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immigration - Page 1072

  • Compassion bien ordonnée…

    Le lamaïsme, forme tibétaine du bouddhisme, pèse d’un poids très marginal au sein des différents courants de cette religion dominante en Asie du sud-est. La figure du dalaï-lama, alias  Tenzin Gyatso, reçu officiellement quatre fois au Parlement européen entre 2001 et 2008, pour évoquer la situation du Tibet, jouit cependant d’une grande popularité, du moins médiatique, en Occident où de nombreux pipoles ont manifesté leur soutien à la cause tibétaine, à son représentant. Un bouddhisme souvent plus ou moins refabriqué sous nos latitudes, devenu branché, à la mode chez les bobos californiens, les stars hollywoodiennes, du showbiz,  les adeptes du nomadisme religieux surfant sur la vague new age, se bricolant une religiosité, une mystique, une spiritualité sur mesure, autre signe des temps… Dernière émanation ( réincarnation) en date selon ses fidèles du bodhisattva de la compassion, le dalaï-lama  a gagné le statut d’ Autorité morale, s’attirant les sympathies à l’aune de la persécution, bien réelle, du peuple tibétain depuis  l’invasion chinoise au début des années 50.

    Patatras: déjà critiqué ces derniers temps pour des propos jugés ambiguës sur l’égalité des sexes  et les homosexuels, le dalaï-lama a commis un nouveau crime de lèse majesté à la pensée unique immigrationniste, cosmopolite et sans-frontièriste en s’inquiétant des vagues  migratoires qui déferlent  sur l’Europe. Dans un entretien au quotidien allemand Frankfuter Allgemeine Zeitung, Tenzin Gyatso n’y a pas été par quatre chemins; « Il y en a tant (de migrants, NDLR) que cela devient difficile sur le plan pratique. Et sur le plan moral, je trouve aussi que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L’objectif devrait être qu’ils retournent (dans leur pays d’origine) et aident à reconstruire leur pays (…). L’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe. L’Allemagne est l’Allemagne. »

    Des propos salués par Marion Maréchal-Le Pen et Florian Philippot  mais qui ont semé la consternation chez les progressistes. D’autres n’ont pas attendu cette sortie pour critiquer le représentant du gouvernement tibétain en exil. Jean-Luc Mélenchon a de longue date dénoncé en la personne du dalaï-lama une incarnation de l’obscurantisme religieux, d’un  lamaïsme féodal  qui pesait de tout son poids sur son peuple avant l’invasion communiste.  Le dirigeant du petit parti  souverainiste UPR, M. Asselineau,  prêtait au chef religieux tibétain   des sympathies avec des nazis allemands (!)  et  en faisait un agent de la CIA dans le cadre de la politique de Washington d’endiguement,  de lutte contre la montée en puissance de la Chine. Il faudrait être certes assez naïf pour ne pas voir que la cause tibétaine et son représentant, sympathique et souriant, ne puissent être utilisés,  instrumentalisés  par des adversaires, des concurrents  de Pékin ou a tout le moins par des voisins inquiets de ses velléités hégémoniques, expansionnistes, réelles ou supposées.

    Il faut d’ailleurs bien  comprendre et nous l’avons rappelé sur ce blogue il y a quelques années, que  la politique d’un Etat étant  conditionnée par sa géographie, les réalités géopolitiques  veulent  que la sinisation du Toit du monde soit menée  à son terme par Pékin,  afin d’empêcher toute tentative étrangère de s’y établir. Qui domine  le Tibet peut déferler sur la Chine, l’Inde, le  Xinjiang et la Mongolie intérieure. L’actuel gouvernement communiste est  fidèle en cela à la politique constante des dynasties chinoises  visant à dominer  le Tibet, le Xinjiang ou encore la Mongolie,  à empêcher  l’instrumentalisation politique des ethnies périphériques de l’empire –Tibétains,  Ouïghours…- par leurs ennemis. Il est impératif pour Pékin que le château d’eau de l’Asie, où ont été déployés  des missiles nucléaires tactiques,  reste sous contrôle.

