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France : Nigel Farage a été victime d'une tentative d'assassinat
Nigel Farage n'a raconté cet incident qu'il y a quelques jours lors d'une interview avec la presse anglaise.En octobre dernier, alors qu'il se trouvait sur une autoroute réduite à 2 voies pour cause de travaux près de Dunkerque, sa Volvo a soudain perdu son pneu arrière alors qu'il roulait à vive allure. Il a pu s'arrêter par miracle sans casse, mais il a dû sauter par dessus une barrière en catastrophe pour éviter un camion qui lui fonçait dessus sur la seconde voie.La police locale a établi depuis que les écrous de ses pneus ont été volontairement dévissés, assez pour tenir à basse vitesse, et suffisants pour lâcher à haute vitesse et provoquer un accident grave.Il va de soi que Nigel Farage dérange les plans des Européens car il est le seul homme politique dans toute l'Europe a s'être levé et haranguer les responsables de l'Union Européenne en mettant en évidence la destruction des pays et l'appauvrissement des citoyens par une machine Bruxelloise devenue totalement folle.C'est la seconde fois que Nigel Farage échappe par miracle à un accident, le premier étant la chute soudaine de son avion du ciel, un crash dont il est sorti juste avec quelques égratignures.Si le premier n'avait rien de politique (la bannière déployée de l'avion s'était prise dans l'hélice) celle-ci en revanche est clairement politique. -
Le « racisme anti-blanc » moins grave que le « racisme » envers « d’autres », selon l’INED
Donc si vous êtes « blancs » - disons « caucasiens » -, vous êtes coupables d’« incarner […] la “race” des […] des racistes ».Le « racisme anti-blanc » est perçu par le très officiel Institut national d’études démographiques 1 comme moins grave que le « racisme » envers « d’autres » sauf que… Allez donc demander ce qu’ils en pensent, aux « petits Blancs » habitant les cités à majorité « autres » et qui sont, chaque jour, victimes de ce « racisme anti-blanc » ?
Cette recherche de l’INED a conclu que « le racisme des minoritaires à l’encontre des majoritaires peut blesser verbalement, voire être agressif physiquement, mais il […] ne produit pas d’inégalités sociales. » Un « autre », même français, peut qualifier un concitoyen de « sale blanc » (même si certains « autres » – du nord de l’Afrique – sont aussi blancs que nos méridionaux), si cela n’entraîne pas « d’inégalités sociales », ce ne serait qu’une banalité pour l’INED ?
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La Lettre d’Allemagne – N°1
François Stecher, correspondant de Polémia à Hambourg
♦ Dans le prolongement de la série « Invasion migratoire » publiée à l’automne dernier, notre correspondant résidant en Allemagne propose aux lecteurs de Polémia une lettre hebdomadaire qui leur donnera une synthèse de la grande presse germanique.
Il est toujours intéressant de découvrir les événements tels qu’ils sont présentés par la presse locale et d’en comparer le traitement avec celui que leur concèdent nos propres journaux.
PolémiaVoici donc la Lettre d’Allemagne – N°1.
L’année 2015 finissante avait pourtant apporté quelque réconfort à la chancelière fédérale sur le front des migrants.
Au sud, les Etats du glacis austro-hungaro-balkanique avaient quasiment fermé leurs frontières, limitant l’accès à leur territoire aux seuls réfugiés en provenance de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan. La Sublime Porte avait consenti, à prix d’or, à entraver leur progression. En attendant que les passeurs trouvent d’autres voies, plus à l’Ouest, la Grèce semblait devoir supporter seule, pour un temps, l’effort principal.
A l’est, l’Alliance de Višegrad montrait bien quelques velléités de résistance à la juste répartition et à l’accueil des réfugiés qu’elle avait acceptés en leur nom, mais les sanctions financières ou leur menace, brandie par monsieur Juncker, auraient tôt fait de ramener ce petit monde à la raison.
Il y avait bien, au nord, quelques signes d’épuisement de la générosité suédoise, mais, après tout, si le flot se tarissait au Sud…
A l’intérieur, l’administration, les bénévoles et la police apportaient chaque jour des preuves de leur efficacité, de leur dévouement et de leur vigilance. Hors quelques cas isolés, la présence des migrants restait finalement assez peu perceptible par la population. Bien servie par une presse qui ne barguignait pas sa contribution à l’Œuvre commune, ne manquant pas de signaler les exemples concrets d’intégration réussie, rappelant et diffusant les mises en garde à l’encontre de toute dérive populiste, elle savait pouvoir compter sur une police politique – le «Verfassungsschutz» – efficace, qu’elle soit fédérale ou des Länder, pour surveiller les déviants.
Au sein de l’Union, l’allié encombrant de la CSU bavaroise, Horst Seehofer, était venu à Canossa, renouvelant son hommage-lige à la chancelière lors du congrès de la CDU, à Karlsruhe, mi-décembre. A ce même congrès, les frondeurs étaient venus à résipiscence, confirmant leur soutien à la politique des réfugiés menée depuis Berlin. Dans le même temps, son partenaire de coalition du SPD et vice-chancelier, Sigmar Gabriel, sortait affaibli de son propre congrès, et exposait au grand jour son incapacité à constituer une alternative politique crédible. La météo y mettait du sien, avec des températures étonnamment clémentes.
Ainsi, le «Wir schaffen das» [Nous y arriverons] devenait réalité, ou tout au moins le «deutscher Michel» [notre Monsieur Dupont] pouvait s’en persuader, lui qui ne déteste rien tant que les menaces sur son confort et sa tranquillité. Signes de cette confiance nouvelle, les courbes des instituts de sondage de nouveau orientées à la hausse pour l’Union, une érosion lente mais sûre du SPD, et une «Alternative für Deutschland» (AfD) scotchée sous la barre des 10%, score certes élevé, mais seulement de nature à renforcer la nécessité de la Grande Coalition (Union/SPD).
Las, les événements ont quelque peu mis à mal cette séquence heureuse, et remis en selle les esprits chagrins qui s’évertuaient à jeter un regard critique sur la situation actuelle et à formuler de sombres augures.
C’était, d’abord, sans compter avec la contribution décisive de jeunes gens, ou plus exactement de jeunes hommes – la police, les témoins comme les victimes s’accordent sur la tranche d’âge, de 18 à 35 ans, voir revue de presse ci-dessous, comme sur l’origine des auteurs – à l’animation de la nuit de la Saint-Sylvestre sur les parvis de la gare centrale et du Dom de Cologne, ainsi que sur la Reeperbahn à Hambourg, ou encore à Stuttgart, qui a offert au peuple allemand un concentré de ce que la scène politique d’outre-Rhin peut offrir de meilleur : communiqués lénifiants de la police, grande presse silencieuse et attentiste jusqu’à ce que l’affaire éclate puis, de concert avec le personnel politique aux affaires, mise en doute de l’implication de migrants, refus de l’amalgame, mise en cause des porteurs de haine qui profitent de l’événement, etc. Il revenait évidemment à l’Oberbürgermeisterin de Cologne, madame Henriette Reker, fraîchement élue (sans étiquette, apparentée CDU; on se souvient qu’elle fut, la veille de son élection, poignardée par un forcené) de couronner en beauté cette séquence désastreuse, en prodiguant, en vue du prochain carnaval, quelques conseils de comportement aux… femmes.
