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géopolitique - Page 766

  • Crimée/Ukraine : Russie 1 Europe Zéro

    « La journée de lundi a été marquée par une intense agitation diplomatique sur le dossier ukrainien, alors que Kiev dénonce les ultimatums posés par Moscou. De concert, les dirigeants internationaux ont appelé à la “désescalade militaire”, brandissant dans le cas contraire les menaces de sanctions contre la Russie. (metronews.fr 3/03/2014) » – Toujours les sanctions : le mot clé de nos négociateurs !!! (NDLR.)
    L’évolution des événements en Ukraine confirme une chose : la nullité de l’Union européenne, la nullité des « Zéropéens ».
    Patatras
    Les Zéropéens dans leur naïveté pensaient que quelques bonnes manifs, appuyées de quelques commandos bien formés, suffiraient à faire basculer définitivement l’Ukraine dans le (bon) camp occidental, en annulant l’effet de l’Union douanière eurasienne initiée par la Russie.
    Une Révolution orange de plus y pourvoirait, avec le soutien de « l’opinion internationale » dûment bobardée avec force bons sentiments et belles images gore montrant le « peuple » ukrainien amoureux de l’Europe, victime de la sanglante répression manigancée par le nouveau Staline : le sinistre Poutine et ses sbires : un scénario bien huilé qui ne demandait qu’à  se dérouler sur nos écrans et dans les chancelleries sous l’œil approbateur du grand frère américain.
    Las ! Voilà que les événements, comme en Syrie d’ailleurs, et pour les mêmes raisons, ne se déroulent pas du tout comme l’avaient souhaité les brillants stratèges zéropéens, nos « chefs de guerre ».
    En effet, à peine sortie des Jeux de Sotchi la Russie ne se laisse pas manipuler comme prévu. Les russophones ukrainiens non plus.
    Le choc de l’histoire
    Les Zéropéens découvrent brusquement l’existence de ce qu’ils ont cherché à oublier : le poids de l’histoire et le choc des réalités géopolitiques de l’eurasisme. Les Zéropéens amnésiques ne savaient pas manifestement que l’Ukraine restait une nation divisée dont les regards se tournent à la fois vers l’est et l’ouest. Ils découvrent aussi avec stupeur que le reste de notre continent n’est pas aussi décadent qu’eux. Ils découvrent qu’on peut aimer ses origines, son peuple et son histoire et préférer rester slave plutôt que devenir un triste sujet de l’empire « atlantique ».
    Les Zéropéens découvrent aussi avec effroi la grande politique, celle des grands espaces de civilisation, eux qui ont pris l’habitude de patauger dans la petite.
    Les tartarins zéropéens
    D’ailleurs l’évolution du ton des tartarins zéropéens fait plaisir à voir.
    Finies les rodomontades et les menaces de « sanctions » que l’on brandissait allégrement il y a quelques jours encore contre un président ukrainien déjà à terre. Face aux Russes on change de musique. « Nous condamnons l’escalade militaire russe », déclare le ministre des Affaires étrangères français (Le Monde du 4 mars 2014). On sait ce que veut dire « condamner » dans le langage zéropéen : cela veut dire que l’on est hors-jeu.
    Les Zéropéens jouent volontiers les donneurs de leçons, au nom de leurs fameuses « valeurs ». Ils roulent les mécaniques quand ils disposent de la puissance militaire américaine ou quand ils s’en prennent à plus faibles qu’eux. Ils adorent tirer sur les ambulances et traîner devant leurs tribunaux les vaincus. Mais face aux Russes, qui ont au surplus le soutien de la Chine – ce qui commence déjà à faire une bonne partie de l’humanité, soit dit en passant –  leur belle détermination fond comme neige au réchauffement climatique.
    Europe de Bruxelles : le néant
    Les Zéropéens n’ont pas d’armée, les Russes si. Les Russes savent lutter et mourir pour leur mère patrie, leur « rodina ». Les Zéropéens, eux, considèrent  le patriotisme comme une discrimination et, quand des soldats français meurent en embuscade en Afghanistan, leurs familles poursuivent l’état-major devant la justice. Les Zéropéens n’ont que des mercenaires, les Russes ont encore des soldats : nuance.
    Les Russes sont fiers de leur passé, y compris communiste ; les Zéropéens traînent leur mémoire repentante comme un boulet.
    Les Zéropéens n’ont pas de diplomatie non plus : ils ne savent que faire et ils ignorent même où s’arrête l’Europe. Les Russes, eux, le savent.
    L’Oncle Sam pense pour nous
    Les Américains pensent donc à la place des Zéropéens, ce qui doit nous rassurer.
    Comme ce Timothy Snyder, par exemple, « historien américain » qui signe dans le journal Le Monde une tribune où il nous explique ce que nous devons penser : « L’Union eurasiatique est l’ennemie de l’Union européenne » (Le Monde du 24 février 2014). Les Zéropéens ont perdu l’usage de ce qui constitue l’essence de la politique : la capacité à désigner un ennemi. C’est l’Oncle Sam qui s’en charge à leur place. Et quand cela ne se passe pas comme prévu il les laisse tomber sans remords : « Fuck EU ! » disent à juste titre les Yankees ! Et les Zéropéens  de remercier leur « allié ».
    Les va-t-en-guerre à la niche
    Il paraît maintenant qu’il ne faudrait pas accepter le séparatisme russophone en Ukraine. Les mêmes qui ont encouragé le séparatisme kossovar en Serbie, voudraient-il nous mener dans une nouvelle Guerre de sécession ? Et qu’en est-il du fameux droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ? On attend avec intérêt la réponse de Mme Ashton à cette question.
    Dieu merci, les va-t-en-guerre zéropéens ne font plus l’histoire. Ils ne jouent que le rôle de mouche du coche ou d’idiots utiles. Ils ne décident de rien, pas même de leur avenir.
    Voilà d’ailleurs qu’ils remettent cela avec la menace de sanctions économiques contre la Russie.
    Cette nouvelle gesticulation des nains se retournera une nouvelle fois contre eux.
    Mais elle nous permet de voir que les Zéropéens, qui restent les seuls à vivre dans une zone de chômage et de non-croissance, n’ont pas peur au moins d’une chose : du ridicule !
    Michel Geoffroy, 4/03/2014
    http://www.polemia.com/crimeeukraine-russie-1-europe-zero/

