Dans le débat relatif à la levée des restrictions sur la libre circulation des travailleurs dans l’UE, certains pays comme la Grande-Bretagne et l’Allemagne craignent une asphyxie de leur système de protection sociale. Dans le quotidien conservateur Financial Times, l’éditorialiste Gideon Rachman préconise de rompre avec le principe européen établissant l’égalité en droits de tous les citoyens de l’UE : “L’idée selon laquelle un gouvernement national ne doit faire aucune différence entre ses propres citoyens et les ressortissants d’autres Etats membres de l’UE est un principe essentiel aux yeux de Bruxelles. Mais dans de nombreuses régions de l’UE, il paraît plus évident d’afficher davantage de solidarité avec ses propres citoyens qu’avec les autres Européens. …
La modification des règles relatives aux prestations sociales, laquelle confèrerait une plus grande marge de manœuvre aux pays pour privilégier leurs propres citoyens, permettrait de mieux faire passer le principe fondamental de la suppression des frontières. Pourquoi ne pas essayer ?” (Financial Times)
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UE* la libre-circulation prend du plomb dans l’aile
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“Où va la France ? Du vivre ensemble au subir ensemble ?” par Fabrice Robert
PARIS (via Boulevard Voltaire) - L’été dernier, Trappes avait connu plusieurs jours de violences, pour un simple contrôle d’identité qui avait vite dégénéré. Suite à une infraction manifeste pour port d’un voile intégral dans l’espace public, des policiers avaient été insultés par la femme au niqab : « Allah va vous écraser, Allah va vous niquer, fils de pute, ferme ta gueule. » Quant au mari, qui avait – en toute simplicité – tenté d’étrangler un des policiers, il avait été placé en garde à vue. Pour demander sa libération, des centaines de « jeunes » s’en étaient alors pris au commissariat. La ville de Trappes avait alors connu des scènes de guérilla urbaine qui témoignent de la volonté, chez certains, de développer des isolats échappant à l’autorité de la République française.
La jeune femme voilée a finalement été condamnée le 8 janvier par le tribunal de Versailles. Une condamnation « exemplaire » : un mois de prison avec sursis pour avoir insulté les policiers ! Quel signal envoyé aux propagandistes d’un islam radical qui refusent de se soustraire à la loi ! À quoi bon se gêner si l’on risque si peu en menaçant les policiers avant de provoquer de graves émeutes dans son quartier ?
Le cas de Trappes est loin d’être isolé. Aujourd’hui, il existe une volonté assumée chez certains de tester l’État pour essayer de le faire plier face à un certain nombre de revendications politico-religieuses qui mettent en péril notre modèle civilisationnel. Le mari de la femme au niqab de Trappes avait déclaré au tribunal : « Je ne trouve pas légitime de se faire contrôler. Je ne vois pas pourquoi on nous imposerait une loi qui va à l’encontre de notre religion… » D’autres villes, en France, ont défrayé la chronique en révélant des actes de résistance active au service de la foi islamique.
À Marseille, une jeune femme entièrement voilée avait sauvagement mordu une policière. À Argenteuil, les forces de l’ordre s’étaient fait copieusement insulter et frapper à coups de poing par une soixantaine de « grands frères ».
Le cas de Trappes est loin d’être isolé. Aujourd’hui, il existe une volonté assumée chez certains de tester l’État pour essayer de le faire plier face à un certain nombre de revendications politico-religieuses qui mettent en péril notre modèle civilisationnel.
Les policiers ne se sentent pas soutenus et craignent d’intervenir de peur de provoquer de nouvelles émeutes. Laurent, policier de la BAC dans le 93, avouait avoir tiré un trait sur le contrôle de femmes voilées : « Ça part presque systématiquement au clash. Elles ne marchent presque jamais seules dans les cités. Donc, on a pris le parti de ne plus les contrôler du tout, pour éviter ce qui s’est passé à Trappes. »
Certaines associations exploitent ces contrôles d’identité qui se déroulent mal et en profitent pour dénoncer un climat « islamophobe ». Leur objectif semble pourtant aujourd’hui assez clair : jouer sur la victimisation pour mieux faire progresser l’islamisation.
