fanatisme islamiste contre l'Occident

    D'Alexis Brézet dans Le Figaro :

    "C'est une guerre, une vraie guerre, menée non par des soldats mais par des assassins de l'ombre, des tueurs méthodiques et organisés, dont la tranquille sauvagerie glace le sang. Elle a tué, hier, en plein Paris.

    Cette guerre, longtemps nous n'avons pas voulu la voir. Elle se déroulait si loin de nous, n'est-ce pas?, aux confins de la Syrie, de l'Irak, du Nigeria ou de la Libye… Par scrupule - sans doute par peur aussi -, nous n'osions pas même dire son nom. Les oiseaux de mauvais augure qui ne craignaient pas d'enfreindre la consigne étaient promptement disqualifiés. Les signes avant-coureurs - ces «gestes fous» commis à Noël encore par des «déséquilibrés» - aussitôt minimisés. Depuis hier, les euphémismes ne sont plus de mise: c'est une guerre, une vraie guerre, qui nous a été déclarée: la guerre du fanatisme islamiste contre l'Occident, l'Europe et les valeurs de la démocratie.

    [...] Face à la guerre, le premier devoir est de s'unir. [...] Mais le second devoir est de s'armer. Moralement, d'abord - comment défendre nos valeurs si nous ne sommes pas convaincus de leur prééminente dignité? Politiquement et juridiquement, ensuite: trop longtemps, au nom d'un humanisme perverti, d'un antiracisme dévoyé, nous avons fait preuve de complaisance envers nos pires ennemis. Ces «enfants perdus du djihad», ces fanatiques qui se déchaînent sur Internet, mais aussi ces groupes d'influence qui, drapés dans leurs oripeaux «communautaires», conspirent à ciel ouvert contre notre pays et sa sécurité. Contre ceux-là, nous devons frapper. Sans faiblesse ni pusillanimité. Quand la guerre est là, il faut la gagner."

    Michel Janva

  • La bonne nouvelle du pétrole moins cher

    Freinée pourtant par une fiscalité dévorante, la baisse des prix de l'essence à la pompe est devenue spectaculaire : moins 30 % par rapport aux pics que l'on a connus, dans un contexte français où la Poste (+20 % en deux ans), la SNCF (+2,6 % au 1er janvier) le Monde (+10 %), etc. multiplie leurs hausses de tarifs, et alors que l'euro baisse, cela change sérieusement la donne.

    Pour certains il s'agit d'une catastrophe.

    C'était ainsi un appel désespéré en direction de l'Opep que lançait, le 28 décembre dernier, Youcef Yousfi, ministre algérien de l’Énergie et des mines. Le cartel du pétrole, considérait-il, « doit intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres. »

    Une véritable panique s'est emparée depuis plusieurs mois, du fait au retour à un niveau plus raisonnable des cours du pétrole brut, des couches dirigeantes algériennes. Depuis l'indépendance, en effet, ce pays n'a pas su développer une économie hors hydrocarbures. Le parti qui, par un coup de force militaire permis par les accords d'Évian, s'est emparé en 1962 du pouvoir avec la complicité des communistes de Métropole et la bénédiction de De Gaulle a constamment misé sur la rente du pétrole. Il en paye les conséquences.

    En Europe au contraire, depuis 5 ans, nos économies achetaient au prix fort une énergie indispensable à nos industries. La baisse de l'essence à la pompe ne profite pas seulement aux automobilistes : elle nous soulage d'une sorte de prélèvement obligatoire monopoliste mondial devenu complètement abusif.

    Quand le ministre algérien demande à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, de réduire sa production pour enrayer la chute des cours, on connaît la réponse du cartel. Dirigé par l’Arabie Saoudite, celui-ci a catégoriquement exclu toute réduction de sa production. Les plafonds resteront tel quels « même si les prix du brut tombaient à 20 dollars le baril ».

    Les commentateurs algériens proches du pouvoir pensent que l’effondrement des prix du pétrole a été provoqué par « les Américains » dans le seul but mettre la Russie à genoux, et qu'il va se poursuivre. Ils pensent subir des dommages collatéraux. Et ils accusent l’Arabie Saoudite de vendre son pétrole à moins de 30 dollars le baril sur le marché américain. Considéré comme bradé aujourd'hui ce prix semblait naguère complètement spéculatif et extravaguant à la veille de la guerre d'Irak.

