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immigration - Page 1423

  • Endiguer la délinquance serait pourtant très simple…

     

    Tribune libre de Paysan Savoyard

    Le livre de Laurent Obertone vient de mettre en avant l’ampleur du phénomène : la délinquance s’accroît continûment ; elle s’étend progressivement à tout le territoire ou presque ; elle devient de plus en plus spectaculaire et violente.

    Il existe pourtant des solutions très simples pour réduire fortement la délinquance, et ce en quelques mois.

     

    • Arrêter l’immigration et reconduire les clandestins et les délinquants

    Première chose à faire : arrêter l’immigration ; reconduire les clandestins ; expulser les étrangers condamnés (y compris les naturalisés, qu’il faut au préalable déchoir de la nationalité française).

    Les personnes d’origine immigrée sont responsables des trois-quarts de la délinquance. L’arrêt de l’immigration et le renvoi des délinquants auront donc un effet positif considérable sur le niveau de l’insécurité.

    A titre d’illustration, on peut consulter le site suivant :
    http://www.avisderecherches.interieur.gouv.fr/personnes1.asp?T=R&P=0 

    • Renforcer les forces de l’ordre et changer leurs consignes

    Deuxième chose à faire : renforcer significativement les effectifs de police. Et changer les consignes qui leur sont données.

    Aujourd’hui les instructions de la hiérarchie sont des consignes d’abstention : ne pas pénétrer dans les cités pour ne pas provoquer d’émeutes ; ne pas riposter même en cas d’agression, de guet-apens ou de tirs à balles.

    Dans ces conditions les forces de l’ordre sont aujourd’hui profondément démoralisées.

    Il faut changer cela. C’est simple: lorsque la police est agressée, elle doit recevoir la consigne de tirer. Il ne sera pas nécessaire de faire un carnage. Quelques victimes à deux ou trois reprises suffiront. Ensuite il n’y aura plus d’émeutes. 

    • Mettre à l’écart les récidivistes en changeant le code pénal

    Troisième chose à faire : il faut mettre à l’écart les récidivistes, et pour cela changer le code pénal.

    Résumons ce que nous avons détaillé dans une précédente tribune. La justice est actuellement spectaculairement laxiste :

    - Il y a officiellement 3,5 millions de délits et crimes par an. Selon les enquêtes de « victimation », le nombre réel est trois fois supérieur (en effet la plupart des victimes de faits de délinquance, tels que les petits vols et dégradations, les injures, les menaces et les coups, ne portent pas plainte).

    - Les deux-tiers des délits enregistrés ne sont pas élucidés (c’est-à-dire que le coupable n’est pas identifié). N’étant pas identifiés, les coupables par définition ne sont pas arrêtés et encore moins condamnés. Par exemple 90 % des cambriolages ne sont pas élucidés.

    - En dépit du faible taux d’élucidation, l’énormité de la délinquance fait que les délinquants identifiés sont tout de même très nombreux : 1 million de personnes sont mises en cause chaque année pour avoir commis un délit ou un crime (précisons qu’il s’agit bien d’1 million de personnes différentes ; et qu’une partie sont des récidivistes déjà mis en cause les années précédentes).

    - Parmi le million de délinquants identifiés chaque année, très peu sont condamnés à la prison. Certains ne sont jamais arrêtés. Pour d’autres, la justice décide de classer ou de ne pas engager de poursuites pénales. D’autres sont jugés non coupables ou relaxés au bénéfice du doute. Parmi les condamnés (376.000 par an), la plupart échappent à la prison et se voient infliger une peine alternative (amende, travaux d’intérêt général…).

    - Parmi les condamnés à la prison, beaucoup le sont avec sursis. Il y a chaque année environ 120.000 condamnations à de la prison ferme.

    - Lorsqu’ils sont condamnés à la prison ferme, ce n’est que pour une durée réduite (la durée moyenne des condamnations à la prison ferme est de 7 mois pour les délits et de 5 ans pour les crimes).

    - Parmi les condamnés à la prison ferme, une partie ne sont pas effectivement incarcérés. En effet lorsque la condamnation à la prison ferme n’excède pas deux ans, la loi permet au juge d’application des peines (JAP) de ne pas incarcérer le condamné et de transformer la peine de prison en une autre peine (port d’un bracelet électronique par exemple).

    La plupart des JAP profitent de cette possibilité et « aménagent » les peines inférieures à deux ans. Notons que c’est M. Sarkozy, le président de la fermeté verbale, qui a fait passer de un à deux ans la durée permettant la non incarcération, afin de réduire le nombre des détenus.

    Dans ces conditions, parmi les condamnés à la prison ferme, seuls 80.000 entrent en incarcération chaque année.

    - Les personnes incarcérées n’effectuent en pratique que les deux-tiers de leur peine (et même seulement la moitié pour certains), grâce à divers mécanismes d’amnistie, de libération conditionnelle et de remises de peine automatiques. De ce fait le séjour effectif en prison est en moyenne de 5 mois pour un délit (la faible durée du séjour effectif en prison explique que le nombre de détenus, environ 65 000, soit inférieur au nombre annuel des personnes entrant en incarcération).

    - Résumons. Il y a officiellement 3,5 millions de crimes et délits par an (en réalité trois fois plus). Aux termes du code pénal, les délits et crimes sont punissables de prison. Or seulement 80.000 délinquants sont incarcérés. Et ils n’effectuent en prison qu’un séjour de quelques mois. Disons les choses autrement : la quasi-totalité des délinquants sont… en liberté.

    Pour mettre fin à ce laxisme la solution est très simple : il faut changer le code pénal pour mettre à l’écart les récidivistes.

    Pour les récidivistes (et pour eux seulement), le code doit être substantiellement durci, sur deux plans :

    - Les règles de procédure pénales doivent être fortement allégées, afin d’empêcher les avocats de jouer sur les erreurs administratives (qui sont souvent liées à l’extrême complexité de la procédure, destinée à protéger les droits des mis en cause).

    - Les peines infligées aux récidivistes condamnés doivent être lourdes : elles doivent consister en une incarcération effective de longue durée. Et elles doivent être automatiques : les juges doivent être obligés par la loi de les appliquer.

