Voici une conférence faite par l'Abbé de Servigny, pour les paroissiens de Notre-Dame des Armées le 13 octobre. Ce n'est pas là une conférence politique mais plutôt un appel à avoir un regard plus haut.
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Voici une conférence faite par l'Abbé de Servigny, pour les paroissiens de Notre-Dame des Armées le 13 octobre. Ce n'est pas là une conférence politique mais plutôt un appel à avoir un regard plus haut.
La presse allemande
Polémia poursuit sa revue de presse sur l’invasion migratoire telle qu’elle est perçue par la grande presse germanique.
La chancelière voit sa popularité toujours en baisse : des troubles surgissent dans les grandes villes et de violents débats s ‘expriment dans les instances politiques. Voici donc à nouveau quelques titres de la grande presse allemande des 8-14 et 15 octobre que nous devons, tout comme la première partie, à un contributeur que nous remercions vivement.
Polémia
DIE WELT :
L’appel de bienvenue de Merkel se propage jusqu’en Afrique de l’Ouest (14 oct.)
La « Willkommenskultur » allemande produit son effet au Mali, même chez ceux qui jusqu’ici ne voulaient pas partir. Les images, à la télévision, de gens sympathiques offrant des cadeaux de bienvenue attirent les migrants. Un visa pour l’Allemagne s’achète.
Destitution du gouvernement : Merkel se bat contre sa propre fraction (14 oct.)
Lors d’une réunion mémorable du groupe CDU/CSU [au Bundestag], il y a eu un violent débat sur la politique des réfugiés. Certains députés ont exigé de Merkel la fermeture des frontières. La chancelière se bat pour préserver son autorité.
Strobl, vice-président de la fraction CDU/CSU [au Bundestag] exprime sa confiance en Merkel (14 oct.)
Malgré les critiques portées contre sa politique des réfugiés, la chancelière Merkel continue de jouir de la confiance de la fraction CDU/CSU, selon les mots de Thomas Strobl. Nouvelle bagarre à Hambourg. D’autres nouvelles dans le fil d’actualités.
L’UE promet de l’argent pour les réfugiés – et ne paye pas (14 oct.)
Mauvais payeurs : plusieurs pays de l’UE avaient promis de débloquer rapidement des milliards pour faire face à la crise des réfugiés. Pourtant, les sommes convenues n’ont toujours pas été versées.
La disparition des frontières menace l’existence de l’Allemagne (14 oct.)
La CSU exige des mesures efficaces pour limiter l’immigration. Le ministre de la Justice de Bavière redoute que l’Allemagne ne perde sa souveraineté. L’Etat fédéral doit agir, dit-il, menaçant.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article147567638/CSU-will-das-Recht-auf-Familiennachzug-beschraenken.html
La CSU veut restreindre le droit au regroupement familial (14 oct.)
Un demandeur d’asile reconnu a le droit inconditionnel de faire venir sa famille en Allemagne. La CSU veut changer cela : « Sinon, il faudra multiplier les chiffres actuels par un facteur trois ou quatre ».
La « Willkommenskultur » a mis le feu à l’Espace Schengen (14 oct.)
La Grande-Bretagne essaie de maintenir les réfugiés à proximité de leur patrie abandonnée. La France défend l’Europe en Afrique du Nord. Seule, l’Allemagne « exhale » sa « Willkommenskultur » et met ainsi l’UE en danger.
« Ici, on nous traite comme des insectes »(14 oct.)
Chaque jour, des centaines de réfugiés attendent devant le LAGeSo [Landesamt für Gesundheit und Soziales, Office des affaires sociales et sanitaires] de Berlin pour s’enregistrer. On peut voir ici à quel point l’administration est dépassée. Il manque même les tickets de file d’attente. Une Syrienne raconte.
7 réfugiés sur 10 interrompent leur formation (14 oct.)
On a, en Allemagne, un besoin urgent de professionnels. Les réfugiés pourraient être une solution, disent certains experts. Les premières expériences réalisées dans l’artisanat avec des stagiaires laissent cependant extrêmement perplexe.
Un expert des questions sociales s’attend à des augmentations d’impôt massives (15 oct.)
L’Allemagne est le « seul pays d’immigration sans règle », déplore l’économiste Raffelhüschen. Les réfugiés s’intégreront au système des prestations sociales – pas au marché du travail. Cela aura des conséquences.
