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immigration - Page 1432

  • Manuel, Caroline, les barbus et la “conquête en cours”

     Les Français plus eurosceptiques  que jamais : c’est  ce que confirme  en  tout cas le sondage Ifop paru ce matin dans Le Figaro. Si le traité  européen de Maastricht qui prévoyait notamment le passage à la monnaie unique, fut adoptée d’extrême  justesse (51% des voix)  il y a  vingt ans –François Mitterrand avait su très habilement instrumentaliser sa maladie pour prendre les Français par les sentiments…-  64% des personnes interrogées voteraient aujourd’hui contre ce texte.  D’une manière générale, dix ans après le passage à l’euro, 61% des sondés affirment  que  la monnaie unique pèse négativement  sur la compétitivité de l’économie française, en terme de chômage (63%) et bien sûr   le niveau des prix (89%). L’enquête montre également une forte réticence à une intégration européenne renforcée avec une politique économique et budgétaire unique, rejetée par six Français sur dix (60% contre 40%). Sans surprise,    la forte  hostilité à une adhésion de la Turquie   ne se dément pas (84% contre 16%), tandis que  65% de nos compatriotes  seraient favorables à une  exclusion de la Grèce si elle ne parvient pas à réduire sa dette et son déficit. 

     Si l’euro est considéré  plutôt comme «un handicap dans la crise économique actuelle » pour 45% des sondés, (23% y voyant un atout),  près des deux tiers (65%) n’envisagent pas la possibilité d’une solution alternative, soit   l’abandon de l’euro et le retour au franc (35%  y sont favorables). Notons aussi que seule une  majorité relative des personnes interrogées (49%) pense qu’il est « dans l’intérêt » de la France d’appartenir à l’UE, 27% estimant que ce n’est pas dans son intérêt et 24% que ce n’est ni l’un ni l’autre. Au final 67% des Français estimeraient que depuis Maastricht, l’Union européenne va plutôt «dans la mauvaise direction» ; 76% que  « l’UE n’agit pas de façon efficace pour limiter les effets de la crise »

    Une « mauvaise direction » empruntée également par François Hollande (et son équipe gouvernementale) si l’on en croit un  autre sondage,   Harris interactive pour LCP et 20minutes. Seulement 26% des personnes interrogées pensent que François Hollande agit mieux que Nicolas Sarkozy en début de mandat. Autre enseignement de cette enquête, 39% des sondés estiment que certaines des idées de Marine  Le Pen devraient être «davantage» prises en compte par l’exécutif,  un pourcentage qui grimpe à 52% chez les sympathisants de l’UMP.

    Et ce n’est pas le spectacle donné samedi à  Paris par le rassemblement des salafistes devant l’ambassade américaine  qui devrait faire douter les Français de cette nécessité là. Au final, 150 « barbus »  protestant contre le brûlot anti-mahométan  « Innocence of muslims » concocté aux Etats-Unis -mais propagé sur internet par les salafistes…-   ont été arrêtés par les forces de l’ordre. Une  occasion donnée au  ministre  de l’Intérieur  Manuel Valls de dérouler le lendemain son discours habituel sur France 2, pour réagir  à cette  « démonstration de force » et « intimidation » dixit la présidente du FN.

    M. Valls a relevé que dans cette manifestation non autorisée, « il n’y avait pas que des jeunes », mais aussi « des petits groupes agissant que nous connaissons dans nos quartiers, qui prônent un islamisme radical ». « N’oublions pas au mois de mars ce qui s’est passé à Toulouse (la sanglante affaire Mohammed Merah, NDLR). A travers Internet, à travers des déplacements dans des pays comme l’Afghanistan ou le Pakistan, il y a des jeunes dans nos propres quartiers qui peuvent être touchés par cette idéologie de la haine ». « La menace est là », il faut «  utiliser toutes les armes que la loi nous donne pour combattre ce discours de haine » , a-t-il indiqué .

    « Je ne permettrai pas que des femmes voilées entièrement, que des prières de rue, que des slogans hostiles à des pays alliés, à nos valeurs, puissent se faire entendre dans nos rues. Je serai extrêmement ferme », a prévenu ce membre du club Le Siècle. « Ces quelques personnes, qu’il ne faut pas confondre avec l’immense majorité de nos concitoyens, caricaturent l’islam tel qu’il est pratiqué dans notre pays (…). « Notre société a besoin d’apaisement. Regardons ce qui se passe dans le monde. A partir de ce film insignifiant, insupportable, caricatural, vulgaire, on en vient à tuer des gens, assassiner l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye qui avait fait beaucoup pour la libération de ce pays », a-t-il dit.

    Nous pourrions rétorquer au ministre de l’Intérieur, abonné aux raouts du Crif et de la Licra,  bête noire non seulement des salafistes mais plus largement de  nombreux sites musulmans  pour son « atlantisme »  assumé et son « sionisme » – Manuel Valls  a déclaré notamment  « (être) lié de manière éternelle à Israël » – qu’à trop vouloir prouver il risque de se prendre les pieds  dans le tapis (de prière).

    Ce dernier ne saurait ignorer que la libération de la Libye avec la participation active du malheureux  ambassadeur  tué le 11 septembre, a précipité  ce pays dans un chaos prévisible   et mis en selle les fanatiques religieux avec l’aide de ses amis de l’Otan.

     Il devrait savoir aussi que  ceux  «qui profitent de ce type d’événements pour s’en prendre à la concorde nationale, au vivre-ensemble de nos sociétés» seront à l’avenir plus nombreux,  que ce type de réactions  communautaires  iront crescendo puisqu’elles suivent mécaniquement la courbe de la poursuite de l’immigration…

    Une évidence  que la militante antinationale  Caroline Fourest, elle non plus, n’a toujours pas comprise. Invitée samedi  de la Fête de l’Huma pour animer une conférence  sur le thème « Comment faire face au FN », l’essayiste a été chahutée comme elle l’avait déjà été  précédemment  en février lors d’une conférence  à l’Université Libre de Bruxelles. Dans le collimateur d’associations  mahométanes qui la taxe  de racisme anti musulman, la bonne amie de Fiametta Venner  a été huée, aux cris de « Fourest dégage » et n’a pu finalement prendre la parole…Un véritable déchirement pour celle que l’intellectuel  de gauche Pascal Boniface décrit comme  une « sérial-menteuse » qui  régulièrement  attribue à ses adversaires des positions, sans doute critiquables mais qui ne sont pas les leurs, ou des faits répréhensibles…inexistants ».

    « Au tribunal de Fourest, souligne M. Boniface,  l’acte d’accusation tient lieu de preuve. La vigueur de l’accusation est inversement proportionnelle à la rigueur de la démonstration ». « La grande force de Caroline Fourest note-t-il encore, est d’enfourcher les chevaux de bataille largement majoritaires dans l’opinion et plus encore parmi les élites médiatiques ». Il n’est donc pas  étonnant constate Bruno Gollnisch,  qu’un  PC moribond, sous assistance respiratoire mondialiste,   et ses nouveaux alliés socialo-trotsksytes mélenchonistes,  fassent appel à ses services…

    « Des consignes circulaient depuis plusieurs jours, relayées notamment par le site oumma.com, Les Indigènes de la République (association immigrationniste et anti-souchienne, NDLR)  , les Indivisibles et des groupes d’extrême droite comme Egalité et réconciliation (sic) pour empêcher ce débat », a déclaré Mme  Fourest. Le Parti de Gauche (groupuscule rattaché au Front de Gauche)  a dénoncé « la volonté de la part de certains groupuscules violents de salir la Fête de L’Humanité  et de rétablir une sorte de délit de blasphème absolument inacceptable » (sic) , citant  Les indigènes de la République.

    « Je suis au courant de cet incident. Comme d’habitude (Mme Fourest) ment », a rétorqué la porte-parole de cette association,  Houria Bouteldja. « Il n’y avait pas, à ma connaissance, d’éléments d’extrême droite dans ce groupe informel de protestataires, parmi lesquels effectivement des militants des Indigènes, des Indivisibles, des militants de gauche ou antiracistes ». « Nous considérons que Caroline Fourest est une des principales propagandistes de l’islamophobie en France. Il nous paraît inconcevable que quelqu’un que l’on considère comme islamophobe aille faire la leçon au FN » a ajouté Mme Bouteldja.

