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immigration - Page 1433

  • UMPS : une réalité sur toute la ligne M. Muhammad !

    En pleine campagne électorale il n’y  a bien  sûr pas de hasard : une vidéo mettant en scène  l’altercation à  laquelle a pris part  le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi, le 27 décembre  dans les rues de Montreuil (où il est candidat), a été mis en ligne sur Youtube. Ancien président  du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), M. Hammadi avait été pressenti  pour affronter le ticket Steeve Briois-Marine Le Pen aux municipales à Hénin-Beaumont en 2007…avant de jeter l’éponge. Très réservé dernièrement  sur le  bien  fondé de  la circulaire Valls pour empêcher les spectacles de Dieudonné, Razzy Hamadi confiait encore au Monde en juin dernier le désarroi du PS devant la montée du FN, illustrée par la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot. «Il est temps disait-il, que la direction (du PS, NDLR)  se saisisse au plus vite du sujet. La psychanalyse nous apprend qu’il n’y a rien de bon à refouler une réalité douloureuse ». Pour le coup  est-ce le vrai moi, non refoulé, de M. Hammadi qui s’exprime réellement et douloureusement  dans la vidéo en question ? M.  Hammadi n’y apparait pas  dans son état normal ( ?), hurlant à l’adresse de ses contradicteurs dans  les rues de Montreuil : « L’affaire elle est terminée, enculé de ta race ! », ou encore « Je vais faire descendre toutes les cités de Montreuil ! ». Un tel stéréotype sur la violence des cités dans une bouche autre que celle de M. Hammadi aurait peut être valu à un autre l’accusation de racisme… Ce dernier explique que c’est la peur, pour lui et sa compagne, qui explique sa réaction ordurière et violente. Des explications qui n’ont pas convaincu le FN  qui a  demandé que  les si moralisatrices et hypocrites  instances du PS  prononcent  l’exclusion  de  Razzy Hammadi.

     Le porte-parole du PS, David Assouline a jugé «  absolument détestable de mettre ça (la vidéo, NDLR)  en exergue pour qualifier ou disqualifier un candidat au moment d’une élection. Que ces méthodes cessent vite parce que ce n’est pas comme cela que la campagne pourra intéresser les Français ».  Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale a pour sa part qualifié de « salopards » les personnes diffusant la vidéo.

     A l’UMP, les condamnations des propos et de l’attitude de Razzi Hammadi se sont multipliées à l’image de la   candidate UMP à la mairie de Montreuil,  Manon Laporte, dénonçant, ce qui est vrai, u «une  attitude en pleine rue  indigne d’un député de la Nation.»

     Pour autant, la décence voudrait que l’UMP fasse preuve d’un peu plus de discrétion au regard du pédigrée de certains de ses candidats. Exemple    emblématique aussi d’une certaine « nonchalance » des électeurs de droite qui le plébiscite,  il est flagrant  que le parcours de Patrick Balkany ne choque pas ses amis politiques .Cofondateur du RPR,  membre de l’UMP, maire de Levallois-Perret de 1983 à 1995 et depuis 2001, M Balkany  est aussi  député de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine (de 1988 à 1997 et depuis 2002) et  candidat UMP à sa succession dans  « sa» ville.

     Si une information judiciaire vient d’être ouverte contre lui,   soupçonné d’avoir utilisé un chauffeur de la mairie à des fins personnelles, notamment lors de vacances aux Antilles, Patrick Balkany est depuis longtemps dans le viseur de la justice. L’Express le rapportait en 2012, tout comme France Info en 2013.

     En 1996, M. Balkany fut  accusé «d’avoir rémunéré aux frais du contribuable, entre 1985 et 1995, trois personnes présentées comme des employés municipaux, mais qui ne s’occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny. Il écope alors de 15 mois de prison avec sursis, 200 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité. Et ce n’est qu’un début. » 

     «En 1997, Patrick Balkany s’exile à Saint-Martin, dans les Caraïbes, pour chercher la paix et se faire oublier selon ses dires. Manque de chance, il est rattrapé par ses mensonges. Lors de son séjour sur l’île, il s’est fait passer pour le directeur de la radio locale RCI2. Cette dernière portera plainte ». 

