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immigration - Page 561

  • Russie-Turquie : l’Occident va-t-il à nouveau choisir le mauvais cheval ?, par Christian Vanneste.

    Le duo (ou le duel) entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan revêt la politique internationale d’une dimension personnelle remarquable. La plupart des démocraties sont vouées à des alternances ou soumises à des règles constitutionnelles qui limitent la durée de leurs dirigeants, et quand celle-ci leur est accordée, le pouvoir reste contraint par des oppositions parlementaires ou des protestations populaires. Le Président russe, à la tête de l’Etat ou du gouvernement, dirige le pays depuis vingt ans, celui de la Turquie, dans les mêmes fonctions, depuis dix-sept ans. Seule Mme Merkel pourrait rivaliser avec ses presque quinze ans de chancellerie, mais bien que l’Allemagne soit plus puissante économiquement que les deux autres, ses marges de manoeuvre sont beaucoup plus limitées par le système politique allemand, par l’intégration du pays à l’Union Européenne et à l’Otan, et par une mauvaise conscience historique qui inhibe la parole autant que l’action, dès que l’on quitte le domaine de l’économie pour celui de la stratégie internationale.

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  • Munich sur Bosphore

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    Par Natacha Polony

    Le nouveau ces visages. De nouveau ces gens entassés dans des canots, ou massés devant les barbelés d’une frontière. De nouveau leur désespoir et leur révolte. En fait, ils n’avaient jamais disparu. Ils étaient entassés dans des camps, du côté de la frontière turco-syrienne, ou dans le pourtour des métropoles, Istanbul, Izmir... Ils tentaient de survivre, de s’intégrer, de se forger un avenir. Mais voilà qu’ils réexistent tout à coup dans la stratégie de Recep Tayyip Erdogan. Des pions sur un échiquier. Des pions qu’on peut envoyer crever dans des canots de fortune après avoir affrété des bus et lancé des messages mensongers sur l’ouverture des frontières.

    A cet ignoble jeu, l’Europe est échec et mat. Trop divisée, trop empêtrée dans ses contradictions. Exactement là où l’attendait le président turc. Ces hommes et ces femmes sont des réfugiés. Ils ont fui leur pays en guerre. Ils ont fui les bombes, la faim, la peur. Et l’honneur de l’Europe est d’avoir inventé le droit d’asile pour tous les êtres humains pourchassés, martyrisés, au nom d’idées politiques et de pulsions guerrières. Ceux, d’ailleurs, qui ne cessent de fustiger le méchant « Occident » prédateur devraient s’en souvenir : cette civilisation européenne qui, certes, a abusé de sa puissance et s’est savamment autodétruite, est celle qui a poussé le plus loin l’idée de respect de toute vie humaine et de protection des plus faibles. Tout n’est pas blanc ou noir. Aujourd’hui, comme en 2015, l’Europe se voit sommée de donner corps à ses principes. Voulons-nous vraiment voir des douaniers grecs tirer sur des hommes, des femmes et des enfants?

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  • La Grèce résiste à l’invasion depuis la Turquie

    La Grèce résiste à l’invasion depuis la Turquie

    Les Premiers ministres hongrois, polonais, slovaque et tchèque ont salué mercredi les efforts de la Grèce pour endiguer l’afflux d’immigrés en Europe suite à la décision de la Turquie d’ouvrir sa frontière occidentale.

    Viktor Orban a affirmé mercredi qu’il y avait «déjà 130.000 migrants au nord et à l’ouest de la frontière gréco-turque qui se dirigeaient vers l’Europe».

    « Cette masse doit être arrêtée le plus au sud possible, et si cela ne fonctionne pas, alors bien sûr, comme en 2015 en dernier recours, les Hongrois seront là pour les arrêter à la frontière serbo-hongroise ».

    Les deux tiers de ces migrants sont des Afghans, des Irakiens et des Africains, et non des Syriens, selon la Russie. De samedi matin jusqu’à mardi après-midi, les autorités grecques ont empêché 26.532 migrants venant de Turquie d’entrer illégalement en Europe. Au total, 218 individus ont été arrêtées.

    Les autorités grecques ont déclaré avoir contrecarré la tentative d’un millier de personnes de traverser à la nage la rivière d’Evros, à l’extrémité sud de la frontière.

