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géopolitique - Page 856

  • Conseil de sécurité de l’Onu : le véto russe et chinois est-il surprenant ?

    archive du 5 octobre 2011

    Le projet de résolution des pays gravitant dans l’orbite de l’Otan et de Washington, menaçant le régime syrien de « mesures ciblées » si le président al-Assad poursuivait sur la voie de la répression, s’est heurté mardi soir au  Conseil de sécurité de l’ONU au véto de la Chine et de la Russie. Le texte concocté par la France l’Allemagne, la Grande-Bretagne et le Portugal, a recueilli neuf voix; l’Afrique du Sud, l’Inde, le Brésil et le Liban se sont abstenus. Le dernier « pointage » du bilan des émeutes, manifestations  et de leur répression en Syrie fait état de 2700 morts depuis la mi-mars. Un  régime syrien qui  bénéficierait des conseils des services de sécurité iraniens, et qui  écarte de plus en plus l’armée de la répression, pour la confier  à des milices, les Chabbiha, soutenues   par des  militants du Hezbollah libanais…

    Vitali Tchourkine, ambassadeur de Russie aux Nations Unies, a affirmé que « la menace de sanctions était inacceptable »  contre son allié syrien. Il  a dit logiquement sa préférence pour le projet russe, basé sur le volontarisme de la communauté internationale,  incitant fermement à la   reprise du dialogue entre le régime syrien et son opposition. Une déception, une de plus,  pour Alain Juppé, puisque  selon le ministre français des Affaires étrangères,  la Russie s’était  montrée favorable lundi à la résolution proposée avant de se rétracter…

     Le représentant chinois à l’ONU, Li Baodong,  a rappelé que Pékin souhaitait que soit « respecté totalement la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Syrie .» « Une résolution du Conseil devrait s’attacher à  contribuer à réduire les différences par un dialogue politique. »

    L’ambassadeur français à l’ONU, Gérard Araud, a estimé que  le veto russe et chinois « est une expression de mépris pour les aspirations légitimes qui s’expriment courageusement en Syrie depuis cinq mois. C’est un rejet de ce formidable mouvement en faveur de la liberté et de la démocratie qu’est le Printemps arabe ». « Ce veto ne nous arrêtera pas », a-t-il ajouté.

    Avec une hypocrisie assez confondante,  le Canada a renforcé hier ses sanctions économiques contre Damas… sans restreindre en quoi que ce soit  les  activités du puissant consortium   canadien Suncor Energy  en Syrie. Dans le même registre, la réaction de l’ambassadrice des Etats-Unis à l’Onu, Susan Rice,  mérite d’être rapportée :  « Les Etats-Unis sont furieux du fait que ce Conseil ait complètement échoué  (dans sa tentative de traiter) un défi moral urgent et une menace croissante à la paix régionale ».

    Mme Rice a également de manière très transparente accusé Russes et Chinois de « préférer  vendre des armes au régime » de Damas. « Les Etats-Unis pensent qu’il est grand temps que ce Conseil assume ses responsabilités et impose des mesures ciblées dures et un embargo sur les armes contre le régime », a-t-elle déclaré. Il est entendu que les Etats-Unis ne font jamais de bizness  avec des autocrates et ne vendent jamais d’armes à des régimes corrompus et/ou ne respectant pas les droits de l’homme…

    Après s’être  très sensiblement rapproché  du régime de Damas à mesure qu’elle  prenait ses distances avec Israël, notamment   depuis l’opération Plomb durci menée au Liban par Tsahal, la Turquie   a fait machine arrière ces derniers mois. Aussi, le  Premier ministre turc,  Recep Tayyip Erdogan,  a annoncé hier que son pays prendrait rapidement des sanctions contre le régime syrien,  pariant sur sa chute et accueillant  de ce fait de nombreux opposants à Bachar al-Assad.

    Au nombre de ceux-ci, le colonel syrien Hussein Harmousch, ingénieur du génie qui a déserté au début des manifestations contre le gouvernement en place à Damas pour se réfugier en Turquie,   a cependant  été kidnappé le 29 août à la suite d’une opération des services secrets  syriens, pour réapparaitre quinze jours plus tard à Damas pour une  confession publique à la télévision.

     Il fut le fondateur en juin dernier   du Mouvement des officiers libres (MOL), avec les lieutenants  Bassim Al Khalid et Abd Al Odeh et  les capitaines Amar Al-Wawi, Yahya Youssef et Qais Alqtaana.  Ce groupe fut à  l’origine de l’attaque  menée le 4 juin dernier   contre le poste de police et la caserne de la ville de Jisr Al-Shughour,  qui avait entraîné la mort de 120 policiers et soldats syriens.

    Il est à noter que  les opposants au régime de Damas sont  comme il se doit protégés en Turquie par les services secrets turcs,  le Mili Istihbarat Teskilati  (MIT) qui n’a donc pu empêcher l’enlèvement du colonel Harmoush. Pas plus que l’assassinat à  Istanbul, le 16 septembre, de trois terroristes tchétchènes  venus s’y replier et s’y faire soigner,  Berkhadzi Musaev, Rustem Altamirov et Zaurbek Amriev. Ce qui porte à six en trois ans, le nombre de militants islamistes tchétchènes  éliminés sur le sol turc, vraisemblablement par des agents Russes.

    On se souvient de la formule de Vladimir Poutine disant qu’il fallait « buter les terroristes tchétchènes jusque  dans les chiottes ». Une Russie  qui ne voit pas forcément d’un bon œil  ce  pays membre de l’Otan servir de sanctuaire à des terroristes…

    Pareillement,  les Chinois ont pointé la responsabilité des services secrets turcs dans l’agitation séparatiste de la province du  Xinjiang,  zone tampon entre l’Asie centrale et le monde chinois,  très riche en matières premières, et peuplée historiquement  par les Ouïgours musulmans… et turcophones.

    Au-delà du  cas syrien, on constate que Russes et Chinois font face à des menaces similaires et ont  des préoccupations communes.  Toute la question est  de savoir a souvent relevé Bruno Gollnisch,  une nouvelle fois,  si les menées des Washington et de  l’Alliance atlantique, dans le monde arabe comme ailleurs,  sont  (toujours) conformes aux réels intérêts de la France et de l’Europe.

    http://www.gollnisch.com

  • « Pays émergents », une notion remise en question, par Hervé Juvin

    La notion « d’émergence » avait rallié tous les suffrages depuis une vingtaine d’années, donnant naissance à ces acronymes, le plus connu étant celui des BRICS, qui traduisait une certitude : le développement ne fonctionne que dans une seule direction, notre avenir sera le leur, et les pays en émergence sont promis à être – à échéance plus ou moins rapide – des pays développés comme nous. Voilà que le tableau se brouille et que des voix éminentes (grands économistes de banques, dirigeants politiques aussi) nous invitent à reconsidérer sur le fond la notion d’émergence.

    À propos de l’auteur
    Hervé Juvin est écrivain et conférencier. Auteur d’essais sur l’économie, la société et la mondialisation, il est spécialiste de la banque et des marchés financiers. Grand arpenteur du monde, il a publié plusieurs centaines d’articles, notamment dans Le Débat ( Gallimard), L’Expansion, Agir, et préside par ailleurs une société de conseil aux gouvernements, aux institutions et aux entreprises.

