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immigration - Page 1429

  • Lampedusa : Pleurs et grincement de dents…

     Il est inutile de revenir une fois de plus sur la dégradation générale de notre civilisation, que les initiateurs présentent comme un progrès et une sortie libératrice de l’obscurantisme, alors qu’on livre des proies sans défense a des requins moralisateurs et donneurs de leçon, dont Pierre Bergé est la parfaite illustration.

    L’émotion est à son comble en Occident après le spectacle des naufragés de Lampedusa. Le Pape y est allé de ses larmes et de ses déclarations qui secouent son homme, du genre : « Plus jamais ça ! ». Et je pense qu’on va affréter à l’avenir des bateaux bien tenus pour acheminer nos clandestins sur l’île en toute sécurité. De telle sorte que les « marches blanches » sur cette île, n’auront plus de blanches que le nom.

    Il faudrait être un animal pour n’avoir aucune compassion pour ces pauvres bougres exploités, entassés comme du bétail sur un vieux rafiot et finalement noyés à quelque milles des premières plages d’Europe.

    On aimerait aussi, pendant qu’on y est, que la même compassion étreigne les cœurs de nos bonnes âmes téléphages, à l’annonce de la persécution des chrétiens d’Orient — Syrie, Pakistan, Egypte — ou du Nigeria…

    Mais se lamenter sur les effets sans chercher à éradiquer les causes reste une constante des démocraties occidentales : cette société de « bandarlogues », comme les décrivait Kipling, est bavarde, prompte à légiférer, mais sans mémoire ni loi transcendante.

    Bonald en son temps, déjà, parlant de la mendicité infantile dans un article*, regrettait cette agitation émotionnelle à chaque drame, suivie de mesures curatives qui ne résorbaient pas le mal, car elles ne s’attaquaient pas aux causes : « Le médecin » écrivait-il « qui traite un chancre vif et rongeur, ne se contente pas d’ordonner des applications extérieures ; mais il défend sévèrement tout ce qui échauffe et irrite les humeurs et cherche par un régime tempérant à adoucir et purifier la masse du sang ».

    Bernard Lugan démontre avec talent que les « boat people » qui viennent s’échouer sur nos côtes sont le fruit des guerres soi-disant libératrices perpétrées par les occidentaux contre les états souverains d’Afrique et du proche Orient. Cet interventionnisme néo-colonial au nom de l’ingérence humanitaire ne fait qu’embraser toute ces régions en déstabilisant des Etats, souverains certes, mais n’entrant pas dans la conformité démocratique libérale capitaliste à l’anglo-saxonne, ce qui est un motif d’indignation suffisant pour tout mettre à feu et à sang. Mais que fait Hollande, me direz-vous ? Attendons-nous à des déclarations choc et à des coups de menton. On suivra les propositions des ONG pour améliorer la sécurité des passagers clandestins, après-tout c’est leur rôle. Tandis que les politiques, tout en battant leur coulpe sur la poitrine du peuple (égoïste et réactionnaire), ne souhaiteront pas remettre en cause leurs positions, tant, dans le domaine de la politique étrangère, en matière d’interventionnisme moralisateur et sanglant en faveur des islamistes, que dans celui de la politique intérieure en faveur de l’immigration afin de hâter le « grand remplacement » dont parle Renaud Camus. Nous n’avons pas besoin de chercher des motifs pour combattre ce régime qui produit des « élites » qui lui ressemblent. Chaque jour nous apporte la démonstration de son incapacité et de sa nuisance, et nous persuade un peu plus qu’il faut en finir et vite.

    Mais nous avons pu observer dans l’ambiance joyeuse de nos locaux vendredi dernier avec nos jeunes militants passionnés et lucides, que le « printemps des libertés » fait se lever une brise agréable et légère qui pourrait bien devenir une tempête. Il durera et grandira au delà des saisons naturelles et demain, soyons en sûr, les lys seront plus beaux et plus nombreux pour tapisser la route de notre prince jusqu’à Reims.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

    *Louis de Bonald, Quelques considérations sur les enfants trouvés et la mendicité

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lampedusa-Pleurs-et-grincement-de

  • IMMIGRATION : Le Conseil constitutionnel valide la nouvelle loi. Mais cela ne suffit pas ! (arch 2011)