« Il n’est pas question de discuter qui doit s’aligner sur qui » (15 oct.)
Le ministre des Affaires sociales de Bavière reproche à l’Etat fédéral de ne pas tenir ses engagements. Les réfugiés devraient en supporter les conséquences, s’ils venaient à fouler au pied les valeurs de la société allemande – comme l’égalité homme-femme.
HANDELSBLATT :
« Fermez les frontières! » (14 oct.)
La chancelière Merkel défend sa politique des réfugiés devant la base est-allemande de la CDU. Dans la ville saxonne de Schkeuditz, les militants écoutent d’abord avec recueillement, puis s’en prennent frontalement à la présidente de leur parti.
Celle-ci riposte.
Tusk, président du Conseil de l‘UE : subordonner les aides à la Turquie à la réduction du nombre de réfugiés(14 oct.)
Le président du Conseil de l’UE, Tusk, a subordonné un accord avec la Turquie à la réduction du nombre de réfugiés. Dans une lettre aux chefs d’Etat et de gouvernement, il met par ailleurs en garde contre une vague plus importante encore, au printemps.
Crise des réfugiés dans la capitale : recherche désespérément sénatrice en charge de l’intégration (14 oct.)
A Berlin, une dispute violente a éclaté, en lien avec la crise des réfugiés. La CDU reproche son échec au SPD, son partenaire dans la coalition [Land et ville]. Au centre des critiques : Dilek Kolat, sénatrice en charge de la politique d‘intégration.
PEGIDA, NPD, AfD : la grande peur devant l’Allemagne du côté obscur (14 oct.)
Dans le contexte de la crise des réfugiés, les manifestations de PEGIDA prennent un tour de plus en plus radical – principalement en Allemagne de l’Est. L’AfD et le NPD s’en mêlent aussi avec entrain. Des politiciens parlent d’un développement très inquiétant.
Nombreux sont les jours où les réfugiés affluent par milliers. C’est un défi majeur pour tout le pays – mais, selon de nombreux économistes, c’est également une grande chance. Est-ce que cet afflux pourrait même accélérer la croissance économique ? Un entretien avec Hans-Werner Sinn, patron de l’institut Ifo de Munich.
L’héroïne tragique (15 oct.)
On pardonne beaucoup à sa patronne, mais rarement qu’elle touche à l’essentiel. Il en est ainsi de Merkel et de sa politique des réfugiés. A l’Est, désormais, la CDU lui tourne le dos – par peur de perdre le pouvoir.
FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG :
Le SPD dans la tourmente (8 oct.)
Après l’interview de la chancelière chez Anne Will, le SPD se déchire sur la conduite à tenir dans la crise des réfugiés. Il pourrait se trouver à l’aube d’une épreuve de vérité analogue à celle qui frappe l’Union.
Sévère critique à la chancelière lors du congrès de la CDU en Saxe (14 oct.)
A Schkeuditz, en Saxe du Nord, la critique de la base de la CDU à l’égard de la politique des réfugiés d’Angela Merkel a été particulièrement audible, mercredi soir. Nombreux sont ceux qui ont exprimé publiquement leur souhait d’une nouvelle présidente.
Le maire de Magdeburg quitte le SPD (14 oct.)
Lutz Trümper, le maire de Magdeburg, ne veut pas que le SPD le prive de sa liberté de parole sur la question des réfugiés. C’est pourquoi il quitte le parti – non sans conserver son mandat.
La majorité des Allemands ne veut plus aucun réfugié supplémentaire (14 oct.)
Tendance claire dans la crise des réfugiés : deux tiers des Allemands ne croient plus à la promesse de Merkel que « Nous allons réussir ». Ils ne sont plus qu’un sur cinq à croire que l’Allemagne peut encore accueillir d’autres demandeurs d’asile. Les partis de l’Union perdent les faveurs des électeurs.
Demandeurs d’asile : Tusk ne veut d’accord avec la Turquie que si le nombre des réfugiés diminue (14 oct.)
Le président du Conseil de l’UE met en garde contre une hausse supplémentaire de l’immigration vers l’Europe. Il considère qu’il est du devoir du gouvernement d’Ankara d’agir.
La polémique, violente, enfle au sein de l’Union – malgré une nouvelle loi sur le droit d’asile (15 oct.)