Autre facteur préoccupant : ces femmes en niqab qui défient notre pays en voulant vivre selon la loi islamique ne viennent pas toujours – loin s’en faut – de contrées arabo-musulmanes. La jeune fille voilée de Trappes s’appelle Cassandra Belin. Et son mari, Michaël Khiri. Quant à la « mordeuse de policier » à Marseille, il s’agit de Louise-Marie Suisse, autre convertie à l’islam. Comment a-t-on pu en arriver là ? À force d’avoir voulu favoriser l’intégration d’autres peuples, ce sont les « nôtres » aujourd’hui qui paraissent vouloir s’intégrer aux « autres ».
Après les échauffourées à Argenteuil, le maire avait dégainé le discours habituel pour mieux masquer son impuissance face à une situation qui le dépasse totalement : « Seuls l’ordre républicain et le respect des personnes sont garants du vivre ensemble… »
Le vivre ensemble ? Vraiment ? Vu les dégâts occasionnés par le multiculturalisme, il serait peut-être temps de parler aujourd’hui du subir ensemble.
http://fr.novopress.info/152611/ou-va-france-du-vivre-ensemble-au-subir-ensemble-fabrice-robert/
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Le djihad de France
Le phénomène inquiète, paraît-il, les principaux responsables de l’anti-terrorisme. Ils sont de plus en plus nombreux, en France, à rejoindre, sur le terrain et en guerre, les rangs des djihadistes. On évoque désormais des centaines de cas d'hommes, voire de jeunes garçons, musulmans d'origine ou de conversion, qui ont franchi le pas.
Deux exemples - parmi combien d'autres ? - défrayent actuellement la chronique. Celui de cette Toulousaine qui pleure aujourd'hui deux fils, Nicolas et Jean-Daniel, convertis l'un après l'autre, l'un par l'autre, à l'islam et qui ont ensuite, sans qu'on se penche vraiment sur le phénomène, « basculé » dans l'islam radical. Avant d'aller se faire tuer quelque part en Syrie.
Le phénomène n'est pas rare. Manuel Valls exposait cependant, peu après son arrivée à l'Intérieur, la difficulté de le cerner quand il s'agit de « Français convertis, de Français musulmans ». Manque de signes distinctifs, peut-être ?
Mais à Strasbourg, où se situe l'autre exemple d'actualité, ce sont des jeunes d'origines maghrébine et turque qui sont en cause. Il n'y a donc pas là, M. le ministre, à connaître la même difficulté. Sauf, peut-être, celle que pourrait créer l'appareil politico-médiatico-judiciaire...
À Toulouse, Dominique Bons, la pauvre mère éplorée, a appris la mort de son second fils Nicolas - pardon ! il se nommait lui-même désormais Abou Abdel Rahman - par un SMS reçu le 2 janvier dernier.
L'étonnement
Un « grand choc » pour cette mère qui n'a rien vu venir, rien compris. « Au début, il y a eu une conversion à l'islam », explique-t-elle. Avant d'ajouter : « Ça c'est pas vraiment grave. (...) C'est la suite qui est grave et ça, on le voit pas arriver. » Mais c'est peut-être à partir de sa conversion qu'il faudrait essayer de comprendre, non ?
Ensuite, c'est la filière habituelle - trop peut-être ? Comme des dizaines, des centaines d'autres, dont un sur cinq est un converti, ils ont rejoint, en cachant la réalité à leurs parents (d'autant plus facilement que ceux-ci sont divorcés), l'une des filières (afghane, irakienne, tchétchène...) existantes. De là, un camp d'entraînement, quelque part en Irak, sans doute. Puis le théâtre du combat, et de la gloire d'Allah.
Les deux frères sont morts. Mais ils ne sont pas seuls. En 2007 déjà, on y avait démantelé une filière djihadiste pour l'Irak. Il y en a donc plusieurs rien qu'à Toulouse ? C'est aussi le théâtre d'opération de Mohamed Merah.
Car tous ne partent pas. Ou tous ne meurent pas, et peuvent revenir...
Des pistes connues ?
Manuel Valls se veut précis. D'ampleur « inégalée », le phénomène peut se chiffrer, du moins, semble-t-il, en ce qui concerne la Syrie. Plus de 200 sont « dans le pays », quelque 80 « en transit », 15 sont déjà morts, et « 100 voudraient s'y rendre ». C'est même le ministre de l'Intérieur qui évoque, le 17 décembre, devant la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale, la « crainte de leur retour ».