    Tout cela est simple. Et d’exécution aisée. Faisons-le. En quelques mois la délinquance sera revenue à des niveaux tout à fait supportables.

    http://www.fdesouche.com

  • Rapport Tuot : la démolition de l’identité française par l’intégration forcée

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - Sous le titre « La grande nation pour une société inclusive » a été discrètement publié par Matignon le rapport Tuot sur la politique d’intégration des étrangers en France. L’auteur du rapport Thierry Tuot est conseiller d’Etat. Bien sûr, les rapports des conseillers d’Etat se doivent de respecter le devoir de neutralité et de réserve incombant à tout fonctionnaire. Pourtant, Thierry Tuot a reconnu que ce rapport n’était pas vraiment conforme à ce devoir de réserve. Il le justifie par le droit de rêver en déclarant : « Il est permis de penser que l’affichage d’un peu de lyrisme, le retour d’un peu de rêve, les échos joyeux d’une grandeur qui ne serait plus martiale, mais sociale pourraient s’avérer plus efficaces que la compassion digne […]. En ce qui concerne les immigrés et l’intégration, on l’a compris, la République nous appelle. »

    Le rapport propose de remplacer la politique d’intégration par une politique inclusive, c’est‑à‑dire qui rejette tout « compartimentage ». Concernant la mise en œuvre de cette nouvelle politique, le rapport Tuot consiste à la transférer presque exclusivement aux associations, le rôle de l’État consistant seulement à les subventionner. Quand on connaît les associations actives en matière d’immigration, le risque du totalitarisme associatif est très élevé. Un des autres dangers de cette proposition a été souligné par Malika Sorel, membre du Haut conseil à l’intégration, à savoir la prise de contrôle de l’argent public par des groupes de pression communautaires. « L’intégration, dit‑elle, ne peut être réduite à sa seule dimension socio‑économique, en laissant de côté les composantes les plus concernées que sont l’éducation, l’instruction, la famille, les affaires intérieures, l’emploi, les affaires étrangères et les armées. »

    Le rapport va même jusqu’à clairement mettre la charrue avant les bœufs, puisqu’il propose de naturaliser les étrangers pour mieux les intégrer
    Des propositions plus improbables les unes que les autres défilent dans le rapport. Elles vont de la régularisation automatique des clandestins en mesure de prouver qu’ils vivent en France depuis plus de cinq ans, à la naturalisation de tous les immigrés ayant suivi une scolarité en France, mais aussi de tous les parents d’étrangers nés en France pourvu qu’ils y soient installés depuis plus de vingt ans. Avec un tel programme, plus besoin d’intégration des étrangers puisque la disparition des Français de souche sera en bonne voie.
    http://fr.novopress.info

  • Un maire abolit dans les cantines publiques les repas de substitution pour les musulmans

    A Arveyres, en Gironde, une petite commune de 1900 habitants située près de Libourne, le maire sans étiquette, Benoît Gheysens, a pris une décision courageuse qui a suscité l’émoi de la communauté musulmane. La mairie a décidé en effet de supprimer à l’école les fameux plats de substitution destinés aux enfants qui ne mangeant pas de porc. Le motif ? Les contraintes budgétaires et techniques auxquelles est confrontée la municipalité. Sur 180 enfants, 28 sont musulmans : selon le maire, si les familles des enfants musulmans ne sont pas satisfaites par la décision de la mairie, elles « peuvent retirer leurs enfants de la cantine ce jour-là ».

    Une décision massivement saluée parles habitants et l’opinion publique, malgré l’hostilité de certaines familles, concernées par les repas de la cantine, la pression qu’exercent les médias, ou encore le sous-préfet de Libourne, Patrick Martinez. Preuve de la popularité de cette démarche, les villages voisins de Saint-Germain-du-Puch et de Saint-Quentin-de-Baron ont décidé d’appliquer la même décision que le maire d’Arveyres.

    « Personne ne peut obliger ces musulmans à manger du porc, mais personne non plus les a obligés à venir dans notre pays », résumera un internaute. Comme quoi, le bons sens n’a pas encore abandonné la population ! Car en France, on mange du porc : chaque pays a sa tradition culinaire, marquée par son terroir, sa religion, et tout cet ensemble de tissus et de liens, sécrétés par l’histoire, et qui contribuent à façonner des codes commun, en bref, une culture qui cimente le lien social. Sans culture, sans règles de vie commune, les individus peuvent éventuellement coexister, mais ils ne peuvent pas vivre ensemble. Pour vivre ensemble, il faut avoir quelque chose à partager. Le « copain », c’est celui qui partage le même pain…
    http://www.contre-info.com/

  • Ils n’aiment pas la France, ils attaquent sa culture et sa langue

    Soumise à l’Otan, à l’OMC, au FMI, aux cénacles bruxellois la France est aussi devenue largement une colonie américaine, victime collatérale dans notre système mondialisé des escrocs et de menées perverses de certaines grandes banques anglo-saxonnes, largement  responsables de la crise de 2008. Français victimes plus largement de l’ultra libéralisme, issu de l’organisme yankee génétiquement modifié, qui pousse par nature à la destruction des nations et des enracinements. Nous subissons pareillement avec la complicité de nos « élites » qui ne sont plus guère françaises que de nom, une new-yorkisation dans le domaine culturel et une californisation dans le domaine sociétal, totalement étrangères au génie français, aux valeurs helléno-chrétiennes de la véritable civilisation européenne.

     Exemple parmi d’autres, c’est ainsi à cette caricature de cinéaste propagandiste  planétarien, Steven Spielberg – ce qui ne retire rien à son incontestable savoir-faire - qu’a été donné cette année la présidence du festival de Cannes. Un choix audacieux ont avancé sans rire quelques pontes du cinéma « français » . Le grand Claude Autant–Lara n’en fini pas de se retourner dans sa tombe…

     Si le cinéaste Français Eric Rochant affirmait il y a quelques années que «le  Front National est le seul parti révolutionnaire français », il est bien combattu comme tel  de même que notre pays est bien  la cible d’une offensive privilégiée du monde de la finance apatride. La France pays des droits de l’homme, des Lumières, porteuse du message laïc universel est invitée à montrer l’exemple du  multiculturalisme, du grand mélange mondial  duquel accouchera le  mutant  idéal : l’homo consumerus-hermaphrodite-lobotomisé.

     Dans cette logique de domination du mondialisme sous drapeau anglo-saxon, nous pouvons compter sur les collabos qui actionnent  les différents  rouages du Système,  pour  apporter leur aide servile à cette défrancisation accélérée constate Bruno Gollisch.

    Il est ainsi  tout sauf anodin que soit présenté avant la fin du mois en Conseil des ministres, le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), défendu par son ministre, l’ex député PS Genevieve Fioraso, qui aura pour conséquence de marginaliser l’emploi de la langue française dans l’enseignement supérieur et la recherche.

     L’article L. 121-3du  code de l’éducation indique que « la langue de l’enseignement, des examens et concours, ainsi que des thèses et mémoires dans les établissements publics et privés d’enseignement est le français, sauf exceptions justifiées par les nécessités de l’enseignement des langues et cultures régionales ou étrangères, ou lorsque les enseignants sont des professeurs associés ou invités étrangers ».

    Or, l’article 2 du projet de loi ESR prévoit cet ajout : « ou lorsque les enseignements sont dispensés dans le cadre d’un accord avec une institution étrangère ou internationale tel que prévu à l’article L. 123-7 ou dans le cadre de programmes bénéficiant d’un financement européen ».

     Concrètement, cette précision pour anodine qu’elle apparaisse,  aura pour effet d’augmenter les possibilités d’emploi de l’anglais en France,  et plus largement de porter un  coup à  la diversité linguistique en Europe dans la communication entre enseignants de nos différents pays.

      Pire encore, le 12 février dernier, 36 sénateurs du groupe socialiste ont déposé une proposition de loi « relative à l’attractivité universitaire de la France » L’article 6 de celui-ci (un ajout à l’article L. 761-1 du code de l’éducation) indique que «(…)   la langue de l’enseignement, des examens et concours, ainsi que des thèses et mémoires, dans les établissements d’enseignement supérieur, peut être une autre langue que le français.  Pour les étudiants ne justifiant pas d’une connaissance suffisante du français, lorsqu’ils suivent une formation dispensée dans une langue étrangère, cette dérogation est soumise à l’obligation de suivre un cursus d’apprentissage de la langue et de la culture françaises ».

