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immigration - Page 1425

  • Ensauvagement et décivilisation

    Il n’est peut être pas impossible que mon lecteur se souvienne de la polémique déclenchée par Jean-Pierre Chevènement en 1998 suite à sa déclaration effectuée dans le cadre de l’assemblée nationale. Evoquant les délinquants de l’époque, il les avait alors qualifiés de sauvageons, entrainant de facto un tollé quasi général au sein de la classe politique. Le souvenir de cet incident m’est revenu en mémoire suite à la publication récente de l’ouvrage à succès de Laurent Obertone intitulé « La France orange mécanique ».

    Le terme de sauvageon évoque bien évidemment la sauvagerie et donc l’absence de civilisation. Il est d’ailleurs une distinction effectuée en zoologie entre animaux domestiques ou familiers et animaux sauvages. Le problème est d’actualité puisque très récemment, Marine le Pen a évoquer l’ensauvagement croissant de toute une partie de la société française. Je ne sais si le terme a fait écho pour mon lecteur, raison pour laquelle je rappelle que la notion est issue des recherches effectuées par l’historien George Mosse (1918,1999) caractérisant une mue dans l’état d’esprit des combattants ayant connu l’enfer des tranchées. Que l’on qualifie cette mue de brutalisation (brutalization) ou d’ensauvagement, la notion reste approximativement la même puisque dans les deux cas, c’est un processus que nous pouvons qualifier de décivilisation dont il est question.

    Cette décivilisation d’une partie de la société française appert durant la second partie des années soixante dix et coïncide avec l’avènement de la postmodernité. Le fait est qu’à l’époque, aussi bien Michel Poniatowski que Christian Bonnet, chacun successivement ministre de l’intérieur, malgré leur réputation de durs, ne sont pas parvenus à enrayer la montée en puissance du processus. Il est peut être utile de rappeler qu’à cette époque, c’est à dire voilà plus de trente ans, le fait migratoire n’était pas encore, loin s’en faut, devenu ce qu’il est aujourd’hui. Le processus d’involution caractérisant la modification des comportements, aussi bien des délinquants que de l’homme de la rue, ne sont bien sur pas la conséquence de décisions rationnelles issues des uns et des autres : c’est l’évolution de la société française voulue par les dirigeants politiques de l’époque, avec pour chef de file Valery Giscard d’Estaing, qui déclencha progressivement un autre rapport au monde et à autrui chez les Français. Bien évidemment, à lui seul, le chef de l’exécutif de l’époque n’eut pu faire autant de mal: le processus est à replacer dans le cadre de la postmodernité naissante mais aussi dans celui du grand vent libéral initié aussi bien par Margarett Thatcher que Ronald Reagan. C’est ainsi que nous sommes passés de l’influence majeure du marxo-stalinisme où l’Etat était tout (« le zéro et l’infini ») au libéralisme éhonté où l’individu quelconque est devenu roi. On peut remarquer d’ailleurs que l’histoire est souvent faite de grands mouvements de balancier, oscillant d’un extrême à un autre.

    Revenons maintenant à nos sauvageons et analysons sans préjugés le terme. Il est une spécialité intellectuelle étudiant le parallèle entre comportements animal et humain: l’éthologie, puisque c’est son nom, a eu pour fondateur majeur Konrad Lorenz (1903,1989) même si cette discipline est déjà latente chez un penseur comme Schopenhauer (1788,1860). Je constate :

    - Les jeunes dont il est question qui vivent au sein de ce que l’on appelle désormais et de façon très péjorative « cités », vivent en bandes : pour caractériser cet aspect dans le cadre animal, on évoque le terme de « meute ». Dans les deux cas d’ailleurs, la structure est très hiérarchisée et toute modification de l’édifice se fait par grande violence. Qui ignore l’exécution de temps à autres de certains chefs de bande ?

    - Ces jeunes, on le sait, disposent d’un vocabulaire particulièrement restreint. Or, on sait justement que l’un des modes de différenciation entre homme et animal, est justement le langage. En cela, nos jeunes sont très proches de l’animalité.

    - Les jeunes dont il est question ont un sens aigu du territoire au point que tout individu non identifié comme membre de la cité se voit abordé, voire agressé. Ce sens très particulier du territoire renvoie directement à la notion de niche environnementale qui est essentielle chez les animaux, y compris chez les moins évolués comme c’est le cas des reptiles. On sait que les animaux défendent avec beaucoup de détermination leur territoire : malheur à l’intrus.

    - Le rapport qu’entretiennent ces jeunes de sexe le plus souvent masculin avec les femmes est lui aussi emblématique ; ou la femme est perçue comme instrument de plaisir et l’on voit poindre le principe des tournantes, viols collectifs effectués par la bande. Ou la femme est réduite à la maternité ; l’idée par exemple d’une autonomie intellectuelle ou sociale féminine disparait donc, la femme n’ayant pour seule vocation que l’enfantement : bien évidemment, ce n’est certainement au sein du monde animal qu’un statut favorable serait octroyé puisqu’il n’est alors question que de mâles et de femelles, principalement préoccupés par les besoins primaires.

    Bien évidemment cet article pourrait être une propédeutique à l’élaboration d’un ouvrage traitant du phénomène de désociabilisation (décivilisation) ou d’un livre explorant plus en détail l’animalité croissante dans certains segments sociétaux de la France contemporaine. Je ne pense pas qu’en 1998, Jean-Pierre Chevènement avait réfléchi en détail à la problématique qu’il a initiée en utilisant le terme de « sauvageon ». Pour autant, au vu des arguments précités, difficile de ne pas lui octroyer un satisfecit.

    Philippe Delbauvre http://www.voxnr.com

  • Ligue du Midi : NON au projet de village Rom à Montpellier

    Communiqué de la Ligue du Midi : « Village Roms » de Veyrassi, restons mobilisés face à la duplicité de la municipalité

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    in janvier 2013, la mairie de Montpellier, par la voix de son premier adjoint socialiste, Serge Fleurence, avait fait connaitre son intention de créer un « village d'insertion » pour des familles Roms sur le terrain de Veyrassi, à proximité immédiate de l'UFR STAPS (étudiants en sport) et du quartier tranquille du Plan des 4 seigneurs. Cette initiative a soulevé un certains nombres de questions légitimes.¢

     

    En effet, alors que ce quartier accueille de nombreux étudiants qui ont énormément de difficultés à trouver des logements, on peut se demander quel est la priorité de la mairie en terme d'aménagement surtout lorsque l'on connait l'importance que revêt l'enseignement supérieur pour le développement de notre cité. Sommes-nous encore dans une ville universitaire ou bien Montpellier va-t-elle devenir le centre d'accueil pour tous les Roms vivant en France?

    Cette interrogation est d'autant plus compréhensible que ce projet est loin de faire l'unanimité même au sein de l'équipe d’Hélène Mandroux. D'ailleurs Serge Fleurence avait lui-même déclaré : « Montpellier ne va pas devenir la capitale des Roms. J'ai atteint le seuil de tolérance ». Malgré ces déclarations, nous avons assisté à un véritable retournement de veste de la part du premier adjoint qui ne s'explique que par le changement de gouvernement.

    Nouvelle volte-face : devant la levée de bouclier de la population -plusieurs milliers de pétitions-, Serge Fleurence déclarait hier, que ce projet ne verrait pas le jour à Veyrassi, tout en ouvrant la porte sur un autre site.

