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immigration - Page 1430

  • Le haut conseil à l'intégration produit un document qui ne plaît pas à Matignon. Il est dissous.

    Le 5 août 2013, Le haut conseil à l'intégration rend un document intitulé "Projet d'avis expression religieuse et laïcité dans les établissements publics de l'enseignement supérieur en France".

    Le 3 septembre 2013, apparaît sur le site de la dite institution le message suivant : 

    "depuis le 24 décembre 2012, le président et les membres du collège du HCI ne sont plus en fonctions. A compter de cette date et en l'absence de collège, le HCI n'est donc plus en situation d'émettre des avis, ni de publier des rapports".

    Mais alors, d'où provient ce document d'août 2013 et pourquoi avoir attendu 8 mos pour faire apparaître ce message? L'explication du Monde

    "Difficile de croire qu'il ait fallu plus de huit mois aux services de Matignon, dont dépend le HCI, pour avertir le public et les contribuables que cet organisme, qui dispose d'un secrétaire général, de quelques salariés et de locaux à Paris, ne pouvait plus exercer ce pour quoi il est précisément fait : "émettre des avis et publier des rapports".

    La précision publiée début septembre coïncide avec la divulgation au mois d'août dans nos colonnes de l'ultime rapport de la mission laïcité du HCI, consacré à la neutralité religieuse dans l'enseignement supérieur. Adoptant un ton alarmiste, il y préconisait, entre autres, d'interdire le port de signes religieux dans "les salles de cours" à l'université. Cette approche a fortement déplu à Matignon et au président du nouvel Observatoire de la laïcité,..."

    Notez qu'il est aussi suggéré dans cet avis de ne pas toucher aux fêtes chrétiennes en France

    "Les membres de la mission Laïcité estiment fondamental de rappeler, à ce stade de la réflexion et avant de formuler toute recommandation, que si certains jours fériés en France ont, certes, une origine religieuse, ils sont depuis longtemps fériés pour l’ensemble des citoyens et des personnes vivant sur le territoire français et ont, au fil du temps, revêtu une signification historique et sociale bien plus large.
    La reconnaissance de ces dates est donc normale puisqu'il s'agit d'une survivance de cette tradition, de l'histoire commune du pays. En outre, ces jours fériés, à l'instar du repos dominical, ont connu depuis longtemps un processus de sécularisation et ont aujourd'huiperdu pour l'immense majorité des citoyens leur caractère religieux. Accepter, au niveau national, des jours fériés consacrés à un culte -juif, musulman ou autre- reviendrait à reconnaître que les populations concernées ne s'identifient que par une religion, coupées du reste de la société. Rappelons qu'il existe des jours protégés (cf. encadré ci-dessous) qui permettent de répondre à certaines grandes célébrations, mais que ces derniers ne visent que les personnes concernées, alors que les jours fériés au niveau national englobent l'ensemble de la population vivant en France et rappellent son unité qui ne peut se faire que sur la base de principes communs et d'une histoire héritée. De plus, l'introduction de journées fériées, au niveau national, liées aux différentes religions, reviendrait à redonner au calendrier issu de la chrétienté un caractère sacré et, ce faisant, à inverser le processus de sécularisation.
    Au demeurant, la proposition faite par la commission Stasi en 2004, de prendre deux journées sur les congés scolaires pour rendre fériées, pour tous, les dates correspondant à deux grandes fêtes religieuses, l'une musulmane et l'autre juive, n'avait pas été retenue. La mission Laïcité du HCI ne la retient pas davantage aujourd'hui.
    Rappelons également que chaque fois qu'il a été question de remettre en cause le caractère férié de certaines de ces journées au caractère originel religieux largement estompé, elles ont toujours été défendues par les organisations syndicales comme autant d'acquis sociaux (ce fut le cas, voici quelques années encore, lorsqu'il fut question de ne plus considérer comme chômé le lundi de Pentecôte)
    Cet éclairage paraît indispensable afin de lutter contre l'idée reçue que l'empreinte chrétienne du calendrier civil français est encore prédominante et que la laïcité républicaine discriminerait les autres religions dans la comptabilité des jours fériés".
    De plus, la notion de « jours protégés » permet d'attirer l'attention des présidents d'université et des enseignants, ainsi conviés à éviter de programmer des examens les jours des principales fêtes religieuses autres que catholiques. Les élèves ou étudiants, comme l'ensemble des personnels concernés, peuvent demander à s'absenter à ces dates. Chaque année, lors de la publication officielle de ces dates au Journal Officiel, la circulaire précise « L’institution scolaire et universitaire, de son côté, doit prendre les dispositions nécessaires pour qu’aucun examen ni aucune épreuve importante ne soient organisés le jour de ces grandes fêtes religieuses ».

    Idéologie quand tu les tiens! Ceci dit, je ne pleure pas le HCI...

    (Télécharger l'avis du HCI ici)

    Lahire

  • Romandie : la lepénisation des esprits, aussi !

    GENEVE (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Même le PSG – le Parti socialiste genevois – s’y met. Son président, Romain de Sainte-Marie, ne vient-il pas de déclarer “s’être fait avoir”, sur les accords bilatéraux qui permettent la libre circulation entre la Suisse et l’Union européenne. « Je regrette que la libre circulation ait mis les salariés en concurrence, sans compter les nombreux cas de sous-enchère salariale », s’est désolé M. de Sainte-Marie, dans une envolée au plus pur style frontiste. Le malheureux PSG essaie tant bien que mal de coller à une opinion publique de plus en plus exaspérée par les flux migratoires, entre autres en provenance de chez nous, des bandes de Chances pour la France passant régulièrement la frontière pour venir faire des razzias en Romandie.