     A son retour «en 1999, la chambre des comptes d’Ile-de-France (…) condamne  Patrick Balkany à rembourser à Levallois-Perret les salaires des faux employés municipaux, soit 523 898 euros. Ce qui ne l’empêche pas de reconquérir sa mairie en 2001 et d’y reprendre un train de vie qui inquiète la cour régionale des comptes (CRC). Il y a des pots sans arrêt à la mairie, dénonce une élue socialiste. Les frais de réception explosent, de 239 951 euros à un million d’euros, entre 2000 et 2005, raconte 20 Minutes. La CRC rappelle Isabelle Balkany (son épouse, NDLR) à l’ordre, qui proteste, mais suit finalement ses recommandations.»

     « En 2003, Patrick Balkany est alors condamné à 1500 euros d’amende pour images vexatoires et empreintes de mépris visant à abaisser et ridiculiser[...] de façon publique. » Connu pour son absentéisme légendaire sur les bancs de l’assemblée nationale, «des accusations d’harcèlement et de viol ont (aussi)  terni l’image de cet homme politique ». « En 2010, une de ses anciennes suppléantes évoque publiquement les paroles déplacées qu’il lui aurait adressées. Marie-Claire Restoux, candidate sur la liste de Balkany en 2001 est devenue sa suppléante en 2007. Cette ancienne championne internationale de judo, victime du harcèlement de Balkany, démissionnera de son poste en 2010. »  

     « Mais l’épisode le plus affligeant remonte une fois de plus à 1996. Il aurait menacé sa maîtresse de l’époque, une conseillère municipale à Boulogne-Billancourt, avec une arme de poing afin qu’elle lui fasse une fellation. La jeune femme avait porté plainte contre lui pour viol et menaces avec armes avant de finalement se rétracter. » 

     N’en doutons  pas l’étalage des turpitudes d’un  Guérini ou d’un Balkany, sont  un puissant facteur de rejet de la classe politicienne. Mais le vote FN ne peut se réduire à un vote protestataire de Français ne  manifestant pas  leur colère ou leur dégout  dans l’abstention. Il  est aussi,  et de plus en plus, un vote d’adhésion quoi qu’en disent les  feignants incapables de changer de grille de lecture dans leur appréhension du « phénomène »FN.  

     Le site communautaire Al kanz a ainsi publié hier  une vidéo du franco-égyptien Marwan Muhammad expliquant  poussivement « pourquoi le FN n’est pas un parti comme les autres ».  Né en 1978 à Paris, M. Muhammad,  ingénieur en mathématiques financières et statistiques,  est porte-parole depuis 2010 du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) . Créé en 2003, ce CCIF, coquille vide médiatique, est en cheville avec le lobby immigrationniste européiste, l’European Network Against Racism (ENAR), « réseau d’associations européennes contre le racisme ».

     M. Muhammad qui a dernièrement attaqué M. Valls pour son «  double discours face à l’islam de France et son attachement particulier à la communauté juive plus qu’aux autres groupes de la population » (Wikipedia), a d’ailleurs   publié il y a  deux ans un rapport sur le  racisme en France pour  le compte de l’ENAR.  

     L’ENAR est dirigé par Michaël Privot,  Belge converti à l’islam, devenu membre des Frères Musulmans. Notons encore que l’on retrouve  sur le site de l’ENAR la bannière d’une officine  tristement célèbre,  l’Open institute du  militant antinational et activiste mondialiste  George Soros,  que l’on ne présente plus…

     Dans sa vidéo, Marwan Muhammad explique,  avec justesse,  que seules « les questions périphériques » permettent de différencier l’UMP et le PS qui sont en réalité «d’accord sur l’essentiel», mais il s’essaye aussi avec simplisme et au terme d’une analyse d’une grande indigence, de pointer ce qu’il appelle  les « incohérences » de l’opposition nationale.

     Le FN ne serait ainsi animé que par « une dynamique de rejet »: « contre l’islamisation prétendue de la société », «contre la réforme » ( ?) , «contre le patronat même si on en est souvent» (sic), «contre l’UMPS qui serait l’élite traditionnelle (sic) du pays», «contre l’Europe mais ça ne les  dérange pas (les frontistes, NDLR) d’être députés européens», «contre l’etablishment », «totalement contre l’immigration » , «contre le modèle multiculturel », « contre les racailles de banlieues et ses populations là » (sic). Et au final contre la France puisque le FN «  qui juxtapose des gens (…) en bénéficiant de leur rejet d’un  système  politique  conventionnel », est  incapable de «  proposer un programme économique et social »,  ne prospérerait que dans les temps de crise et de troubles, se nourrissant du malheur des Français…

