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immigration - Page 1071

  • Face à l'islam conquérant, beaucoup de Français sont au bord de la crise de nerfs

    Causeur se penche sur le burkini. Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction, explique au Figarovox :

    6a00d83451619c69e201bb0935570e970d-250wi.png"[S]i quelque chose se rapproche du fascisme aujourd'hui, c'est cet islam qui déteste notre mode de vie et veut empêcher les musulmans de l'adopter. Tabasser quelqu'un qui mange durant Ramadan, obliger sa sœur ou sa copine à s'habiller de telle ou telle façon, préférer laisser une femme mourir plutôt que de la voir examinée par un homme, tenter de s'accaparer l'espace public, ce sont des comportements de petits nervis. Et si on a le droit de parler de fascisme pour l'Etat islamique, on a le droit de dire «fasciste» pour ceux qui ne font qu'admirer sa cruauté ou sa barbarie. Et tant pis pour la précision historique. Cependant, si nous avons repris maintenant ce cri des Républicains espagnols [No Pasaran], c'est aussi à cause du moment. Beaucoup de Français sont au bord de la crise de nerfs et disent: arrêtons de laisser l'intégrisme créer une contre-société, une sécession hostile, à l'intérieur de la société française, défendons notre façon de vivre ensemble, avec des femmes qui peuvent se montrer sans se donner. Et c'est sans doute notre dernière chance d'inverser la tendance, avant que se créent durablement des territoires islamisés dans notre pays. [...]"

    Michel Janva

  • Sous influence

    Le «vivre-ensemble» cela ne va  pas de soi. N’en déplaise à François Hollande qui hier, devant la Fondation Jean Jaurès, se drapait dans la posture du garant de la cohésion nationale et  mettait en garde sur le retour de la droite aux affaires… A croire que les euromondialistes sarko-juppéistes ont mené dans le passé une politique radicalement différente de la sienne… Plusieurs musulmans radicalisés, dont trois jeunes femmes, ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur la voiture découverte il y a cinq jours près de Notre-Dame de Paris avec à son bord six bouteilles de gaz. Lors de l’arrestation des jeunes mahométanes, à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), par des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’un d’entre  eux a été blessé par un coup de couteau asséné par l’une d’elles. Dimanche, succédant à l’agression en juin à Toulon d’une jeune fille  frappée par un groupe de cinq filles dans un bus parce qu’elle portait un short en jean, deux femmes, également en shorts,  ont été agressées et trois hommes frappés violemment dans cette même ville,  sous les yeux de leurs enfants, par une dizaine de racailles n’appréciant pas leur tenue légère…

    Le même jour plusieurs milliers de  membres de la communauté chinoise  ont manifesté à Paris pour crier leur ras-le-bol des agressions dont ils sont victimes de la part des bandes en Seine-Saint-Denis et réclamer la « sécurité » qu’ils sont en droit d’attendre d’un Etat digne de ce nom. Alain Juppé était d’ailleurs hier à Aubervilliers auprès de représentants de  ladite communauté, en compagnie de Jean-Pierre Raffarin. Non pas pour évoquer le quarantième anniversaire de la mort du tyran rouge Mao Zedong, responsable au bas mot de la mort de cinquante millions de ses compatriotes, ce « phare de la pensée mondiale», comme disait alors Valéry Giscard d’Estaing, mais pour  inciter à voter pour son auguste personne. Il a prononcé les phrases convenues sur la nécessité de «renforcer-les-moyens-de-la-justice-pour-qu’elle-puisse-pleinement-jouer-son-rôle». Avant d’ajouter : « Je ne cesserai pas de dire que nous pouvons aller vers des jours meilleurs (…), une France heureuse de retrouver l’harmonie entre ses communautés» a-t-il insisté. «L’identité heureuse», comprendre le multiculturalisme, c’est un nouveau patriotisme» insiste M. Juppé dans son nouvel opus «De vous à moi»…

    Droit dans ses bottes, l’ex calamiteux Premier ministre de Jacques Chirac et exécuteur des basses œuvres de M. Sarkozy en Libye, dont les effets dévastateurs ne se démentent pas, se révèle incapable de remettre  en cause la poursuite de la folle politique migratoire. Celle là même qui génère mécaniquement tensions et affrontements communautaires, rendant si ce n’est impossible, du moins extrêmement problématique l’assimilation de populations étrangères à nos mœurs,  à nos valeurs.

    Candidat jouissant particulièrement des faveurs des milieux et des médias  européistes, Alain Juppé, comme François Hollande, Emmanuel Macron, et de nombreux ministres, ténors de gauche et de droite, a aussi participé au programme des Young leaders de la French American Foundation,un de instruments d’influence (de contrôle) sur la vie politique française des Etats-Unis .