  • Le choix de la contestation du pouvoir ukrainien à l'aune de l'histoire de France

    Le fait ukrainien a séparé la mouvance en deux parties, non égales d'ailleurs.
    Si certains, majoritaires au demeurant, ont cru bon - on peut les qualifier d'identitaires et ils se recrutent bien au delà du Bloc - de soutenir les nationalistes ukrainiens agissant contre le pouvoir le pouvoir en place, d'autres ont préféré effectué le choix inverse. Leur choix fut la conséquence de leur appartenance identitaire, mais aussi de leur sympathie bien naturelle pour les croix celtiques arborées et portées par leurs camarades ukrainiens, présents sur place et d'opposition au pouvoir en place.
    Les seconds, quant à eux, se refusèrent à soutenir les porteurs de croix celtiques ukrainiennes, non au motif qu'elles leur déplaisaient, mais sûrement en raison d'un choix d'ordre géopolitique.
    Si à l'évidence les premiers se prononcent pour – la croix celtique en l'occurrence - les seconds ont effectué un choix qui presque toujours n'est pas d'approbation mais de répulsion : c'est ainsi que ceux qui ont opté pour Kiev et/ou pour Moscou, le plus souvent, n'apprécient pas particulièrement les deux capitales ou plus exactement, les deux modèles sociétaux qu'elle représentent.
    C'est parce qu'il n'a duré que fort peu – les trois quarts d'un siècle normal - que les grands historiens, de façon presque consensuelle, ont décidé d'appeler le dernier siècle précédent « le court vingtième siècle » : 1914 -1989 . Il n'est pas certain que la valeur historique de ce dernier ait été véritablement comprise puisqu'il ne faudrait pas omettre que pendant environ les huit mille ans de l'histoire qui ont précédé, les hommes très majoritairement, élevèrent et cueillirent. Si cela ne signifie pas que dans les grands pays, l'industrie n'existait pas avant 1914, il n'en reste pas moins que la quasi-totalité des contrées furent encore à l'époque campagnardes. En tant que tel, le vingtième siècle marque une évolution-révolution dans l'histoire humaine.
    De ce « court vingtième siècle », il n'est pas impossible et c'est même même probable que la seconde guerre mondiale en fut l'événement le plus marquant : les trois grandes idéologies de l'époque s'y affrontèrent avec à leur tête trois personnages historiques phares : Rossevelt pour la démocratie libérale, Staline pour le communisme, et enfin Hitler pour le fascisme, ce dernier considéré au sens générique du terme. Il faut bien évidemment prendre garde aux nuances : tous les démocrates ne se reconnurent pas dans l'action, les choix politiques de Roosevelt ; pas plus que Staline ne fit l'unanimité chez les communistes ou Hitler pour les nationalistes de toute obédience. Cependant, à la tête de puissances aussi majeures que les Etats-Unis, L'Union soviétique et l'Allemagne, ces trois hommes d'Etat furent historiquement incontournables, ce au point qu'il fallait en choisir un, malgré toutes les objections de type idéologique que l'on pouvait émettre, au sujet des uns comme des autres...
    Vivants aux 21 ème siècle depuis environ vingt-cinq ans, même si la donne a bien changé, les choix à effectuer de nos jours sont tout aussi nécessaires qu'ils le furent à l'époque. Plus exactement, à l'échelle planétaire, il n'existe plus de personnage histoirique majeur incarnant aujourd'hui le mode de pensée de Hitler ou Mussolini. Quelque part aussi, alors que nous nous avions annoncé « la fin de l'histoire », celle-ci s'est, peu de temps après la levée du rideau de fer, remise en route : nous voici à nouveau en présence de deux blocs – le troisième a disparu en 1945 – même si contrairement à naguère, ils n'ont plus la cohérence interne qui fut auparavant la leur. Si, côté libéral, les sociétés se ressemblent par tant, tel n'est plus le cas pour celles qui s'opposent au nouvel ordre mondial ; d'une part, parmi les deux cents pays qui composent le monde, elles sont anormalement peu nombreuses, d'autre part, elles sont radicalement différentes, d'un point de vue idéologique : mis à part en effet, leur opposition au nouvel ordre mondial, quoi de commun d'un point de vue idéologique entre la Chine, la Russie, la Corée du nord, l'Iran ou la Syrie ?
    Voilà pourquoi, sachant ces deux facteurs majeurs, on ne peut plus se permettre un choix confortable qui soit tout simplement conforme aux intérêts bien particuliers des uns et des autres. De surcroît, j'ai eu l'occasion de lire que l'Ukraine n'était pas la Russie. C'est omettre qu'elle en est beaucoup plus proche que la Tchéchénie.
    Et même dans le cadre de l'histoire française, il n'est pas bien difficile d'imaginer le choix de ceux qui défendent aujourd'hui l'Ukraine : qu'eurent-ils donc fait entre 1946 et 1954 en Indochine ? Ou entre 1954 et 1962 durant la guerre d'Algérie ? Quel camp eut été choisi au motif du respect des identités locales ?
    Et ce malgré tous les sacrifices des Anciens ...