    Une situation prise à bras le corps par deux partis qualifiés par le Système de « populistes » : la très installée l’Union démocratique du centre (UDC) et le tout récent Mouvement citoyen genevois (MCG). Les yeux se décilleraient-ils aussi sur les bords du Léman. Certes, il n’y a pas encore le feu au lac, mais ça devient quand même chaud…

    http://fr.novopress.info/141929/romandie-la-lepenisation-des-esprits-aussi/

  • 500 millions d’euros par an pour les demandeurs d’asile

    (extraits) Un rapport sur la situation des demandeurs d’asile a été rendu public sur le site du ministère de l’Intérieur. Le constat dressé est inquiétant : la France n’a plus les moyens d’assumer ses ambitions de terre d’asile. Et pour cause, entre 2007 et 2012, le nombre de réfugiés a flambé de 72 %.

    Face à cet afflux, les préfectures ne parviennent pas à tenir la cadence et à respecter les délais administratifs.

    Faute de places suffisantes dans les centres d’hébergement, l’État est contraint de louer des chambres d’hôtel. Montant de la facture en 2012 : 125 millions d’euros. Ajoutée au coût des centres d’hébergement et à celui des aides versées, elle grimpe à 500 millions d’euros.

    Pire, avec 80 % de déboutés, le système fabriquerait 37 000 sans-papiers par an.

    Le gouvernement tente de désenclaver les grandes villes en répartissant les demandeurs d’asile dans des communes rurales.

    Boulogne-sur-Gesse est un petit village tranquille de Haute-Garonne. Il accueille plusieurs familles de réfugiés politiques.

    Le maire fait part de son incompréhension : « Le sous-préfet m’a averti que des appartements vides (des HLM, NDLR) étaient réquisitionnés. »

    Le premier édile n’en saura pas plus. Tout juste se murmure-t-il que cette opération a pour objectif de faire des économies. Les familles concernées étaient jusqu’alors logées dans des hôtels.

    « Nous avons pu en savoir davantage lors des inscriptions à l’école », précise Pierre Médevielle. Au fur et à mesure des informations glanées ici et là, le maire apprend que sa commune accueille une mère israélienne et son enfant, une famille togolaise et une famille serbe.

    À Hauteville-Lompnes (dans l’Ain), l’afflux de demandeurs d’asile a conduit à la démission du maire PS Bernard Maclet. En octobre 2012, le Préfet de l’Ain, réquisitionne un immeuble pour accueillir 120 demandeurs d’asile dans le cadre du plan hivernal. (…)

    Au coeur de l’hiver, Hauteville-Lompnes accueille 200 demandeurs d’asile, soit 5 % de sa population.

    Dans une lettre adressée aux conseillers municipaux, Bernard Maclet livre la réaction de certains de ses administrés. En voici quelques bribes :

    « Moi Français, j’en ai marre de toute cette invasion », « Je pense qu’il y aurait beaucoup moins de chômage, d’insécurité, sans tous ces étrangers en France qui POURRISSES (sic) NOTRE PAYS »,  » C’est bien triste de voir notre pays partir en vrille ».

    Craignant une rupture des équilibres humains et sociaux, Bernard Maclet démissionne de ses fonctions.  (…)

    Le Point

    http://www.fdesouche.com/412543-le-maire-ps-moi-francais-jen-ai-marre-de-toute-cette-invasion-et-des-etrangers-qui-pourrissent-notre-pays#more-412543

  • DANSE DU SCALP AUTOUR D’UNE PAGE DE COUVERTURE

    La page de couverture qui fâche

    La dernière page de couverture de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles a suscité de vives réactions confinant à l’hystérie dans les milieux pro immigrationnistes. Des réactions qui visent tout simplement à interdire tout débat autour de l’immigration et à priver la presse du droit d’informer sur une réalité à laquelle les français se disent de plus en plus sensibles. Le titre « Naturalisés, l’invasion qu’on cache », illustré par une photo montrant Marianne, le visage recouvert d’un voile islamique, se voulait sans doute trop explicite à propos d’une réalité dont les évolutions passaient de moins en moins inaperçues aux yeux de nos compatriotes. On a donc vu à peine l’encre séchée de cette « une » les associations les plus en pointe en faveur de l’immigration monter au créneau pour en dénoncer le caractère néfaste. L’UEJF (L’Union des Etudiants Juifs de France) a aussitôt porté plainte contre la publication. Valeurs Actuelles, par la voix de son directeur, Yves de Kerdrel, a répliqué en décidant à son tour de porter plainte avec constitution de partie civile contre l’UEJF pour dénonciation calomnieuse, diffamation et atteinte à la liberté d’expression. Le MRAP qui n’a pas tardé à entrer dans la danse, a cru voir dans la couverture de VA qualifiée de « Une haineuse », « une injure raciste à l’égard des musulmans de France ». S.O.S Racisme comme il fallait s’y attendre n’a pas manqué de mêler sa voix à celle du MRAP et de l’UEJF en stigmatisant des idées prétendument d’extrême droite véhiculées par valeurs Actuelles. Après une première vague d’indignations suscitée en Août dernier par sa page de couverture titrant « ROMS L’OVERDOSE », Valeurs Actuelles relance la polémique autour de l’immigration d’origine musulmane, un sujet qui s’il déplait aux lobbies anti racistes qu’on en parle, n’en demeure pas moins un sujet d’inquiétude pour nos compatriotes, qui partant méritent d’être informés, à moins d’être déjà considérés par certains comme des citoyens de seconde zone.

