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géopolitique - Page 743

  • Afrique du Sud : 1994-2014, le naufrage

    Par Bernard Lugan

    Vingt ans après que Frederik De Klerk ait hissé Nelson Mandela au pouvoir, la question raciale se pose avec d’autant plus de force qu’il s’agit d’un tabou empoisonnant et conditionnant tout à la fois la vie politique et les rapports sociaux.

    Contrairement à ce que croyaient les gogos, la pluie démocratique n’a donc pas effacé les rayures du zèbre sud-africain. Quant à l’arc-en-ciel multi-racial, il s’est dissipé sous les orages.

    Les élections du mois de mai 2014 – le dossier qui leur est consacré le montre d’une manière éloquente -, furent d’abord raciales.

    Les Noirs ont en effet massivement voté pour des partis noirs, cependant que les Blancs, les Métis et les Indiens, ont non moins massivement donné leurs suffrages à l’Alliance démocratique.

    Or, la fracture raciale qui est au cœur de toutes les problématiques sud-africaines va encore s’accentuer au fur et à mesure de la déliquescence de ce qui fut un pays prospère. Sans une croissance pérenne de 5 à 7% par an, l’Afrique du Sud ne pourra en effet pas freiner un chômage qui touche désormais au moins 40% de la population active. En 2013, cette croissance ne fut que de 1,6% et au premier trimestre 2014, le PIB a perdu 0,6%, notamment en raison des mouvements sociaux qui paralysent les mines.

    Chaque jour qui passe voit donc s’aggraver une situation à ce point catastrophique qu’il est légitime de s’interroger sur les arrière-pensées de ceux qui, en 2011, poussèrent à l’admission de l’Afrique du Sud parmi les «BRICS », ces pays à forte croissance qui ont un poids substantiel dans l’économie mondiale. Cette interrogation est d’autant plus légitime que, pour la période 2008-2012, l’Afrique du Sud dont l’économie est malade, dont le secteur moteur, les mines, est en partie obsolète, a été classée par la Commission économique de l’Afrique (ONU) et l’Union africaine, parmi les 5 pays « les moins performants » du continent, devançant à peine les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland…

    Comment espérer voir la situation du pays s’améliorer quand les mineurs réclament plus qu’un doublement du salaire de base, soit 12.500 rands (880 euros) alors que les coûts sud-africains rendent déjà les productions nationales non concurrentielles ? Les sociétés minières ont d’ailleurs quasiment cessé d’investir dans le pays, préférant le faire ailleurs en Afrique et de par le vaste monde. Résultat : comme le secteur minier est le premier employeur privé, le chômage va donc encore augmenter.

    Face à cette situation, l’État-parti ANC n’a que deux options :

    - Chercher à redresser l’économie en empruntant une voie libérale et il provoquera alors une révolution sociale.
    - Appliquer le remède « magique » consistant à accuser le bouc-émissaire blanc et tenter de faire croire que la situation est un héritage de l’apartheid, puis en nationalisant les mines et la terre.

    C’est naturellement cette seconde voie qu’il va emprunter. Dans un premier temps les mesures seront essentiellement symboliques afin de satisfaire les revendications noires sans casser l’outil économique. Mais, comme elles seront insuffisantes, il lui faudra ensuite davantage ponctionner les Blancs. Or, comme les seuls secteurs qui tournent encore sont précisément ceux que ces derniers contrôlent (agriculture d’exportation et secteurs de haute technologie), la « poule aux œufs d’or » sera tuée. Comme au Zimbabwe.

    Blog de Bernard Lugan

  • Et pendant ce temps, Fabius s'endort pendant une réunion officielle en Algérie

    L'image est saisissante. Laurent Fabius a été filmé en train de s'endormir lors d'une réunion officielle lundi à Alger. Le ministre des Affaires étrangères y a débuté dimanche une visite officielle de deux jours centrée sur la sécurité au Sahel. Vidéo ici.

    Le Salon Beige

  • Tribune libre : De la stratégie bipolaire des Etats Unis en Europe.

    Les guerres naissent d’un déséquilibre de force. l’impérialisme de l’arrogante Amérique est confrontée aujourd’hui à l’unique chef d’ Etat , Poutine, qui met en premier lieu l’intérêt national au nom de son Peuple face aux idéologies du Mondialisme.

    Il y a bien une interversion des valeurs socio politiques.