Il peut les chiffrer, et puis c'est tout ? Il y a ceux qui sont partis. Mais ceux qui sont encore là, les « 100 [qui] voudraient s'y rendre » ? Mais il est vrai que, avec Dieudonné, Manuel Valls a déjà fort à faire !
Même scénario à Strasbourg - à la longue, ça doit donc pouvoir se repérer. Même départ de quatorze garçons, sous des prétextes mensongers. Même ignorance des parents qui, aujourd'hui angoissés, disent n'avoir rien vu venir. Leurs garçons sont, bien sûr, de gentils garçons, à peine un peu connus des services de police pour quelques-uns. Et même cela n'empêche pas ces garçons de se radicaliser et de partir au djihad, comme tant d'autres, sans que personne n'en prenne conscience.
À Strasbourg, comme à Toulouse, une cellule islamique a également été démantelée. Plus récemment, en 2012. Là encore, pas de puce à l'oreille ?
Mais peut-être que, au-delà du risque que le politiquement correct pourrait faire naître si on envisageait de trop s'y intéresser, la question pourrait-elle aussi troubler les promenades que notre bon François Hollande aime à faire en pays arabes. En terres d'islam...
Olivier Mirande monde & vie 14 janvier 2014 -
Les camps-bidonvilles Roms ou les plateformes de la criminalité
« A l’époque, rapporte un gendarme, les équipes séjournaient durablement en Europe, de l’ordre de trois à quatre mois, ce qui explique qu’on ait pu les taper en Belgique, en Allemagne et en France. Aujourd’hui, les chefs d’équipe et les hommes de main sont plus mobiles. Ils travaillent en faisant des raids. Ils viennent une semaine ou deux, cassent et repartent. Le problème c’est que le temps de l’enquête judiciaire n’est pas le même. Lorsque les rapprochements sont faits entre les affaires, ils ne sont plus là et la marchandise est déjà en Roumanie. » Selon les observateurs et les enquêtes, les casseurs s’appuient sur des relais locaux lors de leurs brefs séjours. Des membres de la diaspora implantés durablement et des camps-bidonvilles.
En Roumanie, le milieu est divisé en deux communautés : non-Roms comme [certains gangs Roumains], et Roms. Ces derniers fonctionnent de la manière que leurs collègues, en trois niveaux.Dans leur cas, le caïd du clan resté au pays est appelé le Buli basha et offre souvent la même image caricaturale selon un connaisseur : « Il est entouré de gardes du corps, roule en Porsche, et possède plusieurs villas. »Si les deux communautés travaillent le plus souvent séparément, ils leur arrivent de cohabiter. Dans un camp de la banlieue parisienne, on assiste à une transposition de la situation locale : les Roms y sont exploités par les Roumains. Le chef et l’un de ses lieutenants receleurs non roms règnent sur des chefs d’équipe et des hommes de main tous roms et dont certaines des femmes sont obligées de se prostituer. Le patron a des chefs d’équipe en France, en Belgique, qui pilotent des équipes d’hommes de main.En juillet 2004, lorsque des policiers et des gendarmes ont débarqué dans un camp de Saint-Denis, le Buli basha, un homme de 49 ans, n’était pas là. Depuis la Roumanie, il faisait bosser une quinzaine d’hommes qui cambriolaient par équipes et de nuit dans un rayon de 300 kilomètres autour de Paris. Détectés en avril 2003, en Seine-et-Marne, les cambrioleurs auraient visité plus d’une centaine de maisons de particuliers et de commerces en Île-de-France, dans la région de Rouen et dans la Sarthe. Les vêtements, le matériel hi-fi et vidéo, les portables, les bijoux, etc., étaient revendus et prenaient sous forme liquide le chemin de la Roumanie.Idem, un an plus tard. En mai 2005, une autre équipe est interpellée dans le même camp. Chaque soir, elle prend le train, tape dans une ville et revient au petit matin. Les gendarmes avaient constaté une explosion des cambriolages le long de la ligne SNCF/Persan, autour des gares. Un mois après, en juin, une troisième équipe est à son tour levée. Celle-ci part travailler en voiture. En suivant les axes routiers, la A15 et la A115, les casseurs fracturent des pavillons en série dans le Val-d’Oise (130 