    D'ailleurs, Youcef Yousfi a, quant à lui, parfaitement conscience de prêcher dans le désert. Voilà un métier qui sied parfaitement aux maîtres du Sahara. Il déclare simplement qu'il « ne partage pas » la position des autres producteurs. Mais il n'a aucun moyen de leur imposer la sienne.

    Un autre gouvernement nuisible, celui de Caracas, encaisse les coups de la même manière. En 2014, le Venezuela est entré en récession. Cet effondrement a d'ailleurs précédé le revirement du marché des hydrocarbures. Le 30 décembre, la Banque centrale du Venezuela (BCV) donnait à cet égard des chiffres accablants. Économiste officieux José Guerra trouve, à la situation, d'autres explications que la forte chute des prix du pétrole. C'est le seul produit d’exportation du Venezuela, et sa rente a permis depuis 15 ans le succès électoral du "chavisme".
 Mais l'économiste de la Banque centrale vénézuélienne ose prétendre que la baisse de l'activité, et aussi et l’inflation vertigineuse que connaît le pays, au rythme de 67 % cette année, s'expliqueraient … par les manifestations de l’opposition entre février et mai. Elles ont en effet « empêché une distribution satisfaisante des biens de consommation courante à la population et la production normale des biens et des services ». Et, selon la BCV, cela a entraîné « une poussée inflationniste et un recul de l’activité économique ».

    Autrement dit c'est parce que le « socialisme bolivarien » se solde par un échec politique que le grand complot américain l'entraîne dans un injuste marasme économique. La réponse serait alors claire : encore plus de répression avec l'aide des services secrets communistes cubains.

    Car bientôt certains conspirationnistes redécouvriront que tous les maux de l'Amérique du sud, et partant ceux de l'Europe, viennent de l'Amérique du nord. Quand le pétrole coûtait 150 dollars le baril, ils clamaient que ce n'était pas en raison des facteurs de désordre multipliés dans le monde, ou des tensions sur des marchés tournés vers des perspectives de pénurie, c'était, bien sûr, la faute du thermomètre de toutes ces fièvres, la faute de Wall Street.

    Eh bien on découvre aujourd'hui que non seulement l'exploitation des schistes bitumeux a fait reculer de plusieurs décennies l'hypothèse d'une crise énergétique, car, au début de 2014 les États-Unis ont pu lever les restrictions sur les exportations de leur pétrole, et qu'ils ont commencé à exporter leur pétrole dans le monde.
 Désormais, les États-Unis devraient produire 12 millions par jour et pouvoir exporter environ un million de barils de pétrole par jour. À titre de comparaison un pays comme l'Iran produit environ un million et demi de barils par jour.

    
Les conséquences pourraient s'en révéler innombrables, y compris par rapport à un certain conformisme politiquement correct, en général formaté lui-même par des officines proches des dictatures pétrolières.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2015/01/la-bonne-nouvelle-du-petrole-moins-cher.html

  • Subversion castriste en Amérique latine

    Note : cet article a été diffusé le 29 décembre en espagnol par le site Periodismo sin fronteras. Rédigé par Ricardo Puentes Melo, il a été traduit en français par les soins d'Eduardo Mackenzie sous le titre : "Le G2 cubain et son travail de pénétration en Colombie".

    Le G2 est un service de renseignement cubain extrêmement dangereux. Ses membres sont des criminels sans scrupule très bien formés. On peut les identifier parce qu’ils vantent la révolution cubaine à tout va et attisent le feu en Colombie et ailleurs en prêchant la lutte de classe alors qu’ils vivent comme des rois.

    Il est possible que les articles de la presse sur les membres du G2 cubain en Colombie qui participent à des fêtes et à des cocktails en ville, ou qui font l’accolade avec le général Rubén Darío Alzate le jour de sa libération, après avoir été enlevé par les Farc, n’ont pas eu l’impact qu’ils devraient avoir, tout simplement parce que le public colombien n’est pas pleinement conscient de ce qu’est le ténébreux G2 cubain ni quel genre de choses ils sont capables de faire.

    Le G2 a été créé et formé par les assassins du KGB soviétique et par la Stasi de l’Allemagne de l’Est. Il s’agit d’une agence d’espionnage chargée d’infiltrer les pays démocratiques afin de fournir des renseignements pertinents pour répandre le communisme dans les pays qui leur permettent d’entrer, en utilisant toutes sortes de ruses subtiles et des crimes nécessaires. Rien ne les arrête.

