Extrait tiré de l'émission "Bercoff dans tous ses états", diffusée sur Sud Radio le 31 Août 2020.
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Extrait tiré de l'émission "Bercoff dans tous ses états", diffusée sur Sud Radio le 31 Août 2020.
Le vandalisme a comme d’habitude régné autour des Champs-Elysées hier soir après le match Bayern-PSG. Ce type d’événement est tellement récurrent qu’il n’étonne plus. Il fait désormais partie du paysage national. Il semble normal, presque traditionnel que l’avenue française la plus connue dans le monde entier et dont les images devraient attirer les touristes devienne l’épouvantail au coeur d’un pays infréquentable, où la sécurité n’est plus assurée.
Pourtant, cet épisode n’est pas anodin. Il condense l’effondrement de notre pays, le désastre total de sa politique. Sur le plan économique, il est essentiel que notre pays attire les touristes et les capitaux. Il est donc primordial que son image soit positive en alliant une sécurité efficace, un dynamisme des activités attractif et une beauté des lieux séduisante. Or, au sein même de ce qu’on appelle le « triangle d’or », des bandes de sauvages ont détruit une douzaine de magasins et une quinzaine de voitures. Que doit penser le Chinois, le Japonais, l’Américain ou n’importe quel Européen de cette voiture qui brûle dans la nuit au milieu d’une foule surexcitée ? Parce qu’un match de football opposait à Lisbonne deux entreprises de spectacle sportif qu’on qualifiera d’internationales, une fois de plus, des scènes d’émeutes, des saccages se sont déroulés à Paris ! A Münich, siège de l’équipe victorieuse, rien de tel : on a fêté la victoire. A Paris, victoire ou défaite, on casse !
Paul Tormenen poursuit son rigoureux et salutaire travail d’exploration des méandres administratifs français relatifs à la question de l’immigration. Il s’est récemment intéressé au dernier rapport de la Cour des comptes rendu public le 5 mai sur la gestion par l’État de l’immigration.
Après avoir fait une présentation générale du rapport, analysé les différents dispositifs étatiques pour gérer l’immigration légale, fait le constat que la France est un pays de cocagne pour les immigrés clandestins, passé en revue la « gestion » de l’immigration illégale et étudié la gestion de l’intégration des étrangers à la société française, Paul Tormenen achève son analyse critique du rapport de la Cour des comptes en abordant l’accès aux droits sociaux des immigrés et le contrat d’intégration républicaine.
L’accès des étrangers non communautaires aux droits sociaux
Le terme de « droits sociaux » recouvre pour la Cour des comptes (CC) les nombreuses aides sociales de toutes natures, financées par l’impôt et les cotisations sociales, accessibles aux étrangers non communautaires : RSA, allocation de solidarité aux personnes âgées, allocation adulte handicapé, hébergement et aides au logement, allocations familiales, protection santé, aide au transport… L’accès au marché du travail fait également partie des droits sociaux des étrangers non communautaires en situation régulière.
Constats de la Cour des comptes – La Cour des comptes fait le constat que « les étrangers en situation régulière n’ont pas accès à tous les droits sociaux dans les mêmes conditions que les citoyens français ».
Le tableau synthétique des conditions d’accès aux droits sociaux pour les ressortissants étrangers non communautaires contenu dans le rapport fait effectivement ressortir pour certaines catégories administratives d’étrangers une condition de durée de séjour en France (page 168).
Préconisations – La Cour des comptes ne fait pas de préconisations en la matière.
Commentaires – Plusieurs éléments saillants du tableau recensant les conditions d’accès aux droits sociaux des ressortissants étrangers non communautaires peuvent être soulignés :
De nombreuses prestations sont accessibles à des extra-européens, indépendamment de toute condition de durée de séjour et de cotisation en France. C’est le cas des « réfugiés » bénéficiant d’une carte de résident d’une durée de 10 ans, qui peuvent avoir accès immédiatement aux 903 euros mensuels de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), au RSA, à l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), aux aides au logement, aux allocations familiales, etc.
Extrait d’une tribune de Christian Vanneste :
“(…) Les policiers pourront donc taxer les « clients » solvables mais seront impuissants devant l’activité des zones où leur présence réclame des opérations d’ampleur considérable. Et il sera toujours plus confortable d’épingler le distrait qui a oublié son masque que le dealer au sein de son quartier.