    Un seul article partiellement censuré sur les 111 que compte la nouvelle (et énième) loi sur l'immigration, portant cette fois la signature de Claude Guéant. Le PS avait saisi les juges constitutionnels pour faire annuler, par exemple, la possibilité de créer des « zones d'attente temporaires », pour 26 jours au plus, en cas d'afflux importants d'immigrés illégaux à telle ou telle frontière. Les juges ont validé cette innovation, tout comme ils ont accepté que soit repoussé à 5 jours, contre 2 actuellement, le moment où doit intervenir le juge des libertés et de la détention sur le régime des étrangers retenus parce qu'en situation irrégulière. C'est censé constituer le cœur de la réforme.
    Le seul article censuré est l'article 56 qui prévoyait la possibilité de prolonger de douze mois la rétention des étrangers condamnés pour des activités à caractère terroriste et ayant purgé leur peine : il faut s'en tenir aux six mois actuels sous peine de contrevenir à la Constitution - et à une directive communautaire...
    Tout cela va-t-il permettre la mise en place d'un arsenal juridique vraiment efficace, concrètement efficace contre la venue d'étrangers qui ne sont et qui ne peuvent être tous les bienvenus en France ? L'expérience et l'étendue du problème des illégaux montre amplement le contraire puisque la France est et demeure plus que jamais un Eldorado dans le contexte de la crise économique et de l'instabilité créée par le « printemps arabe ». L'expulsion n'est qu'un risque de parcours. Un risque généralement assumé en connaissance de cause et compensé par les dispositions protectrices des droits des clandestins, qui certes ne sont pas nuls, mais qui sont interprétés de manière à priver la France de ses droits en tant que nation face à des populations qu'elle a le droit de ne pas vouloir accueillir.
    Le problème est que cette volonté n'est pas en réalité si nette. Les ministres de l'Intérieur des 27 pays de l'Union se sont réunis jeudi pour réaffirmer que l'Europe a besoin de main-d'œuvre, et donc de nouveaux immigrés extracommunautaires. Les différentes organisations patronales chantent le même refrain.
    Les lois et les actions visibles contre l'immigration clandestine, dans ce contexte-là, apparaissent davantage comme des concessions d'apparence à une exaspération qui ne veulent pas s'assimiler, que comme des programmes politiques vigoureux destinés à réellement protéger les siens et assurer d'abord le maintien de la tranquillité de l'ordre.
    Il faut pourtant le dire et le redire, malgré le poids du politiquement correct : un pays ne peut « accueillir l'autre » indéfiniment sans y perdre son identité, sa cohérence, son être propre de « famille des familles » qui en fait, charnellement, une patrie.
    Il faut le dire encore : il n'est pas juste que des familles françaises vivant pacifiquement dans leur propre pays soient exposées aux vexations, aux agressions, aux trafics, aux crûmes, aux affrontements armés entre bandes, et même à la guérilla contre les forces de l'ordre, et qu'on leur ordonne « d'accueillir l'autre » sans conditions et sans réagir. C'est à ceux qui incarnent le pouvoir au sein de la nation qu'il appartient d'y mettre fin, et il appartient à chaque pays d'assumer ce devoir, avec humanité certes, mais sans faiblesse.
    Il n'est pas juste que sous prétexte de rappeler aux chrétiens qu'ils doivent aimer leurs ennemis - c'est-à-dire vouloir leur bien, et donc leur bonheur éternel, et les traiter en tant qu'individus comme des frères en humanité - des hommes d'Église en tirent des conclusions politiques d'ouverture systématique et d'accueil indéfini. C'est, pour le coup, une véritable confusion du spirituel et du temporel, d'autant plus insupportable qu'ils ne disent pas d'abord le devoir de porter le Christ à chaque étranger dont nous croisons le chemin, ce qui aurait sans doute pu éviter un certain nombre des problèmes que nous vivons aujourd'hui.
    Plusieurs lecteurs se sont manifestés pour regretter que Présent ne dénonce pas à cet égard certaines déclarations du Pape sur l'accueil des immigrés. Il me semble que Benoît XVI, justement, ne se situe pas dans ce registre de la confusion, puisqu'il parle aux Européens du devoir d'être eux-mêmes et de savoir faire connaître le Christ. Mais ce qui est vrai, en revanche, c'est que les médias exploitent systématiquement et la plupart du temps frauduleusement ses propos pour faire avancer l'idée de l'accueil « sans discrimination » de l'étranger, le plus « différent- » possible, dans le but avoué d'en finir avec les différences culturelles.
    Cela n'est pas chrétien.
    Jeanne Smits Présent du 11 juin 2011