    Michel Dantan http://www.national-hebdo.net/DANSE-DU-SCALP-AUTOUR-D-UNE-PAGE

  • Derrière l'excision : Le procès de l'immigration (arc 1999)

    Le mardi 2 février 1999 s'est ouvert devant la cour d'assises de Paris le procès d'Hawa Créou, une "forgeronne" malienne, accusée d'avoir pratiqué quarante-huit excisions sur des petites filles âgées de un mois à dix ans. Figurent à ses côtés 27 parents (dont seulement trois hommes) des enfants excisées. Pour la première fois, c'est rune des victimes, Mariatou Koita, qui est à l'origine du procès.
    Hawa Gréou, dite « Marna Gréou » a 52 ans. Elle est installée en France depuis 1979 - depuis vingt ans, donc - pourtant elle s'adresse à la cour dans son dialecte soninké. Comme elle, la trentaine de parents qui comparaissent pour avoir fait appel à ses services d'exciseuse ont recours à un interprète. Pour l'occasion, les femmes ont revêtu leurs pagnes colorés, marque d'appartenance à la communauté malienne, sénégalaise ou mauritanienne. Toutes, en réalité, comprennent fort bien le Français et sont parfaitement capables de se faire comprendre dans notre langue, notamment lorsqu'il s'agit d'aller demander l'aide des services sociaux, mais pas question de le montrer au tribunal. Sans doute sur le conseil de leurs avocats.« En fait, dit l'un des membres de la CAMS (Commission pour l'abolition des mutilations sexuelles), elles sont très rusées, elles ne prennent dans notre culture que ce qui les intéresse et savent très bien tirer parti du système. Elles font des ménages, elles ont toutes la télé, etc, mais elles continuent de vivre exactement sur le modèle africain. Il y a toujours la première, la deuxième, la troisième épouse, voire davantage. Elles continuent ainsi, lorsque le mari décède, à devenir la énième épouse de son frère ou de son cousin, mais elles savent très bien utiliser notre législation sociale. Si elles sont l'épouse coutumière, elles sont au regard de notre loi (qui réfute officiellement la polygamie mais en réalité la finance) des mères célibataires et perçoivent toutes les aides en tant que telles ». Contrairement à ce qu'elles prétendent devant le tribunal, Marna Gréou en tête, toutes ces femmes savent également fort bien que l'excision est interdite en France. Néanmoins, elles continuent de la faire pratiquer, mais « en prenant des précautions » : on fait cela pendant l'été, quand les voisins français sont en vacances, histoire qu'ils n'entendent pas les cris de la petite fille qu'on mutile sur un coin de table. De même, on pratique ici l'excision sur des bébés alors que la coutume locale veut qu'elle soit faite entre 6 et 15 ans, parfois même juste avant le mariage. D'où, disent les médecins, l'ignorance de nombre de jeunes Africaines nées en France sur leur état. Elles n'en prennent parfois conscience que lors d'un premier rapport sexuel, lorsque, comme le rapporte un médecin, « leur copain leur dit "Va chez le médecin, tu n'es pas normale ! " ».
    Le refus d'Intégration
    Bien au-delà de la condamnation d'une pratique jugée barbare, ce qui ressort de tout cela, c'est, bien plus que l'échec d'une politique, le refus évident de ces populations à s'intégrer dans notre société. Refus encouragé par les discours lénifiants sur le multiculturalisme. Car l'idéal poursuivi par toutes nos grandes consciences, militants aussi bien de la régularisation systématique des clandestins que de la tolérance du voile à l'école - cela au nom du respect des minorités - c'est l'avènement de la "société Benetton". Une société bigarrée, faux Eden de peaux métissées et de boubous chamarrés, où toutes les pratiques sont tolérables et finalement encouragées au nom des bienfaits du pluri-ethnisme et du multiculturalisme. Cette philosophie a pourtant, depuis belle lurette, atteint les limites de son absurdité : tout est là, sous nos yeux, qui montre quotidiennement qu'encourager les particularismes ethniques ne conduit qu'à l'anarchie.
    L'anarchie, justement, a déjà, en maints endroits, supplanté l'état de droit: ce sont les guerres tribales qui mettent le feu chaque jour à nos banlieues, c'est l'excision toujours pratiquée dans les squatts et les HLM, la discrimination imposée par le voile à l'école, le coût social de la polygamie ou encore le poids sur la Sécurité Sociale d'une prise en charge médicalisée des rituels coutumiers. Sur le même principe, pourquoi alors ne pas tolérer demain, sur le territoire français, que les intégristes musulmans lapident les femmes adultères, tranchent les membres des voleurs à la tire ou répudient leur épouse sans autre forme de procès ?
    La conclusion que tirent les associations parties-civiles dans le procès de l'excision, c'est que « seule fonctionne la peur du gendarme ». Le seul point qui compte, disent-elles, c'est « le positionnement par rapport à la loi ». Durant les longues heures d'audition des mères africaines et de leur exciseuse, « pas un seul mot n'a été prononcé sur la douleur ou la perte de sexualité », tout est sur le registre « on ne savait pas ». C'est faux, bien sûr, puisque non seulement Mama Gréou avait déjà été condamnée en 1994 à un an de prison avec sursis. D'autre part, soulignent les militants des associations qui travaillent en PMI (Protection maternelle et infantile) et sont au contact quotidien des populations immigrées, l'information sur le sujet est intensive depuis vingt ans.
    La conclusion est donc évidente : il faut, sur ce sujet comme sur celui de la délinquance, faire appliquer la loi. Toute la loi et rien que la loi.
    La peine encourue ici - par les parents et l' exciseuse -, au titre de l'article 312 de la loi du 2 février 1981, est de quinze années de réclusion criminelle.
    Marie-Claire ROY National Hebdo du 11 au 17 février 1999

