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immigration - Page 1134

  • La religion du djihadiste

    Le djihadisme est le produit monstrueux du croisement entre désir d’Occident et culture radicale de l’islam. Quelques pistes sont ouvertes ici pour comprendre Bruxelles, mais aussi Lahore au Pakistan où des dizaines d’enfants viennent de mourir parque chrétiens.

    L’année 2015 - massacre en janvier, massacre en novembre introduit quelque chose de radicalement nouveau dans l'espace social français : une violence à ciel ouvert. La France chrétienne, depuis des siècles, considérait la violence comme le signe du mal. L'Europe avait inventé de donner à l'État (cette abstraction du Bien) le monopole de la violence légale. Et voilà que la violence est partout et que des ressortissants français s'habituent à s'en prévaloir, non pas comme dans les films de Michel Audiard, à l'intérieur d'un « milieu », clos sur lui-même, mais sur n'importe quelle terrasse de café, à la sortie d'une école, sur une plage ou à l'entrée d'un aéroport. Face à cette violence, on a l'impression qu'aucune protection ne tiendra longtemps puisque ceux qui tuent sont tués. Que peut-on contre eux ? Leur statut de kamikazes les rend paradoxalement invulnérables. « Nous sommes en guerre » laisse échapper Manuel Valls. Mais cette guerre est profondément asymétrique. Son issue ne dépend pas des gains et pertes des deux camps. La réalité est que d'un côté on ne veut pas faire la guerre et on est prêt à tout pour ne pas la faire. De l'autre, on la fait certes, mais on peine à évaluer les objectifs. Comme si cette violence post-chrétienne était gratuite. Comme si les autoproclamés djihadistes ne cherchaient rien, ne voulaient rien obtenir que la mort pour eux et le chaos autour d'eux.

    Le raisonnement des djihadistes n'est pas territorial...

    Le raisonnement des djihadistes n'est pas immédiatement territorial. Certes, en Irak ils ont pris Mossoul (l'antique Ninive des Assyriens), avec ses puits de pétrole. Certes en Syrie, ils viennent de perdre Palmyre et ils reculent face à l'armée de Bachar El Assad. Mais il est hors de question qu'ils s'emparent aujourd'hui du XIe arrondissement de Paris où ils ont fait régner la terreur l'espace d'un soir ; il est exclu pour l'instant qu'ils puissent occuper la ville de Saint-Denis ou celle de Molenbeek.

    Reste la possibilité pour une équipe djihadiste de s'emparer de produits atomiques et de fabriquer une bombe... Cette éventualité est étudiée très sérieusement en ce moment par les grands de ce monde. La bombe atomique est une sorte de mythe terrifiant et rien n'interdit de penser qu'à travers le Pakistan ou l'Arabie séoudite, un exécutif terroriste parvienne à s'emparer d'une bombe en menant un chantage. Mais actuellement cela changerait-il vraiment la donne géopolitique ? Pas sûr. Il y a fort à parier au contraire que se livrant à ce petit jeu, des djihadistes coaliseraient contre eux toute la Planète.

    Alors pourquoi cette violence artisanale, à Paris, à Bruxelles, oui, pour... quoi donc ?

    On peut penser d'abord que ce que ces « chers djihadistes », comme disait Philippe Muray, veulent imposer, c'est juste la terreur, une terreur aveugle et absurde, une terreur entretenue pour elle-même, sans autre but actuel qu'elle-même. Réfléchissons en effet : si le but politique des djihadistes était la conquête de l'Europe, ils n'avaient pas de meilleures alliées que les institutions européennes, pas de plus efficaces propagandistes que Madame Merkel ou Monsieur Sarkhollande, l'un et l'autre prêts à ouvrir toujours davantage les frontières de leurs pays respectifs, avec tout récemment un avantage à Madame Merkel, qui a accueilli en un an un million de migrants, pour montrer au monde que l'Allemagne était un grand Pays et que le nazisme était bien oublié. M. Sarkhollande, lui, ne parvient à recevoir "que" 200 000 immigrés par an, mais de façon stable depuis dix ans. Les islamistes avaient donc tout avantage à se taire, à pratiquer ce que l'on nomme chez eux la taqyia et à faire leurs comptes dans vingt ans. Au lieu de cela, leur violence même les dévoile. Elle est inutile à leur cause et même contreproductive.

    Des terroristes d'un genre nouveau

    Est-ce une violence terroriste ? Jusqu'ici les terroristes occidentaux des années de plomb (ceux d'Action directe ou de la Bande à Baader) avaient toujours des revendications. Il s'agissait de libérer un tel ou un tel ou de soutenir les Palestiniens. Rien de tel dans la nouvelle violence qui s'impose au monde. Il n'y a aucun objectif politique ni éloigné ni proche. Il faut donc chercher le secret de cette violence non pas dans le monde extérieur, comme si elle permettait d'atteindre tel ou tel but, mais dans l'âme même des terroristes, à l'intime d'eux-mêmes et aussi peut-être chez les leurs. Il faut maintenir vivant l'antagonisme entre le fidèle et les koufars. Il faut rendre efficace la charia qui stipule que seuls les musulmans sont membres de plein droit de la communauté politique (oumma), que seuls ils sont des hommes à part entière, que la différence entre le bien et le mal n'existe vraiment que pour eux et entre eux, parce qu'ils sont eux, des fidèles, soumis à la loi. Il me semble que c'est la première utilité des attentats, leur inhumaine pédagogie. Il s'agit de rappeler les musulmans à la dureté originaire de la Loi.

    Quant aux victimes musulmanes que peut faire cette politique de la terreur, il ne faut pas oublier que les premiers mécréants,dans le système djihadiste, ce sont les musulmans-non pratiquants, qui boivent ou mangent du porc. Ceux qui n'ont pas de loi ne sont pas obligés de l'observer, s'ils croient en Dieu. Ils peuvent toujours payer le tribut. Mais le musulman qui a une loi et qui ne l'observe pas est un monstre dont ces gens veulent débarrasser la terre.