    L’internationalisme dont le communisme était le prétexte est passé à l’Ouest ainsi que tous les idéologues ( dits de gauches) dont l’action ne fut que de miner les souverainetés Nationales plutôt que défendre sincèrement la classe ouvrière dont ils se foutaient hier comme aujourd’hui ( l’ évolution du très Atlantiste Journal " Le Monde" en est le criant exemple de Beuve Mery à Minc) . C’est le paradoxe que nous constatons en regardant les positions politiques et syndicales des oligarchies dites " républicaines" par rapport à la défense réelle des classes productives défendues par le Front National. La préférence nationale ne s’applique-t-elle pas aussi bien à la nécessité de refuser la délocalisation du travail et des emplois qu’au maintien des pôles de décisions de nos entreprises dans le cadre d’une stratégie d’ économie nationale ?. Or les syndicats acclament aujourd’hui les repreneurs étrangers en sachant qu’ils licencieront demain . Dirigeants de gauches, qu’avez vous faits de vos convictions sociales ? qui défend la " Res-publica" au sens de "chose du peuple" ?.

    Ce ne sont pas les faits qui font l’ Histoire mais l’histoire qui préside les faits. En l’absence d’une ligne politique, pour ne pas l’avoir compris, nos Républiques n’anticipent pas les catastrophes : Elles nous ont conduit à 1914, 1939 et hélas bientôt à d’inévitables larmes.

    Nous vivons donc une situation où la Russie de Poutine est devenue le phare de la liberté des Nations libres face à l’internationale capitaliste engendrée par le Mondialisme.

    La situation de l’ingérence atlantiste n’est pas nouvelle puisque Trosky regagna la Russie en 1917 avec un passeport Américain ( après avoir été libéré par intervention des Etats unis auprès des autorités canadiennes). On sait maintenant , par l’accès aux archives comment Lénine a servi directement les intérêts du capitalisme belliqueux Allemand en menant une révolution destinée tant à couper l’axe Paris Moscou qu’à libérer le front de l’Est. N’oublions pas le poids migratoire de l’Allemagne aux Etats unis ( qui d’ailleurs avait failli en prendre la Langue). On sait, avec le recul du temps comment , par les plans Dawes et Jung, dès 1930, les Etats unis ont financé la ré industrialisation de l’Allemagne (IG Farben, US standart-oil, ITT, Ford) tout en alimentant par des entreprises écran le financement des campagnes électorales d’accession au pouvoir du parti nazi. On sait enfin comment , dans le dos de De Gaulle et d’Adenauer, le traité de l’Elysée a été soumis à la condition de ne pas nuire aux intérêts économiques Américains, et cela sur intervention de J. Monet. L’europe de fait , comme le prévoyait P.Pujo en 1969 est allemande sous diktat américain.

    Nous assistons cependant aujourd’hui à la renaissance " naturelle " d’un axe continental entre les Nations d’Europe, dont la France, et la Russie traditionnelle, tel qu’il existait avant 1914.Or cet axe contrarie la place de plateforme privilégiée d’un axe Euro Atlantique que les U.S.A. ont toujours accordée à l’Allemagne ( officialisée en 2004 par l’accord Schroeder -Bush).C’est en cela que la situation devient explosive en Europe parce que le réveil des peuples a été sous estimé par la finance d’outre atlantique. Le nationalisme n’est donc pas une allégeance à une idéologie meurtrière mais bien un acte de Résistance mettant en échec une maldonne " qui refusant de changer les gouvernances voudrait changer les peuples" .

    " Vers l’an 2000, nous aurons un gouvernement mondial ; la question reste à savoir s’il se fera par force ou consentement. " Déclaration de James Warburg 1950.

    Dès lors que la famille Warburg a fait parti des oligarchies ayant financé la réindustrialisation Allemande des années 30, il y a tout lieu de s’interroger sur la continuité des méthodes que sont prèt à mettre en œuvre ces groupes de pressions financiers sur nos nations et leurs peuples.

    Il est probable que nous ayons l’émergence en Europe de ce qui se passe déjà en Ukraine(1) , c’est à dire l’utilisation de groupuscules déstabilisateurs dans le cadre d’une stratégie déjà utilisée dans les années 70 ( réseau stay-behind, ou Gladios ) .En France Les liens financiers (par l’entremise Soros), logistiques (campagnes des femens, des Lgbt, groupes de pressions Antifas) , tendent déjà a faire penser que l’extrême gauche radicalisée est en train de fournir la cheville ouvrière d’un terrorisme radical atlantiste. C’est que la cohérence de cet "Euro Atlantisme" réside plus dans la détermination à déstabiliser les Nations qu’à choisir l’idéologie des seconds couteaux ( BHL ne répugne-t-il pas à s’acoquiner avec l’extrême droite radicale Ukrainienne héritière de l’alliance de leurs ainés au 3 ème Reich, tandis qu’il pourfend les patriotes et souverainistes en France). On a là toute la stratégie bipolaire de fondement de la politique Américaine : se donner par l’affrontement des extrêmes les moyens d’engendrer les guerres civiles par peuples interposés ( Yougoslavie, révolution Libyenne, Egyptienne, Tunisienne, Syrienne, Ukrainienne) . Par notre absence de détermination à défendre notre Raison d’Etat, nous allons subir le même sort (2). Combien de petits Meric de tout bords cette stratégie nauséabonde a-t-elle besoin pour mener le chaos ?