  • Immigration : la collusion des grands partis (arch 1998)

    L'aveu de Patrick Weil
    Incohérentes en apparence mais fruit de la collusion des quatre grands partis, les politiques d'immigration qui jouent la valse hésitation depuis trente ans répondent en fait à un objectif précis : permettre à la classe politique de durer.
    Pour la troisième fois en cinq ans et la vingt-sixième fois depuis 1945, le Parlement a voté cet automne une nouvelle loi régissant l'entrée et le séjour des étrangers en France. Cette loi, dite loi Chevènement, censée corriger les "abus" des récentes lois Pasqua et Debré, a été initiée par le politologue Patrick Weil, auquel le Premier ministre avait confié la tâche de « définir une politique d'immigration ferme et digne » dans laquelle la France pourrait s'engager « sans renier ses valeurs, et sans compromis pour son équilibre social ». Plus franc quant aux motifs, Chevènement parlait d'« en finir avec ce débat pourri qui fait le lit de l'extrême droite ».
    Jospin a donc présenté Patrick Weil comme un libéral modéré. Son portrait brossé dans nos pages (NH N°682) par Gabriel Lindon nous a appris que, bien au contraire, il était de longue date un dangereux immigrationniste. Rappelons pour mémoire qu'il atterrit dans le premier gouvernement de la gauche comme chef de Cabinet du secrétaire d’État à la Solidarité nationale, puis aux immigrés (il avait alors 25 ans). À ce titre, il fut donc - notamment - directement impliqué dans la régularisation des 130 000 clandestins et la multiplication, pour les immigrés, d'avantages réservés jusque là aux seuls Français. Aussi bien est-on fondé à se demander ce qui fait marcher ce monsieur. Patrick Weil est-il un humaniste ? Est-ce un idéologue ? Ou bien est-ce seulement un politique ?
    Un article signé de sa main et paru dans le mensuel de la Documentation Française. Regards sur l'actualité, en février 1990, permet de mieux comprendre les mobiles du conseiller de Lionel Jospin, mobiles identiques - si on l'en croit - à ceux des politiques et politologues qui, avant lui, se sont penchés sur la question de l'immigration, Ces mobiles sont : d'abord, le maintien envers et contre tout (au besoin contre la nation) de la cohésion de l"'établissement" politique : deuxièmement, et conséquence du premier point, le motif énoncé par Jean-Pierre Chevènement, à savoir le positionnement des « quatre grands partis » en fonction de la percée du Front national dans l'électorat.
    Paru en février 1990 sous le titre « La politique française d'immigration : au-delà du désordre ». l'article de Patrick Weil se présente comme une analyse historique de la politique d'immigration menée en France depuis 1930, En simple politologue et ne faisant jamais état des fonctions qui furent les siennes, donc de son implication voire sa responsabilité dans les mesures qui furent prises entre 1981 et 1985, Patrick Weil dénonce les errements, les tâtonnements et les virages à 180° qui, depuis près de 70 ans, ont tenu lieu de politique et « la régularité des crises » que celle-ci a provoquée, « la récession et la montée du chômage transformant en "problème" la solution que constituait jusqu'alors l'immigration », dans les années 1930 comme à partir de 1974. Mieux, il explique que les décisions furent bien moins le fruit, comme on l'a toujours prétendu, d'enjeux économiques, que d'enjeux purement politiciens, « parce que cette politique (d'immigration) peut être perçue comme symbolique d'un danger pour l'ordre, l'unité, voire l'existence de cette communauté politique ». La phrase mérite qu'on s'y arrête : ce qui motive la politique n'est pas le danger que l'immigration fait peser sur l'ordre, l'unité, voire l'existence  de la nation mais bien de la classe politique. Naïfs que nous sommes !
    Ainsi, nous explique M, Weil, c'est parce que le courant national était alors porteur que sont décidés :
    • en 1931, la fermeture des frontières à l'entrée de nouveaux travailleurs étrangers.
    • par la loi du 10 août 1932 : priorité du travail à l'ouvrier français avec instaurations de quotas d'ouvriers étrangers dans les entreprises.
    • avril 1933 : la loi Armburuster limite l'exercice de la médecine aux titulaires français d'un doctorat de médecine.
