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géopolitique - Page 741

  • La Russie ferme le robinet de gaz pour l’Ukraine

    Ce lundi 16 juin, l’entreprise publique russe Gazprom annonçait par communiqué passer à un système de prépaiement pour les livraisons de gaz au groupe ukrainien Naftogaz. Concrètement, cela signifie l’arrêt de toute fourniture de gaz de la part de la Russie à l’Ukraine en absence de régularisation par celle-ci de ses factures impayées. Ce système de prépaiement instauré par Gazprom impose d’abord à la partie ukrainienne de payer au préalable pour le gaz livré au cours du mois suivant. Retour sur le litige gazier qui défraie la chronique depuis plusieurs semaines en arrière-fonds des troubles qui secouent l’Ukraine…

    En 2010, la Russie accordait à l’Ukraine un rabais de 100 dollars sur le prix de 1000 m³ de gaz naturel. Cette première réduction était contractuellement liée à la prolongation du bail que la Russie payait à l’Ukraine pour la base navale de sa flotte de la mer noire à Sébastopol, en Crimée. Un deuxième rabais a été consenti par la partie russe à l’issue de négociations entre Vladimir Poutine et Viktor Ianoukovitch en décembre 2013, le prix des 1000 m³ de gaz à destination de l’Ukraine baissant ainsi jusque 268,5 dollars tandis que le reste de l’Europe importait alors du gaz russe à un prix de 382,5 dollars les 1000 m³.

    La Crimée et la ville de Sébastopol étant désormais des sujets de la Fédération russe en vertu d’un référendum aux résultats incontestables, la flotte russe de la mer noire ne stationne plus en territoire étranger et l’accord liant Ukraine et Russie à ce sujet est logiquement devenu nul et non avenu avec toutes ses clauses concernant une adaptation du prix du gaz. Par ailleurs, à la suite de la destitution illégale du président Viktor Ianoukovitch, le gouvernement russe a décidé d’annuler la réduction négociée en décembre entre Moscou et Kiev. On peut aisément comprendre que le Russie ne se soit pas sentie investie de l’impérieux devoir de subventionner un pouvoir ukrainien putschiste dont la principale caractéristique est une russophobie d’une rare violence. La suppression de ce régime de faveur dont bénéficiait l’Ukraine a eu pour conséquence immédiate la fixation parGazprom du prix d’exportation du gaz pour ce pays à 485 dollars les 1000 m³.

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  • Les médias et le sens des priorités !

    Alors que les merdias n’ont d’yeux que pour le mondial de football ou les grèves de la SNCF, la côte kényane est meurtrie de toutes parts et doit faire face aux attaques sanglantes des Chebabs, groupe islamiste somalien.

    Ces attentats revendiqués n’ont pas fait moins de 49 morts et 52 disparus en quelques jours.

    « Dimanche soir, une cinquantaine d’hommes armés avaient attaqué le poste de police de Mpeketoni puis semé la terreur dans les rues, les bars et les hôtels du village. Ils visaient apparemment les chrétiens, nombreux dans cette localité située dans une région majoritairement musulmane. « Les femmes et les enfants étaient laissés de côté. Tous ceux qui ont été tués étaient des chrétiens. Si vous étiez musulmans, vous étiez épargnés », a déclaré John Mwagi, un enseignant de 44 ans qui a assisté au drame. Toutes les victimes sont kényanes. » rapporte le journal La Croix.

    Quant à l’Irak, la situation n’est guère meilleure. Le jihad est de plus en plus meurtrier au point que de nombreuses demandes de prières circulent depuis ce matin sur les réseaux sociaux pour les chrétiens irakiens en train de se faire persécuter.
    L’observatoire de la christianophobie confirme que la situation est au bord de la catastrophe, tant et si bien que le patriarche de Babylone des Chaldéens S. B. Louis Raphael I Sako a demandé à toutes les communautés chaldéennes de faire du 18 juin un jour de jeûne et de prière pour le retour de la sécurité et de la stabilité en Irak.

    Alors à côté de cela, 22 hommes en short qui courent derrière un ballon, c’est sûr, c’est primordial !
    Du pain et des jeux !

    Marie de Remoncourt

    http://www.contre-info.com/

  • Irak : les forces de sécurité tentent une défense contre les djihadistes

    Les forces de sécurité iakiennes semblent relever la tête. Avec le soutien de tribus, elles ont repris samedi Ishaqi et Mouatassam, non loin de Bagdad. Les forces de sécurité irakiennes affirment avoir tué 279 "terroristes" au cours des dernières vingt-quatre heures. 

    Alors que les djihadistes, soutenus par des partisans du régime déchu de Saddam Hussein, ont avancé de façon fulgurante en Irak ces derniers jours, les forces de sécurité semblent relever la tête. Avec le soutien de tribus, elles ont repris samedi Ishaqi et Mouatassam, non loin de Bagdad. Les forces de sécurité irakiennes ont tué 279 "terroristes" au cours des dernières vingt-quatre heures, affirme ce dimanche à la télévision le porte-parole chargé de la sécurité auprès du Premier ministre Nouri al-Maliki, le lieutenant-général Qassem Atta.