    Lobbying, dans un sens fanatiquement anti-national, qui caractérise aussi de manière particulièrement emblématique – Bruno Gollnisch l’évoquait dans sa récente vidéo - l’Open Society Foundation (OSF) du milliardaire mondialiste George Soros. Ce dernier est  très influent au sein des instances européistes, notamment  en tant que maître d’œuvre  de lEPIM (European Program for Integration and Migration)  structure qui regroupe une  douzaine de fondations  richement dotées qui financent de très nombreuses ONG immigrationnistes.

    Sur le site Sputnik, Rachel Marsden s’arrêtait le 7 septembre sur  des documents internes  de l’OSF révélés par Wikileaks, et en partie relayés par le Washington Times, outing qui a alimenté une plainte auprès du FBI de cette officine. Il apparaît qu’aux Etats-Unis même, 33 millions  de dollarsont été distribués en 2015 à des groupes activistes, dits antiracistes, alimentant d’autant les tensions générées par les récentes  affaires de Noirs abattus par des policiers Blancs. Sans nier la réalité du racisme (très partagé)  au pays de l’Oncle Sam, société très «racialisée», communautarisée sur une base ethnique, les études du FBI font apparaître une réalité plus contrastée que celle véhiculée chez nous par les «gros médias». On peut y voir bien évidemment la conséquence des inégalités sociales et économiques, mais aux Etats-Unis les hommes noirs (6,5 % de la population) représentent 54 % des meurtriers; dans 95% des cas quand un Noir est tué, il est tué par un autre Noir, et un Afro-américain est statistiquement 50 fois plus susceptible de tuer un Caucasien qu’un Caucasien n’est susceptible de tuer un Afro-américain.

    En Europe, M. Soros s’emploie à défendre l’avènement de sociétés post nationales en finançant tout ce qui contribue à affaiblir et détruire  l’identité européenne,  tout enracinement civilisationnel. Sans même parler de ses agissements visant à attiser la crise ukrainienne, et c’est une des raisons de son activisme anti-Poutine, Rachel Marsden a évoqué les 500 000 dollars versés par l’OSF pour contrer l’influence d’une Russie jugée coupable de défendre les valeurs traditionnelles. Mais aussi le million de dollars octroyé pour la propagande visant à persuader les Français des joies du multiculturalisme, ou, a encore rapporté cette journaliste, son appui aux groupes qui compliquent de fait la lutte contre le terrorisme islamique, au nom des discriminations supposées  qu’elle induirait à l’encontre des populations musulmanes.

    Olivier Urrutia, membre fondateur et délégué général de l’Observatoire des think tanks, s’est félicité au cours de cette émission des  révélations portées à la connaissance du grand public par Wikileaks, sur la stratégie d’influence de Soros à travers l’Open society et ses fondations, influence qu’il a dit percevoir dans le programme éducatif concocté par la Young leaders Najat Vallaud-Belkacem.

    M. Urrutia a déploré «le dévoiement des intérêts de l’Etat » par ceux qui s’associent avec «des intérêts étrangers ». Il a relevé qu’en France même, élus et gouvernements acceptent les appuis financiers de l’OSF, au nom d’une «certaine communauté d’esprit». Beaucoup de responsables politiques de droite comme de gauche, sous influence,  établissent des «programmes de politique publique» qui font l’objet de dotations de l’OSF, très proches de «l’idéologie américaine» ou des intérêts des Etats-Unis. « Quel est le degré d’indépendance des responsables  politiques quand ils se prêtent à des processus de ce type là ?».  Nous laisserons les Français répondrent à cette question, la réponse de Bruno Gollnisch est connue depuis longtemps.

    http://gollnisch.com/2016/09/09/sous-influence/

  • Zemmour au pilori !

    Qu’est-ce qui a déclenché l’ire du Collectif contre l’islamophobie ?

    C’était couru d’avance. Dans un courriel incendiaire destiné au Conseil supérieur de l’audiovisuel, le Collectif contre l’islamophobie en France (le fameux CCIF) – emboîtant le pas aux quelque 700 signalements adressés au CSA -, suite à la prestation d’Éric Zemmour dans l’émission « C à vous » du 6 septembre, réclame la suppression « par tous les moyens possibles » de « la répétition » de ce genre de propos dans le domaine public.

    Qu’est-ce qui a déclenché l’ire du Collectif contre l’islamophobie ? D’entendre Zemmour décrire l’islam comme « la seule religion à s’être constituée dans la guerre », vis-à-vis de laquelle « il est interdit de prendre de la distance car depuis le IXe siècle, il est interdit d’interpréter le Coran » ? De l’entendre certifier « qu’on ne vit dans la paix que quand on se soumet à l’islam » et que « Daech applique l’islam » ? S’est-il offusqué des propos tenus par le journaliste, le 7 septembre, sur RTL, affirmant que « l’islam n’est pas une religion, c’est une loi, une nation » ? Aucunement. On ne peut pas être partout !