C’est ensuite le gouvernement de Sa Majesté de Suède, qui, des larmes plein les yeux et le rouge de la honte au front, prenait la décision tragique de rétablir le contrôle à ses frontières. Il n’en fallait pas plus pour amener le voisin Danois à rétablir ce même contrôle à sa frontière sud, faisant ainsi de l’Allemagne un vaste cul-de-sac migratoire. Il convient ici de prendre avec tout le recul nécessaire les rodomontades bavaroises sur la fermeture de la frontière alpine : elles relèvent encore et toujours de la même stratégie purement déclamatoire, qui consiste à brosser l’électeur CSU dans le sens du poil pour lui éviter la tentation de glisser vers l’AfD, tout en s’attirant les bonnes grâces de l’électeur SPD, laissé en déshérence par une direction elle-même inaudible. Il est très hautement improbable que l’Etat libre de Bavière rompe ainsi le pacte fédéral.
C’est enfin l’entrée en campagne du général Hiver, trop tardive pour que l’on ait pu apprécier son «Glühwein»(*) sur le Marché de Noël, si tardive que certains en venaient à douter qu’elle survienne, mais pourtant justement annoncée pour janvier. Il est bien là, encore un peu avare de neige, mais déjà assez puissant pour rendre dramatiques des situations précaires et compliquer l’action des autorités et des bénévoles, alors même que le flux migratoire ne semble pas vouloir se tarir malgré le froid et la neige – là encore, rien de très nouveau, mais l’on se prenait à espérer une accalmie relative.
C’est un fait désormais bien établi : la chancelière a passé Noël, et il est fort probable qu’elle vive l’arrivée du printemps à la chancellerie. Pour elle, ce ne sera pas nécessairement le retour des beaux jours.
(*) Ndlr – Voir : Notes sur le vif, pour un Premier de l’An alsacien
François Stecher, en la fête de l’Epiphanie 2016
Revue de presse
• Violences dans la nuit de la Saint-Sylvestre
FAZ – 05.01.16. Nuit de la Saint-Sylvestre
A Hambourg aussi, des femmes ont été agressées
Il n’y a pas qu’à Cologne que des dizaines de femmes ont été menacées et harcelées sexuellement. La police enquête également à Hambourg. Dix plaintes ont déjà été déposées.
http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/silvesternacht-uebergriffe-auf-junge-frauen-auch-in-hamburg-13997842.html
FAZ – 05.01.16. Agressions sexuelles à Cologne
« C’était une meute sans foi ni loi »
Le 1er janvier, la police de Cologne tirait un premier bilan plutôt positif de la nuit de la Saint-Sylvestre. Pourtant, il y a eu depuis des dizaines de plaintes déposées, par des femmes qui ont été harcelées sexuellement et volées. On en est à 90. Y avait-il assez de policiers sur place ?
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/sexuelle-uebergriffe-in-koeln-das-war-eine-enthemmte-meute-13998369.html
FAZ – 05.01.16. Cologne, Hambourg, Stuttgart
Ce que nous savons pour l’instant
Au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, des femmes ont été agressées. Elles ont été volées, harcelées et forcées. De Hambourg et de Stuttgart, on rapporte des faits similaires. Un aperçu.
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/koeln-hamburg-stuttgart-was-wir-bisher-wissen-13998010.html<http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/koeln-hamburg-stuttgart-was-wir-bisher-wissen-13998010.html>
FAZ – 05.01.16. Conférence de presse à Cologne
Reker ne voit rien qui permette d’incriminer des réfugiés
Après les agressions dans la nuit de la Saint-Sylvestre, Cologne avance encore à tâtons dans l’obscurité à la recherche des auteurs. Ils ne viendraient pas du centre d’hébergement de la ville. Le chef de la police concède une faute.
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/henriette-reker-sieht-keine-hinweise-auf-fluechtlinge-als-taeter-13998784.html
FAZ – 05.01.16. Agressions à Cologne
Merkel exige une réponse énergique de l’Etat de droit
C’est maintenant à la chancelière de s’exprimer sur les agressions subies par des femmes devant la gare centrale de Cologne dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Angela Merkel a montré sa colère et exigé des conséquences juridiques.
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/uebergriffe-in-koeln-merkel-verlangt-harte-antwort-des-rechtsstaats-13998814.html <http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/uebergriffe-in-koeln-merkel-verlangt-harte-antwort-des-rechtsstaats-13998814.html>
Handelsblatt – 05.01.16. Nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne
« Les femmes ne sont pas un gibier »
Dans la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne, des dizaines de femmes ont été harcelées sexuellement et dépouillées. Le nombre des incidents suscite l’horreur dans toute l’Allemagne. Plusieurs ministres de l’Intérieur [de Länder, ndT] exigent un traitement sans faiblesse.
http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/silvester-nacht-in-koeln-frauen-sind-kein-freiwild/12790994.html<http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/silvester-nacht-in-koeln-frauen-sind-kein-freiwild/12790994.html>
Handelsblatt – 05.01.16. Emeutes à Cologne – un commentaire
Ce n’était, partout, qu’insécurité et impuissance
Une horde d’un millier d’hommes se rassemble et harcèle des femmes en grand nombre, ouvertement, pratiquement sans entrave. Qu’une telle chose soit possible laisse sans voix. Ce qui est également terrifiant, c’est la lenteur et l’impuissance des autorités et des médias à réagir.
http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/krawalle-in-koeln-kommentar-unsicherheit-und-hilflosigkeit-ueberall/12791698.html
Die Welt – 05.01.16. Oberbürgermeisterin Reker
« Les femmes devraient être mieux préparées pour aller au carnaval »
Le maire de Cologne, madame Reker, qualifie les agressions sexuelles de la nuit de la Saint-Sylvestre « d’absolument intolérables ». Selon elle, à l’avenir, il faudra davantage mettre l’accent sur la prévention. Un code de conduite sera mis à disposition.
http://www.welt.de/politik/article150656585/Frauen-sollen-besser-vorbereitet-in-den-Karneval-gehen.html
Die Welt – 05.01.16. Gare centrale de Cologne
Cinq jours après : « Nous ne savons rien des auteurs »
Cinq jours se sont écoulés depuis les agressions massives perpétrées contre des femmes à Cologne, et la police ne sait rien des auteurs. On met cependant en garde contre toute condamnation prématurée. Pendant ce temps, le nombre de plaintes ne cesse d’augmenter.
http://www.welt.de/vermischtes/article150649603/Tag-Fuenf-Wir-haben-keine-Erkenntnisse-ueber-die-Taeter.html
Die Welt – 05.01.16. Agressions
Que se passera-t-il si un tel « mob » d’hommes s’abat sur le carnaval ?