    • en juin 1934, les avocats font voter une loi interdisant aux Français naturalisés l'inscription au barreau pendant une durée de dix ans.
    • 1934, encore : création d'une aide au rapatriement des ouvriers volontaires.
    • 1935 : organisation de retours forcés.
    Les années fécondes
    Ce sont les années 1974-1988 qui ont été les plus fécondes, dit Patrick Weil. Elles nous ont en effet valu sept politiques en quatorze ans, « toutes sensibles dans leur variation à la dimension idéologique, partisane, voire électorale du problème », lesdites variations n'intervenant pas pour des questions touchant à la survie de la nation, mais « quand changent les majorités présidentielles ou parlementaires (en 1981 et 1986) ou après des élections municipales perdues par les majorités politiques en place (1977 et 1983) », De toute évidence, la dernière loi Chevènement, concoctée par M. Weil, n'échappe pas à la règle, ce nouveau prurit législatif trouvant sa source dans l'émotion orchestrée, en août 1996, autour de l'expulsion des clandestins - devenus "sans-papiers" - de l'église Saint-Bernard, puis le projet de loi Debré sur l'immigration qui s'ensuivit. La gauche en fit son fonds de commerce et le tremplin de sa campagne des législatives 1997.
    Tout cela n'est pas surprenant, ce qui l'est plus, c'est de voir dénoncée, par l'instigateur de cette nouvelle loi, et cela avec un naturel qui confine au cynisme, l'hypocrisie du débat et la collusion des grands partis sur la question. Car l'incohérence des décisions, perpétuel ballet d'avancées et de reculs, ne vise en fait qu'à une chose, dit Patrick Weil à préserver la classe politique en l’État. Cela se traduit par le "consensus" de 1984, lorsqu'« un vote unanime du Parlement rassemble les partis traditionnels de la « droite et de la gauche », formalisant ainsi l'existence d'« une règle du jeu ». Après dix ans d'hésitations, explique P. Weil, « une communauté d'intérêts est apparue entre entrepreneurs politiques de droite et de gauche ». Les adversaires d'hier, que Patrick Weil nomme « acteurs rivaux »,« ont alors décidé d'exclure de l'arène politique certains aspects de la politique d'immigration qu'ils avaient auparavant utilisés les uns contre les autres parce que leur utilisation avait été trop coûteuse ». Plus clair encore quant à l'idéal qui préside à tout cela, Weil poursuit : « Sans doute l'ont-ils fait parce qu'ils pensaient risquer de "chavirer" ensemble, ce risque pouvant les toucher directement, en tant qu'équipe, ou concerner le système politique ou la communauté politique dans son ensemble. Sans doute ont-ils agi dans l'intérêt de cette communauté politique parce qu'ils étaient probablement attachés à la fois aux valeurs qui la structurent, à sa cohésion, mais aussi à la place qu'ils occupent en son sein ». Néanmoins, ce contrat demeurant indicible pour les naïfs que nous sommes et n'étant évidemment « pas exprimable pour des raisons politiques », il oblige les partis politiques « à mettre en scène des batailles politiques sur des aspects mineurs (modalité de reconduite à la frontière, par exemple) et à taire le consensus qui existe entre eux ».
    Mais la mascarade n'est pas sans danger, et Weil le souligne : « le sentiment d'affrontement et de désordre qu'ils (les grands partis) sont contraints de faire perdurer à l'avant-scène peut faire exploser cette situation ». Dès lors, on l'a compris, tout est possible, Ce qui s'est passé et se passe aujourd'hui l'illustre parfaitement, et Patrick Weil est mieux placé que quiconque pour en parler. D'où sa conclusion : « que la stabilité de la communauté politique vienne à être perçue comme plus menacée qu'elle ne l'est déjà par la partie du public qui, par exemple, vote pour le Front national, et le coût interne ou international du changement de règle du jeu sur les flux diminuerait. Alors, des politiques, illégales ou illégitimes aujourd'hui, pourraient devenir demain légitimes, puis, plus tard, légales ».
    La seule conclusion que, nous, en puissions tirer est que, face à cette clique politique dont la seule vision d'avenir consiste à durer pour elle-même, il nous faut peser de tout notre poids.
    Marie-Claire ROY  National Hebdo du 12 au 18 février 1998