    Lire la suite

  • Et toujours le déni !

    Cet été aura été marqué par le terrorisme islamiste qui a particulièrement sévi en France, à Nice d’abord le 14 juillet (85 morts, 434 blessés), à Saint-Etienne-du-Rouvray ensuite le 26 juillet où, pour la première fois, un prêtre catholique était égorgé alors qu’il célébrait la messe. Attentat après attentat, on entend de plus en plus de voix s’élever pour dénoncer non seulement l’islamisme qui mène sa guerre contre nous, mais aussi ses liens manifestes avec l’islam : c’est au moins le bon côté des choses, ces horreurs obligent au réalisme. Et pourtant, malgré l’évidence, beaucoup, dans le monde médiatico-politico-religieux demeurent dans le déni de l’islamisme, à commencer par notre Président qui, bien qu’ayant déclaré que nous étions « en guerre », refuse obstinément de nommer l’ennemi que nous sommes censés combattre.

    Il est louable d’éviter les amalgames entre l’ensemble des musulmans et le petit nombre d’entre eux qui violentent, torturent et assassinent au nom d’Allah ; il est de même nécessaire de maintenir un dialogue en vérité avec des représentants de cette religion, car nous ne pouvons vivre côte à côte en nous ignorant ; mais cela est possible sans s’aveugler sur le fait que les islamistes se veulent les plus fidèles au Coran et au « bel exemple » du prophète Mahomet qui fut aussi, ne l’oublions pas, un homme de guerre qui n’hésitait pas à recourir à la violence et même à l’assassinat. Qui sommes-nous pour affirmer que ces islamistes « n’ont rien à voir avec l’islam » et distribuer ainsi des brevets d’orthodoxie islamique ?

    En niant ou minimisant l’appartenance à l’islam des terroristes qui sèment la mort parmi nous et plus encore parmi leurs frères de l’Oumma au Proche-Orient et ailleurs, en jouant la partition éculée de « l’islam, religion de paix, d’amour et blablabla », on est non seulement dans le mensonge, mais surtout on empêche les musulmans de bonne volonté de voir le problème intrinsèque à l’islam et ainsi de se remettre en cause. Car toute cette violence est le signe d’une crise intense de l’islam et du monde musulman dans son ensemble qui a un besoin urgent de réformes profondes : or ces réformes ne sont possibles que moyennant la possibilité d’interpréter le Coran à frais nouveaux et donc de rouvrir les portes de l’itjihad, closes en 1029. Cette évolution sera difficile, tant l’islam n’a pas de structures hiérarchiques capables de les imposer, mais elle n’est pas impossible. Ce qui est sûr, c’est qu’on incite les musulmans à l’immobilisme en répétant inlassablement que le terrorisme n’a rien à voir avec l’islam et en cherchant toujours des causes sociales, psychiatriques… pour finalement tomber dans le discours victimaire en accusant nos sociétés d’être discriminatoires et islamophobes. [....]

    Christophe Geffroy

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Et-toujours-le-deni

  • La fin de l’exception allemande

    L’afflux de réfugiés menace aujourd’hui le statut particulier de l’Allemagne en Europe, né de sa prospérité économique. Le redoutable défi ainsi lancé à sa société démocratique risque d’affaiblir en retour tout notre continent

    Dans un discours célèbre prononcé à Hambourg en 1953, Thomas Mann considérait qu’une « Allemagne Européenne » était la seule alternative au risque toujours présent d’une « Europe Allemande ».

    Au lendemain d’élections régionales dans le Mecklembourg – qui ont vu le parti d’extrême droite l’AFD, devancer dans son Land même, la CDU – peut -on parler de la fin de « l’exceptionnalisme » allemand ? Angela Merkel est confrontée au fait que l’Europe a beau être de plus en plus « Allemande » en termes de poids économique et politique, l’Allemagne devient elle aussi de plus en plus « Européenne », et ce au sens des émotions négatives.

    Plus de soixante dix ans après la chute du Troisième Reich, sous l’impact de cet accélérateur formidable qu’a constitué l’afflux massif de réfugiés, l’Allemagne est en train de se « normaliser » sous nos yeux. Il apparaît désormais probable que pour la première fois depuis 1945, les représentants d’un parti d’extrême-droite siègeront bientôt au Bundestag. Un scénario que n’avait pas prévu (pas si vite en tout cas) l’architecte des lieux, Norman Foster, qui avait fait de ce bâtiment une nef d’espoir, de lumière et de transparence démocratique.

