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immigration - Page 1138

  • Rondes sécuritaires des Calaisiens en colère

    Les Calaisiens ont été dégoûtés par le discours de François Hollande le 31 décembre. Quoi ? Il faudrait accueillir encore plus d’immigrés ? Les Calaisiens, eux, ne savent que trop ce que les Français de souche doivent subir lorsque des hordes d’immigrés illégaux font régner la loi de la jungle. L’insécurité, les Calaisiens la vivent au quotidien.

    Les policiers et gendarmes, débordés par le nombre de ces immigrés illégaux et bridés par un gouvernement laxiste qui pratique la préférence étrangère, ne sont pas en mesure de protéger les Calaisiens.

    Le collectif « Les Calaisiens en colère » a donc pris la décision d’organiser des rondes nocturnes autour des maisons de la route de Gravelines pour les « prémunir des intrusions de migrants ». Parmi ces bénévoles qui se relaient chaque nuit, de 20 h 30 jusqu’à 5 h du matin, plusieurs sont dans la vie professionnelle des agents de sécurité, et viennent mettre leur expérience au service de la population.

    Ces rondes sécuritaires rassurent les riverains et dissuadent les migrants de continuer les pillages auxquels ils s’adonnent fréquemment.

    Mais les médias de gauche, les bobos bien-pensants, les inconditionnels du multiculturalisme et autres voix de l’anti-France crient immédiatement au loup, y voyant des milices d’extrême droite. 

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  • Tariq Ramadan contre la liberté d’expression

    Paul Le Poulpe, Riposte laïque

    ♦ La liberté d’expression et de débat est au cœur de la pensée européenne et une condition de l’exercice démocratique. La critique de l’islam en fait partie, n’en déplaise à ceux qui veulent réintroduire au profit des Mahométans l’interdiction du blasphème. Le site Riposte laïque développe une critique de l’islam et notamment de la pratique de la taqiya qui mérite d’être prise en considération.

    Les tentatives pour le faire taire ne sont pas acceptables. Et les pressions du propagandiste musulman Tariq Ramadan, petit-fils du fondateur des Frères musulmans, contre la liberté d’expression en France méritent d’être connues. C’est la raison pour laquelle nous publions ce dossier de Riposte laïque par solidarité avec les persécutés
    Polémia

    Décidément, Riposte Laïque continue à jouer dans la cour des grands. Après quatre plaintes de l’ineffable Cazeneuve, qui s’ajoutent à celles d’Anne Hidalgo, de Pierre Bergé et du policier Méric, voilà Tariq Ramadan qui s’invite carrément à la table des nouveaux inquisiteurs !

    Certes, nous n’en sommes pas encore à la plainte. C’est d’ailleurs une juriste, Claire Sambuc, et non une avocate, qui nous contacte (voir ci-dessous). Mais il faut lire l’argumentation développée au nom de Tariq Ramadan par cette femme pour mieux comprendre ce que cette requête a d’inquiétant, et surtout de liberticide.

    La juriste ose nous demander de retirer un article où Hamdane Ammar explique à nos lecteurs quelques particularités de l’islam que Tariq Ramadan oublie de nous dire. Nous sommes surpris, par ailleurs, qu’elle ne s’appuie que sur ce texte, car Riposte Laïque en a diffusé bien d’autres, qui ménageaient encore moins le petit-fils du fondateur des Frères musulmans.

    http://ripostelaique.com/lettre-a-tarik-ramadan-arrete-ta-takkya-tes-repere.html

    http://ripostelaique.com/Six-choses-que-l-on-ignore-au.html

    Selon l’argumentation que Claire Sambuc développe au nom du prédicateur, cela s’apparenterait à « un traitement automatisé de données personnelles », et tomberait, selon elle, sous le coup de la loi.

    Elle ose utiliser cet article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. »

    Tariq Ramadan et sa juriste sont d’un culot inouï, car ils utilisent cette Déclaration qu’aucun pays musulman n’a signée, eux qui ne se reconnaissent que dans la Déclaration du Caire de 1990 qui conditionne la liberté d’expression au respect de la charia !