Après les agressions sexuelles perpétrées massivement contre des femmes, les autorités de Cologne promettent une répression sévère, en particulier lors des jours de fête. Une promesse trompeuse.
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article150626232/Was-wenn-dieser-Maennermob-an-Karneval-wuetet.html <http://www.welt.de/debatte/kommentare/article150626232/Was-wenn-dieser-Maennermob-an-Karneval-wuetet.html>
Die Welt – 05.01.16. Nuit de la Saint-Sylvestre
A Hambourg aussi, il y a eu au moins 27 agressions
Il n’y a pas qu’à Cologne et Stuttgart, à Hambourg aussi, de jeunes femmes ont été agressées sexuellement. La police va maintenant analyser des messages de Facebook, et vérifier s’il y a des liens avec les agressions.
http://www.welt.de/regionales/hamburg/article150654587/Auch-in-Hamburg-gab-es-mindestens-27-Uebergriffe.html <http://www.welt.de/regionales/hamburg/article150654587/Auch-in-Hamburg-gab-es-mindestens-27-Uebergriffe.html>
Die Welt – 05.01.16. Agressions de femmes à Cologne
« Je crains qu’il n’y ait aucune condamnation »
Lors de la Saint-Sylvestre, des groupes d’hommes, au total pas loin d’un millier, ont massivement harcelé sexuellement et dépouillé des femmes aux abords de la cathédrale de Cologne. Rainer Wendt, délégué du syndicat de la police, s’exprime sur les récents événements.
http://www.welt.de/vermischtes/article150622749/Ich-fuerchte-dass-es-zu-keiner-Verurteilung-kommen-wird.html
FAZ – 06.01.16. L’ARD et la ZDF à propos des agressions
Savez-vous de quoi vous devez rendre compte ?
Considérant la façon dont les crimes commis contre des femmes dans la nuit de la Saint-Sylvestre près de la gare centrale de Cologne ont été tus, le chef de la police locale a parlé de « problèmes de communication ». De quels problèmes de communication s’agit-il ? En tout cas, l’ARD et la ZDF en ont de semblables pour rendre compte des événements. Elles devraient pour une fois essayer de faire du journalisme.
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/ard-und-zdf-zu-den-koelner-uebergriffen-13999682.html
FAZ – 06.01.16. Agressions sexuelles à Cologne
« Il semble bien que tout était prémédité »
Le ministre de la Justice fédéral craint que les agressions de Cologne n’aient été organisées. Il critique les déclarations du maire de Cologne, son collègue de l’Intérieur le travail des fonctionnaires sur le lieu de l’action.
http://www.faz.net/aktuell/politik/sexuelle-uebergriffe-in-koeln-das-ganze-scheint-abgesprochen-gewesen-zu-sein-13999522.htmlFAZ – 07.01.16. Formation d’une « Bürgerwehr » (défense des citoyens) Les surveillants auto proclamés de Düsseldorf
En réaction aux agressions de Cologne, une « Bürgerwehr » s’est formée à Düsseldorf, avec plusieurs milliers de membres. Sur Facebook, ils annoncent patrouiller en ville et vouloir la rendre plus sûre. La police est peu enthousiaste.
http://www.faz.net/aktuell/politik/bildung-einer-buergerwehr-die-selbsternannten-aufpasser-von-duesseldorf-14002759.html• Crise des réfugiés
FAZ – 04.01.16. Un commentaire sur l’aide aux réfugiés
Quelle est la force de l’Allemagne ?
L’Allemagne partagée entre pouvoir et vouloir : le discours sur un pays fort quant à sa capacité à accueillir des réfugiés est devenu la phrase politique préférée du moment.
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/kommentar-wie-stark-ist-deutschland-13995513.html
FAZ – 04.01.16. Limite à l’accueil des réfugiés
Cela seul serait politique
Celui qui exige une limite à l’accueil des réfugiés est l’objet de phrases assassines et définitives. Pourtant, pour l’Allemagne aussi, le choix ne se réduit pas à ouvrir grandes les frontières ou à tirer dans le tas.
http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/obergrenze-fuer-fluechtlinge-das-waere-politik-13997045.html
FAZ – 04.01.16. Limite à l’accueil des réfugiés
« Seehofer veut-il imposer cela par les armes ? »
L’exigence du président de la CSU Seehofer de limiter l’accueil des réfugiés à 200.000 par an suscite de violentes critiques de la part du SPD et des Verts. Selon eux, Seehofer ne ferait qu’éveiller de faux espoirs.
http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/obergrenze-fuer-fluechtlinge-will-seehofer-das-mit-waffen-durchsetzen-13996066.html
Handelsblatt – 05.01.16. Crise des réfugiés en Europe
Le flot ne s’interrompt pas, même en hiver
Beaucoup de pays européens réintroduisent des contrôles aux frontières pour empêcher l’entrée de réfugiés. Pourtant, malgré l’hiver, le flot qui emprunte la route des Balkans ne faiblit pas. Que va-t-il se passer ?
http://www.handelsblatt.com/politik/international/fluechtlingskrise-in-europa-der-zustrom-nimmt-auch-im-winter-kein-ende/12790596.html <http://www.handelsblatt.com/politik/international/fluechtlingskrise-in-europa-der-zustrom-nimmt-auch-im-winter-kein-ende/12790596.html>
Die Welt – 05.01.16. Crise des réfugiés
« La chancelière est résolue, mais elle n’a pas vraiment de plan »
Selon madame Göring-Eckardt, chef du groupe parlementaire écologiste, il manque à Merkel un concept global pour l’intégration des migrants. Elle demande la création d’un nouveau ministère fédéral et l’ouverture de centres d’accueil pour les demandeurs d’asile sur tout le territoire.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article150644298/Die-Kanzlerin-hat-Zuversicht-aber-zu-wenig-Plan.html
Die Welt – 05.01.16. Le rétablissement des contrôles aux frontières par le Danemark va-t-il avoir un effet domino?
Après la Norvège, la Suède et la Finlande, le Danemark rétablit à son tour le contrôle à ses frontières. En Allemagne, cette mesure suscite la controverse. Ceux qui la critiquent voient le système de Schengen en danger.
http://www.welt.de/politik/article150615953/Setzen-daenische-Grenzkontrollen-Domino-Effekt-fort.htmlLien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, insécurité, islamisme 0 commentaire -
Saint-Brieuc : « Sauvons notre pays », une manifestation contre l’immigration, le 6 février prochain
Source : Breizh-info.com
Le samedi 6 février prochain, plusieurs associations annoncent des manifestations partout en Europe, afin de dénoncer notamment l’islamisation et l’immigration en Europe. Ces manifestations – initiées par le mouvement PEGIDA – se tiendront dans plusieurs grandes villes d’Europe… ainsi qu’à Saint-Brieuc, où la section bretonne de Résistance républicaine, « une association loi 1901 apolitiques, qui lutte contre l’islamisation de la France et pour le respect des lois et de la culture française. ». Une association assez peu implantée en Bretagne, mais déjà vue à l’occasion de plusieurs manifestations unitaires contre des projets de mosquée notamment.