    Cette fin de l’exception allemande était sans doute inévitable, avec le simple passage du temps, l’érosion naturelle du pouvoir de la Chancelière après dix ans, mais surtout compte tenu de l’impact de l’afflux de réfugiés sur toute société démocratique. Parce qu’elle a « péché » plus que toute autre Nation européenne, de 1933 à 1945, l’Allemagne en quête de « rédemption » se devait de faire preuve d’une « vertu » exceptionnelle. Quelle ironie tragique de voir des petites villes et de petits villages allemands – qui sous le régime nazi ont sacrifié sur l’autel de l’idéologie la plus folle, des populations juives qui ne constituaient aucune menace et qui s’étaient parfaitement intégrées en leur sein – accueillir à bras ouverts, complexe de culpabilité historique oblige, des populations réellement « Autres » et dont certains membres peuvent même se révéler constituer un véritable danger pour les populations locales…

    En acceptant, avant tout pour des raisons éthiques, et ce dans un laps de temps très court, plus d’un million de réfugiés, la Chancelière a fait preuve de courage politique. Un courage qui a un prix.

    La fragilisation de la « Mère de l’Europe » intervient au pire des moments pour l’Union. Si l’Europe ne peut plus compter sur le pilier de stabilité que constitue l’Allemagne derrière sa Chancelière, d’où peut venir l’espoir ?

    L’Europe se trouve comme prise en otage par deux processus de désintégration qui se déroulent parallèlement et simultanément. Le Brexit à l’Ouest, la « Contre Révolution » Centre Européenne à l’Est. Si les Britanniques ont dit « Non » à leur appartenance à l’Union, Polonais et Hongrois disent eux désormais clairement « Non » aux valeurs qui fondent l’Europe. Instruits par l’exemple de la Grèce, ils veulent des touristes et pas des réfugiés, la présence des seconds rendant plus difficile la venue des premiers.

    On ne saurait attendre de l’Italie de Renzi – qui vit à l’ombre incertaine du référendum de Novembre sur la réforme institutionnelle – qu’elle puisse se substituer à la Grande-Bretagne, comme semblent l’espérer certains, faisant preuve ainsi d’une absence de réalisme.

    Depuis le 23 Juin 2016, il y a moins de Grande-Bretagne en Europe et très probablement aussi moins d’Europe dans le monde. Sans surestimer les résultats des élections régionales au Mecklembourg, on peut légitimement se demander aussi, si depuis le 4 Septembre 2016, il n’y a pas un peu moins d’Allemagne en Europe ?

    Aux yeux des Asiatiques et des Chinois en particulier, ce n’est assurément pas le cas. La montée de l’extrême-droite en Allemagne ou plus globalement en Europe ne les émeut guère. Pour eux l’Allemagne reste plus que jamais à leurs yeux – compte tenu de ses performances économiques et commerciales – l’Europe, au moins ce qu’elle devrait être. Lorsque les Chinois reçoivent le Président Français ou le Premier Ministre Britannique, ce sont la France et la Grande-Bretagne qu’ils accueillent. Dans le cas d’Angela Merkel – ce n’est pas seulement l’Allemagne, mais l’Europe qu’ils honorent.

    Une Allemagne toujours plus « Européenne » avec la montée du populisme en son sein, une Europe un peu moins « Allemande » en raison de la fragilité politique nouvelle d’Angela Merkel : tout cela renforce l’importance des élections présidentielles à venir en France. Si la « Mère des démocraties », la Grande-Bretagne, a choisi de partir, si l’exceptionnalisme allemand se réduit, si l’Italie se fragilise, si la question Grecque est de retour…., alors le vote des Français devient crucial. Au Printemps 2017, ils ne se choisiront pas seulement un Président, ils auront l’occasion de démontrer que la montée des populismes n’est pas irrésistible. Dans l’entourage d’Angela Merkel, il est clair aujourd’hui que l’on souhaite, discrètement bien sûr – réserve diplomatique oblige – la victoire d’Alain Juppé, un sage réformateur qui apparaît le plus à même d’opposer une résistance victorieuse au Front National. Même s’il existe une forme de curiosité positive à l’égard de la, possible candidature, d’Emmanuel Macron.

    Le Mecklembourg a beau être l’endroit où souhaitait se trouver le Chancelier Bismarck si la fin du monde devait advenir : « car il l’apprendrait avec 50 ans de retard »., ce qui s’est produit le 4 septembre dernier, dans ce petit Land provincial, n’en demeure pas moins comme un avertissement sévère pour Angela Merkel, l’Allemagne et l’Europe dans son ensemble. Comme le mal chez Jacques Audiberti, « le Populisme court ».