    Source : Realpolitik.tv.


    « Pays émergents », une notion remise en question par realpolitiktv

    http://fr.novopress.info

  • La Chine pulvérise les États-Unis sur la scène économique mondiale

    Avez-vous déjà regardé un match de football ou un match de basket où une équipe domine tellement l’autre que dire que c’est une “tuerie” est un euphémisme? Eh bien, c’est ce que fait la Chine aux États-Unis. La Chine a complètement pulvérisé l’Amérique sur la scène économique mondiale.

    Il était une fois une économie chinoise qui était une plaisanterie et l’économie des États-Unis qui était la plus puissante que le monde ait jamais vue. Mais au cours des deux dernières décennies l’économie américaine a décliné et dépéri, alors que l’économie chinoise s’est épanouie et envolée. Aujourd’hui, la Chine produit plus d’acier, plus d’automobiles, plus de bière, plus de coton, plus de charbon et plus de panneaux solaires que nous. La Chine possède le train le plus rapide du monde, l’ordinateur le plus rapide du monde et exporte deux fois plus de produits high-tech que nous le faisons.

    En 2011, le déficit commercial américain avec la Chine était le plus grand déficit commercial qu’une nation ait eu avec une autre nation de toute l’histoire ; aujourd’hui la Chine a maintenant accumulé plus de 3 trillions de dollars en réserves de change. Chaque jour, nous abandonnons plus d’emplois, plus d’entreprises et plus de notre richesse nationale à la Chine. En termes techniques économiques, la Chine “nous a mené derrière le hangar à bois” – dans un recoin de la scène internationale – et nous a battu à plate couture.

    Malheureusement, la plupart des Américains sont tellement accros à l’amusement qu’ils ne réalisent même pas ce qui se passe.

    Si vous ne croyez pas que la Chine est en train de savonner la planche de l’Amérique au nez et à la barbe du reste du monde, continuez votre lecture. À suivre, les 47 signes prouvant que la Chine a complètement pulvérisé  l’Amérique sur la scène économique mondiale…

    N° 1 – En 1998, les États-Unis pesaient 25 % du marché mondial des exportations de haute technologie tandis que la Chine représentait tout juste 10 %. Aujourd’hui, les exportations chinoises de haute technologie sont plus de deux fois plus importantes que celles des États-Unis.

    N° 2 – L’Amérique a perdu plus d’un quart de l’ensemble de ses emplois manufacturiers de haute technologie au cours des dix dernières années.

    N° 3 – L’économie chinoise a connu une croissance 7 fois plus rapide que celle de l’économie américaine au cours de la dernière décennie.

    N° 4 – En 2010, la Chine a produit plus de deux fois plus d’automobiles que les États-Unis.

    N° 5 – En 2010, la Chine a produit 627 millions de tonnes métriques d’acier. Les États-Unis seulement 80 millions de tonnes métriques.

    N° 6 – En 2010, la Chine a produit 7,3 millions de tonnes de coton. Les États-Unis ont produit 3,4 millions de tonnes de coton.

    N° 7 – La Chine a produit 19,8 % de tous les biens consommés dans le monde en 2010. Les États-Unis en produisent 19,4 %.

    N° 8 – Au cours de 2010, nous avons dépensé 365 milliards de dollars en biens et services en provenance de Chine alors qu’ils n’ont dépensé que 92 milliards de dollars dans les nôtres.

    N° 9 – En 1985, le déficit commercial américain avec la Chine était de 6 millions de dollars pour l’année entière. Le déficit commercial américain final avec la Chine pour 2011 sera très proche de 300 milliards de dollars. Ce sera le plus grand déficit commercial qu’une nation ait eu avec une autre nation de toute l’Histoire.

    N° 10 – Le déficit commercial américain avec la Chine est maintenant 28 fois plus important qu’il ne l’était en 1990.

    N° 11 – Depuis que la Chine est entrée à l’OMC en 2001, le déficit commercial américain avec la Chine a augmenté en moyenne de 18 % par an.

    N°  12 – Selon le New York Times, un Jeep Grand Cherokee qui coûte 27 490 $  aux États-Unis, il coûte  environ 85 000 $ en Chine.

    N° 13 – Selon l’Institut économique de la politique, l’Amérique perd un demi-million d’emplois au bénéfice de la Chine chaque année.

    N° 14 – Les États-Unis a perdu un (énorme) 32 pour cent de ses emplois manufacturiers depuis l’an 2000.

    N°  15 – Les États-Unis ont été le premier pays consommateur d’énergie sur le globe pendant environ 100 ans, mais, durant l’été 2010, la Chine a pris la place de numéro un.

    N° 16 – Il y a 15 ans, la Chine, était 14e dans le monde pour les publications d’articles de recherche scientifique. Mais désormais, la Chine devrait dépasser les États-Unis et devenir numéro un en très peu de temps.

    N° 17 – La Chine devrait également bientôt devenir le leader mondial des dépôts de brevet.

    N ° 18 – En 2009, les États-Unis se classent bon dernier des 40 pays examinés par la Fondation des Technologies de l’Information et de l’Innovation quand il s’agit de  «changement» dans le domaine de la «compétitivité globale basée sur l’innovation” au cours des dix années précédentes.

    N ° 19 – Aujourd’hui, la Chine délivre plus de diplômes de doctorat en ingénierie chaque année que les États-Unis.

    N ° 20 – La Chine possède maintenant le superordinateur le plus rapide de la planète.

    N ° 21 – La Chine compte actuellement les trains les plus rapides du monde et le plus vaste réseau au monde de trains à grande vitesse.

    N ° 22 – La construction du nouveau siège de l’Union africaine a été financée par la Chine (200 millions de dollars).

    N ° 23 – Aujourd’hui, la Chine produit près de deux fois plus de bière que les États-Unis.

    N° 24 – 85 % de tous les arbres de Noël artificiels sont fabriqués en Chine.

    N ° 25 – Étonnamment, la Chine consomme désormais 53 % du ciment mondial.

    N ° 26 – Il y a plus de porcs en Chine que dans les 43 nations productrices de porc réunies.

    N ° 27 – La Chine est désormais le premier producteur d’énergie éolienne et solaire sur l’ensemble du globe.

    N ° 28 – En Chine, la production de panneaux solaires était environ 50 fois plus importante en 2010 qu’elle ne l’était en 2005.

    N ° 29 – À l’heure actuelle, la Chine produit plus de trois fois plus de charbon que les Etats-Unis.

    N ° 30 – La Chine contrôle plus de 90 pour cent de l’approvisionnement total mondial en terres rares.

    N ° 31 – La Chine est désormais le fournisseur numéro un des composants essentiels pour le fonctionnement des systèmes de défense américains.

    N ° 32 – Selon l’auteur Clyde Prestowitz, l’exportation chinoise n°1 vers les États-Unis est l’équipement informatique. Selon un article de U.S. News & World Report, au cours de 2010, l’exportation numéro un des États-Unis vers la Chine était “de la ferraille et des déchets“.