pour ce seul département), l’Oise, la Somme, l’Eure, le Calvados... entre minuit et cinq heures avec une technique immuable : ils percent un trou à la chignole dans une poignée de fenêtre et s’introduisent chez les propriétaires pendant leur sommeil. Les deux équipes auraient cassé plusieurs centaines de pavillons en quelques mois à raison d’une dizaine par nuit.Lorsqu’ils ne volent pas à l’étalage, dans des entreprises ou chez les particuliers, les « petites mains » roumaines le font dans les remorques des camions. Ils ne sont pas les seuls bien sûr. Faute de banques à dévaliser, le banditisme – notamment les équipes de cités et les manouches – s’y est mis. Les vols de fret (braquage de camions, vol de remorque, cambriolage dans les entrepôts...) ont augmenté de 85% entre 1997 et 2003, avec 3 500 cas en 2002, avant de se stabiliser ces dernières années (2 500 en 2006) et de baisser en 2007 (1 500), notamment depuis le renforcement des mesures de sécurité prises par les entreprises de transport : accès aux entrepôts, sélection du personnel, camions équipés de système de repérage GPS... Ce qui n’a pas vraiment gêné les voleurs roumains habitués du « vol à la bâche » : une discipline – 80% des vols de fret – pratiquée sur les aires de repos des autoroutes lors de raids nocturnes. En février 2007, une équipe roumaine était surprise en train de lacérer une vingtaine de camions sur l’aire de repos de Nemours sur l’A6. Une fois dans la remorque, les voleurs ouvrent les cartons et font leur marché : spiritueux, chaussures, produits d’hygiène, etc. En juin 2005, ce sont des mineurs recrutés au pays et logés dans des hôtels en banlieue parisienne qui étaient convoyés chaque nuit sur les aires d’autoroute de la région. Pour endiguer le vol à la bâche, les chauffeurs sont encouragés à se reposer sur des aires sécurisées et les sociétés de transport à camoufler les marques des cartons avec des enveloppes de film plastique noir.Mais des équipes roumaines – ainsi que britanniques – ont contourné le problème, en créant de vraies sociétés de transport qui répondent à des annonces d’appel d’offres dans les bourses de fret sur Internet. La marchandise chargée, les camions loués pour l’occasion disparaissent avec...Jérôme Pierrat, Mafias, gangs et cartels. La criminalité internationale en France
http://www.oragesdacier.info/2014/01/les-camps-bidonvilles-roms-ou-les.html
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Bordeaux : Le Front national appelle à manifester contre le projet de centre islamique
BORDEAUX (via Infos Bordeaux) - C’est par le biais d’un communiqué de presse que le Front national appelle les bordelais à se mobiliser contre le projet de centre islamique à Bordeaux.
Ce projet démesuré, qui est dans les tuyaux depuis une dizaine d’années, est porté à la fois par le maire en place Alain Juppé, mais aussi par le candidat socialiste Vincent Feltesse, qui avait versé son obole sur sa réserve parlementaire (50.000 euros).
Situé dans le quartier de La Bastide, c’est un terrain de plus de 7.000 m2 que souhaite céder la mairie de Bordeaux à la Fédération des musulmans de gironde, organisation liée aux Frères musulmans. Critiqué par beaucoup de musulmans eux-mêmes qui le trouvent « disproportionné », ce vaste complexe comporterait une mosquée de 3.500 places, une école coranique, une bibliothèque, une librairie…
Depuis plusieurs années, l’imam Tareq Oubrou (photo) et ses proches butent sur le financement d’un tel projet, et échouant à trouver une telle somme (plus de 22 millions d’euros), ces derniers se tournent désormais vers les pays étrangers. Le Qatar serait sur les rangs, avec toutes les conséquences indirectes que cela induirait.
Pour les riverains et les commerçants, l’exaspération est à son comble. Vent debout contre cette « mosquée-cathédrale », certain comptent bien le rappeler à Alain Juppé lors de ses vœux au quartier de la bastide le 14 janvier prochain. Ce serait désormais le troisième lieu de culte à la Bastide, après ceux de la rue Tregey et de la rue de Pineau.