    La stratégie de la terreur et de la peur est l’illustration des propos de talleyrand :"agiter les foules avant de s’en servir" gladio, action directe, brigades rouges, bande à baader et le spectre générique agité en permanence de " l’extrême droite" , en sont l’application.

    Il est remarquable d’ailleurs de noter que ce sont les Chefs d’Etats les plus occidentalistes qui ont fait libérer les activistes qui servirent , par la conséquence des faits, la politique de leur maître d’Outre Atlantique : 2 exemples : 
    - Marc Roullian exécuteur (d’extrême gauche), du fondateur du consortium Franco Iranien Eurodif, George Besse( Libéré en 2 fois sous Sarkozy en 2007 et 2011, aujourd’hui au NPA) : les Américains étaient concurrents dans ces accords ; 
    - Anna Laura Bragetti, extrême Gauche, impliquée dans le meurtre d’Aldo Moro( après qu’il eut été menacé par Kissinger( 3)) et Francesca Mambro, extrême droite, poseuse de la bombe de Bologne dont l’explosif était employé par l’OTAN( libérées sous Berlusconi respectivement en 2002 et 2012 après avoir passé leur détention dans la même cellule). Dans tout crime il faut chercher le mobile.

    Voila en quoi il y a effectivement convergence entre notre combat de libération des Patries Européenne et la Russie de Poutine contre la théorie de l’ingérence par le chaos.

    Agathon

    N.B. : cet article a été écrit quelques heures avant les tristes événements de Bruxelles et de la région parisienne qui arrivent par hasard à la veille d’un scrutin qui marque la volonté des peuples à ne pas se soumettre au dictat de l’oligarchie financière nomade : c’est la triste confirmation de ce que je voulais démontrer.

    (1) http://www.globalresearch.ca/there-...

    (2) http://www.veteranstoday.com/2014/0... https://resistance71.wordpress.com/...

    (3) A lire le livre du président honoraire adjoint de la Cour de Cassation italienne, Ferdinando Imposimato « La république des tragédies impunies », juge d’instruction de cet assassinat, à l’époque.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Tribune-libre-De-la-strategie

  • Les Occidentaux ont tendance à diaboliser inutilement Poutine…

    Entretien avec Vladimir Fédorovski

    Vous retracez le cheminement du président russe dans votre livrePoutine, l’itinéraire secret : d’après vous, quel est le fait principal de sa vie ?

    En réalité, sa vie est marquée par cinq étapes, cinq clefs pour comprendre son parcours.

    La première, c’est son enfance, pénétrée par ce sentiment de la Russie martyreà cause de la lutte contre les nazis puis ensuite de la guerre froide. Son enfance forge sa personnalité actuelle : Poutine est un homme qui répond toujours coup par coup. Jeune, il était une petite racaille, une sorte de petit caïd vivant dans un quartier défavorisé de Saint-Pétersbourg et évidemment, cette enfance a laissé une empreinte sur sa personnalité actuelle. Il s’est également construit grâce au sport, très important chez lui. Il transforme les faiblesses en force et utilise les failles de ses adversaires pour vaincre : ça, il l’a appris en devenant ceinture noire de judo… Même chose pour les échecs. Il en a tiré le goût de calculer ses coups.

    La seconde clef, c’est qu’il travaille avec tout le monde. Il ratisse d’ailleurs très large. C’est une vraie qualité car il n’a pas d’œillères. Ensuite, et c’est la troisième étape importante, mais en même temps la période la plus désagréable de Poutine : celle des magouilles d’Eltsine. Une époque totalement corrompue durant laquelle Poutine était quand même le chef des services secrets… Il prend d’ailleurs parfois plaisir à se mettre en scène comme une sorte de James Bond.

  • La Libye aussi a son après-Sarközy

    Un lecteur nous transmet la dernière analyse publiée par Bernard Lugan sur son site l'Afrique réelle.

    Elle se termine par les constats et interrogations suivants.

    "Quand cela sera fait, il sera alors possible de tirer au clair les curieuses relations que la France de Nicolas Sarkozy entretenait avec les miliciens de cette ville (Misrata, NDPC), eux qui, le 20 octobre 2011, lynchèrent le colonel Kadhafi après l’avoir sodomisé avec une baïonnette, eux qui coupèrent les mains de son fils Mouatassim après l’avoir émasculé et après lui avoir crevé les yeux. Eux qui, auparavant, et alors que Misrata allait tomber aux mains des partisans du colonel Kadhafi, furent sauvés par la seule véritable intervention terrestre directe de l’armée française. L’insolite sollicitude de la France se poursuivit étrangement après la guerre. C’est ainsi qu’Omran Ben Chaaban Osman, un des assassins du colonel Kadhafi, célèbre pour avoir paradé sur le net, le révolver du colonel  à la main, est mort dans un hôpital militaire parisien. Blessé et enlevé par des fidèles du colonel Kadhafi, il fut torturé avant d’être libéré aux termes de ténébreuses tractations. Or, ce fut aux frais du contribuablefrançais que cet assassin fut transporté à Paris par avion sanitaire pour y être soigné. Pourquoi ?