    La Colombie est particulièrement importante pour le communisme cubain en raison de sa position géostratégique qui fait d’elle le passage vers l’Amérique du Sud, et une voie pour l’infiltration d’armes, de la drogue et de l’idéologie. Fait intéressant : depuis les années 1930 la Colombie a été assiégée par le communisme international. Malgré cela la Colombie est le seul pays de la région qui s’est fortement opposé à l’idéologie totalitaire marxiste. Et l’armée colombienne a été le facteur clé de cette résistance.

    En tant que maillon du ministère de l’Intérieur cubain, le G2 a été créé au début de la révolution cubaine afin de lutter de façon clandestine et de protéger les leaders du castrisme. À présent, en plus, le G2 protège le haut commandement de la révolution cubaine, combat et anéantit les ennemis internes de la révolution et est chargé d’attaquer et d’empêcher l’infiltration d’agents américains. 

    Les agents du G2 sont des assassins, des saboteurs et des experts patients en matière d’endoctrinement idéologique. Lorsqu’ils arrivent dans un pays qui leur ouvre ses portes, ils pénètrent tous les groupes et toutes les classes sociales qu’ils peuvent, ainsi que le milieu des artistes, des médecins, des étudiants, des syndicats, etc., afin de faire des adeptes et des militants pour la cause cubaine.

    En Colombie, il y a près de 7 000 agents du G2. Ils se présentent comme des médecins, des universitaires, des danseurs, des entraîneurs sportifs, des artistes, des militants des droits de l’homme, des écologistes, des experts en sécurité, des publicistes. Tous sont détenteurs de documents d’accréditation du gouvernement de Juan Manuel Santos et des gouvernements précédents. Peut-être que les présidents qui ont le plus permis l’entrée de ces agents cubains sont Belisario Betancur, César Gaviria Trujillo et Juan Manuel Santos. Le président Julio César Turbay les a pourchassé avec détermination.

    Des agents du G2 ont orienté et surveillé la monumentale fraude électorale qui a permis la réélection de Juan Manuel Santos en 2014.

    1501053Au cours des dernières années, le G2 a montré un intérêt particulier pour la formation politique de cadres de la gauche colombienne afin de reproduire le modèle marxiste cubain dans ce pays. Selon les informations disponibles, il est connu que les Cubains n’ont aucun scrupule à l’heure actuelle pour concevoir et préparer une sorte de soulèvement armé en Colombie pour affronter, dans chaque rue, dans chaque ville et dans chaque village, les Colombiens qui se mobilisent contre le projet de La Havane. Les ordres des frères Castro sont très clairs : arriver, par tous les moyens, à déstabiliser le pays : par le crime organisé, le chaos social, l’augmentation de la toxicomanie, la destruction de la famille, par les opérations pour endoctriner les étudiants de tous niveaux, par le financement de l’activité des agents colombiens au service de Cuba, par l’instigation de la haine de classe, et même par le noyautage des rangs de l’uribisme pour attaquer et démoraliser, par la conspiration et la trahison, les ennemis du communisme.

    Ils cherchent aussi à aggraver le climat d’insécurité et de peur en stimulant la pègre et le trafic de drogues. Une autre priorité du G2 est le noyautage du milieu des comédiens et des gens du théâtre, les milieux du sport, de la culture, de l’éducation et de la science, en utilisant comme levier le Projet Culturel Andrés Bello, déjà infesté des pro-Castro.

    La Fiscalía (Parquet général) n’est pas infiltré par le G2. Mais un certain nombre de ses magistrats sont payés, corrompus. Les tyrans de Cuba savent qu’il est beaucoup plus convenable de les corrompre que de les assassiner. Ils font cela avec un certain nombre de fonctionnaires en Colombie.

    L’ancien président colombien César Gaviria est celui qui a ouvert le plus la porte à des milliers de Cubains du G2. Il a fait cela pour dire merci à Fidel Castro qui avait sauvé la vie de son frère, Juan Carlos Gaviria. Celui-ci avait été kidnappé par un groupuscule, le Grupo Jega (Groupe Jorge Eliécer Gaitán), issu de l’organisation terroriste pro castriste M-19.

    Deux autres personnages sinistres, alias “Gobin” et alias “Lazarus”, ont recruté en Colombie, pour le compte du G2 cubain, pendant une longue période. Ce sont eux qui ont monté de toutes pièces l’histoire des prétendues écoutes téléphoniques illégales du DAS (Département Administratif de Sécurité) et ils ont réussi à démanteler le DAS. Egalement ils ont fait mettre en prison José Miguel Narvaez. Ils n’ont pas réussi à compromettre dans ce faux dossier l’ancien président Álvaro Uribe Vélez mais ils ont réussi à faire fuir de Colombie María del Pilar Hurtado, l’ancienne directrice du DAS.