     Ainsi, un étudiant  français ou étranger effectuant ses études en France, aura la possibilité de suivre son cursus intégralement en anglais ! Et ce,  Bruno Gollnisch  l’a souvent constaté en tant que professeur, alors même que de nombreux étudiants arrivent à l’université avec de grandes lacunes dans la maîtrise de leur langue maternelle  française, notamment à l’écrit.

     Certes, il est de plus en plus indispensable pour de nombreux jeunes français, de maîtriser une langue étrangère. Mais cette prépondérance voulue  d’une  caste anglophone portée au pinacle sera un message désastreux  envoyé  à travers le monde à tous les  francophones, les francophiles et autres amoureux et défenseurs de la culture française.

    Ils apprendront que des élus français dépositaires d’un part  de la souveraineté populaire, habités par un  masochisme antinational et une mentalité de soumis,   signent eux-mêmes une reddition  en rase campagne devant l’hégémonisme de l’anglo-américain.

      Le Français a-t-il vocation dans quelques décennies, dans un siècle, à n’être plus  uniquement qu’une  langue  étudiée par une poignée  d’érudits et de  passionnés…comme le latin et le Grec ?  Langue morte d’un pays en sursis que les autochtones auront fui  ou qui, selon la sombre prophétie de Jean Raspail,  seront encore visibles dans quelques réserves…

     Redisons le,  il n’est pas encore  trop tard pour emprunter le chemin de la résurrection nationale, mais le temps nous est compté et ce coup d’arrêt aux menées du mondialisme doit être donné.  Ici et maintenant !

    http://www.gollnisch.com

  • Quelle Reconquista ?

    Le problème de l’immigration n’a pas encore été abordé, qu’un certain nombre d’obstacles méthodologiques et psychologiques se dressent devant la quête d’un résultat que l’on voudrait sensée. Car ici, il s’agit d’hommes, de groupes humains, de gens qui espèrent et souffrent, aiment ou haïssent, parfois mentent et se mentent. Il est aussi question de l’histoire du monde occidental depuis une cinquantaine d’années, peut-être depuis deux mille ans, de sa déconstruction, et d’un destin qui suscite panique et angoisse.

    Mon analyse va porter sur plusieurs points que je pense cruciaux, sans qu’elle ambitionne de se présenter comme la vérité. Mon espoir est de contribuer à ouvrir les esprits à un certain nombre d’hypothèses, à définir des paradigmes plus pertinents, me semble-t-il, que ceux qui sont imposés dans le champ politique actuel. Il faut prendre cette démonstration comme un questionnement susceptible d’être invalidé, amélioré, ou accepté comme tel. A proprement parler, ce que je soumets à la sagacité de mes lecteurs n’est pas une démonstration, qui exigerait des amplifications trop importantes, mais des thèses, ou plutôt des problématiques, des pistes, comme l’on aime à dire maintenant.

    Malaise


    Même si la réflexion nécessite du sang froid, il n’est pas absurde de partir, pour la déployer, du sentiment. C’est l’erreur des Lumières, que de croire que la Raison ne soit qu’un instrument, quand cette idéologie rationaliste n’a fait qu’étoffer abstraitement la haine très concrète qu’elle éprouvait pour l’Ancien Monde.

    Jetant ainsi parfois quelques coups d’œil sur certains sites internet, comme Fdesouche ou Riposte laïque, pour ne parler que des plus populaires, mû parfois, probablement, par un désir louche de me plonger dans une matière fienteuse, j’ai fait comme un praticien qui ausculte. Là, c’est la fièvre. Même, une carabinée. De quoi est-il question ? D’abord, le succès, paraît-il, de ces blogues, a sans doute une valeur politique et sociale. Il est évident que beaucoup s’y reconnaissent, et singulièrement des jeunes. Sans peut-être atteindre l’ampleur du mouvement antiracisme des années quatre-vingt – quatre-vingt-dix, les thèses présentées ont conquis un public assez conséquent pour peser sur la vie politique, et même, apparemment, pour lui donner de plus en plus le la, comme le fait le pamphlet de Laurent Obertone, La France Orange mécanique, en ce moment, comme avait commencé à le faire Le Camp des saints, de Raspail, dans le sien.

    Il y a manifestement quelque chose de pourri dans le royaume de France, et la gangrène a gagné en surface et en profondeur. Ma première impression visuelle, et un parcours assez expéditif des interventions, abondantes, pléthoriques (il y a foule !) qui saturent ces sites techniquement très bien construits, c’est que l’on a affaire à une rhétorique et une esthétique qui rappellent l’entre-deux guerres. Je suis bien gêné de tirer cette conclusion, car je suis le premier à me rire des poncifs qui visent à invoquer les-années-sombres-de-notre-histoire. Les caricatures, souvent méprisantes, la malhonnêteté qui suinte de présentations simplistes de l’islam et des immigrés, la pesante concaténation de faits divers atroces, avec une insistance morbide sur le sang et le sexe, la nutrition, le ventre, le faciès, les citations, les articles reproduits sélectivement, les gros titres connotés, tout cela pue la basse propagande, la manipulation idéologique, et n’a son répondant, son double, que dans le traitement médiatique asséné aux adversaires déclarés de l’empire atlantiste, comme l’Iran, la Syrie, le Venezuela, etc. L’effet est sans doute plus accentué, du fait de la spécialisation de ces sites, et de leur horizon d’attente, leur objectif n’étant finalement ni d’informer (car ils rapporteraient des documents contraires à ceux qui peuplent leurs pages, et présenteraient des analyses antithétiques), ni même de faire réellement comprendre le monde dans lequel l’on vit. Il se peut bien que les thèses soutenues soient inverses de celles qui, mensongères, embrument le cerveau des Français depuis des lustres, mais le contraire d’un mensonge n’est pas forcément une vérité.

    Ces sites s’adressent à des convaincus, à ceux qui veulent être confortés dans un certain nombre d’émotions dont on leur a dit qu’elles étaient mauvaises, et qui, soudain, parce qu’elles sont illustrées (au sens du XVIe siècle, c’est-à-dire explicitées et défendues), semblent autorisées. Il n’est pas inutile non plus de souligner que les sujets, s’ils concernent obsessionnellement dans leur majorité l’islam et l’ « invasion » migratoire, abordent également une actualité plus large, sur laquelle le positionnement est clairement de « droite », c’est-à-dire anti-fiscaliste, anti-syndicaliste, anti-grève, anti-Etat providence, anti-assistanat, anti-délinquant, anti-chienlit, anti-laxisme, anti-immoralisme, anticommuniste, anti-anticolonialiste, etc. La réactivité à l’état pur, mais aussi une position néoconservatrice.

    Occident ressuscité

    D’où parles-tu ?

    C’était la question imparable que l’on posait à l’adversaire idéologique, dans les années déconstructivistes, quand le sens et la nature d’un discours n’avaient guère d’importance, puisque, finalement, tout se valait, et que tout propos entrait dans le champ d’un rapport de forces. Aussi excessive soit-elle, cette sommation possède une certaine légitimité. Non seulement parce que tout langage dit plus qu’il ne présente, mais parce qu’il formalise des intérêts, même cachés, et des identités, même ignorées. De fait, il n’existe pas de communication neutre.