    Alain Rebours

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFAFlVkApuuWnyzhVY.shtml

  • Il serait souhaitable que Poutine trouve des adversaires dignes de lui…

    Entretien avec Renaud Camus

    Impossible de ne pas commencer par l’Ukraine : face au concert de protestations qu’a engendré l’intervention de Poutine en Crimée, seule l’Allemagne a eu le réflexe du dialogue… La France aurait-elle aussi perdu sa légendaire diplomatie ?

    Aïe aïe aïe… Vous êtes sans pitié… Qu’est-ce que je vais prendre, encore une fois ! Vous me mettez là sur un sujet où la grande majorité des lecteurs de Boulevard Voltaire et moi ne sommes pas du tout du même avis : ce qui ne me dérange pas du tout, mais paraît mettre hors d’eux certains d’entre eux. Il serait peut-être plus prudent de s’en tenir à l’essentiel de mon « message », si j’ose dire : à savoir la nécessité urgente de s’opposer au Grand Remplacement. Ce point fait à peu près consensus entre nous. Et pour le reste… Mais bon…
    Par exemple, je n’ai pas d’admiration particulière pour Poutine, et de sympathie moins encore. Cela dit, je suis obligé de reconnaître qu’il joue bien.

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  • Les Etats-Unis face à l’islam politique - Samedi 8 mars - Université populaire

     

    Les Etats-Unis face à l’islam politique - Samedi 8 mars - Université populaire
    Université populaire, samedi 8 mars 2014
    Séance 1 (10h30-12h30)

    Dialogue introductif, avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur des Universités, directeur de l’iReMMO et de la revue Confluence Méditerranée, et Alain Gresh, journaliste au Monde diplomatique et animateur du blog Nouvelles d’Orient.
    Séance 2 (14h-16h)

    Le tournant de la guerre en Afghanistan, avec Gilles Donrrosoro, professeur en science politique à l’Université Paris I.
    Séance 3 (16h-18h

    Positionnement politique des Etats-Unis face aux gouvernements post révoltes arabes, avec Karim Emile Bitar, directeur de recherche à l’IRIS.

     

    notes

     

    Contact et inscription : universite-populaire@iremmo.org
    Participation : 20 euros pour la journée (12 euros pour les étudiants et les demandeurs d’emploi) ; carte Intégrale 145/90€
    Lieu : iReMMO 5, rue Basse des Carmes, 75005 Paris (M° Maubert Mutualité)
    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EFAFluFZukUHBVVpab.shtml
  • Crise ukrainienne : Etat de guerre en Russie