Lorsqu’on passe des technocrates aux idéologues, c’est le mot lui-même qui effarouche. Qui dit ensauvagement dit sauvage, et qui dit sauvage commence à sentir le soufre du racisme. Les faits ont beau être têtus et aligner des auteurs qui ne s’appellent ni Philippe, ni Mélanie, ni Thomas, ni Axelle, car ce sont les prénoms des victimes, l’antiracisme inquisiteur refuse ce terme sourdement discriminant. Lorsqu’un crime met en lumière une partition ethnique de notre société, parce que justement des ethnies différentes, et non des races, ont des cultures différentes, et donc des comportements différents, un rapport différent à la violence, notamment, la novlangue progressiste édulcore : ce sont des incivilités, commises par des « jeunes », victimes de conditions sociales défavorables. Ce sont les victimes de la colonisation à la fois comme descendants de colonisés et comme « indigènes » colonisés en France même.
Délinquance à Neuchâtel: des individus promettent de faire justice
[…]
peut-on lire sur les dizaines d’affichettes placardées cette semaine en ville de Neuchâtel.
Les auteurs de la missive ne sont pas encore formellement identifiés, mais la police neuchâteloise a déjà intercepté une vingtaine de personnes qui, ces deux derniers week-end, ont passé à tabac certains délinquants qui ont semé le trouble cet été dans la cité lacustre et qui se promènent assez ouvertement en ville.
Le terme « séparatisme » est revenu tout récemment dans le vocabulaire politique. Dans les années 1950, il désignait les velléités de groupuscules, terroristes ou non, de séparer de la mère patrie les départements français situés en Algérie. Ces terres étaient françaises depuis 1830, mais une partie des habitants s’étaient progressivement engagés dans un processus de séparation. On connaît la suite, la montée en puissance du terrorisme, et finalement le ralliement au FLN, par la peur, la violence, le racisme …et l’islamisme.
Mais voici qu’on nous parle de séparatisme du Val-d’Oise, de séparatisme de départements de la petite couronne. Le phénomène n’est pas exactement identique, bien que l’on y retrouve la recette qui a conduit à la perte des départements d’Algérie : la peur, la violence, le racisme… et l’islamisme, également.
La mairie, accusée d’immobilisme par l’opposition Rassemblement National, en appele à l’Etat. Aujourd’hui entre 80 et 180 migrants sont interpellés par la police aux frontières entre l’Italie et la France.
Dans le cadre du débat sur l’immigration, Boulevard Voltaire donne la parole à Jean Messiha (RN), lui-même chrétien et d’origine égyptienne, qui expose sa vision critique du positionnement de l’Eglise catholique sur ce sujet :
Vous accusez l’Église catholique d’avoir protégé un migrant en situation irrégulière. N’êtes-vous pas en contradiction avec l’esprit de bienveillance prôné par l’évangile ?
Oui et non. L’Église a toujours été dans son rôle pour accueillir les opprimés. Il ne s’agit pas du tout de cela. La question n’est pas que l’Église catholique abrite des pauvres, mais plutôt le rôle joué par l’Église catholique en tant qu’institution et notamment par le pape pour favoriser l’immigration sous toutes ses formes. Le pape François et un pape qui pour la première fois vient d’un pays du tiers monde où on retrouve les communautés catholiques les plus nombreuses. Le pape doit bien sûr avoir un discours à l’égard de ces communautés catholiques là alors même que la pratique du catholicisme s’effondre en France et en particulier en Occident de manière générale.
Un biais sert au pape pour orienter son opinion ou ses déclarations sur la question migratoire.
L’Express relate le retour, « en toute discrétion », le lundi 17 août, d’une Française, veuve d’un djihadiste qui avait passé « plusieurs mois dans un centre de détention à la frontière syro-turque ». Elle a été expulsée par la Turquie après cinq ans passés en Syrie.
Sept veuves de djihadistes et 13 enfants bientôt expulsés
À son arrivée en France, la mère de famille, âgée d’une cinquantaine d’années et blessée à l’œil, est passée devant le juge d’instruction en charge de son dossier, puis a immédiatement été incarcérée.
Sept autres Françaises – toutes veuves de djihadistes – devraient, également, être expulsées prochainement, ainsi que leurs treize enfants, âgés de quelques mois à 15 ans.
Qu’est-ce que la « tenaille identitaire » ?
« Il y a une tenaille identitaire en France, comme dans tous les pays occidentaux. À une extrême droite populiste, qui n’a jamais été aussi forte et décidée à déstabiliser la société, répondent des courants de repli intégristes religieux. Ces deux-là se renforcent l’un l’autre. Si on n’y prend pas garde, si on ne montre pas notre détermination, la tenaille se refermera. » En 2016, ainsi parlait Gilles Clavreul[1], haut-fonctionnaire, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme de 2015 à 2017 sous le gouvernement Valls II et chef de file du Printemps républicain, mouvement de défense de la laïcité. En 2005, il avait qualifié le CCIF, Collectif contre l’islamophobie en France, de « collectif anti-démocratique, raciste et antisémite », et en 2017, demandé l’interdiction de la campagne d’affichage municipal contre l’immigration clandestine organisée par Robert Ménard, maire de Béziers.