    Pour ma part, je parle en tant qu’Européen, en bon Européen, comme disait Nietzsche. Aussi essayé-je de débusquer tout ce qui nuit au projet tellurique auquel j’adhère, d’un Empire enraciné dans une Terre axée sur un principe métaphysique, les racines du peuple accrochant le ciel et y puisant la substance qui nous fait vivre. Je traque donc la médiocrité, le mensonge (ou l’erreur), la paresse et la trahison. Je loue donc la grandeur, la vérité (ou la sagesse), le courage et la loyauté. Ceux qui s’attachent hystériquement à la dénonciation de populations particulières pour les vouer aux gémonies, en bloc, sont des êtres bas, dans la mesure-même où ils sont mus par des affects dégradants, comme la haine, le mépris, la bêtise méprisante, la peur ou l’ignorance. Ceux qui manient le mensonge induisent autrui en erreur.

    La multiplication des instruments de communication, des médias, l’éclatement des idéologies globalisantes, unifiantes (les « théories » de Douguine, comme le communisme et le fascisme), la perte du sens politique, de la conception fondée de l’Etat, l’atomisation des consciences, ont donné lieu à une société de miroirs déformants qui se répondent les uns les autres, où toute perception se noie dans une vision giratoire accélérée, vertigineuse, ou un défilé féerique d’images, de fantasmes, de lubies, de slogans, où il est pratiquement impossible, à moins d’être pourvu d’un esprit anachorétique solide, de prendre quelque recul, de s’abstraire pour avoir simplement le temps de réfléchir, de peser. Ce que l’on appelle la « postmodernité » joue de ce fluxe, de cette liquéfaction des idées et des faits. Plus rien de stable, et de préhensible ne subsiste dans ce fleuve sensoriel, qui est le règne de la doxa, dirait Platon, de l’opinion, du mensonge, du non-être.

    Cette dilution de l’attention, de la concentration, de la distinction, si elle est voulue, est aussi le terreau sur lequel prospère le vide. La politique est devenue impossible car elle n’est plus qu’une série arborescente de coups, d’effets, de réactions. Ce phénomène favorise le conformisme, la culture de masse, l’adhésion aux pensées dominantes, comme l’illustre la domination du sondage. Il est évident que tout bon politique va formater ses interventions, son langage, son apparence sur ces données sociétales sur lesquelles il évolue pour pianoter sa partition. Les convictions, à ce titre, ne correspondent plus à rien, et la volonté n’est plus que l’accompagnatrice du fait. L’économisme est le destin de l’Occident.

    C’est pourquoi il est indispensable de replacer tous les discours d’apparence idéologique qui courent sur les ondes et ne visent, bien souvent, qu’à susciter des réactions immédiates, comme on appuie sur une rêne pour dévier la course du cheval, pour peu que le terrain s’y prête. Les signes lexicaux, langagiers, rhétoriques de « droite » et d’ « extrême droite » qu’envoient des sites comme Fdesouche ou Riposte laïque ne sont pas à interpréter comme on aurait pu le faire il y a cinquante ans, où la société présentait encore une alternative visible, même si, finalement, a posteriori, on est en droit de relativiser la dichotomie entre l’Est socialiste et l’Ouest libéral (les deux relevant du productivisme progressiste de la modernité). Autrement dit, jargon droitier et jargon gaucher (culte de la « diversité », réformes « sociétales », « évolution libertaire des mœurs » etc.) sont comme deux frères siamois, aux deux corps distincts, mais à la tête unique. La preuve par le fait est que les « conservateurs » appliquent ou prônent les mêmes réformes de mœurs que la « gauche », et que cette dernière conduit une politique sociale et économique que ne désavouerait pas la « droite ».

    Le lieu d’où parlent ces voix dominantes peut être appelé l’Amérique, notamment dans la perspective du Traité de libre-échange transatlantique, mais il est préférable de le nommer Occident, en tant que processus dégénératif de la civilisation. Il faut alors bien comprendre que sous cet angle, toute proposition en vaut une autre, que nous sommes dans un maelström indifférencié de positions idéologiques qui n’ont aucune espèce de valeur et de poids dans la marche, ou la course vers le néant ultime dans lequel devrait un jour verser le système destructeur actuel. Toute réactivité, aussi puissante soit-elle, parce qu’elle est réactivité, contribue au maintien de l’aliénation générale. Il faut donc, pour commencer à être libre, rompre radicalement avec le jeu pipé de conflits artificiellement générés.
    Que faire des immigrés ?

    Un peu de provocation ne fera pas de mal. Plusieurs propositions sont avancées : soit l’assimilation, l’intégration : c’est la position des « républicains » (non à la sauce Riposte laïque), des laïcistes, soit le multiculturalisme, sous deux variantes, la libérale et l’ « eurasiatique » (je reviendrai sur ce terme), soit l’extermination pure et simple, la solution finale, ou sa version soft, l’expulsion de masse de notre territoire.

    La dernière proposition, dans ses deux options, présente évidemment des obstacles non négligeables, outre qu’il serait nécessaire, pour l’option hard, de concevoir un appareil exterminateur capable de réduire à néant des millions d’êtres vivants. Inutile de dire que non seulement une guerre mondiale suivrait infailliblement une telle décision, mais qu’il faudrait aussi ériger un Etat totalitaire pour la mener, si l’on ose dire, à bien. Quant à son versant « doux », l’expulsion, il n’est pas sans complications logistiques et matérielles, et déclencherait immanquablement une réaction de la « communauté internationale », qui nous ferait partager le sort de la malheureuse Serbie, si chère à notre cœur.

    Evidemment, on peut aussi objecter le coût humain qu’une décision aussi radicale entraînerait, non seulement pour les victimes de tels massacres ou de déportations de masse, mais aussi pour leurs agents. Je sais bien que la situation difficile qui perdure sur certains territoires qu’on ne peut pas dire vraiment français impulse certains réactions vives, et génère racisme, haine, agressivité. Je ne juge personne. L’agressivité, la haine et le racisme se trouvent parfois tout autant parmi ceux qui s’en disent victimes. L’histoire de la paille et de la poutre est éternelle. Mais au fond, cet état lamentable n’est-il pas voulu par ceux qui veulent diviser pour régner ? On connaît ce qu’est la stratégie du chaos : l’oligarchie prend d’abord conscience de la solidité, de la force et de la stabilité de ceux qu’elle veut démolir pour l’exploiter. On crée donc un besoin en semant un trouble dirigé. L’afflux d’allogènes, issus des anciennes colonies, a permis de casser l’homogénéité du peuple français (si tant est qu’elle existait), en tout cas de la classe ouvrière, de porter à la baisse les salaires et les prestations sociales en faillite, de casser la machine éducative pourvoyeuse d’esprit critique et de culture historique, de promouvoir une diversité englobée dans un mondialisme universaliste. C’était aussi une arme de guerre contre le passé et les traditions.