    Les déclarations d’Obama ont amené la situation en Ukraine à une escalade drastique : la Russie est maintenant prête à entrer en guerre – s’il le faut.
    Quelque chose d’absolument énorme vient de se produire en Russie : le Conseil de la Fédération de Russie, l’équivalent du Sénat américain, vient d’adopter à l’unanimité une résolution autorisant Poutine à utiliser les forces armées russes en Ukraine, quelque chose que la Douma avait demandé plus tôt. Avant que le vote ait lieu, les sénateurs russes ont déclaré que Barack Obama avait menacé la Russie, insulté le peuple russe et ils ont demandé à Poutine de rappeler l’ambassadeur de Russie aux Etats-Unis. Je n’ai jamais vu un tel niveau d’indignation et même de rage en Russie.
    J’espère et je prie Dieu pour qu’Obama et ses conseillers cessent leurs actes irréfléchis et pondèrent soigneusement leur prochaine démarche car il ne faut pas s’y tromper : LA RUSSIE EST PRETE A ENTRER EN GUERRE.
    Maintenant, je précise que la résolution du Conseil de la Fédération n’implique pas, je le répète, elle n’implique PAS que les forces russes vont nécessairement intervenir en Ukraine. Les principaux hommes politiques russes se sont déjà exprimés et ont clarifié la situation, expliquant que cette mesure n’a fait que donner à Poutine le pouvoir d’utiliser les forces armées, mais qu’il était libre de décider si cela était nécessaire ou non.
    Pourtant, c’est un avertissement qui ne devrait pas être pris à la légère. D’après moi, cela signifie non seulement que la Russie agira pour protéger la Crimée, mais qu’il existe une possibilité réelle que la Russie utilise ses forces armées dans le reste de l’Ukraine, et c’est là un développement considérable.
    Durant les derniers jours, j’ai écouté de nombreux experts russes, beaucoup de talk-shows, des déclarations politiques, etc., et j’ai été surpris par le fait que personne n’avait ne serait-ce que suggéré que la Russie devrait intervenir militairement. Tout le monde convenait que la Russie devait soutenir les russophones en Ukraine politiquement, financièrement et moralement. Mais personne ne mentionnait l’usage de la force.
    Qu’est-ce qui s’est donc passé depuis, entraînant un tel bouleversement de la situation ?
    1) une sorte d’attaque nocturne sur la Crimée(1)
    et
    2) des menaces absolument stupides et irresponsables d’Obama contre la Russie (2)
    Et cette combinaison d’événements a vraiment fait escalader la situation. Maintenant, absolument tous les partis politiques au sein du Conseil de la Fédération et chacun des représentants ont accordé leur voix afin de permettre l’utilisation de la force armée russe. Ce serait l’équivalent d’une obtention par le Président américain d’un vote par chacun des membres de la Chambre des représentants et du Sénat lui permettant de mener une guerre.
    Il faut encore clarifier un autre point : dorénavant, aucune menace ne pourra arrêter le Kremlin, et tout ce que de telles menaces entraîneraient est un plus grand soutien populaire pour Poutine. Et si quelque aspirant Napoléon ou Hitler décidait d’essayer d’utiliser des forces armées contre la Russie, celle-ci entrerait en guerre contre quiconque se dressera contre elle.
    Les Etats-Unis et l’Union européenne doivent se rendre compte qu’ils ont joué à un jeu très dangereux en Ukraine et dépassé toutes les bornes :
    - - ils ont utilisé des néo-nazis pour renverser un président totalement corrompu et incompétent, mais légitime ;
    - - dans ce processus, ils ont détruit l’appareil d’État ukrainien ;
    - - en permettant le déchaînement de tant de violence aveugle et de slogans si ouvertement racistes, ils ont totalement épouvanté l’Ukraine orientale et méridionale ;
    - - et en en ayant mené ou permis une attaque contre la Crimée, ils ont menacé la population russe et la flotte de la mer noire.
    C’est encore un nouveau désastre absolu et total pour la présidence Obama. Cet homme est aussi malhonnête que médiocre, arrogant et aventureux, et j’espère et je prie Dieu pour que le Comité des chefs d’États-majors interarmées américain (JCS – Joint Chiefs of Staff) ait un « échange de vues franc » avec lui dès que possible. Dans un monde idéal, le Congrès aurait dû destituer ce méprisable tocard, mais comme ils sont encore pires que lui, c’est au JCS d’agir.
    Les Russes sont unis, ils sont vraiment en colère et ils savent qu’ils ont la force militaire pour défendre leur pays et leur peuple contre toute menace frontalière. Je ne recommande à personne de douter de leur détermination, parce que si la Russie est attaquée, sa réponse sera dévastatrice : pensez à la guerre de Géorgie du 08.08.08, mais sur une vaste échelle (3).