    Cela état posé,  les modalités  pratiques de ce contrôle peuvent être très légitiment critiquées.  Ainsi,  cette sensibilité toute particulière du dalaï-lama aux problèmes migratoires s’explique parfaitement au regard même de l’histoire récente du Tibet. Bruno Gollnisch avait eu l’occasion de l’évoquer,   dans une intervention devant le Parlement européen en 2008,  établissant un parallèle  avec la question de l’éradication des Serbes au Kosovo. Oui disait-il,  il y a  « une identité tibétaine  différente de l’identité chinoise. Tout les distingue : la population, la langue, l’écriture, les traditions, la spiritualité. (A propos de spiritualité, nous avons raison de reconnaître l’importante influence du bouddhisme lamaïque au Tibet mais pourquoi avoir refusé ne serait-ce que de mentionner dans nos propres Chartes les racines chrétiennes de notre civilisation européenne ?) ». Or, « Dans le cas du Tibet, hélas, il n’y a pas que l’occupation militaire ou la répression policière. Il y a aussi le recours à l’immigration comme instrument de la destruction de l’identité tibétaine, et cela devrait nous faire réfléchir (…). Il y a pourtant un point commun à des questions aussi diverses que celles du Kosovo et du Tibet : ce sont les conséquences de la politique d’immigration sur les peuples indigènes. L’immigration albanaise au Kosovo a préludé à l’élimination des Serbes de ce territoire, comme l’immigration chinoise de l’ethnie Han encouragée, organisée, aujourd’hui majoritaire, dépossède les Tibétains de leur territoire et de leurs libertés. »

    Figure connue de l‘UDC en Suisse mais aussi en France de la mouvance identitaire,  le conseiller d’Etat valaisan Oskar Freysinger a approuvé également les propos du chef spiritual tibétain:  « Je m’incline profondément devant sa sagesse. En tant que catholique, j’aurais attendu du pape François une réaction à la hauteur de celle du dalaï-lama. »  Notons pour notre part que le saint-père est évidemment dans son rôle en manifestant sa compassion (une vertu qui n’était pas non plus  inconnue de notre antiquité et qui est aussi éminemment chrétienne), en   appelant à la charité, notamment au regard des situation  de détresse, des naufrages meurtriers qui se multiplient en Méditerranée. Pour autant à qui la faute ? Est-il nécessaire, comme l’a souligné justement Guillaume Faye,  d’encourager les départs vers l’Europe en affirmant « nous sommes tous des migrants » ? Est-il  nécessaire de culpabiliser les Européens  en déclarant encore à propos d’un récent naufrage en Sicile   (« De janvier à mars 2016, 20.000 clandestins ont débarqué en Italie du Sud. Ce sont des Nigérians, des Gambiens et des Sénégalais ; aucun n’est réfugié du Moyen-Orient« ):« je ne peux pas évoquer les nombreuses victimes de ce énième naufrage. La parole qui me vient en tête est la honte. (…) Demandons pardon pour tant d’indifférence. Il y a une anesthésie au cœur de l’Occident » ? Or, «  qui sauve des flots et accueille ces clandestins ? Les Européens. Qui sont les passeurs avides qui les jettent sur des embarcations de fortune ? Leurs coreligionnaires africains et arabes. »

    Le Pape François  a aussi récemment prononcé cette formule : » les barrières créent des divisions et, tôt ou tard, des conflits.  La réalité est exactement l’inverse (…).  L’universalisme catholique, uniquement valable sur le plan spirituel (tous les humains fils du même Dieu, éligibles aux mêmes sacrements), est transformé en cosmopolitisme politique : abolition des frontières, libres migrations, mélange des peuples. Le problème, c’est que ce cosmopolitisme est biaisé. Car il est exclusivement dirigé, de manière suicidaire, contre la civilisation et l’ethnicité européennes. » Au delà même des  propos du pape François,  Les humanistes occidentaux qui accordent aux Tibétains, comme aux autres peuples de la terre,  le droit à conserver leur identité, leur tradition , leur culture, leur liberté de penser, seraient bien inspirés de ne pas vouloir en priver les Européens.

    http://gollnisch.com/2016/06/03/compassion-bien-ordonnee/

  • Eric Zemmour : « La réalité lente et inexorable du grand remplacement »

    FRANCE (NOVOpress) : Dans Le Figaro Magazine, sous le titre « A Béziers, une défaite aux allures de prise de conscience », Eric Zemmour revient sur Le Rendez-Vous de Béziers organisé le week-end dernier par Robert Ménard. Sur les claquements de porte, sur les maladresses, sur l’« échec » – estime-t-il – de la jonction entre une tendance proche du FN et une autre proche de LR : « Béziers est venu trop tôt ou trop tard, pense-t-il. Trop tard pour influencer les programmes des candidats du FN et des Républicains à la présidentielle. Trop tôt pour éclairer l’électorat du FN et lui faire admettre que la ligne solitaire de sa patronne est une impasse. »