     Une analyse navrante. Il n’est pourtant pas difficile de rétorquer à M. Muhammad que s’il y a effectivement  des sympathisants ou des membres du FN  venant  de ce qu’il appelle le «  patronat » ,du monde de l’entreprise, celui-ci n’a pas grand-chose à voir avec les mots d’ordre du Medef. Les chefs d’entreprise frontistes ont compris  notamment que le rétablissement d’un protectionnisme intelligent, de droits de douane modulables,  sont nécessaires pour lutter à armes  égales avec les pays émergents  dans la jungle de la mondialisation, et que la doxa ultra libre échangiste européiste était une aberration sociale et économique, dénoncée comme telle par de nombreux prix Nobel. Difficle de croire que cet  ingénieur en mathématiques financières et statistiques l’ignore…

      M. Muhammad feint aussi de ne pas comprendre que si le FN s’engage dans la batille des élections européennes, comme dans les autres, c’est parce que ce mandat  permet de porter la contradiction  aux idéologues bruxellois, d’informer les Français de leurs entreprises néfastes. Et le jour ou les électeurs  se décideront à voter massivement   pour des candidats souverainistes, patriotes, les mauvaises politiques  des cénacles euromondialistes pourront être enrayées, et l’Europe des patries établies. Et  le FN, se scandalise encore Marwan Muhammad   est « contre  les partis conventionnels mais  rêve de prendre  leur place au pouvoir ».

     C’est pourtant  là l’essence même et la finalité  du combat politique : faire en sorte que les idées, l’idéal qui animent sa  famille de pensée, son  mouvement, puissent être effectivement appliqués par la mise en action de son programme.

     Le FN , lui, souligne Bruno Gollnisch, n’est pas là pour faire de la figuration et pour quémander un pouvoir en y appliquant une fois celui-ci atteint les mots d’ordre de la Commission européenne. Autres  points communs entre l’UMP et le PS, Sarkozy et  Hollande,  Fillon et Juppé, Hammadi et Balkany.  M. Muhammad peut le rajouter sur sa liste.

    http://gollnisch.com/2014/01/21/umps-realite-sur-toute-la-ligne-m-muhammad/

  • Paternités à vendre pour régulariser des immigrés illégaux

    Belgique – C’est la nouvelle tendance pour obtenir un titre de séjour. Des jeunes femmes immigrées en situation illégale cherchent à faire reconnaître leur enfant par un homme belge, généralement âgé, afin de se procurer des papiers.

    Ces paternités dites « blanches » ou « de papier » sont en plein essor, permettant à des ressortissants étrangers d’obtenir frauduleusement un titre de séjour. « Tout le monde peut reconnaître un enfant qui n’est pas le sien, la seule condition pour ce faire étant que la mère soit d’accord », explique Els Cleemput, porte-parole de la secrétaire d’Etat à l’Asile et à l’Immigration. Il suffit de se rendre à l’état civil et de se déclarer père, quel que soit l’âge de l’enfant. Aucune preuve n’est réclamée à ce stade.

    Selon l’Office des étrangers, les cas les plus fréquents concernent de jeunes mères résidant dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile et qui savent qu’elles vont être rapatriées.  Elles achètent alors un papa belge (ou européen) à leur progéniture, explique un rapport du collège des procureurs généraux, qui ne précise pas d’où vient l’argent.

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  • Paris-Diversité fait moins rêver…

    Je me souviens d'un groupe qui chantait « Que Paris est beau quand chantent les oiseaux / Que Paris est laid quand il se croit français ».

    Ça y est, ce serait arrivé. On redoutait un peu l’événement, mais on savait tous que c’était inéluctable. Paris ne serait plus la ville la plus visitée du monde. Oui, les rosbifs nous seraient passés devant ! Franchement, ça vous étonne ?

    À Londres, on n’étouffe pas, le métro est tellement plus propre, les grands et fabuleux musées sont gratuits, on peut se boire une pinte tranquille au Ten Bells, savourer un fish and ships au bord de la Tamise, sans trop de crainte d’être agressé au prochain coin de rue. Oui, bien sûr, des quartiers sont « sensibles », comme on dit chez nous, mais on n’y ressent pas du tout la même tension qu’à Paris.