    Je pense qu’une catastrophe peut être – et sera – évitée. J’espère même que l’armée russe n’aura pas à intervenir en Ukraine, mais pour ce faire, les États-Unis doivent contenir à la fois le gouvernement insurrectionnel et les fascistes dans les rues, et les amener à se calmer. La prochaine étape nécessaire sera d’empêcher les nationalistes d’essayer de s’emparer d’autres bâtiments en Ukraine orientale et méridionale. Dernier point, mais non le moindre, les Etats-Unis et la Russie devraient se réunir pour trouver une sorte d’accord qui permettrait à l’Ukraine de survivre officiellement comme un État unitaire, mais en ferait de facto une confédération avec une présidence purement symbolique.
    Les dirigeants des Etats-Unis et de l’UE doivent maintenant comprendre qu’ils jouent avec le feu et que ce n’est pas seulement un problème « ukrainien » : maintenant, ils risquent de se retrouver eux-mêmes dans une guerre contre la Russie, peut-être même une guerre nucléaire. Et même s’ils ne le reconnaissent jamais publiquement, ils doivent avoir au moins le courage de s’avouer qu’ils ont créé eux-mêmes cette situation et que la responsabilité leur en revient complètement.
    Réactions d’Obama & Kerry, de l’armée ukrainienne et de Yulia et Klichko
    Il est intéressant d’observer les réactions à la décision russe d’utiliser la force militaire en Ukraine si nécessaire. Considérons-les une par une :
    Obama et Kerry : franchement, je ne m’attendais à rien de transcendant de leur part, mais j’ai quand même été sidéré de voir à quel point la Maison Blanche est déconnectée du monde réel. Pour dissuader Poutine d’utiliser la force armée, la Maison Blanche a décidé de le menacer de boycotter le prochain sommet du G8 en Russie. Boo hoo !! Je suis sûr que Poutine est absolument terrorisé à cette idée !... En écoutant l’Idiot en chef et son secrétaire d’État, j’ai vraiment été abasourdi de voir qu’ils persistaient à faire peser tout le poids et la crédibilité politique des Etats-Unis en soutenant complètement un gouvernement que même Iatseniuk a appelé un « gouvernement kamikaze ». Quiconque ayant un QI égal ou supérieur à la température ambiante comprend que ce soi-disant « gouvernement ukrainien » est voué à l’échec, ne serait-ce que parce qu’il n’a littéralement aucun sou pour faire *quoi que ce soit*. Et pourtant, les crétins de Washington soutiennent totalement ce régime mort-né.
    L’armée ukrainienne : Je suis sûr que vous avez entendu dire que l’armée ukrainienne est maintenant en état d’alerte maximale et qu’elle est prête à repousser toute agression russe. Les gars, c’est risible. IL N’Y A PAS D’ARMEE UKRAINIENNE. Il y a beaucoup de vieux matériel qui traîne ici et là, il y a un certain nombre d’unités qui n’ont absolument aucun entraînement et il y a quelques unités qui sont un peu plus aptes au combat. Savez-vous comment on désigne tout cela en termes militaires ? Ce sont des *CIBLES*, et rien d’autre. Je soupçonne également que si les hommes politiques occidentaux et quelques cinglés Ukies parlent ainsi des forces armées ukrainiennes, les officiers de l’armée, quant à eux, et même les soldats, se rendent parfaitement compte qu’ils ne sont que des cibles. D’où la sage décision du fleuron de la Marine ukrainienne, la frégate Hetman Sahaidachny, de passer rapidement dans l’autre camp avant même de rentrer au port (elle se trouve dans l’est de la Méditerranée, selon les derniers rapports). Je présume que vous savez tous que l’idée que les Ukies pourraient développer leurs propres armes nucléaires est risible, donc je ne vais pas m’y arrêter maintenant.
    Yulia et Klichko : Comme je le craignais en voyant son apparition sur le Square Maïdan, Yulia a clairement perdu la tête et sa dernière déclaration au sujet de la crise ne fait que démontrer qu’elle est hors-piste. En revanche, et c’est une grande surprise, c’est de Klichko qu’est venue la proposition la plus saine : il veut créer une commission spéciale à Kiev chargée de négocier une résolution pacifique de la crise actuelle entre Kiev et Moscou. Contrairement aux non-sens hystériques de Yulia, la déclaration de Klichko ne contenait nulle démagogie ni le moindre appel lyrique. Elle était toute commerciale et pragmatique. Eh bien, qui sait, peut-être cet homme peut-il arriver à quelque chose puisque que je suis tout à fait sûr que tant que les Ukies n’utiliseront pas la force à l’est ou au sud, les Russes resteront en état d’alerte élevée, mais de leur côté de la frontière.