  • Des quotas raciaux sous couvert de diversité sociale (arch 2010)

    Alors que sous le poids de l'immigration, de plus en plus d'établissements scolaires deviennent d'ingérables zones de non-droit, Nicolas Sarkozy profitait le 11 janvier de la présentation de ses vœux au « monde de l'éducation et de la recherche » pour réaffirmer sa volonté d'obtenir une plus grande diversité sociale dans les Grandes Écoles et les facultés de droit et de médecine. Chacune d'entre elles devant accueillir 30 % de boursiers.
    Les classements aux concours d'entrée aux Grandes Écoles ou en deuxième année d'études de médecine se jouent au dixième de point et entre dans ces classements une part non négligeable et inévitable de hasard et d'injustice auxquels, boursiers ou pas, les candidats, y compris les meilleurs, n'échappent pas. Et ça, aucune loi, aucune volonté présidentielle ne l'éviteront. Du reste, l'examinateur ignore si le candidat à qui il attribue une bonne note s'engage en toute connaissance de cause dans la voie pour laquelle il postule, s'il est capable d'adaptation, possède les qualités morales, la volonté, la résistance physique, la dextérité manuelle requises pour occuper et s'épanouir dans les emplois auxquels sa réussite au concours lui ouvre l'accès. Autrement dit, un candidat reçu en deuxième année peut renoncer et priver le candidat qu'il précédait d'un dixième de point d'un métier dont il possédait toutes les qualités.
    STATISTIQUES ETHNIQUES ET DISCRIMINATIONS POSITIVES
    Mais la volonté du président ne vise évidemment pas, comme il le prétend, à ce que « tout [soit] mis en œuvre pour faire comprendre à tous les jeunes que les grandes écoles ne sont pas réservées à quelques enfants de la grande bourgeoisie ». Car voilà qu'en plein débat sur l'identité nationale réapparaissent les statistiques ethniques. Le Comité pour la mesure et l'évaluation de la diversité et des discriminations, créé en mars 2009 par Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité, a présenté un certain nombre de recommandations dont une estimant que les statistiques sont nécessaires pour mesurer les discriminations mais en évitant toute référence "ethno-raciale". Le pays de naissance des individus et celui de leurs parents, leur nationalité à la naissance seraient des renseignements suffisants. Car le Comité affirme un dogme : « Les discriminations frappent au premier chef les descendants d'immigrés et des Français d'outre-mer. »
    Si certains observateurs s'inquiètent « des graves conséquences de cette obsession ethnique maquillée sous de bons sentiments », d'autres estiment au contraire que les statistiques ethniques « n'ont de légitimité et de sens que pour accompagner des politiques de discrimination positive ». En plus, le Comité plaide pour la création d'un Observatoire des discriminations, venant s'ajouter à la HALDE et chargé de superviser des enquêtes, mais également de surveiller les entreprises ! Histoire de compliquer encore plus les contraintes sociales, le Comité propose l'obligation pour toutes les entreprises de plus de cent salariés d'afficher « la distribution du personnel par origines, uniquement d'après les pays de naissance ou les nationalités sur deux générations ». À croire que les membres de ce Comité sont les derniers représentants d'un régime totalitaire hors d'âge, une comparaison sera faite « entre la structure du personnel et la main-d'œuvre disponible, en fonction du vivier environnant ».
    Eric Besson adhère évidemment à certaines propositions du Comité, notamment, en accord et en communion avec Sarkozy, sur le recueil des origines nationales. Si ce n'est pas, comme s'en défendent les services de M. Besson, pour "trier" les individus sur deux générations les parents, puis leurs enfants - leur donner des passe-droits et favoriser leur installation au détriment de ceux qui sont Français et en France depuis des siècles, à quoi servent alors ces statistiques sur la diversité ?