    Il existe en tout cas un point commun, entre un Manuel Valls, une  Caroline Fourest,  leurs frères ennemis des groupuscules communautaires et/ou extrémistes cités ici,  dans leur volonté de manipuler l’opinion. Cette manipulation à un nom et l’écrivain Renaud Camus le rappelait dans un  entretien accordé au site La Voix de la Russie : «  L’antiracisme »,  ce  « système de lecture du monde qui est une formidable machine à ne pas voir, à ne pas dire, à ne pas comprendre ». «  L’antiracisme (…) depuis qu’il a cessé d’être une morale pour se transformer en idéologie, en endoctrinement, en instrument de pouvoir et de répression, est devenu ce que j’ai appelé, empruntant l’expression à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle . Il sert, menaces à l’appui, à dissimuler ce qui survient : à savoir le changement de peuple, le Grand Remplacement, la contre-colonisation. »

    « La France moderne relevait-il encore,  s’ingénie à devenir ce que la France classique s’est évertuée des siècles durant à ne pas être, une ex-Yougoslavie, des Balkans, un autre Liban, un panier de crabes (…). Une conquête est en cours, par colonisation de peuplement. »

    http://www.gollnisch.com

  • Nouvel an : les barbares se manifestent, comme chaque année…

    Bilan de la nuit du 31 décembre, soir de réveillon : 1193 véhicules ont été incendiés dont 344 par propagation, sur l’ensemble du territoire national. En outre, trois policiers et quatre gendarmes ont été blessés. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.

    Une seule interrogation subsiste : doit-on s’habituer à voir brûler, chaque année lors de la nuit du nouvel an, des centaines voire des milliers de voitures sur le sol de France ? S’agit-il d’une fatalité qui justifierait que la capacité d’indignation des français s’estompe avec le temps qui passe et le poids de l’habitude ? Car enfin, ce scandale n’a pas toujours eu lieu la nuit du 31 décembre…et qu’on se le dise, il reste une exception française ! Serait-ce alors le signe d’un lien social qui sombre dans la déliquescence ? Assurément. Et que l’on n’invoque pas la pauvreté de certains « jeunes » pour justifier leurs actes : ce serait les déresponsabiliser. Dans la Creuse, qui est pourtant le département le plus pauvre de France, ces incivilités sont d’ailleurs très rares. Ces événements ne seraient-ils pas davantage liés à la communautarisation de la France, nourrie des vagues d’immigration massive ? Aucun rapport, franchement ?

    Pour mémoire, 2009 avait atteint un record avec 1147 voitures brûlées… Record battu !

    http://www.contre-info.com/

  • La France de 2013

    Avec ce mélange de suffisance et d’insuffisance qui le caractérise, Manuel Valls s’est félicité de ce que le nombre de voitures brûlées durant la nuit de la Saint-Sylvestre, n’ait atteint «que» 1 193 véhicules, en légère progression par rapport au précédent chiffre publié en 2010. Pathétique et bien révélateur aveu de la résignation de la classe politicienne.Des vœux du chef de l’Etat, Marine Le Pen a dit tout ce qu’il fallait en penser dans un communiqué mis en ligne sur le site du FN. Quelques jours auparavant c’était le vice-président du FN, Louis Aliot, qui soulignait, avec le même à propos, que si François Hollande n’avait pas daigné souhaiter un joyeux Noël aux Français, il n’avait pas a contrario oublié d’adresser un message aux musulmans à l’occasion du ramadan… Cette France oubliée des oligarchies, ce pays réel a un défenseur intransigeant en la personne du FN a rappelé sa présidente lundi lors de ses vœux. 2012 a marqué ainsi « le retour des oubliés dans la vie politique française, le retour de ceux dont on ne se préoccupe jamais et qui souffrent en silence : Français abandonnés dans les petites villes et les communes rurales méprisées par le pouvoir, mères seules laissées dans des conditions intenables, petits retraités dans des situations de pauvreté indignes ».

    Une France qui subit  sous la conduite de l’UMPS de profonds bouleversements démographiques qui ont été analysées par le recensement officiel de la population française au 1 er janvier 2010 consultable sur le site internet de l’Insee depuis quelques heures .

    Au nombre des enseignements de cette enquête, nous y trouvons nombre de confirmations de nos prévisions et avertissements. D’abord que les Français quittent quand ils le peuvent les grandes agglomérations (qui continuent cependant à croître) et les villes moyennes au profit des petites -les communes de moins de 5 000 habitants connaissent une croissance démographique de plus de 1 % par an.

    Et ce, principalement pour des raisons financières mais aussi pour des motifs « culturels » et de « tranquillité » que tout le monde a bien compris… Soit ici aussi les conséquences d’une « bascule » de population que le maire de Montfermeil,Xavier Lemoine, expliquait dernièrement sur les ondes de Radio Courtoisie (voir notre article en date du 6 décembre) : « En Ile-de France, les populations, par déménagements successifs, migrent pour constituer des unités homogènes qui ont leurs propres règles. Nous assistons à une partition de la société française. »

    Six régions ont une croissance supérieure à 0,6 % par an (Aquitaine, Bretagne, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Pays-de-Loire, Rhône-Alpes), la région Rhône-Alpes devient détentrice de la plus forte croissance devançant désormais la région PACA.

    Inversement, celles particulièrement touchées par la crise industrielle (faut-il rappeler que 1500 emplois de cette nature sont détruits chaque jour en France) ou les restrictions budgétaires du secteur public décroissent comme Champagne-Ardenne, le Nord, la Lorraine, la Bourgogne et l’Auvergne.

    Avec l’explosion des divorces, le vieillissement de la population et bien sûr la poursuite de flux migratoires extra-européens ajouterons nous, l’INSEE souligne le manque criant de logements. Pour faire face aux besoins, c’est 120 000 logements qui devraient être construits chaque année an en métropole.

     Et ce n’est pas pour en construire que M. Hollande, lors de son déplacement à Alger, a promis d’accélérer l’émigration en France, en facilitant l’obtention de visas pour les Algériens! Ce même président qui promettait la main sur le cœur lundi soir de tout faire pour lutter contre le chômage… Alors que tous nos comptes sociaux sont dans le rouge, ce gouvernement poursuit aussi une politique de regroupement familial (73 %. des motifs d’immigration), l’immigration de travail ne représentant que 9 % des cas.

     Bref , plus de neuf immigrés sur dix s’installant en France n’ont pas de contrat de travail et se retrouvent à la charge des Français imposables, au nom d’une conception bien dévoyée de la solidarité « nationale » !

    Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que l’INSEE nous confirme aussi implicitement, s’il en était besoin, que l’immigration de peuplement se poursuit de plus belle. La France affiche ainsi « une croissance démographique deux fois plus élevée que la moyenne en Europe », puisqu’en quatre ans, notre pays a gagné 1,4 million d’habitants.

    Au 1er janvier 2010, la population en France s’élevait ainsi officiellement à 64.612.939 d’habitants, dont 62.765.235 en métropole et 1.847.704 dans les départements d’outre-mer, selon les chiffres définitifs publiés lundi 31 décembre par l’Insee. Au 1er janvier 2012, la population de la France était évaluée à 65,35 millions d’habitants, selon des estimations publiées en début d’année. L’Insee présentera le 15 janvier prochain les chiffres estimés de la population au 1er janvier 2013.

    Bruno Gollnisch constate qu’il n’est pas inutile de croiser ce sondage de l’INSEE avec celui que ce même Institut révélait en octobre dernier sur l’immigration en France, chiffres rappelons qui ne prennent pas en compte les centaines de milliers de clandestins (plus encore ?) présents sur notre sol. D’après celui-ci 5,3 millions d’immigrés de « première génération », c’est-à-dire nés à l’étranger, résident en France: La « seconde génération » –leurs enfants conçus et/ou ramenés en France via notamment le regroupement familial-, sont 6,7 millions.

    Soit officiellement 12 millions d’immigrés ; près d’un cinquième de la population française et même plus du quart (27%) si l’on considère la tranche d’âge des 25-54 ans, un record au sein des pays de l’Union européenne.

    Une évolution à « l’américaine », puisque aux Etats-Unis rapportait notamment le quotidien La Croix, « Selon les données publiées jeudi 17 mai (2012) par le recensement américain, les nouveau-nés blancs sont minoritaires, pour la première fois dans l’histoire du pays. » « Les États-Unis compteront dans une trentaine d’années, selon les prévisions, plus d’Hispaniques, de Noirs et d’Asiatiques que de descendants d’Européens. »

     Une évolution qui n’est pas sans conséquence politique (les minorités ont voté très massivement Obama) mais aussi « d’ordre politique et social ». « Car ce nouveau visage implique des changements à opérer dans certains domaines essentiels, à commencer par l’éducation (…). Or, à en juger par les difficultés des jeunes Hispaniques et des jeunes Afro-Américains, dont les résultats sont nettement moins bons que ceux de leurs camarades blancs, le système actuel a bien du mal à s’adresser à eux. C’est à la génération aujourd’hui au pouvoir, très différente de celle à venir, de prendre conscience de ces enjeux. »

    Ne doutons pas qu’au nom du sens de l’histoire, des évolutions inévitables comme l’expliquent ad nauseam depuis 25 ans les faiseurs d’opinons, notre pays sous influence mondialiste et dominé par l’Empire, sera invité à suivre l’exemple américain et à faire place nette aux nouveaux arrivants. Mais les Français peuvent encore reprendre leur destin en main, c’est tout l’enjeu des années à venir, années décisives à plus d’un titre. Courage et lucidité tels sont les vœux que nous formulons prioritairement pour le peuple français en 2013.

    http://www.gollnisch.com

  • Immigration-catastrophe : Merci patrons !