    Avec les actions entreprises par le général Hafyar et par le colonel Fernana, une alternative politique nouvelle peut-être plus solide que celle née du « cirque » électoral de l’année 2012 est-elle en train de naître ? Il est naturellement trop tôt pour le dire, mais elle peut constituer un espoir dans un pays dévasté par l’inexplicable guerre que Nicolas Sarkozy et BHL firent au colonel Kadhafi."

    Malgré ce genre de méfaits, entre bien d'autres turpitudes, d'aucuns en appelleraient au retour de "Nicolas" en 2017. Cherchez l'erreur.

    Lire l'intégralité de l'analyse

    Lire la suite "La Libye aussi a son après-Sarközy"

    Paula Corbulon

  • Créer avec la Grande Russie une zone monétaire commune

    Mgr le comte de Paris, duc de France, livre à l'Action française 2000 sa vision et son analyse à propos de l'avenir de l'Europe et de la France :

    "L'Europe dont nous avons hérité à ce jour est fondée sur un déni de démocratie, puisque le "non" de 2005, résultat d'un référendum, a été considéré comme nul et non avenu par un tour de passepasse, en faisant voter l'Assemblée nationale et le Sénat pour revenir sur la volonté du peuple. En fait, le politiquement correct devient souverain, châtiant implacablement ceux qui n'acceptent pas le fait des eurocrates... L'Europe peut et doit être reconstruite. Il ne s'agit pas de faire table rase pour bâtir autre chose, mais de modifier les aspects les plus néfastes de ce "Lego" qui ruine l'économie de plusieurs pays. Certains étudient déjà les étapes afin de détricoter la monnaie unique et, chez nous, des économistes envisagent la sortie possible de l'euro.Personnellement, je pense que chaque État européen doit pouvoir recouvrer sa souveraineté monétaire, remettre en place sa propre banque centrale, se libérer du mark, tout en conservant l'euro comme monnaie d'échange commerciale au niveau international. Ensuite, au cas par cas, il conviendra de signer des accords, limités dans le temps et renouvelables, sur des sujets communs. Il faut avoir le courage d'établir une zone monétaire libérée du dollar, car le déficit vertigineux des États-Unis d'Amérique pompe toutes nos énergies. Ainsi donc, il faut poursuivre ce raisonnement jusqu'au bout et créer avec la Grande Russie cette zone monétaire commune."

    Michel Janva

  • Le traité transatlantique TAFTA, un piège mortel pour l’Europe

    Après un étrange et durable mutisme, la grande presse commence enfin à s'intéresser à l'accord en gestation pour un Grand Marché Transatlantique (GMT). Difficile d'ailleurs de continuer à se taire à quelques mois de la date théorique de conclusion d'un accord dramatiquement historique pour l'Europe puisque ce traité, quel que soit le nom dont on l'affuble, Trans-Atlantic Free Trade Agreement (TAFTA) ou Transatlantic Trade and Investment Partnership (l'HP), est un Accord de Partenariat Transatlantique (APT) dont l'entrée en vigueur est prévue pour 2015, étape supplémentaire et décisive dans la marche forcée au Nouvel Ordre Mondial dans laquelle nous voici entrainés bien malgré nous.

    Il ne s'agit, ni plus ni moins que de soumettre les nations composant l'Union européenne et les États-Unis à une standardisation des normes et législations de nature à faciliter un libre-échangisme absolu sous peine de lourdes sanction financières pour les États contrevenants.

    Normes tarifaires, sociales, sanitaires, environnementales, agricoles, liées à la sécurité alimentaire, aux médicaments, rien n'échappera au grand nivellement aligné sur le mieux-disant ultra-libéral et dans le strict intérêt financier des entreprises multinationales. L'hyper-classe joue gros puisque l'enjeu n'est rien moins que la formation d'un bloc euro-atlantique de 800 millions de consommateurs - parmi les plus riches de la planète - et, à terme, l'imposition des normes américaines à l'ensemble du monde.