Rencontre avec Mickaël Bussart, animateur local de l’association dirigée par Christine Tasin.Breizh-info.com : Vous organisez une manifestation « sauvons notre pays » le 6 février prochain, pour quelles raisons ?
M. Bussart : Nous nous associons aux manifestations européennes prévues ce jour-là pour protester contre le terrorisme, l’invasion de nos pays par de prétendus réfugiés, parmi lesquels de nombreux membres de l’État islamique se sont infiltrés, comme l’ont fait deux des tueurs du Bataclan et contre l’islamisation de nos pays. Partout l’égalité homme-femme régresse à cause de l’islam, partout le communautarisme musulman pousse les non-musulmans à fuir les quartiers ou villes islamisés, partout les demandes de traitement spécifique pour et par les musulmans séparent les gens, avec les vêtements, kamis ou voiles, avec le halal ou le sans porc, avec les prières dans l’entreprise ou la pratique du ramadan…
Il s’agit donc d’une initiative européenne ? Quelles autres manifestations sont prévues ?
Les patriotes européens manifesteront dans une douzaine de pays, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la France, la Hollande, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie, la Suisse, la Tchéquie… En France il y aura des manifestations dans plusieurs villes, à Bordeaux, à Montpellier, à Paris, à Saint-Brieuc et peut-être dans d’autres villes encore. Nous sommes confiants dans la mobilisation des Français, qui ont compris les dangers qui menacent notre pays.Combien de personnes attendez-vous ? Pourquoi faites-vous un lien entre l’immigration et les attentats ?
Nous espérons que de nombreuses personnes se déplaceront pour dire non à l’immigration musulmane.
L’État islamique a annoncé depuis bien longtemps qu’il enverrait des milliers de djihadistes en Europe parmi les nombreux réfugiés qui sont dispatchés à droite et à gauche en France et bien sûr en Bretagne (4000 seraient déjà passés pendant l’été 2015). Il est étrange que ceux qui fuient soi-disant des pays en guerre soient en majorité des hommes jeunes…
Les réfugiés des guerres que nous avons connues en Europe étaient majoritairement des femmes et des enfants…La Bretagne n’a pas été touchée par ces attentats. Pourquoi y organiser une manifestation de ce type ?
Nous sommes tous concernés en France, nous sommes tous menacés, comme le prouvent les tentatives d’attentat, dernièrement, à Orléans, dans le Thalys, à Valence… Et par ailleurs la Bretagne est durement touchée par l’islamisation, les mosquées se multiplient et avec les mosquées l’endoctrinement de futurs djihadistes…Comment voyez-vous l’avenir de la France ? De l’Europe ?
Si une solution politique claire n’est pas trouvée très vite, avec arrêt de l’immigration, qui nous impose l’accueil des réfugiés et une politique de discrimination positive avec les immigrés, sans parler du développement de l’islam, le risque de guerre civile sera très fort, je ne vois pas les Français accepter de gaieté de cœur de perdre leur identité à cause d’une soi-disant religion qui voile leurs filles et qui restreint leurs libertés. -
Suède : la police a dissimulé des vagues d’agressions sexuelles commises par des migrants en 2014 et 2015
« […] La police suédoise a reconnu lundi avoir gardé pour elle les informations sur une quinzaine d’agressions sexuelles à un festival de musique qui avaient conduit à l’arrestation de près de 100 hommes, principalement des étrangers, demandeurs d’asile mineurs.
[…] Les agressions ont été commises pendant les éditions 2014 et 2015 de « We Are Sthlm« , festival qui se déroule à Stockholm en août et se présente comme le plus grand d’Europe pour les adolescents.« Nous aurions certainement dû révéler cette information, ça ne fait pas de doute. Pourquoi ça ne s’est pas fait ? Nous ne le savons tout simplement pas. Nous savons que près de cent hommes ont été à l’époque placés en garde à vue pour avoir agressé une quinzaine de jeunes filles », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police, Varg Gyllander. […]
Aucune condamnation n’a été prononcée depuis, selon la police. Le quotidien Dagens Nyheter, qui a le premier informé du scandale, a affirmé que les agresseurs présumés étaient en majorité des demandeurs d’asile mineurs non accompagnés. »
Certaines victimes avaient 11 et 12 ans.Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, insécurité, islamisme 0 commentaire -
Manifestation contre l'invasion islamiste à Leipzig
Des milliers de personnes se sont rassemblées lundi soir à Leipzig, pour protester contre l'arrivée massive des réfugiés, sous une pluie battante. Sur des pancartes, les opposants à l'invasion ont écrit : "Islam = terreur", "Les réfugiés ne sont pas les bienvenus" avec, en ombre chinoise, trois hommes armés de couteaux poursuivant une femme.
Les manifestants de Leipzig répondaient à l'appel de Legida, déclinaison locale du mouvement Pegida, qui défile tous les lundis soirs à Dresde, à une centaine de kilomètres plus à l'est, depuis plus d'un an. "Legida, ensemble pour l'Allemagne, le pays, la paix et le maintien de la culture allemande".
Certains slogans visaient tout particulièrement la chancelière : "Expulser!, "résister!", "Merkel doit partir".
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Cologne : les découvertes de la police allemande
Depuis dix jours les écœurantes agressions contre des femmes allemandes commises à Cologne le 31 décembre continuent de scandaliser l'Europe. Certes aux yeux des médias parisiens l'événement semble en partie éclipsé par les commémorations sans fin et, ce matin du 11 janvier par la mort de David Bowie.
Soulignons-le quand même : ce qui s'est passé ce jour-là dans la vieille capitale rhénane des évêques électeurs s'est produit au même moment, à une moindre échelle, dans diverses villes d'Allemagne, d'Autriche, de Suisse et jusqu'en Finlande.
Sans prétendre donc ici à une vue exhaustive des réactions en chaîne qui se développent dans nos divers pays, et sachant que tout cela évolue au jour le jour, on peut observer à cet égard des différences de réaction.
Le "Telegraph" britannique, par exemple, se montre fort direct.(1)⇓ Sa présentation apparaît d'autant plus explicite que le gouvernement Cameron refuse la submersion migratoire. À l'endroit de celle-ci Londres professe, ainsi, une doctrine, et une pratique, rigoureusement inverses de celles de Mme Merkel à Berlin et même de celles du gouvernement de Paris.