Ce jeudi, le Bundestag délibère sur la nouvelle loi sur le droit d’asile, qui est censé limiter le flot des réfugiés. La polémique au sein de l’Union se propage malgré les changements législatifs prévus.
Une association d’enseignants demande une limitation de la proportion de migrants (15 oct.)
L’association des philologues met en garde contre la présence d’un trop grand nombre de réfugiés dans les classes. Dès 30% d’enfants non germanophones, on observerait une baisse de performance.
SÜDDEUTSCHE ZEITUNG :
Crise des réfugiés : le ministre de la Justice de Bavière considère que l’Etat est menacé dans son existence(14 oct.)
Bausback, ministre de la Justice de Bavière, craint que les Länder ne soient bientôt plus en mesure de faire face au flot de réfugiés. Il a déclaré à la Frankfurter Allgemeine Zeitung qu’il voyait l’Etat [Staat] menacé dans son existence si l’Etat fédéral [Bund] n’agissait pas.
DIE ZEIT :
Des bénévoles du « Tafel » chahutés par des xénophobes (15 oct.)
Les « Tafeln » [NDT : Organisation caritative] nourrissent 150.000 réfugiés. Récemment, des bénévoles ont été insultés à cause de leur engagement, a déclaré leur président. Des racistes ont demandé que les repas soient réservés aux seuls Allemands.
FOCUS :
Rude automne pour la chancelière : un destin à la Schröder menace-t-il désormais Merkel ? (15 oct.)
A la CDU et à la CSU, nombreux sont ceux qui tiennent la politique des réfugiés d’Angela Merkel pour une faute. Cette question n’est pas l’unique point de discorde au sein de l’Union. Gerhard Schröder a perdu sa place à cause de telles confrontations. Est-ce ce qui attend Merkel ?
Duel à distance avec Merkel : Horst Seehofer s’exprime au Landtag [de Bavière] sur la crise des réfugiés (15 oct.)
Le patron de la CSU, Horst Seehofer, fait une déclaration sur la crise des réfugiés dans le cadre de l’heure des questions d‘actualité au Parlement de Bavière. Le ministre-président va-t-il à nouveau faire feu contre la politique de la chancelière Angela Merkel ? Discours à suivre sur le fil d’actualité.
Polémia
15/10/2015
La presse allemande.
♦ Les médias de propagande présentent Merkel comme un ange et Orban comme un diable. Mais Orban a le soutien de son Parlement et de son peuple. Merkel est contestée par les Allemands et sa majorité. Quoique conformiste, la presse allemande commence à faire émerger les critiques.
La baisse de la cote de popularité de la chancelière et la disharmonie des responsables politiques allemands sur le dossier des réfugiés fait l’objet de nombreux commentaires dans les journaux allemands.
Voici, à titre d’exemples, quelques titres de la grande presse allemande des 11 et 12 octobre 2015.
Polémia
Dans le quotidien Die Welt :
Merkel fuit ses responsabilités
La politique d’immigration sans limites et pour une large part sans contrôle de Merkel est un aveu d’impuissance. Lorsque le dernier gymnase sera plein, tous les citoyens allemands en prendront conscience.
L’alliance des xénophobes se constitue
L’AfD, le NPD, les néo-nazis et les micro-partis de droite s’allient dans le combat contre les réfugiés. L’alliance des xénophobes se renforce – et embringue de plus en plus souvent des citoyens intègres.
Angela Merkel a un plan. Mais lequel ?
La chancelière a dit clairement ce qu’elle ne voulait pas : être dégueulasse avec les réfugiés, afin qu’ils arrivent moins nombreux. Mais comment veut-elle ralentir le rythme des arrivées ? Jusqu’à maintenant, ses propositions n’ont pas convaincu.
Madame Merkel, accueilleriez-vous des réfugiés chez vous ?
Malgré le fait que les musulmans soient majoritaires parmi les demandeurs d’asile, Angela Merkel ne voit aucune menace de l’islam en Allemagne. Pour ce qui est des expulsions, la chancelière admet un manque de rapidité et de cohérence.
Le pire résultat de sondage depuis les élections pour l’Union
L’Union perd les faveurs des électeurs et tombe à son plus bas niveau depuis les élections au Bundestag. Presque la moitié des sondés désapprouvent la politique de Merkel vis-à-vis des réfugiés.
