Ce 6 décembre, à l'Assemblée nationale française, l'intervention de l'exécutif a prétendu imposer aux députés qu'ils débattent, sans pouvoir voter vraiment, autour du projet d'une nouvelle réglementation de l'immigration et du droit d'asile.
Ni le ministre responsable du dossier, ni l'ensemble de ses collègues n'envisagent à ce propos de rendre des comptes quant à l'application des règles théoriques existantes que, tout de même, on appelle pompeusement "la Loi" comme si elles avaient été dictées à Moïse sur le mont Sinaï.