  • « Populistes » contre « Progressistes » : une majorité minoritaire

    Tribune libre de Paysan Savoyard

    La société française est profondément divisée, en deux camps qui s’opposent sur les points les plus essentiels et partagent un état d’esprit de « guerre civile froide » : le camp des « populistes-réactionnaires » d’un côté ; celui  des « progressistes-humanistes-républicains » de l’autre (On utilisera ici à dessein le vocabulaire des progressistes. Ceux-ci comme chacun sait incarnent le Bien, le Bon et le Beau : il est donc normal que leur grille de lecture et leur façon de présenter les choses soient mises à l’honneur).

    Les populistes, donc, veulent un arrêt de l’immigration, souhaitent un durcissement sécuritaire et sont hostiles à la mondialisation. Les positions du camp progressiste sont inverses.

    Il est intéressant de mettre en évidence ce phénomène étrange, et c’est à cela qu’on s’attachera ici. On voit chacun des deux camps accuser l’autre de représenter les idées dominantes, de constituer « la pensée unique », d’être « politiquement correct », d’incarner la « bien pensance ».

    Curieusement ces accusations croisées, en principe antinomiques, sont pourtant toutes deux avérées. Les deux camps ont raison : chacun d’entre eux incarne effectivement la pensée dominante.

    Si une pareille bizarrerie est possible, c’est, bien sûr, que la domination exercée par l’un et l’autre camp idéologique n’est pas de même nature et ne s’exerce pas dans les mêmes secteurs de la société. La situation est en effet la suivante. Les idées « réactionnaires et populistes » sont très probablement largement majoritaires dans l’opinion (même si cela ne se traduit pas par un débouché politique en raison de la duplicité de la droite : celle-ci abuse les électeurs en adoptant avant les élections un discours de fermeté proche de celui du FN, pour mieux appliquer une fois élue une politique presque identique à celle de la gauche). Les idées « progressistes et humanistes » sont, elles, en situation de monopole chez ceux qui détiennent le pouvoir, pouvoir politique, médiatique, intellectuel et économique.

    La situation pourrait être considérée dès lors comme peu démocratique. La classe dirigeante la juge pourtant pleinement légitime. Elle la justifie avec une parfaite bonne conscience. Mieux, elle en retire une forme de jouissance.

    • Le sophisme du contre-pouvoir

    L’oligarchie n’accorde pas de place à l’opposition « populiste » dans la politique (grâce en particulier au mode de scrutin). Elle lui laisse peu d’espace dans les médias (les médias étant la propriété des oligarques, seuls peuvent être recrutés les journalistes qui partagent les idées et les objectifs du Système). Elle n’organise pas de référendum sur des sujets susceptibles de donner libre cours aux pulsions malsaines du « populisme » et de la « démagogie » (qu’il s’agisse de l’immigration ou du mariage homo).

    Lorsqu’elle commet l’erreur d’organiser un référendum dont le résultat s’avère négatif, l’oligarchie le fait revoter (comme en Irlande en 2009) ou bien choisit de ne pas appliquer la décision populaire (c’est ainsi que le contenu du TCE rejeté en France par référendum en 2005 a été pourtant mis en œuvre par le biais du traité de Lisbonne).

    Pour justifier la persistance de cette situation peu conforme à l’idée démocratique, l’oligarchie emploie un premier argument qui a les allures d’une provocation.

    Elle s’adresse en effet aux représentants des idées populistes en leur tenant en substance le discours suivant. « Vous êtes déjà majoritaires dans l’opinion. Le plus grand nombre des électeurs partagent peu ou prou vos idées. Une partie même de ceux qui votent pour les partis de gouvernement se sentent des affinités avec plusieurs de vos analyses. Que voulez-vous de plus ? Il faut bien que votre place dans les médias et la politique soit limitée, sinon vous exerceriez un complet monopole sur la société, et se mettrait en place une forme de totalitarisme. En occupant les postes de direction de la société française, nous ne faisons jamais, nous progressistes, que jouer les contrepoids et exercer un contre pouvoir… ».

    Ce raisonnement est un sophisme. Il a les apparences d’une certaine rationalité et peut abuser certains. Il est en réalité évidemment mensonger et malhonnête puisque la démocratie, dont se réclament les progressistes, consiste précisément à donner le pouvoir aux représentants des idées dominantes.

    La situation ainsi constituée est particulièrement crispante pour les populistes. Non seulement leur position dans les institutions et les cadres de la société est anormalement minorée mais ils sont en outre accusés d’occuper trop de place dans les esprits.

    • « La démocratie s’arrête là où commencent les menaces contre la république »

    L’oligarchie sait bien qu’elle fait subir plusieurs entorses à la démocratie : elle assume tout à fait ce comportement. Pour elle en effet, la démocratie ne consiste pas seulement à faire s’appliquer la loi de la majorité : elle doit être accompagnée du respect de certaines valeurs. Ces valeurs sont celles de la république : liberté individuelle, égalité, laïcité, universalisme (l’universalisme étant la traduction républicaine du mot fraternité). C’est pourquoi dans l’esprit des républicains, il est légitime d’empêcher par tout moyen l’accession au pouvoir des populistes par la voie des urnes, puisqu’ils sont accusés de ne pas partager les valeurs républicaines.

    Notons que, sur ce point, les progressistes-humanistes-républicains sont sans aucun doute dans le vrai : les populistes-réactionnaires sont généralement assez peu républicains. Non qu’ils soient hostiles aux idéaux de liberté individuelle, d’égalité ou de laïcité. Mais le contenu qu’ils donnent à ces concepts diffère sensiblement de ce qu’il en est dans les conceptions progressistes. En outre les populistes sont nettement opposés à l’universalisme, tandis que cette utopie constitue un élément essentiel des valeurs républicaines.

    C’est donc en toute conscience que les progressistes-humanistes dénient aux populistes tout droit d’occuper une position de pouvoir quelconque, quelle que soit l’étendue de leur faveur dans l’opinion. On retrouve là l’esprit de la célèbre proclamation révolutionnaire : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».

    • Les oligarques jouissent d’être détestés 

    Les oligarques progressistes-humanistes savent que les idées qu’ils défendent sont minoritaires et que la majorité des Français souhaiteraient sur les points les plus essentiels – immigration, sécurité, mondialisation – un changement radical de politique. Ils n’envisagent pas pour autant le moins du monde de tenir compte du vœu du peuple et de renoncer à leur pouvoir. Mieux, ils tirent une certaine jouissance de se trouver ainsi en butte à l’opinion majoritaire.