    Merci les patrons !

    Merci au patronat français qui, avec une belle constance, a fait pression sur les gouvernements successifs de la Ve République pour faire ouvrir toutes grandes les portes de l’immigration de travail puis de peuplement, sans jamais en supporter les conséquences collatérales !

    Merci en particulier à tous les dirigeants de l’industrie automobile française qui ont organisé dans les années 1960 des caravanes de promotion dans les pays du Maghreb, pour recruter à bas prix une main-d’œuvre destinée à concurrencer les salariés français ainsi que leurs syndicats et à éviter aussi aux entreprises d’investir dans l’innovation.

    Merci à tous les patrons qui préfèrent employer des immigrés, en situation régulière ou non, en particulier dans les métiers de la restauration, du nettoyage, du gardiennage ou dans les services à la personne et les travaux publics.

    Merci au MEDEF de promouvoir la « diversité » dans les entreprises et d’expliquer que notre économie a toujours plus besoin d’immigrés.

    Merci à tous ces patrons du CAC 40 de chanter les vertus du métissage, eux qui habitent dans les beaux quartiers sécurisés, qui se déplacent toujours en voiture avec chauffeur et dont les enfants ne font leurs études que dans des écoles privées ou à l’étranger.

    Merci aussi aux syndicats de veiller scrupuleusement au respect des droits sociaux de tous les immigrés.

    Merci aux partis « républicains » !

    Merci à tous les partis « républicains », de droite comme de gauche, d’avoir toujours répondu avec bienveillance aux attentes du patronat depuis 50 ans. Merci aux élus locaux de faciliter la construction de mosquées qui égayent tellement nos paysages.

    Merci à Georges Pompidou d’avoir fait voter la loi Pleven qui rend illégale la préférence nationale en l’assimilant à une discrimination.

    Merci à Valéry Giscard d’Estaing et à Jacques Chirac d’avoir ouvert la voie au regroupement familial.

    Merci à François Mitterrand d’avoir dit que les immigrés étaient « chez eux chez nous » et d’avoir fait voter des textes réprimant pénalement toute critique des conséquences de l’immigration. Merci aussi à lui d’avoir installé les ligues de vertu « antiracistes » en gardiens vigilants de la bonne moralité publique, avec le concours zélé des juges.

    Merci à Édouard Balladur d’avoir réformé le code de la nationalité pour faciliter son acquisition.

    Merci à Nicolas Sarkozy d’avoir repris le concept de « discrimination positive » au bénéfice des personnes d’origine immigrée. Merci aussi à lui pour avoir fait de Mayotte un département comme les autres, au bénéfice de tous les migrants comoriens.

    Merci à François Hollande de promettre de donner bientôt aux étrangers le droit de vote aux élections locales.

    Merci aussi à François Mitterrand et à Jacques Chirac d’avoir fait adopter le Traité de Maastricht qui supprime les frontières de l’Europe et instaure le principe de libre circulation entre tous les États membres de l’Union européenne, au bénéfice de tous les migrants.

    Merci enfin aux églises, aux ONG, aux bénévoles et aux intellectuels médiatiques, d’avoir apporté leur précieuse caution morale à la noble cause de l’immigration.

    Merci les juges !

    Merci à tous les juges, choisis par ces mêmes gouvernements, qu’ils siègent à la Cour européenne des droits de l’homme, au Conseil d’État, à la Cour de cassation et dans les juridictions de première instance, de veiller à ce que les droits humains des migrants, spécialement lorsqu’ils s’efforcent d’entrer sans autorisation sur notre territoire, soient scrupuleusement respectés.

    Et merci aux associations de défense des droits des immigrés financées par le contribuable français et leurs avocats, de leur apporter tout leur concours.

    Merci à l’Afrique !

    Merci aussi aux pays africains, du Nord comme du Sud, de nous faire profiter de leur belle jeunesse, prolifique, sportive et souriante !

    Merci aux élites africaines, qui ont souhaité hier que nous quittions leurs pays, de faire en sorte que leurs concitoyens cherchent aujourd’hui à s’installer dans le nôtre.

    Merci en particulier aux gouvernements africains, bénéficiaires depuis les indépendances, soit depuis plus de 50 années maintenant, d’une aide internationale massive en vue du « développement » de leur pays, de ne toujours pas pouvoir réguler la croissance de leur population ni assurer sa sécurité ou sa prospérité, comme ont pourtant su faire les pays émergents, en particulier en Asie. Merci à eux de nous rappeler nos lourdes responsabilités de colonisateurs dans cette situation, en omettant les leurs par la même occasion.

    Merci à eux qui testent pour nous toutes les formes possibles de gouvernements avec une belle constance – socialiste, marxiste, révolutionnaire, autoritaire, démocratique, libéral, tribal, islamique – pour aboutir toujours aux mêmes médiocres résultats.

    Merci à ceux qui profitent de la rente pétrolière ou gazière, qu’ils n’ont pas réussi à valoriser sans l’assistance ou l’intervention des Occidentaux, mais sans jamais doter leur population de conditions stables de vie.

    Merci aussi à toutes les institutions caritatives et à toutes les institutions internationales pour le développement, de nous présenter régulièrement des photos d’enfants sous-alimentés afin de nous mobiliser pour de justes causes : merci à eux d’omettre, par une pudeur bien compréhensible, de nous montrer les palais où habitent les dirigeants de ces pays ou bien les dépenses somptuaires qu’ils aiment faire au profit de leurs familles ou de leurs clans.

    Merci à tous les chefs d’État africains qui ont tellement confiance dans l’avenir de leur pays qu’ils placent leurs modestes économies à l’étranger où ils aiment d’ailleurs prendre leur retraite.Merci à tous ces étudiants africains qui peuplent nos universités de rester chez nous, plutôt que de retourner faire profiter leur pays de leur savoir.

    Merci surtout au peuple français, d’acquiescer à tout cela !

    Voir aussi : Immigration de masse : la grande catastrophe

    Polémia

  • Pour se faire pardonner, la France accroît l'immigration algérienne…

    Les mots les plus durs et souvent inadaptés, prononcés notamment par François Hollande lui-même lors de son discours devant le parlement algérien le 20 décembre dernier, ont ravivé les passions et provoqué certains débordement verbaux. Dans le but de mieux apprécier les retombées de ce discours et sans vouloir attiser la polémique surgie, Polémia a relevé sur le site suisse Commentaires.com un article sous la signature de Philippe Barraud qui, au delà des échanges passionnés franco-français, donne une analyse, froide mais argumentée, que nous soumettons à nos lecteurs. Une vision depuis l’étranger est souvent positive.
    Polémia.

    M. François Hollande, venu faire acte de repentance devant un pouvoir non-démocratique en Algérie, a contribué au déclin de la France. C’était le énième avatar du « sanglot de l’homme blanc », prêt à sacrifier ses valeurs et sa civilisation sur l’autel de la culpabilité.


    Tout le monde y a pensé, mais personne n’a osé l’exprimer: l’Algérie est un pays autoritaire qui méprise les droits de l’homme et en particulier ceux des femmes, où les libertés sont une chimère, où l’économie est en ruine depuis un demi-siècle malgré une manne pétrolière dont on ne sait pas à qui elle profite. Et pourtant, le président de la France vient courber la tête devant un tel pouvoir. Mais bien sûr, dans l’esprit de l’homme blanc repentant façon Hollande, cette situation est la conséquence directe de la colonisation.

    Donc, c’est de notre faute, tout ce qui va mal dans les pays pauvres – ils ne sont pas en voie de développement, ils sont toujours plus pauvres, donc appelons un chat un chat – est toujours de la faute de l’Occident chrétien (chrétien, façon de parler, hélas), tandis que ces pays pauvres sont automatiquement parés de toutes les qualités, puisqu’ils sont des victimes.

