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immigration - Page 1434

  • RATP : des musulmans imposent leurs codes dans l’entreprise

    Ce sont des femmes, machinistes ou chauffeurs à la RATP : elles témoignent de la grave détérioration des conditions de travail, causée par certains de leurs collègues musulmans. Situation insupportable couverte par la hiérarchie…

    http://www.contre-info.com/

  • Allemagne : Merkel de la volte-face à la fuite en avant (archive 2010)

    Il serait faux de croire que la chancelière Merkel a annoncé l'échec du multiculturalisme allemand par conviction et avec gaieté de cœur. Angela Merkel a toujours été un serviteur zélé de l'idéologie dominante des vainqueurs de la guerre et de l'antiracisme le plus totalitaire. Son changement de cap a été imposé par des éléments objectifs et une crainte capitale, celle de voir éclater sur l'immigration sa coalition de droite CDU-CSU. Il ne faut donc pas se réjouir trop vite même si cet aveu d'échec est un événement considérable. En effet, en contrepartie, elle paraît proposer une sorte d' "intégration" par l'acceptation de la langue et de la culture germanique, exactement le processus d'intégration qui, lui, a totalement échoué en France.

    LE POIDS DE L'ISLAM
    Elle ne prend bien sûr pas position contre l'immigration et l'islam bien au contraire puisqu'elle affirme dans le même temps que l'islam fait partie de l'Allemagne, elle dénonce simplement-le multiculturalisme. Dénoncer l'échec du culturalisme pour intégrer l'islam, le remède est certes pire que le mal. C'est une fuite en avant des collaborateurs de l'immigration. Le président de la République, Christian Wulff, qui s'est rendu à Ankara a conforté sa récente prise de position sur l'Islam qui « fait partie de l'Allemagne ». Il a invité les Allemands à plus de respect et de solidarité envers les étrangers. Il a estimé le mardi 19 octobre en Turquie que les immigrés turcs exerçaient une bonne influence sur la société allemande tout en appelant les nouveaux migrants à « s'intégrer de façon responsable ». Le président turc, Abdullah Gül, qui a rencontré Wulff mardi, l'a remercié de son soutien apporté aux musulmans d'Allemagne. M. Wulff, le premier président allemand à se rendre en Turquie depuis dix ans, a affirmé que les musulmans jouissaient de la liberté religieuse dans son pays et a demandé aux pays musulmans de faire de même.
    « Nous souhaitons que les chrétiens aient, dans les pays musulmans, les mêmes droits de vivre leur foi au grand jour, de former leur clergé et de construire des églises », a-t-il déclaré dans un discours devant le parlement turc. « La liberté religieuse fait partie de notre conception de l'Europe comme communauté des valeurs », a-t-il ajouté à l'adresse de la Turquie qui est candidate à l'Union européenne. Les minorités religieuses de Turquie, pays presque exclusivement musulman, notamment les Arméniens et les orthodoxes grecs, se plaignent de restrictions concernant l'éducation religieuse et leurs droits de propriété.

    Un missionnaire allemand a été assassiné en 2007 en Turquie et le chef de l'Église catholique turque, Mgr Luigi Padovese, a lui aussi été tué en juin à Iskenderun (sud-est) dans des circonstances obscures. Lors d'une conférence de presse avec son homologue turc Abdullah Gül, M. Wulff a aussi rappelé les liens entre les deux peuples. Sans aller trop loin car effectivement cela pourrait rappeler de fâcheux souvenirs à certains démocrates. Ces propos anatoliens n'auront pas fait faiblir l'impact négatif de ses propos allemands. Moins de quarante-huit heures après ses déclarations, son propre camp d'origine a dénoncé ses propos. Thème des critiques : l'Allemagne est un pays aux racines "judéochrétiennes", pas musulmanes. À partir de ce constat, la droite et l'opinion sont divisées. Car combattre l'islam pour mieux défendre le judaïsme n'est évidemment pas acceptable.