    La première source de jouissance découle de ce qui vient d’être d’évoqué. Les progressistes croient à la supériorité de leur système de valeurs : dès lors ils aiment à se trouver dans le rôle d’une avant-garde à son service. Cette position est par nature celle des révolutionnaires. Ceux de 89 ne représentaient qu’une petite fraction de la société du temps. Mais ils bénéficiaient des Lumières : leur revenait donc naturellement la mission de guider le peuple pour lui permettre d’échapper à l’obscurantisme. C’est avec le même sentiment de constituer une avant-garde que les communistes ont conduit la révolution russe.

    Quant au peuple, l’oligarchie éclairée considère que sa condition socio-économique et son asservissement aux patrons qui le font vivre l’empêchent de raisonner par lui-même de façon autonome : il est dès lors légitime que l’avant-garde progressiste se donne pour mission de faire en quelque sorte son bonheur malgré lui.

    Il est une autre source de jouissance pour les oligarques républicains, secrète, indicible, inavouable, bien réelle pourtant : les progressistes jouissent d’exciter la colère de ceux qu’ils méprisent.

    Ils savent que leurs idées et leurs objectifs ne correspondent pas aux vœux de la majorité. Ils n’hésitent pas à reconnaître que leurs adversaires populistes sont majoritaires dans l’opinion. Ils font pourtant ressortir le fait que tout sera fait pour qu’un « cordon sanitaire républicain » soit dressé devant eux afin de leur interdire l’accès au pouvoir. Les progressistes ajoutent également diverses injures à leurs proclamations républicaines et dénoncent « les idées nauséabondes » de leurs adversaires, incarnations toujours renouvelées de « la bête immonde ». Ils agitent également les menaces judiciaires contre ceux qu’ils accusent d’être « des porteurs de haine ». Les oligarques attisent ainsi la colère de leurs adversaires. Et cette colère les fait jouir.

    Les oligarques sont détestés par le peuple : ils jouissent de cette détestation. Car de leur côté ils nourrissent pour le peuple, ses idées, ses conceptions, ses aspirations, sa culture, ses loisirs, son comportement, un insondable mépris.

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    On peut se demander d’ailleurs si l’immigrationnisme n’est pas finalement motivé pour une bonne part par le dédain pour le peuple et la volonté de s’en distinguer. On sait que les chefs et les inspirateurs de l’immigrationnisme ont souvent des liens étroits avec le monde des clubs, des cercles, des réseaux d’influence, lesquels ont pour principe et pour finalité la sélection d’une élite.

    Quel meilleur moyen que l’immigrationnisme pour permettre à l’oligarchie bourgeoise, au pouvoir depuis deux cents ans, de se distinguer radicalement de la foule et de marquer sa distance d’avec ce peuple spontanément xénophobe et vulgaire pour lequel elle n’éprouve que mépris !

    http://www.fdesouche.com/411255-proposition-de-tribune-libre-populistes-contre-progressistes-une-majorite-minoritaire

  • Yvelines : une ado voilée violée par trois hommes, mais pas d’émeute. Pourquoi ?

    D’après le Parisien, « une adolescente voilée de 17 ans a été violée, lundi soir au Mureaux (Yvelines), par trois hommes qui seraient âgés d’environ 30 ans et seraient d’origine maghrébine. Vers 17h30, la victime traverse le parc de Bécheville pour regagner son domicile.

    C’est alors que trois hommes l’agressent. Le premier lui arrache son foulard islamique, la tire par les cheveux, la projette au sol et la maintient tandis que ses deux complices la violent. Elle a perdu connaissance et s’est réveillée à l’arrivée des pompiers. La sûreté départementale des Yvelines mène l’enquête. »

    Les villes envahies des Yvelines sont le théâtre de violentes émeutes pour un oui ou pour un non, même quand une altercation verbale a lieu entre une femme voilée et des policiers…
    Là, une musulmane est violée par trois hommes mais rien ne se passe.
    L’explication est bien sûr raciale.

    http://www.contre-info.com/

  • De quoi le « contrôle au faciès » est-il le nom ?

    Aujourd’hui le tribunal de grande instance (TGI) de Paris doit rendre sa décision concernant la plainte collective déposée pour « discrimination », contre l’Etat et le ministère de l’Intérieur, par treize  personnes qui s’estiment victimes de contrôles d’identité abusifs  en raison de la couleur de leur peau.  Le Nouvel Obs rappelle que l’un des avocats des plaignants Félix de Belloy, aux côtés de son confrère Slim Ben Achour, s’était félicité en  avril 2012, depuis les marches du palais de justice de Paris ce  que cette action en justice soit   «une première en France ». Pour autant,  « à l’audience, qui s’est tenue début juillet, l’Etat, comme le parquet, ont préconisé de débouter l’ensemble des plaignants ».

     Le procureur Sylvie Kachaner  avait en effet  affirmé que « Ce n’est pas au tribunal de statuer là-dessus, mais au législateur ». «  Dans chaque dossier, le contrôle (était) justifié » et qu’il n’y a  « pas (eu)  de motif discriminatoire ».