    Le djihadisme est donc bien lié à l'islam légaliste. Dans sa courageuse Lettre ouverte au monde musulman (éd. Les Liens qui Libèrent 20l5), Abdennour Bidar s'exprime ainsi : « Cher monde musulman, je te vois en train d'enfanter un monstre qui prétend se nommer État islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : Daesh. Et cela m'inspire une question, la grande question : pourquoi ce monstre a-t-il choisi ton visage et non un autre ? Ce problème est celui des racines du mal. Car ce monstre en réalité est sorti de tes propres entrailles et il n 'est que le symptôme le plus radical de ta propre crise de civilisation ». C’est au nom de l'islam, c'est au nom de la loi islamique et pour elle que les djihadistes tuent et se font tuer. Leur comportement est foncièrement religieux, même s'il ne s'agit pas du tout de la vertu de religion, mais de ce que l'on pourrait appeler un vice de religion.

    Le djihadisme est une crise de l'islam

    En même temps, comme le souligne Abdennour Bidar, le djihadisme représente une crise de l'islam, une crise de sa civilisation, une sorte de paroxysme hautement malsain, comme il ne peut en naître qu'en temps de crise. L'islam est face à l'Occident ; ce face-à-face est terrible psychologiquement pour les musulmans. Cette religion qui prétend posséder le monopole du salut est à la fois dans une position d'écrasante supériorité et d'écrasante infériorité face à ceux que les djihadistes persistent à appeler les croisés. Écrasante supériorité car seuls ils plaisent à Allah. Écrasante infériorité car non seulement ils n'ont rien inventé, mais ils n'ont pas su s'adapter comme d'autres pays et d'autres civilisations au merveilleux décollage technologique, économique et culturel de l'Occident. Le paradoxe pour beaucoup est insoutenable.

    Je ne parle pas des vieux imams rancis que l'on voit sur Internet ânonner des inepties sur la condition de la femme. Mais les jeunes... Il y a chez ces jeunes en particulier, qui souvent ont vécu à l'Occidental avant de se « légaliser » et de se radicaliser, un désir d'Occident qu'il ne faut pas sous-estimer. J'emprunte cette considération à Alain Badiou, attachant philosophe communiste, qui, lui, l'emprunte sans doute, mais sans le dire, à René Girard : ce désir d'Occident forme une triangulation. Il y a l'Occident paradisiaque, qui est l'objet du désir. Il y a les Occidentaux, dont tous les désirs semblent libérés et qui vivent parfaitement à leur guise. Et puis il y a leurs rivaux, les jeunes désocialisés par un système scolaire absurde et qui s'enfoncent dans l'inculture : ils ne peuvent pas avoir accès au parfait édifice du bonheur, autrement qu'à la marge, ponctuellement, de façon limitée (limitée par leur salaire et par leur propre incapacité). Voyez dans les sketches de Gad Elmaleh, celui qu'il appelle « le blond ». Le blond c'est le blanc fantasmé par le beur qui a tout bien, quand lui, le beur, a tout mal... Il me semble que Gad Elmaleh, en véritable artiste qu'il est, nous dévoile là une vérité quotidienne du désir d'Occident. Ce n'est pas cette vérité qui mène au djihadisme, mais le complexe d'infériorité sociale revu en un complexe de supériorité religieuse, peut effectivement engendrer le pire. Qu'est-ce que le pire en l'occurrence ?

    Nous en venons à René Girard : la rivalité des deux protagonistes, l'Occidental et le jeune désocialisé, se termine mal parce que le duel est impossible. Parce que l'un sait qu'il ne rattrapera jamais l'autre, il décide de le punir, en cassant son jouet. Salah Abdeslam était parfaitement intégré. Les frères Kouachi ont bénéficié d'emplois jeunes et d'aides de l'État ou de la collectivité locale. Ils en ont vécu, mais plutôt mal en comparaison avec le luxe qui règne chez les Céfrans. Voilà ce qu'il y a de proprement occidental chez les terroristes ; une sorte de désir mimétique qui tourne mal.

    Un désir d'Occident...

    Ces gens (qui ne sont pas forcément musulmans à l'origine d'ailleurs) comprennent vite que seul l'islam peut porter leur vengeance. Ils ont vécu de la drogue et du deal ? Bu de la bière ? Dansé dans les boîtes de nuit ? Mais ce monde leur échappera toujours. Il faut donc qu'au lieu de se vautrer sans honneur dans les backrooms ou les bordels de l'Occident, au lieu de se laisser marginaliser, ils retrouvent la fierté de l'islam et la victoire par l'islam.

    Cette victoire, il faut le souligner, Roberto de Mattéi, le philosophe italien bien connu, a eu l'occasion de le dire dans les colonnes de Monde&Vie il n'y a pas si longtemps, elle est religieuse sans doute puisque « volonté d'Allah » mais elle est en même temps intégralement matérialiste. Elle est matérialiste dans son mode d'accomplissement : la mort des ennemis, la mort des jeunes du Bataclan ou des touristes du Bardo est comme le signe eschatologique du triomphe final d'Allah, qui, dans les croyances populaires d'un certain islam, tuera tout le monde (et en particulier d'ailleurs les juifs). Elle est matérialiste également dans son issue pour les djihadistes : leur désir d'Occident est frustré, ils ont cassé le jouet (ou ils ont tenté de casser le jouet) pour que personne ne fait. Effectivement tout le monde meurt et personne ne l'a, au moins en apparence. En réalité, les belles houri et les éphèbes au port gracieux sont pour les fidèles d'Allah, dont le Paradis est la transposition mystique de ce que propose l'Occident païen.

    Abbé G. de Tanoûarn monde&vie 6 avril 2016

  • Tous au Rendez-vous de Béziers !

    Les 27, 28 et 29 mai aura lieu le « Rendez-vous de Béziers« . Fidèle à sa promesse, Robert Ménard, en partenariat avec l’hebdomadaireValeurs actuelles, réunira dans la ville dont il est le maire les forces vives de la droite française ou, du moins, il l’espère, et nous avec lui, un panel représentatif de celles et de ceux qui n’en peuvent plus de voir la France partir à la dérive.

    Ce moment de partage, d’échange – de communion, serais-je tenté d’écrire – nous permettra, loin des clivages et des rivalités politiciennes, de préparer l’avenir de notre pays.

    Vous l’aurez compris, je serai à Béziers. Je fais en effet partie de ces Français, ces obscurs, ces sans-grade qui, après avoir servi leur pays pendant de nombreuses années, se désespèrent de le voir malmené, bafoué, humilié, ridiculisé. Et cela, sans que ceux qui ont pourtant fait serment de le servir ne lèvent le petit doigt pour le redresser et rétablir sa grandeur.