    D'ailleurs, l'opacité des négociations témoigne à elle seule du mauvais coup en préparation car, comme à chaque trahison des intérêts des peuples européens, la plus grande discrétion a prévalu jusqu'à ces dernières semaines. Un petit groupe de hauts fonctionnaires européens jamais élus par quiconque, sous la férule de Karel De Gucht, commissaire européen au commerce (accusé de fraude fiscale pour une opération financière menée avec son épouse et leur ayant rapporté 1,2 million d'euros), négocient en direct avec les représentants des plus grandes entreprises transnationales américaines et un certain nombre d'organisations au nombre desquelles le Dialogue économique transatlantique (Trans-Atlantic Business Dialogue, TABC), le Transatlantic Policy Network (TPN), le Transatlantic Business Concil (TBC) et l'Association européenne des patrons Business Europe à laquelle appartient le MEDEF. Ces négociations devraient durer jusqu'à fin 2014 et sans doute jouer les prolongations à mesure des divergences et aménagements du traité.

    Cet accord lourd de menaces pour notre économie et nos emplois ne représente cependant rien de bien nouveau sous le soleil puisqu'un projet d'accord multilatéral sur l'investissement (AMI) avait été négocié secrètement entre 1995 et 1997 par les vingt-neuf membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le tumulte causé par la révélation du projet fit reculer ses instigateurs mais la résurgence du projet prouve bien que ses promoteurs ne désarmèrent jamais et poursuivent inlassablement la même finalité et les mêmes lubies depuis une vingtaine d'années. Le projet d'accord de partenariat transatlantique (APT) négocié en catimini depuis juillet 2013 par les États-Unis et l'Union européenne, n'a donc rien d'une nouveauté et se contente, ni plus ni moins, de reprendre l'essentiel de l'accord mort-né. Il envisage la soumission des législations, normes et politiques nationales aux seules règles du libre-échange, sans frein d'aucune sorte. Un demi-siècle après le « jouissons sans entrave » des soixante-huitards, voici donc le « commerçons sans entraves » de ses héritiers. Il s'agit en effet, pour faire simple, de l'ultime étape du libéralisme économique absolu entre deux blocs liés par un traité bilatéral qui, s'il venait à être entériné, sonnerait le glas du multilatéralisme auquel la France a toujours été attachée. Un accord dont le contenu reprend des règles fixées par les grands décideurs des entreprises multinationales au seul bénéfice desdites multinationales. C'est l'éviction formalisée du politique au profit des marchands.

    Peu importe pour ses concepteurs la couleur politique des gouvernements élus ici ou là à la tête des nations européennes puisque, comme nous allons le voir leur pouvoir résiduel ne pourrait en aucun cas s'opposer aux mesures de libéralisation intégrale des échanges entre elles et les États-Unis. Qu'ils soient qualifiés de droite ou dits de gauche, du centre ou d'ailleurs et quel que soit le jeu des alternances de façade, aucun d'entre eux ne pourrait s'opposer à la loi économique des groupes industriels et bancaires multinationaux, ni légiférer la moindre mesure défavorable à leur business sans subir de lourdes pénalités financières.

    Nos éminences verbeuses en seraient alors réduites, plus encore qu'aujourd'hui, ce qui n'est pas peu dire, à un pauvre jeu de rôle destiné à duper les derniers naïfs, espèce en voie (trop) progressive de disparition si l'on en juge à l'augmentation continue de l'abstentionnisme.

    Des arguments fallacieux au service d’une manipulation de grande ampleur

    Selon ses concepteurs, le traité transatlantique est supposé induire une harmonisation des normes en vigueur, supprimant ainsi les discordes commerciales et les diverses contraintes de type juridique, normatif ou politique et avancer tout au contraire vers une convergence des normes dont l'essentiel nous serait imposé par le moins disant, c'est-à-dire les États-Unis. Il s'agirait, selon eux, d'unir l'hémisphère occidental dans un cadre politique commun et d'aboutir ainsi à la formation d'un bloc euro-atlantique.

    Comme chaque fois qu'il s'agit de dépouiller un peu plus les nations européennes de leur souveraineté et de les assujettir à des pactes et traités décidés sans elles, les technocrates à leur origine usent et abusent d'arguments fallacieux destinés à endormir nos concitoyens. Il s'agit toujours bien entendu de les frapper à leur point le plus sensible : le porte-monnaie.

    Ainsi, sans apporter le moindre début de démonstration, les promoteurs de l'accord nous affirment qu'il rapporterait entre 86 et 119 milliards d'euros par an à l'économie européenne et de 65 à 90 milliards au États-Unis. Comment ? Par quels moyens ? Selon quels mécanismes ? Nous n'en saurons rien.

    Plus étonnant encore, dans la série « demain on rase gratis », les revenus des ménages européens    augmenteraient de 545 euros par an d'ici 15 ans (2027). On s'inclinera ici devant la précision horlogère, à l'euro près, d'éminents spécialistes n'ayant jamais anticipé la moindre crise économique et incapable de prévoir la conjoncture à un ou deux ans. Rien de neuf puisque déjà en 1988, l'OCDE promettait cinq millions d'emplois grâce à la mise en place du grand marché européen prévu pour 1992. On sait ce qu'il en est advenu et d'ailleurs aucun traité européen ou autre n'a jamais soutenu la croissance, ni maintenu l'emploi, bien au contraire...