    N ° 33 – Les États-Unis ont perdu une moyenne de 50 000 emplois manufacturiers par mois depuis que la Chine a rejoint l’Organisation mondiale du commerce en 2001.

    N° 34 – Retour en l’an 2000, plus de 20 % de tous les emplois en Amérique sont des emplois manufacturiers. Aujourd’hui, seulement 5 % environ.

    N ° 35Entre décembre 2000 et décembre 2010, 38 % des emplois manufacturiers ont été perdus dans l’Ohio, 42 % en Caroline du Nord et 48 % dans le Michigan.

    N ° 36 – La charge moyenne de l’endettement des ménages aux États-Unis est de 136 % du revenu moyen. En Chine, elle est de de 17 %.

    N ° 37Le nouveau World Trade Center va être construit avec du verre importé de Chine.

    N° 38 – Le nouveau mémorial Martin Luther King sur le National Mall a été fabriqué en Chine.

    N° 39 – Un sondage du Washington Post / ABC News, effectué il y a quelque temps, a montré que 61 pour cent des Américains considèrent la Chine comme une menace pour leurs emplois et la sécurité économique.

    N ° 40 – Selon le représentant américain Sutton Betty, une moyenne de 23 sites de production ont été fermés, chaque jour, aux États-Unis en 2010.

    N ° 41 – Dans l’ensemble, plus de 56.000 sites de production aux États-Unis ont fermé leurs portes depuis 2001.

    N ° 42 – Selon le professeur Alan Blinder l’Université de Princeton, 40 millions d’emplois aux États-Unis pourraient être délocalisés hors du pays au cours des deux prochaines décennies.

    N ° 43 – Au cours des dernières décennies, la Chine a été en mesure d’accumuler environ 3 000 milliards de dollars en réserves de devises étrangères, et le gouvernement des États-Unis doit maintenant à la Chine près de 1 500 milliards de dollars.

    N ° 44 – Selon le FMI, la Chine dépassera les États-Unis et deviendra la plus grande économie mondiale en 2016.

    N ° 45 – Selon un éminent économiste, l’économie chinoise crée déjà à peu près autant de pouvoir d’achat que l’économie américaine.

    N ° 46 – Selon l’Université de Stanford,  et le professeur d’économie Lazear Ed, si l’économie américaine et l’économie chinoise continuent de croître au rythme actuel, le citoyen moyen chinois sera plus riche que le citoyen américain moyen en 30 ans seulement.

    N ° 47 – Le Prix Nobel d’économie Robert Fogel W. de l’Université de Chicago prévoit que l’économie chinoise sera trois fois plus forte que l’économie américaine d’ici l’an 2040 si les tendances actuelles se poursuivent.

    Si l’économie mondiale était un jeu, l’Amérique perdrait lamentablement alors que la Chine serait grande gagnante.

    Malheureusement, l’économie mondiale n’est pas un jeu. De vraies entreprises et de vrais emplois  sont touchés tous les jours.

    Barack Obama continue de parler sur la façon dont “l’économie s’améliore”, mais la réalité est que nous ne sommes jamais revenus au niveau  où nous étions avant la crise financière de 2008.

    Le graphique suivant (qui a été extrait ce jour d’un site Web de la Fed) indique la durée moyenne du chômage aux États-Unis. Est-ce à cela que ressemble une reprise économique selon vous ? ….

    L’administration Obama nous dit que le taux de chômage officiel n’est que de 8,5 %, mais c’est une plaisanterie. Même le Congressional Budget Office admet que le taux de chômage officiel devrait effectivement se situer aux alentours de 10 pour cent.

    Mais le véritable problème est le nombre de chômeurs de longue durée que nous avons dans l’Amérique d’aujourd’hui.

    Selon Hamilton, environ 53 pour cent des travailleurs sans emploi dans l’État de Floride, au cours de 2011, sont sans emploi depuis plus de six mois.

    Cependant Barack Obama semble absolument stupéfait qu’il y ait encore autant de chômeurs là-bas malgré sa «reprise économique». Il suffit de vérifier la conversation suivante qui a eu lieu entre M. Obama et une femme dont le mari est concerné par ce problème, au cours d’une récente apparition de B. Obama sur Google + ….

    “Puis-je vous demander quel genre d’ingénieur est votre mari?”, a déclaré M. Obama à la femme de l’ingénieur au chômage.
    “Il est ingénieur en semi-conducteurs» a-t-elle répondu.
    “Cela m’intéresse – et je pense ce que j’ai dit –  et si votre mari pouvait m’envoyer son CV, j’essayerais de trouver exactement ce qui se passe là parce que les retours que nous obtenons est que quelqu’un dans ce type de domaine – la  haute technologie – ce genre d’ingénieur, devrait être en mesure de trouver quelque chose tout de suite. “

    Obama ne se rend pas compte que ce n’est pas si simple à “trouver quelque chose tout de suite” dans cette économie.

    Nous avons expédié les emplois high-tech à l’étranger à un rythme effréné. Les emplois ne sont tout simplement plus là.

    En Europe, le chômage est encore pire. Il suffit de consulter ce tableau qui montre ce qui s’est passé au niveau du chômage des jeunes en Europe récemment.

    Aux États-Unis et en Europe, une grande déconnexion a eu lieu. Tout simplement parce que les grandes sociétés aux États-Unis et en Europe se portent bien, cela ne signifie pas qu’ils vont offrir de bons emplois pour les travailleurs aux Etats-Unis et en Europe.

    Ces temps-ci, il est trop facile pour les grandes entreprises de délocaliser les emplois vers des endroits comme la Chine, où il est parfaitement légal de payer un salaire d’esclave aux travailleurs.

    Donc, à moins que quelque chose change, cela signifie qu’à partir de maintenant, il y aura des problèmes chroniques de chômage structurel aux États-Unis.

    Cela signifie également que le nombre d’Américains qui dépendent du gouvernement va continuer à augmenter.

    Et malheureusement, il y a des signes montrant que l’économie est sur le point de connaître un autre ralentissement. La confiance des consommateurs aux États-Unis est en baisse une fois de plus. Le Baltic Dry Index, qui est souvent utilisé comme une mesure de la santé de l’économie mondiale, a chuté de plus de 60 pour cent depuis Octobre.

    Peut-être le plus important de tout, l’Europe se dirige vers une récession et plusieurs pays européens connaissent déjà des conditions similaires à la dépression.

    Compte tenu du fait que la moitié de tout le commerce mondial implique l’Europe d’une certaine manière, ce n’est pas une bonne chose pour nous.

    Donc, si vous avez un emploi en ce moment,  gardez-le précieusement. Les emplois sont des denrées rares à l’heure actuelle, et ils vont devenir encore plus rares dans les années à venir.