Dans le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung :
Les sondages ne sont pas ma référence
Dans une interview, la chancelière déclare s’en tenir résolument à sa ligne dans la crise des réfugiés. Elle ne peut donner la date de fin de cette vague migratoire. Elle se montre indifférente aux critiques
Qu’est-ce que c’est que ce pays, Frau Merkel ?
L’UE est submergée par les réfugiés. Mais chaque espace a ses limites. Angela Merkel devrait le dire clairement, au lieu de susciter de faux espoirs. L’état d’urgence ne doit pas devenir un état permanent.
Mensonge aux temps de l’immigration
L’immigration est-elle utile à l’Allemagne. Beaucoup d’études l’affirment. Mais de nombreux chercheurs préfèrent plaire plutôt que dire la vérité.
Polémia 12/10/2015
Un Su-30 a détruit trois abris de l'EI dans la province Salah-ad-Din, selon les médias.
Les chasseurs Su-30 que la Russie a fournis à l'Irak frappent les positions des combattants du groupe wahhabite-takfiriste l'Etat islamique, annoncent les médias locaux se référant au service de presse de l'armée irakienne Media War Cell (MWC).
Selon MWC, un chasseur de type Sukhoï a détruit trois abris de combattants de l'EI dans la province Salah-ad-Din et une colonne automobile.
L'assistant du président russe Vladimir Kojine a auparavant déclaré que la Russie continuerait sa coopération militaro-technique avec l'Irak. Il s'agit en premier lieu de la livraison d'armes d'infanterie légère, de véhicules blindés, d'avions, a-t-il précisé. Le montant des livraisons s'élève à plusieurs centaines de millions de dollars, selon lui.
Par ailleurs,des sources de sécurité en Irak ont fait part de la destruction d’un drone appartenant au groupe terroriste wahhabite-takfiriste EI ou Daech.
Selon la chaine satellitaire iranienne alAlam, le commandement des opérations de Bagdad a annoncé, dans un communiqué, que les forces de sécurité avaient réussi, vendredi, à abattre un drone de Daech, dans la région d’Al-Karama, dans la province d’Al-Anbar, à l’ouest du pays.
Il a également rapporté que dans le cadre d’une autre opération, les forces de sécurité irakiennes étaient parvenues à tuer pas moins de 15 terroristes à Al-Karama. Elles ont aussi démoli deux véhicules transportant des armes et des équipements militaires appartenant au groupe terroriste Daech.
Pour ce qui est de l'opération de libération à Al-Anbar, les forces de sécurité et les forces populaires irakiennes ont réussi à libérer la région al-Tamim au Sud de Ramadi qui était sous l’occupation des daechistes.
Les forces irakiennes ont également pris en main le contrôle des dépôts d’aliments appartenant au ministère du commerce. Elles ont hissé le drapeau irakien sur les bâtiments administratifs de cette région.
Les militaires irakiens ont également tué 15 terroristes lors d’une opération dans la région d’Albu Faraj. Dix véhicules des terroristes ont été détruits.
source : Al manar :: lien
Pays-Bas – Jeudi soir, le maire de Rotterdam a annoncé l’ouverture d’un nouveau centre d’asile pour migrants. La réunion publique organisée par la mairie a été très chahutée par de nombreux habitants. Une manifestation spontanée de colère a suivi, avec des affrontements entre policiers et habitants refusant cette immigration.
La note confidentielle du service central du renseignement territorial (SRCT) intitulée « Le sport amateur vecteur de communautarisme et de radicalité » a donc pointé les dérives prosélytes de responsables musulmans dans des clubs sportifs en France.
Ce rapport évoque notamment une scène survenue sur un terrain de foot au mois de mai. À la mi-temps d’un match, les joueurs d’une équipe de foot de Perpignan sortent des tapis pour prier, sur le pré, sous les regards stupéfaits d’un arbitre et des quelques spectateurs. Dans ce club franco-algérien de Clermont-Ferrand, l’on ne parle qu’arabe et les arbitres sont volontiers taxés de racisme. Par ailleurs, il n’est pas rare de voir certains installer des tapis de prière dans les vestiaires. Les clubs de foot et les salles de sports de combat seraient les premiers concernés.
Pour rappel, en 2013 déjà, Le Progrès revenait sur un tournoi amical de football organisé à Roanne et qui, lors d’une pause entre les rencontres, avait vu un individu lancer un appel à la prière. Entre 20 et 50 fidèles auraient alors gagné le terrain de football pour prier pendant dix minutes…
Le rapport parle d’une vingtaine de cas recensés, mais la réalité est certainement plus préoccupante.