    Le débat en Allemagne si longtemps occulté occupe le devant de la scène. Après le Royaume-Uni et les Pays-Bas, voilà qu'Angela Merkel enterre à son tour le multiculturalisme, grand responsable à son avis de la litanie de difficultés rencontrées sur le front de l'intégration des immigrants en général et des musulmans en particulier. Devant les membres de son parti, les chrétiens-démocrates (CDU), elle a employé des mots plus durs que ceux dont ont usé ses homologues des pays cités. Selon la chancelière, le multiculturalisme a « totalement échoué ».
    On peut se demander ce qui a poussé la chancelière à cet aveu d'échec qui ne sera pas sans conséquence. Au départ du processus il y a une affaire dont nous avons déjà parlé : l'affaire Sarrazin. Thilo Sarrazin, un membre du SPD, publie un livre qui défend l'idée que l'Allemagne court à sa perte à cause de la submersion migratoire et de ses conséquences démographiques et économiques. Dans son livre L'Allemagne se détruit, Thilo Sarrazin écrit que les musulmans minent la société allemande, refusent de s'intégrer et vivent aux crochets de l'État. Sous la pression, ce responsable social-démocrate a dû démissionner de la Bundesbank mais continue de bénéficier d'un large soutien dans les sondages. Il y a eu ensuite les résultats de plusieurs élections montrant une poussée d'un populisme islamophobe en Europe - en Suède et à Vienne pour les votes les plus récents. Enfin est survenu un sondage tremblement de terre qui confirme le soutien d'une majorité de l'opinion aux thèses de Sarrazin.

    UN PAYS ENFIN DÉCOMPLEXÉ SUR L'IMMIGRATION
    Pas moins de 35 % des Allemands jugent que le pays est envahi par les immigrants. Le tiers d'entre eux estiment que compte tenu de l'augmentation du chômage, il faudrait expulser ces étrangers qui en fait sont ici pour profiter du filet social. Près de 60 % souhaitent une restriction des rituels religieux musulmans. Alors qu'Angela Merkel a, depuis longtemps, mis l'accent sur l'intégration des immigrés, ses déclarations sonnent comme un aveu d'échec mais aussi comme la volonté de donner des gages à une base électorale et aux députés conservateurs qui jugent sa politique trop centriste et, vu sa faible popularité, pourraient être tentés de lui trouver un successeur avant même la fin de son mandat, prévue à l'automne 2013.

    Alors que s'est ouverte à Berlin une exposition résolument anti-nazi comme toujours, sur « Hitler et les Allemands », une étude montre qu'environ 12 % des personnes interrogées pensent qu'il vaudrait mieux qu'un « Führer dirige l'Allemagne d'une main ferme pour le bien de tous ». Il faut oser revendiquer cette opinion dans un sondage, on peut penser que cet avis est donc bien plus largement partagé encore. Une Allemagne enfin décomplexée sur le racisme grâce à l'immigration islamiste, cela pourrait en effet changer beaucoup de choses en Europe.
    Herman TRAPIER Rivarol du 5 novembre 2010

  • Marion Maréchal – Le Pen dénonce la dépénalisation du séjour irrégulier

  • Une étude indique l’ampleur du remplacement de population à l’œuvre en France

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) — L’Institut de veille sanitaire, établissement rattaché au ministère de la Santé, a publié en juillet 2012 une étude montrant le pourcentage de naissances en France concernées par le risque de drépanocytose en 2010.

    Cette maladie génétique a pour particularité de concerner quasi exclusivement les populations extra‑européennes, principalement « originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord. »

    La drépanocytose permettrait donc de chiffrer l’ampleur de l’immigration. En 2010, en Ile‑de‑France, par exemple, 60% des naissances étaient considérées à risque (carte ci-dessus). Ces chiffres permettent d’affirmer que 60% des naissances en Ile‑de‑France sont issues de populations extra‑européennes. En comparaison, la précédente étude basée sur les données de 2005 fait état d’un chiffre de 54%, ce qui montre que la proportion de naissances extra‑européennes, déjà énorme, augmente rapidement. Les chiffres des autres régions parlent d’eux‑mêmes. [...]