    Des milliers de volontaires

    Les forces irakiennes préparent par ailleurs une contre-offensive dans le nord et le centre. En outre, les autorités ont annoncé un plan de sécurité pour défendre Bagdad, qui a été frappé ce dimanche par un attentat ayant fait 9 morts. Répondant à l'appel du gouvernement et du grand ayatollah Ali Al-Sistani, plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, des milliers de citoyens se sont portés volontaires pour prendre les armes contre les insurgés.

    En trois jours - mardi, mercredi et jeudi -, les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) avaient pris la deuxième ville d'Irak, Mossoul, sa province Ninive (nord), Tikrit et d'autres régions de la province de Salaheddine, ainsi que des secteurs des provinces de Diyala (est) et de Kirkouk (nord). Ce groupe cherche à créer un Etat islamique dans une zone frontalière entre l'Irak et la Syrie, où il est connu pour ses exactions et sa violence.

    Selon des photos diffusées sur internet, mais qui n'ont pu être authentifiées, ces extrémistes musulmans sunnites auraient exécuté des dizaines de membres des forces de sécurité irakiennes faits prisonniers dans la province de Salaheddine. Sur une photographie, on voit ainsi un insurgé pointer sa kalachnikov sur un fossé dans lequel se trouvent deux rangées d'hommes, tandis que du sang couvre le sol.

    La guerre civile en Syrie mise en cause

    Dans un entretien à l'AFP, l'ancien émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a estimé que l'offensive djihadiste et la confusion qui régnait désormais en Irak résultaient de l'inertie de la communauté internationale face au conflit dans la Syrie voisine depuis 2011. "C'est une règle bien connue: un conflit de ce genre ne peut pas rester enfermé dans les frontières d'un seul pays. Malheureusement on a négligé le problème syrien et on n'a pas aidé à le résoudre. Voilà le résultat", a-t-il déploré.

    L'Irak "ne s'est jamais vraiment remis de l'invasion américaine de 2003" et cette "grosse blessure s'est infectée" avec le conflit syrien, a-t-il dit, soulignant que "l'action des djihadistes en Irak se fait avec en arrière-plan la guerre civile entre chiites et sunnites". Les divisions confessionnelles sont extrêmement fortes en Irak. Les sunnites, au pouvoir sous Saddam Hussein, s'estiment désormais marginalisés par les autorités dominées par les chiites. "Des sunnites vont soutenir les djihadistes, non pas parce qu'ils sont djihadistes mais parce que l'ennemi de mon ennemi est mon ami", explique Lakhdar Brahimi.

    L'Iran contre le porte-avions américain

    La presse saoudienne s'en est d'ailleurs vivement prise ce dimanche à la politique confessionnelle du premier ministre chiite irakien, qui a "mis l'Irak au bord d'une guerre civile implacable". Les relations entre Ryad et Bagdad, déjà tendues, ont été encore exacerbées par le conflit syrien. Parallèlement, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a mis en garde les voisins de l'Irak contre une "guerre par procuration" entre puissances régionales.

    Face à cette escalade, les Etats-Unis, qui étaient intervenus militairement pour renverser la dictature de Saddam Hussein en Irak, ont déployé un porte-avions, afin de permettre "au commandement en chef de disposer de plus de flexibilité, si une opération militaire américaine devait être déclenchée pour protéger des vies américaines, des citoyens ou nos intérêts en Irak", souligne le Pentagone. L'Iran, qui s'est dit prêt à aider Bagdad pour lutter contre l'offensive djihadiste, a toutefois réagi dimanche au déploiement amércain, en affirmant son hostilité à "toute intervention militaire étrangère".

    source : La Tribune 

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupklAFllArAHeCjWp.shtml

  • Kosovo : Le mur du silence

    Les Albanais rêvent d’un Kosovo « ethniquement pur », c’est-à-dire sans les Serbes qui y étaient pourtant majoritaires jusqu’au XIXe siècle.   

    En 1997, le patriarche orthodoxe serbe Pavle, interrogé au sujet des extrémistes albanais membres de l’UÇK naissante, répondait au Figaro Magazine : « On ne va quand même pas installer des barbelés et des remparts autour de la maison du Seigneur ».

    Dix-sept ans plus tard, c’est pourtant la décision que vient de prendre, à contrecœur, le père Sava, supérieur du monastère de Visoki Dečani, une petite enclave serbe du Kosovo.

    Ce n’est pas la mort qui leur fait peur : « Notre vie, nous l’avons déjà donnée », précise-t-il, mais « si le martyre doit être accepté, il ne peut être recherché : si nous pouvons l’éviter, sans renier notre foi, nous avons le devoir de le faire ».

    Mais ce n’est pas tout. La destruction du monastère, classé au patrimoine de l’UNESCO, serait dramatique pour les chrétiens du Kosovo, déjà largement menacés. Ils ont besoin de ce havre de paix et de réconfort pour oublier quelque temps l’hostilité dont ils sont la cible à l’extérieur. Sur le plan spirituel, mais également matériel. Les terres entourant le monastère sont cultivées : les produits servent d’abord à faire vivre les moines mais sont également distribués aux villageois les plus démunis. Si le monastère venait à disparaître, beaucoup de chrétiens seraient forcés à l’exil et le Kosovo-Métochie, vieille terre chrétienne et berceau de la Serbie, livrée aux mains des musulmans albanais, ne serait plus.