    Il est évident que la colonisation a eu des aspects barbares. Mais on ose dire, contrairement aux affirmations de M. Hollande, qu’elle a aussi eu des aspects positifs. Si l’Inde est aujourd’hui la plus grande démocratie du monde, qui oserait prétendre que la colonisation anglaise n’y est pour rien? Rejeter le passé en bloc, ainsi que le fait M. Hollande, revient à juger globalement L’Histoire de la France comme honteuse et condamnable. Ce faisant, il agit en idéologue socialiste, mais certainement pas en citoyen français, et encore moins comme le premier d’entre eux. De quel droit peut-on juger et condamner nos prédécesseurs à la lumière des valeurs d’aujourd’hui? Aurions-nous fait mieux qu’eux, à leur place? C’est faire preuve d’une rare outrecuidance que de prétendre savoir trancher entre le bien et le mal, et rejeter ceux qui, il y a plus d’un siècle, ont eu la malchance de ne pas s’inscrire dans les bonnes cases des grilles de lecture socialistes contemporaines.

    L’Histoire a eu lieu, on ne peut pas la changer, donc, inutile de s’humilier au nom d’une sorte de masochisme purificateur. Au demeurant, lorsqu’il pousse son sanglot d’homme blanc, M. Hollande ne réalise pas qu’il méprise ceux qu’il veut flatter, et aux yeux desquels il croit devoir racheter son pays. L’excellent Pascal Bruckner, qui inventa d’ailleurs le concept du « sanglot de l’homme blanc » (1), analyse finement cette dérive dans son livre La tyrannie de la pénitence (2).


    Voici un extrait que l’on recommande à M. Hollande et à ses faiseurs de discours: « La vague de repentance qui gagne comme une épidémie nos latitudes et surtout les principales églises n’est salutaire qu’à condition d’admettre la réciproque : que d’autres croyances, d’autres régimes reconnaissent, eux aussi, leurs aberrations ! La contrition ne saurait être réservée à quelques-uns et la pureté consentie comme une rente morale à ceux qui se disent humiliés. Pour trop de pays, en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique latine, l’autocritique se confond avec la recherche d’un bouc émissaire commode qui explique leurs malheurs: ce n’est jamais leur faute, toujours celle d’un grand tiers (l’Occident, la mondialisation, le capitalisme). Mais cette division n’est pas exempte de racisme: à refuser aux peuples des tropiques ou d’outre-mer toute responsabilité dans leur situation, on les prive par là même de toute liberté, on les replonge dans la situation d’infantilisme qui a présidé à la colonisation. Chaque guerre, chaque crime contre l’humanité chez les damnés de la terre serait un peu notre faute, devrait nous inciter à battre notre coulpe, à payer sans fin le fait d’appartenir au bloc des nations opulentes. Cette culture de l’excuse est surtout une culture de la condescendance. Rien ne nous autorise à couper l’humanité entre coupables et innocents : car l’innocence est le lot des enfants mais aussi des idiots, des esclaves. Un peuple qui n’est jamais tenu comptable de ses actes a perdu toutes les qualités qui permettent de le traiter comme un semblable. »
Ajoutons cette phrase, dans une note de bas de page, à propos de l’Algérie qui exige des excuses de la France: « Eh bien, qu’on admette publiquement la réalité de la sale guerre, l’usage de la torture, la brutalité de la colonisation dans ce pays. Mais qu’on invite les Algériens à faire de même, à dévoiler leurs parts d’ombre, à balayer devant leur porte. Réciprocité absolue! »
Il n’en est rien bien sûr, on le sait. Au contraire, M. Hollande croit devoir faciliter l’émigration algérienne en France, comme pour racheter le passé, en facilitant l’obtention de visas pour les Algériens ! On croît rêver… La France n’a sans doute pas assez de chômage avec des immigrés non qualifiés, pas assez de problèmes avec les communautés maghrébines qui ont chassé la République des cités, pas assez à faire à gérer les jeunes enragés qui s’abandonnent au jihadisme faute de perspectives, pas assez de familles nombreuses qui vivent exclusivement d’une politique sociale intenable. 
Créer un tel appel d’air à l’immigration musulmane, aujourd’hui, dans une France en voie de paupérisation rapide, voilà une faute politique gravissime, que sanctionnera la crise qui vient. Car bien entendu, lorsque M. Hollande annonce aux Français que la crise est derrière nous, il leur ment éhontément, comme on parle à des faibles d’esprit – ou à d’anciens colonisés. La crise, c’est demain.

    Philippe Barraud http://www.polemia.com
    Commentaires.com
    25/12/2012

    Notes :
    (1) Pascal Bruckner, Le sanglot de l’homme blanc, Seuil 1983, réédition 2002, 309 pages.

    (2) Pascal Bruckner, La tyrannie de la pénitence. Essai sur le masochisme occidental, Grasset, 2006, réédition Livre de poche, collection Littérature & documents, nov. 2008, 251 pages.