    The Economic Collapse Blog via Les Crises

    http://fortune.fdesouche.com

  • Les Iforas sous le feu français

    N'en déplaise aux "spécialistes militaires" des plateaux télévisés qui pensaient manger sur la guerre du Mali jusqu'à la rentrée, la bataille des Iforas est une affaire de semaines. On pouvait l'estimer plus longue dès lors que nous aurions constitué des bataillons noirs de la CEDEAO pour monter à Kidal, mais du moment que nous engageons le fer avec les freux dans la foulée, sans attendre personne (mais avec les appuis techniques et logistiques de nos alliés de l'OTAN) et sans perdre de temps à la caisse à sable multilingue, il est possible de boucler l'affaire avant Pâques, quand le steak terroriste aura été suffisamment attendri pour que les Touaregs ralliés à la bonne cause puissent le bouffer ; car il ne fait aucun doute aujourd'hui qu'ils se sont retournés avant que leur situation ne se dégrade définitivement. Il faut dire que traverser un bombardement de mortier de 60 n'est pas grand chose comparé à la bombe guidée laser qui vient d'exploser le technical Toyota du copain à cent mètres de soi. La grande tache noire sur le sable a de quoi démotiver le chamelier le plus vaillant. On ne fournit pas la pelle et la balayette car il n'y a rien à balayer.
    Se cacher ? Les promontoires rocheux, cavernes et grottes deviennent autant de pièges à missiles, car ces saloperies travaillent aussi à l'horizontale. Alors, tant que nous n'entendrons pas parler d'une réplique DCA des groupes cibles, nous considérerons qu'ils sont proches du paradis. A relever quand même que le pays est magnifique et que mourir là ou dans un bidonville à la con au bord d'un égout, y a pas photo !


    La carte (coloniale) nous montre que le massif des Iforas est partagé entre le Mali et l'Algérie (Tassili). Les massifs de repli sont loin et gardés. Au nord-est c'est l'Ahaggar derrière Tamanrasset, patrouillé en tous sens par les Algériens, au sud-est et plus loin après la vallée de l'Azaouak, frontière naturelle Mali-Niger, est le massif de l'Aïr, pays des Touaregs nigériens qui ont fait définitivement la paix avec Niamey et défendront leur territoire et la république contre les freux. L'Algérie a fermé sa frontière, au grand dam de toute la région de Tam qui ne vit que du tourisme, et s'il n'est pas aisé de verrouiller le tracé qui traverse l'Adrar commun, le plateau au nord est propice à la surveillance aérienne. Kidal et Tessalit reprises, le terrain utile à battre n'est pas grand comme la moitié de la France (les "spécialistes" ça ose tout). La zone d'effort est un triangle équilatéral de ±200 kilomètres dont un sommet est sur Kidal (voir la carte CIA en cliquant ici).
    La configuration des lieux a rappelé à certains les montagnes afghanes de Tora-Bora où les milices d'al-Qaïda s'étaient réfugiées sous la pression américaine. On sait que les chefs d'al-Qaïda y avaient été signalés, mais nonobstant le fait qu'ils avaient enduré de lourdes pertes sous les bombardements massifs de l'US Air Force, une partie avait pu rejoindre les FATAs du Pakistan qui les avaient bien accueillis. Dans le cas qui nous occupe, l'accueil est moins probable, même la Libye est décidée à leur faire un sort.
    Bémol: l'Algérie est quand même la mâchoire de l'étau dans lequel on va broyer les malfaisants, et on peut espérer que l'humiliation qu'elle a subie à In Amenas va améliorer sa professionnalisation. Sans cela, on risque de voir le cancer métastaser au nord, mais il deviendra alors son propre problème, ce qui est quelque part renvoyer l'ascenseur.
    Quand l'écume de la guerre aura disparu, restera le problème de fond au Mali. Voici une synthèse du Pacte national de 1991 sensé mettre fin à l'insurrection touarègue d'alors. Il avait demandé beaucoup de travail, en pure perte, les autorités de Bamako s'étant carrément parjurées. Sinon c'était parfait, sauf que les mondes soudanien et arabo-berbère ne sont pas miscibles. On peut confédérer les communautés comme y est arrivé le Niger sous la houlette d'un président intelligent, mais pas les émulsionner. Sans penser au découpage géographique qui n'est pas viable, il faudrait réfléchir à sectoriser la société. D'autres pays y sont parvenus. Un cas de laboratoire : Singapour.

    LE PACTE NATIONAL DE 1991

    Le Pacte national a été signé le 11 avril 1992 à Bamako entre le gouvernement et le bureau de coordination des mouvements et fronts unifiés de 1’Azaouad à la suite de négociations menées à Alger sous la médiation de l’Algérie. Outre le ministre algérien des Affaires étrangères, deux personnalités ont joué un rôle important dans ces négociations : M. Ahmed Baba Miské, mauritanien, directeur des PMA à l’Unesco (pays les moins avancés), et M. Edgar Pisani, président de l’Institut du monde arabe de Paris et ancien chargé de mission à l’Elysée.
    Le Pacte national est un long document de 86 articles qui détermine les modalités du cessez-le-feu et organise un statut particulier pour le Nord du Mali. Après le cessez-le-feu, il sera procédé à l’intégration (sur une base individuelle, volontaire et selon les critères de compétence) de combattants de l’Azaouad dans les différents corps en uniforme de l’État. Des unités spéciales des forces armées (mises sur pied pour une année) et un corps de sécurité intérieure seront chargés du maintien de l’ordre. Sont prévus également un allègement substantiel des forces armées dans le Nord et le rapatriement des personnes déplacées. Une commission de cessez-le-feu, présidée par le médiateur algérien sera chargée de veiller à l’exécution de l’accord. En outre une commission indépendante d’enquête composée de représentants des deux parties et d’experts étrangers aura une mission d’investigation sur les événements et devra évaluer les dommages et réparations dus aux victimes.
    Le statut particulier du Nord qui s’appliquera aux 6°, 9°, 7° et 8°régions (Tombouctou, Gao et Kidal), établit ainsi la liste des collectivités locales : régions, communes, arrondissements et cercles. Chacune de ces collectivités est dotée d’une Assemblée élue et d’un Exécutif. Un représentant de l’Etat siégera auprès de chaque région.
    En outre est instituée une Assemblée inter-régionale, dotée d’un secrétariat permanent.
    Ces Assemblées sont compétentes pour :
    - organiser la vie communautaire urbaine et rurale ;
    - définir et promouvoir les programmes de développement économique, social ;
    - assurer le maintien de l’ordre ;
    - participer à la sécurité de la région et de la nation ;
    - organiser les échanges et actions de complémentarité entre les collectivités du Nord et le reste du pays.
    En outre un Fonds de développement et un Fonds d’indemnisation sont créés, et un programme de développement du Nord du Mali sera arrêté pour les 10 ans à venir. (crédit E. Bernus, Politique africaine)