    EPourquoi, cette volonté, d’encercler, notre bonne ville d’une ceinture de camps insalubres, ouverts à tous les trafics et peuplés de populations inintégrables ?

    EPourquoi toujours taxer les populations de souche et les classes moyennes, alors que le pays s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise ?

    Face à cette initiative contestée par les riverains et par une large partie des montpelliérains, la Ligue du Midi tient à dénoncer une politique anti-identitaire qui démontre la rupture abyssale entre les élus et les préoccupations populaires. La Ligue du Midi se réserve le droit de mener à l'avenir des actions pacifiques à l'encontre de ces projets car nous refusons de voir nos quartiers détruits par des décisions politiques aux conséquences dramatiques et parce que, plus que jamais, nous voulons rester Maîtres chez nous !¢

    Ligue du Midi

    Membre du Réseau-identités

    BP 1-7114

    30912 – Nîmes cedex 2

    Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Où est la justice sociale ?

     
    EOù est la justice sociale quand on repousse l'âge légal de la retraite alors que tout étranger de 65 ans n'ayant jamais travaillé ni cotisé en France, a droit à une retraite de 780 euros par mois, 5 ans après son arrivée ?¢ 
    EOù est la justice sociale quand une femme de paysan ayant travaillé 50 ans à la ferme n'a pas droit à ces 780 euros au prétexte que son mari et elle dépassent le plafond de 1200 euros de minimum vieillesse pour un couple ?
    EOù est la justice sociale quand la sécu en faillite continue de payer à l'étranger, sans le moindre contrôle, des retraites à d'innombrables centenaires disparus depuis des lustres ?
    EOù est la justice sociale quand l'Aide Médicale d'État soigne 220000 sans-papiers chaque année, à raison de 3500 euros par malade, alors que la sécu ne dépense « que » 1600 euros par affilié qui travaille et cotise ?
    EOù est la justice sociale quand des étrangers bénéficient de la CMU et d'une mutuelle gratuite, alors que 5 millions de Français n'ont pas de mutuelle, trop riches pour bénéficier de la mutuelle CMU mais trop pauvres pour s'en payer une ? 30% des Français avaient différé leurs soins en 2011 !
    EOù est la justice sociale quand on sait que 10 millions de fausses cartes Vitale sont en circulation et permettent de soigner des milliers d'étrangers sous une fausse identité, au détriment des ayant-droit ?
    EOù est la justice sociale quand la France entretient des milliers de polygames, certains d'entre eux percevant plus de 10 000 euros par mois sans travailler, alors que la polygamie est interdite et que nos comptes sociaux sont dans le rouge ?
    EOù est la justice sociale quand une famille nombreuse étrangère est prioritaire pour un logement social, alors qu'un jeune couple français doit attendre sept ou huit ans son premier logement pour avoir un enfant ?
    EOù est la justice sociale quand on sait qu'un million de faux passeports, donnant droit à la manne sociale, sont en circulation sur les sept millions de passeports biométriques soi-disant « infalsifiables » ?
    EOù est la justice sociale quand un Français né à l'étranger doit prouver sa nationalité à l'administration, ce qui se traduit souvent par un véritable parcours du combattant, alors qu'on brade chaque année la nationalité française avec des milliers de mariages blancs ? 
    EOù est la justice sociale quand on veut donner le droit de vote aux étrangers, alors que nos élus ont confisqué aux citoyens leur « non » au référendum sur la Constitution européenne et que des millions d'électeurs, de droite ou de gauche, ne sont pas représentés au Parlement ?
    EOù est la justice sociale quand on accueille chaque année plus de 200000 étrangers non qualifiés, dont notre économie n'a nul besoin, alors que la pauvreté augmente, que nous avons près de 5 millions de sans-emplois et que le chômage atteint déjà 40% chez la population immigrée ?
    EOù est la justice sociale quand le contribuable finance des associations qui ne combattent que le racisme à sens unique alors que le racisme anti-français est systématiquement ignoré et les plaintes classées sans suite ?
    EOù est la justice sociale quand on condamne un journaliste pour avoir énoncé une vérité sur la délinquance étrangère, alors que des rappeurs incitant à la haine ne sont jamais inquiétés au nom de la liberté d'expression ?
    EOù est la justice sociale quand la délinquance explose et que les droits des voyous passent avant ceux des victimes ?

    Car si l'intégration a totalement échoué, c'est tout simplement parce que nos dirigeants ont confondu antiracisme et acceptation de l'autre avec le renoncement à nos valeurs. Il ne fallait rien changer au « moule » qui a permis depuis des siècles à des millions d'immigrés de devenir des citoyens français. Les règles d'intégration qui ont fait leur preuve avec des générations d'immigrés, étaient la force de la France. La faute majeure de nos élus est de les avoir ignorées.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Euthanasie accélérée pour la civilisation européenne ? (2009)