  • Communautarisme contre République : une menace en trois dimensions

    Un spectre hante la République : le communautarisme a fait son apparition comme catégorie répulsive du discours politique et du champ intellectuel depuis le début des années 80. Se réclamer du communautarisme, c’est, pour un politique ou un intellectuel, la certitude d’un isolement rapide (« Qui est communautariste ? »). Le consensus dominant estime le communautarisme en expansion dans la société et prétend construire des digues contre lui, en même temps que les « valeurs républicaines », ringardisées il y a peu encore, reviennent à la mode (« Nous sommes tous des républicains », pourrait-on paraphraser). D’où vient alors le paradoxe selon lequel le communautarisme, prétendument combattu par tous, serait irrésistiblement en ascension ? Pour répondre à cette interrogation, un essai de définition s’impose. Celle que je proposerai s’articulera autour de trois dimensions.
    « Envie du pénal » et « Reductio ad Hitlerum »
    Le communautarisme est d’abord un réflexe idéologique, inséparable de l’extension du politiquement correct dans les pays d’Europe et les Etats-Unis. Certains sujets y sont désormais retranchés des règles du débat public en raison de l’implication de « minorités » plus ou moins bien définies, dont le respect inconditionnel est tenu pour acquis. Citons en vrac : la demande d’accroissement sans limite des droits associés à l’« homoparentalité », la demande de « reconnaissance » et de « dignité » des « descendants » de l’esclavage ou de la décolonisation par le vote de lois spécifiques (dites « lois mémorielles »), la revendication de places réservées dans les domaines les plus prestigieux de la politique, de la communication ou de l’entreprise privée pour les femmes et les minorités ethniques (par des politiques dites de « discrimination positive » ou favorisant la « diversité ») ou encore la demande d’intégration des pratiques culturelles et religieuses dans les cahiers des charges du Service public (quasi-disparition de certains plats dans les cantines scolaires, par exemple).
    On assiste ainsi, dans les vieilles démocraties libérales, à un rétrécissement stupéfiant de la liberté d’expression, pourchassée jusque devant les tribunaux par des associations groupusculaires, parlant le langage de l’humanisme et de la tolérance, mais d’abord mues par le souci de la censure et réclamant peines de prison et interdits professionnels pour les « mal-pensants ». L’« envie du pénal », selon l’expression de Philippe Muray, semble désormais la passion dominante de la nouvelle ploutocratie du monde associatif et militant, intégrée à la société du spectacle dans ce qu’elle a de plus méprisable et médiocre, usant de la « reductio ad hitlerum » comme d’autres, en leur temps, de l’accusation de « fascisme ».
    « Victimes » d'hier, « victimes » d'aujourd'hui
    Dans ce contexte idéologique délétère, on reconnaît bien entendu la vieille fascination de la gauche pour la culture de la marge ou de la minorité (avatar du léninisme ?), réflexe qui n’a fait que s’exacerber avec le mépris grandissant de l’intelligentsia de gauche pour les classes populaires autochtones, désormais assimilées à la « majorité »... dominante. Par un étonnant renversement, la cause du communautarisme remplace ainsi les « victimes » d’antan (les travailleurs, dont les caractéristiques ethniques, religieuses ou sexuelles étaient tenues pour négligeables) par les « victimes » d’aujourd’hui (immigrés, femmes, membres de minorités ethniques, religieuses ou sexuelles), au moment même où le système économique mondial relègue effectivement le monde ouvrier dans les marges (du moins en Europe et aux Etats-Unis), rompant ainsi avec la centralité de la figure ouvrière dans le système capitaliste. Cette inversion s’établit en même temps que la question sociale disparaît des écrans radar au profit de questions sociétales plus ou moins légitimes mais qui, sans conteste, ont pour effet d’éjecter la première nommée de l’agenda politique.
    La carte qui gagne à tous les coups
    Le communautarisme est aussi une stratégie opportuniste, pour le Narcisse en mal de reconnaissance comme pour le filou sans morale. En France, vieille nation politique individualiste, l’apparition d’entrepreneurs communautaires prétendant parler au nom de leur « communauté » d’origine peut s’expliquer aisément. Carte médiatique à coup sûr gagnante (surtout depuis que les entrepreneurs communautaires - tout en réclamant des mesures d’inspiration communautariste - parlent la langue de la République), arme de pression sur des responsables politiques mal conseillés ou simplement couards, le choix d’un positionnement communautaire permet l’acquisition de rentes de situation dans l’appareil médiatique et politique et une exposition sans commune mesure avec l’influence réelle ou la représentativité desdites associations ou des individus. Après tout, Tariq Ramadan, citoyen suisse d’origine égyptienne, n’était-il pas tenu pour un spécialiste des banlieues françaises au seul motif qu’il est musulman ? Jean-Guy Talamoni, l’un des chefs de file du nationalisme corse, n’a-t-il pas été « poussé » par le quotidien Le Monde pendant des années avant que les citoyens français de Corse ne mettent un coup d’arrêt, en juillet 2003, à la logique de séparation institutionnelle proposée alors par les autorités de la République ? Le CRAN (« Conseil Représentatif des Associations Noires » de France) ne bénéficie-t-il pas d’une médiatisation sans rapport avec ses maigres effectifs (une centaine de personnes, selon des sources internes) ? Et, suprême injure faite à la philosophie républicaine, la quasi-totalité des membres du gouvernement et de l’opposition ne prend-elle pas soin, tous les ans, de se rendre au dîner annuel du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF), craignant de subir les foudres de responsables ne faisant pourtant guère dans la nuance dès qu’il s’agit de « repentance » ou de défense des intérêts israéliens ?
    A l'école du CRIF
    Il faut ici se rendre à l’évidence : c’est bien la relation institutionnelle incestueuse entre le CRIF et le monde politique français qui fournit tout à la fois la matrice que les nouvelles organisations communautaires (CRAN, CFCM - Conseil Français du Culte Musulman - oscillant perpétuellement entre son rôle cultuel et une ambition politico-communautaire, etc.) cherchent à imiter et la jurisprudence qui justifie toutes leurs audaces. Constat tragique au pays de Stanislas de Clermont-Tonnerre...
    Ce sens de l’opportunité des entrepreneurs communautaires s’allie parfaitement à la première dimension de la dynamique communautariste et fournit à bon compte des solutions faciles et « médiatisables » à des élus ou responsables politiques éprouvant des difficultés réelles à proposer des politiques publiques qui emporteraient l’adhésion collective, dans une société marquée par l’anomie et l’individualisation.
    Une séparation destructrice
    Le communautarisme est, enfin, une réalité démographique dont il est difficile de mesurer la dangerosité. La séparation de fait des catégories populaires (Français de longue date désormais relégués dans les zones périurbaines et rurales ; immigrés récents vivant dans les banlieues intégrées aux villes-centres) introduit une nouveauté dans la France post-révolutionnaire. Elle porte en effet en germe la destruction de la pratique républicaine à la française, qui réussissait à fusionner un idéal politique élevé (la philosophie républicaine, d’inspiration libérale mais fortement teintée d’égalitarisme ; autrement dit : la tension féconde entre les principes d’inégalité et d’égalité) et une pratique anthropologique culturellement violente mais symétriquement antiraciste : l’assimilation.
    On a longtemps constaté l’indifférence des Français à la race, sur une longue durée - en particulier par l’importance des mariages mixtes exogamiques, qui séparaient radicalement l’univers culturel français de l’univers culturel anglo-saxon ou allemand - mais cette particularité française se déployait à des époques d’immigration plus faible, où l’assimilation allait de soi sur le plan anthropologique (elle n’était alors pas perçue par la société française comme une violence insupportable, ou par les nouveaux venus comme un choix parmi d’autres) et où l’immigration était essentiellement masculine.
    Laïcité molle
    L’immigration familiale, depuis les années 1970-80, a bouleversé cet équilibre en changeant radicalement les conditions de l’immigration, déracinement désormais relatif sur les plans affectif et culturel. De plus, le rétrécissement des distances provoqué par les nouvelles technologies entraîne toute une série de conséquences sur les plans culturel et intime, qui se mesurent par exemple par l’importance des mariages conclus avec des hommes ou des femmes du village d’origine. L’affaissement des normes du pays d’accueil - induit mécaniquement par la concentration des populations immigrées et leur constitution en majorités relatives dans leurs quartiers d’habitation - implique la prise en compte, par un Etat républicain mal préparé, de multiples aménagements à caractère ethnique ou religieux, en contradiction avec le principe de laïcité d’une part, mais aussi avec le réflexe national de mise à l’écart de la religion dès lors qu’il s’agit de la sphère publique (réflexe touchant indistinctement les religions catholique, protestante et juive).
    Une insécurité devenue culturelle
    Cela fournit l’une des dimensions d’une insécurité culturelle ressentie de manière particulièrement violente par les catégories populaires des Français de longue date, dominées sur le plan économique, méprisées par la culture des classes dominantes et, désormais, parfois soumises sur le plan culturel, au sein même des catégories populaires, en voie de communautarisation accélérée. A terme se pose la question de la réalité d’une culture commune, dans un pays où les classes populaires vivent désormais « ensemble mais séparées », selon l’expression lucide de Christophe Guilluy (*).
    Julien Landfried 
secrétaire national du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC)
Journal Après-demain n°17 
(« La République en danger », janvier 2011)
    Observatoire du communautarisme
    Julien Landfried est l’auteur de Contre le communautarisme (Editions Armand Colin, 2007)
    (*) Fractures françaises, Christophe Guilluy, Bourin éditeur, 2010
    Correspondance Polémia – 04/02/2011

  • AUX BOUFFEURS DE CURÉS, LES IMAMS SONT INDIGESTES (arch 2005)

    Empêtré dans ses devoirs de mémoire et, surtout, ne sachant exactement à qui il convient de les rendre, notre gouvernement est fâché avec les commémorations. En dix jours seulement, il a boudé le bicentenaire d'Austerlitz et glissé subrepticement sur le centenaire de la loi 1905, pourtant chère au coeur du président. Il faut dire qu'aux bouffeurs de curés, les imams sont indigestes.
    Si, comme on le dit dans Libération (9/12), « ni Jacques Chirac ni Dominique de Villepin n'ont prévu de commémorer aujourd'hui la promulgation du texte fondateur de la laïcité », cela bien que « depuis le début du quinquennal; le chef de l'Etat n'a( it) pas manqué une occasion de souligner l'importance de ce "pilier du temple" dont l'effondrement entraînerait la dislocation du pacte républicain », c'est peut-être parce que l'on a bien du mal à s'entendre, aujourd'hui, sur la définition de ce mot.
    On relèvera d'ailleurs que la mauvaise posture du gouvernement en cette matière tient, pour l'heure, à deux choses essentielles : primo, le mensonge quant au contenu de cette Loi de 1905 et à l'interprétation qui en est donnée ; secundo, la polémique qui fait rage sur la colonisation. À force de se tortiller pour ne déplaire à personne, ce qui conduit à se fâcher avec tout le monde, on arrive en effet à donner de la laïcité une définition qui ressemble trait pour trait à celle du communautarisme. Exemple par Jean Glavany, ancien ministre de l'Agriculture du gouvernement Jospin, qui, dans ce même article de Libération, se livre à l'exercice au nom du parti socialiste. «  Depuis Jaurès, dit-il, le combat laïc a été indissociable du combat social. En ce sens, les mesures visant à mieux vivre les différences mériteraient d'être qualifiées de laïques : Pacs, parité, vote des immigrés. Défendre la laïcité, c'est défendre la mixité sociale ».
    Ainsi, la laïcité ne serait pas, comme l'écrivent encore les dictionnaires, le « principe de séparation de la société civile et de la société religieuse, l’État n'exerçant aucun pouvoir religieux et les églises aucun pouvoir politique » ; ce ne serait pas non plus, comme on l'a laissé entendre ces dernières années, le commun dénominateur des citoyens dans la neutralité, en quoi on entretient d'ailleurs une certaine confusion entre laïcité et démocratie. Non, ce serait à l'inverse la reconnaissance et la promotion de tous les particularismes individuels. Vaste chantier !