Le journal conservateur énumère donc les rejets qui se multiplient. Après la Hongrie et la Pologne, en Tchéquie, en Suède, au Danemark, on restaure les contrôles aux frontières. Schengen se révèle dépassé, de moins en moins applicable en l'état. Le débat sur le Brexit bat, par ailleurs, son plein. Le 8 janvier à Bratislava, on apprenait que le premier ministre de Slovaquie avait réclamé la tenue d’un Conseil européen extraordinaire pour la circonstance.
Pour s'en tenir à l'Hexagone, on peut déplorer une tendance, tout sauf innocente et spontanée, à minimiser dans les médias ce qui peut sembler pourtant un phénomène sans précédent depuis des siècles. "Le Monde", qui sait toujours si bien utiliser le conditionnel pour évoquer des faits avérés, met en suspicion, ou plutôt : introduit un ersatz de doute cartésien, au sujet de la provenance des agresseurs.
Dès le 8 janvier quand 31 d'entre eux étaient déjà identifiés par les services de la police judiciaire allemande, la rédaction de France info relayait l'agence monopoliste étatique AFP pour retenir hypocritement et diffuser en boucle l'annonce selon laquelle, 18 de ces 31 étaient des demandeurs d'asile.
L'information en elle-même, même tordue, suggère quelque chose de particulièrement stupéfiant : des gens "demandent l'asile" – en Europe, en fait : ils l'exigent, – et ils viendraient "égorger nos compagnes". On connaît le refrain !
Mais l'étonnement légitime ne doit pas cacher que l'on escamote en même temps c'est-à-dire le "plérôme" des 31. On aimerait savoir si oui ou non ils ressortissent tous de l'appellation pudique de "sans domicile fixe", malheureux vagabonds sollicités, peut-être même provoqués par la société de consommation de ce prospère Palatinat que ne vient plus piller la soldatesque "velche"(2)⇓.
Ou bien alors, autre thèse, autres interprétations : on les "amalgame" d'emblée à la religion qui leur est héréditairement imposée et la ministre fédérale de la Famille Mme Manuela Schwesig va pouvoir disserter [avec son très beau sourire] sur son refus de la charia en Allemagne et en Europe.(3)⇓
Les deux journaux supposés se partager l'opinion française, Le Figaro et Le Monde, chacun à leur manière, laissent à entendre qu'Angela Merkel, resterait maîtresse d'une situation qui, pourtant, désormais la dépasse, et qu'elle est en train de rectifier le tir.
Titre du "Monde", après mise à jour le 10 à 07 h 39 : "Angela Merkel pour l’expulsion des réfugiés condamnés". Sous-titre : "la chancelière Angela Merkel s’est prononcée samedi 9 janvier en faveur d’un très net durcissement".
C'est d'ailleurs seulement le lendemain, le 11, que le même "Monde" concède comme une hypothèse que "Presque tous les suspects des violences à Cologne seraient d’origine étrangère".(4)⇓ Toujours le conditionnel… "presque tous"… "seraient"…
Remarquons que ce prétendu "durcissement", formulé de façon fort ambiguë, intervenait après des déclarations beaucoup plus nettes du ministre fédéral de l'Intérieur Thomas de Maizière (CDU) et celles du ministre de la Justice Heiko Maas (SPD) le 5 janvier.
Et, en fait, à Cologne, ce 9 janvier c'est surtout contre les manifestants de Pegida "patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident" que ce "durcissement" s'est fait sentir.
Or ce même 10 janvier une révélation : les conclusions de Holger Münch patron du BKA, c'est-à-dire de l'office fédéral allemand de police judiciaire : ce qui s'est passé à Cologne ne serait pas autre chose qu'un phénomène connu dans le monde arabe sous le nom de "tahar rush game"(5)⇓. Dans un mouvement de foule, la voyoucratie masculine prend plaisir à piller, piétiner et si possible à violer. Cela semble le but suprême du jeu, le plus choquant bien sûr. Mais les disparitions de téléphones portables, de sacs à main, etc. se révèlent aussi de bonne prise etc.
Comment ? Vous ne connaissiez pas ce jeu ? Vous allez le découvrir. Vous aviez aimé la dhimmitude. Vous allez adorer le vivre ensemble.
JG Malliarakis
- cf. Libération du 17 novembre ⇑
- cf. Libération du 17 novembre ⇑
- cf die Welt le 10 janvier à 02 h 14: article de Martin Lutz.⇑
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Cent sous d'explication
Un an déjà que la rédaction paillarde de Charlie Hebdo a été dépêchée auprès de son Créateur par les frères Kouachi, eux-mêmes terminés en zone artisanale par le GIGN ; et autant pour l'assaut final de Coulibaly à l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, achevé par le RAID. L'esprit du Honze a-t-il frappé ? Les experts payés au forfait par les plateaux médiatiques pour faire sérieux en cas d'événement sanglant sont d'accord sur un point : "le kamikaze est imparable !". Rien à parer ! L'hydre islamiste nous en veut à mort, elle a lâché contre nous des groupes de malfaisants difficilement identifiables dès lors qu'ils se confondent avec tous les poissons de l'aquarium (image maoïste). Il est donc extrêmement délicat de s'en saisir, puisque à première comparution, il n'avoue ni prêcher, ni prier, encore moins jouer au petit chimiste dans le squat africain là-derrière. Jawad de la Rue du Corbillon explique tout ça bien mieux que moi. Il n'empêche que se faire péter tout seul sur un trottoir parce que c'est l'heure laisse croire à un défaut du bulbe rachidien. Affronter le feu roulant du RAID comme porte de sortie n'est pas moins dérangeant. Qui sont donc ces kamikazes ? La grande presse usant de ce mot usurpé pour désigner les assassins en foule, nous le conserverons, mais signalons que le modèle original japonais visait la destruction de grands navires américains avec un petit chasseur bourré de poudre ! Pas le même niveau.
Mme Taubira, ministre de la Justice, demandait l'an dernier que les djihadistes soient "compris" et au ton de sa voix - soyons honnête - on devinait qu'il s'agissait de les étudier et non pas d'entrer en empathie avec eux. Ce travail a été fait il y a dix ans :
C'est quoi un kamikaze ?
Hany Abou-Assad avait tout dit. Ce n'est pas un dynamiteur mais un cinéaste palestinien qui a remporté l'Ange Bleu à Berlin en 2005, les Golden Globes du meilleur film étranger en 2006 ainsi que le prix du meilleur film Amnesty International et quelques autres prix moins connus. Il s'est vendu à cinquante pays sous le titre "Paradise Now¹".
