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immigration - Page 1424

  • L'immigration en question

    L'époque actuelle est celle de la mondialisation. Tout le monde sait cela mais n'a pas encore conscience que cela a changé la perception et le rôle de l'immigration. Les entreprises délocalisent là où la main d' œuvre est la moins chère. Les multinationales, négriers des temps modernes, ont compris cela depuis longtemps et savent très bien que les immigrés sont donc moins chers chez eux plutôt que chez nous. Tout immigré, lorsqu'il entre en France ou en Europe, bénéficie du système social en place et devient par le fait même trop cher, en tout cas beaucoup plus cher que celui qui est resté sur place. Il n'y a donc plus aucun intérêt économique (en admettant qu'il y en ait eu) pour un pays comme la France de faire venir une main d'œuvre massive non qualifiée comme on continue de le faire. De plus, les entreprises qui ne délocalisent pas pour rester compétitives licencient la main d' œuvre non qualifiée en automatisant, et font donc appel à une main-d'œuvre plus qualifiée. Les immigrés n'intéressent donc plus les négriers puisqu'ils délocalisent. On a donc voulu substituer au vieux slogan éculé : « Les immigrés font le travail que les Français ne veulent pas faire » un slogan tout aussi creux : « Les immigrés font le travail que les Français ne peuvent pas faire », comme si les Français étaient trop bêtes pour faire certains travaux ou le pouvoir politique trop stupide pour anticiper les besoins professionnels de la France.
    A propos de l'immigration pour des raisons idéologiques, on a dit tout et le contraire de tout pour la faire accepter par les Français. Actuellement, en France, entrent les «bac moins 5» et sortent les «bac plus 5» comme l'écrivait Nicolas Baverez dans son livre La France qui tombe.
    La politique se faisant malheureusement à coups de slogans, certains répètent celui-ci : « Les immigrés paieront les caisses de retraite », alors que plus de 90 % des immigrés qui entrent en France sont à la charge de la collectivité et sans emploi. Comment peuvent-ils participer aux caisses de retraite ? Tout cela représente des sommes considérables qui pourraient être utilisées pour autre chose (recherche, investissement...).
    La politique de l'immigration massive a été décidée dans les années 60 pour peser sur les salaires. D'autres pays avaient déjà fait un autre choix puisque comme le souligne Paul Lambert, le Japon par exemple avait pratiqué l'immigration zéro forçant le patronat japonais à moderniser l'appareil productif et ne pas recourir à la facilité de l'appel à l'immigration. Le résultat a été celui-ci : le Japon, qui dans les années 50, avait une économie inférieure à la nôtre, nous a surpassés dans l'absolu. Sans immigration, par sa modernisation, le Japon a connu des taux de croissance de 10 % l'an. Cet exemple montre que des choix politiques autres sont toujours possibles. ( ... )
    La survie du peuple français est liée plus que jamais à sa survie économique.
    Patrice Gros-Suaudau
    (courrier des lecteurs de National Hebdo)

  • Délinquance et immigration : Le laxisme a un coût (arch 2009)

    LA VIDÉO montrant quatre Jeunes agressant un blondinet aux cris de « sale Français » a été largement évoquée dans notre dernier n°. Mais revenons un instant sur cette affaire pour en analyser la seule dimension économique.
    « Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux, l'autorité de personne, alors c'est là, en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie. » (Platon). Ces sages paroles résonnent d'une tonalité cruelle à l'heure où des bandes ethniques tiennent en laisse une masse hébétée, atone, qui courbe l'échine devant des "incivilités" qui, en d'autres temps, auraient mené leurs auteurs devant des instances autrement plus musclées que nos hésitants tribunaux. Il est à noter que, bien entendu, les agresseurs ne risquent en réalité pas grand-chose, ce qui explique que - sous couvert d'anonymat - de nombreux conducteurs d'autobus aient témoigné sur diverses radios (Europe Un ou RTL notamment) : de telles agressions de Français deviennent le lot quotidien de populations vivant sous le joug de bandes d'encapuchonnés triomphants, voilà les faits constatés, quotidiennement par les agents de la RATP. Il est également à noter que si ces terreurs étaient arrêtées et aussitôt fusillées pour l'exemple, les agressions cesseraient mystérieusement dans les quinze jours. Mais c'est un autre débat que ne résoudra pas le numéro de va-t'en guerre, auquel Nicolas Sarkozy s'est livré mardi à Nice où il a prétendu régler le problèmes des bandes - ou plutôt des gangs.

    INVASION ET RAPINES
    Comment le pouvoir en place a-t-il ces dernière années lutté contre la criminalité dans les banlieues ?
    Tout d'abord, il faut dire que l'immigration, que cela plaise ou non, est en soi pathogène : une étude officielle, fondée sur les documents de la DCSP et de la DCPJ en 2004, estimait que 60 à 70 % des délinquants étaient issus de l'immigration récente, et de « confession musulmane ». Selon cette même étude: « Au 1er janvier 2004, les étrangers représentaient 12 241 détenus dans les prisons françaises, sur une population carcérale de 55 355 personnes ». Depuis, la proportion de délinquants issus de l'immigration a encore augmenté (50 à 80 % de musulmans dans les prisons franciliennes). Comment expliquer la délinquance spécifiquement liée à l'immigration, phénomène constaté dans la plus part des pays européens ? Selon le docteur Patrick Huerre, expert auprès des tribunaux, c'est le contexte familial et social qui en réalité prévaut : ainsi montre-t-il, au terme de quinze ans de diagnostics effectués sur les viols et agressions sexuelles en réunion, que 52 % des agresseurs étaient d'origine maghrébine, et 20 % issus de l'Afrique noire.
    Mais surtout, la plupart des délinquants étaient en échec scolaire, et dans des familles éclatées, caractéristiques d'une assimilation ratée. Pour des raisons économiques liées au prix de l'immobilier en centre-ville, les immigrés vivent souvent dans des banlieues qui se paupérisent et se transforment en ghettos où peu à peu le non-droit règne. Plus l'immigration est importante, plus ces zones s'étendent, fort logiquement.
    Il existe aujourd'hui des centaines de cités dans toute la France où ni police, ni services sociaux, ni même services d'urgence (pompiers, Samu, etc.) ne peuvent plus pénétrer. L'accumulation par strates de populations analphabètes, non intégrées, parlant mal ou pas notre langue, désœuvrées et sans emploi, a créé des conditions de vie précaires qui mènent les deuxième et troisième générations à la délinquance, Les Jeunes qui peuplent ces cités sont pris en charge par ce qu'on nomme pudiquement l'économie parallèle, soit le trafic de drogues, les vols, et autres, le tout sous la coupe de bandes organisées, selon un schéma bien connu des services de police, Et la réponse quasi unique des gouvernants au problème posé a été depuis trente ans des subventions, encore des subventions, ou la création à jet continu d'organismes étatiques divers, ce qui est idiot sur le plan économique, mais surtout pervers : la ville rieuse où chacun vit en harmonie ne reçoit aucune aide gouvernementale, quand la cité hantée par des bandes racistes va connaître une pluie d'argent public. Plus la délinquance sévit, plus le maire et son équipe seront récompensés ! Sans parler, en outre, des pratiques tribales maghrébo-africaines qui s'y déroulent : lors d'une conférence de presse tenue le 13 mars dernier, la sous-ministre Valérie Létard a rappelé - sans proposer aucune solution - que la France comptait près de 55 000 femmes excisées et 70 000 femmes mariées de force chaque année !
    Nous allons montrer que depuis trois décennies, les gouvernements fi' ont tenté de résoudre la violence, le trafic, les braquages, et le racket dans les banlieues que par la création de dizaines de comités Théodule, ou via l'injection d'argent public à fonds perdus: vacances, centres culturels, MJC, terrains de foot, équipement divers, souvent saccagés l'année même de leur édification. N'aurait-il pas été plus judicieux, par exemple, de conditionner ces investissements au retour préalable de la paix civile ? Par peur de choquer les bobos du VIe, des quartiers entiers de la périphérie (mais aussi, de plus en plus souvent, certains quartiers des métropoles où abondent les HLM) ont été progressivement abandonnées, malgré les subventions démentes dont ils ont été l'incessant objet. Quant à la malheureuse population honnête, et souvent modeste, qui ne peut en déménager par manque de moyens, elle est devenue l'otage de criminels, dans l'indifférence des élites verbeuses qui sollicitent nos suffrages avec leurs remèdes à la Docteur Knock.