    L'objectif sarkozyen d'obtenir une plus grande diversité sociale dans les Grandes Écoles a suscité les commentaires de quelques patrons qui en sont issus ou de membres de l'enseignement. Quasiment tous font une remarque de bon sens : pourquoi débattre de mesures qui visent quelques milliers de jeunes parmi les 10 % d'une génération qui accède aux Grandes Écoles, quand on oublie de s'attaquer aux 20 % d'une génération incapables de maîtriser les savoir de base puisque 150 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans le moindre diplôme ?
    PRIORITÉ À LA LUTTE CONTRE L'ÉCHEC SCOLAIRE ET L'ILLETTRISME
    Laurent Wauquiez, secrétaire d'État à l'Emploi, l'avoue : « Oui, notre pays a un problème avec l'illettrisme. Il nous faut aujourd'hui le reconnaître et briser ce tabou qui représente une barrière impitoyable quand on perd son emploi ou on en recherche un. »
    Selon une étude de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme, 4,5 millions de personnes auraient des difficultés pour lire et écrire. Soit 9 % de la population ayant été scolarisée. Côté demandeurs d'emploi, 15 % des chômeurs seraient en situation d'illettrisme.
    Soit 300 000 personnes ! Il est évidemment plus facile pour Nicolas Sarkozy de tenir des propos démagogiques que de s'attaquer à ce réel problème qui concerne les programmes dès le primaire et d'identifier, sans démagogie, les raisons du fléau de l'illettrisme.
    Alors quotas pour quotas, pour éviter la concentration des handicaps dans certains quartiers ou écoles, Michel Godet, professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers pose dans une tribune du Figaro la question très Politiquement Incorrecte : pourquoi ne pas imposer un quota minimum de 80 % d'enfants de langue maternelle française dans les classes ? Encore faudrait-il évidemment trouver ces 80 % d'enfants, ce qui est de plus en plus difficile non seulement dans les banlieues, mais au centre de Paris même où petits Turcs, petits Chinois et petits Africains sont majoritaires.
    La directrice de l'École normale supérieure considère quant à elle que « les quotas de boursiers menacent l'équité ». Son argument est imparable : « On juge des performances sans rien savoir du candidat, sans faire de discriminations, conformément au principe d'équité ayant présidé à la mise en place de ces concours. Comment pourrait-il en être autrement ? Des milliers de candidats, moins de deux cents reçus. Avec une si faible proportion d'admis, l'équité n'est possible qu'à cette condition. » Elle s'interroge également : « Apprendre sérieusement aux élèves, surtout les plus modestes, l'orthographe, la grammaire, la maîtrise de la langue et les connaissances de base, n'est-ce pas le meilleur moyen de les mettre sur la voie de la réussite aux concours ? ».
    Rien n'est immuable, il est parfaitement possible de renoncer à des concours de ce type. Les Grandes Écoles ne sélectionneraient plus les élèves, elles les choisiraient individuellement en fonction moins de leurs aptitudes que de leur origine, voire de leur personnalité. Une suggestion : pour modifier le recrutement, il existe une solution très simple : organiser un cross de 10 à 15 km ; comme - on le voit dans nos équipes nationales d'athlétisme - les de souche sont à la fois minoritaires et moins performants, le recrutement de nos Grandes Écoles serait modifié de fond en comble !
    RÉINVENTER LES CHANTIERS DE JEUNESSE ?
    Nous laisserons la conclusion à Jean-Robert Pitte de l'Institut, ancien président de l'université Paris-Sorbonne qui suggère d'inviter tous les parents à éduquer leurs enfants, dès leur plus jeune âge, à structurer leur personnalité et à comprendre que la rue, la télévision et les jeux vidéo leur assurent la paix, mais leur préparent, à eux comme à leur progéniture, des lendemains difficiles. Car, dit M. Pitte, « la France a grand besoin de sa jeunesse, mais d'une jeunesse encadrée, stimulée, joyeusement encouragée à donner le meilleur d'elle-même ». Alors oui, réinventons les Chantiers de Jeunesse !
    Pierre PERALDI. RIVAROL 26 FÉVRIER 2010