    La Légion étrangère à Mopti le 25 janvier (ECPAD)

    http://royalartillerie.blogspot.fr

  • L’Occident n’accorde aucune importance aux Chrétiens de Syrie

    L'évêque chaldéen d'Alep, Mgr Antoine Audo, dénonce l'attitude de la communauté internationale vis-à-vis de la communauté chrétienne de Syrie. Il accuse les puissances occidentales d’être plus préoccupées par leurs intérêts économiques que par la présence chrétienne au Moyen-Orient.
    En Syrie, les chrétiens représentent 10% de la population du pays. Une minorité dont le sort n’a « aucune importance » aux yeux de l’Occident, a accusé l’évêque chaldéen d’Alep, Mgr Antoine Audo, qui est aussi le président de Caritas Syrie.
    Au début de la crise syrienne, des voix au sein de la hiérarchie chrétienne de Syrie ont défendu le régime de Bachar el-Assad. Mais l'évêque chaldéen d'Alep assure que les chrétiens ne sont pas la cible particulière des enlèvements ou des exécutions sommaires. Il dénonce par contre l’angoisse et la paupérisation à l’œuvre dans l’ensemble de la société syrienne.
    « Cet appel vient de quelqu’un qui exprime très bien la complexité de la situation, qui ne désigne pas un adversaire particulier, et qui dénonce les violences dans les deux camps, l’extrême souffrance du peuple syrien. C’est l’appel d’un homme pacifique », juge Jean-Claude Petit, président du réseau « Chrétiens de Méditerranée ».
    Monseigneur Antoine Audo n’en dénonce toutefois pas moins avec force la position de l’Occident vis-à-vis des chrétiens du Moyen-Orient. « L’Occident ne donne aucune importance à ces communautés chrétiennes. […] La priorité de l'Occident est la puissance économique, la société de consommation. Il ne voit pas l'importance historique de notre présence », a-t-il ainsi déclaré.

  • Vers la fin du nouvel ordre mondial -2010

    Pour la première fois depuis la chute de l'URSS et l'avènement du nouvel ordre mondial, la Russie mène une opération militaire hors de ses frontières, dans un pays voisin et souverain et ce afin de défendre des citoyens Russes. Le jeudi 7 aout 2008 restera dans les annale car l'opération militaire Russe actuellement en cours va modifier a "jamais" les relations internationales.
    Comment en est on arrivé la et pourquoi cette petite bande de territoire semble avoir tellement d'importance pour Moscou, Tbilissi, Whashington ou encore l'UE ? Et quelles sont les perspectives ?
    La Georgie est un vieux pays du Caucase occupé par les Arabes (7ième au 11ième siècle), puis par les Mongols et la horde d'or (12ième au 15ieme) puis partagé entre Ottomans et Perses (16ieme) avant de recevoir la protection de la Russie en 1783. La libération des terres Georgiennes se fera au long du 19ième siècle et sera achevée en 1864. La Georgie déclara son indépendance en 1918, avant d'être occupée par l'armée rouge en 1921 et de devenir la République socialiste soviétique de Géorgie en 1936. A la chute du l'URSS, la Georgie se retouve face a sa destinée, et a ses régions russophiles d'Ossétie et d'Abkhazie, une région de l'empire Bysantin incorporée de force à la Georgie au 16ième siècle. Le nouveau gouvernement Georgien fait face à un conflit avec ces provinces et notamment l'Ossétie du sud dès 1991. Celle ci déclarera son indépendance en 1994 et en 2006, par référendum. Néanmoins la communauté internationale ne daignera jamais reconnaitre cette indépendance, sauf la Russie de Vladimir Poutine et la situation restera très tendue entre la province et l'état Georgien, ce jusqu'en 2003 ou le gouvernement de Edouard Chevardnadze tombe remplacé par celui de Mikheil Saakachvili.

    La Georgie, pion du grand échiquier
    En novembre 2003, la Georgie a été victime d'un « coup d'état démocratique » : la révolution des roses, une des révolutions colorées organisées par la CIA et des officines « proches » afin de renverser des régimes des états jugés trop proches politiquement de Moscou ou ceux sur des emplacements stratégiques. Ont principalement été visées des états comme la Serbie, l'Ukraine ou encore la Georgie (lire à ce sujet mon article).
    La Serbie parce que allié de la Russie dans les Balkans, l'Ukraine et la Georgie parce que stratégiques dans la volonté d'encerclement (containment) de la Russie, ces deux états étant membres actifs du GUUAM.
    Depuis la prise de pouvoir de Mikhail Saakachvili la Georgie est devenue un allié indéfectible de Whashington, le président a lui même été formé par Georges Soros, l'homme derrière les révolutions colorées d'europe centrale, l'investisseur du Groupe Carlyle ... Des ministres de l'actuel gouvernement sont des anciens collaborateurs du financier américain au sein de sa fondation. Un certain nombre de jeunes conseillers de Saakachvili ont également été formés aux Etats-Unis dans le cadre des échanges universitaires mis en place et gérés par la Fondation privée de Soros. Le gouvernement américain, quant à lui, a doublé son aide économique bilatérale à la Géorgie qui atteint aujourd'hui 185 millions de dollars. De plus, la Maison-Blanche est engagée dans un programme de formation des forces spéciales de l'armée géorgienne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste dans la région avec l'aide d'Israël, lire à ce sujet cet article extrêmement bien documenté. À la mi-juillet, les troupes étasuniennes et géorgiennes ont tenu un exercice militaire commun dénommé « réponse immédiate » impliquant respectivement 1.200 Étasuniens et 800 Géorgiens.
    J'ai déjà également traité de l'importance de la guerre énergétique en cours et notamment du pipeline BTC. Ce pipeline devant permettre de passer outre la Russie, et de desservir l'Europe du sud via la Georgie, la Turquie et Israel, qui souhaite par ce biais jouer un rôle essentiel dans la région bien sur, en contournant la Russie mais surtout dans la ré-exportation du pétrole vers l'Asie ! La revue Russe Kommersant ne titrait elle pas le 14 juillet 2006 que : « Le pipeline BTC a considérablement change le statut des pays de la région et cimenté une nouvelle alliance pro-occidentale. Ayant influé pour la construction de l'oléoduc vers la Méditerranée, Washington a pratiquement mis en place un nouveau bloc avec l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Turquie et Israël. »
    Ces coups d'états fomentés par la CIA aux frontières de la Russie, l'extension à l'est de l'OTAN, l'installation du système de radars américains en europe centrale, les négociations d'entrée de l'Ukraine et la Georgie dans l'OTAN (bloquées fort heureusement par l'Allemagne) mais surtout l'extension de l'UE (désormais sur la mer noire) et la terrible affaire du Kosovo ont été considéré par la Russie comme autant d'agressions indirectes et de viol du droit international qu'on lui prétend lui «opposer» pourtant officiellement partout.