A l’appel du Front national, de la liste Bordeaux bleu marine, du Siel (Souveraineté, indépendance et libertés) et de l’Association de défense de la laïcité, cette manifestation aura lieu le samedi 08 février, à 15h00, place Stalingrad à Bordeaux.
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Kosovo : les Chrétiens empêchés de célébrer les offices de Noël
Nada allume des bougies devant l'autel. L’église de l'Assomption de la ville de Djakovica au sud du Kosovo se prépare aux offices religieux de Noël, célébrée le 7 janvier fidèlement à l’ancien calendrier julien. Si la joie de la Nativité du Christ demeure, la cérémonie s’en tiendra à son minimum. Nada rejoint ses trois consœurs dans la nef. Le prêtre orthodoxe n’arrive toujours pas.Dehors, 150 Albanais étouffent l’entrée de l’église. Les poings levés, chargés de pierres, la foule se compacte pour bloquer l’accès à la rue.« Pas de Chrétiens à Djakovica ! Pas de Noël au Kosovo! »Ils étaient 12.000 Serbes orthodoxes en 1999. Elles ne sont plus que 4 en 2014. Plus un seul foyer chrétien ne vit à Djakovica. Seules quatre rescapées sexagénaires appelées affectueusement les « grands-mères de Djakovica», entretiennent l’église de la ville. Une église emblématique pour les Serbes du Kosovo. D’abord refuge en 1999 pendant la guerre, l’église de l'Assomption fut détruite au cours des pogroms antichrétiens de mars 2004. Dix ans plus tard, à la veille de la Nativité, c’est une église condamnée par une marée humaine.Des persécutions sans pitié ni appelPour la première fois depuis la guerre, une centaine de Chrétiens de Djakovica réfugiés en Serbie ont formulé le vœu de célébrer la veille de Noël dans leur paroisse d’origine. Ils auront voyagé un jour durant pour arriver jusqu’au Kosovo et atteindre enfin leur ville d’antan. Finalement, ils n’auront pu caresser le parvis de l’église de l’Assomption que du regard depuis leurs sièges. A leur arrivée, les deux cars spécialement affrétés pour l’occasion ont été la cible de jets de pierre et de mouvements de foule obligeant les chauffeurs à rebrousser chemin. Les réfugiés de Djakovica n’assisteront pas aux offices religieux de Noël, empêchés par le rassemblement de 150 Albanais.Hier soir, les passagers serbes ont tous été contraints de repartir de Djakovica sans même y avoir posé le pied. Plusieurs d’entre eux ont été blessés dont un grievèment à l’œil par éclats des vitres des cars pris pour cibles par les jets de pierre des manifestants albanais.Le dernier apartheid en EuropePour Aleksandar Vulin, ministre du gouvernement serbe, invité à commenter les faits de la veille pour la télévision du Kosovo : « Hier, ce fut une triste journée pour les Serbes qui représentent le seul peuple en Europe à ne pas pouvoir se rendre dans une église pour y célébrer la Nativité ». Interdit lui-même de séjour à Djakovica, le ministre rappelle dans son interview que depuis la guerre pas un seul Noël ne s’est déroulé sans incidents à l’encontre des Chrétiens avant de conclure « à quand la fin de l’apartheid au Kosovo-Métochie ? »Alors que le Kosovo constitue le seul territoire du continent européen à apparaître sur l’Atlas de l’intolérance 2014, Solidarité Kosovo condamne sévèrement l’atteinte à la liberté religieuse dont les Chrétiens du Kosovo-Métochie ont été cette année encore victimes à la veille de la Nativité. Deux ans auparavant c’était le Président serbe, Boris Tadic, venu assister aux cérémonies de Noël au monastère de Visoki Decani qui fut accueilli à Pec dans les mêmes conditions.Revenue tout juste de son 30ème convoi humanitaire, Solidarité Kosovo exprime son fidèle soutien aux hommes et aux femmes qui, la foi chevillée au corps, vivent un nouveau Noël sous tension.http://www.oragesdacier.info/2014/01/kosovo-les-chretiens-empeches-de.html
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1972/2014 : Idéologie « antiraciste », la grande catastrophe !