    De fins analystes évoquent également quelques dixièmes de point de PIB supplémentaires, à terme entre 0,27 et 0,48 % et même de 0,01 à 0,05 point par an dès les premières décennies. Et, comble du comble, les même bonimenteurs et là cela devient franchement hilarant, promettent un surcroît de richesse de trois centimes par jour et par habitant en 2029. Voir ces analystes, incapables de prédire l'inflation de l'année prochaine, ni la moindre déflation économique des trois années à venir, nous assurer avec autorité un enrichissement de nos concitoyens de trois centimes par jour dans quinze ans ne manque vraiment pas de sel.

    Le règne de big brother

    L’affaire Snowden a révélé l'ampleur de l'espionnage pratiqué par l'agence nationale de sécurité américaine (National Security Agency, NSA) sur l'ensemble du monde. La classe politique avait alors feint une indignation, assez molle d'ailleurs et peu crédible, faisant mine de découvrir ce que nul n'ignorait dans les milieux du renseignement. Si leur indignation était sincère, ils s'arcbouteraient aujourd'hui avec la dernière énergie contre la prétention des géants américains d'Internet d'imposer dans l'accord transatlantique une libre captation au profit des États-Unis des données numériques personnelles de centaines de millions d'Européens. À l'aune de cette volonté d'éradiquer les derniers remparts de la protection des données privées, les révélations effarantes de Snowden et ce que prévoit l'accord en matière d'échanges de données privées feront bientôt passer « Le meilleur des mondes » pour une bien innocente fable. Big Data, instrument de Big Brother, au service de l'Empire, permet aujourd'hui, techniquement parlant, la traçabilité absolue de l'ensemble des données et échanges numériques dans le monde. Si TAFTA venait à être signé, que vaudraient alors les actions de la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) dont les pitoyables moulinets ne serviraient sans doute même plus à donner le change. Leurs anodines déclarations lors de la révélation du piratage mondial mené par la NSA n'ont certes pas de quoi rassurer. Se contentant d'évoquer une « exigence de transparence au niveau des États » et une charte mondiale informatique et libertés, la commission n'a visiblement pas les moyens d'intimider les négociateurs du traité transatlantique...

    Un recul sans précédent du système de protection sociale

    L'accord transatlantique entend statutairement abaisser le niveau des normes et règles constituant autant d'entraves à la liberté absolue du commerces. Constitutionnelles, légales, réglementaires, chaque texte protecteur représente un obstacle à la boulimie des grands groupes industriels et leur soif de profits. Le contrat à durée indéterminée, le Code du travail, le SMIC, l'interdiction du travail le dimanche et l'ensemble du système de protection sociale français représentent, à des niveaux divers, autant de handicaps que les ploutocrates rêvent d'abolir au plus vite. Il suffit d'entendre les discours de leurs affidés pour s'en convaincre. Les déclarations d'un Pascal Lamy, par exemple, ancien directeur de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) valent, à ce titre, beaucoup plus instructives que de longs discours.

    Selon le troublant José-Manuel Barroso, le controversé président de la Commission européenne, « 80 % des gains économiques attendus de l'accord viendraient de la réduction du fardeau réglementaire et de la bureaucratie ». Va pour la bureaucratie mais la remise en cause du « fardeau réglementaire » devrait inquiéter au plus haut point l'ensemble de nos concitoyens et tout particulièrement les acteurs du dialogue social. Il apparaît clairement que les négociations devraient aboutir à une harmonisation progressive des réglementations, des règles et des normes vers le moins-disant américain. Cette orientation régressive explique évidemment les récentes reculades du modèle social français. De l'Accord national interprofessionnel (ANI) à la remise en cause récurrente du salaire minimum (SMIC), le dénigrement permanent du droit du travail français, la remise en cause du repos le dimanche et tant d'autres reculs dans le domaine du dialogue social, de son financement et de ses prérogatives, l'ensemble des modifications dans ce domaine procèdent de la régression et de l'abaissement, conformément à des directives dont la classe politique se garde bien de révéler l'origine. La passivité inquiétante de nos contemporains connaitra-t-elle des limites avant le parachèvement du grand dépouillement ?