    TU M'AGRESSES ? MERCI !
    Voici quelques étapes de cette course à l'échalote. Juin 1983 : création du Conseil national de prévention de la délinquance (CNPD). La loi du 22 juin inscrit le droit au logement parmi les droits fondamentaux ... Novembre 1983 : lancement de la mission Banlieue 89, sous la houlette des architectes Roland Castro et Michel Cantal-Dupart, pour « lutter contre l'enclavement des quartiers défavorisés ». Juin 1984 : création du Comité interministériel pour les villes (CIV) et du Fonds social urbain (FSU), en liaison avec le programme gouvernemental « Mieux vivre dans la ville ». Février 1985 : circulaire du Premier ministre qui met en place les « contrats d'action de prévention pour la sécurité dans la ville » (CAPS). Octobre 1988 : création d'un Conseil national des villes (CNV), d'un Comité interministériel des villes et du développement social urbain (ClV), et d'une Délégation interministérielle à la ville et au développement social urbain (DIV), qui reprend les activités de Banlieue 89 : quatre cents quartiers en difficulté sont recensés. Janvier 1989 : démarrage du « dixième plan gouvernemental » : 400 conventions DSQ (développement social des quartiers) sont signées. La Caisse des dépôts et consignations (CDC) lance le Programme développement solidarité (PDS) en faveur des quartiers. Novembre 1989 : circulaire sur la politique de prévention de la délinquance ; création de l'Institut des hautes études de la sécurité intérieure (IHESI). Mars 1991 : émeutes dans la cité des Indes, à Sartrouville ; création d'un « Comité d'évaluation de la politique de la ville ». Mai 1991 : violents incidents au Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie; création de la section « violences urbaines » aux Renseignements généraux (RG) ; début de l'opération « Quartiers lumières ». Jumet 1991: loi d'orientation pour la ville (LOV), dite aussi « loi anti-ghettos ». Le gouvernement définit les premiers grands projets urbains (GPU) en faveur de quartiers situés en banlieue parisienne, ainsi qu'à Vénissieux, Marseille, Roubaix et Tourcoing. Septembre : création du service national ville (SNV), dans le cadre duquel des appelés du contingent seront affectés dans les quartiers jugés sensibles. Mai 1992 : circulaire du ministère de l'intérieur sur les plans locaux de sécurité (PLS), qui prévoient l'accroissement de la présence policière dans les banlieues. Juillet 1993 : le gouvernement annonce la mise en place d'un « plan de relance pour la ville ». Février 1994: création d'un « Fonds interministériel d'intervention pour la politique de la ville » (FIV) Mai 94 : circulaire gouvernementale relative à la « politique de prévention de la délinquance et de lutte contre l'insécurité en milieu urbain » ; discours de Mme Veil (ministre) devant le Conseil national pour l'intégration des populations immigrées (Cnipi). Juin 1994 : mise en place des 214 contrats de ville concernant 750 communes et 1 300 quartiers ; lancement du programme Européen Urban (1994-1999) en faveur des quartiers défavorisés - 8 sites français sont sélectionnés. Janvier 1996 : le Premier ministre Alain Juppé annonce un « pacte de relance pour la ville » axé sur le développement économique et l'emploi. Mai 1996 : création des emplois de ville, qui concernent les jeunes de quartiers âgés de 18 à 25 ans (ils seront remplacés l'année suivante par les emplois-jeunes). Novembre 1996 : la loi sur la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville institue 750 zones urbaines sensibles (ZUS). Le gouvernement crée également des zones franches urbaines (ZFU) afin d'attirer les entreprises dans certains quartiers en difficulté grâce à des exonérations fiscales et sociales. Juin 1998 : assises nationales des ZEP à Rouen ; le comité interministériel des villes (CIV) définit les priorités du gouvernement en matière de politique urbaine l'accent est mis notamment sur les notions de pacte républicain et de cohésion sociale. Mars 1999 : le ministre de l'Intérieur Chevènement signe une circulaire visant à renforcer la lutte contre les violences urbaines. Décembre 1999 : le CIV entérine le programme gouvernemental de rénovation urbaine et de solidarité ; 50 grands projets de ville (GPV) sont créés, et 30 opérations de renouvellement urbain (ORU)sont engagées. Décembre 2000 : promulgation de la loi sur la solidarité et le renouvellement urbain (SRU), qui soumet à un prélèvement les communes comptant moins de 20 % de logements sociaux ; circulaire gouvernementale portant création d'un fonds de revitalisation économique (FRE), destiné à relancer les activités dans les quartiers. Octobre 2001 : Le ClV décide de consacrer près de 10 milliards de francs de subventions nouvelles d'ici à 2006, d'accorder 25 milliards de francs de prêts à taux réduit en faveur des personnes vivant dans les quartiers difficiles et d'accélérer les démolitions de barres HLM. Novembre 2001 : loi relative à la lutte contre les discriminations. Le FAS devient le Fasild (Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations). Juillet 2002 : décret relatif aux dispositifs territoriaux de sécurité et de coopération pour la prévention et la lutte contre la délinquance ; les conseils communaux de prévention de la délinquance (CCPD) sont remplacés par les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Janvier 2003 : M. Borloo rend publique la liste des 41 nouvelles zones franches urbaines (ZFU) qui verront le jour en janvier 2004. Mars 2003 : promulgation de la loi pour la sécurité intérieure (LSI), qui renforce considérablement les moyens de la police judiciaire et élargit les pouvoirs de contrôle par le croisement et l'extension des fichiers d'infractions ou d"'incivilités" (parmi lesquelles on trouve les rassemblements dans les halls d'immeubles). Août 2003 : loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, dite loi Borloo, consacrée à la « lutte contre les inégalités sociales et territoriales ». Novembre 2003 : lancement du Programme national de rénovation urbaine (PNRU) et de l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) ; installation de l'Observatoire national de la délinquance (OND). Octobre 2004 : installation de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ZUS) au sein de la Délégation interministérielle à la ville (DlV). Janvier 2005 : promulgation de la loi relative à la programmation pour la « cohésion sociale ».
    On pourrait continuer ainsi des pages durant. Des milliards d'euros de subventions absurdes ont été déversés dans le tonneau des Danaïdes qu'est l'immigration à robinets ouverts.
    Epargnons au lecteur - qui a déjà forgé son opinion sur ces questions - la litanie des initiatives récentes sarko-fillonesques, aussi plates que ce qui précède, et avec des résultats semblables. Les délinquants se rient des mollassons ; en revanche, ils craindraient probablement ceux qui leur rendraient la politesse à coup de pied dans le fondement.
    Hélas, l'électeur semble s'accommoder fort bien d'être traité en paria dans sa propre maison. A lire les résultats invariables de l'UMPS aux élections, il ne semble pas que le temps du Karcher, promis par le faux dur Sarko, soit pour demain.
    Aussi est-il logique, au fond, que le tabassage de Français soit désormais la règle, passé minuit.
    Grégoire DUHAMEL. RIVAROL 2009

  • L’antiracisme français sous perfusion mondialiste

    Créée par Georges Soros, l’Open Society Foundations possède un fonds pour mettre un frein à la xénophobie et à la montée des discriminations en Europe [1] . Selon elle, la hausse des attitudes racistes et discriminatoires en Europe serait favorisée par la crise économique. Parmi les exemples, sont évidemment mentionnés le racisme culturel, l’antisémitisme, l’afrophobie et l’islamophobie. Rien pour le Français de souche catholique, étrangement. Sans doute un oubli. Mais si la crise économique est la cause de cette xénophobie, ne serait-il pas plus judicieux de s’attaquer en priorité à ce problème ?