    Cette étude fournit — partiellement — quelques chiffres fondamentaux de ces fameuses « statistiques ethniques » toujours interdites en France. Ils permettent d’appréhender dans toute son ampleur la réalité effrayante de la substitution démographique actuellement en cours.

    Ce phénomène se constate partout ailleurs en Europe de l’Ouest. Le Royaume‑Uni, par exemple, présente une situation proche de la France. Selon le dernier recensement, en 2011, le pays compte 7,5 millions d’immigrés, en forte hausse en 10 ans, soit 13% de la population. Enfin, moins de 45% des Londoniens sont des Blancs de souche britannique. Ils sont devenus minoritaires dans leur propre capitale…

    Cette immigration massive à un coût non moins massif… Plusieurs travaux ont été effectués sur la question, notamment par la Fondation Polémia, ou par Jean‑Paul Gourévitch pour Contribuables associés, dans une étude intitulée Le vrai coût de l’immigration. Cette dernière montre que l’immigration représente un coût net de plus de 17 milliards d’euros pour la France. Cela signifie que le coût de l’immigration régulière et irrégulière, des politiques d’intégration, des investissements publics en écoles ou en logements, de sécurité, est nettement supérieur à la plus value apportée au PIB par le travail des immigrés.

    Crédit carte Une : Institut de veille sanitaire, via Fdesouche.

    http://fr.novopress.info

  • Recensement : la société britannique est plus diversifiée

    Quelques chiffres issus du « recensement le plus rigoureux » jamais établi en Angleterre et au Pays de Galles ont été dévoilés mardi (infographies du Guardian). Cet inventaire, que produit l'Office national des statistiques tous les dix ans, a été envoyé à plus de 26 millions de foyers anglais et gallois le 27 mars 2011.

    Il montre notamment que la part des personnes nées hors du Royaume-Uni et y résidant a augmenté de plus de 50 % par rapport à 2001, portant le nombre d'immigrés à 7,5 millions, soit 13,4 % de la population (Daily Telegraph). La communauté indienne est désormais la plus représentée, suivi des Polonais (+ 500 000 par rapport à 2001) et des Pakistanais (BBC).

    Blancs minoritaires à Londres

    Si 91,3 % de la population britannique était blanche en 2001, 86 % l'est dix ans plus tard, et The Independent note que 44,9 % des Londoniens sont blancs, passant de 4,3 à 3,7 millions en dix ans, ce qui fait de la capitale britannique la première région du pays où les Blancs sont minoritaires.

    Outre l'amélioration de l'éducation (les diplômés universitaires sont désormais plus nombreux que les personnes n'ayant aucun diplôme), et le déclin du nombre de personnes propriétaires de leur logement (en chute pour la première fois depuis le lancement des recensements, il y a soixante ans), les résultats les plus frappants sont du côté de la foi.

    Même si le christianisme demeure la première religion, avec 33,2 millions de fidèles (59 % de la population), le Financial Time note que c'est le seul culte à avoir perdu des adeptes (près de 4 millions). L'islam a 2,7 millions de représentants (un million de fidèles supplémentaires), et les athées sont 6 millions de plus qu'en 2001, soit un quart de la population (Washington Post). Le Guardian rapporte que les chrétiens devraient être minoritaires en 2018.

    Le Monde.fr
    12/12/2012

    Voir aussi : Le Chiffre : Un enfant britannique sur quatre naît de mère étrangère.

    15/11/2012 http://www.polemia.com

  • Arrêtez le génocide des Boers en Afrique du Sud !

