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immigration - Page 1423

  • Les Français réprouvent très majoritairement le droit du sol

    Le dernier sondage effectué par l’institut Bva et publié par le journal « Le Parisien » le samedi 26 octobre nous indique les mues psychologiques que connaissent les Français quant au fait immigration.
    Il semble au vu des résultats obtenus que le temps de l’apologie du fait migratoire soit désormais obsolète. Bien évidemment, si l’électorat de droite est bien plus chatouilleux sur le sujet que celui de gauche, il n’en reste pas moins que ce dernier a considérablement évolué durant les trente dernières années. L’époque de l’apologie benoite de l’immigration au sein de l’électorat de gauche qui avait cours lorsqu’au milieu des années 80 sos racisme distillait sa néfaste propagande n’est plus. L’électeur de gauche, face aux faits, a maintenant commencé à infléchir sa trajectoire pour converger progressivement vers les prises de position du Front National. Il faut bien avouer qu’il est bien bien difficile pour un électeur de gauche viscéralement républicain et laïc d’accepter qu’aujourd’hui, au nom du droit à la différence, mosquées soient construites avec de l’argent républicain sur une terre qui, de plus, n’a aucune tradition musulmane. Quelque part aussi, l’électeur de gauche qui met toujours en exergue la notion de tolérance, se rend aujourd’hui bien compte que cette dernière n’est pas toujours solution à tout et que dans bien des cas, c’est la menace voire la sanction qui s’avère efficace.
    Ils sont donc 72%, le cap de 7 sur 10 est donc franchi, les Français qui veulent maintenant une réforme du droit du sol. Et il faut bien reconnaitre que le lieu où l’on nait, n’est pas toujours représentatif de ce que nous sommes. Sans un choix volontaire, à la fois intellectuel et affectif, la naissance « quelque part », ne signifie absolument rien. Et à mon avis il est ridicule de préférer pour un enfant le droit du sol à la nationalité des parents : ce n’est pas parce qu’on est né dans un hôpital ou une clinique localisés sur le territoire français de parents étrangers que l’on a vocation à être naturellement français. Bien au contraire, la nationalité des parents devrait primer et par voie de conséquence être naturellement transmise aux enfants.
    Quant au fait que Jean François Copé ait proposé de déposer un projet de loi sur le sujet, ils sont 76% les Français à y voir une manoeuvre politicienne…

    Gilles Druant http://www.voxnr.com/cc/politique/EFlklyVukplVBouEKC.shtml

  • Non, le problème n’est pas essentiellement lié à l’islam

     

    Suite à une information parue sur Novopress concernant le Secours Islamique en France, « Métro, R.E.R. … Jusqu’au 12 août, le Secours islamique en France (S.I.F.) s’offre une campagne de publicité massive dans les gares, sous-sols parisiens et lyonnais. Soit six cents affiches jouant la carte de l’action humanitaire », voici  une courte réaction répondant à ceux qui ne voit que le problème de l’Islam sans comprendre qu’il est beaucoup plus large.

     

    Pourquoi s’étonner de l’islamisation de la France, vieille terre chrétienne et précédemment païenne, quand l’on se réjouit de la christianisation de l’Afrique dont Bernard Lugan, non suspect de refléter un discours « mondialiste », a montré le rôle qu’elle avait tenu dans l’ethnocide de ce continent de pair avec son islamisation ?

     

    L’immigration de masse qui touche l’Europe occidentale est principalement africaine, et donc essentiellement musulmane. L’idée selon laquelle ces populations devraient « s’assimiler » pour « s’intégrer » et perdre progressivement leurs usages religieux est une vieille lune qui faisait partie, autrefois, de l’évangile républicain.

     

    Mais si le catéchisme républicain a fonctionné tant que l’immigration ne révélait pas une trop grande distance culturelle entre le milieu d’accueil et la représentation du monde que se faisait les nouveaux arrivants, il n’en va plus de même aujourd’hui. La République s’est en effet heurtée depuis une trentaine d’années à une vive résistance des milieux immigrés. Cette résistance « identitaire » est liée au nombre bien sûr, mais aussi à d’autres facteurs parmi lesquelles l’islam-civilisation joue un grand rôle.