    Juillet / Aout 2008
    Le 12 juillet 2008, une annonce du Ministère géorgien de la Défense déclarait que les troupes étasuniennes et géorgiennes « s'entraînent durant trois semaines sur la base militaire de Vaziani » près de la capitale géorgienne, Tbilissi. (AP, 15 juillet 2008). Ces exercices, qui se sont achevés à peine une semaine avant l'attaque du 7 août, étaient la répétition générale évidente d'une opération militaire qui, selon toute probabilité, avaient été planifiée en étroite coopération avec le Pentagone.
    Dans un premier temps la Géorgie, puissamment armée et entraînée par l'Amérique et israël a contesté l'organe chargé de régler le conflit - la Commission mixte de contrôle – qui est coprésidé par la Russie, la Géorgie, l'Ossétie du Nord et l'Ossétie du Sud.
    Le 7 août, coïncidant avec la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Beijing, le Président de Géorgie ordonne d'attaquer militairement tous azimuts la capitale de l'Ossétie du Sud, Tskhinvali. Une attaque militaire d'assez haute intensité pour «rétablir l'ordre constitutionnel». La Russie a alors réagi comme se doit de réagir un état souverain chatouillé sur sa frontière et dont les citoyens sont menacés militairement. Elle a répliquée afin de chasser les soldats géorgiens et de protéger ses citoyens. l'attaque contre l'Ossetie a abouti a l'affrontement direct avec les forces russes.
    Ces cinq derniers jours, les combats ont été extrêmement violents, ce soir, mardi, l'armée Georgienne a été repoussée hors d'Ossétie et les combats entre troupes Russes et Georgiennes se seraient rapprochés de l'est du pays, vers la capitale Tbilissi. Comme l'affirme Alexandre Lomaia, le chef du Conseil national de sécurité Georgien «Nous n'avons pas capitulé, notre armée reste en bon ordre malgré les pertes ... Je peux vous assurer que nous recevons une aide militaire de l'étranger… Et nous la recevrons jusqu'à ce que nous ayons chassé les Russes du pays. » Le kremlin a ouvertement accusé l'Amérique de « favoriser » la Georgie. Comme le premier ministre, Vladimir Poutine l'a dit lui même : « Ce n'est pas le cynisme des politiques (américains) qui étonne (...) mais c'est le niveau de ce cynisme, la capacité à présenter ce qui est blanc en noir, ce qui est noir en blanc, la capacité à présenter l'agresseur en victime de l'agression " .... " Saddam Hussein devait être pendu parce qu'il a détruit quelques villages chiites, mais les autorités géorgiennes actuelles doivent être défendues alors qu'elles ont rayé de la terre en une heure des dizaines de villages ossètes, qu'elles ont écrasé vieillards et enfants avec leurs chars et qu'elles ont brûlé vif les gens dans leurs maisons ». Pourtant malgré l'aide internationale l'armée Russe est en train de "très sérieusement" affaiblir la force militaire Georgienne, afin de simplement éviter qu'une opération de telle ampleur ne puisse se reproduire. «Qu'est-ce qui peut empêcher les Russes d'aller jusqu'à Tbilissi ? .... Saakachvili a pensé qu'il allait pouvoir regagner du terrain par la force. Imaginer que cette petite avancée tactique serait acceptée par la Russie est le calcul de quelqu'un de stupide» reconnaissait hier un diplomate européen plein d'amertume. Effectivement, si l'on regarde les forces en présence, on ne peut comprendre le geste de folie de Mikheil Saakachvili, sauf ci ce dernier a naïvement cru que le fait d'etre dans les bonnes graces des Occidentaux lui donnait tous les droits. ...
    Jugez vous même :
    RUSSIE : 1.000.000 d'hommes / 23.000 tanks / 26.000 pièces d'artillerie / 1.802 avion de combats / 1932 hélicoptères.
    GEORGIE : 32.000 hommes / 128 tanks / 109 pièces d'artillerie / 8 avions d'attaques / 37 hélicoptères.
    Comment dans ces conditions et sans l'aval de certains le petit poucet Georgien pouvait il penser faire tomber l'ogre Russe, ce dernier bénéficiant en plus de l'appui des milices Ossetes et des volontaires cosaques ! Les vrais responsables des tragiques évènements ne sont pas la Russie, qui ne fait que défendre des citoyens Russes victimes d'une agression militaire de l'armée Georgienne mais bel et bien la politique de fou de l'Amerique dans cette partie du monde, Amérique qui a fait miroiter a Saakachvili tout et n'importe quoi, de l'Union Européenne a l'OTAN, celui ci n'ayant en fait servi que de marionnette pour permettre la création du pipeline BTC sus cité, et servir de fusible pour chatouiller l'ours sur sa frontière ...
    Comme tout fusible, ce dernier va finir par brûler et ce sont les civils Georgiens et Ossétes qui vont et ont déjà commencé a en faire les frais. Parallèlement, un second front s'est ouvert en Abkazie.
    La Georgie vient tout simplement de disparaître en tant qu'état souverain.

    De l'Ossetie au Kosovo, l'echec de l'OTAN
    Derrière le conflit qui aboutira sans doute a la partition territoriale de l'ossetie et de l'abkazie, comment ne pas voir un des ricochets de la politique irrationnelle de Washington dans les Balkans et notamment la sombre affaire du Kosovo ? Certes les cas de figures sont différentes, certes les ossètes n'ont pas envahi l'Ossètie comme les Albanais le Kosovo, mais puisque les Américains ont prouve que l'on pouvait modifier les frontières des états sans aucune raison au mépris des peuples et de toutes les règles de droit international, pourquoi ce qui serait valable pour les Kosovars ne le serait pas pour les Ossètes ou les Abkazes ? Vladimir Poutine avait parlé de l'Amérique dans des termes « post guerre froide », comparant ce pays à : « un loup affamé qui mange et n'écoute personne » ... Au début de cette année, le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov avait prévenu son homologue américain que : « la reconnaissance du Kosovo constituerait un précédent pour l'Abkhazie et l'Ossétie du sud ». Mais celui ci n'a pas été écouté.
    Naïvement, Saakashvili a pensé que d'être dans les bonnes grâces du pentagone lui conférait un blang seing et le droit de recourir a la force sans aucune raison. En ce sens, un parallèle est faisable entre le viol de la souveraineté territoriale de la Serbie (a savoir la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo, alors que la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU (qui réaffirmait sans ambiguïté la souveraineté de la Serbie sur ce territoire) et l'agression militaire contre l'Ossétie de jeudi dernier.
    Néanmoins, s'il est facile d'agresser un voisin faible, il l'est beaucoup moins contre un voisin fort, a savoir la Russie. Cette derniere affirme en outre que près de 2.000 civils auraient péris dans les combats, que 30.000 réfugiés auraient fui en Ossétie du nord et parle Habilement et ouvertement de génocide à l'encontre du peuple Ossète, des termes qui rappellent ceux utilisés par l'OTAN pour justifier sa campagne de bombardements en Serbie en 1999.
    En ce sens, la réaction Russe de ces derniers jours est non seulement parfaitement justifiée mais elle est saine pour l'Europe et l'humanité toute entière : elle prouve que l'OTAN ne peut inpunément violer les règles de droit international sans que personne ne s'y oppose. Si l'implication de Washington semble évidente pour les Russes, il semble certain que les premiers qui le nient ont lourdement sous estimés la capacité de réaction Russe.