    Grand merci à tous d'assurer la diffusion de ce texte le plus largement possible !

    sunnettebridges.jpg
    Sunnette Bridges, citoyenne sud-africaine, porte-parole de la minorité "BOER"
    Plus de 4000 fermiers blancs (Boers) ont été tués ces dernières années lors d'attaques brutales de fermes et ce nombre augmente tous les jours ; des milliers de Boers sont assassinés dans nos villes sans aucune autre raison apparente que le fait d'être blanc.
    En 1994 il y avait 12 millions de Blancs en Afrique du Sud. Aujourd'hui nous sommes moins de 7 millions !
    Nous avons été placés au niveau 6 sur une échelle de 8 par Genocide Watch, une ONG qui surveille non seulement le nombre de personnes assassinés en raison de leur race, mais également l'environnement socio-économique dans lequel se trouvent ces victimes.
    Nous (Les Européens) sommes désignés par la population noire d'Afrique du Sud par différents noms comme “Boer”, “Whitey”, “iBhunu” etc.
    En voyant ce que l'on fait à notre peuple, la révulsion n'existe clairement plus. Des bébés sont tués à bout portant ! Des femmes âgées sont violées et torturées en les brûlant avec des fers à repasser et en introduisant n'importe quel objet, de manches à balai à des tessons de bouteille dans leur vagin. D'autres sont hâchés à mort à la machette, leur tête éclatée avec des briques et des pierres, leur gorge coupée avec des couteaux de cuisine… Il n'y a aucune limite à la brutalité nauséabonde avec laquelle mon peuple est en train d'être assassiné ! Si vous en doutez encore, tapez les mots “Boer genocide” sur Google !
    Des lois sont adoptées sur la base de critères raciaux qui oppressent le groupe déjà marginalisé... dans ce cas le peuple blanc des Boers.
    L'Afrique du Sud est actuellement le seul pays au monde qui possède des lois pour "protéger" une majorité de 60 millions contre une minorité de 7 millions d'individus ! Nous ne sommes pas obligés de porter des signes distinctifs puisque nous sommes blancs ! En moins de 10 ans, plus de 600 000 Blancs ont fini dans des squats ou des ghettos principalement parce qu'ils ont perdu leur emploi en raison de la législation sur la discrimination positive (… à cause de la couleur de leur peau).
    Ces gens vivent dans des conditions horribles avec absolument aucun espoir de recevoir une aide quelconque du gouvernement afin de s'acheter un abri et de la nourriture.
    Il n'y a plus que deux niveaux restants avant que mon peuple, ou plutôt ce qu'il en reste, ne doivent "courir pour survivre !". Plus d'un million de Sud-Africains blancs ont déjà quitté le pays, dont certains après avoir vécu des expériences d'assassinat de très près. Certains parce que les propres membres de leur famille ont été tués et d'autres enfin pour trouver un emploi à l'étranger où la couleur de leur peau ne sera pas une disqualification de facto.
    La terrifiante vérité c'est que bien que nous n'ayons pas encore été placés à ce niveau, nous devons d'ores et déjà faire face à un niveau d'extermination que le monde semble ignorer de manière flagrante. En 1994 il y avait 133 000 fermiers commerciaux en Afrique du Sud. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 33 000. Plus de 4 000 de ces fermiers ont été assassinés ! Beaucoup de nos fermiers ont vendu leurs terres par peur de ces attaques et beaucoup plus encore ont été contraints de les vendre au gouvernement dans le cadre de leur "Plan de redistribution".
    Nos fermiers ne sont toutefois pas les seules cibles ! Des milliers de Boers sont assassinés dans les villes et villages. Plus fréquemment, ce sont les personnes âgées qui sont les victimes de ces crimes haineux et la brutalité avec laquelle ces gens sont tués est extrêmement choquante !
    Le gouvernement sud-africain nier le génocide des Boers.
    Après avoir lu ce texte, je ne peux qu'espérer que vous réaliserez que nous avons vraiment besoin de votre aide afin d'éviter encore plus de meurtres barbares, qui réduiraient notre nombre à un point où toute résistance serait impossible. Si vous décidez d'ignorer le problème, ce sera un bien triste jour ...
    Diffusez s'il vous plaît cet article à autant de gens que possible ! Assurez-vous que vous montriez bien notre souffrance à vos partis politiques, vos politiciens et à vos gouvernements ! Pour nous, c'est une question de vie ou de mort !