     

    Aujourd’hui, la République a abandonné son discours assimilationniste et encourage une immigration qu’elle n’a plus le courage d’affronter, multipliant les concessions et inventant de toutes pièces une doxa de la « diversité » d’autant moins diverse qu’elle cache un alignement sur l’homogénéisation marchande.

     

    Qu’il y ait maintenant un « Secours Islamique » actif en France ne doit pas nous surprendre. N’y-a-t-il pas de nombreuses O.N.G. occidentales, chrétiennes ou laïques, qui agissent en Afrique au nom de l’humanitaire ?

     

    Notre situation serait-elle différente si au lieu d’être gratifiés d’une immigration principalement musulmane, nous admettions sur notre territoire des Africains chrétiens ? Certains traditionalistes, toujours partisans de « leur » prosélytisme, se plaisent à le croire. Mais les rares statistiques disponibles infirment leur point de vue et montrent que nos hôtes africains d’origine chrétienne produisent les mêmes pathologies sociales liées au déracinement.

     

    Non, le problème n’est pas essentiellement lié à l’islam.

     

    Le changement de peuple, selon l’ancienne plaisanterie de Brecht, est maintenant devenu notre réalité quotidienne. Je ne pense pas que l’on puisse mettre fin à ce cauchemar en désignant l’islam comme nouveau défi à affronter pour les européens et puisque on ne peut s’engager sans identifier son adversaire; dénommons-le exactement.

     

    C’est en dernière instance l’immigration ainsi que ces complices, comme ceux qui parmi nous la veulent expressément (par impuissance, jobardise ou calcul) et qui ont entrepris une guerre de longue durée contre notre identité afin de nous livrer sans défense à la déréliction d’un individualisme narcissique où s’abolit tout sens de la communauté.

    Pierre Bérard http://www.europemaxima.com/

     

    • D’abord mis en ligne sur La Droite strasbourgeoise, le 15 août 2013.

  • Cours d’histoire : les élèves de 5ème doivent savoir se repérer dans une mosquée

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Il faut désormais vous y faire. Nos chères têtes blondes doivent connaitre l’islam. Cet apprentissage n’est pas le fait de leurs camarades de classe, toujours plus nombreux, adeptes de cette religion, mais des manuels d’histoire au programme de la classe de 5ème. L’histoire se passe dans un collège de Bordeaux, et est narrée par nos confrères d’Islam Confidentiel, lettre hebdomadaire « dédiée à la question de l’islam, en France et dans le monde ».

    « Le document que nous reproduisons est un exercice exigé par un professeur d’une classe de 5e – les enfants ont autour de 13 ans – dans un collège de Bordeaux ! L’enfant doit apprendre à « se repérer dans une mosquée » !

    Il doit donc situer, sur le plan fourni, qui est celui de la mosquée de Kairouan, en Tunisie, l’emplacement de la qibia (le mur indiquant la direction de La Mecque…), du minaret, du mirhab (« cavité symbolisant la présence de Mohammed », le nom de Mahomet étant ici orthographié au plus proche de sa transcription de l’arabe), ou encore le minbar (l’équivalent de la chaire pour l’imam), ce qui est aussi l’occasion pour les enfants d’apprendre plein de mots nouveaux…

    Cours d’histoire : les élèves de 5em doivent savoir se repérer dans une mosquée

    Une initiative (malheureuse) du professeur ? Même pas. Celui-ci n’a fait qu’utiliser le manuel d’histoire-géographie de 5e publié par les éditions Belin, qui s’ouvre par un chapitre consacré aux débuts de l’islam. On y lit que cette religion a produit une « civilisation brillante », on y apprend la liste des « premiers califes » (jusqu’au XIIIe siècle…), on y découvre que, sous domi­nation mahométane, « les autres religions sont autorisées et encadrées par certaines règles contrai­gnantes », ce qui pourrait être l’occasion d’apprendre aux élèves le sens du mot euphémisme… Après quoi on peut passer à « l’Occident féodal », où l’on voit que les paysans ne travaillaient toute l’année que pour payer les impôts que les seigneurs (chrétiens) exigeaient d’eux.