« Un peu de modestie, de finesse, d’autocritique et de repentance seraient sûrement bienvenues »
♦ En 1972 la France était un pays indépendant, unitaire, fier de son passé et où les libertés étaient respectées. Quarante ans plus tard, l’idéologie nationale héritée de la monarchie, de la République et actualisée par le gaullisme a été remplacée par l’idéologie « antiraciste ». Les résultats sont désastreux : immigration de masse peu assimilable, société multiconflictuelle, perte du sens commun, alignement de la politique extérieure sur des intérêts étrangers, censure à répétition. Comment en est-on arrivé là ? Jean-Yves Le Gallou fait le point pour Polémia.
1972: Alors que le président Pompidou est fragilisé par sa non-participation à la Résistance de 1940 à 1944, deux événements majeurs surviennent : le Parlement vote à l’unanimité la loi Pleven qui introduit – au nom de la lutte contre le « racisme » – le délit d’opinion dans la grande loi sur la liberté de la presse de 1881 ; les médias lancent « l’affaire Touvier », du nom de ce milicien protégé par l’Eglise catholique. Les deux piliers de l’antiracisme – pénalisation des opinions dissidentes, culpabilisation du passé français – sont ainsi posés.
1980: L’attentat contre la synagogue de la rue Copernic est attribué de manière purement mensongère par les médias à « l’extrême droite ». Jean Pierre-Bloch, patron de la LICRA, met en cause le « climat » : climat intellectuel pour aboutir à la neutralisation idéologique du Figaro-Magazine de Louis Pauwels, porteur d’une vraie pensée alternative ; climat politique visant la politique proche-orientale de Valéry Giscard d’Estaing jugée pas assez favorable à l’Etat d’Israël.
« L’antiracisme » est instrumentalisé par les socialistes et par certains milieux juifs (Le Renouveau juif d’Hajdenberg notamment) pour aboutir à l’élection de François Mitterrand en 1981.
1984/1985 : Fondation de SOS-Racisme, officine gouvernementale créée depuis l’Elysée par Jean-Louis Bianco, secrétaire général de la présidence, assisté d’un jeune conseiller… François Hollande en s’appuyant sur Eric Ghebali et Julien Dray de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et Bernard-Henri Lévy. Les objectifs de SOS-Racisme sont à la fois idéologiques et politiques : promouvoir une société multiculturelle, culpabiliser et scinder la droite, encadrer et contrôler les populations issues du Maghreb (pour les faire « bien » voter tout en évitant une dérive pro-palestinienne).
1986: La mort de Malik Oussekine, un Franco-Maghrébin sous dialyse, à l’occasion des manifestations contre la loi Devaquet, débouche sur une campagne de sidération médiatique. Celle-ci contraint le gouvernement Chirac à renoncer à ses projets, notamment quant à la protection de la nationalité française. A cette occasion le lobby « antiraciste » prend la main de manière définitive sur la droite parlementaire.
1990: Alors qu’il existe 300 profanations de cimetière par an, la dégradation du cimetière juif de Carpentras fait l’objet d’une manipulation médiatique sans précédent. L’ensemble de la classe politique officielle défile sous le parrainage des associations « antiracistes » et d’organisations juives. Deux objectifs sont atteints : la consolidation du fossé entre le FN et le RPR/UDF ; le vote de la loi Gayssot faisant de l’analyse historique critique de la « Shoah » un délit de blasphème.
1993/1998 : Poursuites et condamnations de Maurice Papon pour « crime contre l’humanité ». La condamnation de Papon, haut fonctionnaire français, préfet de police du général De Gaulle (qui lui conféra le grade de commandeur de la Légion d’honneur), député RPR, ministre de R. Barre, est un acte essentiel : c’est l’extension à l’Etat français, en 1998, de la culpabilisation imposée à l’Allemagne en 1945. Cela a aussi pour conséquence le désarmement moral de l’appareil d’Etat face à l’immigration : les associations « antiracistes » empruntant volontiers la figure du juif comme bouclier pour les immigrés clandestins.
2001 : Première loi Taubira, loi mémorielle définissant comme crime contre l’humanité les traites négrières (occidentales seulement) et l’esclavage.