     Elle avait demandé rapporte encore le Nouvel obs,  « à ce que les demandeurs soient déboutés. Avant que ne fasse part de sa stupéfaction et de son étonnement qu’on impute entre autres à la justice et à la police des contrôles au faciès sur des critères non démontrés et quasi imaginaires. Elle avait ajouté que « nul ici ne (pouvait) être pour le contrôle au faciès mais qu’aucun des treize cas n’échapp(ait) au cadre légal. Le parquet avait donc demandé aux juges de rejeter les demandes purement et simplement. »

     Ces personnes qui sont l’objet de contrôles d’identité «  se sentent stigmatisés en raison de leur origine, et du lien que fait la police entre l’origine et la couleur de peau et la propension à la violence », avait notamment dénoncé Slim Ben Achour à l’audience.

     Félix  de Belloy   indiquait que les plaignants    sont « des Français de tous âges et toutes catégories sociales » « qui travaillent, étudient, sont insérés, n’ont pas de casier » et sont contrôlés quand « ils marchent dans la rue, vont faire du sport, ou sont attablés en terrasse ». «  Il est temps que la République prenne la mesure et la conscience de ce que sont les contrôles d’identité pour une partie de la population » précisait encore Me de Belloy, qui est aussi romancier à ses heures perdues…

     Le candidat François Hollande, lors de la campagne présidentielle,  avait annoncé qu’il lutterait contre le «délit de faciès» lors des contrôles. Sous la pression des représentants des policiers, Manuel Valls,  soucieux de ne pas se mettre à dos ses « administrés » dés son entrée  en  fonction, avait abandonné l’idée, « un temps évoqué », d’une   « la remise d’un récépissé après un contrôle d’identité ». «  Le ministère de l’Intérieur a néanmoins annoncé le retour du matricule sur les uniformes et un nouveau code de déontologie de la police ».

     A l’appui de leurs dires, les plaignants et leurs avocats  citent une  étude menée en 2009 à Paris par une « fameuse » ONG, l’ Open Society Justice Initiative et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).  Selon cette étude et le rapport qui en a découlé,  intitulé «L’égalité trahie. L’impact des contrôles au faciès», «  les contrôles d’identité par la police à Paris se fondent principalement sur l’ethnicité et le style de vêtements portés par les personnes contrôlées et non sur la base d’un comportement suspect ».

     Ainsi  les personnes perçues (sic)  comme «noires» et «arabes» seraient  contrôlées respectivement six et huit fois plus que celles perçues (sic) comme «blanches».  « Dans certains endroits de France, quand on est noir, on a jusqu’à 11 fois plus de chances d’être contrôlé, jusqu’à 15 fois quand on est arabe. : «A refuser d’entendre les avertissements, on court le risque de favoriser l’éclosion d’une société plus fragilisée, plus fragmentée et plus dangereuse» était-il encore affirmé.

     Bruno Gollnisch relève de son  côté que l’on peut raisonnablement douter de la volonté des policiers effectuant des contrôles de harceler ou de stigmatiser une partie de la population sur un simple critère ethnique, bref de se livrer au « délit de faciès ». Nous allons le voir,  les raisons sont beaucoup plus prosaïques…et statistiques.

     Il convient aussi de douter de  l’impartialité de l’étude  commanditée  par Cet Open  Society Institute. Il s’agit en effet d’un des instruments  possédé par  le milliardaire mondialiste George Soros,  au rôle politique très trouble,  dont nous avons déjà fait état sur ce blog.    Très impliqué dans la défense des Roms, M. Soros est entre autres joyeusetés, un militant actif de la poursuite  d’une politique d’immigration soutenue des pays du Sud vers l’Europe.

     Rappelons aussi la polémique qui était née en mars 2010 lorsque le journaliste et essayiste Eric Zemmour qui avait été alors en but aux attaques du lobby dit « antiraciste »,   avait déclaré , invité d’une émission l de Thierry Ardisson que « Les Français issus de l’immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes… C’est un fait ».

     Un « fait «  confirmé  en « off », notions nous alors  par les magistrats et les  policiers,  notamment  par Maître Eolas sur son blog :  « Je pense en effet que les deux tiers des prévenus à une audience ordinaire sont typés noirs ou maghrébins (ce qui ne les empêche pas d’être le plus souvent français). (…) Mais il demeure ce fait : en région parisienne et dans les grandes villes, la population noire et maghrébine se taille la part du lion dans le box des prévenus, avec les gitans pour les juridictions du sud de la France. Aucune statistique fiable n’existe, puisque tout traitement de données sur des bases ethniques est interdit comme contraire à la Constitution »

     Alors avocat général à la cour d’appel de Paris, Philippe Bilger, avait pris la défense de M. Zemmour en écrivant sur son blog « je propose à un citoyen de bonne foi de venir assister aux audiences correctionnelles et parfois criminelles à Paris et il ne pourra que constater la validité de ce fait, la justesse de cette intuition qui, aujourd’hui, confirment un mouvement né il y a quelques années  années. »

     D’ailleurs  et Eric Zemmour n’avait pas manqué de le préciser dans un courrier envoyé aux chiens de garde de la LICRA, le sociologue franco-iranien Farhad Khosrokhavar de l ‘École des hautes études en sciences sociales ( EHESS),  estimait lui aussi,  dans son le livre L’Islam dans les prisons, qu’ entre 50 % et 80 % des détenus étaient  musulmans dans certaines prisons.

     Une  réalité souvent rappelée  par Bruno Gollnisch qui  lui, sans évoquer le critère religieux,  souligne plus spécifiquement la réalité du   poids  de l’immigration et des Français de papier dans le développement affolant de la criminalité.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/02/controle-au-facies-il-nom/