    Une rhétorique typiquement léniniste

    Ce qui était intéressant, dans la vieille acception de la laïcité à la française, c'était la conception universaliste - certes totalement utopique. Ce qu'on nous propose en lieu et place est cette fois d' « inspiration fondamentalement totalitaire », écrit Alain-Gérard Slama dans le Figaro Magazine (10/12).
    « La France était un pays où l'on pouvait encore exister sans avoir à exciper d'une religion, d'une race ou d'une appartenance », écrit-il. Or « il ne se passe plus de semaine. sans que l'on voie surgir un nouveau groupe de pression à caractère ethnique ou religieux ». Slama fait ici allusion au Cran, Conseil représentatif des associations noires, « qui prétend identifier une politique et une couleur de peau » et qui, sous prétexte de « répondre à un "besoin" de reconnaissance et de mémoire [...] ambitionne de peser assez lourd dans le débat public pour imposer ses conditions aux candidats à la prochaine élection présidentielle ». La menace ne doit pas être sous-estimée, étant « à la mesure d'un discours qui renoue avec le fond et la tactique du léninisme, et qui dévoile ainsi son inspiration fondamentalement totalitaire ». Et Slama explique : « Comme chez Lénine, les droits formels reconnus par la démocratie à chaque citoyen sont considérés comme nuls et non avenus aussi longtemps qu'ils n'ont pas été traduits dans les faits pour tous. On renie ainsi l'universalisme, sous prétexte qu'il n'a pas empêché la colonisation, et qu'il a lui même servi de prétexte : on remet en cause le principe d'égalité sans distinction d'origine, de religion ou de race, au motif que le racisme n'a pas été éradiqué dans les sociétés modernes, on rejette la laïcité, en invoquant l'inégalité d'accès des cultes à la pratique religieuse dans l'espace public, on va même jusqu'à répudier la séparation entre le public et le privé, le politique et le culturel,dans le droit fil de la pensée totalitaire ».

    " La question principale est celle des lieux de culte musulman"

    On peut constater chaque  jour la traduction dans les faits de ce qu'énonce ci-dessus A.-G. Slama. Prosaïquement, Libération (9/12) constate : « Si les élus locaux se mobilisent davantage que les élus nationaux, c'est sans doute parce que la laïcité n'est pas pour eux un concept abstrait mais une réalité au quotidien ». En effet, « c’est sur leur bureau qu'aboutissent les demandes des musulmans pour que des créneaux horaires de piscine soient réservés aux femmes ou, d'accord avec les juifs, qu'une alternative au porc soit prévue dans les cantines, voire que la viande soit hallal ». De même, « si les élus se sentent directement concernés par la loi de 1905, c'est aussi parce que c'est à eux que s'adressent les musulmans désireux de construire une mosquée ». Et comme le confie Jean-Marie Boekel, le président PS de l'Association des maires de France, « La question principale qui se pose aux maires en ce moment, et la plus lourde, est celle des lieux de culte musulman ». Or, la loi interdisant toute subvention publique des cultes, « les élus bricolent, mettant quasi gratuitement à disposition des associations musulmanes des terrains sous forme de bail emphytéotique, finançant l'aménagement du parking, subventionnant la construction de salles destinées non à la pratique du culte mais à des activités culturelles, comme l'enseignement de la langue arabe… »
    Et pendant ce temps, le gouvernement regarde ailleurs.
    TOPOLINE National Hebdo décembre 2005

  • AME, CMU, RMI : la France dépouillée

    Avec un déficit de 31,7 milliards d'euros en 2007, le Commerce extérieur n'est pas seul à être en berne : les branches Maladie de la Sécurité sociale affichent elles aussi un déficit de 6,2 milliards d'euros (contre 5,9 milliards seulement en 2006). Faut-il s'en étonner quand on considère la cascade de scandales dévoilés en moins d'une semaine ? Le 24 janvier, Libération relatait ainsi qu'un couple de clandestins camerounais, bénéficiant de l' Aide Médicale d'Etat (AME) comme tous les "sans-papiers", et donc de la totale gratuité des soins, se faisait suivre depuis plusieurs mois par un « service d'aide médicale à la procréation » pour faire un enfant par fécondation in vitro, procédure longue et très coûteuse. D'autant que l'homme est sidaïque, raison pour laquelle il bénéficie en France d'« une autorisation provisoire de séjour pour soins », traitement exorbitant, et qu'il faut donc mettre au point les techniques les plus pointues de purification de son sperme pour « éviter tout risque de contamination ». Ajoutons que cette chance pour la France est polygame (trois épouses) et déjà père de sept enfants.
    « Les médecins se disent perplexes, raconte le quotidien anarcho-bancaire. Ils hésitent. Est-il "raisonnable" d'aider ce couple à avoir un enfant ?» Mais finalement, craignant sans doute d'encourir la terrible accusation de racisme, ils acquiescent et, alléluia, « la femme est aujourd'hui enceinte ». Bientôt les Camerounais, parents d'un « enfant né Français », pourront demander une régularisation qui leur sera automatiquement accordée.
    Pour peu que Madame se découvre diabétique et le bébé asthmatique, quel aura été pour la collectivité le prix de ce nouveau foyer français ?
    Le 1er février, c'était non plus un Camerounais sans papiers mais un Congolais naturalisé qui était le "héros" d'un article du Parisien : bénéficiaire de la Couverture Maladie Universelle (CMU), cet homme de 37 ans usait et abusait depuis le 1er juillet 2006 de sa carte Vitale pour obtenir en quantités industrielles soit des médicaments qu'il revendait à prix bradé pour acheter du "crack" dont il est gros consommateur, soit des « médicaments considérés comme substances vénéneuses ou stupéfiantes ». Préjudice pour la CPAM de l'Essonne : 83 000 euros !
    Celle-ci ayant déposé plainte, le Franco-Congolais jugé selon la procédure de comparution immédiate a écopé de quinze mois de prison ferme.
    Ajoutons que ce citoyen exemplaire, qui disposait de deux domiciles, l'un à Ormesson (Essonne) et l'autre à Londres, était également bénéficiaire du RMI.
    Décidément accordé avec la plus grande libéralité puisqu'il a fallu quatre ans aux services compétents pour savoir que ce revenu était ponctuellement versé à Laurence Pineau- Valencienne, fille du ploutocrate Didier Pineau- Valencienne (ancien PDG de Rhône-Poulenc et de Schneider et actuellement administrateur d'une kyrielle de grandes entreprises) et elle-même assujettie à l'Impôt sur la Fortune, étant l'heureuse détentrice d'un important patrimoine immobilier et 650 000 euros ayant transité par ses comptes. À son procès, la jeune femme a plaidé la bonne foi, affirmant avoir été inscrite à son insu (ou à l'insu de son plein gré ?) par son compagnon Adda Osmani, intermittent du spectacle et également érémiste.
    Osmani et sa meuf ont été condamnés le 25 janvier par le tribunal correctionnel de Nanterre à 8 mois de prison avec sursis et 25 000 euros d'amende chacun. Est-il besoin de préciser que ce « couple sans ressources avec enfant » bénéficiait évidemment de la CMU ?
    Le 2 février, c'est un autre genre de scandale - mais encore plus onéreux pour la collectivité - que révélait une dépêche de l'AFP annonçant la mise sous écrou à Marseille de « trois psychiatres soupçonnés d'avoir vendu des certificats de complaisance à des étrangers pour leur permettre d'obtenir des titres de séjour ». Il s'agirait de « l'un des plus gros trafics de ce genre démantelés » dans le Midi. Si deux autres psychiatres marseillais ont été mis en examen « pour aide au séjour irrégulier en bande organisée, établissements de faux certificats médicaux et usage de faux » mais laissés libres, « quatre autres personnes liées à une Association pour l'aide au séjour (Apas) à Marseille ont également été écrouées » dont Germaine Teboul, présidente de l'Apas, où œuvraient également sa fille, son fils et jusqu'à un neveu parisien, qui servait de rabatteur.
    Quant aux médecins inculpés, il s'agit de Michel Aubry, Malek Gouni, Michel Cori, Michel Berenguet et Philippe-Xavier KhaliI, ce dernier exerçant à l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille.
    Bien entendu, tout ce beau monde proteste de son intégrité, affirmant n'avoir agi que dans un « souci humanitaire », le cas de ces malheureux immigrés en situation irrégulière (et donc bénéficiant de l'AME) l'ayant ému jusques au fond du cœur.
    N'empêche que ce trafic était des plus fructueux puisqu'il en résulte pour la Sécurité sociale un préjudice d'environ 1,6 million d'euros, à raison de 1 500 à 4 000 euros par dossier, consultations et examens psychiatriques se succédant à un rythme échevelé. Mais avec succès : fonctionnant depuis janvier 2006 selon l'AFP, le réseau, qui avait en Michel Aubry recruté un « expert agréé auprès de la Ddass », a « permis à plusieurs centaines de personnes de toutes nationalités, notamment Maghrébins, d'obtenir un titre de séjour ». Et les avantages qui vont avec, notamment la CMU et le RMI.
    C'est pas grand et généreux, la France ? Mais ne vous étonnez pas après ça de voir fondre votre pouvoir d'achat. Et ne vous étonnez pas non plus, après la régularisation de tant de vrais et faux aliénés, connue s'il suffisait d'être maboul pour prétendre au droit du sol, de voir se multiplier tant d'agressions et de crimes dont les causes restent mystérieuses et dont les auteurs, irresponsables, ne répondent jamais de leur(s) forfait(s).
    Florent DUNOIS. RIVAROL du 22 février 2008

  • Le cri d'alarme des hôpitaux lillois contre la « prise en otage » des urgences par les sans-papiers

    METROPOLE LILLOISE |
    A la veille du grand week-end de Noël, les services des urgences du CHRU de Lille et de l'hôpital Saint-Vincent à Lille sonnent l'alerte. Ils dénoncent le surcroît d'activité généré par la visite, chaque soir, de dizaines de sans-papiers grévistes de la faim désirant se faire examiner.