    Un abaissement généralisé des normes

    La négociation en secret d'un traité de libre-échange avec les États-Unis réduisant drastiquement le pouvoir des gouvernements européens au profit des multinationales aura pour conséquence immédiate l'abaissement des barrières non tarifaires (BNT) qu'il s'agisse des normes écologiques et sanitaires européennes en vigueur. Cette dérégulation engendrera immédiatement l'arrivée massive sur le marché européen des tous les pires produits à bas coût de l'agro-business américain. Ce sera l'invasion dans nos étals par le bœuf aux hormones, les carcasses de viande aspergées à l'acide lactique dont l'excès dans l'organisme provoque une altération métabolique irréversible du système nerveux central. Puis ce seront les volailles lavées à la chlorine (eau de Javel), méthode interdite en Europe depuis 1997 mais que tente de nous imposer Bruxelles pour complaire à ses interlocuteurs nord-américains. En France, le choix a toujours été fait d'assurer plutôt un contrôle strict tout au long de la chaîne d'élevage et de production plutôt que de pratiquer cette désinfection agressive et toxique mais moins coûteuse au stade final de la production. Le consommateur européen se verra aussi imposer, sous peine de sanctions financières, le porc à la ractopamine, substance interdite dans 160 pays dont la Chine, la Russie et l'ensemble des pays européens.

    En ce qui concerne les barrières tarifaires, les négociateurs du projet d'accord se gardent bien d'évoquer les conséquences de la suppression des droits de douane, notamment sur l'agriculture française. Si l'on tient compte d'un euro surévalué d'environ 15 % par rapport au dollar, il s'ensuivra, mécaniquement, une chute des exportations, un effondrement de la rémunération des agriculteurs et l'industrialisation accélérée de l'agriculture française et européenne. Sans parler de l'arrivée massive en Europe du soja et du blé américains. Pour le reste de l'activité, ce sont d'ailleurs la plupart des productions européennes qui, par instinct de survie, se verront contraintes à la délocalisation.

    Demain, si par malheur l'accord de partenariat transatlantique venait à être ratifié, ses clauses permettraient aux entreprises multinationales et même à n'importe quelle société privée de traîner devant un tribunal d'exception les États ou collectivités territoriales dont la législation évoluerait dans un sens jugé défavorable à leurs intérêts ou limitant leurs bénéfices. Comble de l'arbitraire, les différends seraient arbitrés de façon tout à fait discrétionnaire par des juges et experts choisis en dehors de toute juridiction publique nationale ou régionale. Les jugements rendus, condamnant les États contrevenants à des dizaines, voire des centaines de millions de dommages et intérêts, ne pourraient donner lieu à aucun appel. La haute finance débridée, libérée de toute contrainte, pourrait ainsi achever de mettre à genoux les nations pour le profit que quelques dizaines d'entreprises multinationales.

    Les collabos de tafta

    Un projet d'une telle ampleur bénéficie forcément de soutiens puissants, lovés au plus haut niveau du système politique, médiatique, économique et bancaire sans lequel il ne pourrait imposer son implacable dictature aux gouvernements et peuples européens. Ces soutiens bénéficient de réseaux et de zélés propagandistes dont les boniments se veulent rassurants. Ainsi, le quotidien La Tribune titrait le 28 avril 2014 « Le plus gros risque serait de ne pas conclure ». Que pouvait-on attendre d'autre de ce journal économique successivement passé des mains d'Alain Weill au groupe LVMH, champion mondial incontesté du produit de luxe ? La Tribune demeure la gazette préférée des thuriféraires du capitalisme le plus débridé et ne manque jamais une occasion de prêcher à temps et contretemps un ultra-libéralisme favorable aux grands intérêts. La même feuille récidivait le 21 mai dernier en titrant « Les Français approuvent le partenariat transatlantique... sur le principe », laissant ainsi entendre qu'il ne subsiste que quelques réserves de pure forme.

    Outre-Manche, le Premier ministre britannique David Cameron affirmait, sans d'ailleurs rien justifier, ni démontrer, que TAFTA permettrait de créer deux millions d'emplois aux États-Unis et dans l'Union européenne. Même si cela ne semble pas en rapport direct avec le sujet, il reste quand même permis de douter de la sagacité et de la clairvoyance du chef de gouvernement d'une nation dont la capitale est à ce point submergée qu'elle ne compte plus qu'environ 40 % de Britanniques de souche. Quel crédit peut-on accorder à des oracles de cet acabit ? Inutile de préciser, mais précisons-le quand même, qu'Angela Merkel, ultra-libérale et chantre de la régression sociale, applaudit des deux mains et s'avoue très favorable au traité. Quant à notre pauvre président, François Hollande, lui qui n'avait jamais pris la peine d'évoquer le sujet du traité en dépit de ses promesses pré-électorales de transparence, ni même de sourciller lors de la réintégration de la France dans l'Otan, il en appelle tout simplement à l'accélération du processus de validation du traité. Le 11 février 2014, surpassant ainsi les eurolâtres les plus béats et les mondialistes patentés, il déclarait, lors de sa visite à Washington que « Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu'il y aura une accumulation des peurs, des menaces, des crispations ».