    La réalité est que José Miguel Narvaez avait réussi à rassembler un dossier très complet avec des documents du DAS où figuraient la liste des agents Cubains, la liste des membres des FARC et de l’ELN et d’autres renseignements sur d’autres malfaiteurs agissant sous couvert d’être des membres de plusieurs partis politiques. Narvaez avait également établi la liste des entreprises contrôlées par les FARC et a produit un ensemble de documents concernant les finances “légales” des bandits qui agissent en tant qu’actionnaires d’entreprises ayant pignon sur rue de millionnaires encore dans la légalité.

    1501054Ainsi, les agents “Gobin” et “Lazarus” ont recruté Rafael García, l’ancien responsable du service informatique du DAS, pendant un voyage sur la côte atlantique où ces agents, en sachant que Garcia était homosexuel, ont réussi à l’amouracher. Lors d’une partie fine, ils l’ont convaincu de collaborer avec eux en faisant un faux témoignage sur l’affaire des écoutes du DAS. À présent, Rafael Garcia nargue la justice colombienne depuis le Venezuela où il a trouvé refuge.

    Il faut signaler aussi le cas de Tony Lopez, le terroriste vivant le plus important de Cuba. Les services de renseignement colombien savent qui il est, mais de façon inexplicable nul n’a osé de le capturer. Il est un individu particulièrement dangereux qui est arrivé par Barranquilla en 1998, en se présentant comme un entrepreneur. Il finance de nombreux espions cubains. 

     Pour leur part, trois membres du Congrès colombien, dont l’un d’eux est du Parti Conservateur, sont au courant de cela et aident à financer les Cubains envoyés par Castro. Plus ahurissant encore, le dispositif de protection policière pour des membres de l’opposition a été contrôlée par l ‘”agent Arturo”, un Colombien recruté par les Cubains qui reçoit de l’argent des FARC. Et pourquoi ne pas rappeler le cas d’alias “Santiago” (*).

     Dans le monde du théâtre il y a aussi des Cubains du G2 qui se font appeler “maîtres” et qui font un travail d’endoctrinement chez les acteurs de théâtre et de la télévision avec des histoires romantiques sur la lutte pour les pauvres. Ces artistes du G2 pleurent en parlant d’enfants mendiants des rues de Bogota, mais ils ne parlent jamais de la misère à Cuba causée par la politique de leur admiré Fidel. Ils racontent leurs batailles en Angola, ils déclarent leur amour du théâtre et de la liberté de pensée. Ils disent qu’ils ont alphabétisé des vieillards et des orphelins et affirment qu’ils ont passé des centaines d’heures au service de la société. Mais ils gardent bien le secret qu’ils sont des agents de Fidel Castro avec la mission spécifique de promouvoir la haine des classes et de déclencher la violence chez les Colombiens.

    Ces gens-là sont extrêmement dangereux. Ce sont des criminels bien entraînés et sans scrupule. On peut les identifier parce qu’ils vantent la révolution cubaine à tout va et attisent le feu en Colombie et ailleurs en prêchant la lutte de classe alors qu’ils vivent comme des rois et passent la majeure partie de leur temps à dans des cocktails avec des personnalités, comme des acteurs et des réalisateurs, qui admirent leur activité.

    1501055Le magazine numérique Confidencial Colombia, en collaboration avec l’ambassade de Suisse en Colombie, ont eu un jour comme invité d’honneur un criminel actif du G2, Juan Roberto Osorio Loforte, alias “Ramon”, et personne n’a rien dit. Même Camilo Gómez, ancien commissaire de la paix du gouvernement du président Andrés Pastrana, et colistier de Marta Lucía Ramírez, la candidate du Parti Conservateur à l’élection présidentielle, a posé fièrement à côté de Osorio Loforte pour une photographie.

    Et sans oublier le général Rubén Darío Alzate qui avait été enlevé par les Farc et qui a donné l’accolade à Rodolfo Benítez Verson, un autre membre du G2 cubain, le jour de sa libération. Le G2 n’est pas, loin s’en faut, une pittoresque histoire d’espions.

    C’est la triste réalité de ce que nous vivons en Colombie.

    Ricardo Puentes Melo, Bogota

    Note : (*) Voir : http://www.periodismosinfronteras.org/los-santos-y-su-militancia-castrocomunista.html

    http://www.insolent.fr/