    Le « Fonds d’Open Society pour arrêter la xénophobie », lancé en 2011, se propose donc d’investir dans des projets ou programmes, voire dans des associations dans une limite de 30 % de leur budget, afin de lutter contre ces graves dérives totalitaires. Il s’agit avant tout de soutenir les organismes protecteurs des minorités, la majorité ayant en démocratie toujours tort, c’est bien connu. Par contre, il n’est jamais dit en quoi ces associations représentent réellement lesdites minorités. « Toute association fera l’objet d’une attention particulière, afin de s’assurer qu’elle n’adopte pas une approche « top-down » de la représentation des intérêts des minorités », nous précise l’aperçu du programme dans une novlangue indigeste.

    En France, le CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France) a par exemple reçu entre 5 000 et 20 000 euros pour une campagne en vue d’obtenir des réparations pour l’esclavage. Le Président de la République, en citant Aimé Césaire, leur a gentiment répondu que tout l’or du monde ne mettrait pas fin à cet outrage [2]. Fin de non-recevoir pour le CRAN. Même en matière d’antiracisme, il existe donc des différences de traitement. Ce qui est bon pour les uns ne l’est pas nécessairement pour les autres. L’association a aussi reçu entre 20 000 et 75 000 euros pour la création d’un baromètre des villes dans leur lutte contre le racisme.

    Autre antenne antiraciste financée par le fonds de l’Open Society Foundations : Les Indivisibles, association fondée par Rokhaya Diallo, young leader à la French American Foundation. On se souvient de son débat sur Arte face à Éric Zemmour au cours duquel elle a nié l’existence des races, semblant ainsi ignorer la différence entre race et espèce [3] . L’objet de cette association est explicite : « Les Indivisibles sont un groupe de militants dont le but est de déconstruire, notamment grâce à l’humour et l’ironie, les préjugés ethno-raciaux et en premier lieu, celui qui nie ou dévalorise l’identité française des Français non-blancs. » Subsides obtenus afin de développer ses outils de communication.

    Le Fonds d’Open Society pour arrêter la xénophobie a aussi financé un projet de la Cimade, dotée du slogan mielleux « L’humanité passe par l’autre », en vue de favoriser l’image des immigrés auprès des populations locales. Il s’est aussi intéressé à l’association Graines de France, qui a d’autres partenaires intéressants comme l’ambassade américaine, la Fondapol (think tank français libéral) ou encore Terra Nova [4] connu pour sa réflexion sur le vote bobo [5]. Il est à noter que Will Burns, un proche d’Obama, avait accepté en 2011 d’entrer au conseil d’administration de l’association [6].

    Promouvoir l’immigration massive en période de crise économique afin de faire pression à la baisse sur les salaires des nationaux permet à la fois de rester compétitif dans une économie ouverte, où tous les instruments souverains comme la monnaie ou le budget ont disparu, mais aussi de porter atteinte à la cohésion nationale. Soutenir l’antiracisme le plus primaire, visant à culpabiliser en permanence la population d’accueil, contribue à générer l’effet inverse, à savoir plus de racisme envers des allogènes refusant de s’assimiler au nom du droit à la différence. En clair, deux buts qui n’ont rien de philanthropiques malgré les beaux principes de façade. Rien d’étonnant : lorsque Georges Soros soutient un projet, la méfiance est de mise.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Quand Manuel Valls porte la burka…

    Il y en a qui portent des grillages devant les yeux et la bouche : cela s’appelle une burka et c’est interdit en France. Mais il y en a d’autres qui portent des grilles, comme les politiciens (Valls en particulier), qui déforment la réalité qu’ils voient et les mots qu’ils utilisent.

    Chez notre ministre de l’Intérieur, c’est pathétique : il y a la volonté affichée de parler vrai et de ne pas nier les évidences et, aussitôt après, la burka retombe sur le visage tandis que la langue de bois socialiste énonce ses préceptes habituels. Pas une fois le mot « émeutes », à propos de Trappes, dans la bouche du ministre, remplacé par le plus politiquement correct « violences urbaines ». Il n’y aurait eu que des « tensions ». Le calme serait revenu à la suite de la mise en place d’un dispositif exceptionnel. Les mots de « violences communautaires » seraient inappropriés. A suivi une invraisemblable tirade sur ces quartiers qui veulent « faire France », à travers une aspiration à se retrouver dans l’histoire, la langue et la culture de notre grand pays…

    Plus modeste, Benoît Hamon a tenu à dire que « tous les jours, on vivait normalement à Trappes ». Manque de chance, un auditeur d’Élancourt, une autre commune touchée par les émeutes, a justement rappelé que le quotidien, c’était la provocation permanente des niqabs dans les lieux publics afin de tester, avec une agressivité latente, la capacité de la République de faire respecter ses lois. Le quotidien, c’est aussi l’économie souterraine de la drogue. Le quotidien, c’est le remplacement de la population avec « les yeux grand fermés » sur l’immigration, comme l’a montré Michèle Tribalat.

    En Île-de-France, la population d’origine étrangère est passée de 16 à 37 % entre 1968 et 2005. À Grigny, 31 % des jeunes sont issus de l’immigration. Or, non seulement on se voile la face, mais on développe un discours qui rend l’assimilation impossible et l’intégration difficile. Comment peut-on parler de laïcité et ne pas manquer une occasion de mettre en avant les rites et les spécificités de l’islam au point de renforcer inutilement le sentiment d’appartenance communautaire et même de favoriser la conversion à une religion sous son aspect le plus extrémiste ? Comment réunir les habitants de notre pays dans le culte de notre histoire en pratiquant en permanence une absurde et injuste repentance ?

    Le résultat de cette cécité idéologique et de ce discours confus et mensonger, c’est que des policiers qui ont voulu, pour une fois, appliquer la loi se sont retrouvés assiégés dans leur commissariat, comme la cavalerie dans un fort du Far West, et n’ont pu être sauvés que par l’arrivée de renforts, tandis que biens publics et privés n’étaient plus protégés. Quant à Manuel Valls, il s’est interdit de commenter la décision de justice qui a remis en liberté, sous contrôle judiciaire, le « compagnon » de la femme voilée qui avait physiquement agressé des policiers…

    Christian Vanneste dans Boulevard Voltaire  http://fr.altermedia.info

  • Farce (et) à Trappes – Par Michel Geoffroy

    Il serait temps de cesser ces farces qui ne nous font plus rire.