    Mémoricide d’un côté, construction d’une mémoire factice sur des bases erronées de l’autre. Il n’y manque que l’adresse de l’imam le plus proche, pour la conversion ».

    http://fr.novopress.info/142726/cours-dhistoire-les-eleves-5em-doivent-savoir-se-reperer-mosquee/

  • L’immigration n’est une chance pour personne

    Extrait d'une tribune d'Yves Meaudre, président d'Enfants du Mékong, sur Liberté Politique :

    "Pour éviter que ne recommence la tragédie de Lampedusa, il faut retenir une seule idée : l’immigration n’est une chance pour personne. C’est un drame pour tous, un retour du servage et du pillage avec la complicité des bonnes consciences.

    Comme ONG consacrée à l’aide aux enfants du Sud-Est asiatique, pour nous qui depuis trente ans avons attaché nos actions quotidiennes à des populations qui fuient la guerre, la faim ou l’oppression politique, nous disons que l’immigration est le drame absolu. Un arrachement pour les parents qui ne reverront jamais leurs enfants, pour les vieux qui n’ont comme sécurité que leur descendance, pour les nations désorganisées qui perdent leurs futures élites. Le cri des évêques d’Orient qui appellent les chrétiens à rester en est le symbole pathétique !

    Beaucoup de nos contemporains ne réalisent pas que l’immigration à laquelle ils condamnent des populations affolées enrichit les trafiquants et les exploiteurs. Parmi ces trafiquants, il y a des policiers et des douaniers. On le sait : ces marchands de voyage embarquent à prix d’or des désespérés qui engouffrent des fortunes auxquelles a contribué toute leur parentèle.

    Les chiffres donnent le vertige. Plusieurs des enfants exilés pris en charge par Enfants du Mékong à Paris, retournaient à l’état servile dès leur départ de l’association. Pendant un an ou plus, ils se retrouvaient dans des ateliers clandestins de la Porte de Choisy pour rembourser leur passage. Nos moralistes s’associent à ces trafiquants.

    Comparer l’immigration espagnole, italienne ou polonaise avec celle venant d’Afrique est malhonnête. Il y a trop de drames aujourd’hui pour oser dire que l’immigration est une chance. C’est une tragédie. On vide certains pays d’Afrique ou d’Europe centrale de leurs meilleurs médecins parce que les ministères concernés (Santé, Finances) sont incapables de changer la loi. Il suffirait de lever les numerus clausus de nos facultés. Cela permettrait d’avoir plus de diplômés pour nos campagnes. Résultat : on pille les pays pauvres de leurs meilleures ressources, eux qui ont tant besoin de leurs rares médecins !

    Oui, l’immigration est un drame. Il faut se décider à aider les enfants à vivre auprès de leurs parents, c’est ce que fait Enfants du Mékong depuis trente ans. Nous l’avons fait alors que la guerre se poursuivait au Cambodge, nous l’avons fait en Birmanie alors que le régime était la dictature que l’on sait, nous le faisons au Tibet. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Jean Raspail : Notre civilisation est en train de disparaître

    Entretien. Écrivain, Jean Raspail décrivait en 1973, dans son roman “le Camp des saints”, la submersion de l’Europe par la multitude des migrants du tiers-monde.

    Que vous inspire la situation actuelle ?

    Jean Raspail - Vous savez, je n’ai guère envie de me joindre à la grande ronde des intellectuels qui passent leur temps à débattre de l’immigration… J’ai l’impression que ces colloques ne servent à rien. Le peuple sait déjà toutes ces choses, intuitivement : que la France, telle que nos ancêtres l’ont façonnée depuis des siècles, est en train de disparaître. Et qu’on amuse la galerie en parlant sans cesse de l’immigration sans jamais dire la vérité finale. Une vérité d’ailleurs indicible, constatait mon ami Jean Cau, car celui qui la proclame est immédiatement poursuivi, condamné puis rejeté. Richard Millet s’en est approché, voyez ce qui lui est arrivé !