    Ernest Lavisse disait : « Tu dois aimer la France parce que la nature l’a faite belle, et parce que l’Histoire l’a faite grande. » À Béziers, j’en suis certain, nous serons entre amoureux de la France. Animés par un même idéal et une même envie de faire bouger les choses pour que les générations futures puissent continuer de vivre libres et heureuses chez nous.

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  • Peut-on les croire?

    Ce n’est pas une surprise, tout au plus une confirmation qui vient étayer les craintes des Français comme des autres Européens: selon Paul Van Tigchelt, directeur du service belge baptisé Ocam (Organe de coordination pour l’analyse de la menace), des « combattants étrangers »  présents  en  Syrie souhaitent se rendre en Europe, pour  « commettre un attentat », a-t-il  déclaré mardi. Plus surprenant, les médias, notamment Le Monde et l’Express, relataient la semaine dernière, le virage à 180 degrés de l’ancien conseiller  aux Affaires internationales de Marine Le Pen,  démissionnaire du FN mais toujours député européen, Aymeric Chauprade. Si ce dernier  s’était fait taper sur les doigts pour ses  déclarations virulentes, tonitruantes sur les  dangers de l’immigration massive à l’aune du terrorisme islamiste, il entendrait aujourd’hui rejoindre le camp républicain qu’il vouait aux gémonies il y a encore peu de temps. Pour  expliquer son  adhésion au FN, M. Chauprade n'hésite pas à tenir des propos surprenants, et à se livrer à de drôles de contorsions. Il  affirme ainsi  qu’il aurait été abusé par Marine qui  présentait le Front « comme un mouvement patriotique qui croit en la souveraineté de la France »  et non  « pas comme un parti qui considère l’immigration comme la racine des problèmes du pays »!  Viré sous le règne de Sarkozy de son poste d’enseignant à l’école de guerre  pour avoir  remis en cause un certain nombre de dogmes établis,  l’atlantisme et  le  Nouvel ordre mondial, il   multiplie désormais  « les appels du pied en direction du parti Les Républicains« selon un journaliste du Monde. M. Chauprade le dit:  « Je trouve les programmes de Fillon et Le Maire très intéressants » ;  » la candidature de Michèle Alliot-Marie est crédible, elle a le sens de l’Etat »  ; « Nicolas Sarkozy conserve le dynamisme qu’on lui connaît« .

    « Désormais, orphelin de parti » note L’Express, «  Aymeric Chauprade se vend comme une arme anti-FN pour la droite. Je sais tout sur ce parti, je n’ai pas dévoilé toutes mes cartes, et ça, ils le savent chez Les Républicains, explique-t-il. »   D’ailleurs dans un article publié le 14 avril dans le magazine américain  Politico, il utilise un  vocabulaire et une vulgate humaniste qui ne trompe pas sur sa volonté de se faire bien  voir: « Il est bien sûr essentiel de contrôler l’immigration et de nous concentrer sur l’intégration, mais nous ne pouvons pas diaboliser les migrants dans le même temps. […] La France ne se définit pas par une race ou une religion. Nous sommes très fidèles à un modèle laïque d’assimilation qui accueille quiconque à condition qu’il souscrive à nos valeurs sociales fondamentales. (…) Nous devrions être fiers que des migrants veuillent venir en France et prendre part à notre histoire commune, à notre langue, à notre culture.  » On se pince…

    Certes comme l’affirme  la sage sentence populaire, « Là ou il y de l’homme il y a de l’hommerie« , et si les trahisons font partie de la vie politique, il  faudra s’attendre plus largement affirme Bruno Gollnisch, à une  vaste  et puissante coalition  de tout le Système, du  Medef  à la CGT,   de Mélenchon à Juppé, contre la candidate de l’opposition nationale, populaire et sociale.  Les sondages se suivent et se ressemblent, les enquêtes indiquent toutes que François Hollande serait battu dés le premier tour en 2017, que Marine serait qualifiée pour le second avec un score oscillant, selon les candidats en lice, entre  26 et 30% des voix.  Mais les sondages, imparfaits souvent, orientés parfois,   à prendre certes avec les précautions d’usage à un an de la présidentielle, et qui ne sont que la photographie à l’instant t de de l’état de  l’opinion des Français, indiquent aussi que la présidente du FN  serait éliminée au second tour , face au candidat des Républicains, quel qu’il soit.

    Autant dire que derrière Marine, adhérents, cadres et dirigeants du FN  devront  redoubler  d’effort, de pédagogie pour défendre et expliquer le programme qui sera porté par notre candidate. Le sondage Odoxa détaillé sur le site des Echos hier tend à prouver que la tâche est vaste mais certainement pas impossible, sachant que huit Français sur dix  selon cette enquête sont persuadés de la qualification de Marine pour le second tour de l’élection présidentielle de 2017.

    A titre d’exemple, sur le plan économique,  les seules  mesures testées dans ce sondage ,  la sortie de l’euro (le retour au franc)  et  la préférence nationale pour les aides sociales, sont approuvées par la majorité des sympathisants du FN,  mais le retour au franc inquiète toujours une majorité des électeurs, lesquels approuvent a contrario la préférence nationale citée plus haut.

    Ils se trouveraient encore, selon cette étude, sept Français sur dix pour penser  que le FN   » serait incapable de gouverner la France » et  « les trois quarts des personnes interrogées pensent que le parti de Marine Le Pen peut discriminer certaines populations, 63 % qu’il a un programme dangereux pour l’économie ou encore 61 % qu’il est un danger pour la démocratie. Le FN n’est pas non plus jugé convaincant sur la défense des classes populaires ou sa capacité à proposer des solutions concrètes. »

    Bref, « pour l’instant, le FN n’arrive qu’à convaincre parmi ses sympathisants »  relève Les Echos. Pour autant rien n’est figé : facteur ô combien encourageant, le socle des sympathisants du FN ne cesse de ce consolider. Comme le note Odoxa  « ceux-ci continuent à progresser : en avril 2002 (avant le 21 avril), ils étaient  un sur cinq (19%)  à se dire  souvent d’accord avec le FN, selon un sondage CSA de l’époque. Ils sont quasiment le double aujourd’hui (37 %). Une bonne base de départ pour une campagne présidentielle dynamique et pour la nécessaire reconquête!

    http://gollnisch.com/2016/04/20/peut-on-les-croire/

  • Un tiers des détenus des prisons italiennes sont des étrangers

    ROME (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Le journal Il Giornale publie  les données du rapport annuel de l’association italienne Antigone, une ONG qui se préoccupe de la population carcérale. Le pourcentage de détenus étrangers dans les prisons italiennes est de 33,4 %. Sur 53 000 détenus, 18 000 sont des étrangers. Ces chiffres prennent en compte la nationalité des délinquants et criminels. Les Italiens d’origine étrangère et naturalisés ne sont donc pas comptabilisés dans ces statistiques.