Années 2000/2010 : Pendant longtemps le combat « antiraciste » a été mené par les associations spécialisées (LICRA, MRAP, LDH et SOS-Racisme) bénéficiant d’importantes subventions publiques nationales et locales et recevant des dommages et intérêts de leurs procès; à partir des années 2000, certaines institutions juives prennent directement le relais. Lors de son dîner annuel, avec un parterre plus brillant que pour la Fête nationale du 14 juillet, devant les plus hautes autorités de l’Etat, de la justice, de l’économie et des médias, le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) fixe la feuille de route : promotion de la société multiculturelle, renforcement de la législation et de la lutte « antiraciste », notamment sur Internet, soutien indéfectible à l’Etat d’Israël et lutte contre les pays qui y sont réputés hostiles.
Années 2000/2010 (bis) : Adoption d’un mode opératoire comparable au CRIF par le CFCM (Conseil consultatif du culte musulman) et le CRAN (Conseil représentatif des associations noires). Prise en tenaille des Français de souche.
Fin des années 2000/début des années 2010 : L’UEJF prend la tête du combat judiciaire pour obtenir la mise en place d’une censure publique, voire privée, sur Internet.
Le lobby « antiraciste » : fabuleux pouvoir et fabuleux échec
Après 40 ans de grandes manœuvres « antiracistes », le bilan est désastreux.
Pour les libertés d’abord, avec la multiplication des lois liberticides. Dans tous les classements internationaux portant sur la liberté d’expression la France figure parmi les plus mauvais élèves : entre la 40e et la 50e place pour la liberté de la presse selon Reporters sans frontières ; en troisième position (devant la Russie pourtant si souvent vilipendée !) pour les condamnations pour atteinte à la liberté d’expression par la Cour européenne des droits de l’homme (pourtant très politiquement correcte…) ; aux premiers rangs pour les requêtes auprès des grands fournisseurs d’accès Internet.
Pour la concorde intérieure ensuite : la société multiculturelle est un échec manifeste. Ni l’assimilation, ni même l’intégration n’ont fonctionné. Le seul lieu (hors celui, contraint, du travail) où des gens de culture, de religion et de race différentes se retrouvent ce sont les spectacles de… Dieudonné ou les réunions de Soral. Bref, là où ils se rient du Système selon les uns, du lobby sioniste selon les autres. Fabuleux échec du lobby « antiraciste »: c’est contre lui que s’organise la seule cohabitation black-blanc-beur !
Pour l’indépendance nationale enfin : L’alignement de la politique française sur des intérêts étrangers est de plus en plus préoccupant ; promue par BHL, l’intervention en Libye a été un succès militaire mais une catastrophe géopolitique ; et l’aventurisme de François Hollande sur la Syrie a nui à l’image de la France.
Pour les institutions juives aussi : Depuis l’affaire Dreyfus la communauté juive jouissait d’un statut moral lié à celui de l’innocence injustement persécutée ; en se plaçant systématiquement du côté de la censure, les institutions juives risquent de perdre leur statut de représentants d’opprimés pour celui d’odieux persécuteurs. C’est grave et c’est prendre un double risque : se placer en opposition de l’esprit français traditionnellement frondeur ; et heurter de plein fouet la sensibilité des jeunes générations, à la fois parce que, pour elles, la seconde guerre mondiale est finie depuis 70 ans… et parce qu’elles sont viscéralement attachées aux libertés sur Internet, véritable sujet du débat. Enfin, l’immigration massive encouragée par le lobby « antiraciste » a pour conséquence la constitution de ghettos musulmans et africains qui cultivent une forte sensibilité antisioniste, voire antisémite.
Bien sûr, ce serait une faute que de confondre les juifs dans leur ensemble et ceux qui prétendent parler en leur nom ; on ne saurait davantage passer sous silence le remarquable engagement du côté de l’identité française et de la patrie d’hommes comme Alain Finkielkraut ou Eric Zemmour. Pour autant, il semblerait raisonnable que les dirigeants des institutions juives aient la force de procéder à leur examen de conscience : à l’égard de leur communauté comme à l’égard de la France. Un peu de modestie, de finesse, d’autocritique et de repentance seraient sûrement bienvenues.