    Dominique Moisi

    Chroniqueur – Conseiller spécial à l’Ifri (Institut français des relations internationales)

    Les Echos

    http://www.voxnr.com/3332/fin-de-lexception-allemande

  • Si le sexisme n'est pas leur genre, l'islamisme est leur genre

    Bérénice Levet, docteur en philosophie et professeur de philosophie à l'Ecole Polytechnique et au Centre Sèvres, déclare au Figarovox :

    "[...] Plutôt que d'exhiber des chiffres qui disent tout et rien, je voudrais que l'on reconnaisse une fois pour toutes que si régression de l'égalité entre les sexes il y a en France, si domination et patriarcat il y a dans notre pays, cet état de fait est lié exclusivement à l'importation, sur notre sol, des mœurs musulmanes, et non à je ne sais quelle survivance du passé.

    Plutôt que des sondages qui noient dans la généralité et l'abstraction des chiffres, des réalités fort contrastées - car quoi de commun entre une femme qui s'interdit de porter telle tenue vestimentaire par crainte d'entendre ses collègues masculins l'en complimenter et une femme qui, en banlieue, exclut de porter une jupe ou un short par soumission aux codes dictés par un islam rigoriste dont les Grands frères se font les gardiens? -, plutôt que ces sondages donc, Madame Rossignol ferait bien de lire par exemple, l'essai de Géraldine Smith, Rue Jean-Pierre Timbaud. Une vie de famille entre barbus et bobos. Elle y apprendrait, entre autres choses tout aussi édifiantes, qu'il est des boulangeries, en plein cœur de la capitale, où les hommes sont systématiquement servis avant les femmes. La croisade contre le sexisme et la reconquête de ces territoires ne se fera pas à coup de manifestations festives.

    Plutôt que de divertir la nation avec la mobilisation de «people» contre le sexisme ordinaire et la distribution de badge estampillé «Sexisme, pas notre genre», le gouvernement devrait porter le fer là où s'exerce une véritable domination masculine, en commençant par les territoires perdus de la République, ces enclaves ayant fait sécession d'avec nos mœurs, nos lois, nos principes, dont l'égalité des sexes, vivant sous l'autorité et la règle d'un islam radical. Les femmes qui se dressent vaillamment contre leur assujettissement, s'y retrouvent bien seules. 

    Michel Janva

  • Faiblesse mortelle ou renouveau salvateur

    Emmanuel Macron, incarnation de la deuxième gauchelibérale-européiste, détesté à la gauche de la gauche mais attirant une partie de l’électorat centrise est « le seul à pouvoir se qualifier pour le second tour » et battre Marine Le Pen en rassemblant au-delà de la gauche,  a déclaré hier le  socialiste Gérard Collomb. Dans un entretien accordé à Paris-Match il affirme que Manuel Valls et «Emmanuel Macron sont sur la même position intellectuelle. Ils peuvent apparaître comme concurrents, mais leurs timings sont différents» et précise  son propos : «Soit François Hollande réussit dans le mois et demi qui vient à reconquérir l’opinion publique et dans ce cas-là il sera vraisemblablement le candidat, soit il n’y arrive pas et je pense qu’alors, il ne pourra pas l’être. Il ne peut pas prendre le risque de terminer à la quatrième place de l’élection présidentielle. La clarification sera faite par l’opinion publique (…). Si Emmanuel Macron continue sa percée dans l’opinion publique, une partie importante du PS se ralliera à sa candidature» croit savoir le sénateur-maire de Lyon.

    Marine possède elle aussi un pouvoir d’attraction grandissant au sein d’une nouvelle fraction de l’électorat qui voit les analyses du FN validées par la situation actuelle. Et partagées par des personnalités n’évoluant pas traditionnellement dans l’orbite de l’opposition nationale.

    Les médias se sont ainsi émus de ce que l’économiste Jacques Sapir,  partisan de la démondialisation et de la dissolution de l’euro, interviendra, par le biais d’une vidéo enregistrée,  lors d’un débat sur le Brexit  aux « Estivales » de Marine Le Pen à Fréjus les 17 et 18 septembre. Notons que M. Sapir qui avait déjà créé la polémique en se prononçant l’été dernier pour un « Front de libération nationale » anti-monnaie unique, allant du  Front de Gauche au Front National,  a accordé il y a quelques jours à TV libertés (www.tvlibertes.com) un long entretien très intéressant et charpenté. Il y présentait ses critiques de l’Europe fédérale, à la lumière du livre «La grande dissimulation, l’histoire secrète de l’UE révélée par les Anglais»  de Christopher Booker etRichard North, dont il a signé la préface.