    Une nouvelle violence urbaine dans notre douce France estivale. Une violence normale en quelque sorte. Cette fois elle a eu lieu à Trappes, avec pour élément déclencheur la verbalisation d’une femme portant le voile intégral, comme à Argenteuil en juin dernier.
    Résultat : plusieurs jours de violences urbaines. « Un assaut inacceptable, intolérable contre les forces de l’ordre », comme dit le ministre de l’Intérieur le 22 juillet dernier. En effet on apprend que 300 CRS ont dû protéger le commissariat de police lors de ces nuits d’émeutes : la police devant protéger la police, quoi de plus inacceptable, en effet ! M.G.

    L’ordre règne

    Mais le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, de nous rassurer : les émeutiers n’étaient que 200 qu’il ne faut évidemment pas confondre avec « l’immense majorité de nos compatriotes musulmans ». Et puis les médias nous expliquent que le calme est revenu. Ouf ! On respire : l’ordre règne à Trappes.
    Face à un tel assaut « inacceptable », la réponse de la République outragée se devait d’être exemplaire. On apprend ainsi qu’un « jeune homme de 19 ans » a été condamné à 6 mois de prison ferme. Un autre jeune sous contrôle judiciaire sera jugé selon la procédure du plaider-coupable. Enfin, un autre, qui souffre de problèmes de santé, sera jugé ultérieurement selon la présidente du Tribunal de Versailles. Au total, cela fait donc trois pour le moment dans les griffes de la terrible justice républicaine.
    Avouez que pour 200 émeutiers, cette réponse judiciaire doit certainement impressionner les sauvageons.

    Les experts en renfort

    Mais voilà aussi que la cohorte des « experts » en politique de la Ville vient nous rassurer ; nous endormir, en fait.

    Ainsi, par exemple, Hicham Benaissa, expert du CNRS, nous explique dans Le Monde du 23 juillet que « l’événement ne peut se réduire à son caractère religieux ». Non, pas du tout, surtout en plein ramadan.
    Ce qui est en cause c’est, bien sûr, la République qui n’a pas su donner l’espoir à ces pauvres jeunes gens. Même si on nous dit par ailleurs que la ville de Trappes a été entièrement rénovée et que les cages d’escalier ont été repeintes. Mais cela ne suffisait pas, visiblement.

    Tel est aussi le sens de l’analyse de Claire de Galembert qui office aussi au CNRS (Les Echos du 23 juillet 2013) : « L’islamisation des comportements prospère sur le sentiment d’abandon de la République ». Voilà pourquoi votre fille est muette : les pauvres s’islamisent car la République les abandonne : ce n’est pas de leur faute, pensez-vous ! Le premier ministre reprend d’ailleurs cette analyse, qui déclare le 22 juillet que la République « doit n’abandonner personne ». Nous voilà rassurés.
    Mais notre experte ne s’arrête pas en aussi bon chemin, qui nous explique aussi « qu’il serait plus raisonnable de prendre acte du fait que dans certains quartiers l’islam est devenu un vecteur de communication et de dialogue pour construire un vivre ensemble » ! Bref, les 300 CRS qui protégeaient le commissariat des policiers auraient dû mieux comprendre l’islam pour un meilleur vivre ensemble avec les émeutiers.
    Avec ce genre de diagnostic il est certain que les choses vont s’améliorer rapidement.

    Le chœur des farceurs

    L’UMPS est unanime à trouver inacceptables des violences qu’elle est impuissante à prévenir en s’accusant mutuellement de laxisme, violences qu’elle a en réalité contribué à faire naître en encourageant depuis des années une immigration massive qui fait le lit du communautarisme et de l’islamisme, comme partout en Europe – mais qui répond aux attentes du patronat, ce qui est essentiel à ses yeux.

    Les politiques de la Ville successives n’y ont rien changé, sinon qu’elles coûtent de plus en plus cher au contribuable. Au contraire, la culture de l’excuse qu’elles véhiculent ne peut qu’encourager la violence. L’UMPS ne cesse d’invoquer la laïcité, mais chaque jour elle courtise le vote musulman.

    La loi médiatique voulue par N. Sarkozy sur le voile intégral dans l’espace public est inapplicable et en réalité peu appliquée. En outre, elle ne sert à rien car elle ne s’attaque qu’au symptôme, pas à la cause.
    Les violences urbaines sont inacceptables, tenez-vous-le pour dit. Mais elles prolifèrent néanmoins.
    La loi républicaine sera appliquée partout, nous dit l’UMPS après chaque émeute. Il n’y aura pas de zone de non-droit, nous dit-elle, sur l’air des lampions après chaque abandon.

    Il serait temps de cesser ces farces qui ne nous font plus rire, même dans la chaleur de l’été.

    Michel Geoffroy http://www.polemia.com/

  • Action des Identitaires à Nuits-Saint-Georges : la presse s’en amuse et parle de mosquée imaginaire

    Action des Identitaires à Nuits-Saint-Georges : la presse s’en amuse et parle de mosquée imaginaire

    NUITS-SAINT-GEORGES (NOVOpress) – Dimanche 28 juillet, à 15 heures, une vingtaine de militants identitaires se sont regroupés devant la mairie de Nuits-Saint-Georges, et ce derrière une banderole « Pour ton identité, non à la mosquée ». Et ce pour manifester contre le projet d’une future mosquée à Nuits-Saint-Georges. Prise de parole et défilé étaient au programme de cette action, le tout sans incident.

    Deux journalistes suivent cette action: une du Bien public et un de Vivre à Chalon. Si l’article de ce dernier reste objectif, le Bien public titre : « Les identitaires manifestent contre une mosquée imaginaire… » et ne reprend qu’une phrase des déclarations de Mathieu Bouchard, le responsable identitaire local, alors que ce dernier s’est entretenu une demi-heure les journalistes.

    L’article titré ainsi est publié le dimanche à 18 heures sur le site du Bien public. Là, Mathieu Bouchard téléphone à la journaliste pour lui faire part de son mécontentement. Elle le rappelle 15 minutes plus tard en s’excusant presque et en indiquant que ce n’est pas elle qui a écrit le titre de l’article. Elle termine en précisant qu’elle n’a pas le pouvoir de changer ce titre mais que Mathieu Bouchard devrait voir avec Francis Ziegelmeyer, rédacteur en chef du Bien public. Mathieu Bouchard a donc adressé un mail au rédacteur en chef, mail dont il attend toujours la réponse…

    Suite à cette non-réponse, Mathieu Bouchard rappelle la rédaction du Bien public ce matin, qui lui passe l’agence de Beaune où la standardiste lui donne un rendez-vous téléphonique avec le chef d’agence. Ce dernier appelle le responsable identitaire cet après midi pour un nouvel article à paraître demain mercredi.

    Crédit photo : DR http://fr.novopress.info

  • Albert Thielen, président d'Action Sahel « C'est là-bas qu'on a besoin d'eux, pas ici » (arch 2008)

    Il y a bientôt 30 ans, Albert Thielen a fondé l'organisation non gouvernementale (ONG) Action Sahel. Son but : aider les Africains à rester dans leur pays. Et ça marche.

    Le Choc du mois : Quel est le principal objectif d'Action Sahel?
    Albert Thielen : Notre fil conducteur, depuis 30 ans, est d'aider les Africains à se développer chez eux pour leur éviter de quitter leur pays. L'immigration est toujours un drame, quoi qu'en pensent les idéologues des beaux quartiers. En outre, il faut aider les Africains à se développer eux-mêmes plutôt que de saupoudrer d'aides le continent noir tout en lui aspirant ses forces vives - et je ne pense pas forcément aux diplômés : l'Afrique a besoin de bras jeunes et vigoureux pour se redresser ! Notre travail doit permettre à ces gens de mieux vivre dans leur environnement et de se resédentariser, surtout chez les jeunes. Là où nous intervenons, nous insistons pour que les 18 à 30 ans restent chez eux.