    Jacques-Yves Rossignol

  • Ambiance déchaînée à la mosquée de Poitiers

  • Bloc identitaire, Riposte Laique, Myriam Picard, Lionel Lucas

  • Les limites de la laïcité

    Fil conducteur de l'intervention de Paul-Marie Coûteaux à l'Université d'été du Front National à la Baule

    laiciteL'installation en France d'une religion qui n'y a guère de tradition, l'islam, semble ne recevoir de tous côtes qu'une réponse, la laïcité - plus précisément la loi de 1905 séparant les cultes et l'Etat. Sur un certain plan, cette réponse est la bonne et il faut se féliciter de ce que Marine Le Pen l'ait catégoriquement réaffirmée ces derniers jours comme elle le fait depuis des années, à l'heure où ceux qui se veulent ses défenseurs sont souvent incapables de la respecter - voir par exemple, au-delà des prières de rues, les très fréquentes infractions à la loi de 1905 par des municipalités des plus laïcardes aux fins de favoriser la construction de mosquées. Notre attachement au principe de la laïcité est d'autant plus nécessaire que le gardien du temple laïc le bafoue quotidiennement.
    Hélas, il est cependant impossible de s'en tenir là. La loi de 1905 vaut certes pour l'un des aspects de toute religion, sa liturgie, ses rites, son aspect proprement cultuel, dont il est entendu qu'il ne doit pas trouver d'expression manifeste et ostentatoire dans un cadre public aux fins d'être strictement « relégué dans la sphère privée ». Or, c'est être bien ignorant du fait religieux que de le limiter à ce versant cultuel et de faire l'impasse, par commodité, sur son versant culturel -ou pour mieux dire, civilisationnel. Une religion c'est un culte, mais bien souvent aussi une civilisation, et c'est alors que tout se complique.
    Doit fait l'impasse sur la civilisation ? Bien des "laïcards" le tentent ; telle est bien une des erreurs propres à l'esprit moderne que d'oublier la civilisation (que les modernes réduisent au mot passe-partout de "société") et de faire comme si celle-ci n'était pas d'abord construite autour d'une foi, par là d'une représentation du monde, de codes esthétiques, moraux, para-politiques mais décisifs, au point d'ailleurs qu'il ne se connaît pas dans l'histoire des civilisations sans dieux ni Dieu. Ce qui est vrai des civilisations chrétiennes qui, de tout temps et en tout lieu se sont accompagnées de manifestations extérieures (depuis les croix des sanctuaires au bord des routes ou les flèches des cathédrales qui parsèment notre territoire, jusqu'aux colliers posés sur des poitrines ou la fixation d'un calendrier qui lui donnent ses rythmes ), l'est encore plus pour la religion musulmane dont il est bien connu qu'elle ne distingue nullement ce qui ressort de l'ordre privé et ce qui ressort de l'ordre public, au point que ce dernier est tout entier réglé par elle, y compris ses principes politiques. Faut-il redire que l'islam n'est pas seulement une religion, ce que nous admettons implicitement lorsque nous disons couramment que tel ou tel individu est « d'origine musulmane » et ce que les musulmans admettent souvent lorsque, à qui les interroge sur leur identité, ils répondent bien plus souvent "musulman" que "Français".
    Ici, la loi de 1905 est inopérante. Car, non seulement la réponse laïciste ne règle pas les aspects civilisationnels des religions, mais sa prétention à tenir toute religion à distance, et même à égale distance, est absolument intenable dans ses conséquences -ou bien faudrait-il changer le calendrier, abattre les clochers et leurs croix, jusqu'à celles qui ornent les portes d'un bon nombre de nos cimetières- comme vient de le faire une municipalité d'Eure et Loir … Une telle extrémité serait d'autant plus absurde qu'il faudrait recomposer le calendrier en supprimant toutes fêtes religieuses, supprimer tout édifice trop visiblement religieux, expulser de notre vocabulaire tous les mots d'origine confessionnelle, etc.…
    Nous sommes donc condamnés, sauf bien entendu à supprimer l'idée et le mot même de civilisation (au bénéfice de quoi, sinon la réduction au seul universel qu'est aujourd'hui le triste univers marchand?) à accepter le legs d'une civilisation chrétienne infiniment plus importante que ne l'est, pour la civilisation française la tradition musulmane. En d'autres termes, nous serons bien obligés tôt ou tard à reconnaître une préférence chrétienne.
    Cette préférence n'a rien de scandaleux, et devrait même aller d'elle-même. Qui osera dire que les deux civilisations, la judéo-gréco-chrétienne et l'Islam sont à égalité ? Et qui oserait conséquemment soutenir qu'il est possible, et même souhaitable, que la cohabitation dans une même nation, non pas seulement de deux religions, mais de deux civilisations, n'est pas dangereuse, lourde de conséquences, d'accrochages et de conflits - par exemple, faudra-t-il réserver la direction de services publics sensibles, armée, police, justice, à l'une ou l'autre appartenance, répartir les jours marquants de nos calendriers au prorata de quotas toujours évolutifs, donc toujours discutables, et toujours conflictuels ? Ne pas accepter la reconnaissance simple et tranquille d'une préférence chrétienne nous condamnerait soit à ce genre de guerres civiles à ressors religieux si souvent rencontrés dans l'Histoire, et qui répandit tant de malheurs, soit à tenter l'utopie d'une civilisation sans religion, et finalement d'une société sans civilisation dont certains caressent peut-être le projet sans en mesurer les effets ultimes, une éradication soigneuse de toute expression religieuse, une atomisation parfaite des êtres et des communautés, la victoire totale du l'enrégimentement général des hommes par les seules lois du marché, de la marchandise universelle et de l'avoir solitaire…http://www.siel-souverainete.fr