Flash : Un jeune Palestinien enregistre sa dernière vidéo, qui dévie du script imposé parl'Organisation quand à la fin il se souvient d'un message qu'il a manqué de passer à sa mère. " Maman, avant que je n'oublie (sic), j'ai vu de vrais filtres à eau au marché de Mokhtar, pense à en prendre la prochaine fois". Ca fait un peu mal sur le moment.Abou-Assad a discuté avec des rescapés (certaines bombes sont défectueuses) et des volontaires non encore chargés. Il ne pouvait qu'attendre des fanatiques impitoyables, ivres du sang de leur ennemi, rien moins. Y-en-a-t'il vraiment ? Sans doute. Voir secrets de tournage sur Allociné en cliquant ci-dessus sur le titre du film. Le plus surprenant fut de rencontrer dans cette mouvance mortifère des gens ordinaires, très ou trop ordinaires. Des petits manœuvres, des vidangeurs en station-service, des types sans un rond qui s'ennuient. Leurs motivations profondes derrière les déclamations mécaniques sont triviales. Celui-ci veut restaurer l'honneur de la famille à jamais taché par la trahison de son père qui pour quelques shekels est devenu indicateur au profit des Juifs, ce qui lui porta malheur, le salaud. Cet autre marié et chargé de famille est au chômage, courant de petits boulots dégradants en tâches ménagères qui le diminuent aux yeux des femmes du quartier ; faire la une du journal local redorera l'image d'une famille de "perdants", et accessoirement arrêter la déprime qui sourd dans sa caboche. Celui-là ne sait pas trop... mais c'est bien. Et si jamais la fable des vierges offertes sous les ombrages près de la fontaine aux citrons où murmure l'eau rieuse, était vraie ! Que fait-on des vierges après usage ? Bon tant pis !
Abou-Assad comme promis projeta son film en avant-première à quelques responsables palestiniens à Ramallah en 2005. Ce fut le tollé, la vie en Cisjordanie était montrée difficile à l'écran mais on pouvait comprendre aussi qu'elle pouvait être bien pire ailleurs dans le monde, et que les martyrs étaient le plus souvent des ratés ; les Palestiniens passant ainsi aux yeux des Occidentaux pour ce qu'ils ne veulent justement pas être, des inconséquents. Il y avait un autre mot plus court qui ne me vient pas à l'instant.
Alors les nôtres ? Ce n'est peut-être pas dans les catacombes islamistes qu'il faut chercher les vilains qui vont sauter. Peut-être que les bigots sont bien trop timorés pour porter la ceinture explosive, et l'UOIF, qui un temps faisait peur, s'est vu promettre un si bel avenir de promoteur immobilier dans la mosquée en kit qu'elle ne perdra pas son temps en fumée. Non, ce sont les frustrés que l'on doit débusquer, les louseurs, les déprimés, ceux que l'on a salis, méprisés, bannis, et les éjaculateurs précoces, les plus dangereux. Wolinskyme dit dans l'oreillette qu'il y en a en régie et qui n'ont jamais fait de mal à une mouche.Dans une émission d'Arte, le professeur Fouad Laroui (Econométrie, Amsterdam) suggérait de dépasser le paramètre religieux qui n'est qu'un marqueur de la radicalité et d'approfondir le fossé civilisationnel, ce fameux choc des civilisations que refuse la bien-pensance aux manettes. L'élargissement considérable de l'accès à l'information, voire à la culture, a fait renaître une histoire arabe du XX° siècle qui était jusque là discrète voire délaissée. Or de 1916 à aujourd'hui, il y est écrit que le monde arabe a été humilié continûment par les empires anglais et français d'abord (accords Sykes-Picot de 1916), et par les Etats-Unis d'Amérique ensuite (accords Roosevelt-Abd Al Aziz de 1945), et que toutes les tentatives arabes de relever la tête ont été piétinées, avec en apothéose du mépris souverain occidental, l'enchâssement d'un foyer de guerre juif au Proche Orient. Fouad Laroui appelle à réécrire l'histoire du XX° siècle à quatre mains en réconciliant les deux versions (occidentale et arabe) afin de rationaliser le discours (28'- jeudi 17.12.2015). Le Piéton du roi croit la mesure certainement utile mais doute qu'elle entame sensiblement le stock de Croyants combattants. Le dépeçage de l'Empire ottoman a bien eu lieu au détriment de la nation arabe et ses conséquences régulièrement aggravées à divers motifs dont l'essentiel tourne autour des puits pétroliers et de l'Etat d'Israël². Comment transcender cette vérité ? En inventant un roman historique du XX° siècle approuvé par l'Assemblée générale des Nations Unies ? Cela ne libérera pas la Palestine.
Un autre intervenant sur la même chaîne, sociologue ayant étudié à Paris le djihad des Buttes-Chaumont, laissait comprendre que le fait déclencheur était un double échec : social (chômage) d'une part, criminel de l'autre. Aucun de ces soldats du Prophète n'avait pu franchir la porte du grand banditisme rémunérateur, et entre le coran qui promet une fraternité ici-bas et des avantages dans l'au-delà et le code pénal qui ne recense que des ennuis, la lutte est inégale.
Le portrait type du kamikaze-modèle, c'est donc un musulman pratiquant ou non, imprégné de revanche à assouvir contre l'Ordre blanc et capable d'apprendre par cœur un discours vidéo de quatre minutes. N'y a plus qu'à s'y mettre ! Travail banal d'îlotage. On regarnit les loges de concierges à chignon ayant dix dixièmes à chaque œil, que l'on équipe de pitbulls castrés (c'est la loi) pour veiller après dix heures à ce que la sonnerie de porte décline son identité. On marie les sus-dites à des agents de ville, indispensables courroies de transmission de l'actualité vraie. Il suffit dès lors de surveiller le courrier, les heures d'embauche, le poids apparent du caddy du samedi, et la joie de vivre ou la mine soucieuse de l'habitant, et en trois mois, on isole les freux :Aux Kerguelen ! Terminé.(1) Vous pouvez visionner ce film en streaming en cliquant ici avec une simple inscription.
(2) Les lecteurs souhaitant pousser la question peuvent consulter Les Clés du Moyen-Orient -
Empathie nationale
La grosse ficelle émotionnelle, compassionnelle était trop visible, la récupération politique était trop grossière: la cérémonie d’hommage aux victimes des attentats place de la République dimanche, cornaquée par François Hollande, Anne Hidalgo et Manuel Valls, a été un bide. La mairie de Paris tablait sur la présence de 30 000 personnes…quelques centaines de Parisiens seulement ont fait le déplacement et principalement pour entendre Johnny Halliday interpréter une de ses chansons. L’explication de Mme Hidalgo pour expliquer cet échec («les Parisiens ne sont pas toujours du matin ») a beaucoup fait rire sur les réseaux sociaux, à défaut de convaincre. Ce qui pour le coup est certain, c’est l’amplification du vote FN, depuis l’élection présidentielle de 2012, chez les salariés de la fonction publique (d’Etat, territoriale et hospitalière), telle qu’elle est repérée par une enquête du Centre de recherches politiques de Sciences Po, le Cevipof, publiée samedi. «Si l’on ne prend que les actifs certains de voter, le niveau de vote FN grimpe encore chez les fonctionnaires de catégorie C: 39% pour les agents de la fonction publique d’État (FPE), 28,8% pour ceux de la FPT (territoriale) et 44,7% pour ceux de la FPH (hospitalière)», écrit le Cevipof. «Il faut encore souligner que si l’on écarte du calcul les fonctionnaires membres du monde enseignant au sens large (c’est-à-dire les enseignants des premier et second degrés, du supérieur, comme les personnels de direction des établissements), le vote FN atteint 30,5% des suffrages exprimés au sein de la FPE et 15,8% au sein de la seule catégorie A (cadres)». La plus haute marche du podium est occupée par les policiers et militaires, dont les intentions de vote pour le FN atteignent fin 2015 51,5%, contre environ 30% en 2012.