    On dissimule aux Français la gravité du problème ?

    Oui. À commencer par les dirigeants politiques ! Publiquement, “tout va très bien, Madame la marquise”. Mais, la porte fermée, ils reconnaissent que “oui, vous avez raison : il y a un vrai problème”. J’ai sur ce sujet des lettres édifiantes de hauts responsables de gauche, de droite aussi, à qui j’avais envoyé le Camp des saints. “Mais vous comprenez : on ne peut pas le dire…” Ces gens-là ont un double langage, une double conscience. Je ne sais pas comment ils font ! Je pense que le désarroi vient de là : le peuple sait qu’on lui cache les choses. Aujourd’hui, des dizaines de millions de gens ne partagent pas le discours officiel sur l’immigration. Ils ne croient aucunement que ce soit une chance pour la France. Parce que le réel s’impose à eux, quotidiennement. Toutes ces idées bouillonnent dans leur crâne et ne sortent pas.

    Vous ne croyez pas possible d’assimiler les étrangers accueillis en France ? [...]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Jean-Raspail-Notre-civilisation

  • Près de 700 migrants secourus dans le canal de Sicile

    « Le Camp des Saints » ? Nous y sommes… »
    Au moins six opérations différentes de sauvetage ont permis de secourir près de 700 migrants dans le canal de Sicile, dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 octobre, parmi lesquels des femmes et des enfants, a indiqué la marine militaire italienne.
    Le patrouilleur Cigala-Fulgosi a d’abord secouru un groupe de 99 personnes, dont deux femmes et dix mineurs qui se trouvaient sur une embarcation à la dérive à environ 185 kilomètres au sud de la petite île de Lampedusa. La corvette militaire Chimera a, quant à elle, secouru un autre groupe de 219 personnes, dont 37 enfants et 43 femmes, qui se trouvaient également sur une embarcation à la dérive à près de 70 kilomètres de l’île.
    L’immigration clandestine au menu du sommet de l’UE
    Les deux groupes ont été transférés sur un grand navire amphibie, le San-Marco, tandis que les deux autres bateaux militaires ont repris leurs patrouilles dans le canal de Sicile. Trois embarcations des garde-côtes italiens ont par ailleurs secouru un total d’environ trois cents migrants qui se trouvaient à bord de deux embarcations distinctes tandis qu’un cargo battant pavillon panaméen a secouru un dernier groupe composé de quatre-vingt-dix migrants à environ deux cents kilomètres au sud de Lampedusa.
    Pour mieux se prémunir contre les drames migratoires qui surviennent en Méditerranée, les chefs de la diplomatie européenne ont donné leur feu vert à la création d’un nouveau système de surveillance des frontières de l’Union, baptisé Eurosur.
    Ce système, qui doit théoriquement entrer en vigueur en décembre, a pour objectif de renforcer les contrôles aux frontières extérieures, terrestres et maritimes, de l’espace Schengen. Il instaurera en particulier un mécanisme permettant aux Etats membres, chargées de la surveillance des frontières, d’échanger des informations opérationnelles et de coopérer, avec un accent mis sur la prévention, selon les participants.
    Une enveloppe annuelle de 35 millions d’euros pour Eurosur a été évoquée en commission parlementaire, dont 19 millions prélevés sur le budget de Frontex, l’agence de surveillance des frontières européennes.
    Manifestation de réfugiés érythréens à Rome
    Une centaine de réfugiés érythréens ont manifesté vendredi devant le Parlement italien après le naufrage de Lampedusa qui plus de 360 morts, essentiellement leurs compatriotes. Les manifestants ont réclamé davantage de droits pour les réfugiés en Italie et ont également protesté contre le régime érythréen, responsable à leurs yeux de cette émigration massive.
    Mais l’ONU estime que jusqu’à 3 000 Erythréens fuient tous les mois leur pays, sa dure répression et sa conscription forcée, à destination du Soudan et de l’Ethiopie.
    Les manifestants ont également voulu commémorer la tragédie de Lampedusa, estimant que la cérémonie, organisée lundi en Sicile par le gouvernement italien et en présence de religieux musulmans et chrétiens en l’honneur des victimes, était une mascarade.
    >> Lire nos explications L’Erythrée, pays mi-prison mi-caserne
    Le Monde.fr avec AFP, 25.10.2013
    http://www.polemia.com/pres-de-700-migrants-secourus-dans-le-canal-de-sicile/