    Joris Karl - la suite

  • France: ouverture à Paris d'une enquête après le départ de deux lycéens mineurs faire le djihad en Syrie

    Deux lycéens toulousains de 15 ans sont partis le 6 janvier dernier pour la Turquie puis ont rejoint un groupe d’Al-Qaïda en Syrie pour faire le djihad, a raconté le père de l’un d’eux à La Dépêche du Midi. Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert début janvier une enquête sur le départ de ces deux mineurs vers la Syrie
    "Ce n'est pas une fugue de mineurs, on est dans un cadre tout à fait différent", a affirmé le procureur Michel Valet qui a reconnu être frappé par leur âge.
    Le parquet de Paris a ouvert le 7 janvier dernier une enquête préliminaire après leur départ. Le dossier à été confié à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

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  • [Entretien] Oskar Freysinger à L’Action Française : " Sans frontières pas de diversité "

    Avec De la Frontière, ce n’est pas seulement un livre utile qu’Oskar Freysinger a publié, c’est aussi un beau livre. Homme politique et poète — ils sont rares aujourd’hui à être l’un et l’autre à la fois —, Oskar Freysinger poursuit un parcours original dont les bien-pensants ne retiennent que ce qui choque leur prêt-à-penser sans approfondir la démarche d’un homme qui est à la fois attaché de toutes ses fibres à ses racines helvétiques et reste ouvert sur l’universel.

    Nul paradoxe à cela, pour celui qui a compris que l’universel ne peut être visé, sinon atteint, que d’un lieu qui est le sien, sous peine de n’être qu’une abstraction vide de contenu réel et que remplit très vite l’idéologie, l’argent ou l’empire — la nature ayant horreur du vide. Comme Barrès, homme de la terre natale, comme lui également — on oublie trop souvent la part germanique de l’auteur des Déracinés — nourri à deux cultures qui sont également les siennes, Oskar Freysinger, conseiller national au Parlement suisse et conseiller d’Etat dans le canton du Valais — qu’il chante comme Barrès chantait la Moselle —, a su changer le regard de sa jeunesse ou plutôt comprendre que celui-ci exclut trop souvent des dimensions qui se complètent. Barrès est passé du culte du moi à l’amour d’une terre qui donne à ce moi toute sa dimension à travers les générations et permet la transition vers l’universel. Freysinger, lui, avoue : « Adolescent, je rêvais d’un monde sans frontières, d’espaces illimités, de liberté absolue », avant de comprendre, passé la trentaine, qu’il convient avant tout de se libérer de ses prisons intérieures, comme ne sait précisément pas le faire la panthère encagée de Rilke, « qui choisit de porter sa tombe au fond de son âme longtemps avant sa mort », alors que les frontières réelles sont avant tout protection et lieu de passage, condition d’accès à l’universel. Maurras ne disait pas autre chose : « Je suis de Martigues, je suis de Provence, je suis de France, je suis Romain, je suis humain ». « Faites tomber les frontières, écrit Oskar Freysinger, et vous détruirez l’inconnu à découvrir au-delà de celles-ci, vous rendrez impossible la recherche de l’autre dans sa spécificité, sa différence, vous sacrifierez la diversité. [...] Un monde dont on a effacé l’horizon ne permet plus de s’élever. » Et de juger lucidement un occident qui a nié ses racines : « On pourrait même dire que le slogan omniprésent “à bas les frontières !” qui est le leitmotiv de notre époque prend sa racine dans cette première et capitale abolition : celle de la transcendance. » L’amour lui-même, demande encore Oskar Freysinger, n’a-t-il pas besoin de frontières pour s’exprimer — celle des corps ?

    Nul mieux que lui ne pouvait dans ces conditions évoquer la Suisse et sa particularité, mais, par-delà sa spécificité, sa leçon vaut pour toute nation historique qui veut persévérer dans l’être, dans un même refus des empires, dans l’affirmation tranquille de soi, laquelle permet seule le dialogue avec autrui, et son accueil, qui n’est pas un droit.

    F. M.

    Oskar Freysinger, De la Frontière, Editions Xenia (Sion, Suisse), 80 pages, 2013.

    Oskar Freysinger à l’Action Française : «  Sans frontières, pas de diversité »

    L’ACTION FRANÇAISE - Un éloge des frontières à l’heure de la mondialisation, n’est-ce pas une provocation ?