    Mais, surtout, il faut être d’une rare mauvaise foi pour utiliser cet article, sachant que la Déclaration des droits de l’homme ne fait pas office de loi, pour vouloir interdire de critiquer Tariq Ramadan, et à travers lui l’islam, au nom de « son honneur et de sa réputation » !

    Nous laissons nos lecteurs imaginer ce que deviendraient nos journaux si une telle phrase de la Déclaration des droits de l’homme s’appliquait en France. Tous les sites et tous les journaux seraient condamnés à la fermeture sous la multiplication de procès. Imaginons Marine Le Pen utiliser cet article de loi contre tous ceux qui « portent atteinte à son honneur ou à sa réputation »…

    Bien évidemment, nous n’avons pas l’intention d’obtempérer à cette « amicale » sollicitation teintée de menaces à peine voilées, et n’avons nullement l’intention de retirer cet article, ou de le désindexer.

    Nous sommes ravis de montrer à nos lecteurs le vrai visage de Tariq Ramadan : celui d’un musulman qui hait la liberté d’expression et utilise la démocratie de nos pays, qu’il méprise, pour vouloir interdire toute critique de l’islam.

    Par cette requête menaçante, à la finalité effrayante, il a tombé le masque. Il nous confirme qu’il est bien un agent des Frères musulmans et de l’Organisation de la Conférence islamique, en mission pour imposer le dogme mahométan en France et en Europe. Grâce à lui, nous avons une confirmation de plus que l’islam est incompatible avec les valeurs de notre pays.

    Quant à Claire Sambuc, qui met ses compétences au service des pires ennemis de nos valeurs démocratiques et féministes, nous la laissons face à sa conscience, le soir, quand elle se regarde dans une glace.

    Paul Le Poulpe
    22/12/2015

    Courriel envoyé par Claire Sambuc à Riposte laïque, le 22 décembre, à 16h 44 :

     Bonjour,

    Juriste au sein d’une agence e-réputation, je vous contacte au sujet de mon client, Monsieur Tariq Ramadan, par qui je suis dûment mandatée.

    En effet, le nom de mon client apparaît actuellement sur votre site lorsque vous effectuez la recherche « Tariq Ramadan » sur Google sous l’URL suivante : http://ripostelaique.com/ce-que-tariq-ramadan-oublie-de-vous-dire-sur-lislam.html

    Cet article est intitulé « Ce que Tariq Ramadan oublie de vous dire sur l’islam ».

    Le fait que cet article soit référencé par les moteurs de recherche associé au nom de Tariq Ramadan constitue un « traitement automatisé de données personnelles » au sens de la loi « Informatiques et Libertés » de 1978.

    Comme a pu le préciser la CNIL dans une de ses recommandations au sujet des données personnelles, le respect de la liberté d’expression ne doit pas avoir pour effet de dispenser ceux qui s’en prévalent de l’observation de certaines règles.

    Aujourd’hui, la présence de cet article dans les résultats de recherche des moteurs nuit considérablement à la réputation de Mr Ramadan. En effet, cet article l’assimile à un « marchand de mensonges », « un spécialiste de l’escroquerie individuelle ».

    Selon l’article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. »

    Aussi, afin de préserver vos intérêts tout en respectant ceux de notre client, nous souhaitons vous proposer plusieurs solutions :

    • La suppression de cette page qui nuit à la bonne réputation de Monsieur Ramadan, ou, a minima :
    • La désindexation de cette url: avec cette méthode, votre article ne subirait aucune modification ou altération et sera toujours consultable depuis les archives de votre site. Seulement, lorsque le nom de notre client fera l’objet d’une recherche, celui-ci n’apparaîtra plus dans les résultats de recherche des moteurs.

    Nous vous remercions d’avance pour votre action et votre compréhension.

    Bien cordialement.