Le Cevipof, et cela aussi en dit long sur le déplacement du centre de gravité politique,enregistre aussi depuis l’élection de François Hollande, une montée du vote FN au sein des enseignants, catégorie traditionnellement acquise à la gauche, rétive aux idées nationales. Le FN est-il observé, obtient ainsi «des scores appréciables au sein du monde enseignant: 9,4% dans l’ensemble de ce monde, mais également 9,8% chez les instituteurs et professeurs des écoles, 9,2% chez les professeurs du second degré et 8,4% chez ceux du supérieur.»
Pour autant, cette poussée du vote FN ne «joue pas tant contre la gauche socialiste, qui obtient encore des scores honorables en 2015, ni contre les écologistes, que contre le Front de Gauche et l’extrême-gauche qui s’effondrent»…Ainsi, dans la fonction publique d’État, «le score moyen pour les listes PS est de 36% en 2012 contre 34% en 2015, passe de 2% à 8% pour les listes écologistes mais de 15% pour les listes FDG ou d’extrême gauche à 7%.»
Certes, le pourcentage obtenu au sein du monde enseignant par les listes socialo-trotskystes et communistes lors des élections régionales du mois dernier reste très sensiblement au-dessus de la moyenne nationale. Mais le recul du vote d’extrême gauche chez les enseignants, chez qui les idées marxistes, trotskystes, internationalistes, ont toujours eu un poids plus important que dans les autres segments de la société, n’en est pas moins patent.
Première force politique défendant les souverainetés nationales, l’Europe des patries charnelles, dénonçant l’ultra libre-échangisme d’essence mondialiste, il est normal dans ce contexte d’effondrement de l’extrême gauche que le FN éveille la curiosité d’intellectuels de l’autre rive.
C’est le cas notamment de l’économiste Jacques Sapir qui, dans un entretien au Figaro le 21 août dernier, en appelait à un « front de libération national » contre l’euro, incluant le FN. Le Parisien, indique ainsi aujourd’hui que M. Sapir, qui a soutenu un temps Jean-Luc Mélenchon, a participé au mois de novembre à un colloque sur l’euro organisé par un conseiller de Marine Le Pen, Philippe Murer, en présence d’élus du groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL).
L’Humanité s’offusquait le 27 août dernier de cette volonté de M. Sapir de dialoguer avec tous les opposants à l’Europe de Bruxelles, coupable de ne pas pointer « les antagonismes » (sic) du FN, «la négation de la lutte des classes par le FN à la base de sa vision corporatiste de la société,que traduisent ses positions antisociales sur les syndicats, les fonctionnaires, les déficits publics, les impôts, le droit du travail. Cette question de la division de la société en classes qui transcende les divisions nationales est complètement négligée par Jacques Sapir, comme si son objectif de sortie de l’euro avait pris le pas sur tout authentique projet internationaliste dont le FN est un adversaire enragé.»
Et le quotidien communiste subventionnée par Lagardère de citer Olivier Dartigolles, porte-parole de ce qui reste du Parti communiste: «les masques sont tombés. Sapir sert la soupe à un parti qui se nourrit du chaos en Europe mais qui ne souhaite surtout pas que des solutions soient apportées. Marine Le Pen est du côté de ceux qui maintiennent les verrous que nous voulons faire sauter (…). Pas une seule fois, on n’a vu le FN aux côtés du peuple grec et des migrants»!
Cette frousse de l’extrême gauche est là pour nous rappeler qu’elle a joué pendant des années le rôle de chien de berger du Système. Un PC chargé notamment de maintenir les catégories populaires sous contrôle et de les faire voter, in fine, pour des présidents, des exécutifs, des gouvernements socialistes atlanto-bruxellois et immigrationnistes.
Citons pour conclure ce qu’en disait François Marcilhac dans l’AF en octobre dernier : «Le vrai crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou encore Christophe Guilluy (…), est précisément de s’apercevoir, contre leur propre tradition idéologique, à la faveur, notamment, mais pas uniquement, d’une réalité migratoire qu’ils se mettent à interroger, que derrière un peuple souverain conceptuel, hors-sol, existe un peuple de chair, qui s’interroge, qui souffre, voire qui refuse sa disparition programmée ». Une prise de conscience note Bruno Gollnisch, qui peut, qui doitsusciter des rapprochements, des ralliements, qu’ils viennent de la gauche ou de la droite de l’échiquier politique, voire d’ailleurs, avec le premier parti de France.
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Afflux migratoire en Allemagne : antiracisme et féminisme, des valeurs incompatibles ?
Les agressions sexuelles de Cologne, qui ont choqué la population allemande, ont soulevé des questions touchant à la fois à la récente crise migratoire et à un conflit entre les valeurs européennes modernes.
«Monsieur Bonhomme et les incendiaires» la pièce de théâtre par l'auteur suisse, Max Frisch, est un grand classique des années 1950 qui raconte comment un marchand de province suffisant, hypocrite et lâche accueille dans sa propre maison un locataire dont tout montre qu'il est terroriste. Le nouveau résidant se comporte de manière arrogante et dominatrice à l'égard de son logeur et de ses domestiques. Même si Monsieur Bonhomme («Biedermann» en allemand, «petit-bourgeois») est parfaitement au courant d'une série d'attentats pyromanes dans sa ville, et même quand il découvre que son locataire a fait installer des tonneaux de dynamite dans le grenier, il refuse d'accepter la vérité qui pourtant lui saute aux yeux : un tel aveu lui ferait perdre la face. Sa volonté de persister dans le déni de la réalité est si forte qu'à la fin de la pièce il accepte de prêter des allumettes à son locataire pyromane, qui s'en sert pour incendier la maison.