    Le 24 décembre 2008, la BBC (Radio 4) faisait état d'une controverse opposant depuis peu traditionalistes et progressistes au Royaume-Uni. La pomme de discorde était l'apparition de chants de Noël (Christmas Carols) subrepticement modifiés dans le sens de la Political Correctness. Entendez par là le gommage de termes à connotation sexiste ou autoritariste. Par exemple, dans le cantique Oh, Come, All Ye Faithful, la phrase « Oh comme, let us adore HIM (lui), Christ the LORD » est devenue, comme par miracle, pendant que les Anglicans avaient le dos tourné : « Oh, comme in adoration, Christ is born ! (est né) » Le think-tank (groupe de réflexion) progressiste Ekklesia (entre autres) approuve la réécriture des Carols afin d'"assainir" l'histoire de la Nativité, la dépolitiser et en adoucir le contenu en évacuant, par exemple, le fait que Jésus ait dû fuir Hérode. D'autre part, ils ne s'autorisent plus l'usage de mots tels que sons (fils), ou men, trop masculins, king et Lord (roi, Seigneur) qui évoquent trop la féodalité et l'oppression. On dépouille les hymnes religieux des pronoms masculins autant que possible car, comme le proclame une bonne chrétienne très à l'aise avec cette réforme : « Dieu est au-dessus des genres. » C'est ainsi que Joy to the world, the LORD is come, Let earth receive HER KING (Joie dans le monde, Voici venir le Seigneur, Que la terre reçoive son roi) devient subrepticement : Joy to the world, for Peace shall corne, Let this be our refrain (... car la paix viendra, Que ceci soit notre refrain). Beau comme un concert des Enfoirés ! En d'autres termes, comme disent des opposants au massacre : à la place des Seigneurs et des Rois, on célèbre l'avènement d'un paquet d'abstractions !
    ROYAUME-UNI : NOËL SACRIFIÉ A L'AÏD
    Toujours en Angleterre, le 4 décembre, dans un article intitulé crûment : Une école de Nottingham annule Noël pour faire place à l'islam, le site du British National Party (BNP), relayant une information du Nottingham Evening Post, nous apprend qu'une école a annulé les festivités de Noël pour permettre la célébration de la fête de l'Aïd. Cette décision choquante, inconcevable il y a seulement quelques années, a été annoncée par une lettre aux parents d'élèves de la Greenwood Junior School, à Sneinton, signée du « personnel de l'école », en ces termes : « À notre grand regret, nous avons été obligés d'annuler les représentations de Noël cette année, à cause de la célébration de l'Aïd qui aura lieu la semaine prochaine et de ses effets sur nos participants. »
    L'école n'a pas révélé le contenu de la représentation, mais des parents l'ont décrite comme une mise en scène de la Nativité.
    D'après le journal, le principal, un certain Amber Latif et le Conseil d'administration ont répondu aux plaintes des parents par une seconde lettre d'excuses qui aggravait l'affront puisqu'elle expliquait : « Nous sommes une école très ouverte, qui respecte pleinement les cultures et religions de tous les enfants. Nous sommes désolés d'apprendre que certains parents/tuteurs ont été offensés par cette lettre. La représentation de Noël n'a pas été purement et simplement annulée mais reportée au Jour de l'An. » Et pourquoi pas à Pâques ou à la Trinité ?
    UNE DÉTESTABLE IMAGE DE LA FRANCE
    En France, nous avons des méthodes suicidaires plus subtiles. Comme l'ont souligné certains rédacteurs et lecteurs de RIVAROL, cette année, pour la première fois, TF1 a privé les téléspectateurs de la retransmission de la messe de minuit à Saint-Pierre de Rome. Ce qui n'a pas été dit (ou très peu), c'est que, comme les autres années, France 2 offrait une alternative (comme toujours décentralisée et plus "originale") à cette messe traditionnelle sinon traditionaliste. Ce qui est grave, c'est que cette alternative est devenue ipso facto une exclusivité, un monopole. De là à soupçonner une collusion entre télévisions privée et publique pour diriger, de force, les "Romains" invétérés vers cet office périphérique (on peut même dire banlieusard), il n'y a qu'un pas.
    Ce service moderne (sans être tout à fait à grand spectacle), décontracté, cool, et pour le moins très "ouvert", a dû laisser nombre de ceux qui, comme moi, l'ont suivi par curiosité, durablement traumatisés. Mon premier mouvement (peut-être heureusement réprimé) a été l'envie d'écrire, dès le jour de Noël, à Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry, pour lui dire le malaise, la révulsion, la révolte intérieure, voire la nausée provoquée par sa mise en scène syncrétiste (et non œcuménique comme on le dit improprement), mondaine et branchée. Dans ce département champion des conversions à l'islam, il y avait bien peu de Français visibles à la messe, mais le monde entier semblait s'y être donné rendez-vous, avec toutefois une certaine surreprésentation du continent africain... Et pour cause, ce qui en faisait une messe noire au sens propre. Pour cette opération de propagande réussie, le vrai grand ordonnateur, Patrick de Carolis, président de France-Télévision, était là, au premier rang, filmé régulièrement avec application, assistant et communiant ostensiblement. Et Monseigneur jubilait, comme un poisson dans l'eau, au milieu de toute cette faune allogène, où l'on avait invité divers dignitaires représentant les forces d'occupation : recteurs de mosquée, rabbins, etc., auxquels notre grand prêtre donna l'accolade, fraternelle dans sa seule imagination. Mais si ce brave homme était catholique et aimait chrétiennement ses ennemis, il essaierait de les sauver par la conversion, au lieu de se féliciter du voisinage d'une grande mosquée, d'une grande synagogue et d'une grande pagode... Mais non, il est ravi de cette cohabitation provisoirement pacifique, qui donne à sa cathédrale un aspect à mi-chemin entre une grande loge maçonnique et un temple Bahaï, mais certainement pas un édifice religieux chrétien en terre de France ! La représentation conduite par ce serviteur de Lucifer nous a donné la plus détestable image de la France : dépersonnalisée, envahie, piétinée, méprisée et contente de l'être parce que massivement crétinisée par des forces occultes, haineuses et destructrices, prodigieusement efficaces. On n'y a vu aucunement le spectacle de la charité chrétienne, de l'amour du prochain, ou que sais-je ? Seulement la mondanité mondialiste, le sourire jaune de la soumission et de la crainte de déplaire aux futurs nouveaux maîtres. Pitoyable cérémonie diplomatique dans un pays occupé ! Devant mon téléviseur, j'étais partagé entre la honte (pour ces marionnettes) et le chagrin de ne plus jamais revoir mon pays comme je le rêve. Ce sont les spectacles aussi sinistres que cette "messe" de minuit unique et obligatoire qui font que l'on sent monter les larmes en voyant des scènes de films ou à la lecture de pages de romans décrivant le Paris de la première moitié du XXe siècle, avec son vrai peuple.
    L'ENDORMISSEMENT AVANT LA MORT
    (Mal)heureusement, tout cela est indolore pour une grande majorité car, à l'instar des exécutions américaines par « injection létale », on nous endort soigneusement avant de nous tuer. C'est à France-Télévision et TF1, les faux concurrents déjà cités, qu'exercent les médecins anesthésistes les plus efficaces ; avec une mention particulière décernée à Mme Laurence Ferrari, qui sait injecter les produits fournis par le laboratoire INSEE en arborant un sourire radieux qui en dit long sur sa jubilation intérieure au moment de commettre son forfait. Entre le 27 octobre 2008 et le 14 janvier 2009, on nous a administré au moins 6 piqûres de rappel. Comme le soulignait l'économiste Yves-Marie Laulan dans un entretien accordé à RIVAROL le 24 octobre dernier, « on nous ment sur tout », et en particulier sur l'immigration et la démographie. La très relative embellie de la natalité en France n'est absolument pas un phénomène français mais essentiellement importé, allogène. « On nous ment sur la natalité française, dont le chiffre, un peu moins mauvais qu'ailleurs, est dû aux immigrés, le plus souvent extra-européens. » D'après l'Institut de Politique Familiale (une ONG internationale), toujours cité par RIVAROL, « 80 % de la croissance dans la période 1994-2006 est due à l'immigration. » Or, depuis des mois, on nous présente une France championne d'Europe de la natalité, « mieux que l'Irlande catholique », en illustrant cette fable d'images prises dans des maternités où les nouveau-nés, comme par hasard, sont tous blancs... ce qui doit être le fruit d'une recherche laborieuse plutôt que du hasard ! L'amalgame entre fécondité et catholicisme tente grossièrement de masquer le fait que l'immense majorité des familles nombreuses sont musulmanes (c'est-à-dire françaises au mieux par la carte d'identité), et que ce sont elles qui font les chiffres flatteurs. Mais peu importe la réalité. Pour nos télévisions, un pays colonisé ou un pays « en bonne santé démographique », c'est la même chose.
    DE FADELA EN SAMIRA