    Les premiers pays à remplir les prisons italiennes sont le Maroc (16,9 % du total des étrangers incarcérés), la Roumanie (15,9 %), l’Albanie (13,8 %) et la Tunisie (11 %).

    L’association Antigone établit notamment que ces étrangers ont commis 8 192 crimes contre les biens et 6 599 crimes contre les personnes.

    http://fr.novopress.info/

  • L’islam est incompatible avec la République… allemande

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    Non, « l’islam ne fait pas partie de l’Allemagne ». C’est la réponse du parti conservateur Alternative pour l’Allemagne (AfD) à la déclaration en sens contraire de la chancelière Angela Merkel, en juillet 2015. La vice-présidente de l’AfD, Beatrix von Storch, a ajouté : « L’islam est une idéologie politique qui n’est pas compatible avec la Constitution allemande. » Aleksander Gauland, deuxième vice-président de l’AfD et chef du parti dans le Brandebourg, en a remis une couche dans une interview pour le Frankfurter Allgmeine Zeitung de dimanche, en soulignant que l’islam est un « corps étranger » et qu’il sera « toujours associé intellectuellement à une volonté de prendre le contrôle de l’État » car « l’islam n’est pas une religion comparable au christianisme catholique ou protestant ».

    Uwe Junge, le président de l’AfD dans le land de Rhénanie-Palatinat où les conservateurs anti-immigration ont obtenu pour la première fois près de 13 % des voix aux élections régionales de mars, a lui aussi rappelé dans une interview à la radio publique DLF, que « l’islam est une religion politique ». Junge a aussi rappelé que dire cela n’est pas être contre tous les musulmans, car cela ne s’adresse pas à ceux « qui ont gagné leur place dans notre société en s’adaptant et en s’intégrant ».

    L’AfD discute en ce moment de la rédaction de son programme politique qui fera l’objet d’un vote à la convention du parti à Stuttgart, à la fin du mois. Le parti de Frauke Petry continue de grimper dans les sondages où il est désormais donné à 14 % des voix au niveau national.

    Malgré les cris outrés en provenance des autres partis et des organisations musulmanes, qui prétendent voir dans les inquiétudes, pourtant légitimes, exprimées par l’AfD l’ombre du nazisme, le mouvement anti-immigration vient de recevoir le soutien indirect de l’ancien chancelier Helmut Kohl, de la CDU, dans la préface à la traduction hongroise de son livre Par souci de l’Europe. Dans cette préface,l’ancien mentor d’Angela Merkel explique, lui aussi, que la religion des nouveaux arrivants est une menace pour notre civilisation judéo-chrétienne.

    Selon les données compilées par le Pew Research Center, il y avait environ 5,95 millions de musulmans en Allemagne à la fin 2015 contre 5,07 millions un an plus tôt.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent n° 8591 daté du 20 avril 2016

    http://fr.novopress.info/

  • L’Etat islamique aurait infiltré de nouvelles cellules terroristes en Europe

    L’Etat islamique aurait fait entrer de nouveaux « combattants » en Europe : c’est ce qu’a affirmé Paul Van Tigchelt, patron de l’Ocam, l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace, lors d’une conférence de presse tenue ce matin. L’Ocam a pour mission, sous l’autorité du ministère belge de la Défense, « d’effectuer des évaluations stratégiques et ponctuelles sur les menaces terroristes et extrémistes à l’encontre de la Belgique ».

    Le fait que cette information soit donnée par un organisme belge ne signifie pas que les commandos de Daech aient pour mission de perpétrer des actes terroristes en Belgique comme l’ont montré les attentats de Paris, commis par des islamistes partis de Molenbeek.

    Un responsable belge de l’antiterrorisme évoque une menace permanente sur les « sites sensibles » de divers pays européens, dont la France, ainsi que sur les « soft targets », ces lieux quasiment impossibles à sécuriser qui se caractérisent par une forte densité de population à un moment donné, comme les centres commerciaux.

    Les attentats commis à Bruxelles le 22 mars dernier ont fait 32 morts. A ce jour, 44 personnes sont toujours hospitalisées, dont 24 en soins intensifs.

    http://fr.novopress.info/

  • L'islamisation est une infiltration insidieuse qui s'inscrit dans le temps long

    6a00d83451619c69e201b7c83dd660970b-120wi.jpgCéline Pina est une ex-élue PS (adjointe à la mairie de Jouy-le-Moutier dans le Val-d'Oise et conseillère régionale d'Ile-de-France). Après avoir dénoncé le salon de "la femme musulmane" de Pontoise, elle sort un livre  "Silence coupable" dans lequel elle dénonce le déni de la classe politique face à la progression rampante du salafisme mais aussi le clientélisme des élus locaux vis-à-vis des islamistes. Extrait de son interview édifiant recueilli par Marianne :

    Vous dénoncez les élus qui pactisent avec des islamistes en citant des municipalités comme Bagnolet, Cergy-Pontoise ou Aulnay-sous-Bois, mais vous n'accumulez pas de nombreux exemples. Est-ce pour ne pas jeter des noms en pâture ou parce que tout cela reste marginal ?

    D'abord, je n'ai pas mené moi-même une enquête : j'ai pris des exemples que j'ai vus ou dont on m'a parlé. Ensuite, ce n'est pas forcément intéressant de livrer des noms car c'est une logique de système. Surtout, c'est dangereux. Certaines personnes vous racontent des choses, mais ne veulent pas témoigner publiquement de peur d'être violemment attaquées. Les accusations d'islamophobie ferment encore la bouche de beaucoup de monde. Quand quelqu'un d'aussi respectable et respecté qu'Elisabeth Badinter subit de telles attaques pour avoir dit qu'il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d'islamophobe, vous imaginez la trouille des gens qui n'ont pas son aura.