  • "Arrêtons de dorloter l’intégrisme" : l'article de Nadia Alexan, professeur québecoise retraitée d’origine égyptienne

    Elle intervient dans la presse alors que le gouvernement québecois propse une charte de laïcité pour préserver la paix sociale : 

    "Pourquoi j’appuie la Charte des valeurs québécoises, que je préfère appeler Charte de la citoyenneté ? Je suis d’origine égyptienne. Tout le temps que j’ai vécu en Égypte, où j’ai grandi et suis allée à l’école et à l’université dans les années soixante, je n’ai jamais vu une seule femme voilée. Qu’est-il arrivé depuis ce temps pour que le voile soit si répandu ? L’islam politique propagé par les pétrodollars de l’Arabie saoudite, du Qatar et des Émirats arabes unis a envahi non seulement le Moyen-Orient, où il n’arrête pas de réclamer le retour strict de la charia, mais aussi l’Occident, où il mène une campagne très énergique pour conquérir la civilisation des Lumières et ramener la gloire du califat du VIe siècle.

    Ce courant salafiste mine les gains faits par des féministes courageuses, comme les Égyptiennes Hoda Sharaawi et Nawal el Saadawi, qui se sont battues pour faire avancer les droits des femmes et les sortir de l’emprise de la religion. Les musulmanes portant le voile qui se prétendent féministes trahissent le combat mené par ces femmes héroïques, qui se sont débarrassées du voile, symbole de la soumission au patriarcat.

    Il n’y a rien, ni dans la culture ni dans le Coran, qui oblige la femme musulmane à porter le voile. […] Le voile n’est pas un bout de tissu anodin, comme on le prétend. Bien au contraire, il véhicule le prosélytisme d’un islam fanatique et totalitaire. La plupart des musulmanes de Montréal ne portent pas le voile. Sont-elles moins pieuses pour autant ?

    Ce voile symbolise la soumission de la femme aux diktats d’un patriarcat qui n’aime ni la modernisation ni l’émancipation des femmes. Ce voile témoigne de la barbarie de l’excision, imposée aux femmes en Égypte et ailleurs, du mariage forcé des fillettes à l’âge de neuf ans, de la lapidation, de la polygamie, des fatwas, de l’interdiction de la liberté d’expression, et j’en passe. Ce voile cache le mépris des hommes qui traitent les femmes comme des biens à posséder. Je pense que les hommes sont des lâches pour ainsi mettre le fardeau religieux sur la tête des femmes.

    [Certains se rangent] du mauvais côté de l’histoire [en affirmant] que l’interdiction du port du voile dans la fonction publique exclurait les femmes. Je pense que c’est le contraire qui se produit. Les femmes voilées s’excluent elles-mêmes ; en portant le voile de l’aliénation, elles montrent qu’elles ne veulent pas s’intégrer. De plus, elles font peur aux dirigeants par leurs demandes d’accommodements religieux, de prière pendant les heures de travail et de congés supplémentaires" (suite).

    Lahire

  • Lampedusa : châtier les coupables. Les vrais.

    Lampedusa, tragédie de l’immigration clandestine. Jeudi, plus de 130 Érythréens et Somaliens sont morts – dont des petits enfants —, près de deux cents sont aussi portés disparus dans le naufrage d’un rafiot transportant à son bord près de 600 personnes.

    Qui pourrait rester indifférent ? Rome a décrété vendredi un deuil national, le pape évoque « une journée de pleurs », et les autorités de cette île sicilienne, promue porte d’entrée illégale privilégiée vers l’Occident, retournent leur impuissance contre l’Europe tout entière.

    On s’émeut, on se scandalise et, à raison, on veut trouver des responsables. Et comme d’habitude, les doigts se pointent un à un vers le bouc émissaire universel, l’alpha et l’oméga de tous les péchés de ce monde : l’Europe occidentale. [...]

    Gabrielle Cluzel - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lampedusa-chatier-les-coupables

  • Les Roms comme partie émergée de l'iceberg

    Les Roms comme partie émergée de l'iceberg

    La polémique récente au sujet des Roms est propice à quelques réflexions. Elle est révélatrice d’une tactique qu’use depuis ses débuts l’actuel gouvernement.

    1/ Monopoliser l’attention des Français sur des sujets différents qui ne présentent en aucun cas un intérêt vital pour notre pays. A titre d’exemple, on sait que le monde homo refuse dans sa grande majorité le mariage dont il considère que c’est une forme d’impérialisme culturel de la part du monde hétéro. On sait aussi que dans les pays où ce mariage a été légalisé, il n’a eu en terme de chiffre que très peu de succès. Pourtant, le gouvernement a su pousser dans la rue des milliers de Français naïfs mais sincères, faisant oublier par ce moyen, les fléaux cette fois ci majeurs, qui frappent notre beau pays. On sait d’ailleurs aussi le discrédit qui touchait la droite à cette époque suite aux affrontements destructeurs entre Coppé et Fillon pour avoir la place : il n’est pas impossible que la gauche volontairement, ait relancé la droite, justement pour que gauche et droite puissent continuer à se partager en alternance le pouvoir, ce alors que le Front National est le seul mouvement à posséder les solutions à tous les problèmes qui se posent en France.