    Et cela fonctionne ?
    Mais oui ! Dès que vous amenez de l'eau, une aide sanitaire, l'éducation, tout  redevient possible ! D'après les statistiques demandées à des instituts spécialisés ou réalisées par nous-mêmes, je peux affirmer que, dans certaines zones du Sahel où nous travaillons - le nord du Mali et une partie du Burkina -, nous avons réduit les problèmes d'émigration. Chez les jeunes, elle se situait entre 8 et 10%. En dix ans, nous l'avons fait chuter à 2%. Evidemment, je ne parle que des micro-chantiers où nous nous nous trouvons. A l'échelle de L'Afrique, c'est une goutte d'eau. Mais cela ouvre les horizons d'une nouvelle politique migratoire.

    Et où partaient ces Africains ?
    Surtout vers l'Europe. Les migrations internes à l'Afrique sont rares dans les pays du Sahel. À 95%, ils partent d'abord vers les grandes villes, puis vers les pays francophones : un peu au Canada ... et évidemment en France.

    Action Sahel fêtera ses trente ans en 2009. Comment avez-vous fondé cette association ?
    J'ai été pilote professionnel. Comme commandant de bord, j'ai volé pas mal en Afrique et je fus co-organisateur de seize assistances aériennes du Paris-Dakar. C'est là, en 1977, qu'avec d'autres pilotes nous avons pu constater la réalité de la vie quotidienne dans les oasis du Sahara et dans les villages de brousse du Sahel. Nous avons décidé de fonder Action Sahel peu après pour trouver des solutions efficaces et durables aux problèmes de sous-développement.

    « Les Pères blancs nous aident à nous implanter en brousse »

    Comment aidez-vous les Africains?
    Nous allons à la rencontre des villageois du Sahel- dont le PIB annuel est inférieur à 650 euros - et du Sahara, un peu moins pauvre. Nous allons rencontrer les chefs de village et nous leur demandons quels sont leurs besoins - qui sont toujours les mêmes : l'eau, avant tout. L'eau existe, mais à soixante ou quatre-vingts mètres de profondeur, il faut faire des forages, très onéreux. Ensuite, nous faisons tout ce que nous pouvons, en brousse, pour améliorer la santé : nous créons des centres, formons du personnel - des matrones, qui aident aux accouchements, des infirmières, des médecins. Le dernier grand volet est celui de l'éducation. Nous créons des écoles et formons des professeurs en finançant leurs études.

    Comment payez-vous tout cela ?
    Dès que nous connaissons les besoins, nous mettons au point un devis avec les chefs du village, le préfet ou le haut-commissaire, selon les États, et, pour terminer, nous négocions avec les ministres concernés. En fonction Ce ce devis, nous budgétisons et nous allons chercher l'argent. Quand nous l'avons obtenu, nos partenaires sur place lancent les travaux et contrôlent le bon fonctionnement des chantiers. Ce sont eux qui nous envoient la facture et c'est Action Sahel qui paie, directement, les entrepreneurs ..

    Pour éviter la corruption et les détournements?
    Exactement. Cela évite de perdre l'argent des donateurs dans les sables du Sahel...

    Qui vous aide ?
    Nous travaillons avec l'un des plus grands « clubs-service » internationaux, le Lion's Club, très bien implanté dans les villes africaines, et avec les Pères blancs, qui nous aident à nous implanter en brousse. Ce sont eux qui nous indiquent les cas les plus urgents ou les plus nécessiteux.
    Nous pouvons également compter sur les ambassades des pays du Sahel en France et les administrations africaines sur place, qui abondent dans notre sens : ils ne veulent pas que la jeunesse abandonne leur pays, car sans les nouvelles générations, il n'y a pas d'espoir de développement !
    J'étais invité l'an dernier à l'investiture du président sénégalais Abdoulaye Wade, qui venait d'être réélu, et ce fut tout un chapitre de son discours : les Africains veulent garder leur jeunesse et la former sur place, ils en ont besoin ! Tant pis pour les personnalités de gauche qui, en France, se donnent bonne conscience ou basent leur fonds de commerce sur la misère de ces gens.

    Quel est le bilan d'Action Sahel ?
    Huit centres de santé, deux centres antidiabétique, dont un à Ouagadougou, tout neuf, avec les dialyses et tour le nécessaire ... Nous avons réhabilité un ancien hôpital à Bamako avec plus de cent lits. Nous faisons également des campagnes de vaccinations.
    Nous achetons les vaccins en France et, avec un médecin, une infirmière et moi qui - suis aussi ancien médecin -, nous nous installons et nous faisons jusqu'à 2 000 vaccins en deux jours. Et depuis trente ans, nous formons des ingénieurs agronomes, des enseignants, des médecins. des professionnels en tout genre.

    Que vous formez sur place ?
    Soit sur place, soit ils viennent en France et s'engagent par écrit à retourner chez eux à la fin de leurs études, sinon, nous ne payons pas ! Je sais que mes propos peuvent heurter certaines personnes mais c'est là-bas qu'on a besoin d'eux, pas ici.

    Vous menez également des projets d'irrigation ?
    Nous avons financé 43 forages, plus trois systèmes d'irrigation d'eau. Dans la ville de Kita, au Mali, nous refaisons tout le système d'irrigation de cette ville qui manque d'eau. Pour tout dire, l'eau il y en a, mais il fallait aller la chercher en profondeur. Mais maintenant, nous en sommes à installer des bornes fontaines dans les rues après avoir mené les travaux d'irrigation pour arroser les jardins et amener l'eau courante. Nous avons aussi construit une usine électrique, avec l'aide d'EDF International. Et huit écoles. Nous renouvelons également les cheptels de chèvres. Une chèvre coûte cinq euros. Nous en achetons deux cents ou trois cents et nous renouvelons leur cheptel.
    Si je me réfère à notre dernier bilan, nous avons financé en Afrique pour six millions et demi d'euros de travaux. En valeur d'usage, c'est comme si nous avions investi en France 25 millions d'euros. Au niveau africain, ce sont des budgets énormes. Même si, par rapport aux besoins, ce n'est rien.

    Qui fait les travaux ?
    Uniquement des Africains. Ainsi, non seulement nous leur apportons les technologies, mais en outre, nous leur donnons du travail.

    Les Etat africains vous financent-ils ?
    Non. Ils nous aident au plan administratif, ne nous posent pas de problème de douanes, nous pouvons voyager avec notre avion, on met des véhicules à notre disposition, ils sont très amicaux, mais, ils n'ont pas d'argent à investir.

    Quels sont vos projets?
    Une nouvelle école au Burkina, avec une dizaine de classes, à raison de 30 à 40 élèves par classe. Deux nouvelles écoles au Mali et d'autres encore au Sénégal. Nous voulons également lancer huit centres de santé au Burkina et électrifier plusieurs villages du Sahel. C'est indispensable pour donner aux Africains les moyens de voler de leurs propres ailes.
    Propos recueillis par Gabriel Giauque Le Choc du Mois  Septembre 2008
    Contacts : Action Sahel, 36, avenue de l'Europe, 78160 Marly-le-Roi. Tél. ,01 39 58 09 70.
    Site : www.actionsahel.org
    Adresse électronique : abt@adionsahel.org

  • Tout accepter met la France par terre

            Ancien ingénieur d'affaires et de recrutement de cadres de PME, aujourd'hui membre du Haut Conseil à l'intégration, Malika Sorel a passé ses dix premières années en France, avant de suivre ses parents en Algérie où elle suit sa scolarité. Après avoir terminé l'école polytechnique d'Alger, elle revient en France, où elle suit le troisième cycle de Sciences po. En 2007, elle publie Le Puzzle de l'intégration et les Pièces qui vous manquent (Mille et une nuits).
            Elle y explique que la question de l'immigration-intégration doit être traitée globalement et non plus de façon sectorielle, qu'il faut cesser d'octroyer la nationalité française à des personnes qui ne sont pas prêtes, psychologiquement et moralement, à l'assumer, et s'appliquer, en revanche, à faire respecter la loi française par tous, sans exception.
          
            Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?      
            Les émeutes de 2005 m'ont poussé à écrire ce livre parce que je me sentais responsable de n'avoir, alors, rien dit. Moralement, mais aussi sur le plan affectif, je ne supportais plus cette injustice vis-à-vis du peuple français : Les Français sont bâillonnés ; et quand ils osent s'exprimer, on leur fait un procès en racisme ou en xénophobie alors qu'ils veulent simplement préserver leur identité. Mes origines me permettaient, peut-être, de dire que la véritable victime de l'immigration est le peuple français.
         
            Vous parlez beaucoup du rôle délétère de la «repentance». Non seulement pour les Français, mais pour les immigrés eux-mêmes.     
            Le rôle des élites françaises a toujours été déterminant dans l'instrumentalisation de l'histoire.     
            La décolonisation a traumatisé tout le monde, soit ! Mais il devrait tout de même être possible, cinquante ans après des drames partagés, de traiter sereinement du passé, avec ses ombres et ses lumières, au lieu de renier son histoire en se laissant enfermer dans la dialectique culpabilisation-victimisation. Or, c'est malheureusement ce qui se passe. Le discours dominant ne parle que des «horreurs» de la colonisation, et plus personne n'écoute le peuple français, qui est pourtant le plus légitime pour parler objectivement des problèmes engendrés par l'immigration.     
            De surcroît, transformer les Français de souche en bourreaux n'a fait qu'injecter le poison de la haine dans le cœur des enfants issus de l'immigration. La France s'autodétruit sans rendre service aux immigrés, puisqu'on attribue leurs erreurs, ou encore leur manque d'investissement, à la société. Une excuse facile qu'ils reprennent pour ne pas assumer leurs responsabilités. A partir du moment où l'on enferme des gens dans le rôle de victimes, on leur envoie le signal que tout leur est dû. Or, cela n'est pas vrai.     
            La France fait beaucoup pour les immigrés et leurs descendants, et ceux-ci ont encore énormément à faire pour se rapprocher des Français de souche européenne, en particulier les Maghrébins et les Africains dont la culture reste très éloignée de celle de leur pays d'accueil. Il fallait d'emblée être ferme et affirmer que nos valeurs fondamentales ne changeraient pas. On a fait l'inverse. Dans ces conditions, il est naturel qu'ils développent de moins en moins d'efforts pour respecter les normes collectives françaises. Ils sont convaincus que celles-ci vont changer pour s'adapter à eux.     
            Il faut aussi dire aux populations d'origine étrangère tout ce que l'État fait pour elles, l'argent qui est injecté dans tous les domaines : c'est ainsi qu'on aidera les enfants de l'immigration à se construire le socle de reconnaissance sans lequel rien d'harmonieux ne sera jamais possible. Ce n'est pas en se flagellant qu'on fera aimer la France aux enfants et aux adolescents des banlieues. Bien au contraire. Notre comportement relève parfois de la psychiatrie !
          
            Pourquoi l'idée de « discrimination positive » est-elle dangereuse à vos yeux ?     
            Parce que c'est une escroquerie. L'intégration n'est pas un ascenseur automatique, mais un parcours semé d'obstacles ! L'idée que l'on puisse progresser dans la société de manière passive est absurde. C'est un engagement sur plusieurs générations, la famille entière doit s'engager autour du projet éducatif. Aujourd'hui, beaucoup d'élèves ne font plus rien. Il faut arrêter de les bercer de mensonges : pour réussir, il faut se prendre en main. Et puis la «discrimination positive» est injurieuse pour les immigrés eux-mêmes : on part du principe que les gens issus de l'immigration n'y arriveront pas seuls parce que les Français les détesteraient. C'est zéro pointé sur toute la ligne. Quand vous travaillez dans une équipe, il faut acquérir sa légitimité auprès des autres. Si vous n'avez pas respecté le même processus de sélection, c'est impossible. Pour devenir légitimes, les personnes issues de l'immigration doivent se plier aux mêmes exigences que les autres.
         
            Vous êtes également très sévère avec la Halde !     
            Elle joue un rôle d'exaspération et de crispation entre les groupes. Elle passe le plus clair de son temps à exacerber les tensions en disant que les gens issus de l'immigration sont victimes de notre société, alors que c'est l'ignorance des codes sociaux et culturels qui empêche les jeunes d'être recrutés. Cela avait été parfaitement mis en évidence par l'analyse d'entretiens d'embauche auxquels la sociologue Jacqueline Costa-Lascoux avait assisté. Le fait qu'on accepte d'eux ce qu'on n'accepterait jamais des autres ne fait que les enfermer dans leurs propres codes culturels. J'ajoute que je prends comme une bonne nouvelle la mise sous tutelle de la Halde. Mais il faut, à terme, qu'elle disparaisse. Le système judiciaire français est là pour traiter des vraies affaires de discrimination. On n'a nul besoin d'une institution qui participe, vraisemblablement sans le vouloir, à dresser les gens les uns contre les autres.
          
            Qu'opposer, alors, aux doctrines que vous dénoncez ?
                   Rien d'autre que le modèle d'intégration républicain qui fonctionnait très bien ! On doit accueillir les gens dans la communauté française et non l'inverse. Ils doivent respecter le système français. Si on avait fait ça, on aurait suscité le désir d'intégration. Mais comment y parvenir quand on injecte 200 000 nouveaux entrants par an dans une société déjà en proie à des difficultés majeures ? C'est irresponsable, grave et fondamentalement dangereux. Il est évident que là réside le défi des prochaines années : si l'on continue comme aujourd'hui, nous irons vers des troubles majeurs. Trop de gens arrivés récemment n'éprouvent plus le besoin de respecter la loi de la République, et reconstituent leurs sociétés d'origine sur le territoire français. Si rien n'est fait pour y mettre un terme, la pression va devenir rapidement intenable.
          
            Quelles pressions, justement, exercent ces sociétés reconstituées ?
                   Dans les cultures maghrébines et africaines, le groupe prend possession de l'individu. Or, plus la société est déstructurée et permet des accommodements, plus les membres des groupes mieux structurés sont tentés de bafouer les règles françaises, qu'on peut défier à moindre risque. La culture de l'école de la République que les enfants ramènent à la maison est aussitôt rejetée parce qu'elle ne correspond pas aux normes culturelles d'origine. Le racisme anti-blanc est une réalité. L'insulte suprême utilisée, c'est «céfranc». Les professeurs nous le disent : être sérieux en cours, c'est déjà, pour certains, vouloir devenir français : une honte, car assimilé à une traîtrise. Les bons élèves sont, de ce fait, de plus en plus soumis à des pressions par les enfants issus de la même origine culturelle. Le fait que les institutions françaises, la police et l'école soient attaquées n'est évidemment pas anodin. Or, on continue à excuser les auteurs de ces attaques, à les déresponsabiliser en invoquant leurs conditions sociales. Ces mêmes populations, avec des conditions sociales nettement inférieures, ne se comportent pas ainsi dans leur pays d'origine. C'est bien la preuve que l'attitude de notre société a joué un rôle déterminant dans l'apparition des problèmes que nous connaissons.
          