    Depuis leur évacuation début décembre par les forces de l'ordre de l'église réformée de Fives, les sans-papiers grévistes de la faim se sont tournés vers l'hôpital. Pas question de leur fermer les portes, explique Patrick Goldstein, chef du pôles des urgences au CHRU. « Nous assurons les examens pour ces personnes se disant grévistes de la faim, ils sont des patients comme les autres ».
    Mais le problème est « qu'ils viennent tous aux urgences au même moment, amenés en voiture chaque soir à 19 ou 20 h. » Soit une vingtaine aux urgences de Salengro au CHRU, et autant à Saint-Vincent. Ils restent en général jusqu'à 1 à 2 h du matin le lendemain, une fois les examens réalisés et leur sortie autorisée. Un travail énorme, renouvelé chaque soir.
    D'où le cri d'alarme du Dr Goldstein : « Injecter volontairement autant de personnes dans des services d'urgence au moment des périodes de gardes (à partir de 19 h) met en danger ces services et les autres patients, qui, du coup, doivent attendre plus longtemps pour être pris en charge. On risque de passer à côté d'une personne en grande détresse. On est à la limite de la mise en danger de la vie d'autrui. Pourquoi les grévistes de la faim ne viennent-ils pas à tour de rôle durant la journée ? Ils peuvent aussi consulter un médecin généraliste qui dira si il est nécessaire qu'ils soient admis aux urgences ».
    Patrick Goldstein dénonce donc une « stratégie agressive, une volonté de déstabilisation des urgences. » « Ceux qui organisent cela se servent de l'hôpital comme d'un levier pour peser contre les pouvoirs publics » (dans le cadre du conflit entre les sans-papiers et la préfecture). Et il appelle l'entourage des grévistes de la faim à faire preuve de « bon sens ».

    La Voix du Nord
    21/12/2012

    Correspondance Polémia – 27/12/2012

  • Louis Beam - Le Multiculturalisme

    Outil pour diviser pour mieux régner
    Introduction pour les novices
     
    Aucune nation ne naît multiculturelle. Le multiculturalisme est une situation artificielle autant que malsaine qui ne peut affecter que les États en déclin général. Un État multiculturel porte au plus profond de lui les germes d’une future destruction nationale.
     
    Toutes les nations multiculturelles aboutirons à un état de délabrement politique, moral, économique et social. L’avidité et la corruption caractériseront le gouvernement ainsi que les mesures oppressives dirigées contre les citoyens. Le mensonge et la tromperie seront le fond de commerce des médias, des politiciens et des institutions éducatives. Tels sont les indicateurs de l’avènement du multiculturalisme.
     
    Dans les temps modernes, le multiculturalisme est institué du haut vers le bas comme un outil de la haute classe dirigeante et utilisé pour pousser un ou plusieurs groupes raciaux ou ethniques contre un autre. Le chaos culturel qui s’ensuit sert les desseins politiques, les objectifs économiques et les besoins de puissance des élites dirigeantes et de leurs commanditaires. Cette technique a été développée par les idéologues marxistes qui ont utilisé le multiculturalisme en Russie pour diviser et vaincre la résistance à l’établissement d’un État communiste. Le résultat final de leur prise de contrôle réussie fut l’assassinat de trente millions d’êtres humains dans la seule Union soviétique. Beaucoup plus ailleurs.
     
    Les mêmes cabalistes internationaux qui ont soutenu Lénine, Trotzky et Staline comme chefs multiculturels de l’Etat soviétique à partir de leurs établissements bancaires de New York, soutiennent de la même façon les chefs multiculturels des États-Unis, du Canada et d’Europe aujourd’hui. Un réseau interconnecté de fondations telles que Ford et Carnegie, d’empires bancaires internationaux tels que Rockefeller et Rothschild, et d’organismes gouvernementaux qu’ils contrôlent fermement travaillent en tandem avec les relais de la propagande contrôlée comme le New York Times, CBS et Hollywood, pour promouvoir, favoriser et encourager le multiculturalisme aujourd’hui. Bien que les exemples utilisés dans cet essai traite principalement des États-Unis, le même processus avec les mêmes méthodes sont employés ailleurs. C’est par là une preuve prima facie d’une cabale qui favorise le multiculturalisme comme un outil pour atteindre ses objectifs.
     
    Le multiculturalisme est utilisé comme un marteau pour forger les peuples dociles qui composeront les États obéissants du Nouvel ordre mondial. Comme arme de guerre politique moderne, le multiculturalisme a peu d’équivalents, ce qui explique son utilisation actuelle contre toute l’Europe occidentale, les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Le morcellement délibéré de ces nations et la perte de l’identité nationale et de projet qui aboutit à des groupes politiques en conflit sert de tremplin à un gouvernement mondial. Et qui donc composera ce gouvernement mondial ? Une classe dirigeante consistant en une « hiérarchie économique » remplacera la « hiérarchie naturelle » de la philosophie du XIXe siècle. Une force qui considère les pays et les gens qui y vivent d’abord comme des cibles économiques à exploiter, et ensuite comme des cibles militaires devant être vaincues si elles résistent.
     
    Il ne faut pas se laisser abuser par l’apparence trompeuse des gogos enthousiastes de gauche qui sont le plus souvent, mais pas toujours, considérés comme les porte-parole de la splendeur du multiculturalisme. Les partisans libéraux du multiculturalisme ne sont rien d’autre que des parasites opportunistes à cheval sur le dos d’un champignon social attaquant le corps politique. Puisque certains libéraux incohérents ont été les porte-parole du multiculturalisme, ils ne devraient pas être considérées comme représentant les principaux courants libéraux, pas plus que ne devraient l’être de soi-disant conservateurs tels que Bob Dole et Newt Gingrich parlant au nom des constitutionnalistes et des populistes. Le véritable instigateur, l’élite invisible qui promeut le multiculturalisme telle une arme de guerre, sont tout sauf libéraux, progressistes ou démocratiques. Au contraire, ce sont des tyrans sociaux mondialistes qui convoitent plus de puissance, plus de richesse, et plus de contrôle sur les gens – ils se moquent complètement de l’opinion de ceux qu’ils veulent gouverner.
     
    Les plans des élites prévoient un gouvernement mondial dictatorial composé d’États fédérés par la force, qui, à proprement parler, sont des États policiers sans frontières. L’Organisation des Nations unies servira de vitrine commerciale et de visage public à ceux qui dans les coulisses manipulent les événements mondiaux. Leur projet économique est une plantation mondiale de travailleurs supervisés par des sociétés transnationales qui ne se soucient pas plus des droits de l’homme de ceux qui produisent leurs produits ou services que Staline de ses travailleurs misérables. Les États vassaux devront produire les biens et s’assurer de l’obéissance de leurs sujets en considérant toute opposition à l’État policier sans frontières comme du terrorisme. C’est ainsi que se dérouleront les meilleures années. Dans les mauvais périodes, quand les sociétés multinationales élitistes seront incapables de maintenir le contrôle, la puissance militaire de l’OTAN sera utilisée pour imposer l’obéissance par des États non-alignés.
     
    Méthodes utilisées et leur effet
     
    Tout comme les publicités télévisées sont faites par ceux qui profiteront de leur diffusion, le multiculturalisme est favorisée dans un pays par ceux qui entendent tirer profit de son acceptation.
     