    2/ Sur beaucoup de sujets, le gouvernement, quoiqu’il puisse affirmer, instrumentalise les divers pans de sa majorité, ce de façon à ratisser le plus large ; que vous vouliez entendre un discours de type droitier et c’est Valls qui s’exprime ; que vous vouliez connaître la pensée de gauche et voilà Duflot en première ligne. Qu’attendent donc les uns et les autres pour démissionner s’ils sont vraiment en désaccord avec la politique générale du gouvernement ? En conséquence, la supposée cacophonie au sein du gouvernement, n’est nullement le fait du hasard : elle a été pensée et mise en pratique.
    Chateau

    3/ Sur l’affaire des Roms proprement dite, il est amusant d’avoir entendue émise, l’idée que les Roms, peuple nomade, devaient se sédentariser. En matière alimentaire, cela me fait penser aux ruminants à qui on a fait manger de la viande, s’étonnant de l’arrivée par la suite de l’épidémie de la vache folle : complètement ridicule de faire d’un peuple nomade, un peuple sédentaire, et à l’évidence les Roms ne le veulent pas.
    Comme d’habitude, Marine le Pen a recadré presque toute la classe politique en rappelant les fondamentaux. Le problème rom n’est qu’un sous-problème et ce sont des embarras majeurs que connaissent les Français dont il faut s’occuper. Reprenant et développant l'analyse effectuée par Michel Rocard, Marine le Pen rappelle à tous que "la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde". De surcroît, le problème rom nous montre à l’évidence les conséquences néfastes de la politique de Bruxelles, obligeant les pays européens à subir une immigration non souhaitée par les peuples. Ce qui est vrai des roms, l’est tout autant pour les autres.

    Gilles Druant http://www.voxnr.com/cc/politique/EFlEpVkZFlxWwzzzwu.shtml

  • Tareq Oubrou hostile à une « interdiction du foulard dans les universités »

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – L’imam de Bordeaux (membre de la sulfureuse Union des organisations islamiques de France, UOIF) est l’auteur d’une tribune libre dans le journal Le Monde. Décrit par la journaliste Caroline Fourest et nos confrères de Libération, comme « fondamentaliste », ce dernier met en garde contre le projet d’interdire le foulard islamique dans les universités.

    « Cela ne fera que doper la résistance et l’entêtement chez nos jeunes (…) une interdiction supplémentaire du foulard dans les universités donnerait encore une image d’une République contre sa propre démocratie ».

    Si le natif du Maroc partage de bonnes relations avec les autorités politiques de Bordeaux, son double-discours permanent commence à soulever des questions. Car qui croire ? Celui qui déclare « J’ai toujours prôné une visibilité religieuse modérée » ou celui qui imam à Pau, incitait toutes les femmes musulmanes à porter le voile ?

    Pourquoi dit-il aux lecteurs du Monde que « porter le voile n’est pas un signe religieux », et dans son ouvrage « Loi d’allah, loi des hommes » explique-t-il « Le khimâr (cachant les cheveux et le cou) et le jilbâb (qui cache le reste du corps) sont des prescriptions vestimentaires divines qui ne sont abrogées par aucun autre texte » ?

    Comme le disait Oumma.com, premier site web d’information destiné à la communauté musulmane francophone « Comment prendre au sérieux cet imam qui dit une chose et son contraire ? »

    Addendum : Fouad Alaoui, membre et ancien président de l’UOIF (dont fait partie Tareq Oubrou) se dit « convaincu que le foulard est une obligation religieuse et « salue nos femmes musulmanes qui persistent à porter leur foulard malgré toutes les contraintes »

    http://fr.novopress.info/141952/tareq-oubrou-hostile-a-une-interdiction-du-foulard-dans-les-universites/

  • L’Afrique noire de monde : La démographie du continent enjeu majeur de notre avenir

    L’Afrique noire de monde : La démographie du continent enjeu majeur de notre avenir

    Ceux qui dénoncent dans l’immigration, un remplacement de population qui débouche sur des changements de civilisation, savent que la clé de tout est la démographie. C’est parce que la nature a horreur du vide que les chinois peuplent de plus en plus l’Asie russe. C’est pour trouver une vie meilleure et fuir des ennemis que les grandes invasions ont mis à terre l’ordre mondial romain. Ce qui était hier l’Anatolie est devenue la Turquie et qui se souvent des Phrygiens ?