    Pour nous aider à ne plus faire la différence, depuis 2007 on exhibe autant que possible des ministres D.V. (divers/visibles), parmi lesquel(le)s l'insupportable Fadela Amara, une favorite des plateaux de télé, où elle est souvent invitée, notamment par la vedette du peuple élu médiatique Marie Drucker, nièce de l'inoxydable Michel. La stratégie, bien peu... voilée, de ce ministre de banlieue consiste en une surconsommation d'adjectifs possessifs de la première personne du singulier et du pluriel, presque toujours accolés au mot pays. Elle nous serine à tout bout de champ que c'est un bonheur de « servir mon pays », qu'on ne peut tolérer tel ou tel comportement dans « notre pays », etc. On pourrait penser qu'elle parle de l'Algérie où son père a paraît-il vaillamment combattu la soldatesque française dans les rangs FLN, mais en écoutant attentivement, on s'aperçoit qu'il s'agit de la France. Et on brûle de lui écrire (au prix de quels risques ?!) : « Non, Madame, ce pays, c'est le nôtre, vous n'y êtes que par notre bon vouloir, et vous n'avez rien à y faire... Surtout pas comme ministre ! » Lors de sa dernière intervention (11/01/2009), elle a eu le front d'affirmer que les gens des "quartiers" (quels quartiers ? tout le monde, en ville, habite un quartier) « ont les mêmes valeurs que les autres ». Vraiment ? On ne s'en était pas aperçu à voir les holocaustes de voitures du Nouvel An.
    Mais récemment, la palme du brouillage des repères est certainement revenue à la chaîne France 3, pour un thriller politico-policier en quatre épisodes intitulé Duel en Ville, dans lequel une jeune actrice "française" extrêmement typée, Samira Lachhab, incarnait un officier de police nommé... Valentine Robicheaux (sans rire !) qui faisait, entre autres, une descente musclée dans une espèce de centre culturel... musulman, à la suite d'actes de profanation de lieux de culte... chrétiens et juifs. S'ensuivait l'interrogatoire d'un Jeune qui, à la question « Que faisais-tu ce soir-là ? », répondait : « Je niquais ta sœur. » À ce point, le téléspectateur, déjà désorienté depuis le début, se demande légitimement à qui s'adresse la réplique : au fonctionnaire (qui pourrait être joué par n'importe quel(le) acteur ou actrice), ou à la jeune femme arabe ? Que sommes-nous censés voir ? Le personnage du policier générique, abstrait, républicain, ou la femme de chair et de sang avec son type ethnique ?
    De la même façon, au nom d'une vertueuse cécité typiquement républicaine, on tend, de plus en plus souvent, à faire jouer des prêtres catholiques par des juifs typiques, voire Hamlet, Prince de Danemark, par un Noir (oui, oui, cela s'est vu).
    TRAITEMENTS DE FAVEUR ET PRÉFÉRENCE ÉTRANGÈRE
    D'une manière générale, pour le tournant 2008/2009, au chapitre des traitements de faveur, préférence étrangère, discrimination inversée et manœuvres de substitution de population, on peut citer : Un incendie volontaire de boîte aux lettres : 18 morts mais 3 ans de prison seulement (contre 20 ans à Michel LAJOYE pour dégâts matériels et 0 victime).
    Le 6 décembre, une saucisse métisse franco-américaine assez disgracieuse, Chloé Mortaud, est élue Miss France contre le choix du public. Il faut savoir que cette demoiselle avait obtenu son titre de Miss Albigeois Midi-Pyrénées lors d'une élection locale tout aussi contestée, et probablement frauduleuse puisque, en infraction au règlement, deux membres du jury étaient cadres à la Chambre de commerce et d'industrie où travaillent... les parents Mortaud ! Mais un mois après Husseyn Obama, qui devait être élu conformément au PLAN, comme le laissait entendre la une de RIVAROL, de même cette créature devait obligatoirement être "élue", comme un écho à ce grand pas vers le métissage obligatoire de l'humanité et l'éradication de l'infâme race blanche, responsable de tous les malheurs du monde. Le gang de Geneviève Muhlmann (dite de Fontenay) : encore une arme de destruction massive de l'identité française et européenne !
    Un mort (un petit Maghrébin prénommé Ilyès) à l'hôpital St-Vincent de Paul, par erreur de manipulation : l'infirmière est mise en garde à vue ! Trois questions s'imposent : 1°) Était-ce nécessaire à la préservation de l'ordre public ? 2°) La soignante aurait-elle été mise en garde à vue si l'enfant s'était appelé Michel ? 3°) N'y aurait-il pas eu des incendies sur le parking du personnel si elle avait été laissée en liberté ?
    Un homme de 57 ans est mort d'une crise cardiaque après 27 tentatives d'admission dans des services d'urgence. Question : ce drame serait-il arrivé dans une France française, où les lits d'hôpitaux ne seraient pas envahis et la Sécurité Sociale pillée par « toute la misère du monde » (M. Rocard), et où le personnel médical ne serait pas aux trois-quarts importé d'Afrique, avec des "vocations" et des compétences pour le moins douteuses ?
    Le 1er janvier, deux personnalités ont été décorées de la Légion d'Honneur sur le contingent du ministère de la Santé-sic : - Le Professeur Luc Montagne pour la découverte du V.I.H. (qui tend prioritairement à la protection de certaines catégories de population) et Simone Veil, (auteur d'une loi permettant le génocide des Français de souche européenne, et qui a fait, à ce jour, entre 6 et 7 millions de morts), ce qui ne l'a pas empêchée d'être scandaleusement élevée à la dignité de grand officier sans devoir passer par les grades intermédiaires, ce qui eût été une insulte. À cette occasion, on aurait souhaité la création de l'Ordre de la Légion d'Horreur.
    Le même 1er janvier, le sévérissime occupant (à titre gratuit) de l'Elysée a menacé de priver... de permis de conduire (c'est-à-dire de dessert, tout au plus) les vilains petits garnements qui brûlent environ 1 000 voitures à chaque réveillon, juste pour fêter leur nouvelle année dans la douce France, terre d'accueil. Au lieu de faire le nécessaire : déporter tout ce joli monde, familles entières, par pleins bateaux et charters (y compris dans les cales) vers le pays de leurs ancêtres, avec ou sans papiers, peu importe, Cet homme-là a, naguère, reçu le Prix de la... Volonté Politique ! La qualité qui lui fait le plus défaut.
    Le 4 janvier, à Argenteuil (terre de "branches de l'arbre France"), la mairie a offert un concert... de rap gratuit aux "citoyens" qui s'étaient inscrits sur les listes électorales avant le 31 décembre.
    Pour autant, le tableau n'est pas totalement sombre. Contre toute attente, il monte parfois, des profondeurs du peuple, de saines réactions, des éclairs de bon sens, qui prouvent des facultés étonnantes de résistance à la lobotomie collective, quelque chose comme un « vol au-dessus d'un nid de coucous ». À la suite du léger noircissement de la porte de derrière de la mosquée rhodanienne de St-Priest, le 20 décembre 2008, les média nous ont fait part de « la réprobation unanime de la classe politique et de la communauté musulmane », manifestée sur les lieux par un millier de personnes.
    À QUAND UNE LOI CONTRE LA CATHOPHOBIE ?
    Comme à l'accoutumée, le fournisseur d'accès à Internet Orange mettait à la une de son portail une dépêche d'agence relatant les faits. Et, comme toujours, il proposait aux internautes de réagir à cette information. Près d'un mois après, quelque 220 réactions se trouvent encore en ligne, et on peut dire que, dans leur immense majorité, elles sont clairement anti-musulmanes, sans aucune ambiguïté. Elles vont de l'indifférence agacée à l'approbation sans réserve de l'incendie volontaire, en passant par le rappel des exactions subies par les chrétiens dans les pays musulmans, des destructions de cimetières en Algérie et des innombrables profanations de lieux de culte chrétiens en France, des incendies rituels de voitures, de la non-réciprocité des exigences et des concessions, des occupations d'églises par des immigrants clandestins, de la "Noëlophobie" en Grande-Bretagne, etc.
    Certains internautes estiment qu'on a trop tendance à « défendre les loups dans la bergerie », dénoncent le PS « qui se met à quatre pattes devant l'Attila du XXIe siècle » : l'islam ; d'autres insistent sur les racines chrétiennes de la France, évoquent la nécessité d'une « croisade intérieure », certains préconisent même de brûler le Coran, ce « vieux bouquin haineux ». Dans l'ensemble, ils appellent de leurs vœux un sursaut identitaire, et demandent parfois ce qu'on attend pour voter une loi contre la "cathophobie".
    Bien que n'ayant pas examiné une par une les 220 et quelques interventions, après les avoir parcourues au hasard, je crois pouvoir affirmer que les expressions d'indignation ou de compassion pour la communauté musulmane sont ultra-minoritaires. Et encore, il faut compter avec quelques plaintes contre la censure exercée par le "modérateur" du site. Au vu de tout ce qui n'a pas été coupé, on peut imaginer la violence de ce qui l'a été. Il est frappant de constater que, comme je le dis plus haut, « la classe politique et la communauté musulmane » sont présentées comme un bloc uni, auquel semble s'opposer le peuple français, ou le « pays réel » représenté par les internautes. Ce qui, finalement, correspond bien au schéma d'un pays sous occupation étrangère avec un pouvoir collaborationniste parfaitement docile, et une population qui proteste comme elle peut, sachant que la loi lui donnera toujours tort. En tout état de cause, dans le climat actuel de chasse aux sorcières et, surtout, d'endoctrinement intense, où l'on peut avoir envie de baisser les bras en croyant les Européens domestiqués à un degré irréversible, un tel déchaînement de sincérité et de conscience identitaire est réjouissant. Qui sait ? Peut-être 2009 sera-t-elle l'année des Révolutions Nationales ?
    Jean-Luc LEOPOLDI Écrits de Paris mars 2009