    Dans votre livre, vous décrivez des salafistes dans une logique permanente de dissimulation…

    Ce n'est pas une invasion de barbus, c'est beaucoup plus insidieux. C'est de l'infiltration qui s'inscrit dans le temps long. Or, nous ne savons pas observer ces lentes montées en puissances, et quand elles aboutissent, nous sommes complètement décontenancés. Lorsqu'une association a voulu construire une mosquée dans la ville où j'étais élue, elle a d'abord envoyé trois gugusses sur la liste de gauche et trois autres sur la liste de droite. Ceux qui sont envoyés en première ligne sont de vieux chibanis sympas, pas du tout agressifs. Mais derrière, vous voyez souvent des jeunes, plutôt beaux gosses et sportifs, avec un look à la Tariq Ramadan. Ils ne disent jamais rien tant que les places ne sont pas prises, mais à la fin, vous vous rendez compte que ce sont eux qui tirent les ficelles.

    Concrètement, qu'avez-vous observé dans le cas des mosquées ?

    D'abord, la mairie accorde un bail emphytéotique, ce qui permet de subventionner sans le dire. Ensuite, les promoteurs de la mosquée vous demandent de construire un parking, en assurant que c'est l'intérêt général puisqu'il servira à tout le monde. Ensuite, on vous explique que ce serait bien de construire la mosquée à côté du lycée, pour que les jeunes puissent y aller au lieu de traîner dans la rue. Ensuite, on vous demande pourquoi on ne la mettrait pas dans le centre-ville. C'est un moyen de montrer sa puissance et de gagner en visibilité. On ne parle jamais de religion dans ces discussions, qui ressemblent plus à des négociations politiques qu'à une revendication légitime de gens qui veulent pratiquer leur religion dans l'enceinte privée.

    On distingue en général l'islamisme non violent du terrorisme djihadisme, mais vous écrivez que les courants islamistes quiétistes sont en réalité "les préparateurs du terrain". Pourquoi ?

    Parce qu'ils ensemencent des graines de haine, de violences, de rejet de la société et préparent ainsi le passage à l'acte, même si je suis bien consciente que tous ne basculeront pas. Que la prise du pouvoir se fasse par la violence ou la légalité, la société qu'elle installe est la même.Quelle que soit la différence entre les Qataris, l'Arabie saoudite, l'Etat islamique, etc, la finalité est identique : soumission, oppression des femmes, violence envers les homosexuels, refus d'accorder les mêmes droits à ceux qui n'ont pas la même religion… On dériverait alors vers des sociétés claniques, non démocratiques, marquées par une embolie intellectuelle (...)"

    Philippe Carhon

  • La crise des migrants et ses conséquences sur l’Europe, vue de Belgrade

    Dragana Trifkovic, journaliste au magazine serbe Geopolitika, et au magazine allemand Zuerst, fondateur et directeur du Centre des études géostratégiques à Belgrade, Serbie, conseillé pour le Parti Démocratique Serbe (DSS)…

    Le début de la crise migratoire

    L’année 2015 a été marquée par la crise migratoire, c’est-à-dire par un déplacement des populations d’une importance jamais vue dans l’histoire récente, ou plus précisément depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Avant d’analyser les causes et les conséquences de cette crise, il est nécessaire de se rappeler que la vague des réfugiés du Proche-Orient était précédée par des migrations des Albanais du territoire serbe, c’est-à-dire de Kosovo-et-Métochie, vers l’Union européenne, à savoir l’Allemagne. Fin décembre 2014 et début 2015, des lignes de bus spéciales ont été établies, mais ce n’était pas suffisant pour transporter tous les Albanais de Pristina vers Subotica, c’est-à-dire vers la frontière hongroise.

    En trois mois, selon certaines informations, 30.000 Albanais ont émigré depuis le territoire de la région du sud de la Serbie vers les pays de l’UE.

    Des médias serbes, ainsi que des médias étrangers ont écrit sur cet événement, curieux de savoir ce qui a motivé les Albanais à partir soudainement vers l’UE. Selon les dires des migrants qui ont répondu aux questions des journalistes curieux, en attendant le bus à la gare de Pristina, la cause en était la pauvreté et le futur incertain au Kosovo-et-Métochie. Ils ont également dit aux journalistes qu’ils avaient entendu que l’Allemagne, la France et la Suisse offraient de bonnes conditions de vie aux demandeurs d’asile.

    La région du sud de la Serbie, Kosovo-et-Métochie, se trouve sous l’autorité des forces internationales, à savoir l’OTAN (la KFOR), et, avec le soutien des Etats-Unis et l’UE, des institutions paraétatiques ont été établies dans lesquelles des structures terroristes de l’UCK (l’Armée de libération du Kosovo) ont été incorporées. En ce qui concerne la situation des droits de l’homme au Kosovo-et-Métochie après l’arrivée des forces internationales, elle est comparable à celle des droits de l’homme en Arabie Saoudite dans le sens des tortures, des représailles et des meurtres (surtout des Serbes). La situation économique est désespérément mauvaise puisque toutes les entreprises publiques, qui jadis étaient la base de l’économie, ont été détruites. Cependant, une telle situation perdure au Kosovo-et-Métochie depuis une décennie sans qu’il y ait eu auparavant des migrations organisées de la population. C’est la raison pour laquelle cet événement est resté plus ou moins sans explication, et il a été mis au second plan à cause des migrations beaucoup plus importantes des populations du Proche-Orient.

    Les causes de la crise migratoire

    En principe on peut dire que la migration des Albanais du Kosovo-et-Métochie, ainsi que celle des populations du Proche-Orient, ont été

    provoquées par les interventions des Etats-Unis et de l’UE, c’est-à-dire par leur immixtion dans la politique des Etats étrangers. Le Printemps arabe est le nom donné à plusieurs manifestations au Proche-Orient qui avaient commencé en 2010 et qui ont provoqué le changement de plusieurs gouvernements, mais aussi des guerres. Ces manifestations avaient été incitées avec la méthodologie des révolutions de couleur, définies dans le livre de Gene Sharp, spécialiste du renversement « non violent » des régimes « non démocratiques ». C’est la raison pour laquelle le Proche-Orient est aujourd’hui déstabilisé profondément et à long terme, et beaucoup de pays comme la Syrie, la Libye et l’Irak ont souffert, et souffrent encore des destructions.

