La récente disparition de VGE a rappelé à beaucoup son duel mortifère pour la droite contre Chirac. Avec une véhémence jugée par beaucoup excessive, ce dernier avait notamment lancé, le 6 Décembre 1978, son fameux appel de Cochin, dénonçant le “parti de l’étranger” qui désignait très clairement mais sans le nommer le président Giscard d’Estaing et le centre-droit pro-européen. Inspiré par Pierre Juillet et Marie-France Garaud, écrit sans doute par celle-ci, ce texte était, dans les mots et les idées, gaulliste, et donc légitime dans le cadre du débat démocratique national. Après la défaite aux élections européennes de 1979, Chirac devint davantage libéral, puis travailliste, puis redevint ce qu’il était vraiment, un bon radical opportuniste. Le RPR se maria avec l’UDF pour reprendre la plupart des thèses combattues auparavant. Entre-temps, la gauche était arrivée aux affaires, et le parti de l’étranger était ainsi devenu réalité. Avec Macron qui veut réunir le centre-gauche et certains des héritiers du giscardisme, les “orléanistes”, comme aurait dit René Rémond, cette vérité est criante, mais comme dans le conte où à force d’annoncer le loup à tort, le crieur n’est pas cru lorsque le loup arrive vraiment, il n’y a plus aucun veilleur capable de lancer l’appel de façon à être entendu, aucun pour clamer que le parti de l’étranger, plus destructeur que jamais, est à l’Elysée !
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LE PARTI DE L’ÉTRANGER EST À L’ELYSÉE !
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Jean-Paul Gourévitch : “Plus personne n’ose avancer que l’immigration en France est financièrement bénéfique” (Entretien)
[…] La situation est en train de changer. La question des coûts de l’immigration n’est plus taboue. Elle est loin la période où les grands médias, s’appuyant sur une étude de 2010 de Xavier Chojnicki qu’ils instrumentalisaient, proclamaient que « l’immigration rapporte 12 milliards à la France ». Plus personne n’ose avancer qu’en France l’immigration, dans l’ensemble de ses dimensions, est financièrement bénéfique. […]
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Valence (26): la mairie supprime des aides familiales afin de lutter contre les violences urbaines
Supprimer des aides municipales et sociales familiales : voilà le dernier levier de la mairie de Valence pour enrayer les violences urbaines dans les quartiers. Le conseil municipal a voté une mesure en ce sens ce lundi 14 décembre.
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Une guerre asymétrique
« Comment un Niçois a-t-il pu s’en prendre à d’autres Niçois ? » Cette réflexion d’un journaliste, attrapée au vol sur France Info le lendemain du sinistre 14 juillet, indique biennale degré d’inconscience dans lequel se trouve, en même temps qu’une partie de la population, la caste médiatique que l’on appelle un peu vite le quatrième pouvoir.
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Islamisme : « la République française n’est pas la solution à nos problèmes, elle est le problème »
« Lorsqu’elle a voulu montrer sa suprématie sur la religion catholique, la République a décroché toutes les croix des murs, a utilisé la force pour déloger de leurs congrégations des communautés de bonnes sœurs et de frères désarmés, a pris possession des églises et en a bradé le mobilier, a établi le règne des Droits de l’homme athée contre la foi et contre le Christ. Sans sourciller une seconde.
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Livre : Ce grand dérangement. L’immigration en face, de Didier Leschi
Ce grand dérangement. L’immigration en face : publié en novembre, cet essai de Didier Leschi, actuel directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), fait un tour d’horizon précis de la question migratoire en France. « Ces éléments, ce sont des chiffres, des faits, des règles internationales et des lois nationales », écrit-il en préambule.
Page après page, ce sont tous les aspects de la politique migratoire française qui sont abordés. La définition d’un immigré, d’abord : le demandeur d’asile, réfugié politique dont le statut « nous fait, en droit, obligation d’hospitalité », les migrants économiques, dont la vague s’est réduite avec la crise de 1974, et qui a été largement remplacée, à la faveur du funeste décret de 1976 pris sous le gouvernement Giscard, par le regroupement familial, « la première des migrations vers notre pays » (entre 80.000 et 100.000 personnes par an). Et enfin les clandestins, déboutés du droit d’asile car ce sont, pour la majorité, des migrants économiques, en provenance principalement du Maghreb et d’Afrique. Le clandestin, celui qui, en France, « conserve des droits au-delà du respect qui lui est dû en tant que personne humaine. C’est pour cela que dans le langage politico-administratif, le clandestin sans papiers prend de plus en plus le nom “d’étranger au droit incomplet” »… On appréciera cette pudique circonlocution qui tente de masquer le véritable marché des droits sociaux que représente la France pour ces clandestins.
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Pacte européen des migrations : une nouvelle invasion migratoire?
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Sur Sud Radio, débat Jean MESSIHA / ROST : "Police, immigration, identité : deux visions de la France pour demain".
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Le Conseil d’Etat juge que proposer des menus sans porc à la cantine ne contrevient pas à la laïcité
Saisi par la commune de Chalon-sur-Saône, le Conseil d’Etat a jugé vendredi 11 décembre que proposer des menus de substitution au porc dans les cantines scolaires n’est ni obligatoire ni contraire au principe de laïcité, dans une décision concernant cette commune.
C’est la troisième fois qu’une délibération adoptée en 2015 à l’initiative du maire Les Républicains de cette ville de Saône-et-Loire, Gilles Platret, se fait retoquer par la justice administrative. A l’époque, le conseil municipal avait voté la suppression des menus de substitution au porc, servis depuis 1984.
(…) Le Monde
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Deux mois après l’assassinat de Samuel Paty, Najat Vallaud-Belkacem nous livre sa version du « séparatisme » : révoltant !
Dans la série des albums collector du type « Un Président de devrait pas dire ça… » à mettre sous le sapin, il faudrait ajouter le « Un ex-ministre de l’Éducation nationale ne devrait pas, etc. »
Commençons par planter le décor et jouer franc-jeu : j’enseigne en REP depuis dix ans et, comme 90 % de mes collègues, je ne scolarise évidemment pas mes enfants dans cet établissement. Nous le faisons sans aucune mauvaise conscience, mais de façon raisonnée. En effet, nous souhaitons pour nos enfants un enseignement et une vie scolaire, non pas « élitiste », mais tout simplement « normale ». Vous vous souvenez, comme le Président d’avant, tout simplement. Enfin, un peu mieux que ce normal-là, quand même.