
Partout en France, qu’elles soient de droite ou de gauche, des équipes municipales font feu de tout bois pour contenter leurs électeurs, quitte à tomber dans le plus pur des clientélismes. Avec une grande spécialité : brosser les islamistes dans le sens du poil.
Imaginez-vous quelques instants à Givors, à 25 km au sud de Lyon. Pays des Burgondes, connu pour ses quais sur le Rhône, ses verriers et ses belles églises, Givors vit une mort lente depuis des décennies. Cela a commencé par la piteuse gestion des affaires municipales par les communistes à partir des années 50, et cela s’est poursuivi jusqu’à aujourd’hui. Remontez à pied la rue Roger Salengro jusqu’à la place de l’hôtel de ville, à l’ombre des vestiges du château Saint-Gérald, édifié par Renaud de Forez au XIIe siècle. Vous ne croiserez que femmes voilées en grappes et immigrés retraités attablés à des bars PMU. Pas un café en face de la mairie. Juste une boulangerie où s’agglutinent des clients qui ne boivent jamais d’alcool.