    Il est donc capital de suivre l’évolution démographique mondiale et ses fluctuations géographiques. La population mondiale atteindra 9,731 milliards d’habitants en 2050 contre 7,141 milliards en 2013, selon une étude bisannuelle de l’Institut français d’études démographiques (INED).

    Dis comme cela, cela ne veut pas dire grand-chose

    Le taux de fécondité mondial est de 2,5 enfants par femme en 2013 contre 5 en 1950 avec de fortes disparités régionales selon l’étude, notamment entre les deux extrêmes que sont le Niger (7,6 enfants par femme) et la Bosnie-Herzégovine (1,2 enfant par femme). Le cap des 6 milliards avait été dépassé en 1999, et il aura fallu douze ans pour atteindre les 7 milliards en 2011. Il y a donc un ralentissement. Mais le déséquilibre démographique va accentuer la pression du sud sur le nord et notamment la pression du continent africain.

    L’Afrique concentrera environ un quart de la population mondiale en 2050 selon l’étude qui prévoit que 2,435 milliards de personnes vivront sur le continent en 2050, plus du double du 1,1 milliard enregistré en 2013. Avec un indice de fécondité de 1,6 enfant par femme [pour les Européens de souche c'est nettement moins, ce taux global étant gonflé par la surnatalité des colons non-européens], l’Europe continentale sera la seule zone à connaître un recul de sa population, qui passera de 740 millions d’habitants en 2013 à 726 millions en 2050, d’après l’INED.

    Tout est dit !

    Actuellement le “G7″ des pays les plus peuplés est composé de la Chine (1,36 milliard) devant l’Inde (1,276 milliard) les États-Unis (316,2 millions), l’Indonésie (248,5 millions), le Brésil (195,5 millions), le Pakistan (190,7 millions) et le Nigeria (174,9 millions).

    En 2050, le classement des pays les plus peuplés devrait être sensiblement modifié avec l’Inde en tête (1,65 milliard) devant une Chine moins peuplée (1,314 milliard) et le Nigeria qui, avec 444 millions d’habitants, passera devant les États-Unis (400). Le Nigeria pays en proie a des troubles ethniques et religieux sanglants plus peuplés que les USA, ce n’est certes pas objectivement une bonne nouvelle.

    Pour nous Européens qui, un temps, avons peuplé le monde, l’avenir s’annonce de plus en plus périlleux. L’humanité de demain sera composé d’un africain sur 4 habitants, mais seront-ils en Afrique ?

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/141970/lafrique-noire-de-monde-la-demographie-du-continent-enjeu-majeur-de-notre-avenir/#more-141970

  • Le drame de Lampedusa : une conséquence directe du renversement du colonel Kadhafi