    OSKAR FREYSINGER - Je ne pense pas. L’économie globalisée est en train de s’essouffler. On constate qu’un système sans garde-fous politiques, axé uniquement sur l’aspect économique, jette les plus faibles en pâture aux plus riches. Il ne faut pas abattre les frontières, mais les réinventer intelligemment.

    La frontière, dites-vous, n’est pas seulement barrière, elle est aussi protection : le « village mondial » ne serait-il qu’une imposture ? La frontière serait-elle la condition paradoxale de la diversité ? « La promiscuité que génère une proximité contrainte dégage une odeur de mort », écrivez-vous...

    Sans frontières, pas de diversité, en effet. Le village global est un miroir aux alouettes favorisant la fuite de l’homme devant lui-même en lui donnant une illusion d’omniprésence. [...]

    La suite dans L’AF 2878

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Entretien-Oskar-Freysinger-a-L

  • French bashing : Messieurs les Anglais, tirez les premiers !

    Mais tirez-vous surtout de l’Europe. Ce qui est déjà à moitié fait.

    Ce qu’il y a de bien, avec les Anglais, c’est que lorsqu’il n’y en a plus, il en reste encore. Comment s’occuper quand on s’ennuie ? En tapant sur les Français, pardi : d’où le fameux French bashing. En 2003, lors de la seconde guerre d’Irak, alors que Tony Blair mentait comme un arracheur de dents à son propre peuple, Jacques Chirac avait les honneurs de leur presse de caniveau, la tristement célèbre « gutter press ». Parce qu’il s’opposait à cette ratonnade internationale, il n’était qu’un « ver ». Photomontage à l’appui avec notre Président d’alors en forme de lombric.

    Là, voilà que ça les reprend. Une véritable manie depuis Fachoda et Mers el-Kébir. À tel point que Bernard Émié, notre ambassadeur en perfide Albion – plénipotentiaire incarnant la fine fleur du Quai d’Orsay –, a dû remettre les pendules de Big Ben à l’heure. Motif de cette énième fâcherie ? Un article publié par City A.M., quotidien économique gratuit. Lequel assure que « l’expérience socialiste de la France tourne à la tragédie » et stigmatise au passage notre « haine généralisée pour le commerce, le capitalisme, les succès et l’effort »… Ambiance.

    Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire

  • UE* la libre-circulation prend du plomb dans l’aile

    Dans le débat relatif à la levée des restrictions sur la libre circulation des travailleurs dans l’UE, certains pays comme la Grande-Bretagne et l’Allemagne craignent une asphyxie de leur système de protection sociale. Dans le quotidien conservateur Financial Times, l’éditorialiste Gideon Rachman préconise de rompre avec le principe européen établissant l’égalité en droits de tous les citoyens de l’UE : “L’idée selon laquelle un gouvernement national ne doit faire aucune différence entre ses propres citoyens et les ressortissants d’autres Etats membres de l’UE est un principe essentiel aux yeux de Bruxelles. Mais dans de nombreuses régions de l’UE, il paraît plus évident d’afficher davantage de solidarité avec ses propres citoyens qu’avec les autres Européens. …
    La modification des règles relatives aux prestations sociales, laquelle confèrerait une plus grande marge de manœuvre aux pays pour privilégier leurs propres citoyens, permettrait de mieux faire passer le principe fondamental de la suppression des frontières. Pourquoi ne pas essayer ?” (Financial Times)

    http://francelibre.tumblr.com/

  • “Où va la France ? Du vivre ensemble au subir ensemble ?” par Fabrice Robert

    PARIS (via Boulevard Voltaire) - L’été dernier, Trappes avait connu plusieurs jours de violences, pour un simple contrôle d’identité qui avait vite dégénéré. Suite à une infraction manifeste pour port d’un voile intégral dans l’espace public, des policiers avaient été insultés par la femme au niqab : « Allah va vous écraser, Allah va vous niquer, fils de pute, ferme ta gueule. » Quant au mari, qui avait – en toute simplicité – tenté d’étrangler un des policiers, il avait été placé en garde à vue. Pour demander sa libération, des centaines de « jeunes » s’en étaient alors pris au commissariat. La ville de Trappes avait alors connu des scènes de guérilla urbaine qui témoignent de la volonté, chez certains, de développer des isolats échappant à l’autorité de la République française.

    La jeune femme voilée a finalement été condamnée le 8 janvier par le tribunal de Versailles. Une condamnation « exemplaire » : un mois de prison avec sursis pour avoir insulté les policiers ! Quel signal envoyé aux propagandistes d’un islam radical qui refusent de se soustraire à la loi ! À quoi bon se gêner si l’on risque si peu en menaçant les policiers avant de provoquer de graves émeutes dans son quartier ?