    Cette diffusion des analyses du FN sont encore plus prégnantes  sur les thématiques liées à l’immigration. Le dernier sondage Ifop  pour le magazine Valeurs actuelles le confirme sans surprise :  59% des Français interrogés sont ainsi  favorables à «la suppression de l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers » et à l’instauration du droit de la filiation (jus sanguini). Là aussi les lignes bougent puisque si ce postulat est partagé  par 75% des sympathisants du  FN, 73% de ceux de LR, de nombreux électeurs du PS  (52%) l’approuvent également. Pareillement   la «suppression du regroupement familial» est plébiscitée par 60% des personnes sondées ( dont 89% des sympathisants  frontistes, 77% de ceux de LR… et  46% des sympathisants socialistes !).

    Dans ce contexte de montée des aspirations nationales , le site slate.fr vient de publier  une analyse sur la dangerosité, toujours bien réelle,  de l’Etat islamique malgré ses revers en Syrie et en Irak ,  des spécialistes  neocons   américains Christopher Kozak, et Jessica Lewis Mc Fate , tous deux  membres de l’Institut for the  Study of War.  Ils affirment notamment  que « L’État islamique sait que de nombreuses attaques en Occident vont pousser les sociétés à se retourner contre les populations immigrantes, et tout particulièrement dans le contexte de la crise des migrants. Au vu de la montée en flèche des partis nationalistes et anti-immigrés en Europe, les barrières à cette polarisation sont vacillantes. Des coalitions militaires comme l’Otan pourraient bien voler en éclats. Les États-Unis ont l’armée la plus puissante du monde, mais le nouvel ordre mondial est en train de basculer sous nos yeux et il est plus favorable  à l’État islamique et à d’autres menaces plus à même d’exploiter le désordre et l’incertitude. »Analyse bien spécieuse bien, tronquée bien perverse, éléments de langage repris ces derniers mois par les adversaires du FN , sur le danger que représenterait les Européens hostiles à la poursuite de l’immigration  pour la paix,. Ainsi l’antidote patriotique au laisser-faire laisser -passer,  à la suppression des frontières et  des protections,  à l’invasion serait en fait le bacille de la guerre civile !

    Mais qui pourra enrayer  la révolte des peuples  contre un Système  qui refuse de les protéger au nom d’une  idéologie proprement antinationale ? Le  très bruxellois site euractiv  relayait le 6 septembre  les peurs de la Caste européiste, au lendemain de  la nouvelle percée  de l’AfD  enregistrée dimanche lors de l’élection du parlement régional du länder de Poméranie-Mecklembourg. «La poussée des populismes frappe désormais tous les États de l’Union européenne, y compris des pays comme l’Allemagne qui étaient épargnés du fait de leur histoire», « les votes populistes sont «une réaction à l’absence de réponses européennes crédibles et une contestation des États, qui n’arrivent pas à trouver de solutions aux questions qui préoccupent les gens»,  s’inquiète  Jean-Dominique Giulani, président de la Fondation Robert-Schuman à Paris.

    Nicolas Lebourg, de lObservatoire français des radicalités politiques, estime de son côté que « les mouvements populistes bénéficient, avec l’afflux de migrants, d’ une conjonction des crises qui semble valider des discours tenus depuis des décennies. «On est face à une crise géopolitique majeure évidente, qui s’ajoute à la crise financière et à la crise de l’Europe. Or l’extrême droite répète depuis des années que le transnational et l’UE sont des échecs », souligne-t-il. Dans ce contexte, «l’extrême droite est la seule à tenir un discours très clair sur l’accélération de la mondialisation, perçue comme une orientalisation de l’Europe. Et ce, face à une offre politique par ailleurs très faible.» Une faiblesse mortelle affirme Bruno Gollnisch, et cela les peuples le comprennent instinctivement, ce qui explique l’assomption des formations  qui, au nom d’un sain pragmatisme, prônent une fermeté salvatrice.

    http://gollnisch.com/2016/09/08/faiblesse-mortelle-renouveau-salvateur/

  • Souveraineté nationale et immigration : les Britanniques construisent un mur à... Calais !

    On y est

    "La construction d'un édifice de 4 mètres de haut, entièrement financé par le gouvernement britannique, vise à empêcher les migrants d'accéder à la RN216 et à sécuriser les automobilistes.