    Vers la fin du nouvel ordre mondial
    L'opération militaire en cours a un sens bien plus important que le seul affrontement Russo-Georgien. En effet pour la première fois depuis la fin de la guerre froide, la confrontation Russie-Amérique vient de tourner a l'avantage des Russes. Pour la première fois un coup d'arrêt clair et net est imposé a l'aigle, par un ours réveillé et en colère. Pour la première fois surtout la Russie vient de s'opposer militairement et de façon «indirecte» a l'Amérique en dehors de ses frontières. Il ne faut pas se tromper sur le sens réel des évènements et essayer de comprendre la démonstration de forces des Russes. Le trio « Medvedev-Poutine-Lavrov » vient simplement de mettre fin au système unilatéral agence par l'OTAN pendant la guerre du golfe de 1991.
    Après la décennie de l'effondrement (1990 a 1999), la décennie de l'extension a l'est de l'OTAN et parrallèlement du réveil Russe (1999 a 2008) il est fort plausible que nous entrions dans la décennie du reflus a l'ouest et du regain d'influence Russe sur les anciennes marches de l'empire.
    Elstine n'avait rien pu faire face à l'endormissement de l'ours, Poutine l'a réveillé, celui ci est désormais éveillé et attentif. Alors que se tendent les relations Russo-Américaines via l'Europe de l'est et le Caucase, se dessinent sensiblement de nouvelles frontières du monde de demain.
    Plus qu'un message a l'humanité, la Russie a montrée sa détermination et sa capacité a répondre désormais a toute agression injustifiée. Pour les Européens qui se cherchent toujours une réelle politique militaire, l'heure approche ou il faudra prendre position pour ou contre la Russie et par conséquent devoir imaginer a très court terme de se séparer de l'OTAN pour former la grande alliance continentale pré-esquissée par le général de Gaulle et souhaitée par Vladimir Poutine aujourd'hui : l'alliance continentale Euro-Russe, seule garante de la paix sur notre continent.
    Dans le cas contraire, l'Europe se coupant de la Russie et de ses voisins se suiciderait littéralement, condamnée à ne rester que la vassale de l'Amérique, en froid avec son principal fournisseur énergétique.
    Alexandre Latsa => http://www.esprit-europeen.fr

  • Guerre au Mali : L'expert sur l'Afrique Bernard LUGAN interrogé par Philippe CONRAD

    Bernard LUGAN est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'Afrique.


    Guerre au Mali par BernardLugan

  • Mali : "Azawad, exode et résistance" (reportage de 1992)

    Reportage de Jean-Claude Honorat, images de Bernard Peyrano.

    "AZAWAD, Exode et Résistance", tourné en 1992 montrait pour la première fois l'armée de l'AZAWAD. Ces touaregs que le pouvoir central de Bamako traitait de bandits et de coupeurs de route étaient en fait formés, disciplinés et organisés en véritable structure militaire. L'armée invisible de l'Azawad montrait enfin son vrai visage au monde, mais ce reportage révélait aussi la présence de trente mille civils touaregs fuyant les massacres de l'armée malienne et réfugiés à la frontière mauritanienne dans un état sanitaire désespéré.

    http://www.theatrum-belli.com

  • Paul Gottfried, un auteur incontournable pour comprendre le conservatisme américain

    Professeur de Lettres classiques et modernes à l’Elizabethtown College, président du Henry Louis Mencken Club, co-fondateur de l’Académie de Philosophie et de Lettres, collaborateur du Ludwig von Mises Institute et de l’Intercollegiate Studies Institute, Paul Edward Gottfried est une figure éminente du conservatisme américain et auteur de nombreux livres et articles consacrés au paléo et néoconservatisme.
    Son livre, Le Conservatisme en Amérique / Comprendre la droite américaine, vient d’être publié en français par les Editions de l’Œuvre. Présenté par Arnaud Imatz, l’ouvrage retrace l'histoire de ce mouvement des années 1950 à nos jours. Pour les Européens, le conservatisme est représenté par le Parti républicain. Or, semble-t-il, le courant conservateur balaie un spectre politique et social plus large que celui couvert par ce parti. Son auteur est en particulier très critique à l'égard des « néoconservateurs » ou « néocons » qui sont pour lui étrangers au conservatisme. A la veille des élections présidentielles américaines, Arnaud Imatz éclaire le lecteur sur les véritables enjeux de la politique outre-atlantique
    Polémia
     

    Au cours des dernières décennies, plusieurs livres de qualité ont été publiés sur le conservatisme américain, un mouvement que les journalistes et les politologues de tout bord s’accordent à considérer comme l’une des principales forces des Etats-Unis du tournant du XXIe siècle. Ces travaux, parfois excellents, sont malheureusement tous en anglais. On se doit de rappeler ici l’enquête de George H. Nash, The Conservative Intellectual Movement in America Since 1945 (1976, révisé en 1996), l’encyclopédie publiée par l’Intercollegiate Studies Institute, American Conservatism (2006), ou encore l’essai des journalistes britanniques de The Economist, John Micklethwait (2005) et Adrian Woolridge The Right Nation : Conservative Power in America, qui, en dépit d’un regrettable amalgame entre mouvement conservateur et parti républicain, constitue une assez bonne introduction au sujet. Cependant, un seul livre domine vraiment toute la production des années 2000 en raison de la rigueur, de la solidité et de la profondeur de ses analyses : Conservatism in America. Making Sense of the American Right (2007, rééd. 2009), du professeur d’histoire des idées, Paul Gottfried.

    Jusqu’à ce jour, en français, rien, ou presque rien. Rien qui ne méritait d’être cité, à l’exclusion peut-être du livre collectif, de facture très inégale, dirigé par Charles-Philippe David et Julien Tourelle : Le Conservatisme américain (Québec, 2007). Mais voilà que, «Oh divine surprise ! », comme aurait dit Jean Moréas, les éditions de l’Œuvre nous offrent enfin la traduction du livre de référence de Paul Gottfried, Le Conservatisme en Amérique. Comprendre la droite américaine, assortie d’une postface de l’auteur, qui a été écrite à l’occasion des imminentes élections présidentielles opposant Barack Obama à Mitt Romney.

    Il y a déjà un peu plus d’un an, j’avais eu le plaisir de présenter les travaux du professeur Gottfried au public français. Celui-ci m’avait alors accordé un long et passionnant entretien dont les versions abrégées et complètes avaient été publiées, presque simultanément, dans la Nouvelle Revue d’histoire (nº 56) et dans Polémia (*) (5 septembre 2011). Je me réjouis aujourd’hui de l’initiative des éditions de l’Œuvre et je ne puis que recommander avec insistance la lecture du beau livre de Gottfried appelé sans nul doute à devenir un classique du thème. Esprit indépendant et honnête, l’auteur sait poser les bonnes questions et apporter les réponses solides et argumentées du véritable spécialiste.

    Pourquoi les disciples d’Edmund Burke, ceux des conservateurs du XIXe siècle, de l’entre-deux-guerres et de la Guerre froide (Russell Kirk, Buckley et tant d’autres) ont-ils laissé la place aux adeptes des abstractions universelles, des idéaux rationalistes, aux partisans de la croisade démocratique mondiale ? Pourquoi le conservatisme, qui refusait la politique étrangère interventionniste néo-Wilsonienne et qui était soucieux de limiter la croissance du gouvernement central, a-t-il été marginalisé ? Pourquoi l’alliance des anti-New Dealers, des anticommunistes, des traditionalistes catholiques et des évangélistes a-t-elle monopolisé le label « conservateur » aux dépens des libéraux classiques, des constitutionnalistes stricts et des Jeffersoniens ? Pourquoi l’union des conservateurs se fait-elle aujourd’hui autour de l’idéalisation du Welfare State démocratique, de la croyance aux valeurs universelles et aux droits de l’homme, alors que ces « idéaux sacrés » ont été écornés par les conservateurs et traditionalistes d’antan et le sont désormais par les tenants d’une gauche qui se déclare postmoderne ?