    Le Saqr http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFAFAVpEupTWPBgIKg.shtml

    Notes :
    (1) http://vineyardsaker.blogspot.fr/2014/03/some-kind-of-attack-on-crimea.html
    (2) http://fr.ria.ru/world/20140301/200619467.html
    (3) http://vineyardsaker.blogspot.fr/2008/09/three-military-analyses-of-4-day-war.html

    Source : Crise ukrainienne : Etat de guerre en Russie : http://www.sayed7asan.blogspot.fr/

  • Gerhard Schröder tacle les Occidentaux

    Gerhard Schröder s’était déplacé pour parler de l’avenir de l’Union européenne – mais c’est l’avenir de l’Ukraine qui s’est imposé à l’ancien chancelier allemand comme le sujet dominant d’une intervention hier à Paris organisée par l’ambassade d’Allemagne. Le prédécesseur d’Angela Merkel s’est en effet très vite saisi de l’occasion pour sévèrement critiquer la position prise par la France et d’autres puissances occidentales envers la Russie dans la crise ukrainienne.

    Par Leo Klimm

    Selon Gerhard Schröder, isoler la Russie ne fait qu’aggraver les risques d’une escalade militaire.

    « Dans une telle crise, toute mesure qui nous prive de possibilités de discussion est une fausse décision », dit-il en se référant à la menace d’exclure la Russie du cercle des puissances économiques, le G8.

    Tout en préconisant une solution diplomatique pour rétablir l’intégrité territoriale de l’Ukraine, l’ex-chancelier s’en est pris à l’Union européenne et à l’Otan. L’organisation de défense nord-atlantique avait réuni son conseil ce week-end.

    « L’Otan n’a pas de fonction politique. L’Otan n’oeuvre pas pour plus de confiance mais ne fait que créer des craintes. » Quant à l’Union européenne, elle a, selon lui, contribué au déchirement de l’Ukraine en rendant un accord d’association incompatible avec une union douanière entre Kiev et Moscou.

    « L’Ukraine est un pays culturellement divisé et l’Union européenne n’en a pas assez tenu compte », a estimé Gerhard Schröder qui s’exprimait devant des politiques et des chefs d’entreprises français.

    Le social-démocrate, qui a exclu tout rôle de médiateur, entretient des liens amicaux avec le président russe Vladimir Poutine. Il est aussi président du conseil de NordStream, société contrôlée par le géant russe Gazprom, qui alimente l’Allemagne en gaz. Face à la question de savoir si l’Allemagne pourrait se permettre d’être plus ferme vis-à-vis de Moscou malgré sa dépendance énergétique, Gerhard Schröder a répondu :

    « Les boycotts doivent être employés de telle façon qu’on n’en subisse pas soi-même le plus grand préjudice. »

    Pour lui, la solution de la crise passe par un dialogue direct entre les pouvoirs russes et ukrainiens au sein de l’OSCE.

    lesechos.fr

    http://fortune.fdesouche.com/331421-gerhard-schroder-tacle-les-occidentaux#more-331421

  • Les USA sont prêts à soutenir économiquement l’Ukraine

    Les Etats-Unis sont prêts à apporter “autant de soutien que nécessaire” à l’Ukraine pour l’aider à restaurer sa stabilité financière, dans le cadre d’un programme du FMI accompagné de réformes, a assuré dimanche le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew.

    Les Etats-Unis sont prêts à travailler avec leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux pour fournir à l’Ukraine autant de soutien que nécessaire pour restaurer la stabilité financière et le retour à la croissance économique, si le nouveau gouvernement met en place les réformes nécessaires“, a dit M. Lew, selon le texte d’un discours qu’il devait prononcer lors de la conférence annuelle du groupe de pression américain pro-israélien AIPAC.
    L’Américain a précisé qu’un programme du Fonds monétaire international (FMI) devrait être “le coeur” d’un éventuel plan d’aide international. “Les Etats-Unis sont prêts à compléter l’aide du FMI pour rendre la mise en oeuvre fructueuse des réformes plus probable et amortir l’impact des réformes sur les Ukrainiens vulnérables“, a-t-il ajouté.

    M. Lew a souligné avoir parlé plusieurs fois au Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, qui lui a assuré que son gouvernement était “prêt à prendre les mesures nécessaires pour construire une base solide pour l’économie, y compris des réformes de marché urgemment nécessaires“.

    Les nouvelles autorités ukrainiennes, qui ont succédé au président déchu Viktor Ianoukovitch, ont lancé jeudi un appel à l’aide du FMI, qui s’est aussitôt déclaré “prêt à y répondre“. Les discussions sur un plan d’aide ne devaient toutefois débuter que la semaine prochaine.

    Parallèlement, l’Ukraine est en train de perdre le contrôle de la Crimée, alors que la Russie a décidé d’y déployer ses troupes, provoquant l’une des plus graves crises avec l’Occident depuis la fin de la Guerre froide.

    M. Lew a réaffirmé dimanche que Washington surveillait “de près” et “avec grande inquiétude” la situation en Ukraine, répétant des propos du président Barack Obama selon lesquels “la claire violation par la Russie de la souveraineté et de l’intégrité du territoire de l’Ukraine est une violation de la loi internationale“.