  • Les Français refusent l'ouverture à gauche et ne sont pas dupes sur l'immigration

    Déjà, ils avaient été déçus par l'ouverture à gauche effectuée par Nicolas Sarkozy, qui en a payé le prix en 2012.

    Aujourd'hui, ils veulent que les Verts quittent le gouvernement. La droitisation se poursuit.

    Michel Janva


    Lu ici :

    "Si sept Français sur dix veulent une réforme du droit du sol, 76 % pensent que la proposition de Copé est une manoeuvre électoraliste."

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Pour une vision géopolitique de l’immigration

    D’évidents motifs vilement électoralistes poussent l’UMP à exhumer soudainement les questions d’immigration qui intéressaient autrefois son devancier, le RPR chiraquien. En perte de vitesse devant le FN, le parti de Copé ressuscite fébrilement des notions, par ailleurs mal utilisées (« droit du sol », « droit du sang »),...

    ...croyant naïvement à la magie incantatoire d’une lexicologie depuis longtemps abandonnée au parti lepéniste qui s’en est fait, nolens volens, le meilleur spécialiste dans le paysage politique français.

    Rappelons que jusqu’à la Révolution, le droit des étrangers était fondé sur le jus soli, l’étranger devant satisfaire à une condition de résidence sur le territoire national. C’est dire, en d’autres termes, que le droit du sol, bien loin d’être une invention républicaine, est avant tout une institution d’origine monarchique. L’avènement du Code civil lui préférera le jus sanguinis (nationalité par filiation), voire, dans une certaine mesure, le jus voluntatis (naturalisation par déclaration) jusqu’à ce que la IIe République, par une loi du 22 mars 1849, rétablisse le jus soli, en permettant « aux enfants étrangers nés en France, et à condition qu’ils y accomplissent ou y aient accompli leur service militaire, l’acquisition par simple déclaration ». Dès lors, le droit du sang n’a rien à voir avec une racialisation fantasmée qui serait héritée de Gobineau ou Vacher de Lapouge, voire des théoriciens nazis. [...]

    Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pour-une-vision-geopolitique-de-l

  • Déjà 595 000 euros dépensés pour la famille de Leonarda (ou les impôts de 238 foyers sur un an)

    L’affaire Leonarda est symptomatique d’une France en crise dans laquelle les français se divisent. Avec 2.000 milliards de dette et 2 millions de foyers imposés en plus cette année, calculons les dépenses engendrées par Leonarda afin de cerner les enjeux ayant poussé un président de la république et son ministre de l’intérieur à enfreindre la loi internationale et la justice française en insistant pour qu’elle revienne.

    La famille de Leonarda (deux adultes et cinq enfants) est arrivée il y a 4 ans et 8 mois en France. Elle a été prise en charge en CADA (centre d’accueil pour demandeurs d’asile). Sachant ces tarifs donnés par le gouvernement et l’INSEE :