    A Evros (Grèce), les fermiers aident les policiers et les militaires à patrouiller la frontière pour stopper l’arrivée de migrants (photo).  Les Grecs en ont marre et chassent les journalistes et les responsables d’associations immigrationistes ! La route terrestre étant compromise, beaucoup de migrants tentent de franchir la frontière par la mer. Sur la journée de dimanche, 17 bateaux et 763 personnes ont débarqué sur l’île de Lesbos.

    Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé qu’il ne comptait « pas fermer les portes » de son pays aux migrants.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-grece-resiste-a-linvasion-depuis-la-turquie/

  • Coronavirus en Italie : l’argent des soins de santé a-t-il été dépensé pour l’accueil des migrants ?

    Liberoquotidiano.it – Peu de médecins, peu d’infirmières, peu d’unités de soins intensifs, risque d’engorgement, voire d’effondrement. L’urgence du Coronavirus a mis en lumière ce que les citoyens et les administrateurs locaux savent depuis longtemps.

    Il y a eu l’austérité, la dette à contenir (qui a plutôt explosé), mais pour les migrants, curieusement, on a trouvé les financements. Vous vous souvenez tous d’Emma Bonino, qui a expliqué comment le gouvernement Renzi a obtenu à l’époque une certaine flexibilité (c’est-à-dire la possibilité de faire des déficits) en échange de l’accueil de clandestins.

    Bref, il y avait de l’argent pour l’accueil. Et pas simplement deux sous. Il n’existe pas de comptes précis, mais depuis 2010, l’Italie a dépensé environ 20 milliards pour accueillir et soutenir les demandeurs d’asile ou autres. Durant la même période, le système national de santé a perdu 37 milliards.

    (…) Argent de poche quotidien, dépenses de santé, personnel: les dépenses sont passées d’un peu moins d’un milliard en 2012 à plus de 4 milliards en 2018. Au cours de la période de  2014 à 2016, l’urgence des migrants a coûté – selon une étude du centre d’étude ImpresaLavoro – environ 6 milliards 145 millions d’euros.

    Selon le journal italien Libero Quotidiane, lorsque Matteo Salvini était ministre de l’Intérieur, et grâce à la réduction des débarquements et à l’introduction de décrets de sécurité, les dépenses des migrants ont baissé de 1,5 milliard.

    (…) Liberoquotidiano.it via Les Observateurs

  • Les Grecs à l’avant-poste d’une nouvelle immigration massive

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Le 29 février, le président turc Erdogan a annoncé qu’il allait ordonner aux douaniers de son pays de ne plus garder la frontière avec la Grèce. Si cette annonce n’est pas nouvelle, elle est maintenant mise à exécution. Dans le même temps, de nombreux Grecs manifestent contre la pression migratoire sur les îles de la mer Égée. Mais une réaction ferme des gouvernements européens face aux manœuvres du président turc tarde à se concrétiser. Au risque de créer un nouvel appel d’air aux conséquences incalculables pour les Européens.

    La Grèce, zone de transit

    En septembre 2019, le président turc Erdogan menaçait déjà de « continuer à envahir l’Europe de migrants si la Turquie ne reçoit pas plus de fonds » de l’Union européenne (1). Après le pic de 2015 et une baisse ensuite, le nombre d’arrivées illégales en Grèce recommence à augmenter fortement depuis 2017, avec une accélération depuis le mois de décembre 2019.

      Arrivées illégales en Grèce
    2017 36 310
    2018 50 508
    2019 74 613

    Source : UNHCR Refugee situation

    Le 29 février 2020, le président turc annonçait qu’il laisserait dorénavant les frontières de l’Europe ouvertes aux migrants (2). Selon certaines sources, non seulement la frontière gréco-turque n’est plus contrôlée par les douaniers turcs, en dépit de l’accord signé en 2016 entre l’Union européenne et la Turquie, mais également des migrants seraient fortement incités à se rendre en Europe (3). C’est par milliers que ceux-ci se massent et franchissent illégalement par la mer et la terre une frontière dont la surveillance par les autorités grecques est renforcée (4).

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  • Dix listes «communautaires» seront présentes aux prochaines élections municipales, selon une source au ministère de l’Intérieur

    Selon une source du ministère de l’Intérieur citée par l’AFP, dix listes dites répertoriées comme «communautaires» ont été recensées par les préfets en vue des prochaines élections municipales. Ce recensement ne se baserait pas sur une catégorisation statistique mais serait le fruit de signalements réalisés par les préfets, d’après cette source qui précise également que c’est la première fois qu’une attention particulière est portée «sur ce phénomène».