    Mais l’éditorialiste ne se satisfait de ce constat, qui porte après sur tout sur les aspects conjoncturels. L’essentiel est ailleurs. L’essentiel, note Eric Zemmour, est que « Béziers restera avant tout la ville où le “peuple de droite“ a fait comprendre à ceux qui ne voulaient pas le comprendre où était l’essentiel : immigration, islam. Les journalistes se moqueront ou mépriseront, mais les classes populaires française, les fameux habitants du “péri-urbain“, craignent avant tout “le grand remplacement“. Car ce grand remplacement n’est ni un fantasme paranoïaque, comme le prétendent les journalistes, ni même une manifestation ridicule du complotisme, comme en sont persuadés les leaders du FN eux-mêmes, mais la réalité, une réalité lente et inexorable que vivent ceux qu’on ne veut pas entendre. Ce n’est pas pour rien si Renaud Camus fut le personnage le plus acclamé à Béziers et si ses thèses sur la “remigration“ font peu à peu leur chemin dans les têtes. Un chemin lent et inexorable… »

  • Des « réfugiés » syriens préparaient d’importants attentats à Düsseldorf en Allemagne

    islamisation

    Trois  Syriens hébergés en Allemagne au titre de « réfugiés » s’avèrent, au terme d’une enquête, être de vrais terroristes islamistes formés en Syrie qui s’apprêtaient à commettre à Düsseldorf en Allemagne des actions similaires à celles du 13 novembre à Paris. Ils ont été arrêtés jeudi en Allemagne. C’est par un quatrième terroriste, livré de lui-même à la police à Paris, que ce complot a pu être éventé et un abominable drame prévenu. Le terroriste dénonciateur s’est semble-t-il enfui d’Allemagne pour aller se livrer en France, probablement mu par la panique.

    Selon l’enquête en cours, les suspects envisageaient de perpétrer, pour l’État islamique, comme à Paris le 13 novembre,  simultanément des attentats suicides et des attaques à l’arme à feu dans un quartier très fréquenté de la vieille ville de Düsseldorf, selon un communiqué du parquet fédéral allemand.

    C’est le quotidien Spiegel Online qui le premier a dévoilé l’affaire:

    « Selon les informations obtenues par SPIEGEL, deux kamikazes devaient s’exploser près de la Heinrich-Heine-Allee, » pendant que des attaques auraient été perpétrées ailleurs, selon le mode opératoire du 13 novembre à Paris.

    Le procureur fédéral de Karlsruhe a confirmé l’implication de quatre hommes en provenance de Syrie  dans un complot terroriste. Deux d’entre eux, Saleh A. et C. Hamza, avaient déjà voyagé entre 2014 et 2015 de Syrie en Turquie. Ils ont emprunté la route des Balkans vers l’ Allemagne, où ils devaient retrouvé leur complice Syrien Mahmoud, déjà en place. Ils y ont également rejoint un quatrième homme, Abd Arahman A., qui était arrivé en Allemagne en 2014,  et qui travaillait pour l’organisation terroriste syrienne, le Front-Al-Nosra, comme expert en explosifs. C’est lui qui devrait fabriquer les bombes sur place.

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  • Politique magazine, numéro de juin : « De mieux en mieux »

    Découvrez le numéro de juin ! 

    Alors que la France s’embrase socialement ...

    Politique magazine dresse un état des lieux de la politique française. La situation se dégrade de façon dramatique malgré les inlassables « ça va mieux » de Hollande. Une question : jusqu’où le pays peut-il descendre ?

    Dossier  

    Vingt après l’assassinat des moines de Tibhirine et 100 ans après la disparition de Charles de Foucauld se pose la question de leur héritage.  Un héritage qui n’est pas sans soulever des questions qui résonnent avec force dans l’actualité qui est la nôtre.

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

    Sommaire

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Nouvelle nuit d’agressions sexuelles par des migrants en Allemagne

    DARMSTADT (NOVOpress) : Cinq mois après la nuit tragique du réveillon, l’Allemagne vient de connaître une nouvelle nuit d’agressions sexuelles commises par des migrants. Dix-huit femmes, qui participaient à un festival de musique à Darmstadt, dans l’ouest de l’Allemagne), ont porté plainte, affirmant avoir été victimes d’agressions sexuelles dans la nuit de samedi à dimanche. Pour le moment, trois demandeurs d’asile pakistanais ont été arrêtés.