    Claire Sambuc / Juriste, 22/12/2015

    http://www.polemia.com/tariq-ramadan-contre-la-liberte-dexpression/

  • L’islam et la crise identitaire en France : comment et avec qui en sortir par le haut ? (troisième partie)

    Puisqu'il est question de religion et de République, la droite doit mieux épouser sa tradition chrétienne, et notamment catholique.
    Les derniers événements de 2015, après les attentats islamistes et la progression du Front national, imposent à la droite qui aspire au pouvoir et à la communauté musulmane en mal d’intégration de préparer des engagements précis et forts destinés à accélérer cette intégration et à prendre en compte les peurs.
    La gauche, qui navigue à vue et dont l’ADN idéologique est étranger à ces questions d’identité et de religion, et le Front national, tel qu’il est aujourd’hui, se montrent incapables de porter ce grand projet de refondation.
    C’est donc la droite qui devra le faire, mais à condition de renouer avec le meilleur de sa tradition, et avec le courage.
    Car, pour être entendue à la fois par la communauté musulmane au sens large, les électeurs du Front national et la France centriste de bonne volonté, la droite dispose de références qu’il est temps de réinvestir.

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  • Giorgio Agamben : « De l’Etat de droit à l’Etat de sécurité

    Pour le philosophe italien Giorgio Agamben, l’état d’urgence n’est pas un bouclier qui protège la démocratie. Il a, au contraire, selon lui, toujours accompagné les dictatures. 
    On ne comprend pas l’enjeu véritable de la prolongation de l’état d’urgence [jusqu’à la fin février] en France, si on ne le situe pas dans le contexte d’une transformation radicale du modèle étatique qui nous est familier. Il faut avant tout démentir le propos des femmes et hommes politiques irresponsables, selon lesquels l’état d’urgence serait un bouclier pour la démocratie. 
    Les historiens savent parfaitement que c’est le contraire qui est vrai. L’état d’urgence est justement le dispositif par lequel les pouvoirs totalitaires se sont installés en Europe. Ainsi, dans les années qui ont précédé la prise du pouvoir par Hitler, les gouvernements sociaux-démocrates de Weimar avaient eu si souvent recours à l’état d’urgence (état d’exception, comme on le nomme en allemand), qu’on a pu dire que l’Allemagne avait déjà cessé, avant 1933, d’être une démocratie parlementaire. 
    Or le premier acte d’Hitler, après sa nomination, a été de proclamer un état d’urgence, qui n’a jamais été révoqué. Lorsqu’on s’étonne des crimes qui ont pu être commis impunément en Allemagne par les nazis, on oublie que ces actes étaient parfaitement légaux, car le pays était soumis à l’état d’exception et que les libertés individuelles étaient suspendues. 
    On ne voit pas pourquoi un pareil scénario ne pourrait pas se répéter en France  : on imagine sans difficulté un gouvernement d’extrême droite se servir à ses fins d’un état d’urgence auquel les gouvernements socialistes ont désormais habitué les citoyens. Dans un pays qui vit dans un état d’urgence prolongé, et dans lequel les opérations de police se substituent progressivement au pouvoir judiciaire, il faut s’attendre à une dégradation rapide et irréversible des institutions publiques. 
    Entretenir la peur 
    Cela est d’autant plus vrai que l’état d’urgence s’inscrit, aujourd’hui, dans le processus qui est en train de faire évoluer les démocraties occidentales vers quelque chose qu’il faut, d’ores et déjà, appeler État de sécurité (« Security State », comme disent les politologues américains). Le mot « sécurité » est tellement entré dans le discours politique que l’on peut dire, sans crainte de se tromper, que les « raisons de sécurité » ont pris la place de ce qu’on appelait, autrefois, la « raison d’État ». Une analyse de cette nouvelle forme de gouvernement fait, cependant, défaut. Comme l’État de sécurité ne relève ni de l’État de droit ni de ce que Michel Foucault appelait les « sociétés de discipline », il convient de poser ici quelques jalons en vue d’une possible définition. 
    Dans le modèle du Britannique Thomas Hobbes, qui a si profondément influencé notre philosophie politique, le contrat qui transfère les pouvoirs au souverain présuppose la peur réciproque et la guerre de tous contre tous : l’État est ce qui vient justement mettre fin à la peur. Dans l’État de sécurité, ce schéma se renverse : l’État se fonde durablement sur la peur et doit, à tout prix, l’entretenir, car il tire d’elle sa fonction essentielle et sa légitimité. 