    Ceux qui prônent le multiculturalisme sont appelés mutliculturalistes et se trouvent être généralement de ceux qui possèdent le moins de culture personnelle. Comme un arbre qui meurt perd ses feuilles et est attaqué par les champignons et les vers de la décomposition, ainsi est une nation minée par les multiculturalistes. La culture dominante est attaquée de toutes parts. Ce n’est pas tant un résultat de la malignité qu’une nécessité. Par la diffamation, le nivellement et l’affaiblissement de la culture dominante, un environnement est créé pour les troubles sociaux, politiques, économiques qui produisent le changement qui bénéficiera aux promoteurs d’un État multiculturaliste. Si le gouvernement et les médiats de masse mettent en avant sans relâche les questions de race, de sexe, et de diversité plutôt que les vrais problèmes qui devraient être abordés, il y aura une division croissante de la société dans le même sens. C’est exactement ce que les partisans du multiculturalisme veulent.
     
    L’instabilité sociale, causée par une érosion constante des normes et des valeurs, couplée avec une ruée sur des opportunités économiques raréfiées par l’affrontement des groupes ethniques, produit exactement l’aliénation et le conflit nécessaire pour la mise en place d’un État multiculturel. En outre, l’absence de normes et de valeurs communes conduit à la désorganisation individuelle, qui entraîne un comportement asocial. C’est le cadre vital d’existence d’un État multiculturel. En un mot : l’anomie.
     
    Comme outil politique, le multiculturalisme a plusieurs applications. Il est utilisé pour empêcher un consensus national parmi l’électorat. La confluence de vues divergentes sur la vision de la vie, les cultures, les croyances, les religions, les habitudes ethniques, etc., alimente une rivière tourbillonnante de mécontentement que le multiculturaliste chevauche. C’est une méthode parfaite pour s’assurer qu’il ne puisse y avoir à l’avenir d’entente, d’unité, et un désir de destin commun parmi les gouvernés. Le multiculturalisme représente une forme de base du « diviser pour mieux régner », au profit du gouvernement corrompu et ses commanditaires. Le multiculturalisme est également un outil financier utilisé pour niveler socialement et économiquement une population ciblée. Lorsqu’il est mis en oeuvre, il conduit en fait à une bataille pour les ressources qui se raréfient autant que les opportunités économiques, avec un gouvernement favorisant le travail bon marché. Un flux continu de travailleurs pauvres est assuré grâce à l’immigration (légale et illégale) qui, en travaillant pour de moindres rémunérations, entraîne sans cesse les salaires vers le bas. Pour la grande majorité des citoyens le niveau de vie n’augmentera pas, mais, au contraire, diminuera constamment. En règle générale :
     
    Le degré de multiculturalisme dans une société est directement proportionnel à la corruption au sommet du système politique et inversement proportionnelle à l’unité nationale.
     
    En d’autres termes : le multiculturalisme aura réussi autant que le pays aura échoué. Le multiculturalisme peut en outre être utilisé comme « outil de transition » pour faire passer une population ciblée d’une forme de gouvernement à une autre. Quand une situation politique de cupidité, de corruption massive, et la divergence des objectifs est couplée à une condition sociale de drogue, de violence et de mécontentement, il existe ainsi le parfait environnement pour un changement de gouvernement vers un système qui sert au mieux les intérêts à long terme de l’élite dominante. Observer qu’à la fois le problème et la solution sont fournis par les mêmes personnes permet de comprendre pourquoi la CIA importe quelque cent milliards de dollars de cocaïne et autres drogues aux États-Unis. Cela explique dans le même temps que le FBI, l’ATF*, mais aussi, des agences fédérales gouvernementales plus secrètes sont impliqués dans le terrorisme intérieur ou sa dissimulation. Dès lors, ce que l’on croyait à tort être des événements indépendants apparaissent avec leur fil conducteur et leur but communs.
     
    Dans le milieu délétère du multiculturalisme existe la possibilité d’une propagande pour rééduquer le peuple en une entité plus malléable. Une population ciblée sera façonnée mentalement par de nouvelles formes d’éducation publique dans les écoles, l’endoctrinement des médiats et par les discours des élites. Ainsi placé dans un creuset de nécessité économique et de pression sociale, les citoyens libres deviennent des masses découragées, s’adaptant et acceptant les changements fondamentaux de l’évolution nationale comme une solution de survie. Pour les réticents, la soumission par la force s’ensuivra sous forme de sanctions juridiques déguisées en loi anti-drogue, anti-terrorisme, ou anti-haine. Tout cela conduit vers ce que George Orwell a si bien prédit dans son livre 1984 :
     
    « Il est à peu près certain que nous entrons dans une ère de dictatures totalitaires — une ère où la liberté de pensée commencera par être un péché mortel, avant de devenir une simple abstraction vidée de tout sens. »
     
    On engendre une société dans laquelle ceux qui ont le comportement le plus asocial, le style de vie le plus déviant, ou sont en situation d’échec personnels sont ceux auxquels le gouvernement accorde le plus. Ce n’est pas un hasard ! Ce n’est pas la maladresse du gouvernement, ni n’est une déviance du libéralisme, c’est le résultat d’une préméditation, d’une intention, d’un objectif. Un programme défendu par les deux administrations républicaines et démocrates dont les bailleurs de fonds sont les mêmes. C’est le programme d’un gouvernement qui est tombé définitivement entre les mains des forces du mal. Ne pas reconnaître ce point essentiel conduira à prendre éternellement des chemins détournés, ou blâmer inutilement ceux qui n’ont pas le pouvoir de changer le cours des événements. La colère dirigée contre les libéraux, les Noirs, ou les gens de couleur est gaspillée. C’est la réorganisation du gouvernement du bas vers le haut qui serait productive.
     
    Le multiculturalisme, comme la drogue, est une arme insidieuse. Elle détruit à la fois l’âme et le corps d’un peuple. Tous les liens avec la famille, la communauté et le peuple dans son ensemble sont détruits par ces deux opiacés de l’esprit humain. Les deux sont diffusés par le haut par l’élite mondialiste décidés à créer un ordre mondial dont le pouvoir est tel que ses sujets n’y ont aucun potentiel de résistance. Par sa nature même chaque État policier naissant cherche à exploiter à la fois la puissance de l’État et le peuple pour sa propre volonté. Lorsque des appels sont lancés au moyen de slogans mystérieux tels que la guerre contre le crime, la drogue, le terrorisme, la haine, la pauvreté, etc. la signification réelle est « abandonnez le pouvoir à l’État et applaudissez au viol de votre liberté ». En résumé : le multiculturalisme est un autre programme conçu pour créer les sujets d’un État policier sans frontières. Lorsque la « guerre contre la drogue » s’ajoute à la « guerre contre le terrorisme », le monde d’Orwell d’une guerre sans fin est réalisé. Ce serait leur monde, leurs ordres ; rien de nouveau : la volonté despotique est aussi vieille que l’humanité elle-même.
     
    L’antithèse du multiculturalisme est la solidarité morale, religieuse et culturelle entre les habitants d’une nation. Croire en lui-même est le bien ultime d’un peuple. Une cohésion qui produit une vision nationale, avec des limites claires de ce qui est acceptable et de ce qui ne l’est pas dans les affaires d’une nation, tout en permettant les différences naturelles entre les individus. Le multiculturalisme comme arme de guerre devient inopérant et est rejeté d’ un tel environnement. Une première étape nécessaire vers la guérison consiste à examiner la politique, la politique sociale, et la gouvernance issus de Washington avec une nouvelle vision, enfin éclaircie après toute une vie de fausses informations et de tromperies propagées par l’élite dirigeante. Prétendre plus longtemps que les prostitués de la classe politique de Washington, vendus, corrompus, vous représentent vous, ou qui que ce soit d’autre, équivaut à taillader votre propre poignet avec une lame de rasoir. Une attitude autodestructrice peut vous offrir le statut de « classe protégée par le gouvernement » via les lois pour la diversité, mais il ne vous sauvera pas vous, votre famille, ou votre nation.
     
    Les États-Unis, le Canada, et la majeure partie de l’Europe sont gouvernés par des politiciens dont on peut dire au mieux qu’ils sont des hommes de piètre réputation, chacun étant là pour piller l’État. Une chose est claire, la classe dirigeante américaine d’aujourd’hui est beaucoup plus proches du point de vue idéologique d’un gouvernement mondial dirigé par une poignée de privilégiés qu’elle ne l’est du monde de la Révolution américaine ou de la Convention constitutionnelle de 1789. Pourtant, l’esprit de 1776 vit encore sur cette terre. Une fois de plus, la rébellion contre les tyrans et dans l’obéissance à Dieu est en marche. Écoutez attentivement et vous entendrez au loin sonner la cloche de la liberté, appelant ses vaillants fils et ses nobles filles à son secours. Ils ne distinguent ni la gauche, ni la droite, mais seulement la trahison. Et ils n’auront pas peur de répondre à l’appel. Que les tyrans tremblent. Et même si le Ciel doit s’écrouler, que justice soit faite.
    Les ouvrages de Louis Beam