    Selon un communiqué de la police, trois femmes se sont directement manifestées auprès de policiers présents sur les lieux, ce qui a permis l’arrestation de trois demandeurs d’asile originaires du Pakistan, âgés de 28 à 31 ans. Et quinze autres femmes, « majoritairement jeunes », ont depuis contacté la police, affirmant que les hommes qui les ont agressées « sont originaires d’Asie du Sud ».

    Les victimes ont décrit un scénario similaire à ceux qui s’étaient produit à Cologne et dans d’autres villes d’Allemagne dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2016, à savoir qu’elles se sont retrouvées entourées d’hommes qui se sont livrés à des attouchements sexuels.

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  • Aveuglement idéologique face au Grand Remplacement, par Vincent Revel

    L’esprit de culpabilisation et le reniement de soi, nés de la nouvelle religion des « droits de l’hommisme », engendrent un suicide civilisationnel. Au nom d’une ouverture à l’Autre et d’un monde purement fantasmé, les Européens sont contraints à oublier et à renier leur histoire pour laisser place au grand métissage.

    Depuis longtemps, l’Education nationale a remisé au placard l’esprit qui animait jadis les hussards de la République. Avec Mme Najat Vallaud-Belkacem, l’idéologie antiraciste domine avec force les nouvelles réformes scolaires (disparition du latin, du grec ancien, arrivée de l’arabe dans certains collèges, modification des cours d’histoire au profit de la connaissance de l’islam et du monde africain…). Validées par l’ensemble de la gauche bien-pensante, ignorées par ce l’on nomme à présent les Républicains, plus arrivistes que gaullistes, ces réformes accentuent volontairement l’embrigadement de nos enfants.

    La République fait le choix du renoncement et adapte son enseignement aux cultures, à la religion et à l’histoire des communautés nouvellement arrivées en France. Au lieu de rester fidèles à la mémoire de notre roman national, plus que millénaire, les néo-libéraux et les altermondialistes (gauchistes antiracistes souvent islamophiles et christianophobes) préfèrent épouser aveuglément le multiculturalisme sans prendre en compte la naissance d’un communautarisme sectaire et violent pouvant aboutir à une guerre civile, ethnique et religieuse.

    La thèse du Grand Remplacement, que la majorité de notre élite continue à nier, s’affirme pourtant de plus en plus dans la pensée collective des Français. Les changements radicaux de notre société, visibles dans un grand nombre de nos villes (magasins hallal, construction de mosquées et d’écoles islamiques, zones de non droit, prières de rue…), sont là pour en témoigner. Il suffit de prendre les photos d’il y a cinquante ans pour se rendre compte à quel point le Grand Remplacement est visible dans notre quotidien. le livre Les Territoires perdus de la République, paru en 2002, décrivait déjà ces quartiers populaires devenus avec l’immigration de masse des quartiers communautaristes.

    Au moment où l’on commémore, de façon ridicule et grotesque, le centenaire de Verdun, il suffit de prendre cinq minutes pour lire les noms des soldats mort lors de cette bataille inscrits sur les plaques funéraires présentes dans toutes nos églises pour se rendre compte à quel point nous ne parlons plus du même pays ! En changeant autant la culture, les valeurs et la population de notre patrie, nous jouons aux apprentis sorciers en faisant le pari de la France black-blanc-beur, utopie universaliste devant logiquement nous mener au meilleur des mondes. C’est une aberration, unique dans l’histoire des hommes, une erreur grave qui risque de nous conduire rapidement vers une impasse.

    Parmi de nombreux exemples, les derniers propos racistes et imbéciles d’Éric Cantonna (visant le sélectionneur Didier Deschamps), membre de cette élite déracinée, acquise au multiculturalisme et à un internationalisme cosmopolite, nous indiquent le malaise grandissant qui existe en France dès que le débat public aborde le problème des minorités soi-disant discriminées.

    A présent, l’unité patriote, qui anime naturellement toutes les nations possédant un ensemble ethnoculturel et historique homogène, se trouve systématiquement mis à mal chez nous par le fait de la fragilité de notre cohésion nationale. Les droits et revendications communautaires ne cessent d’empoisonner notre quotidien. Et face à cette triste réalité, nos dirigeants continuent à réciter en chœur que l’immigration est une chance pour la France, sans jamais apporter de solutions viables pour résoudre l’échec flagrant du bien vivre ensemble.