  • Ménard : « Je regrette, mais Mahomet, c’est pas un prophète sympathique » (vidéo)

    23, Hondelatte le 18/02/2013, avec Joseph Macé Scaron, Calixthe Belaya, Azouz Begag, Elisabeth Levy

  • La réforme constitutionnelle est enterrée

    Faute de majorité, le chef de l'État ne convoquera pas le Congrès à Versailles.

    Claude Bartolone l'affirme: «Nous n'avons pas la majorité des trois cinquièmes pour faire adopter une réforme de la Constitution, car les groupes UMP et UDI sont contre.» Le président de l'Assemblée nationale confie au Figaro qu'il n'y aura donc pas de réunion du Congrès à Versailles d'ici à l'été, comme l'avait évoqué le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Aucun des projets de révision constitutionnelle évoqués en début d'année par François Hollande ne verra le jour: qu'il s'agisse de la réforme du statut pénal du chef de l'État, du Conseil supérieur de la magistrature, de la suppression de la Cour de justice de la République, de la remise en cause du statut de membres de droit du Conseil Constitutionnel accordé aux anciens chefs de l'État, ou encore de l'inscription de la démocratie sociale dans la Constitution. 

    Jacob: «La Constitution, moins on y touche, mieux on se porte» 

    Le chef de l'État ne dispose pas non plus de la majorité des trois cinquièmes au Congrès pour faire adopter le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui a consulté tous les présidents des groupes parlementaires, s'est heurté à un mur. «La Constitution, moins on y touche, mieux on se porte», rappelle Christian Jacob, le président du groupe UMP. Son homologue du groupe UDI, Jean-Louis Borloo, confie pour sa part qu'il «n'a pas trouvé le premier ministre particulièrement enthousiaste pour convoquer un Congrès». «En réalité, la majorité est assez peu unie sur tous ces sujets. Et le gouvernement essaie de revenir sur ses engagements en en faisant porter la responsabilité à l'opposition», estime l'ancien ministre. Le président de l'UDI, qui, «par principe, n'est pas favorable à ce que l'on touche à la Constitution», ajoute que le gouvernement a d'autres outils à sa disposition: les lois organiques, ou le référendum «sur les grands sujets». Les radicaux de gauche, eux, sont hostiles à deux pans de la révision constitutionnelle: la réforme du statut pénal du chef de l'État, («on ne va pas envoyer le président de la République devant le tribunal correctionnel», dénonce Alain Tourret) et la suppression de la Cour de justice de la République, «qui a prouvé son utilité, notamment lors de l'affaire du sang contaminé», ajoute le député du Calvados. 

    Source  http://www.oragesdacier.info/

  • L'immigration est la première préoccupation des Suisses

     

    L’immigration est le thème de préoccupation numéro un des Suisses, selon le sondage annuel Vimentis dévoilé lundi. L’étude montre aussi que l’UDC n’aurait rien à gagner avec une élection du Conseil fédéral par le peuple.

    La thématique de l’immigration se détache clairement en tête des préoccupations des Suisses. Ainsi, 34% des participants au sondage en ligne annuel, mené par l’association Vimentis, perçoivent un grand besoin d’agir, contre 20% en 2011. En revanche, la répartition inégale des revenus ne préoccupe plus que 9% des sondés, contre 24% l’an dernier.

    C’est dans les domaines de l’armée et des impôts que les participants voient le moins la nécessité d’agir. Par ailleurs, une élection du Conseil fédéral par le peuple, pour laquelle s’engage l’UDC, ne permettrait pas au parti agrarien de briguer le siège qu’il revendique. Une socialiste pour Johann Schneider-Ammann

    En effet, six conseillers fédéraux sur sept seraient réélus. Seul Johann Schneider-Ammann devrait céder sa place à Pascale Bruderer (PS).

    Doris Leuthard et Alain Berset arrivent en tête, avec tous deux 55 % des suffrages. Ils sont suivis dans l’ordre par Eveline Widmer Schlumpf, Simonetta Sommaruga et Didier Burkhalter. Ueli Maurer sauve son siège de justesse.

    En résumé, le PS aurait donc 3 conseiller fédéraux, et l’UDC n’obtiendrait pas le deuxième ministre qu’elle réclame. Notons que les politiciens ont un certain potentiel d’amélioration : 51 % des sondés ne sont pas satisfaits de la politique suisse.

    Peu de variations par rapport à l’an dernier

    Les réponses aux 49 questions posées ne comportent en général pas pas de grandes variations par rapport aux dernières années. Les résultats correspondent pour la plupart aux positions établies.

    Ce sondage a été mené sur internet auprès d’environ 20’000 participants de toute la Suisse du 1er octobre au 30 novembre 2012.

    La marge d’erreur est de +/- 2,5%, les résultats "pouvant être dits représentatifs", selon Vimentis.

    RTS InfoSuisse

    http://www.actionfrancaise.net

  • Leurs obsessions contre nos libertés

    Le député FN Marion Maréchal-Le Pen a dénoncé hier  les profanations  perpétrées   dans la nuit de dimanche à lundi dans les  cimetières de Valréas et de  Courthézon. «  Le Front National a-t-elle déclaré, condamne très fermement ces actes et demande des sanctions exemplaires à l’encontre des profanateurs lorsqu’ils auront été identifiés, quelles que soient leurs motivations. Le Front National condamne également le mutisme complaisant de la caste politique en place qui aurait sans doute été beaucoup plus prolixe s’il s’était agi de sépultures autres que chrétiennes. » C’est en effet totalement exact. Selon les dernières statistiques en date, celles publiées par  Le groupe d’études sur la politique de prévention et de lutte contre les profanations des lieux de culte et des cimetières, présidé par le député UMP  Claude Bodin, le nombre de celles-ci  est passé de 304 en 2008 à 621 en 2010. Les faits concernent très majoritairement des lieux chrétiens (308 églises et 214 cimetières en 2010, des chiffres en augmentation de 33 % par rapport à 2009) puis les lieux musulmans (50 mosquées et 7 cimetières, +216%) et les lieux juifs (30 synagogues et 12 cimetières, -36%). Les chiffres pour 2011 font état de 434 actes de dégradation dans les sites chrétiens, 41 sur les sites musulmans et 34 sur les sites juifs. Pour prévenir ce type d’exactions, le rapport de M. Bodin,  proposait notamment  d’inclure dans les cours d’instruction civique un module abordant la thématique du respect dû aux morts…Ce respect qui paraît si évident, que l’on retrouve  dans toutes les civilisations ne serait donc plus « enseigné » et transmis par les parents ?