  • « Une révolution sous nos yeux - Comment l'islam va transformer la France et l'Europe » de Christopher Caldwell (2/2)

    Polémia poursuit la publication de la présentation du livre de Christopher Caldwell, avec les troisième et quatrième partie où l’on découvrira d’une part les « écueils et incompatibilités » opposant les deux grandes entités que sont l’Occident et l’Islam et, d’autre part, en forme de conclusion, une hypothétique ouverture vers l’avenir.
    A la fin de ce texte, un commentaire reçu d’un essayiste anglo-saxon, résidant en Europe, qu’il connaît tout autant que les Etats-Unis, fournit un éclairage presqu’inattendu sur les véritables motivations de l’auteur.

    III - Ecueils et incompatibilités

    Avec sa franchise de marbre, Caldwell introduit la deuxième partie de son livre, titrée L’Islam, par ces mots : « Si les Européens avaient compris, quand l’immigration en provenance de Turquie, du Maroc, d’Algérie et d’ailleurs débuta dans les années 1950 et 1960, que des milliers de mosquées seraient disséminées d’un bout à l’autre de l’Europe un demi-siècle plus tard, jamais ils ne l’auraient autorisée. »

    Ici, l’auteur égrène écueils et incompatibilités de culture et de comportement qui ne peuvent, le pense-t-il, que faire obstacle à une intégration. Nous nous limiterons à n’en citer que quelques-uns sans omettre les deux les plus fondamentaux : la religion et le sexe.