Enfin, il faut noter le choix des mots employés. On entend parler de « radicalisation » alors qu’il s’agirait surtout de s’inquiéter du processus d’islamisation en cours. Dès 2011, le rapport « Banlieues de la République » publié par l’Institut Montaigne et dirigé par Gilles Kepel soulignait l’influence croissante de l’islam dans les cités.
Le rapport semble dénoncer des cas isolés alors que nous devons faire face à un processus global qui menace l’intégrité de la France.
http://fr.novopress.info/193702/islamisation-france-corans-tapis-priere-sport-amateur/
Marine Le Pen dénonce :
"Le plan d’accord conclu cette nuit entre l’Union Européenne et la Turquie sur la question des migrants est une capitulation inacceptable au détriment de tous les intérêts de notre pays.
La Turquie va d’abord recevoir un confortable chèque de 3 milliards d’euros de la part des Etats européens, contraints d’accepter ce chantage aux migrants car désarmés par la suppression volontaire de leurs frontières nationales et par Schengen. En pleine crise, en pleine austérité, les peuples européens et les Français ne pourront qu’être indignés.
La Turquie ensuite va bénéficier d’une augmentation des visas accordés par l’Europe à ses ressortissants. Prétendre combattre l’immigration en ouvrant les vannes, voilà une drôle de conception de l’action politique !
Enfin, alors que l’opinion publique française y est légitimement très hostile, le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE sera relancé, de l’aveu même de Madame Merkel. De nouveaux chapitres de discussion seront ainsi prochainement ouverts. [...]"
La majorité des Allemands ne veut plus aucun réfugié supplémentaire
Tendance claire dans la crise des réfugiés : deux tiers des Allemands ne croient plus à la promesse de Merkel que « Nous allons réussir ».
Ils ne sont plus qu’un sur cinq à croire que l’Allemagne peut encore accueillir d’autres demandeurs d’asile. Les partis de l’Union perdent les faveurs des électeurs.
Face à la hausse du nombre de réfugiés en Allemagne, la volonté de la population de les accueillir s’évanouit. Selon une enquête représentative de l’institut de sondage YouGov, 56% des citoyens allemands considèrent que le nombre de demandeurs d’asile est trop élevé. Mi-septembre, 46% des sondés étaient de cet avis. A l’inverse, ils ne sont plus que 19% à penser que l’Allemagne peut encore accueillir des demandeurs d’asile. Auparavant, ils étaient 28%.
Selon cette enquête, un tiers seulement des citoyens (32%) partagent aujourd’hui l’opinion de la chancelière fédérale Angela Merkel (CDU), qui a affirmé à plusieurs reprises, en considérant le nombre élevé de réfugiés mais aussi leur accueil et leur soutien matériel : « Nous allons réussir ». Début septembre, ils étaient encore 43%. 64% des sondés pensent désormais que cette affirmation est infondée.
« La perte de confiance affaiblit l’Union »
Selon un autre sondage, les partis de l’Union perdent également les faveurs des électeurs. D’après le « Meinungstrend » de l’institut INSA, dont la Bild-Zeitung rend compte mercredi, la CDU et la CSU atteignent leur point le plus bas depuis l‘élection au Bundestag de 2013. Si l’on votait dimanche, les partis de l’Union atteindraient 38%. C’est un point de moins que la semaine précédente. Lors de l’élection, CDU et CSU avaient rassemblé ensemble 41,5% des voix. Le patron d’INSA, Hermann Bunkert, a déclaré au journal : « Avec sa politique des réfugiés, la chancelière perd la confiance. Cette perte de confiance affaiblit l’Union. »
Le SPD, désormais à 24,5%, les Verts à 10% et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) à 6,5% gagnent chacun un point. Die Linke perd un point et atteint 9%. Le FDP stagne à 5%. Pour ce sondage « Meinungstrend » de l’institut INSA, 2190 électeurs ont été interrogés entre le 9 et le 12 octobre 2015.
Frankfurter Allgemeine Zeitung
14/10/2015
Source : Frankfurter Allgemeine Zeitung (14/10/2015)
Titre original : Mehrheit will keine weiteren Flüchtlinge
Traduction : F.S.
http://www.polemia.com/la-majorite-des-allemands-ne-veut-plus-aucun-refugie-supplementaire/