            Vous accusez le droit du sol. Pourquoi ?
                   Devenir français est un processus qui doit être personnel, car il faut être prêt à assumer d'inscrire ses propres descendants dans un nouvel arbre généalogique qui n'est pas celui de ses ascendants biologiques et culturels. Il y a là une véritable rupture, très difficile à assumer. C'est pourquoi, aujourd'hui, pour une multitude de raisons, peu de gens ont le désir de devenir français. Ils prennent les papiers parce qu'ils savent que c'est le sésame avec lequel ils n'auront plus jamais faim. Ils sont honnêtes et l'avouent : je ne suis pas français, j'ai juste les papiers. C'est la classe politique, dans son ensemble, qui ment et occulte ce que signifie l'identité française. La communauté française reste pour l'instant silencieuse car elle est bâillonnée mais, comme dans tous les pays du monde, elle n'est pas prête à accepter comme françaises des populations étrangères à son identité. Il y a aujourd'hui, en France, une négation fondamentale du droit des Français à être français.
         
            Quelle distinction faites-vous entre insertion et intégration ?
                   L'intégration, c'est le fait d'assumer l'héritage du peuple français, de porter soi-même les valeurs et les principes des Français, de les transmettre à ses propres enfants. Il y a une forte dimension affective et morale. On ne peut pas exiger cette étape, elle est trop personnelle, trop intime. En revanche, l'insertion est absolument non négociable, c'est le respect des règles et lois de la société. Nombre de ces règles sont tacites. Elles ne sont pas nécessairement inscrites dans des lois. L'insertion dans la société française constitue une étape indispensable avant l'intégration dans la communauté nationale française. C'est ce que ne respecte pas le droit du sol.
          
            L'une des plus grandes erreurs a été, selon vous, de dégrader l'apprentissage de la langue et de la culture française. Pourquoi ?
                   L'école de la République a un savoir à transmettre, qui crée un référentiel commun à tous les enfants. La langue est un passeport culturel pour naviguer dans la société française. On les a empêchés de pouvoir le faire en revoyant nos exigences sans cesse à la baisse. Pis, l'école s'est mise à verser dans le relativisme culturel, et même à leur transmettre des éléments de leur référentiel culturel alors que c'est bien la seule chose que leurs familles leur transmettent. Aimer une langue est un tremplin pour aimer un peuple. Au travers de la langue, des textes de littérature et aussi des contes et des chansons enfantines, c'est bien la culture qui est transmise. Aujourd'hui, dans les rues, dans les cours d'école, on ne parle plus français. C'est un signe sans équivoque du réel refus d'intégration. Sans compter qu'un enfant qui ne peut s'exprimer et se faire comprendre du fait de la pauvreté de son langage a une plus grande propension à devenir violent. Commençons donc par accentuer l'effort sur la maternelle et sur les premières classes de l'école primaire, en réduisant les effectifs par classe et en mettant l'accent sur la transmission de la langue. Revoyons aussi le circuit des allocations. Il faut impérativement que cet argent aille en priorité au projet éducatif, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. A chaque rentrée scolaire, au lieu de remettre aux parents un chèque qui, souvent, sera envoyé dans le pays d'origine, donnons un cartable, des cahiers et des livres directement à l'enfant.
          
            Que pensez-vous de la déchéance de nationalité ?     
            Il faut la mettre en place. Et il faut cesser de donner la nationalité à tout le monde. Les gens qui risquent aujourd'hui la déchéance de nationalité n'auraient jamais dû l'obtenir. Il faut vraiment que les politiques s'occupent de toutes ces questions très rapidement. Beaucoup, parmi eux, sont habités par la peur car les populations de l'immigration leur apparaissent comme ayant facilement recours à la violence. Il va pourtant falloir avoir le courage de traiter toutes les dimensions de ce sujet. C'est dans l'intérêt de tous. Notre société est chaque jour plus déstabilisée. C'est la cohésion nationale qui est désormais en jeu !      
            Tout accepter met la France par terre.      
            Et si nos dirigeants acceptent que l'Éducation Nationale enseigne l'arabe dans nos écoles comme certains de nos politiciens le demandent, la France sera foutue et disparaitra sous la domination de l'Islamisme
    Source : http://gerarddiaconesco.canalblog.com/archives/2013/01/20/26198856.html
    http://www.esprit-europeen.fr

  • Munich : nouvelle manifestation de Die Freiheit pour exiger un référendum sur la construction d’une mosquée

    Munich : nouvelle manifestation de Die Freiheit pour exiger un référendum sur la construction d’une mosquée

    MUNICH (via le site de Lionel Baland) - Samedi 27 juillet 2013, die Freiheit a tenu une fois de plus une manifestation dans le centre de Munich pour récolter les signatures nécessaires afin de voir organiser une consultation populaire à propos de la construction d’un centre islamique au sein de la capitale bavaroise.

    La température était élevée et la manifestation s’est déroulée sous un soleil de plomb. Les gauchistes allemands ont déployé une banderole antiallemande (ces gens considèrent que l’Allemagne, leur propre patrie, est dangereuse) au sein de laquelle est inscrit « Game over », puis des mots négatifs envers les Allemands : « Krauts », « boches », « Fritz »

    Une fois de plus, la chrétienne d’Egypte Nawal a pris la parole afin de dénoncer l’islamisation. Les gauchistes ont crié à son encontre « nazis raus » (les nazis dehors). Nawal s’est vue insultée par des dizaines de musulmans complètement excités par la présence de cette manifestation. Ils ont crié à son encontre : « Pute »« salope », « prostituée ». Les musulmans ont également prétendu qu’elle s’est laissée achetée et tient ces propos parce qu’elle reçoit de l’argent. Lors des prises parole de Nawal dénonçant l’islamisation et les pratiques de l’islam, les gauchistes ont crié : « Es gibt kein Recht auf Nazipropaganda » (Il n’y a pas de droit à faire de la propagande nazie).

    Le système politique poursuit, quant à lui, sa politique de tracasseries vis-à-vis de die Freiheit. Celui-ci est contraint de réduire suite à une décision judiciaire le son du haut-parleur de 95 à 85 décibels. De plus, lors de la manifestation, die Freiheit s’est vu interdire par la police de prendre des photos des gauchistes.

    L’Imam Idriz, qui est à l’origine du projet du centre islamique, rend visite au stand de die Freiheit. Michael Stürzenberger, le principal opposant à la construction de ce bâtiment, discute avec lui. De gauche à droite : Nawal, Michael Stürzenberger‎, Lionel Baland, l’Imam Idriz.

    J’ai expliqué aux musulmans et gauchistes excités par mes propos que les forces patriotiques sont en marche un peu partout en Europe et que les gauchistes ne représentent plus grand-chose par rapport à nous. Les patriotes sont en progression au sein de divers pays d’Europe et de plus en plus de personnes pensent comme eux. Je me suis fait insulté et traité de tous les noms. Un musulman a déclaré qu’il désire me couper la tête avec un couteau. Les gauchistes, face à la participation au sein du stand de die Freiheit de personnes venues de divers pays, n’ont pas hésité à tenir des propos xénophobes. Un Noir m’a montré sa carte d’identité allemande et m’a dit de rentrer en Belgique. J’ai déclaré à des musulmanes vivant en Allemagne que le fait qu’elles portent un voile montre qu’elles ne sont pas intégrées.