    Vincent Revel

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  • Jean-Yves Le Gallou : « La remigration est indispensable et faisable »

    Dans le dernier numéro de Minute, Jean-Yves Le Gallou explique que la remigration est « indispensable et faisable ». Le créateur de la fondation Polémia, interrogé à l’occasion de la sortie de son livre : Immigration, la catastrophe – Que faire ?, explique comment cette remigration pourrait être mise en œuvre. Extrait de ce long entretien qui peut être commandé ici.

    Minute-2772-Couv-251x350.jpgMinute : Etes-vous favorable à ce que l’on appelait autrefois l’expulsion des étrangers et que l’on appelle aujourd’hui la remigration ? Et est-elle faisable ?

    Jean-Yves Le Gallou : La remigration est indispensable et faisable, dès lors que la volonté politique est là, même si la tâche peut paraître immense. Je vais utiliser une image : si vous allez en Irlande et que l’on vous sert un très grand verre de bière, d’un litre par exemple, vous allez vous demander comment le boire. La bonne méthode, c’est de commencer à boire progressivement et vous allez voir que le verre va se vider, lentement mais sûrement.

    Pour la remigration, c’est la même chose : il faut commencer par le commencement, c’est-à-dire par l‘expulsion des clandestins, qui n’ont absolument rien à faire ici, poursuivre par l’expulsion des criminels et des délinquants, qui n’ont plus rien à y faire non plus dès lors qu’ils ont enfreint nos lois, et puis il faut continuer, et vous verrez que ce n’est pas si ardu que cela paraît.

    Il y a environ quatre millions d’étrangers qui disposent de titres de séjour. Or ces titres de séjour ne sont pas définitifs : par nature, ils sont provisoires, ils ont en quelque sorte une date de péremption. Il suffit donc de ne pas les renouveler. Une fois que vous avez fait ça, vous avez déjà accompli beaucoup de travail. Donc commençons par cela.

    Ensuite, vous avez les binationaux. Là, la question qui se pose est de savoir s’ils ont une simple appartenance administrative à la France, auquel cas ce n’est peut-être pas tout à fait suffisant, ou s’ils ont aussi une appartenance affective, une appartenance culturelle. Mais cela, ce sera dans un deuxième temps.

    Ce n’est pas parce que ce deuxième temps va être plus délicat qu’il faut s’interdire le premier temps.

    Minute : Est-il possible de renvoyer des gens de façon massive ? Y a-t-il des exemples dans l’histoire ?

    Jean-Yves Le Gallou : Il n’y a pas de besoin de remonter très loin. Tout le XXe siècle est marqué par des déplacements massifs de populations.

    A la fin de la Première Guerre mondiale, un million et demi de Grecs ont été évacués d’Asie mineure ! On ne peut même pas parler de remigration puisqu’ils étaient là depuis des millénaires, mais le transfert a eu lieu.

    A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, où des millions de gens ont été déplacés et ont quitté des endroits où leurs ancêtres étaient depuis non pas seulement des dizaines d’années mais des centaines d’années. Ces expulsions, précisons-le, avaient été décidées par les puissances sorties victorieuses de la guerre.

    Plus récemment encore, il y a bien sûr eu l’exode des pieds-noirs.

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  • Xavier Raufer : « Avec les islamo-gauchistes, désigner l’ennemi devient difficile… »

    Durant son audition, le 10 mai dernier, devant la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, Patrick Calvar, le patron de la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), a exprimé ses craintes d’un nouvel attentat terroriste sur le sol français. Mais, chose étonnante, il a conclu sur la nécessité de combattre « l’ultra-droite » qui n’attendrait, selon lui que « la confrontation ». Réaction de Xavier Raufer.

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  • Tariq Ramadan attise la guerre des gauches… Manuel Valls tombe dans le piège !

    Calme, posé, c’est un fin manipulateur, un malin d’envergure.

    Tariq Ramadan, philosophe musulman, prédicateur de talent… L’homme a belle allure et il en joue. Calme, posé, c’est un fin manipulateur, un malin d’envergure.

    Premier ministre de la déconfiture, homme à tout faire d’un président au ventre mou mais sans estomac, Manuel Valls est, lui, au bord du burn out. De nature colérique, atrabilaire qui peine à se contrôler, c’est un sanguin.

    Confrontez les deux, c’est l’explosion assurée.

    On a tort d’ignorer l’importance du physique. La suprématie du gars décontracté face au petit tout sec et super énervé, celle du stratège qui fignole ses coups de billard à trois ou quatre bandes quand l’adversaire agite sa raquette dans tous les sens en confondant boule et balle.

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