- Les délinquants bénéficient des règles protégeant les mineurs
Les mineurs bénéficient d’un régime pénal favorable : les peines encourues, par exemple, sont beaucoup plus faibles. Cela explique que la part des mineurs dans la délinquance ne cesse de croître. Parce qu’ils ne craignent pas grand-chose, les mineurs sont utilisés comme « petits soldats » par les « grands frères » et les caïds des cités. Différents ministres de l’intérieur ont envisagé de durcir la législation des mineurs : ils ont jusqu’ici toujours reculé devant l’opposition « humaniste » des milieux judiciaires.
- Le classement sans suite : une pièce du puzzle laxiste
Dans une partie des affaires de délinquance, le magistrat du parquet décide de « classer sans suite », c’est-à-dire de ne pas engager de poursuites judiciaires : parce que l’auteur n’a pas été identifié ; parce qu’il estime que l’infraction est « mal caractérisée » ; ou parce qu’il estime que le préjudice ou le trouble causé par l’infraction est « peu important ». En 2020, 726.000 affaires ont été classées sans suite par le parquet (soit près de 40 % des affaires traitées).
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