    • Les demandeurs d’asile hébergés en CADA bénéficient de l’allocation mensuelle de subsistance 718 euros (couple et 4 enfants) + 110 euros par enfant supplémentaire.
    • L’allocation temporaire d’attente, dispositif prévu de manière subsidiaire à l’hébergement. Son montant s’élève à 11,20 € par jour et par adulte en 2013
    • En 2013 une place en CADA coûterait en moyenne 24 € par jour par personne
    • Dépense moyenne par élève/an (INSEE) : 8.312 euros
    • Montant de l’aide juridictionnelle « gratuite » par année : 1.200 euros/ an
    • Santé (sécurité sociale+ CMU équivalent à l’AME) :  2 900 euros en moyenne par immigré clandestin/an
    • Si l’on rapporte le coût total de cette politique au nombre de personnes effectivement reconduites et non prises en charge par l’OFII, on aboutit à un coût moyen unitaire global de 12 645 euros
    • L’aide au retour volontaire (ARV) a été versée à 4 726 personnes en 2011. Elle concerne des étrangers visés par une obligation de quitter le territoire français ou un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. L’aide financière s’élève à 2 000 euros par adulte seul et à 3 500 euros par couple, avec 1 000 euros par enfant mineur jusqu’au troisième enfant inclus et 500 euros à partir du quatrième enfant.
    • Selon France Terre d’Asile, un mineur étranger isolé coûte en moyenne 50.000 euros/an.

    Question 1 : Combien a coûté la scolarité de Leonarda, brillante élève à l’accent franc comtois et absente un jour sur trois ?

    8.312 euros * 4,16= 34 577, 92 euros

    Question 2 : Combien a coûté la venue de cette famille, présentée comme une chance pour la France ?

    Sa venue correspond à son maintien tout le temps qu’il a duré et pas à son arrivée seule. Il faut une grosse addition.
    Il y a 7 personnes (deux adultes, 5 enfants), restées 4 ans 8 mois. Léonarda a-t-elle été la seule à être scolarisée? On le supposera dans la flemme d’aller vérifier.
    On se retrouve donc avec :
    - Allocation mensuelle de subsistance : 718€ + 110€ = 828€ par mois, en un an ça fait 9.936€.
    - Allocation temporaire d’attente : seulement pour les adultes, donc 22,40€ par jour, soit 8.716€ par an.
    - Places en CADA : 7 personnes, 7 x 24 = 168€, soit 61.320€ par an.
    - École : voir résultat ci-dessus, 5.541,33€ par an.
    - Aide juridictionnelle : vaut pour toute la famille, 1.200€ par an.
    - Santé : 2.900€ x 7 = 20.300€ par an.
    - Coût moyen du renvoi : 12.645€ par personne et par an, donc 88.515€ pour la famille entière. Mais ce n’est qu’une seule fois.
    - ARV : 3500€ (couple) + 3 x 1000€ + 2 x 500€ = 7.500€. Mais ce n’est également qu’une seule fois.

    On a donc 107.013,33€ par an cumulés.
    Sur 4 ans 8 mois, on multiplie par 4,66, ça fait 498.682,118€.
    Plus le renvoi, ajoutons 96.015€…

    Ça nous fait 594.697,118€ normalement.

    Question 3 : En sachant qu’un foyer fiscal français paie 2.497 euros d’impôts /an, combien aura t-il fallu de foyers pour financer cette « aventure » ?

    594.697,118/2.497 = 238,1 

    Il aura fallu les impôts de  238 foyers pendant un an pour payer la facture Leonarda

    Question 4 : Jean Marc Ayrault a promis d’envoyer 15 millions d’euros à la Bretagne, région victime de vagues de licenciements, en valeur « Leonarda », combien d’aides à l’intégration réussie de familles italo kosovares cela représente t-il ?  

    Eh bien, 15.000.000€ divisés par 594.697,118€, ça nous fait 25,2 familles Dibrani à l’arrondi inférieur (25,2229236 précisément).

    Donc Ayrault a donné aux bretons l’équivalent de l’aide donnée par l’état à 25 familles de roms (sur les 17 000 roms recensés) pendant moins de cinq ans.

    Question 5 : Combien coûterait le retour de Leonarda, seule, jusqu’à sa majorité, scolarité incluse ?

    3 ans jusqu’à la majorité, donc 3 fois 50 000 euros = 150 000 euros

    Source

    http://www.contre-info.com/deja-595-000-euros-depenses-pour-la-famille-de-leonarda-ou-les-impots-de-238-foyers-sur-un-an#more-29879