    Le cas de Trappes est loin d’être isolé. Aujourd’hui, il existe une volonté assumée chez certains de tester l’État pour essayer de le faire plier face à un certain nombre de revendications politico-religieuses qui mettent en péril notre modèle civilisationnel. Le mari de la femme au niqab de Trappes avait déclaré au tribunal : « Je ne trouve pas légitime de se faire contrôler. Je ne vois pas pourquoi on nous imposerait une loi qui va à l’encontre de notre religion… » D’autres villes, en France, ont défrayé la chronique en révélant des actes de résistance active au service de la foi islamique.

    À Marseille, une jeune femme entièrement voilée avait sauvagement mordu une policière. À Argenteuil, les forces de l’ordre s’étaient fait copieusement insulter et frapper à coups de poing par une soixantaine de « grands frères ».

    Le cas de Trappes est loin d’être isolé. Aujourd’hui, il existe une volonté assumée chez certains de tester l’État pour essayer de le faire plier face à un certain nombre de revendications politico-religieuses qui mettent en péril notre modèle civilisationnel.

    Les policiers ne se sentent pas soutenus et craignent d’intervenir de peur de provoquer de nouvelles émeutes. Laurent, policier de la BAC dans le 93, avouait avoir tiré un trait sur le contrôle de femmes voilées : « Ça part presque systématiquement au clash. Elles ne marchent presque jamais seules dans les cités. Donc, on a pris le parti de ne plus les contrôler du tout, pour éviter ce qui s’est passé à Trappes. »

    Certaines associations exploitent ces contrôles d’identité qui se déroulent mal et en profitent pour dénoncer un climat « islamophobe ». Leur objectif semble pourtant aujourd’hui assez clair : jouer sur la victimisation pour mieux faire progresser l’islamisation.

    Autre facteur préoccupant : ces femmes en niqab qui défient notre pays en voulant vivre selon la loi islamique ne viennent pas toujours – loin s’en faut – de contrées arabo-musulmanes. La jeune fille voilée de Trappes s’appelle Cassandra Belin. Et son mari, Michaël Khiri. Quant à la « mordeuse de policier » à Marseille, il s’agit de Louise-Marie Suisse, autre convertie à l’islam. Comment a-t-on pu en arriver là ? À force d’avoir voulu favoriser l’intégration d’autres peuples, ce sont les « nôtres » aujourd’hui qui paraissent vouloir s’intégrer aux « autres ».

    Après les échauffourées à Argenteuil, le maire avait dégainé le discours habituel pour mieux masquer son impuissance face à une situation qui le dépasse totalement : « Seuls l’ordre républicain et le respect des personnes sont garants du vivre ensemble… »

    Le vivre ensemble ? Vraiment ? Vu les dégâts occasionnés par le multiculturalisme, il serait peut-être temps de parler aujourd’hui du subir ensemble.

    http://fr.novopress.info/152611/ou-va-france-du-vivre-ensemble-au-subir-ensemble-fabrice-robert/