    AFP (via Bilan)

    http://fortune.fdesouche.com/331341-les-usa-sont-prets-soutenir-economiquement-lukraine

  • Ukraine – Après la marine, voilà une base aérienne et une partie des forces terrestres qui rejoignent le camp de la Crimée

    Les nouvelles autorités euromondialistes de Kiev voient leur armée se réduire de jour en jour. Hier, c’était le chef de la marine ukrainienne, l’amiral Denis Berezosvki, qui prêtait allégeance aux autorités pro-russes de Crimée.

    Aujourd’hui, le gouvernement de Crimée a annoncé le ralliement de la 204e brigade d’aviation de chasse des forces aériennes d’Ukraine dotée d’avions de chasse MiG-29 et d’avions d’entraînement L-39.

    Selon les autorités de Crimée, 800 militaires déployés sur la base aérienne de Belbek sont passés dans le camps du « peuple de Crimée ». Au total 45 avions de chasse et 4 avions d’entraînement se trouvent sur l’aérodrome de Belbek. Il faut néanmoins préciser que seuls 4 MiG-29 et un L-39 sont opérationnels.

    Précédemment dans la journée, les autorités de Crimée avaient annoncé que plus de 5 000 militaires des troupes de l’Intérieur, du service de garde-frontière et des forces armées d’Ukraine étaient passés sous leur commandement.

    http://medias-presse.info/ukraine-apres-la-marine-voila-une-base-aerienne-et-une-partie-des-forces-terrestres-qui-rejoignent-le-camp-de-la-crimee/7113

  • La Chine vient de publier un rapport officiel alarmant sur la situation des droits-de-l’homme aux États-unis.

    Scandalisée des leçons de morale que les dirigeants américains ont l’audace de faire à la planète entière, la République Populaire de Chine a publié, le 28 février 2014, un rapport officiel alarmant sur la situation des droits-de-l’homme aux États-unis

    Ce rapport a été rendu public mondialement par l’Agence de presse chinoise Xinhua News.

    Bien entendu, aucun des médias français de grande diffusion n’a jugé utile d’en informer les Français, alors qu’ils sont si prompts, dans le sens inverse, à faire constamment état de la situation des droits de l’Homme en Chine.C’est à mon avis une raison supplémentaire pour porter attention à ce document.

    BEIJING, 28 février (Xinhua) — La Chine a répondu vendredi aux critiques et aux commentaires irresponsables des États-Unis sur sa situation des droits de l’homme en publiant un rapport sur les problèmes liés aux droits de l’homme aux États-Unis.

    Un document intitulé “L’État des droits de l’homme aux États-Unis en 2013” a été publié par le Bureau de l’information du Conseil des Affaires d’État (gouvernement chinois) en réponse aux Rapports sur les pratiques des pays en matière de droits de l’homme en 2013 publiés jeudi par le Département d’État américain.

    Dans son rapport, la Chine assure que de sérieux problèmes ont persisté l’année dernière aux États-Unis concernant les droits de l’homme et précise que la situation s’est même détériorée dans de nombreux domaines.

    Se posant en “juge mondial des droits de l’homme”, le gouvernement américain a, de nouveau, “effectué des attaques arbitraires et prononcé des commentaires irresponsables” sur la situation des droits de l’homme dans près de 200 pays et régions, explique le rapport chinois.

    “Cependant, les États-Unis ont pris soin d’éviter de faire état de leurs propres problèmes dans le domaine des droits de l’homme”, souligne-t-il.

    LE MONDE À TRAVERS PRISM

    Le document chinois qualifie le programme américain PRISM, qui exerce une vaste surveillance à long terme aux États-Unis et à l’étranger, de “violation flagrante du droit international” et estime que ce programme “porte gravement atteinte aux droits de l’homme”.

    Les services de renseignement américains, s’appuyant sur les données fournies par les entreprises des secteurs de l’Internet et des télécommunications, dont Microsoft, Google, Apple, Facebook et Yahoo, suivent ainsi les contacts privés et les activités sociales des citoyens américains.

    ROBOTS TUEURS ET CONVENTIONS NON RATIFIÉES

    Le rapport pointe également du doigt le grand nombre de civils tués durant les fréquents raids de drones américains dans des pays tels que le Pakistan et le Yémen.

    La partie américaine a mené 376 attaques de drones au Pakistan depuis 2004, tuant 926 civils, selon le rapport.

    À ce jour, les États-Unis n’ont toujours pas ratifié ou participé à une série de conventions clés des Nations unies sur les droits de l’homme, notamment le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la Convention relative aux droits de l’enfant et la Convention relative aux droits des personnes handicapées, rappelle le rapport.

    SANCTIONS CRUELLES ET EXCEPTIONNELLES

    La mise à l’isolement est populaire dans le système carcéral américain, critique le rapport.