    Foucault avait déjà montré que, lorsque le mot « sécurité » apparaît pour la première fois en France dans le discours politique avec les gouvernements physiocrates avant la Révolution, il ne s’agissait pas de prévenir les catastrophes et les famines, mais de les laisser advenir pour pouvoir ensuite les gouverner et les orienter dans une direction qu’on estimait profitable.
    Aucun sens juridique 
    De même, la sécurité dont il est question aujourd’hui ne vise pas à prévenir les actes de terrorisme (ce qui est d’ailleurs extrêmement difficile, sinon impossible, puisque les mesures de sécurité ne sont efficaces qu’après coup, et que le terrorisme est, par définition, une série des premiers coups), mais à établir une nouvelle relation avec les hommes, qui est celle d’un contrôle généralisé et sans limites – d’où l’insistance particulière sur les dispositifs qui permettent le contrôle total des données informatiques et communicationnelles des citoyens, y compris le prélèvement intégral du contenu des ordinateurs. 
    Le risque, le premier que nous relevons, est la dérive vers la création d’une relation systémique entre terrorisme et État de sécurité : si l’État a besoin de la peur pour se légitimer, il faut alors, à la limite, produire la terreur ou, au moins, ne pas empêcher qu’elle se produise. On voit ainsi les pays poursuivre une politique étrangère qui alimente le terrorisme qu’on doit combattre à l’intérieur et entretenir des relations cordiales et même vendre des armes à des États dont on sait qu’ils financent les organisations terroristes.
    Un deuxième point, qu’il est important de saisir, est le changement du statut politique des citoyens et du peuple, qui était censé être le titulaire de la souveraineté. Dans l’État de sécurité, on voit se produire une tendance irrépressible vers ce qu’il faut bien appeler une dépolitisation progressive des citoyens, dont la participation à la vie politique se réduit aux sondages électoraux. Cette tendance est d’autant plus inquiétante qu’elle avait été théorisée par les juristes nazis, qui définissent le peuple comme un élément essentiellement impolitique, dont l’État doit assurer la protection et la croissance. 
    Or, selon ces juristes, il y a une seule façon de rendre politique cet élément impolitique : par l’égalité de souche et de race, qui va le distinguer de l’étranger et de l’ennemi. Il ne s’agit pas ici de confondre l’Etat nazi et l’État de sécurité contemporain : ce qu’il faut comprendre, c’est que, si on dépolitise les citoyens, ils ne peuvent sortir de leur passivité que si on les mobilise par la peur contre un ennemi étranger qui ne leur soit pas seulement extérieur (c’étaient les juifs en Allemagne, ce sont les musulmans en France aujourd’hui). 
    Incertitude et terreur 
    C’est dans ce cadre qu’il faut considérer le sinistre projet de déchéance de la nationalité pour les citoyens binationaux, qui rappelle la loi fasciste de 1926 sur la dénationalisation des « citoyens indignes de la citoyenneté italienne » et les lois nazies sur la dénationalisation des juifs. 
    Un troisième point, dont il ne faut pas sous-évaluer l’importance, est la transformation radicale des critères qui établissent la vérité et la certitude dans la sphère publique. Ce qui frappe avant tout un observateur attentif dans les comptes rendus des crimes terroristes, c’est le renoncement intégral à l’établissement de la certitude judiciaire. 
    Alors qu’il est entendu dans un État de droit qu’un crime ne peut être certifié que par une enquête judiciaire, sous le paradigme sécuritaire, on doit se contenter de ce qu’en disent la police et les médias qui en dépendent – c’est-à-dire deux instances qui ont toujours été considérées comme peu fiables. D’où le vague incroyable et les contradictions patentes dans les reconstructions hâtives des événements, qui éludent sciemment toute possibilité de vérification et de falsification et qui ressemblent davantage à des commérages qu’à des enquêtes.Cela signifie que l’Etat de sécurité a intérêt à ce que les citoyens – dont il doit assurer la protection – restent dans l’incertitude sur ce qui les menace, car l’incertitude et la terreur vont de pair. 
    C’est la même incertitude que l’on retrouve dans le texte de la loi du 20 novembre sur l’état d’urgence, qui se réfère à « toute personne à l’égard de laquelle il existe de sérieuses raisons de penser que son comportement constitue une menace pour l’ordre public et la sécurité ». Il est tout à fait évident que la formule « sérieuses raisons de penser » n’a aucun sens juridique et, en tant qu’elle renvoie à l’arbitraire de celui qui « pense », peut s’appliquer à tout moment à n’importe qui. Or, dans l’Etat de sécurité, ces formules indéterminées, qui ont toujours été considérées par les juristes comme contraires au principe de la certitude du droit, deviennent la norme. 