Cette pièce a souvent été interprétée comme une parabole de la montée du nazisme. Aujourd'hui, avec la vague migratoire qui déferle sur l'Allemagne, elle semble plus adaptée à la façon dont la classe politique allemande réagit aux provocations de plus en plus explicites de la part des nouveaux venus. Pendant le réveillon de Nouvel An sur la place de la cathédrale à Cologne, une foule d'un millier de jeunes hommes, d'origine nord-africaine ou arabe selon la police, a commis au moins une vingtaine de délits sexuels contre des femmes, dont au moins un viol. La police de Cologne avait pourtant annoncé le lendemain matin que la soirée s'était déroulée en toute tranquillité. Depuis que les victimes ont commencé à porter plainte, pourtant, les journaux parlent maintenant d'«attaques massives» contre les femmes et d'une vague criminelle «sans limites».
C'est précisément en matière de politique sexuelle que le clash des civilisations entre l'islam et l'Europe sera la plus virulent.Le scénario d'agressions sexuelles contre femmes allemandes de la part d'immigrés musulmans est un cauchemar pour la classe politique allemande. Il fait sauter aux yeux l'incompatibilité criante entre deux totems du politiquement correct, l'antiracisme et le féminisme. L'impression que la police aurait essayé d'occulter les faits ne peut que renforcer la colère des Allemands, déjà frustrés par la fatuité d'une chancelière qui a proposé la réponse lapidaire, «Nous y arriverons», à la question de savoir comment l'Allemagne pourra accueillir des centaines de milliers de migrants en un an. Ils sont frustrés aussi par la légèreté avec laquelle en 2010 l'ancien président de la République fédérale a déclaré que «L'islam fait partie de l'Allemagne», tout comme par la campagne de diabolisation déclenchée l'an dernier contre le mouvement populaire anti-immigration, Pegida, à Dresde et dans d'autres grandes villes de la Saxe qui, malgré tout, continue à se maintenir.
Les Allemands ne font pourtant que réagir à la multiplication par 90 des chiffres d'immigration en cinq ans : en effet, l'immigration nette an Allemagne est passé de 11 000 en 2008 à 500 000 en 2014. Elle atteindra sans doute 1 million en 2015, car pendant au moins six mois 10 000 migrants par jour sont arrivés sur le territoire allemand, soit potentiellement 3 650 000 en un an. Face à cet événement social de première envergure, la chancelière allemande a réagi avec une déclaration de simple impuissance. Le 7 octobre elle a déclaré, «Je n'ai pas le pouvoir, et personne n'en a, de déterminer combien de gens viennent ici». Les tout derniers propos de la maire de Cologne, qui a conseillé à ses citadines de ne pas trop s'approcher d'étrangers, comme si les victimes du réveillon avait été fautives, ne feront qu'aggraver cette colère déjà plus que latente.
En réalité, toutefois avec une maladresse singulière, la maire a touché ici au fond du problème. C'est précisément en matière de politique sexuelle que le clash des civilisations entre l'islam et l'Europe sera le plus virulent. Les attentats terroristes resteront sans doute des événements exceptionnels ; les rapports homme-femme, eux, relèvent de la vie quotidienne. Or, l'Europe en général, et surtout l'Allemagne, cultivent depuis des décennies une féminisation à outrance de leur culture politique et sociale. L'Union européenne se définit aujourd'hui exclusivement en termes de vertus soi-disant féminines : la paix, la non-violence, l'abandon d'une politique de puissance, la fin de toute hiérarchie en politique, le consensus, l'homosexualité. Il n'y a plus de place pour les vertus soi-disant masculines telles que l'honneur, le courage ou le patriotisme. Un président américain qui verse des larmes en public sur le sort d'enfants abattus par les armes à feu n'en est que le pendant outre-atlantique de cette même tendance. Le concept de paternité politique, exprimé par les mots tels que patrie ou patriotisme, a été banni par le discours post- et antinational de la construction européenne.
Mme Merkel incarne parfaitement cette tendance dans son être. Femme mariée qui a choisi de ne jamais avoir d'enfants, sa popularité est due tant à sa médiocrité personnelle (dans la mesure où elle ne fait peur à personne, l'électeur moyen peut se reconnaître en elle) qu'à son surnom, «Mutti» («maman») qui exprime son profil politique de mère rassurante du pays. Sa réaction démesurée contre la Russie pendant la crise en Ukraine s'explique en grande partie par cette crainte sexualo-idéologique devant un éventuel retour d'une politique de puissance, masculine donc, sur la scène européenne, dont l'extrême virilité des grandes parades militaires russes, comme celle qui a célébré le 70ème anniversaire de la victoire de 1945 le 9 mai dernier, ou les photos machistes du président en fonction, seraient l'expression symbolique. Le fait que la maire de la ville de Cologne soit aussi une femme, un peu dans la même moule que Mme Merkel, ne fait que souligner cette féminisation profonde de la sphère politique allemande et européenne.
L'émasculation tant de la politique que de la société en Europe, et notamment de son système scolaire, ne fait que nourrir une haine chez ces jeunes immigrés pour les gens qui les ont accueillisFace à cela, la vague migratoire, qui est composée massivement de jeunes hommes issus de sociétés profondément patriarcales où la femme est soumise et voilée, ne peut qu'attiser les flammes d'un conflit civilisationnel. Ces jeunes hommes se sont expatriés : ils ont quitté leur patrie et se retrouvent en quelque sorte orphelins dans une nouvelle aire politico-sociale féminisée. Pire encore : les éléments les plus dangereux pour la sécurité européenne ne viennent pas principalement de cette récente vague migratoire, aussi grave soit-elle pour le long terme, mais de jeunes gens issus de l'immigration mais nés en Europe. Une des raisons psychologiques pour la surreprésentation du terrorisme au sein de jeunes musulmans originaires des grandes villes de l'Europe occidentale, c'est précisément leur manque d'une vraie paternité politique que les différentes politiques molles dites d'intégration n'ont absolument pas réussi à gommer.L'éloignement de ces jeunes gens de leur vraie patrie n'a fait qu'augmenter au fil des générations, et leur incapacité de se reconnaître dans leur pays adoptif ne fait qu'aggraver une frustration profonde de leur masculinité. Leur patrie de substitution, l'umma de l'islam radical, n'en est que le dérapage inévitable. En outre, l'émasculation tant de la politique que de la société en Europe, et notamment de son système scolaire, ne fait que nourrir une haine chez ces jeunes gens pour les gens qui les ont accueillis - et surtout pour les Européennes non voilées qu'ils méprisent comme des dépravées.
Ce mépris de la lâcheté, celle-ci ne faisant qu'aggraver celui-là, est le message principal de l'ouvrage de Max Frisch. Cette lâcheté, Mme Merkel l'a exprimée en toute limpidité quand elle a répondu, le 9 novembre dernier, à un journaliste qui lui demandait si on pouvait fermer les frontières allemandes pour empêcher aux migrants d'entrer sur le territoire. «Non, a-t-elle dit. On aurait à ce moment-là des images que personne ne pourrait souhaiter». De simples images, donc, ou plutôt la peur de celles-ci, dictent la politique du pays le plus puissant d'Europe.