    Le prix trop important que payent les peuples du Proche-Orient n’est pas causé par un manque de démocratie ou par un régime dictatorial, mais par les ressources qui existent sur leurs territoires. Pour rappel, la Libye et la Syrie étaient des pays possédant un excellent système social et économique avant la guerre. Les pays occidentaux, avec les Etats-Unis en tête, sont partis à la recherche des ressources déjà à la fin du XXe siècle, après la disparition de l’URSS. La déclaration de l’ancienne secrétaire d’Etat, Madeleine Albright, est assez connue : « Il est injuste que la Russie dispose d’un tel espace et de telles richesses naturelles, pendant que d’autres pays en manquent ». A part les Etats-Unis et l’UE qui suit la politique américaine, ceux qui jouent un rôle spécial dans les conflits du Proche-Orient ce sont les alliés américains dans la région, la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar, surtout en Syrie. Ces pays se sont ouvertement confrontés aux structures étatiques syriennes, en voulant tailler la Syrie selon leurs propres besoins.

    Le plus grand nombre de réfugiés de Syrie depuis le début des conflits dans ce pays se trouve dans le pays voisin, la Turquie, mais il y en a aussi au Liban. Selon certaines informations, la Turquie a accueilli près de deux millions et demi de réfugiés syriens. La crise migratoire a culminé quand des vagues de migrants se sont dirigées vers l’Europe, c’est-à-dire vers les pays de l’Europe de l’Ouest, qui n’était pas du tout préparée pour un tel développement de la situation. Ici non plus il n’y a pas de réponse à la question de savoir si la migration vers l’Europe a commencé spontanément ou si elle a été organisée. Comme dans le cas des Albanais de Kosovo-et-Métochie, qui vivent dans de mauvaises conditions déjà depuis plus d’une décennie, les guerres en Afghanistan et en Irak durent déjà depuis quelques années.

    L’UE sans politique unitaire

    Depuis le mois de mars 2015, les Balkans sont devenus une zone de transit pour les réfugiés de Syrie, l’Irak et l’Afghanistan. Des centaines de milliers de réfugiés sont passés par les frontières de la Grèce, la Macédoine et la Serbie, et puis ont continué leur chemin vers la Hongrie et les autres pays de l’UE. En Serbie, le comportement de la population envers les réfugiés était bienveillant, les citoyens ayant fait des efforts pour leur venir en aide de différentes manières, en nourriture, vêtements, médicaments, etc. Dans un passé proche, la Serbie est passée par de grandes souffrances, les guerres et l’agression de l’OTAN, et la population a de l’empathie pour les personnes passant par des souffrances semblables. Dans ce sens, la société serbe a eu un comportement plus que responsable concernant la crise migratoire, ce qui ne peut pas être affirmé pour les Etats membres de l’UE.

    La crise migratoire a démontré le fait que les pays membres de l’UE n’ont pas une politique unitaire, que l’UE est plus que sujette à la déstabilisation, qu’elle est incapable de trouver des solutions constructives et que l’administration de Bruxelles a un comportement extrêmement irresponsable. En seulement quelques mois, les principes sur lesquels est basée l’UE ont été remis en question, et il s’agit de l’unité, de la liberté de circulation et des droits de l’homme.

    Prenons l’exemple de la Hongrie et de son premier ministre Viktor Orban, comme un exemple extrême. Même s’il a conquis les sympathies de beaucoup de nationalistes, en présentant ses actions contre les migrants comme le souhait de protéger les intérêts nationaux de son pays, une telle explication est bien plus que superficielle. Pour rappel, la réaction de la Hongrie envers les migrants a été très brutale ; elle était parmi les premiers pays à ériger une clôture de barbelés ; elle a utilisé la force et le gaz lacrymogène afin d’empêcher les migrants d’entrer dans le pays. Rappelons-nous également que la Hongrie est un membre de l’OTAN, et même si elle n’a pas directement envoyé ses soldats pour bombarder la Libye, elle a participé dans le budget qui y a servi. Par ailleurs, l’UE, dont la Hongrie fait partie, a introduit des sanctions envers la Syrie, tout en fournissant des armes aux rebelles syriens. La question qui se pose alors est de savoir comment un pays peut participer dans la déstabilisation des Etats du Proche-Orient, et, quand il faut faire face à de tels actes, ce pays déclare qu’il protège ses intérêts nationaux et envoie son armée sur des familles avec enfants ?

    Complexification du problème

    Un autre problème c’est la propagation de l’islamophobie, à laquelle beaucoup d’hommes politiques en Europe recourent. Il est vrai que le déplacement des populations du Proche-Orient change l’architecture de la société en Europe, mais nous devons revenir encore une fois sur les causes, pas sur les conséquences. Les tensions en Europe augmentent, surtout parce que l’Europe n’a même pas résolu le problème de l’héritage de son colonialisme, et il s’agit des zones interdites dans beaucoup de grandes villes en Europe, dans lesquelles vivent des migrants depuis bien des années, sans aucune possibilité d’intégration dans la société.

    A cela il faut ajouter le fait que l’UE ne s’est toujours pas remise de la crise économique qui dure depuis 2008, que les Etats membres sont surendettés, certains mêmes proches de l’insolvabilité. De nouveaux problèmes, surtout avec de telles proportions comme la crise migratoire, stimulent la déstabilisation de l’UE à plusieurs niveaux, surtout après les attaques terroristes à Paris, et d’autres formes de violence (Cologne et Vienne), dans lesquelles participent les migrants du Proche-Orient. La suite des migrations en 2016 est attendue quand les conditions climatiques le permettront. Des centaines de milliers de réfugiés vont de nouveau partir vers l’Europe de l’Ouest parce que quelqu’un leur a dit que là-bas ils trouveront la paix et la sécurité. L’UE n’est pas prête pour le développement des événements, comme elle n’est pas non plus capable de faire des pas positifs avec sa politique actuelle. La politique stratégique de l’UE pour résoudre la crise migratoire n’existe pas. Eriger des clôtures, annuler les règles sur la libre circulation ou la répartition du nombre des migrants (même là-dessus les pays de l’UE n’arrivent pas à trouver un accord) ne peuvent pas faire partie d’une solution. Au bout du compte, avec un tel comportement l’UE, non seulement détruit les principes sur lesquels elle est basée, mais aussi elle ne respecte pas les accords internationaux qu’elle a signés, la Convention des Nations unies sur les réfugiés, la Convention européenne des droits de l’homme, la Convention sur le statut des réfugiés, selon lesquelles les pays ont l’obligation d’accueillir tous ceux qui fuient un danger de mort. A côté de cela, dans les pays membres de l’UE il existe des dispositions constitutionnelles qui concernent les demandeurs d’asile. L’Allemagne, par exemple, a une politique de la porte ouverte pour les réfugiés, mais cela se heurte de plus en plus à la résistance des citoyens allemands. Il est certain que continuer à pousser les problèmes causés par la crise migratoire sous le tapis et s’envoyer mutuellement la balle entre les pays membres de l’UE causeront de plus importantes radicalisations de la situation dans l’UE, les tensions vont croître, des troubles sociaux viendront, la xénophobie et l’intolérance se développeront, ce à quoi la bureaucratie de Bruxelles n’est pas prête non plus. Dans une telle ambiance, les troubles pourront facilement se transformer en quelque chose de plus grand. Où est la solution ?