    Mais  il est vrai que dans notre Occident progressiste, les priorités sont désormais les « luttes contre les discriminations ». Le  site Correspondance européenne, donnait ainsi quelques exemples du combat  contre le sexisme, sur fond de théorie du genre, dans un pays comme la Suède, « une nation qui en 2010 a été reconnue par le Forum Économique Mondial comme le pays où l’égalité des sexes est la  mieux garantie (…). Les Suédois aspirent maintenant à un autre record, en passant de la notion d’égalité à celle de la neutralité entre les sexes. Les distinctions entre les sexes ne doivent plus être tolérées. » A cette fin « les Suédois ont l’intention de manipuler la grammaire (…). En suédois les pronoms personnels masculins et féminins seront officiellement abolis, donc han (lui) et hon (elle) feront place à un hen indéfini. C’est l’influente et sérieuse Nationalencyklopedin qui l’a communiqué. »

    De même, « l’on est en train de procéder à l’uniformisation des noms propres (les noms unisexe légalement reconnus en Suède sont déjà 170), les magasins de vêtements pour enfants et adolescents ont depuis longtemps éliminé les rayons pour les garçons et les filles, en introduisant l’uniformisation des vêtements. Pour les jouets c’est la même chose : dans un des plus récents catalogues du secteur, il y a un garçon qui pousse un landau rose et une fille qui conduit un tracteur jaune. Dans le sport, c’est la Fédération suédoise de bowling qui a commencé à supprimer la distinction entre équipes masculines et féminines, afin de rendre la compétition plus neutre en termes de genre. Il parait aussi que la proposition avancée par les politiciens du Parti social-démocrate d’éliminer la toilette séparée  afin de ne pas forcer les gens à la distinction entre les hommes et les femmes  va probablement être approuvée (…). Il existe déjà un livre pour enfants appelé Kivi och Monsterhund, totalement inspiré par la grammaire neutre, dans lequel l’auteur Jesper Lundqvist a introduit parmi les nombreuses nouveautés celle de remplacer les mots par lesquels les enfants suédois ont depuis toujours appelé les parents (mammor et pappor), avec les termes mappor et pammor. Traduit en français ceci deviendrait mapa et paman. » 

    Le phénomène se propage. « Au début de cette année, Mr. Tam Baillie, Commissaire du Parlement écossais pour les Enfants et les Jeunes (…), a officiellement déclaré que les garçons devraient avoir le droit de porter l’uniforme des filles, afin d’éviter  une discrimination injuste à l’égard des étudiants possédant une orientation sexuelle variable. L’automne dernier, le gouvernement australien a annoncé la possibilité d’indiquer le sexe par un X, pour tous les citoyens qui ne souhaitent pas être classés dans les catégories d’hommes et femmes. Depuis le mois de décembre dernier au Royaume-Uni les passeports des citoyens britanniques n’indiquent plus la paternité et la maternité selon les régimes classiques (père et mère), mais à travers les mots Parent 1et Parent 2 afin d’éviter la discrimination des couples homosexuels ayant des enfants .En Allemagne, même le célèbre Ampelmännchen, le petit bonhomme du feu rouge, portant un chapeau d’homme, utilisé par les piétons dans les territoires de l’ex Allemagne de l’Est, a été remplacé par une figure neutre. »

    « Tous ces faits sembleraient drôlement ridicules, si cela ne comporterait le risque d’une dangereuse dérive éthique et anthropologique » est-il indiqué fort justement alors que « le  24 mai 2012, le Parlement européen a adopté une résolution contre l’homophobie et la transphobie en Europe (par 430 voix contre 105 et 59 abstentions). Le texte  condamne avec force toutes les discriminations basées sur l’orientation sexuelle et sur l’identité de genre  et exhorte les Etats membres à garantir la protection des lesbiennes, des homosexuels et des transgenres à l’encontre des discours homophobes d’incitation à la haine et de la violence. »

    «  Le principe est nouveau seulement en apparence. En réalité, il ne s’agit de rien d’autre que du vieux concept jacobin d’égalité absolue, proposée avec un nouveau langage et adapté à la sensibilité contemporaine. Il est en effet difficile de trouver un terme aussi ambigu que celui de discrimination. L’idée même de justice, qui, dans sa formulation traditionnelle, signifie attribuer ce qui lui est propre (suum cuique tribuere) implique en soi une certaine forme de discrimination. Toute loi est contrainte, en quelque sorte, à discriminer du fait même qu’elle établit ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, ce qui est permis ou défendu, favorisant les uns et gênant les autres. La prétention de ne pas discriminer les orientations sexuelles signifie appliquer un critère rigoureusement égalitaire à tous les choix, quels qu’ils puissent être, en matière de sexualité humaine. Un critère égalitaire cohérent portera à protéger juridiquement toute forme de désordre moral, allant des unions homosexuelles à la pédophilie et à l’inceste, au moins pour tous les sujets consentants, sauf bien sûr une violence explicite. »

    « En outre, toute critique publique d’un comportement considéré comme désordonné et immoral constitue une forme de  discrimination  (…). Le 9 novembre dernier, l’Observatoire sur l’intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe a fait parvenir à l’OSCE (Organisation pour la Coopération et la Sécurité en Europe) un rapport sur la situation de la liberté religieuse dans le continent. L’Observatoire a enregistré au cours des six dernières années plus de 800 cas en Europe dans le cadre desquels la liberté des chrétiens d’exprimer publiquement leurs idées a été lourdement violée. Nombre de ces cas se réfèrent à l’interdiction de manifester publiquement leur contrariété à l’avortement ou au mariage homosexuel. »

    En septembre 2008 déjà,  Bruno Gollnisch  notait que le Parlement européen, au lieu de «  jouer à l’ONU et de prétendre  établir le règne des droits de l’homme partout dans le monde », « ferait mieux de balayer devant sa porte ». « En France, en Belgique, en Allemagne, en Autriche, des milliers de citoyens, y compris des universitaires, des publicistes, des élus mandatés par leurs compatriotes, sont poursuivis, condamnés, ruinés, privés de leur emploi, emprisonnés, accusés de racisme pour avoir critiqué l’immigration, de xénophobie pour avoir défendu la légitime préférence nationale, de négationnisme pour avoir critiqué les  vérités officielles  mais changeantes de l’histoire contemporaine, d’homophobie pour avoir exprimé une légitime préférence pour la famille naturelle, la seule à même de transmettre la vie. »

    Bruno Gollnisch s’inquiétait tout aussi officiellement, de «la multiplication et l’aggravation des législations françaises et des pratiques gouvernementales qui portent atteinte aux libertés publiques (qui) préoccupent de plus en plus de nombreux juristes français et européens. Il est vrai que sous le prétexte de policer le discours, s’instaure, dans notre pays, une véritable et implacable police de la pensée. La répression des libertés publiques, instaurée notamment par la loi Gayssot, vise dorénavant à priver de leurs biens, de leurs droits civiques, de leurs emplois et même de leurs droits familiaux, des personnes avec lesquelles on peut être en total désaccord, mais qui n’en sont pas moins des citoyens honnêtes ».