  • Le djihad de France

    Le phénomène inquiète, paraît-il, les principaux responsables de l’anti-terrorisme. Ils sont de plus en plus nombreux, en France, à rejoindre, sur le terrain et en guerre, les rangs des djihadistes. On évoque désormais des centaines de cas d'hommes, voire de jeunes garçons, musulmans d'origine ou de conversion, qui ont franchi le pas.
    Deux exemples - parmi combien d'autres ? - défrayent actuellement la chronique. Celui de cette Toulousaine qui pleure aujourd'hui deux fils, Nicolas et Jean-Daniel, convertis l'un après l'autre, l'un par l'autre, à l'islam et qui ont ensuite, sans qu'on se penche vraiment sur le phénomène, « basculé » dans l'islam radical. Avant d'aller se faire tuer quelque part en Syrie.
    Le phénomène n'est pas rare. Manuel Valls exposait cependant, peu après son arrivée à l'Intérieur, la difficulté de le cerner quand il s'agit de « Français convertis, de Français musulmans ». Manque de signes distinctifs, peut-être ?
    Mais à Strasbourg, où se situe l'autre exemple d'actualité, ce sont des jeunes d'origines maghrébine et turque qui sont en cause. Il n'y a donc pas là, M. le ministre, à connaître la même difficulté. Sauf, peut-être, celle que pourrait créer l'appareil politico-médiatico-judiciaire...
    À Toulouse, Dominique Bons, la pauvre mère éplorée, a appris la mort de son second fils Nicolas - pardon ! il se nommait lui-même désormais Abou Abdel Rahman - par un SMS reçu le 2 janvier dernier.
    L'étonnement
    Un « grand choc » pour cette mère qui n'a rien vu venir, rien compris. « Au début, il y a eu une conversion à l'islam », explique-t-elle. Avant d'ajouter : « Ça c'est pas vraiment grave. (...) C'est la suite qui est grave et ça, on le voit pas arriver. » Mais c'est peut-être à partir de sa conversion qu'il faudrait essayer de comprendre, non ?
    Ensuite, c'est la filière habituelle - trop peut-être ? Comme des dizaines, des centaines d'autres, dont un sur cinq est un converti, ils ont rejoint, en cachant la réalité à leurs parents (d'autant plus facilement que ceux-ci sont divorcés), l'une des filières (afghane, irakienne, tchétchène...) existantes. De là, un camp d'entraînement, quelque part en Irak, sans doute. Puis le théâtre du combat, et de la gloire d'Allah.
    Les deux frères sont morts. Mais ils ne sont pas seuls. En 2007 déjà, on y avait démantelé une filière djihadiste pour l'Irak. Il y en a donc plusieurs rien qu'à Toulouse ? C'est aussi le théâtre d'opération de Mohamed Merah.
    Car tous ne partent pas. Ou tous ne meurent pas, et peuvent revenir...
    Des pistes connues ?
    Manuel Valls se veut précis. D'ampleur « inégalée », le phénomène peut se chiffrer, du moins, semble-t-il, en ce qui concerne la Syrie. Plus de 200 sont « dans le pays », quelque 80 « en transit », 15 sont déjà morts, et « 100 voudraient s'y rendre ». C'est même le ministre de l'Intérieur qui évoque, le 17 décembre, devant la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale, la « crainte de leur retour ».
    Il peut les chiffrer, et puis c'est tout ? Il y a ceux qui sont partis. Mais ceux qui sont encore là, les « 100 [qui] voudraient s'y rendre » ? Mais il est vrai que, avec Dieudonné, Manuel Valls a déjà fort à faire !
    Même scénario à Strasbourg - à la longue, ça doit donc pouvoir se repérer. Même départ de quatorze garçons, sous des prétextes mensongers. Même ignorance des parents qui, aujourd'hui angoissés, disent n'avoir rien vu venir. Leurs garçons sont, bien sûr, de gentils garçons, à peine un peu connus des services de police pour quelques-uns. Et même cela n'empêche pas ces garçons de se radicaliser et de partir au djihad, comme tant d'autres, sans que personne n'en prenne conscience.
    À Strasbourg, comme à Toulouse, une cellule islamique a également été démantelée. Plus récemment, en 2012. Là encore, pas de puce à l'oreille ?
    Mais peut-être que, au-delà du risque que le politiquement correct pourrait faire naître si on envisageait de trop s'y intéresser, la question pourrait-elle aussi troubler les promenades que notre bon François Hollande aime à faire en pays arabes. En terres d'islam...
    Olivier Mirande monde & vie 14 janvier 2014

  • Les camps-bidonvilles Roms ou les plateformes de la criminalité

    « A l’époque, rapporte un gendarme, les équipes séjournaient durablement en Europe, de l’ordre de trois à quatre mois, ce qui explique qu’on ait pu les taper en Belgique, en Allemagne et en France. Aujourd’hui, les chefs d’équipe et les hommes de main sont plus mobiles. Ils travaillent en faisant des raids. Ils viennent une semaine ou deux, cassent et repartent. Le problème c’est que le temps de l’enquête judiciaire n’est pas le même. Lorsque les rapprochements sont faits entre les affaires, ils ne sont plus là et la marchandise est déjà en Roumanie. » Selon les observateurs et les enquêtes, les casseurs s’appuient sur des relais locaux lors de leurs brefs séjours. Des membres de la diaspora implantés durablement et des camps-bidonvilles