    Acceptation de la responsabilité et la résolution du problème

    Avant tout, les bureaucrates de Bruxelles doivent accepter la responsabilité pour la politique de suivi à l’aveugle des intérêts américains. Une telle politique n’est pas souveraine et ne correspond pas aux intérêts de l’Europe, mais exclusivement aux intérêts des Etats-Unis. Ceci sous-entend des actions radicales et la prise de distance par rapport aux Etats-Unis, mais c’est uniquement comme cela que les politiques européens pourront arrêter les conséquences possibles. Une autre possibilité c’est que le mécontentement croissant chez les élites politiques conduira au changement des politiques dans l’UE, si avant cela il n’y a pas d’intensification de la situation. Dans des conditions pareilles, les nouvelles élites politiques devraient être prêtes à se battre pour résoudre tous les problèmes qui se sont accumulés depuis un certain temps. En ce qui concerne les relations entre l’UE et les Etats-Unis, elles devront de toute façon être redéfinies, car il est devenu clair que l’Europe paye toutes les factures à la place des Etats-Unis, partiellement par sa propre faute. L’UE doit définir une politique stratégique relative à la résolution des problèmes liés à la crise migratoire. Le problème avec les migrants peut être résolu aux bénéfices de l’Europe uniquement si on crée les conditions pour que les réfugiés rentrent chez eux, c’est-à-dire si la situation au Proche-Orient se stabilise. Nous devons également avoir en vue que la résolution de ce problème est à caractère urgent à cause des dangers d’une culmination de la crise en Europe. Cette situation renvoie inévitablement l’Europe vers la Russie, qui a pris les premiers pas en aidant la Syrie dans la lutte contre les terroristes. Si la situation en Syrie se stabilise, et il y a des indications que cela arrivera très prochainement, l’UE devrait alors diriger ses ressources qu’elle gardait pour armer « l’opposition modérée », vers l’aide de l’Etat syrien, c’est-à-dire qu’elle devrait fournir les moyens pour aider les réfugiés par un fonds pour la reconstruction de la Syrie. La même chose vaut aussi pour la Libye, l’Irak et l’Afghanistan, mais le plus grand obstacle à la stabilisation du Proche-Orient peut être les Etats-Unis et leurs alliés, l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Qatar, les Emirats arabes unis, etc. Il est évident que la paix mondiale est remise en question par le refus des Etats-Unis d’accepter sa perte de position de la plus grande puissance politique, économique et militaire.

    Enfin, dans le cadre de la redéfinition des relations avec les Etats-Unis, l’Europe doit poser la question sur la responsabilité des Etats-Unis à cause de la catastrophe humanitaire au Proche-Orient, causée par la politique de l’interventionnisme.

    En ce qui concerne la Serbie, elle sera toujours une zone de transit, en tenant compte que les migrants ne sont pas intéressés par un asile en Serbie. La Serbie est un pays très pauvre et n’a pas les capacités pour garantir une vie normale même pour ses propres citoyens. Par ailleurs, la Serbie n’a même pas encore résolu le problème des réfugiés serbes venant de Croatie, Bosnie et Herzégovine, Kosovo-et-Métochie, qui encore aujourd’hui vivent dans des centres collectifs, dans des conditions de vie déplorables. L’UE insiste pour que la Serbie, en tant que candidat à l’accession, accepte une partie des obligations et s’occupe d’un certain nombre de réfugiés. Une telle demande est extrêmement insolente, compte tenu du fait que l’UE n’a aucunement aidé la Serbie en ce qui concerne les réfugiés serbes des républiques de l’ex-Yougoslavie ou de Kosovo-et-Métochie. A part cela, l’UE doit être consciente du fait que la Serbie n’a nullement participé dans la déstabilisation des pays du Proche-Orient et qu’elle n’a aucune responsabilité pour le malheur de ces gens, à la différence des pays membres de l’UE, c’est-à-dire l’OTAN. Le danger existe que le gouvernement serbe, avec Aleksandar Vucic à sa tête, accepte de telles propositions indécentes de la part de l’UE, au préjudice de la Serbie, afin de pouvoir, comme si souvent jusqu’alors, courtiser les fonctionnaires de Bruxelles. La Serbie a l’obligation de faciliter le transit rapide des réfugiés et de leur fournir les premiers soins, ainsi que d’avoir un comportement humain envers eux sur son territoire. Les autres actions et la responsabilité des décisions politiques reviennent exclusivement à l’UE.

    Dragana Trifkovic11/04/2016

    http://www.polemia.com/la-crise-des-migrants-et-ses-consequences-sur-leurope-vue-de-belgrade/

  • L’actuelle inversion des valeurs en Europe occidentale

    Dr Bernard Plouvier

    Autrefois, quand un étranger s’établissait dans un pays d’accueil, il en adoptait la langue et les usages. C’était à la fois une manifestation de pure logique et un désir d’intégration (qui ne signifie pas obligatoirement : assimilation, qui – elle – implique une union physique par mariage et engendrement).

    De nos jours, où les maîtres du jeu économico-politique veulent casser les valeurs identitaires (si l’on préfère : les valeurs nationales), les immigrés sont encouragés à se comporter en envahisseurs, exigeant le respect de leurs usages exotiques et ne prenant pas toujours la peine d’apprendre la langue du pays, qu’ils considèrent davantage comme une zone à conquérir que comme un site de refuge.

    Ils y sont grandement aidés par une multitude de collaborateurs locaux qui préfèrent sacrifier les coutumes ancestrales à l’ombrageuse fierté des envahisseurs. Les boucheries hallal remplacent les boucheries de tradition ; le porc disparaît des cantines de l’État ou des municipalités ; le port de la chemise brodée d’édelweiss est devenu prohibé par nombre d’enseignants suisses qui tolèrent parfaitement que de jeunes musulmanes arborent leur voile islamique ; les islamistes peuvent hurler leurs prières en pleine rue, le vendredi soir, et nombreux sont les politiciens à aider, avec l’argent public, la construction de mosquées

    L’on pourrait multiplier les exemples de cette inversion de polarité. Plutôt que de forcer les nouveaux venus, issus de cultures et de mentalités opposées à celles des Européens, on exige des autochtones, pourtant encore majoritaires, une tolérance d’usages médiévaux, d’abus manifestes, d’ingérences multiples dans la vie de la Nation.