    Le projet d'édification d'un mur de 4 mètres de haut à Calais, pour diminuer les tentatives d'intrusions massives de migrants sur la route qui borde la «jungle» (où vivent 7000 à 10.000 migrants selon les sources), est en cours de réalisation. Les travaux préparatoires de fauchage et débroussaillage ont commencé fin août et le chantier, prévu pour 16 semaines, devrait être achevé avant la fin de l'année. Ce mur «anti-bruit, anti-intrusion» est construit sur le long de la RN 216, de part et d'autre de la route. Il prolonge la clôture édifiée entre le port de Calais et le pont de Gravelines, près du campement des migrants, pour aller jusqu'au rond-point de la zone industrielle Marcel-Doret. Ce mur de béton, équipé de caméras de surveillance et d'un système «anti-franchissement type OTAN», est végétalisé sur sa face intérieure, mais pas sur sa surface extérieure, pour éviter «aux migrants de grimper», selon les techniciens de la DIR-Nord, la Direction interdépartementale des routes de la région qui est le maître d'ouvrage. Le maître d'œuvre délégué est la société d'exploitation des ports du détroit (SEPD), qui prendra en charge l'entretien du mur, du système de vidéosurveillance et de l'éclairage".

    Lahire

  • Entretien entre Oskar Freysinger et Alain Escada : le parler vrai porté au pouvoir

  • Angela Merkel vacille au Mecklembourg-Poméranie occidentale

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    Leif-Erik Holm, tête de liste de l'AfD au Mecklembourg-Poméranie occidentale, fête la victoire.

    Lionel Baland EuroLibertés cliquez ici

    Lors des élections pour le Parlement du Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale de ce 4 septembre 2016, la CDU d’Angela Merkel arrive en troisième position avec 19 % des voix. Le Parti social-démocrate SPD est premier avec 30,6 % et le parti patriotique AfD (Alternative pour l’Allemagne), nouveau venu, obtient 20,8 % des voix. Les post-communistes de Die Linke sont quatrième avec 13,2 %.

    Les deux faits remarquables de ce scrutin sont que l’AfD dépasse la CDU et que l’AfD obtient trois mandats directs.

    Mandats directs

    Les électeurs allemands disposent de deux voix. La première est accordée lors d’un scrutin majoritaire uninominal à un tour et la deuxième lors d’un scrutin de listes au niveau de l’ensemble du Land. Au sein de trois des 36 circonscriptions du Land de Mecklembourg-Poméranie, l’AfD est arrivée première malgré la présence du parti ultranationaliste NPD qui y a obtenu de bons résultats.

    Une région peu prospère

    Le Mecklembourg-Poméranie occidentale est un des seize Länder (États) de la République Fédérale d’Allemagne. Située dans l’est du pays sur la mer Baltique, cette très belle région attire des touristes, quasi-exclusivement allemands, en juin et juillet lorsque la météo y est clémente. Certaines années, le beau temps se fait attendre et les touristes, notamment berlinois, s’y font rares.

    Durant la période de plus d’un quart de siècle qui nous sépare de la chute du communisme, le Mecklembourg-Poméranie a connu, à l’instar des autres régions de l’ancienne République Démocratique Allemande, des changements radicaux, appréciés diversement par les habitants.

    Si l’afflux massif de capitaux venus de l’ouest a inondé l’Est à partir du début des années 1990, la population, qui a vu le niveau matériel de son existence s’améliorer, a dû faire face à un chômage de masse, phénomène inconnu sous le communisme, et à une modification complète de son cadre de vie. Après la réunification du pays en 1990, de nombreux travailleurs ont été contraints de partir vers l’ouest du pays afin d’y trouver un moyen d’existence.

    Si certaines zones de l’est de l’Allemagne, comme Dresde qui est la capitale du Land de Saxe, ont connu un fort développement économique au cours des dernières années, d’autres sont toujours lésées par la prospérité. Coupés de ses liens naturels avec la ville et le port de Stettin (Szczecin) devenus polonais à l’issue de la IIe Guerre mondiale, les villages et villes de l’est du Mecklembourg-Poméranie occidentale sont dans ce cas. Certaines habitations sont à l’abandon et les petites villes voient quelques-uns de leurs appartements rester vides. Le coût de l’immobilier y est relativement bas, alors que dans les métropoles du sud de l’Allemagne, telles Stuttgart et Munich, les logements sont hors de prix. C’est dans cette partie orientale du Mecklembourg-Poméranie occidentale que l’AfD obtient trois mandats directs.

    La question des migrants

    À côté de la faiblesse démographique et économique du Mecklembourg-Poméranie occidentale, la question de la migration a joué un rôle prépondérant lors de ce scrutin. En effet, l’afflux massif de migrants survenu en 2015 suite à l’ouverture des frontières par la Chancelière Angela Merkel a changé la structure des villes et villages de ce Land jusqu’alors non-peuplé d’étrangers. De plus, les actes de violences, attentats, agressions sexuelles et viols commis par les migrants à travers l’Allemagne, ainsi que les nombreuses agressions sexuelles dans les piscines, conduisent à un rejet de plus en plus profond, de la part d’une partie de la population, des migrants.