    Mais ces traditions étaient mises à mal par la société de consommation, l’américanisation, le culte du progrès, en même temps que les migrants se trouvaient souvent aussi déracinés. Car les racailles et délinquants qui défraient la chronique ne sont pas représentatifs de leur culture d’origine culturelle ou « biologique ». Ils sont plutôt les produits de l’ensauvagement libéral, de sa barbarie, et si les phénomènes de bandes rappellent ce que l’éthologie nous enseigne, c’est que la dislocation de la société, sous le règne de la marchandise, favorise l’animalisation des rapports. Du reste, les blousons noirs des années cinquante, et les mœurs de primates des soixante-huitards, volontiers fascinés par des dominants jouisseurs, étaient les précurseurs des barbares actuels, à un degré moindre de violence cependant. Mais c’est seulement une question de degré, non de nature.

    A propos des réactions affectives, les rejets instinctifs des êtres différents par leur comportement, leurs tenues vestimentaires, leur façon de parler etc., il me faut invoquer Stendhal et mon maître, le vénéré Nietzsche, l’être le plus aristocratique qui ait été. Stendhal a relaté, dans ses Mémoires d’un touriste, un périple, avec Maxime du Camp, en Bretagne. Il y a vu les Bretons et les Bretonnes, leurs mœurs, leurs coutumes, entendu leur langue, leurs « superstitions » A le lire, on est saisi par un sentiment d’étrangeté, comme si l’on avait affaire à un peuple distinct du peuple français, avec tous les sentiments qu’une telle approche peut susciter. Je laisse le soin de tirer la conclusion de cette remarque, tout en précisant que je respecte et aime les nationalistes bretons. Quant à Nietzsche, je ne rappellerai point combien il honnissait le chauvinisme teuton, prussien, germanique, qu’il méprisait les antisémites, même si personne n’a eu la dent aussi dure que lui pour analyser les méfaits du judaïsme. Il a loué la civilisation andalouse, et les vertus aristocratiques qui encouragent à favoriser partout, et en tout temps, la différenciation. Le fait d’être « autre », pour lui, enrichit culturellement, humainement, le monde. Non seulement parce qu’une culture différente produit des oeuvres intéressantes, mais aussi parce qu’elle nous force à sortir de nous-mêmes, à réfléchir, à nous affiner, à peser nos savoirs, pour appréhender ce qui est dissemblable. Se trouver face à l’altérité est une éducation sur soi-même gratifiante. J’avoue que je suis surtout indisposé à la vue de certains de mes compatriotes ayant adopté, dans leur apparence, leur mode de parler et d’être, tous les attributs de la sous-civilisation yankee.

    Il existe, d’un point de vue aristocratique, des pulsions qui rabaissent, et d’autres qui élèvent. Les fureurs plébéiennes ne sont jamais bonnes conseillères. Certaines choses ne se font pas. Du moins ne sont pas dignes d’un homme. Mon modèle est Ernst Jünger, qui n’était pas un lâche. Montaigne regrettait que les Français, en voyage, se recherchent frénétiquement pour manger des plats français et parler en français. Alexandre ouvrit l’hellénisme à l’influence perse et indienne, les Grecs, d’ailleurs, Platon le premier, avouèrent la dette qu’ils tenaient de la civilisation égyptienne. L’Empire perse groupait des nations disparates. Napoléon se fit, dit-on, mahométan, considérant que l’Islam était une meilleure religion que le christianisme. Frédéric II de Hohenstaufen lia amitié avec l’émir Fakhreddin, etc.

    On aura une petite idée, à partir de ces exemples, de ce vers quoi irait ma préférence. Mais dans le camp patriote, si l’on excepte les agités du bocal, s’impose surtout l’idée d’assimilation. On pourrait disserter longtemps sur le concept, pour moi sans fondement, de laïcité. Cette dernière fut une arme antireligieuse, et un mensonge moderniste. Démontrer ces assertions exigerait de plus amples développement, ce que je ne ferai pas. Toutefois, si l’on enjoint une intégration totale (ce qui est ici un pléonasme), il faut définir ce à quoi l’on demande de s’assimiler.

    Qu’est-ce que la France ? la civilisation chrétienne ? ses valeurs ? son héritage ? Est-on bien sûr que la France que l’on rêve existe encore ? Nous n’avons pas encore pris la mesure du bouleversement anthropologique que la postmodernité a généré depuis une trentaine d’années. Il ne s’agit pas d’une « substitution de population », ou plutôt d’une substitution d’être au sein-même de la population autochtone. Quoi qu’on puisse dire ou penser, le Français de 2013 n’a strictement rien à voir avec celui de 1960. C’est comme si l’on avait remplacé un pays par un autre. Et il ne s’agit pas seulement de l’apport dérangeant de l’immigration, on l’aura compris.

    Si racines il y a, et elles existent, il faut dorénavant en sentir le besoin. Plotin affirmait que c’étaient les dieux qui devaient venir à lui. Perceval ne put se rendre digne du Graal que parce qu’il ne sut poser la question cruciale. A mon sens, nous sommes, malgré les apparences, dans un tournant majeur de l’Histoire, et notre sort est entre nos mains. J’aurai l’occasion de revenir sur cette idée lorsque j’analyserai les textes de Douguine. La recherche d’identité qui doit nous animer, et qui implique que l’on abandonne des paradigmes (la nation, les valeurs « bourgeoises », certains préjugés sur des structures sociales ou mentales etc.) parce qu’ils sont devenus obsolètes ou tout simplement des étiquettes marchandes pour désigner une identité convenue, visible dans le grand marché des produits mondialisés (comme le camembert et le pinard) ne se présente pas comme une errance aléatoire, mais une nécessité, un destin.

    L’avenir est aux grands espaces civilisationnels, dans le cadre d’un monde multipolaire. La solution au problème des immigrés, pour peu que la plupart des populations d’origine allogène se considèrent ainsi, ce qui ne va pas de soi, réside dans la construction d’un Etat continental, malheureusement distinct de l’Eurasie russe, doté de notre génie propre. Cet Etat subsumera, dans un processus de subsidiarité, l’ensemble des variétés humaines et culturelles de la vieille Europe occidentale, en reprenant à son compte son patrimoine historique et culturel, spirituel et artistique, mais en le transformant en fonction des requisits de l’heure. Les communautés, quelles qu’elles soient, auront le loisir d’exprimer leur être. L’Etat est le garant de la présence du premier principe transcendant au sein même de la politique. C’est revenir quelque peu à l’Empire romain, mais avec l’apport de deux mille ans d’Histoire, dont le christianisme, et, présentement, l’islam. Avec les assurances qui s’imposent, dont la loyauté et la discipline civique, cet Etat peut garantir à chacun son identité, la coexistence de communautés diverses, qui sont toutes des voies vers la réalisation d’un soi, individuel ou collectif. Mais tous ces groupes humains, qui seront surs d’être reconnus par la communauté impériale incarnée par l’Etat, n’auront pas à se battre pour éviter l’anéantissement, car chacun détiendra sa légitimité propre dans une conception cosmogonique totale.

    La Russie ancestrale nous offre un modèle de ce type de société multiculturelle. Cependant, une religion dominante existe à l’Est, et c’est l’Orthodoxie, tandis que l’Europe occidentale a poussé le nihilisme jusqu’à une déchristianisation profonde. D’autre part subsiste le problème d’une langue commune, comme le russe. Les défis ne sont pas légers. Mais à cœur vaillant, rien d’impossible !