    Pourquoi la droite américaine est-elle tombée dans les mains d’anciens gauchistes désenchantés qui haïssaient les Soviétiques pour avoir, selon eux, trahi l’idéal d’une humanité réformée ? Pourquoi les néoconservateurs sont-ils idéologiquement et sociologiquement si proches du centre-gauche ? Pourquoi, enfin, en dehors de quelques rares dissidents, le mouvement conservateur (y compris la droite religieuse et la droite populaire antiélitiste) en est-il venu à accepter le leadership des néoconservateurs, depuis le début des années 1980 ?

    Autant de questions capitales auxquelles Paul Gottfried répond sans détours. Renouvelant l’approche de son objet d’étude, il a l’immense mérite de nous donner la grille de lecture essentielle, les clefs indispensables pour comprendre l’évolution historique, les ruptures d’hier et les métamorphoses récentes d’un courant méconnu en France. Un dernier conseil : amateurs de visions simplistes et stéréotypées, laudateurs camouflés et honteux de la pensée unique, passez votre chemin !

    Arnaud Imatz  2/11/2012

    (*) Voir aussi du même auteur :

    Entretiens avec Paul Gottfried : les étranges métamorphoses du conservatisme

    Paul Gottfried, Le conservatisme américain / Comprendre la droite américaine, éditions de l’Œuvre, novembre 2012, 304 pages.

    Correspondance Polémia – 3/11/2012

  • La France favorable à une zone de libre-échange transatlantique

    Le gouvernement lance une consultation nationale sur cette grande intégration entre les deux rives de l’Atlantique ardemment défendue par Bruxelles, Washington et Berlin.

    Le forcing de Bruxelles et Washington semble avoir convaincu Paris. Nicole Bricq a lancé une consultation auprès des entreprises hexagonales sur le projet de construction d’une vaste zone de libre échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis.

    “Un tel accord transatlantique serait particulièrement ambitieux, justifie la ministre du Commerce extérieur. A eux deux, l’UE et les Etats-Unis représentent 40% du PIB mondial, 25% des exportations et 32% des importations.” La consultation nationale, ouverte jusqu’au 1er mars, est accessible sur le site du ministère.

    Une idée qui “fascine” Angela Merkel

    L’idée remonte aux années 90. En témoigne cet article du New York Times, daté du 21 juin 1995, qui fait état de discussions informelles entre le secrétaire américain au Commerce de l’époque et plusieurs responsables politiques européens sur une éventuelle “Transatlantic free trade area“. Mais le lancement, à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), du cycle de Doha en 2001 repousse le projet dans les armoires.

    Jusqu’à ce que les négociations de l’OMC s’enlisent. Il est déterré le 30 avril 2007 par le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le président américain George W. Bush et, au nom du Conseil européen, la chancelière allemande Angela Merkel, qui déclare un jour trouver cette idée “fascinante”.

    Les trois dirigeants signent une déclaration appelant à une plus grande intégration entre les deux rives de l’Atlantique, qui “bénéficiera aux citoyens de nos pays et à la compétitivité de nos économies.

    Conscients de l’immensité de la tâche, ils créent à cette occasion un “Conseil économique transatlantique” chargé de préparer le terrain. Il est aujourd’hui coprésidé par Michael Froman, un conseiller de Barack Obama, et Karel de Gucht, le très libéral commissaire européen au Commerce.

    Les lobbys sont à l’oeuvre, Bruxelles veut aboutir en 2014

    Le 30 mai 2012, ce dernier déclarait: ”Je crois que l’Europe et les Etats-Unis doivent rebâtir leur relation économique par une initiative commerciale bilatérale globale. (…) Il doit aborder toutes les questions pertinentes, en particulier les points suivants: la suppression de tous les droits de douane, la libéralisation des services et l’accès aux marchés publics.“ Bref, un immense marché commun entre les deux zones occidentales.

    Poussée par de multiples lobbys oeuvrant à Bruxelles et à Washington, comme le Centre for European strategy, le think tank New Direction (parrainé par Margaret Thatcher) ou le Center for transatlantic relations, l’idée de ce grand espace sans contrainte pourrait n’être encore qu’une vieille lune si Barack Obama en personne ne lui avait donné l’impulsion qui lui manquait.

    Le 28 novembre 2011, le président américain cosigne avec les dirigeants européens une déclaration par laquelle une étape est franchie, avec l’installation d’un nouvel organe appelé “High Level Working Group on Jobs and Growth“. Les conclusions définitives de ce groupe de travail, coprésidé par Karel de Gucht, sont attendues dans quelques jours.

    Si elles sont positives, “un mandat de négociation pourrait être rapidement proposé par la Commission, explique Nicole Bricq. Il appartiendra ensuite aux Etats membres de l’UE, conformément au Traité, d’autoriser ou non la Commission à lancer ces négociations en lui donnant une feuille de route claire.

    A Bruxelles, on espère que le projet deviendra une réalité dès la mi-2014.

    Améliorer le PIB combiné de 180 milliards en 5 ans

    L’argument en faveur du projet est simple: une alliance commerciale transatlantique est le meilleur remède à la crise.

    “Les conditions économiques sont telles, des deux côtés de l’Atlantique, qu’on a un vrai besoin de trouver des leviers de croissance, expliquait il y a quelques mois à Challenges la directrice de l’American Chamber of Commerce à Paris, Marina Niforos. On n’a pas d’autre choix que d’approfondir nos relations économiques. D’après nos études, avec ce projet, on peut attendre un gain de PIB combiné de 180 milliards d’euros en cinq ans. C’est très important pour la France en particulier, qui est la première destination des IDE (investissements directs à l’étranger) américains.”

    A la justification économique s’ajoute, parfois dans des termes messianiques, un objectif diplomatique assumé: ne pas se laisser assaillir par les puissances que sont devenus la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie…

    Ce n’est pas le moment de battre en retraite pour les amis du libre-échange – oserais-je dire, pour les amis de l’humanité. C’est l’heure de montrer au reste du monde combien la richesse peut provenir de l’approfondissement des relations économiques et commerciales entre les nations”, s’enflamme l’économiste Pedro Schwartz, du think tank New Direction.

    Toutefois, les négociations, si elles s’ouvrent, promettent d’être délicates, car elles touchent à des sujets très sensibles. ”Ce qu’espèrent les Etats-Unis de l’Europe, c’est plus d’ouverture sur le secteur agricole. Et les Européens attendent d’avoir davantage accès aux marchés publics américains“, décode Marina Niforos. Autrement dit, que les Européens abandonnent leur PAC (Politique agricole commune) et les Américains leurs “Small Business Act” et “Buy American Act”. Pas gagné.

    Challenges.fr via  http://fortune.fdesouche.com