    – La protection sociale. Comme souvent, Caldwell procède par aphorisme : « Les économies complexes des Etats Providence comme celles qui se sont développées en Europe ces soixante dernières années ne naissent généralement pas dans les sociétés multiethniques. »
    – La mobilité. « Les migrations déclenchent des migrations secondaires, ce que le sociologue Rogers Brubaker appelait les “migrations sans mélange ethnique”. »
    – La diversité et le mépris de soi. « La diversité décrit à la fois une réalité sociologique (…) et une idéologie. Cette idéologie était en parfait accord avec la neutralité entre cultures adoptées par les bâtisseurs de l’idéal européen. Et pourtant, la diversité n’a jamais réellement pu devenir un idéal stable ou neutre, car les Européens n’en savaient pas assez sur les autres cultures pour la faire advenir. »
    – Antagonisme entre Occident et Islam. Cet antagonisme est très ancien. Citant l’historien Henri Pirenne : « Les deux puissances – l’Europe en tant qu’Occident et l’Islam en tant que civilisation – sont apparues dans l’histoire ensemble et ont représenté un défi l’une pour l’autre. »
    – Les populations musulmanes. « La nouvelle immigration, essentiellement musulmane, était moins gérable et moins soluble que les précédentes. »
    – Régénération de quartiers en déshérence. Le résultat escompté s’est produit un peu partout en Europe. Mais cette vision de l’immigration, celle des élites qui habitent les beaux quartiers, était trompeuse. Il y a plus de ghettos que des Kreuzberg [à Berlin].
    – Les zones de non-droit. Caldwell connaît bien le cas de Chanteloup-les-Vignes. Il est typique et le lecteur comprendra bien comment on passe, « d’un pas de somnambule », de la tentative d’intégration à la ségrégation pure et simple.
    – Violence, délinquance et émeutes. « La violence relative des quartiers musulmans est un obstacle de taille à la mixité sociale et à l’intégration. »
    – Les espaces de la Charia. « Dès qu’il devint évident que certains émigrés proposaient d’instaurer des cultures étrangères dans des pays européens, l’immigration (…) apparut sous un jour différent. » Par ailleurs, la propension au développement des lieux de culte répond à une certaine résurgence religieuse. Caldwell donne, par exemple sur l’appartenance des jeunes immigrés, étudiants et autres, à la religion islamique, des chiffres surprenants. Un long chapitre est consacré à La crise de la foi en Europe, et tente de placer les deux cultes, chrétien et musulman, l’un par rapport à l’autre. Jusqu’à aujourd’hui le dialogue interreligieux tiendrait du vœu pieux. Une chose est certaine : les musulmans restent fidèles à leur religion, les chrétiens s’en écartent. Le jour où le rapport de forces sera inversé, que se passera-t-il ?
    – Le sexe. « Les musulmans d’Europe viennent de cultures où les femmes sont strictement subordonnées à leur mari et aux hommes en général. (…) C’est un fait sociologique universel. » (…) « Adopter le style européen de sexualité et de relations entre sexes est la seule exigence non négociable que l’Europe impose. »

    IV - Quel avenir se réserve l’Europe ?

    Pour Caldwell, qui ne croit pas à l’intégration en Europe, l’immigration, c’est l’américanisation. Les Etats-Unis seraient le modèle du genre. Donc devant « les problèmes abyssaux » que l’Europe va rencontrer, la solution serait qu’elle devienne davantage comme l’Amérique. Mais on a vu que Caldwell rejetait la comparaison entre Europe et Amérique. Le melting-pot américain fonctionnerait-il avec des musulmans ? On ne connaît aucune expérience en la matière.

    Un second modèle d’immigration serait peut-être plus adapté : le système du millet de l’Empire ottoman qui a fonctionné pendant plusieurs siècles avec des populations de différentes religions, mais qui a disparu au début du XXe siècle du fait de l’appétit expansionniste de ses voisins européens.

    Comme nous l’avons déjà dit, Caldwell ne croit pas à l’intégration de masse. Néanmoins, il termine son puissant ouvrage par une légère pointe d’optimisme : « Les Européens ne peuvent qu’espérer que les nouveaux venus, surtout musulmans, s’assimileront pacifiquement », phrase rapidement compensée par un retour à la réalité crue : « Quand une culture peu sûre d’elle, malléable et relativiste rencontre une culture ancrée, confiante et renforcée par des doctrines communes, c’est généralement la première qui change pour s’adapter à la seconde. »

    « Il est sûr que l’Europe sortira changée de sa confrontation avec l’Islam. » Quel verdict !

    Un livre à lire, qui force à la réflexion.