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com

    source

    http://la-dissidence.org/2013/03/05/claude-bourrinet-quelle-reconquista/

  • Immigration : la comédie du pouvoir continue

    C'est reparti. Depuis mardi les députés examinent un nouveau projet de loi, le sixième depuis 2002, sur l'immigration. Rien de bien révolutionnaire ni de très inédit dans ce dispositif qui ne changera rien dans les faits. L'inflation législative depuis huit ans dans les domaines de la gestion des flux migratoires et de la répression de la délinquance et du crime suffit à montrer que les lois ne sont pas appliquées ou que, même quand elles le sont, elles n'apportent aucune amélioration sur le terrain.
    Comme toujours, les media et la gauche se focalisent sur une mesure purement symbolique, la déchéance de la nationalité pour les personnes naturalisées depuis moins de dix ans en cas d'assassinat de membres des forces de l'ordre. Mais outre que cette possibilité de déchoir un citoyen récemment naturalisé de sa nationalité existe depuis fort longtemps dans le code pénal, il ne fait aucun doute que cette mesure, si toutefois elle passe le filtre du Conseil constitutionnel, ce qui est très douteux, ce dernier arguant sans doute du viol du principe d'égalité des citoyens devant la loi, ne sera dans les faits quasiment jamais appliquée. Non seulement parce que la condition émise dans le texte est très ,restrictive (on ne voit pas pourquoi la i déchéance de la nationalité ne s'appliquerait pas à tous les crimes, quel que soit le statut de la victime) mais aussi parce que, compte tenu de la mentalité de l'actuelle magistrature, bien peu de juges prendront une telle décision. Tout cela, Sarkozy le sait très bien. Mais l'important pour lui n'est pas là. L'important est de faire semblant, de donner à croire à l'électeur de droite qu'il agit en faveur de sa sécurité, de sa tranquillité, qu'il est un homme de fermeté et de convictions. La politique aujourd'hui est devenue une vaste comédie où il s'agit d'être non pas un bon dirigeant mais un professionnel de la communication, non pas le guide d'un peuple mais l'aigrefin le plus doué, le charlatan le mieux à même de tromper et de séduire.
    Le socialiste Manuel Valls, dans un entretien sur le site < lepoint.fr >, reconnaît lui-même que le gouvernement qui a d'ailleurs fortement réduit les effectifs de la police et de la maréchaussée, le nombre de magistrats et retiré moult policiers des zones occupées - a été incapable jusque-là de maîtriser les flux migratoires et qu'il s'agit d'une opération purement politicienne à visée électoraliste : ce projet de loi, dit-il, « est l'aveu de l'échec de la politique de Nicolas Sarkozy en matière d'immigration. (...) Il s'agit par ailleurs, en plus, de transposer trais directives européennes dans le droit français. (...) On sait que le taux d'exécution des mesures d'éloignement du territoire, qui est au cœur du discours montrant la détermination du pouvoir, est très faible en raison de l'annulation des procédures par le juge des libertés et de la détention (JLD). (...) Ce texte banalise aussi la privation de liberté, avec le passage de la durée maximale de la rétention administrative de 32 à 45 jours, ce qui ne sert pas à grand-chose puisque la durée moyenne de la rétention est de 10,34 jours. Mais le problème n'est pas tant dans les mesures administratives que dans le discours politique que l'on entend depuis Grenoble. »
    En effet, augmenter de quelques jours la rétention administrative ne résoudra rien, n'empêchera rien. En 2003 Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur de Jacques Chirac, avait déjà rallongé la durée de rétention de 12 à 32 jours. Cela n'avait en rien augmenté le taux effectif d'éloignement du territoire ni empêché deux ans plus tard les émeutes du Ramadan dont de nombreux acteurs étaient des étrangers ou des jeunes fraîchement naturalisés.
    LE texte composé de quatre-vingt-dix articles et amendements qui concernent pour beaucoup d'entre eux la procédure d'expulsion elle-même prévoit également d'expulser plus facilement les ressortissants communautaires, y compris lors des trois mois où ils ont le droit de circuler librement. Mais là encore on voit mal les neuf gnomes de la rue de Montpensier donner leur feu vert à cette disposition contraire au droit européen, droit dont on sait qu'il prime juridiquement sur le droit interne, même constitutionnel. Donc là encore Sarkozy fait semblant. On ne peut à la fois être l'un des principaux initiateurs et propagandistes du traité de Lisbonne qui prévoit le droit de circulation, d'installation et d'établissement des ressortissants des différents Etats membres dans les vingt-sept pays de l'Union européenne et en même temps prétendre lutter, d'ailleurs très faiblement, contre les conséquences de ce que l'on a soi-même vanté et mis en place. Ce n'est ni plus ni moins qu'une filouterie, une imposture, une crapulerie.
    D'autant que, ce que se gardent bien de préciser les grands media, le projet de loi ne prévoit pas que des mesures (apparemment) répressives. Il vise aussi et surtout à faciliter « l'immigration qualifiée », la fameuse « immigration choisie » et à accélérer les procédures de naturalisation pour les étrangers présentant « un parcours exceptionnel d'intégration », dans les domaines « civique, scientifique, économique, culturel ou sportif ». Un intitulé suffisamment vague pour permettre de naturaliser à tour de bras une foultitude d'allogènes et ainsi précipiter le criminel processus de substitution de population dans notre pays.
    ENFIN le texte prévoit la « signature d'une charte des citoyens lors de l'accès à la nationalité »  visant à faire de « l'adhésion aux principes et valeurs essentiels de la République (...) un élément d'appréciation de l'assimilation du postulant à l'acquisition de la nationalité française ». Comme là encore les principes de la République sont aussi vagues qu'abstraits et arbitraires, gageons que la plupart des immigrés n'auront aucun mal à signer un papier qui n'est de toute façon qu'un bout de chiffon et que cela n'affectera en rien leur comportement ni ne policera leurs moeurs. D'ailleurs, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qui avait proposé, sans doute plus par tactique politicienne que par conviction, d'étendre la déchéance de la nationalité aux naturalisés polygames, a aussitôt été désavoué par le chef de l'Etat. Non, décidément, ce n'est pas sur Sarkozy et ses sbires qu'il faut compter pour sauver du naufrage la maison France !
    J B Rivarol du 1 octobre 2010

    P.S : Le gouvernement a supprimer le si peu qui était demandé aux immigrés, il est encore plus facile d'obtenir la nationalité française et de venir grossir le nombre d'électeur de la gauche !! Pat