    Il appelait ainsi «  tous les Français à défendre simplement le principe de la liberté dans une société où elle ne cesse de se restreindre, sous prétexte de lutte contre le racisme, la xénophobie, le révisionnisme, l’homophobie etc… C’est par un combat de résistance aux pratiques répressives qui poussent à la criminalisation des personnes que nous ferons reculer l’obscurantisme et l’intolérance qui ont submergé la nation et l’Europe. Cette liberté qui, selon les propres termes de la Cour européenne des Droits de l’Homme (arrêt Hadyside du 7/12/1976), « vaut non seulement pour les informations ou  idées  accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l’Etat ou une fraction quelconque de la population ». Nous en sommes loin !

    http://www.gollnisch.com

  • Sociologie du métissage, par André Waroch

    Que celles et ceux qui, comme nous, aiment la plume d’André Waroch ; et nous ont fait savoir qu’ils avaient apprécié de retrouver (ou de découvrir) son "De l’autre côté du péage" sur Fiertés Européennes… que ceux-là (donc) se réjouissent, puisque voici l’homme "de retour en nos murs" ; et ce via un texte totalement inédit à ce jour… dont il nous a fort gentiment fait l’honneur de la primauté !

    Sociologie du métissage

    Pour atténuer la catastrophe que représente pour les autochtones l’arrivée sur leur sol de dix millions d’immigrés venus du monde musulman et d’Afrique noire, et dont le mode de vie repose sur l’anarchie et la violence, le pouvoir a trouvé ce slogan, véritable formule magique de prévaricateurs : mélangez-vous ! Dit-on aux Français, comme un joueur de bonneteau fait la claque.

    Car il ne s’agit plus seulement, comme il y a soixante ans, de coucher avec l’envahisseur, mais aussi de lui faire des enfants.         

    Pourtant, et contrairement à ce que nos élites, qui ont juré notre perte, veulent nous faire croire, l’avenir n’est écrit nulle part. Ce qui est arrivé depuis la fin des années soixante-dix ne relève pas de la fatalité, mais de décisions politiques. D’autres décisions peuvent être prises. Et d’autres phénomènes que ceux prévus en haut lieu peuvent surgir des sables mouvants de la néo-France.

    Je me souviens de ma première histoire d’amour, à une époque où je n’étais rien d’autre qu’un adolescent stupide et perturbé, et où je traînais mon incapacité à vivre et à parler dans les couloirs sordides d’un lycée des Yvelines. Alors que ma bizarrerie d’esprit avait déjà signifié la nécessité, pour mes camarades, de l’établissement d’un cordon sanitaire autour de ma personne, il arriva un évènement extraordinaire : Mouni, une métisse qui était, selon moi et tous mes collègues masculins, la plus jolie fille de l’école, jeta son dévolu sur le paria. Personne ne sut jamais ce qui avait bien pu lui passer par la tête. Peut-être m’aimait-elle sincèrement. Je m’aperçus bien vite de son sourire extrêmement appuyé quand elle me voyait arriver le matin. Je lui parlai pour la première fois dans la cour. Je ne savais pas trop quoi dire et me sentais un peu gauche, mais cela ne semblait nullement la déranger. Nous nous embrassâmes, un soir, dans un train de banlieue. Par la suite, nos contacts physiques les plus rapprochés se produisirent chez elle, où elle m’amenait en l’absence de ses parents, et plus précisément sur le canapé du salon. C’était une fille bien, d’une gentillesse extraordinaire, qui cherchait l’amour comme toutes les filles. Ses parents rentraient tard le soir, alors souvent je restais chez elle plusieurs heures après les cours, et nous discutions pendant qu’elle faisait la vaisselle. Elle me parlait de ses parents, de ses copines, de ses études à venir. Elle m’expliqua ses origines, mélange d’Europe, d’Asie et d’Afrique, comme on en trouve à profusion sur ces îles du sud de l’Océan indien. Tout ce que je voyais, c’était sa peau mate recouvrant ses formes sculpturales, et sa poitrine orgueilleuse, quintessence de tout ce que peut désirer un garçon de seize ans, et qui était comme la touche finale à un tableau qui ne pouvait être que l’œuvre de Dieu. J’observais à la dérobée la juvénile magnificence de son cou, ses hanches de vahiné malgache dont le contour était comme dessiné à l’encre de Chine, l’innocente splendeur de ses yeux en amande. Sa beauté était brute, sans mémoire. Je lui faisais l’amour  comme l’on s’immerge, en certaines contrées, dans l’une de ces rivières sacrées et salvatrices. 

    Si je me laisse aller à ces quelques confidences, témoignage d’un passé révolu, ce n’est pas par gout de l’exhibitionnisme, mais pour illustrer par l’exemple, par le souvenir d’une expérience concrète et charnelle, ce qui est devenu le maître-mot de notre époque puante.

    Les raisons de l’inclination des Noirs de France à l’union mixte sont très différentes selon que nous parlons des femmes ou des hommes. Les motivations de ces derniers consistent d’abord et avant tout en une attirance physique et esthétique. Les unions qui en résultent sont très éphémères (l’enfant étant, dans les faits, élevé par sa seule mère blanche). L’homme noir est fondamentalement polygame : officiellement dans le cas des Sahéliens musulmans, officieusement dans le cas des Noirs christianisés qui sautent de maîtresse en maîtresse (vagabondage sexuel qui est la véritable raison – cachée bien évidemment par le politiquement correct – des ravages du sida en Afrique).

    Les femmes noires recherchent dans l’union avec un Blanc ce qu’elles ne trouvent pas chez les hommes noirs : la fidélité, la vision d’un avenir à deux, l’engagement, la responsabilité, notamment vis-vis des enfants.

    Chez les Blancs, les motivations sont elles aussi très différentes selon le sexe. Pour les femmes, il s’agit très souvent du résultat d’une l’influence idéologique à laquelle elles sont particulièrement perméables. On se met avec un Noir « pour faire bien » puisque c’est le schéma par excellence du métissage, tel qu’il est officialisé et promu par les élites.

    Pour les hommes, à l’inverse, le but de l’opération  est d’échanger une Blanche hystérique, lesbienne et féministe (pléonasme), contre une Noire venue d’un autre continent, c’est-à-dire non encore transformée par l’idéologie qui s’est imposée en Europe depuis la fin des années soixante.           

    Après trente ans d’immigration massive, les effets secondaires de ce métissage, comme celui de la consommation de haschich, deviennent clairement visibles pour un esprit un peu observateur.

    D’abord, faisons le constat du caractère industriel de ce phénomène, c’est-à-dire du nombre extrêmement élevé d’individus nés d’un mariage mixte au cours des trente dernières années. Attention : les couples Français/Arabe, relativement fréquents jusqu’au début des années quatre-vingt-dix, et qui  faisaient dire à Emmanuel Todd – véritable escroc intellectuel du Système grimé en « sociologue iconoclaste » – que nous nous dirigions vers des lendemains qui chantent, ont pour ainsi dire disparu. Mais si on veut bien considérer la race comme une notion scientifique, ces mariages unissaient en fait des Blancs à des Blancs, et ne relevaient donc en aucune façon du métissage proprement dit.