         En Roumanie, le milieu est divisé en deux communautés : non-Roms comme [certains gangs Roumains], et Roms. Ces derniers fonctionnent de la manière que leurs collègues, en trois niveaux.   
         Dans leur cas, le caïd du clan resté au pays est appelé le Buli basha et offre souvent la même image caricaturale selon un connaisseur : « Il est entouré de gardes du corps, roule en Porsche, et possède plusieurs villas. » 
         Si les deux communautés travaillent le plus souvent séparément, ils leur arrivent de cohabiter. Dans un camp de la banlieue parisienne, on assiste à une transposition de la situation locale : les Roms y sont exploités par les Roumains. Le chef et l’un de ses lieutenants receleurs non roms règnent sur des chefs d’équipe et des hommes de main tous roms et dont certaines des femmes sont obligées de se prostituer. Le patron a des chefs d’équipe en France, en Belgique, qui pilotent des équipes d’hommes de main. 
          En juillet 2004, lorsque des policiers et des gendarmes ont débarqué dans un camp de Saint-Denis, le Buli basha, un homme de 49 ans, n’était pas là. Depuis la Roumanie, il faisait bosser une quinzaine d’hommes qui cambriolaient par équipes et de nuit dans un rayon de 300 kilomètres autour de Paris. Détectés en avril 2003, en Seine-et-Marne, les cambrioleurs auraient visité plus d’une centaine de maisons de particuliers et de commerces en Île-de-France, dans la région de Rouen et dans la Sarthe. Les vêtements, le matériel hi-fi et vidéo, les portables, les bijoux, etc., étaient revendus et prenaient sous forme liquide le chemin de la Roumanie. 
         Idem, un an plus tard. En mai 2005, une autre équipe est interpellée dans le même camp. Chaque soir, elle prend le train, tape dans une ville et revient au petit matin. Les gendarmes avaient constaté une explosion des cambriolages le long de la ligne SNCF/Persan, autour des gares. Un mois après, en juin, une troisième équipe est à son tour levée. Celle-ci part travailler en voiture. En suivant les axes routiers, la A15 et la A115, les casseurs fracturent des pavillons en série dans le Val-d’Oise (130 pour ce seul département), l’Oise, la Somme, l’Eure, le Calvados... entre minuit et cinq heures avec une technique immuable : ils percent un trou à la chignole dans une poignée de fenêtre et s’introduisent chez les propriétaires pendant leur sommeil. Les deux équipes auraient cassé plusieurs centaines de pavillons en quelques mois à raison d’une dizaine par nuit
    Lorsqu’ils ne volent pas à l’étalage, dans des entreprises ou chez les particuliers, les « petites mains » roumaines le font dans les remorques des camions. Ils ne sont pas les seuls bien sûr. Faute de banques à dévaliser, le banditisme – notamment les équipes de cités et les manouches – s’y est mis. Les vols de fret (braquage de camions, vol de remorque, cambriolage dans les entrepôts...) ont augmenté de 85% entre 1997 et 2003, avec 3 500 cas en 2002, avant de se stabiliser ces dernières années (2 500 en 2006) et de baisser en 2007 (1 500), notamment depuis le renforcement des mesures de sécurité prises par les entreprises de transport : accès aux entrepôts, sélection du personnel, camions équipés de système de repérage GPS... Ce qui n’a pas vraiment gêné les voleurs roumains habitués du « vol à la bâche » : une discipline – 80% des vols de fret – pratiquée sur les aires de repos des autoroutes lors de raids nocturnes. En février 2007, une équipe roumaine était surprise en train de lacérer une vingtaine de camions sur l’aire de repos de Nemours sur l’A6. Une fois dans la remorque, les voleurs ouvrent les cartons et font leur marché : spiritueux, chaussures, produits d’hygiène, etc. En juin 2005, ce sont des mineurs recrutés au pays et logés dans des hôtels en banlieue parisienne qui étaient convoyés chaque nuit sur les aires d’autoroute de la région. Pour endiguer le vol à la bâche, les chauffeurs sont encouragés à se reposer sur des aires sécurisées et les sociétés de transport à camoufler les marques des cartons avec des enveloppes de film plastique noir. 
         Mais des équipes roumaines – ainsi que britanniques – ont contourné le problème, en créant de vraies sociétés de transport qui répondent à des annonces d’appel d’offres dans les bourses de fret sur Internet. La marchandise chargée, les camions loués pour l’occasion disparaissent avec...

    Jérôme Pierrat, Mafias, gangs et cartels. La criminalité internationale en France

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/les-camps-bidonvilles-roms-ou-les.html