  • « Sans-papiers » et Thénardiers

    GRANDE question d'actualité durant toute la seconde quinzaine du mois d'avril : la grève - organisée par une CGT en panne d'adhérents et des associations en mal de publicité menée dans une vingtaine d'établissements franciliens par 700 travailleurs clandestins, presque tous africains, exigeant leur régularisation... que le ministère dit de l'Immigration et accessoirement de l'Identité nationale, deux notions d'ailleurs totalement incompatibles, a promis d'examiner "positivement". Ce qui laisse en fait présager une régularisation non pas « au cas par cas » comme l'affirme Brice Hortefeux mais massive, puisque 50 000 clandestins seraient employés dans l'hôtellerie et la restauration et que se passer d'eux « tuerait le tourisme » comme l'a affirmé André Daguin, président de l'union patronale concernée.
    On veut nous faire pleurnicher sur des gens - sans doute sympathiques pris individuellement - entrés en France illégalement et qui manifestent impunément, en plein jour, sans être immédiatement expulsés. Ceux qui feignent bruyamment de s'offusquer des mesures "inhumaines" prises envers ces immigrés clandestins (qui profitent cependant gratuitement des écoles, des soins - souvent coûteux... -, d'une myriade d'aides sociales détournées des familles françaises, et même des prisons) qu'aurait engagées le terrible Sarkozy armé de son karcher en carton pâte, sont des imposteurs. Ceux qui les croient sont des idiots incurables (cocufiés une fois encore en mai 2007 ; mais ils en redemandent ; ça dépasse l'entendement...)
    Si le Français est sommé de se serrer la ceinture, de renoncer à se soigner ou de le faire au rabais comme le montrent certaines publicités télévisées, de payer une ruineuse Sécurité sociale spoliatrice, des mutuelles complémentaires toujours plus chères, des forfaits, et maintenant des franchises, les clandestins, illégaux « sans papiers » comme on répète stupidement pour nous émouvoir, eux, ont le droit de se soigner GRATUITEMENT sans bourse délier grâce à l'AME et à la CMU. Combien coûtent ces dispositifs ? Combien doivent les gouvernements des pays d'origine à nos hôpitaux ? Ne serait-il pas juste de soustraire tous ces frais des enveloppes offertes sans contrepartie â des gouvernements de pays dits "émergents", qui souvent nous haïssent ?
    L'idolâtrie des "drouadelom" est une imposture monstrueuse qui anesthésie tout esprit critique au pays de Descartes.
    Car nos compatriotes devraient réfléchir à ce fait : payer moins cher un "sans-papiers" dans la restauration, c'est faire perdurer les salaires de misère pour ceux qui y travaillent encore.
    Comme, dans les années 60 du XXe siècle, un certain patronal recrutait une main-d'œuvre docile et bon marché dans nos excolonies pour s'enrichir en évitant de former et de faire travailler les indigènes français en France, en laissant le pays se débrouiller depuis avec ces masses de déracinés inassimilables, les Thénardiers de 2008 n'ont plus honte - après avoir activement soutenu Sarkozy en 2007 - de réclamer pour des hors-la-loi des droits qui leur permettront d'accroître surtout leur propre richesse en s'abstenant ainsi de revaloriser l'ensemble des salaires versés dans la restauration et l'hôtellerie.
    .........
    Bertrand CHASSAGNE, Ecrits de Paris juin 2008

  • LA RAGE ET L'ORGUEIL D'ORIANA FALLACI

    Une fois de plus, certains ont voulu décider ce que les Français avaient le droit de lire ou de ne pas lire. En attendant la décision de la justice, on peut toujours acheter ce livre qui est le cri d'une Italienne, d'une femme (pas forcément féministe).
    Lorsqu'on arrive à la fin, on ne trouve dans le fond que ce que dit le Front national depuis des années, avec même plus de véhémence de la part de la journaliste. Comme Oriana Fallaci est de gauche, antifasciste, cela passe mieux, enfin presque.
    Ce livre rappelle à sa façon le choc des civilisations ! de Samuel Huntington mais ici les choses sont dites de façon instinctive, passionnelle alors que le livre de l'Américain était l'œuvre d'un professeur, d'un universitaire. Le livre « La rage et l'orgueil » traite du choc Islam-Occident. En tant que correspondant de guerre, elle a vu les fils d'Allah au travail. « Je les ai vus détruire les églises, je les ai vus brûler les crucifix, je les ai vus souiller les statues de la Vierge, je les ai vus pisser sur les autels, transformer les autels en chiottes, je les ai vus à Beyrouth ... » Si elle reconnaît être athée, elle est culturellement très catholique. Lorsqu'elle va dans un temple, elle trouve cela bien froid. Son rapport avec l'argent est aussi très catholique Elle ne renie en rien l'héritage chrétien sur le plan intellectuel et esthétique. « La musique des cloches me plaît tellement. Elle me caresse le cœur ».
    « D'ailleurs, soyons honnêtes les cathédrales que le catholicisme nous a laissées sont belles. A mon avis, plus belles que les mosquées et les synagogues. Elles sont belles aussi les petites églises de campagne. Plus belles que les temples protestants .. »
    Si Oriana Fallaci adore son pays l'Italie et même toute la culture occidentale, elle n'aime pas l'islam, ce qui pour certains n'est pas correct. Elle le dit, elle l'écrit, elle le crie. En tant que femme, elle ressent de toutes ses tripes que cette religion n'apporte rien de bon pour les femmes et même pour les Occidentaux.
    Pour elle, les musulmans qui vivent en Italie ne sont que des envahisseurs. Chaque construction d'une mosquée dans son pays fait saigner son cœur. L'adjectif « raciste-raciste » pour qualifier ce qu'elle pense ne la terrorise pas. Cela est dit parfois en des termes un peu crus mais ce n'est quand même pas « Bagatelles pour un massacre » de Louis-Ferdinand Céline. Ce livre a déjà été vendu à plus d'un million d'exemplaires en Italie et commence déjà à bien se vendre en France. Pour Oriana Fallaci, ceux qui bêlent dans le politiquement correct sont des « sans couilles ». En tout cas, elle en a. Elle le dit d'ailleurs. L'italienne a de la personnalité, du caractère, certains diront même de la mégalomanie. Elle a même un humour grinçant sur elle-même lorsqu'elle rapporte que certains disent qu'il est facile d'avoir du courage lorsqu'on a déjà un pied dans la tombe. Selon la journaliste, les musulmans jaloux de l'Occident et de ses réussites ne cherchent qu'à s'étendre et s'imposer en Europe et ailleurs.
    « Vous ne comprenez pas, vous ne voulez pas comprendre, qu'une Croisade à l'envers est en marche. Une guerre de religion qu'ils appellent Djihad, guerre Sainte. Vous ne comprenez pas, vous ne voulez pas comprendre que l'Occident est pour eux un monde à conquérir. A châtier, soumettre à l'Islam ».
    Elle enrage que nos hommes politiques, des eunuques selon elle, se couchent devant n'importe quel immigré ou sans-papiers par commodité ou lâcheté.
    À propos, cela fait penser au maire vert de Saumur qui, six mois après les attentats de New-York, organise une exposition sur l'Islam-religion-de-paix-et-d'amour. Ceci avait quelque chose d'indécent et d'obscène En conclusion, nous dirons que si certains refusent la mise en garde de l'Italienne, les événements lui donneront néanmoins raison.
    par Patrice GROS-SUAUDEAU (2002)

  • [Vidéo] Charles Aznavour et l’immigration

    Des paroles que l’on n’ose plus prononcer dans notre société de dictature politiquement correcte.