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  • Le danger djihadiste s’étend en Irak après la Syrie. Bientôt en Europe ?

    La question de la responsabilité américaine quant aux débordements dans cette zone mérite d’être posée, de même que celle de la France en Syrie.   

    L’État islamique en Irak et au Levant, cavalier de l’apocalypse salafiste au Moyen-Orient, progresse en direction de Bagdad. Les minorités religieuses irakiennes, notamment chrétiennes et chiites, fuient le péril terroriste. Réputés pour leur ultra-violence nihiliste, ces troupes barbares d’un nouveau genre sont tristement fameuses pour les kidnappings et les exécutions sommaires de « mécréants ». Pour l’instant, les forces gouvernementales irakiennes contiennent cette avancée ; mais sans soutien extérieur, il leur sera difficile de stopper durablement l’armée de ceux qui « aiment la mort ». Les rues de Bagdad sont désertées et un plan de sécurité a été annoncé pour protéger la capitale. Sous aucun prétexte la ville, dont le nom signifie « don de dieu » en persan, ne doit tomber.

    Il faut souligner le rôle trouble de la stratégie intéressée de Washington au Moyen-Orient (appuyée par les pétro-monarchies sunnites) depuis un peu plus de 10 ans. L’invasion de l’Irak, sous le prétexte mensonger de la présence d’armes chimiques, répondait à la vieille stratégie du « containment » et avait été autorisée par Riyad. Déjà au Viêtnam, les Américains avaient créé un abcès de fixation pour lutter contre le communisme. Ils ont réussi plus que de raison en Irak : en effet, l’internationale terroriste a fait de ce pays une terre de djihad, lieu de confrontation entre les divers courants de l’islam. Dans ce contexte, le soutien aux rebelles syriens, comprenant l’État islamique en Irak et au Levant, est une faute historique majeure de l’Oncle Sam et de la France. Une de plus.

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  • En Irak comme en Lybie, c’est open bar pour les armes

    Quand Eric Zemmour rend responsable les Etats-Unis des évènnements en Irak et en Lybie. Quand la démocratie imposée de force par les faucons américains a entraîné malheur et désolation au moyen-orient.

     

     
  • Le courage du cardinal Zen face à l'Etat communiste

    Hier, 12 juin, au micro d’une radio de Hongkong diffusée sur Internet, le cardinal Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hongkong, a critiqué en des termes très vifs les autorités centrales chinoises pour avoir publié un Livre blanc réaffirmant le contrôle total de Pékin sur la Région administrative spéciale de Hongkong.

    « Vous (le gouvernement communiste), vous pouvez me ligoter, m’enlever ou me décapiter, mais jamais vous ne ferez de moi un esclave ».

    Le cardinal a demandé aux Hongkongais de

    "ne pas succomber à la fatalité mais au contraire à défendre leur dignité propre ». « Si vous vous inclinez, si vous mettez un genou à terre, alors tout sera fini ».

    Michel Janva

  • Le courage du cardinal Zen face à l'Etat communiste

    Hier, 12 juin, au micro d’une radio de Hongkong diffusée sur Internet, le cardinal Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hongkong, a critiqué en des termes très vifs les autorités centrales chinoises pour avoir publié un Livre blanc réaffirmant le contrôle total de Pékin sur la Région administrative spéciale de Hongkong.

    « Vous (le gouvernement communiste), vous pouvez me ligoter, m’enlever ou me décapiter, mais jamais vous ne ferez de moi un esclave ».

    Le cardinal a demandé aux Hongkongais de

    "ne pas succomber à la fatalité mais au contraire à défendre leur dignité propre ». « Si vous vous inclinez, si vous mettez un genou à terre, alors tout sera fini ».

    Michel Janva

  • Téhéran prêt à aider l'Irak

    ... d'après le Figaro :

    "Le président iranien Hassan Rohani s'est déclaré prêt à venir en aide à l'Irak "dans le cadre des lois internationales" si Bagdad lui en fait la demande. Le gouvernement du chiite Nouri al Maliki n'a pour l'instant pas sollicité l'aide de Téhéran pour repousser l'offensive des insurgés sunnites, a précisé Hassan Rohani au cours d'une conférence de presse retransmise en direct par la télévision d'Etat.

    "L'Iran défendra son territoire si des groupes terroristes menacent sa sécurité", a ajouté le président iranien.

    Les djihadistes sunnites de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont notamment pris le contrôle de la province irakienne de Diyala, frontalière avec l'Iran. Plusieurs dirigeants iraniens ont proposé ces derniers jours d'apporter une aide militaire à Bagdad, allant pour certains jusqu'à envisager une coopération avec les Etats-Unis, ennemis jurés de Téhéran, pour enrayer la progression des insurgés vers Bagdad."

    Marie Bethanie