    Le pays compte quelque 8.000 prisonniers placés en isolement, dans des cellules exiguës, mal ventilées et ayant peu ou pas de lumière naturelle. Certains sont même incarcérés ainsi depuis plus de 40 ans.

    VIOLENCES PAR ARMES À FEU

    Le culte américain des armes à feu engendre de la violence et fait chaque année 11.000 morts dans le pays.

    Le rapport cite les statistiques du FBI expliquant que les armes à feu ont été utilisées dans 69,3% des homicides, 41% des braquages et 21,8% des agressions graves.

    “En 2013, 137 personnes sont mortes dans 30 tueries de masse aux États-Unis”, précise le rapport.

    CHÔMAGE ET PERSONNES SANS DOMICILE

    “Les États-Unis restent confrontés à une situation difficile en matière d’emploi, alors que le taux de chômage du pays reste élevé”, précise le rapport.

    D’après le document, le taux de chômage chez les ménages à faibles revenus a atteint 21%, tandis que le nombre de sans-abri a augmenté de 16% entre 2011 et 2013.

    “Il existe également un grand nombre d’enfants travaillant dans le secteur agricole aux États-Unis, et leur santé physique et mentale a été gravement atteinte”, indique le rapport.

    Le rapport de vendredi est la 15e édition annuelle publiée par la Chine en réponse aux accusations américaines.

    Source : http://french.xinhuanet.com/chine/2014-02/28/c_133149508.htm

    CONCLUSION : UN NOUVEAU SYMPTÔME DU DÉCLIN RELATIF DES ÉTATS-UNIS

    La publication par le gouvernement chinois de ce rapport très sévère sur la situation des droits de l’homme aux États-Unis me semble intéressante à deux égards :

    1°) les faits qui sont énumérés dans le rapport officiel de Pékin sont en effet très graves

    Bien entendu, je n’ignore pas que la situation des droits de l’homme en Chine laisse éminemment à désirer et qu’elle y est certainement plus mauvaise qu’aux États-Unis.

    Il n’en demeure pas moins que les problèmes soulignés par Pékin sur la situation des droits de l’homme aux États-Unis sont bien réels et très graves. Et il est d’autant plus légitime de s’en préoccuper que les États-Unis prétendent par ailleurs être le juge planétaire suprême en la matière !

    On notera d’ailleurs que le rapport de Pékin est incomplet puisqu’il ne mentionne pas la question de la peine de mort, appliquée de façon massive aux États-Unis… comme en Chine et en Arabie saoudite.

    Il n’y a d’ailleurs pas que le gouvernement chinois qui s’émeut de la dégradation continue de la situation des droits de l’homme aux États-Unis.

    Par exemple, dans son classement annuel de la liberté de la presse dans le monde, l’association RSF a fait dégringoler les États-Unis de 13 places en un an, du 30e au 43e rang mondial.

    L’association dénonce “la chasse aux sources et aux lanceurs d’alerte” et précise : “L’année 2013 a connu un pic en termes de pression sur les journalistes et leurs sources”. La condamnation du soldat Bradley Manning à 35 ans de prison pour avoir transmis à WikiLeaks des milliers de documents, ou la traque d’Edward Snowden, à l’origine du scandale sur les écoutes menées par l’agence nationale de sécurité américaine NSA, “sont autant d’avertissements à ceux qui oseraient livrer des informations dites sensibles, mais d’intérêt public avéré, à la connaissance du plus grand nombre”.

    [ source : http://tempsreel.nouvelobs.com/medias/20140211.OBS5928/la-liberte-de-la-presse-recule-au-mali-et-aux-etats-unis.html ]

    Autre exemple, l’ancien président américain James (Jimmy) Carter en personne a fait sensation l’an dernier, en affirmant notamment que “la démocratie américaine ne fonctionne plus”.[ source : http://rt.com/usa/carter-comment-nsa-snowden-261 ]

    2°) le fait même que le gouvernement chinois publie et présente mondialement ce rapport en dit long sur le déclin de la domination américaine et de sa prétendue supériorité morale sur le monde

    C’est sans doute l’enseignement le plus important. Le temps où Washington pouvait se donner les allure d’arbitre mondial de la démocratie et des droits de l’homme est en train d’appartenir au passé.  Ce déclin moral va irrésistiblement de pair avec le déclin relatif en termes économique, social, financier et industriel.

    Alors que Washington est à l’origine de la déstabilisation quasi-concomitante de la Syrie, du Venezuela et de l’Ukraine, le constat de ce déclin relatif ne doit pas être perdu de vue.

    François ASSELINEAU

    http://www.scriptoblog.com/index.php/component/content/article/60-le-meilleur-du-web/geopolitique/1306-la-chine-vient-de-publier-un-rapport-officiel-alarmant-sur-la-situation-des-droits-de-l-homme-aux-usa