    L’est, moins touché par la propagande du régime

    Mais la différence principale entre ces zones économiquement modestes de l’est de l’Allemagne et l’ouest prospère du pays réside avant tout dans le fait que dans l’est du pays, le système actuel n’a pu mettre en place sa propagande de masse, via les médias et l’enseignement, que depuis un quart de siècle. Les personnes de plus de 45 ans n’ont pas été scolarisées sous le régime actuel.

    Chez les marchands de journaux de l’est, il est courant de trouver une liasse d’exemplaires d’un quotidien communiste et, un peu dissimulée, une liasse d’exemplaires d’un journal nationaliste, alors que dans l’ouest du pays, ces organes de presse ne sont pas disponibles dans ce genre d’établissement.

    Les habitants les plus âgés de l’est ont également l’habitude de la résistance à l’État. Ainsi, la ville de Dresde s’est rendue célèbre à travers le pays par les manifestations organisées par le mouvement anti-islamisation PEGIDA, qui a pu y attirer, certains lundis, plusieurs dizaines de milliers de personnes. La même organisation n’a pu rassembler dans les cités de l’ouest, telles que Munich, Nuremberg, Duisbourg ou Hanovre que quelques centaines de personnes.

    La circonscription d’Angela Merkel

    La Chancelière d’Allemagne Angela Merkel a été élue député national en 2013 au sein d’une circonscription électorale située au Mecklembourg-Poméranie occidentale. Bien que la CDU arrive première dans la zone de cette circonscription, le parti est largement battu, tant par le SPD que par l’AfD, au niveau du Land Mecklembourg-Poméranie occidentale.

    Qui a voté pour l’AfD ?

    Les ouvriers et les chômeurs sont surreprésentés parmi les électeurs de l’AfD, ainsi que les hommes, les personnes ayant fait peu d’études, les individus d’âge moyen ainsi que les électeurs qui se sont abstenus lors du scrutin précédent. L’AfD est également allé pêcher parmi les électeurs des autres partis.

    Qui siège au sein du nouveau Parlement ?

    Les écologistes et les ultranationalistes du NPD ne siègent désormais plus au sein du Parlement et les libéraux-centristes du FDP n’y entrent pas. Quatre partis se partagent les 71 sièges : les sociaux-démocrates du SPD disposent de 26 sièges, les patriotes de l’AfD de 18 sièges, la CDU de 16 sièges et les post-communistes de Die Linke de 11 sièges.

    Le prochain gouvernement du Land devrait être SPD-CDU, comme précédemment, ou SPD-die Linke, bien que cette dernière solution conduise le nouveau gouvernement à devoir s’appuyer sur une majorité très étroite.

    Conséquences du scrutin

    Malgré cette raclée électorale au sein du Land de Mecklembourg-Poméranie qui compte seulement 2 % de la population allemande, Angela Merkel ne modifiera probablement pas fondamentalement sa politique migratoire. La contestation au sein de la CDU, même si elle existe, ne conduira pas à un soulèvement contre la chancelière car celle-ci a décapité depuis longtemps les poids lourds de l’aile conservatrice du parti.

    Angela Merkel est, bien qu’elle ne l’ait pas annoncé officiellement, candidate à sa propre succession à l’issue des élections législatives de 2017. La défaite de son parti lors du scrutin au Mecklembourg-Poméranie ce 4 septembre 2016 la fragilise. Le parti-frère bavarois CSU, qui critique fortement la politique migratoire d’Angela Merkel, sort renforcé et pourrait bien vouloir imposer son dirigeant le Ministre-président de Bavière Horst Seehofer comme candidat de l’Union (CDU-CSU) à la Chancellerie.

    La CSU, restant fidèle à la célèbre déclaration de sa figure de proue Franz Josef Strauß (1915-1988) « Il ne doit pas exister de parti démocratiquement légitimé à la droite de la CSU », ne peut que reprocher à Angela Merkel d’avoir, par son virage à gauche, ouvert une énorme brèche au sein de laquelle l’AfD a pu s’engouffrer. Ce parti siège désormais au sein des Länder suivants après avoir obtenu : 5,5 % à Brême, 6,1 % à Hambourg, 12,6 % en Rhénanie-Palatinat, 15,1 % au Bade-Wurtemberg, 10,6 % en Thuringe, 9,7 % en Saxe, 12,2 % en Brandebourg, 24,2 % en Saxe-Anhalt.

    Le 18 septembre 2016 auront lieu les élections pour le Parlement du Land de Berlin et l’AfD devrait faire son entrée au sein de cette assemblée. Le parti patriotique siégera alors au sein de l’ensemble des parlements de l’est du pays.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/09/05/angela-merkel-vacille-au-mecklembourg-pomeranie-occidentale-5844266.html