    René Schleiter Polémia

    Titre original : Reflections on the Revolution in Europe, Doubleday, 2009.

    Le commentaire d’un Anglo-Saxon :

    Polémia a confié le livre de Christopher Caldwell, en sa version originale, à un ami anglo-saxon qui connaît bien la politique américaine. Nous voulions savoir ce qu’il en pensait et surtout comment il interprétait la démarche de ce journaliste américain néo-conservateur bien en cour. Il faut lire cette note avec détachement, en se rappelant que l’auteur du livre est américain, proche des néo-conservateurs et en oubliant tout préjugé français et européen.
    Le 28 octobre dernier, Polémia avait publié une interview que Christopher Caldwell avait recueillie auprès de Marine Le Pen. (6)
    Voici la note que notre ami nous a fait parvenir (il a demandé à conserver l’anonymat).

    Je suis en train de le relire – et je suis surpris, et troublé, par le nombre de noms d’amis, d’auteurs et de publications NEO-CONS qu’il mentionne comme étant des gens qui ont lu et vérifié le manuscrit et visiblement l’ont approuvé. La question est POURQUOI ?

    Celui qui domine entre tous est le « Tsar » des néo-cons, Leon William Kristol, qui pendant des années a écrit dans l’organe des néo-cons, The Weekly Standard. Il a aussi écrit pour le New York Time Magazine, The Financial Times, etc. !!! Toutes ces publications étant des publications grand public.

    Lisez la liste des noms de la page 365 [533, version française] sous le titre de « Remerciements ». C’était le 18 février 2009, tout à fait à la fin de l’ère Bush/néo-cons !!!

    A mon avis, ce livre essaie, d’une manière très sophistiquée, d’adopter un parti pris antimusulman acceptable au sein de l’élite europeo-américaine. Une politique néo-con.

    Je continue de penser que c’est l’un des livres les plus remarquables et le plus documenté et rempli de statistiques utiles que je connaisse. Je ne connais pas d’autre livre comme celui-là sur le marché.

    Les statistiques sont révélatrices – et choquantes – et utiles pour les auteurs et penseurs dits de droite – pour nous aider à clarifier et étayer nos arguments à propos de cette « crise de la culture européenne » !

    Mais il nous faut prendre conscience que Caldwell a bénéficié d’un accès privilégié à des banques de données auprès de ces grands médias que sont The Financial Times, The New York Times, The Weekly Standard – appartenant tous à l’Etablissement.

    Par conséquent, il faut être PRUDENT mais, comme toujours, il faut s’appuyer sur les informations réunies et distribuées par l’Etablissement quand on ne dispose pas de réseaux propres. Donc il faut évaluer avec soin les arguments de Caldwell – ainsi que leur portée – qui sont là pour étayer un parti pris essentiellement antimusulman ; non pas de manière brutale, « raciste » ou « sectaire », mais simplement en jouant de manière subliminale sur les cerveaux intoxiqués par le système d’éducation « maçonnique » en vigueur en Europe en général et dans les cercles de l’élite franco-anglaise en particulier : l’endoctrinement fondé sur le concept « Liberté, Egalité, Fraternité » a poussé les néoconservateurs à cette immigration désordonnée et aujourd’hui ils s’inquiètent de ce monstre qu’ils ont laissé échapper !

    Ce livre est très utile mais ce n’est qu’un outil, un outil non pas pour la libération de l’Europe, mais pour les propres objectifs des disciples de William Kristol…

    (En Europe, décembre 2011)

    (Traduction de l’anglais pour Polémia – RS)

    Note :

    (6) Madame Le Pen expliquée par un conservateur américain

    Voir aussi (précédent) :

    « Une révolution sous nos yeux – Comment l’islam va transformer la France et l’Europe » de Christopher Caldwell (1/2)

    Christopher Caldwell, Une révolution sous nos yeux, préface de Michèle Tribalat, Traduction de l’anglais par Johan Frederik Hel Guedj, édition du Toucan, collection Adultes, 5 octobre 2011, 600 pages.