  • Attentats évités ? Le pire est à venir

    « Fusillade sur la Grand-Place de Bruxelles : cinq policiers et trois passants innocents tués »… « Carnage à Munich : trente-cinq morts dans les attentats-suicides de la gare principale »… « La bombe du tueur fou de New York fait vingt-trois victimes sur Time Square »… « Ankara : le massacre de la Saint-Sylvestre »… « Djakarta : le terrible bilan de la prise d’otages »…
    Autant de gros titres, autant d’éditions spéciales du journal télévisé, autant de faits divers sanglants, autant de nouveaux drames, autant de nouveaux deuils auxquels, s’il faut en croire les informations diffusées par les autorités des différents pays concernés, nous avons échappé de plus ou moins près, à la veille du Nouvel An, grâce aux précautions policières ou aux arrestations préventive qui ont fait échouer les plans des fanatiques. Partie remise ?
    Les attentats déjoués, les attentats évités – de justesse ou non – ne laissent pas plus de souvenirs dans les esprits que de traces de sang sur les trottoirs de nos villes, et c’est fort bien ainsi. Mais les alertes de cette fin d’année 2015 incitent à deux types de réflexion.
    On a abondamment et peut-être même surabondamment daubé les insuffisances et les ratages des services de renseignement occidentaux, et notamment français ou belges lorsqu’il est apparu que la quasi-totalité des auteurs des pires attaques perpétrées ces dernières années, de Khaled Kelkal aux frères Kouachi en passant par Mohammed Merah, Coulibaly, Abaaoud, Mehdi Nemmouche, étaient dûment repérés, signalés, fichés comme radicalisés, dangereux. Ces critiques étaient compréhensibles et probablement inévitables, après coup. On n’a pas toujours pris en compte le cloisonnement et le manque de moyens des services concernés, le manque de volonté et de directives au sommet des États, et les deux difficultés majeures que constituent d’une part la disproportion entre les effectifs disponibles pour la surveillance des suspects et le nombre de ceux-ci, d’autre part l’incompatibilité entre les contraintes propres aux régimes démocratiques et la mise hors d’état de nuire des criminels potentiels avant qu’ils ne soient passés aux actes. Autant de raisons qui appellent et justifient le renforcement des moyens humains et matériels des forces de l’ordre et l’adoption de mesures d’exception liées à des circonstances exceptionnelles. La moindre impartialité nous commande de prendre également en compte, dans la mesure du possible, les succès discrètement enregistrés par la police et la neutralisation d’un certain nombre d’assassins en fait ou en devenir, la partie immergée de l’iceberg.
    Deuxième réflexion : en difficulté, voire en recul sur le terrain, Daech redouble de nocivité et cherche à compenser ses échecs militaires par des attentats aussi spectaculaires que possible. Le groupe État islamique a donné clairement mission à ses adeptes, peu visibles et parfois même fondus dans la masse de la population, de frapper aussi fort et aussi souvent qu’ils le peuvent. Les serpents et les fauves ne sont jamais aussi dangereux que lorsque, blessés, acculés, ils se sentent perdus. Ce qui pourrait passer pour une démonstration de force n’est parfois que le sursaut du désespoir. Ne nous faisons pas d’illusions pour autant. Nous sommes encore loin de l’hallali. Le pire est encore à venir et il en sera ainsi, pour reprendre la citation bien connue où Brecht visait une autre malfaisance, tant que sera fécond le ventre d’où a surgi la bête immonde.