    La communauté musulmane ayant dressé entre elle et le reste du monde, comme elle le fait depuis toujours et sous toutes les latitudes, une muraille de fanatisme, de bêtise volontaire et de haine – après cette très courte parenthèse durant laquelle quelques femmes autochtones perdues acceptèrent que leurs enfants prennent le nom de Mouloud ou Mohammed – le vrai métissage, c’est-à-dire l’union des Blancs et des Noirs, est apparu comme le seul métissage finalement effectif.

    Les métis nés dans les années quatre-vingt correspondent, dans leur immense majorité, au schéma de la propagande d’Etat : leur père est noir et leur mère blanche. L’amour entre deux êtres serait-il soumis, lui aussi, au matraquage idéologique ? La réponse est oui. Notons d’ailleurs que la généralisation médiatique de ce schéma « mâle noir/femelle blanche » représente, dans le pays d’origine de ces populations d’importation (et plus largement dans la conscience archaïque de l’humanité)  l’image même de la soumission d’un peuple à un autre.

    Les métis nés de père noir se considèrent, fondamentalement, comme des Noirs. Car le père, tout aussi fondamentalement, même s’il est alcoolique ou dément, même s’il bat sa femme, même s’il abandonne sa famille, reste le référent culturel absolu de l’enfant. La mère représente les souvenirs, l’intime, le plaisir. Le père représente le modèle à suivre : modèle comportemental, identitaire, politique et racial.

    Il est tout à fait passionnant, à ce titre, de constater que, depuis dix ou quinze ans, le schéma de base du métissage s’inverse. Dans la majorité des couples mixtes durables qui s’imposent depuis cette période, c’est maintenant le père qui est blanc. De métis identitaires noirs, voire anti-blancs, et parfaitement intégrés à la « culture banlieue », nous sommes en train de passer à l’émergence d’une nouvelle jeunesse métisse culturellement et sociologiquement blanche, beaucoup plus intelligente, et dont beaucoup de ses membres, refusant d’exécuter les figures imposées de la propagande d’Etat, sont déjà en train de basculer hors de la bien-pensance.

    Malgré cette note d’optimisme, faire une analyse globale de la situation ne peut conduire qu’à constater que le ressort profond de ce métissage de masse, c’est que l’Européen porte en lui le rêve de sa propre disparition. Il ne supporte plus l’idée de ce qu’il fut, de ce qu’il pourrait encore être, et de ce qu’il ne veut redevenir à aucun prix. Il ne supporte plus la vision de ces châteaux, de ces vieux grimoires, de ces églises gothiques ou romanes, qui témoignent de sa grandeur passée, terrible, sanglante.

    C’est qu’il en a tué, des gens, l’Européen ! Au nom de Dieu, en général. Byzance fut mise à sac, les Noirs emmenés en esclavage, les Indiens d’Amérique exterminés. Et l’étendard cruciforme fut enfoncé dans le cœur de l’infidèle, sans le moindre regret, sans le moindre remords.

    L’histoire de l’Afrique, avant l’arrivée des Blancs, pourrait sans doute se résumer, si elle était mieux connue, à une litanie de haines inexpiables, de massacres et de génocides. Mais, faute d’écriture, la mémoire collective n’est qu’un amas confus de mythes, un océan trouble de rumeurs, traversé de part en part par des navires de mort dont le sillage s’efface. S’évanouit le souvenir de l’esclavagisme, des orgies cannibales, des peuples entiers passés au fil de l’épée, comme si rien de tout cela n’avait jamais existé. Alors, innocent de tout, l’Africain peut, jour après jour, tout recommencer.

    Mais l’Européen, lui, inscrit, note, enregistre ! Il indique où, comment, et combien. Il construit d’immenses monuments en pierre qui ne veulent pas mourir. Il érige des statues, inaugure de savantes académies et de grandes écoles ou l’on enseigne des siècles passés le feu et le sang. Au bout du compte, après avoir fait de son continent un immense mausolée, il n’en peut plus de traîner derrière tant de cadavériques réminiscences. Il y a de cela deux ou trois siècles, la seule solution lui sembla alors la fuite éperdue, à la recherche d’une terre encore vierge quelque part au-delà de l’horizon, au-delà des murs que la nature avait édifié pour lui barrer la route. Ainsi, après avoir défriché ses forêts, aplani ses montagnes, expulsé de ses temples les dieux de la pluie et de la foudre, après avoir forcé l’hymen de la Terre-mère, s’embarqua-t-il pour l’Ouest, en ligne droite sur la mer sans fin.          

    Après avoir défié et terrassé le colosse Atlantique, le voilà qui foulait le sol d’une terre qui jusque-là n’était parcourue que par une autre race d’hommes, éparse, à demi-nue, dont les membres naissaient et mouraient sans laisser plus de traces que des chiens de prairie. Après y avoir bâti ses villes d’acier, il s’aventura au-delà de la côte Est, puis encore plus loin. Et finalement, après avoir traversé le désert de Mojave, il parvint aux extrêmes de la Californie. A l’ultime finisterre.

    Là, écrasé par la majesté du ciel et l’immensité du Pacifique, n’entendant que le souffle du vent et le bruit des vagues qui s’écrasaient en rouleaux sur le sable blanc, ses yeux clairs, délavés par le soleil brûlant, se brouillèrent, noyés dans le bleu océanique.

    Ici s’arrêta la marche vers l’Ouest de l’Européen. Ici s’arrêta le Nouveau continent. Ici prit fin la quête de l’homme blanc.

    C’est peut-être à cet instant, cet instant où l’Occident s’achève, que l’histoire du monde se termine.

    L’Europe, la vieille Europe, voyant le combat cesser faute de combattants, ne voyant autour d’elle que des royaumes déjà conquis, ne trouva plus d’autre expédient à sa rage profanatrice que l’affrontement interne, la guerre tribale et fratricide. Ce fut alors l’avènement d’un siècle maudit, ou le Rhin, la Seine et le Danube se remplirent d’un même sang. Les villes les plus antiques furent réduites en cendres, anéanties par des armes d’une puissance jamais vue. Le Russe aviné envahit Berlin, et viola les femmes des Allemands morts au combat, pendant que leurs enfants se cachaient au milieu des ruines.

    Au bout de tant de désastres, de tant d’espérances anéanties, et alors qu’un nouveau millénaire approchait, l’Européen, tombé tout au fond de l’abîme, se sentit peu à peu envahi d’un désir nouveau, le désir maladif et morbide d’organiser lui-même sa propre extinction. Ne supportant plus de voir dans ses enfants la continuation de sa race, de son histoire, il appela à lui les peuples qu’il avait naguère dominés. Ainsi le métissage devint-il le processus ultime de son autodestruction.

    C’est dans ce monde que je suis né.          

    André Waroch. http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/

    Vous pouvez fort régulièrement retrouver André Waroch sur l’excellent site Europe Maxima, dont il est un collaborateur attitré.

    >>> http://www.europemaxima.com/

    Et vous procurer son livre « Les larmes d’Europe » auprès des éditions Le Polémarque, en cliquant sur l’un des liens ci-dessous.

    >>> http://www.editions-lepolemarque.com/products/les-larmes-...

    >>> http://lepolemarque.blogspot.fr/2010/12/les-larmes-deurop...

    Editions Le Polémarque : http://www.editions-lepolemarque.com/