    Un des dirigeants de la police présent sur place m’a déclaré que j’ai tenu durant une demi-heure un discours de pure provocation. Dire que les partis patriotiques sont en marche un peu partout en Europe est donc une provocation ! Le fait que le stand de die Freiheit soit encerclé par de nombreux gauchistes et musulmans criant des insultes et proférant des menaces n’est, par contre, pas une provocation.

    Comme lors des autres manifestations de die Freiheit à Munich, Michael Stürzenberger a donné la parole à des passants non-musulmans issus de pays musulmans. Ces gens savent ce qu’est la terreur exercée par les musulmans au sein de leur pays d’origine et apportent leur soutien à die Freiheit dans son combat contre l’islamisation.

    Lionel Baland http://fr.novopress.info

    Crédit photos : Roland Heinrich

  • L'AFRICANISATION ET L'ISLAMISATION DE LA FRANCE

       Ce n'est pas à l'islam qu'il faut s'en prendre, ou à l'animisme, ni aux Africains, musulmans, animistes, chrétiens ou autres.  Il est faux de dire qu'il s'agit là de religions, de traditions dangereuses, incompatibles avec la laïcité, les lois de la République française. Les Africains ont, comme tous les peuples, le droit légitime de préserver leurs traditions immémoriales et de pratiquer le cultes de leurs ancêtres, de continuer à parler leur langue arabe, kabyle, peule, bambara, persanne, etc.
       Ce n'est pas le prétendu "racisme" des français qu'il faut rendre responsable de la non assimilation de groupes d'étrangers (ou Français de papier de souche africaine) de plus en plus nombreux, de plus en plus réticents à devenir de "bons Français", de plus en plus concentrés dans des "ghettos" où ils se rassemblent dans la rue, dans des mosquées, dans des écoles musulmanes où ils peuvent tant ben que mal renouer avec leurs traditions, leurs façons de vivre et de s'adapter plus ou moins bien à la société qui les héberge, avec ou sans les dieux qui leur sont propres.
       Alors, quel est le problème ? D'abord, y a-t-il un problème ? De gauche à droite nos politiciens, nos journalistes, nos élites bourgeoises et nos intellectuels médiatiques prétendent qu'il n'y en a pas puisque qu'il faut bien s'adapter au monde moderne, celui de la globalisation qui brasse les économies, les sociétés et les populations. Autrement dit, il est normal que l'on vienne d'Afrique et d'Asie se "délocaliser" chez nous —et nous "délocaliser"  par la même occasion—puisque depuis fort longtemps nos colons, nos entrepreneurs, nos institutions internationales ont "délocalisé" l'Europe à travers le monde...
       Eh bien non ! Rien de tout cela n'est normal.
       Il a bien fallu que les Européens renoncent à une colonisation qui était une implantation maligne en terre étrangère. La greffe n'a pas pris. La France et les autres nations impériales d'Europe qui s'étaient partagé l'Afrique et une partie de l'Asie en 1885 (congrés de Berlin) ont dû renoncer à leurs empires en quelques décennies. La bien-pensance décolonisatrice, établissant un bilan à charge, ne s'est pas privée de leur faire savoir les dommages que cette présence étrangères avait causé aux populations indigènes qui n'avaient rien demandé.
       Lors d'un ultime retrait précipité des milliers de Français d'Algérie et 50 000 harkis sont disparus, massacrés pour la plupart parce qu'on ne voulait plus d'eux, 130 ans après leur arrivée sur cette terre étrangère.
       Alors pourquoi les Français, et plus généralement, tous les Européens, devraient-ils accepter passivement de voir s'installer à demeure chez eux des populations dont les mœurs, les traditions, la religion diffèrent radicalement des leurs ?
       S'ils n'ont pas réagi de manière significative depuis quarante ans contre cette immigration de plus en plus massive (200 à 250 000 nouveaux arrivants par an actuellement tous comptes faits, y compris celui des clandestins) c'est parce qu'ils ont tardé à en réaliser les conséquences qui se font brutalement sentir aujourd'hui, notamment dans les immenses banlieues sur le pourtour de nos grandes villes. C'est aussi parce que des politiques irresponsables ont accompagné et atténué ce phénomène en nous expliquant qu'il s'inscrit dans une logique économique incontournable, et qu'avec le temps, intégration aidant, tout rentrerait dans l'ordre. Or, ces vœux pieux  ont perdu toute crédibilité aujourd'hui pour une majorité de nos compatriotes face à une réalité qui se déteriore d'année en année. La France est de moins en moins la France, l'Europe ne ressemble plus à elle-même sur une partie croissante de son territoire.
       Y a-t-il une solution ? Oui, bien sûr, mais pas sans un changement radical des façons de voir et de penser. Il est encore possible, dans l'intérêt des Européens, comme des Africains et des Asiatiques d'inverser les flux migratoire. Il est possible et nécessaire de redresser la natalité en berne des Européens. Mais cela ne se fera pas sans l'apparition d'une volonté politique, absente aujourd'hui, qui ne peut naître que sur la base d'une nouvelle prise de conscience populaire.
    Nous en voyons tout juste les prémices balbutiantes avec l'émergences de nouveaux mouvements populistes à travers l'Europe. Ceux-ci n'ont cependant encore ni la force ni l'imagination ni l'appui populaire massif permettant à l'Europe de sortir de l'ornière où elle s'est mise malgré elle.
       On peut sans doute compter sur une intensification de la crise économique, sociale et politique actuelle pour préparer le terrain sur lequel une telle révolution pourra s'accomplir... Car la crise, c'est précisément l'échec des politiques économiques, sociales, politiques, démographiques et culturelles qui nous ont menés à la catastrophe actuelle. De toute évidence, il ne s'agit pas d'un essouflement conjoncturel. De grandes économies, après les petites, sont au bord de la faillite. La bulle de la dette états-unienne éclatera le jour où Chinois, Japonais et Européens se seront donnés les moyens, en favorisant leur marché intérieur, de cesser d'acheter de la dette usaméricaine qui les enfonce un peu plus. Ce jour-là, que personne ne peut encore prédire, mais qui se rapproche selon de nombreux connaisseurs, ce jour-là le monde pivotera sur lui-même et ouvrira  un immense champ de possibilités à nos vieilles nations fatiguées qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs chaînes (économiques, télévisuelles et autres).
       En attendant cet événement majeur de l'histoire contemporaine, voici un gros plan sur cette défrancisation de la France, cette déseuropéisation de l'Europe vue par la télévision russe, comme aucune de nos télévision locale n'oserait nous le faire voir.
       Dans le même registre, nous publions ci-dessous l'évaluation concordante d'une Française de souche nord-africaine, Malika Sorel, interrogée à propos de son récent ouvrage sur l'échec de l'intégration, qui montre sans mâcher ses mots pourquoi les Français font fausse route en se morfondant dans un sentiment de culpabilité et en bradant par inconscience tout ce qui a fait leur grandeur passée.
       Notons au passage que les Russes, en contemplant le désolant spectacle d'une aliénation subie passivement par leurs voisins français, se donnent à eux-mêmes l'exemple que leur toute jeune économie capitaliste doit éviter à tout prix pour ne pas conduire le pays à sa ruine.
    Patrick Keridan http://www.esprit-europeen.fr

    Cliquez ci-dessous pour voir
    1) une vidéo de l'émission russe (5 minutes, sous-titres français) :
    L'islamisation de la France vue par la télévision russe

    2) la vidéo d'un reportage états-unien sur le même sujet (4'43, sous-titres français)
    Multiculturalisme et islam en France : reportage de CBN