    Dominique Jamet

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVEZEApEZiQytGriy.shtml

  • Les vœux d’Angela Merkel sous-titrés en arabe

    Afin "d'atteindre de nombreux réfugiés", la chaîne publique ZDF a sous-titré ses vœux, comme ceux du président fédéral, en anglais et... en arabe !
    Pour nos amis allemands patriotes aussi, l’année 2015 s’est terminée encore plus mal qu’elle avait commencé. Non seulement leur pays s’est vu « gratifié » d’un million cent mille réfugiés – du moins, prétendus tels par leurs autorités, chiffre quatre fois supérieur à celui de 2014 – mais ils viennent de subir le pire affront qu’un élu au sommet d’un État puisse infliger à sa nation : l’humiliation par le double jeu, le double fardeau du sacrifice et de la culpabilisation.
    Les vœux d’Angela Merkel pour ses compatriotes ? Qu’ils acceptent bien gentiment les migrants, sans broncher, même si « cela va coûter de l’argent […] » parce qu’« il est évident que nous devons aider et accueillir ceux qui cherchent un refuge chez nous ».
    Évident pour qui, donc ? Sans aucun doute pour Peter Sutherland – ex-directeur de l’OMC, ex-commissaire européen à la concurrence, ex-directeur de Goldman Sachs, mais actuel membre du groupe Bilderberg, directeur de la Trilatérale, conseiller spécial de l’ONU pour l’immigration ainsi que conseiller au Vatican – qui, dans une récente interview sur le site de l’ONU, préconise pour l’Allemagne en particulier, mais pour quasiment chaque pays d’Europe, d’accueillir plus d’un million de migrants par an sur les trente prochaines années. Autrement dit, avec d’un côté de faibles taux de natalité, et de l’autre un taux vigoureux, dans 30 ans, les Européens ont toutes les chances d’être devenus les indigènes dans leurs propres pays…

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  • L’islam et la crise identitaire en France : comment et avec qui en sortir par le haut ? (deuxième partie)

    L'islamisation de certains pans de la société française est bien une réalité et non un fantasme.
    Le préalable indispensable pour vraiment traiter la crise identitaire consiste à reconnaître comme légitime la crainte de l’islamisation progressive de la société éprouvée par une partie croissante de la population. C’est elle qui explique les succès du Front national. Pour que la droite puisse enfin exprimer sereinement ce constat sans être accusée d’islamophobie, il faut qu’elle le fasse rationnellement, en s’appuyant à la fois sur des éléments concrets que le peuple constate et sur des penseurs (philosophes, historiens, démographes) respectés au-delà de la droite, par exemple MM. Besançon, Manent, Gauchet, Ferro et Finkielkraut.
    Les éléments concrets ? La multiplication des mosquées, et la demande des responsables musulmans d’en doubler le nombre, la fermeture communautariste de certains segments de la population musulmane, la diffusion du voile, les revendications vestimentaires, alimentaires et autres à l’égard des services publics (mairies, écoles, hôpitaux, transports, piscines).

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  • L’hymne de PEGIDA devance la chanteuse Adèle et se classe premier au box office des ventes d’Amazon Allemagne

    L’hymne du mouvement anti-immigration PEGIDA, une musique sans parole intitulée Gemeinsam sind wir stark (« Ensemble, nous sommes forts ! »), est commercialisé sur différents portails internet et connaît un énorme succès.

    Cet hymne de PEGIDA est notamment diffusé par le géant Amazon.

    Ce morceau musical est passé numéro un des ventes de singles sur Amazon Allemagne, devançant la chanteuse Adèle et sa chanson « Hello ».

    Le mouvement PEGIDA a annoncé que les bénéfices qu’il percevra de la vente de cet hymne seront utilisés pour venir en aide aux « sans logis allemands« .

    Mais Amazon conserve un tiers du produit de la vente et a annoncé pour sa part qu’il reverserait cet argent « à une organisation de bienfaisance soutenant les réfugiés« .

    http://www.medias-presse.info/lhymne-de-pegida-devance-la-chanteuse-adele-et-se-classe-premier-au-box-office-des-ventes-damazon-allemagne/46539