Changer de paradigmes
Quant au peuple français dans son unité, il lui faut changer de paradigmes dominants : renvoyer le lobby « antiraciste » à ses échecs ; cesser de le subventionner ; cesser de l’écouter et supprimer ses privilèges judiciaires. Vite !
Jean-Yves Le Gallou, 9/01/2014
http://www.polemia.com/19722014-ideologie-antiraciste-la-grande-catastrophe/ -
Pourquoi l'immigration ne peut pas réduire la pauvreté
Une démonstration qui s'applique très bien à la France :
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“Valeurs Actuelles” fait sa une sur le racisme antiblanc, “un tabou français”
PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) - Parue avant-hier dans les kiosques, la dernière livraison de Valeurs Actuelles fait sa une sur le racisme antiblanc.« Un tabou français » annonce l’hebdomadaire libéral-conservateur, qui s’appuie sur un récent sondage de l’Ifop selon lequel 47 % des Français, gauche et droite confondues, considèrent que : « le racisme anti-Blanc est un phénomène assez répandu en France ». Si les électeurs de gauche se disent moins concernés que ceux de droite, plus d’un quart d’entre eux (28 %) considère cependant ce phénomène comme « assez répandu ». Une proportion qui atteint même… 44 % chez les sympathisants du Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon, alors même que ce dernier est, sur cette question, dans la dénégation la plus totale. L’électorat de droite, qui estime, à 66 %, que le racisme anti-Blanc est « assez répandu », est quant à lui constitué par les catégories de la population se considérant comme les plus touchées par ce phénomène : artisans et commerçants (50%), employés (51%) et ouvriers (55%).
En accord avec la stratégie de Terra Nova, le cercle de pensée ultra-libéral qui pilote le Parti socialiste, la gauche a « largué » le peuple pour se tourner vers les immigrés et les bobos, davantage porteurs électoralement. Remarquons que le peuple le lui a bien rendu, puisqu’il s’est, depuis longtemps, massivement tourné vers le Front national.
Si l’existence du racisme antiblanc fait l’unanimité au FN, l’UMP est beaucoup plus divisée sur le sujet
Si Marine Le Pen est en phase avec l’opinion populaire sur la question du racisme antiblanc – comme sur beaucoup d’autres d’ailleurs… – les caciques de l’UMP marchent quant à eux sur des œufs. Alors que six électeurs sur dix de l’UMP se déclarent proches des positions frontistes, en revanche, pour une grosse minorité d’électeurs de l’ex mouvement présidentiel – l’aile de tradition chiraco-centriste – la question du racisme antiblanc sent par trop le soufre. Pour Copé, terminées les histoires de pain au chocolat, mais pas question non plus d’entonner un hymne au « vivre ensemble ». Comme à son habitude, l’UMP se contentera de faire de la com’ pour dire sur le sujet, un peu tout et le contraire d’un peu tout.
Déplorons que l’enquête de Valeurs Actuelles ne cite à aucun moment le livre de Gérald Pichon, Sale blanc, paru l’an dernier aux éditions Idées, alors même que ladite enquête semble s’être fortement inspirée des très pertinentes analyses que Pichon a mené sur le racisme antiblanc dans cet ouvrage de référence.
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Décrochage scolaire et immigration : si on arrêtait la langue de bois ?
Le ministre de l’Éducation, Vincent Peillon, présentait mercredi les premiers résultats de son plan de lutte contre le décrochage scolaire, déclaré « priorité nationale absolue ». Il faut dire que nos voisins européens nous poussent aux fesses : la « Stratégie Europe 2020 » nous fait obligation de nous attaquer au problème.
140.000 jeunes quittent chaque année le système scolaire sans aucun diplôme – le chiffre est connu.
Le bilan du repêchage est enthousiasmant, dit le ministre : « Cette année,
23.000 jeunes âgés de 16 à 25 ans ont été “raccrochés” : 20.000 sont retournés en formation initiale et 3 000 effectuent un service civique. De plus, 11.000 jeunes bénéficient d’un “parcours de retour en formation” sous l’égide de la Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) : préparation au baccalauréat, stages de remotivation pour un retour en formation ou accompagnement pour une réinsertion professionnelle. »