    Ces listes ont été observées principalement en Ile-de-France mais aussi dans un département plus rural comme la Vienne. C’est sous l’étiquette de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) que sont répertoriées certaines listes dites «communautaires». Ce parti avait déjà participé au scrutin des élections européennes où il avait récolté 0,13% des suffrages en rassemblant 28 395 électeurs.

    Le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, et le chef de file des LR au Sénat, Bruno Retailleau, avaient demandé l’interdiction de ces listes dites «communautaires» aux élections municipales, mais lors d’un discours devant le Congrès des maires de France, en novembre 2019, Emmanuel Macron s’était refusé à cette solution.

    RT

    https://www.tvlibertes.com/actus/dix-listes-communautaires-seront-presentes-aux-prochaines-elections-municipales-selon-une-source-au-ministere-de-linterieur

  • À Angers comme à Anvers, le soutien à la résistance grec s'organise

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    Angers, affichage de nos camarades de l'Alvarium.

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    Anvers, manif du Vlams belang devant le consulat turc...

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Selon le magistrat Charles Prats, la fraude à la Sécurité sociale s’élèverait à 30 milliards d’euros (Vidéo)

    Selon le magistrat Charles Prats, la fraude à la Sécurité sociale s’élèverait à 30 milliards d’euros. Voici ce que ce dernier affirme sur Twitter :

    2,4 millions de personnes nées à l’étranger ont des prestations sociales alors qu’elle ne sont que 8,2 millions selon l’INSEE… Finalement l’enjeu de  sur les NIR c’est 30 milliards, pas 14. Je viens de donner les docs issus du Gvt à la commission d’enquête.

  • Vers une troisième guerre médique ?, par Benoît Busonier

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    Le parallèle est évident, il est impossible de passer à côté : exactement 2 500 ans après, les Thermopyles sont rejouées. Dans le rôle de Xerxès, Recep Tayyip Erdogan. Dans le rôle des 300 Spartiates et des 700 Thespiens, les soldats grecs. L’Orient leur a envoyé 30 000 soldats, mal équipés, affamés, mal payés, de toutes langues et tribus, c’est-à-dire programmés pour se servir sur le pays, par le pillage et le viol. Certes, les AR-15 ont remplacé les sarisses, mais jusqu’à la fin des temps les hommes porteront des casques pour se battre. Le cou crispé par le casque lourd, les poignets serrant les armes : le contexte change mais les sensations sont les mêmes, de l’hoplite au grenadier voltigeur. En – 480, les soldats se sont fait submerger par le nombre des guerriers, mais ont gagné un temps précieux, permettant à la Grèce de se préparer, si bien que la seconde guerre médique a été gagnée après les batailles de Salamine, Platées, puis du cap Mycale.

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  • Pour Panagiotis Grigoriou, la Grèce est en guerre !

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    Sur son blog, l’historien et ethnologue  décrit la situation de « guerre » dans laquelle se trouve la Grèce depuis plusieurs jours. « C’est une vaste opération montée par la Turquie et l’Union européenne », commente-t-il par téléphone, évoquant « plus qu’une simple invasion » sur fond d’islamisation.

    « Ça n’est pas une question de racisme, c’est une question de faits », martèle-t-il au bout du fil. Samedi, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a menacé l’Europe d’une nouvelle vague migratoire. En moins d’une journée, près de 10.000 migrants ont, alors, été bloqués à la frontière grecque. Parmi eux, Syriens, Afghans et Irakiens débarquent en bus ou par avions affrétés, et ont été rejoints par environ 2.000 migrants supplémentaires. Alors que l’armée et la police parviennent à contenir l’afflux à proximité de Pazarkule, la population de l’île de Lesbos fait rempart seule. Elle a, notamment, empêché plusieurs embarcations d’accoster, s’en prenant aux journalistes et membres d’ONG pro-migrants. « Sur place, les élèves paradent fièrement derrière le drapeau national en soutien aux comités populaires contre les agissements totalitaires des politiciens qui agissent sous ordre du “gouvernement grec” au profit de l’invasion migratoire musulmane », souligne-t-il.

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