    Les vrais responsables du drame de Lampedusa sont ceux qui, pour des raisons encore bien obscures, ont déclaré la guerre au colonel Kadhafi. Comme je l’ai maintes fois dit sur ce blog, mais il importe de le redire, en dépit de tous ses défauts, le « guide libyen » était devenu un partenaire, pour ne pas dire un allié dans deux combats essentiels :
    1) La lutte contre le fondamentalisme islamiste qu’il avait entrepris d’éradiquer en Libye.
    2) La lutte contre l’immigration clandestine venue depuis l’Afrique sud-saharienne, la Corne ou les régions du Proche-Orient et transitant par la Libye. Grâce aux bons rapports qu’il entretenait avec le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, des accords très concrets avaient été conclus en ce sens et la Libye contrôlait ses côtes. Il est important de faire remarquer à ce sujet que la plupart des points d’embarquement libyens étaient situés en Cyrénaïque et que, ruinées par les interventions de la police, les mafias organisant le commerce des hommes constituèrent, avec les islamistes, le noyau de départ de la rébellion à Derna et à Benghazi. En intervenant pour empêcher les forces du colonel Kadhafi de reprendre la région, l’aviation française, sur ordre du président Sarkozy, a donc rendu un grand service aux marchands d’esclaves. Aujourd’hui, ces derniers ont repris leur lucratif « commerce » …
    Le drame de Lampedusa s’explique parce que la Libye est en pleine anarchie. Le pays a éclaté en fiefs tribaux et miliciens. Le « gouvernement » n’est même pas capable de se faire respecter à Tripoli, la capitale où les milices se combattent au grand jour. Faire la liste des affrontements qui se déroulent dans le pays est impossible tant ils sont nombreux. Rien que samedi 5 octobre, jour de rédaction de ce communiqué, 15 soldats libyens furent tués au nord de Bani Walid par des islamistes présumés.
    Jusque là, ces derniers se contentaient de contrôler le sud de la Libye et les régions frontalières du Niger, du Tchad et du Soudan. Voilà qu’ils remontent vers le Nord afin de tendre la main à leurs « frères » qui tiennent une grande partie de la Cyrénaïque, dont les hauteurs du jebel Akdar dans l’arrière-pays de Benghazi. Or, ces islamistes ont pris le contrôle du trafic transsaharien, dont celui des migrants, avec lequel ils se financent.
    L’un des résultats de l’intervention française au Mali fut de forcer les trafiquants à ouvrir de nouvelles routes vers la Méditerranée car les réseaux maffieux transsahariens de l’ouest africain furent coupés. Le principal axe par lequel la cocaïne sud-américaine débarquée en Guinée Bissau était transportée à travers le Mali jusque dans les ports du Maghreb ne pouvant plus être emprunté, les trafiquants ont donc réorienté leurs réseaux vers la Libye où il n’existe plus d’Etat. Désormais, le trafic se fait sur l’axe Nigeria-Niger-Libye.
    Or, à partir du nord du Nigeria avec Boko Haram, jusqu’à Benghazi et Derna, tout le trafic, dont celui de la drogue et celui des migrants, est désormais contrôlé par les islamistes.
    Au lieu de faire savoir aux Européens qui sont les trafiquants qui lancent sur les eaux les pitoyables cargaisons d’êtres humains qui échouent sur les côtes européennes, les médias, largement aidés par l’Eglise pour laquelle plus le prochain est lointain et plus il semble devoir être aimé, ont au contraire entrepris de culpabiliser les populations qui subissent ces débarquements.
    Le drame de Lampedusa nous plonge enfin directement dans le « Camp des Saints » de Jean Raspail. Ce livre prophétique, puisqu’il date de 1973, décrit l’implosion des sociétés occidentales sous le débarquement de milliers de clandestins arrivés sur des navires-poubelle. Clandestins devant lesquels toutes les institutions s’effondrent en raison de l’ethno masochisme des « élites » européennes gavées de mièvrerie et déboussolées par un sentimentalisme qui a pris le pas sur la raison et même sur les instincts vitaux.

    Bernard Lugan http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFlpAAVVZkKtrKIlNi.shtml

  • Tareq Oubrou hostile à une « interdiction du foulard dans les universités »

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux)L’imam de Bordeaux (membre de la sulfureuse Union des organisations islamiques de France, UOIF) est l’auteur d’une tribune libre dans le journal Le Monde. Décrit par la journaliste Caroline Fourest et nos confrères de Libération, comme « fondamentaliste », ce dernier met en garde contre le projet d’interdire le foulard islamique dans les universités.

    « Cela ne fera que doper la résistance et l’entêtement chez nos jeunes (…) une interdiction supplémentaire du foulard dans les universités donnerait encore une image d’une République contre sa propre démocratie ».

    Si le natif du Maroc partage de bonnes relations avec les autorités politiques de Bordeaux, son double-discours permanent commence à soulever des questions. Car qui croire ? Celui qui déclare « J’ai toujours prôné une visibilité religieuse modérée » ou celui qui imam à Pau, incitait toutes les femmes musulmanes à porter le voile ?

    Pourquoi dit-il aux lecteurs du Monde que « porter le voile n’est pas un signe religieux », et dans son ouvrage « Loi d’allah, loi des hommes » explique-t-il « Le khimâr (cachant les cheveux et le cou) et le jilbâb (qui cache le reste du corps) sont des prescriptions vestimentaires divines qui ne sont abrogées par aucun autre texte » ?

    Comme le disait Oumma.com, premier site web d’information destiné à la communauté musulmane francophone « Comment prendre au sérieux cet imam qui dit une chose et son contraire ? »

    Addendum : Fouad Alaoui, membre et ancien président de l’UOIF (dont fait partie Tareq Oubrou) se dit « convaincu que le foulard est une obligation religieuse » et « salue nos femmes musulmanes qui persistent à porter leur foulard malgré toutes les contraintes »

    http://fr.novopress.info/141952/tareq-oubrou-hostile-a-une-interdiction-du-foulard-dans-les-universites/#more-141952