    Après les révélations de Snowden sur le flocage mondial mené par la NSA, un président normal et surtout normalement courageux eut dû mettre immédiatement un terme à tout échange sur le sujet et claquer dignement la porte au nez des margoulins yankees.

    L’avant-dernière étape avant l’instauration du nouvel ordre mondial ? 

    Après la signature des différents traités transnationaux dont celui d'Europe-Canada, le traité transatlantique, s'il venait à être validé, entraînerait à terme l'unification législative, normative et commerciale de nations représentant 40 % du PIB mondial, ce qui constituerait une ligne de fracture divisant le monde en deux gigantesques blocs. L'addition du périmètre de l'accord transatlantique avec celui de l'accord trans-Pacifique représenterait alors 70 % du commerce mondial. À ce niveau de concentration, qui pourrait à moyen terme renâcler à l'annonce de l'adoption du dollar comme monnaie unique, éventuellement précédée d'une monnaie "transatlantique" provisoire ? Les États-Unis, surendettés au-delà du raisonnable et en perte de vitesse économique, en butte à, l'agressivité concurrentielle du bloc asiatique et notamment de la Chine, jouent le tout pour le tout dans cet accord transatlantique destiné à dépecer l'Europe pour, croient-ils, sauver ce qui peut l'être de leur suprématie. Le messianisme fou de certains gambade déjà dans l'après-TAFTA, lorsque s'imbriqueront entre eux les accords signé entre les USA et l'Amérique du Sud, l'accord avec le Canada, l'accord trans-Pacifique, celui de l'Union africaine et quelques autres. L'avènement de la gouvernance mondiale et le culte du Veau d'or ne seront alors plus bien éloignés et les peuples asservis n'auront plus alors qu'un seul maître, impitoyable et planétaire : l'argent.

    Arnaud RAFFARD de BRIENNE Rivarol du 30 mai 2014

  • C’est aussi notre crime !

    "jusqu’à 3000 morts on vous couvre" avait dit en avril le président Obama à son poulain Oleksandr Turtchinov arrivé au pouvoir en février, grâce à la force et la CIA. Mais voilà, lorsque, à la tête de sa meute de soudards du Maïdan, tel un chien de chasse partant récupérer le gibier tiré par son maître, le toutou Turtchinov est tombé sur l’os du Donbass...

    Car voilà 40 % des habitants de l’Ukraine sont russophones et n’ont pas voulu jouer le rôle du gibier offert sur un plateau aux ploutocrates de Bruxelles. Et lorsque les bandéristes (référence à Bandera, collaborateur nazi et référence politique du pouvoir), ede Kiev se sont en tête d’ostraciser stupidement ces populations en interdisant leur langue, leurs centres et médias culturels elles ont réagi immédiatement. Ce fut la Crimée d’abord, qui referma une courte parenthèse ukrainienne de 60 ans et retourna dans le giron de la mère patrie, puis les peuples du Donbass, la région économique la plus importante réclamaient simplement une fédéralisation politique garantissant leur identité...

    En réponse Tourtchinov leur a envoyé chars et avions de combat pour écraser leurs légitimes et naturelles prétentions dans le sang, les métamorphosant les calmes fédéralistes en séparatistes audacieux

    Voilà où nous en sommes après 1 mois d’opération punitive :

    - Des dizaines de civils tués sous les bombardements à Slaviansk, Kramatorsk, Donetsk et maintenant Lugansk depuis le 23 avril 
    - Des dizaines de civils piégés, massacrés puis brûlés à Odessa le 2 mai 
    - Des dizaines de civils mitraillés dans les villes du Donbass par des nervis et des soudards ouvertement néo-nazis (allez sur leur site si vous ne me croyez pas) 
    - Des enfants visés en priorité (avant hier à Slaviansk, ont été bombardés 1 orphelinat, 1 école et 1 jardin d’enfant)

    Ces crimes contre l’humanité et ces crimes de guerre ont pour objectif d’écraser un peuple, de s’emparer de son territoire pour y implanter les intérêts de l’UE et les bases militaires de l’OTAN. Ce n’est pas moi qui le dit ce sont les dirigeants occidentaux eux mêmes !

    Elle s’appelait Inna Koukouroudzka, née le 18 juillet 1966 mariée et mère de Marina et Irina. Le 2 juin 2014, à Lugansk l’Union Européenne a commandité son lâche assassinat

    La suite sur Tradition

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?C-est-aussi-notre-crime

  • Score de dictateur

    Bachard El Assad élu avec 88% des voix et 73% de participation est "une farce pour les pays occidentaux".

    Jacques Chirac élu en 2002 avec 82% des voix et 79% de participation était une victoire de la démocratie pour ces mêmes pays occidentaux.

    La farce, ça commence à combien ?

    Michel Janva