    Ceci s’explique très aisément. La veulerie d’une majorité de citoyens-électeurs a permis l’accès aux apparences du Pouvoir d’une cohorte de politiciens rarement efficaces, parfois corrompus, mais tous soumis à la propagande globalo-mondialiste qui exige, pour assurer la pérennité de la domination des maîtres de l’économie, la réduction des Européens en un état proche de l’abêtissement, qui sera grandement favorisé par le brassage des races, riche d’une promesse de métissage généralisé.

    La grande peur des bien-pensants actuels est le réveil de fierté des Européens de souche, face à la désertification industrielle de leur continent, à l’afflux d’immigrés d’origine extra-européenne, à l’invasion par les islamistes conquérants.  

    La vie en société doit tenir compte de l’opposition irréductible, car génétiquement programmée, entre les hommes d’ordre et les libéraux. Il ne s’agit pas de la simple opposition entre la « droite » et la « gauche » parlementaires, notions simplettes devenues universelles depuis les pitreries rhétoriques puis l’agitation sanguinaire des membres des assemblées françaises, qui ont débuté l’année 1789.

    Le tenant de l’ordre n’est pas obligatoirement un conservateur aux plans politique et social, mais il est de personnalité obsessionnelle. Fiable, psychorigide et intransigeant, il peut être altruiste, mais de façon méthodique, donc légaliste. S’il est sentimental, il devient le serviteur fanatiquement dévoué d’une grande cause. Sa motivation est le sens du devoir et le sens de l’honneur.

    Le libéral, en économie comme en politique, est un enthousiaste sectaire : il croit au progrès, mais il hait toute tradition. Altruiste avec l’argent commun, le produit des impôts, il peut être le pire des esclavagistes dans sa famille ou son entreprise. Le libéral est par essence un égoïste, dont la motivation est le succès personnel, un homme qui n’en fait qu’à sa guise tout en se donnant bonne conscience et en voulant paraître à son avantage dans la comédie humaine.

    En raison de caractéristiques cérébrales différentes, l’homme, plus rationnel, est bien plus légaliste que la femme, elle-même généralement plus sensible aux charmes d’un accommodement entre parties opposées. Cette propension féminine à « arranger les choses », à ne pas suivre les règlements, à détruire les valeurs anciennes et à tolérer l’importation d’absurdités exotiques pour éviter des affrontements, est à la mode en Europe occidentale, où les hommes se sont laissés imposer depuis 1945 le féminisme, dans tous ses débordements.

    Tant que les Européens n’auront pas pris conscience de l’érosion quotidienne de leurs valeurs identitaires par la mollesse politique et administrative, ils iront lentement mais sûrement vers la pire catastrophe de leur histoire.

    La fin de l’Empire romain d’Occident pas plus que la Shoah ne furent des catastrophes européennes, mais elles en initièrent d’autres.

    Du IIIe au VIe siècles, l’Empire accueillit de gré ou de force des tribus germaniques (dont certaines aidèrent à repousser l’invasion asiate des Huns), mais ce fut l’occasion d’une régénération du capital génétique européen, tandis que la catastrophe venait de l’implantation d’une foi rejetant la force. Le christianisme fut l’un des pires agents de destruction de l’Empire romain d’Occident… en Orient, les empereurs ayant compris la leçon, domestiquèrent leurs patriarches et poursuivirent la rude tradition impériale.

    La Shoah fut une catastrophe pour les Juifs, mais elle leur permit d’obtenir un Etat indépendant en plus d’un afflux considérable – qui n’est toujours pas tari - de richesses. L’évocation quotidienne de cet épisode historique fut une catastrophe pour les Européens, étant source de dévirilisation, de repentance grotesque dans sa durée et ses effets, puisqu’étant devenue tous azimuts.

    Des pleurs sur le sort des Juifs on est passé à la ridicule tolérance d’un islam militant et conquérant, à l’abjecte résignation face aux viols de la dernière Saint-Sylvestre en Allemagne, aux discours absurdes, parce qu’incomplets, sectaires et faux, sur la colonisation et l’esclavage. Les politiciens mollassons d’Europe occidentale et scandinave enfoncent jour après jour les Européens dans leur abjection.

    L’Europe a besoin d’hommes d’ordre pour se régénérer. Leurs premières actions seront, bien sûr, de faire respecter les lois de séparation des États et des cultes par les islamistes et d’organiser le retour dans leurs continents d’origine des immigrés extra-européens, pour qu’ils puissent les civiliser, les faire prospérer à l’européenne.

    L’Europe n’est pas une terre d’islam et ne doit jamais le devenir. L’Europe n’appartient qu’à la race européenne, de la même façon que l’Afrique n’appartient qu’aux Africains.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’ensauvagement de la France : des rixes de migrants du métro parisien au harcèlement scolaire

    Ces hommes censés fuir la guerre semblent l’importer dans notre pays.
    Nous assistons à l’ensauvagement progressif de la France. Progressif à l’échelle de nos vies mortelles, fulgurant à l’échelle de l’Histoire. Sous les effets conjugués du laxisme et de l’immigration massive, la tiers-mondisation du pays n’est plus désormais le seul « fantasme » de Jean Raspail et Louis Pauwels, vilipendés en 1985 pour avoir osé jouer les Cassandre avec une certaine prescience, mais un phénomène observable sur lequel nous n’avons, pour lors, aucune influence. Les exemples prouvant cet ensauvagement sont multiples, il faudrait un véritable almanach pour les recenser. Deux d’entre eux ont attiré mon attention cette semaine ; ils sont éminemment révélateurs.

    Jeudi soir, deux « rixes » sont survenues sous la station du métro aérien Stalingrad à Paris. Depuis le début du mois de mars, des centaines de « migrants », originaires de plusieurs régions du monde (Érythrée, Soudan ou bien encore Afghanistan), campent à cet endroit. La cohabitation est difficile entre ces migrants aux origines ethnoculturelles variées, mais tout sauf européennes. Inévitablement, des tensions se font fait jour pour le contrôle du territoire, des trafics, la domination d’une communauté.

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