    Vu sur le blog de l’Action française Provence

    http://www.actionfrancaise.net

  • Faits divers de l’Europe envahie” par Flavien Blanchon

    PARIS (NOVOpress) - Le fait divers marche. Apportant depuis deux ans, pour les informations étrangères, ma modeste contribution à Novopress, j’observe que les violences, délits, crimes commis par des immigrés, a fortiori si ces immigrés sont musulmans, intéressent toujours. Les articles de ce genre, que je ne fais guère que traduire de l’anglais, de l’allemand, de l’italien surtout, sont vus, « aimés », « tweetés », repris sur d’autres sites beaucoup plus que le reste de ma production. Je ne m’en réjouis certes pas – je préférerais, par vanité d’auteur, que l’intérêt se portât sur des textes qui m’ont coûté un peu plus de temps et de réflexion –, mais je le constate.

    Ces articles nous valent régulièrement aussi, depuis qu’il est possible de commenter sur Novopress, des commentaires peu amènes, y compris de la part de lecteurs qui ne semblent pas être des maniaques ou des salariés de l’antiracisme. « Ce genre de fait divers n’apporte strictement rien à votre ligne éditoriale… »« Hé bien, Novopress ne s’arrange pas ! les faits divers du Parisien libéré. Bravo les gars, vous allez faire triompher les idées d’enracinement comme cela ! »

    Pareilles protestations sont d’abord une réaction de classe. Le fait divers est traditionnellement associé à la presse populaire. Le terme même, qui n’a pas d’équivalent littéral dans les autres langues, apparut en français sous le Second Empire – on parlait jusque là de canards –, en même temps que Le Petit Journal, le premier quotidien français à un sou, spécialisé dans le sang à la une. Jusqu’au milieu du XXème siècle voire plus récemment encore, un journal de faits divers, c’était ce qu’on appelait dédaigneusement un « journal de concierge », tandis que les quotidiens bourgeois donnaient les vraies informations : les débats à la Chambre des députés, les cours de la Bourse, le carnet mondain…

    Mais nous n’en sommes plus là. Les historiens, qui l’avaient longtemps méprisé avec les autres, ont découvert l’intérêt du fait divers, à la fois en lui-même et par la mystérieuse fascination qu’il exerce. Il y a déjà trente ans, en 1983, que les Annales ESC, comme elles s’appelaient alors, une des plus prestigieuses revues historiques françaises, publiaient un numéro spécial, « Fait divers, fait d’histoire ». Marc Ferro soulignait en introduction : « Le fait divers constitue un objet d’histoire privilégié. Comme révélateur, il signale les crises du tissu social, économique, politique, ou du système des valeurs. Il joue le rôle, en quelque sorte, d’un indicateur de santé ». Le fait divers de l’immigration révèle, tout simplement, que les sociétés européennes sont malades de l’immigration. Perçant un instant le voile de mensonge persévéramment tissu par les politiciens, les journalistes et les archevêques, il donne à voir ce que vivent tous les jours les autochtones, les injures, les agressions, les viols, les lois qu’on refuse à dessein d’appliquer, le racisme anti-blanc, les capitulations toujours plus abjectes et jamais suffisantes devant les revendications islamiques : bref, la chronique de l’invasion.

    Les « littéraires », qui se sont penchés sur le phénomène avant les historiens, ont analysé la « structure du fait divers » – titre d’un célèbre article de Barthes, repris dans ses Essais critiques de 1964. Ils ont montré que le fait divers suppose deux termes, entre lesquels la relation normale, régulière, raisonnable est dérangée ou inversée. Les journalistes anglo-saxons parlent de man-bites-dog items : il y a fait divers quand l’homme mord le chien, quand il y a antithèse, paradoxe, disproportion, rapprochement de deux contenus qui devraient être séparés, inversion des moments et des lieux. Quelques exemples de Barthes : une femme met en déroute quatre gangsters, un juge disparaît à Pigalle, des pêcheurs islandais pêchent une vache, le chef de la Police tue sa femme. Les faits divers, dit de son côté Georges Auclair (Le Mana quotidien : structures et fonctions de la chronique des faits divers), ne font jamais « que noter un écart par rapport à la norme sociale, morale ou naturelle ».

    Le fait divers de l’immigration porte cette incongruité au carré. Qu’une mère morde sa fille, qu’un homme viole un chien, qu’un dealer soit surpris par la police en train de vendre de l’héroïne derrière une église, qu’un plat à la sauce bolognaise provoque une émeute, ce sont typiquement des faits divers. Mais cette mère est une immigrée musulmane qui a attaqué à coups de dents, à côté de Rome, sa fille « trop occidentale ». Ce violeur de chiens est un immigré clandestin, déjà connu des services de police pour des faits de vols et de violences. Ce trafiquant de drogue est un Tunisien à peine débarqué de Lampedusa et qui venait d’obtenir un « permis de séjour à but humanitaire ». Cette émeute est le fait de familles musulmanes, installées en priorité, au détriment des Italiens, dans un camp pour sinistrés en Émilie-Romagne, et auxquelles des volontaires de la Protection civile venaient servir un repas chaud. Vous avez des faits divers de l’immigration. Le plus anormal, le plus aberrant, le plus absurde, ce n’est pas ce que font tous ces gens mais qu’ils le fassent chez nous : c’est qu’on les ait laissé rentrer et qu’on ne les mette pas dehors, c’est le déferlement de l’Afrique, c’est l’Islam en Europe.

    Le fait divers de l’immigration, en dernière analyse, raconte la folie de l’immigration extra-européenne de masse. Il est la vignette du grand renversement de tout ordre et de toute raison, du suicide collectif imposé aux peuples d’Europe. Voilà bien pourquoi les séides du Système ne sauraient raconter le moindre fait divers sans le « normaliser », sans inverser l’inversion : Jihad (qui éblouissait avec un laser les pilotes d’avions à Orly) devient Sébastien, l’assassin Souleymane Vladimir, le massacre sauvage d’un petit Blanc par une bande ethnique, une bagarre entre « jeunes » qui a mal tourné.

    Ces procédés ont un précédent. Marc Ferro, en 1983, à l’époque où l’URSS existait encore, relevait qu’il n’y avait pas de faits divers en URSS. « Dans la réalité sociale, ils persistent sans doute, mais le régime, en contrôlant la presse, les nie, les efface de la chronique ». « Le silence est opaque sur les accidents, sur les catastrophes, celles notamment dont le système pourrait être considéré comme responsable ». On a « recours à un vocabulaire banalisé : on parle de hooliganisme ».

    Si l’antiracisme, selon la formule fameuse, est le communisme du XXIème siècle, il n’est pas surprenant qu’il déteste lui aussi les faits divers, comme, du reste, les faits tout court. L’Italie est, pour l’instant, un peu moins avancée sur cette voie que la France, mais il est révélateur que les campagnes toujours plus virulentes qu’y mènent les politiciens et les médias du Système « contre le racisme sur Internet », visent en priorité le site « Tous les crimes des immigrés », qui ne fait rien d’autre que donner des liens vers les journaux locaux : Tartuffe-Riccardi, ministre de la Coopération internationale et de l’intégration de feu le gouvernement Monti, lui vouait une haine dévote toute spéciale. Le temps n’est sans doute pas loin où, partout en Europe, la censure aura entièrement aboli le fait divers de l’immigration. En attendant, nous en parlons.

    Flavien Blanchon http://fr.novopress.info